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Michel Crisinel
École Polytechnique Fédérale de Lausanne
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C 2 567 11 - 2008
CONCEPTION ET CALCUL DES DALLES MIXTES ACIER-BÉTON ________________________________________________________________________________
1
2 Chape et revêtement
3
4
5
6 Dalle de béton
7
8 Armature (treillis)
9
10 Tôle profilée
11
Hauteur de plancher
12
13
14
15
16
17
18 Faux-plafond
19
20
21
22 Poutre
23
Conduites (eau, climatisation,
24 électricité, etc.)
25 Support de faux-plafond
26
27
28
29
30
Figure 1 – Composition d’un plancher
31
32
33
34 fonction de la position des poteaux. Elle permet de définir les
35 types les plus courants de planchers à poutres métalliques.
36 Une poutraison à deux niveaux de poutres (figure 2) permet de
37 réaliser des grands espacements de poteaux dans les deux direc-
38 tions du plan. On évite ainsi les rangées serrées de poteaux situés
39 en façade ou dans les cloisons intérieures. La trame n’est pas
40 obligatoirement régulière, ce qui laisse une grande liberté d’amé-
41 nagement.
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64 Figure 2 – Plancher à deux niveaux de poutres
65
66
67 Dans les bâtiments à ossature métallique, la dalle est souvent
68 réalisée en béton armé ou en construction mixte avec tôle nervu-
69 rée d’acier. Plus rarement, la dalle en béton armé repose directe-
70
71
1
2 55 + 4 × 150 + 95 = 750
3
4 40
5
6 102,5 47,5 122,5
7
8
9
10 4 × 150 = 600 4 × 183 = 732
11 51
12 73
13
14 112 38 137
115 87 40
15
16 a profils « rentrants »
17
18
19 4 × 150 = 600 3 × 104 = 312
20
53 73
21
22
23 90 60 61,5 84 20 47
24
25
26 5 × 176 = 880 3 × 190 = 570
27
28 55 77
29
30 85 91 45
31 122 68 45
32
33 4 × 200 = 800 4 × 183 = 732
34
35 59 80
36
37
112 88 50
38 94 89 40
39
40 b profils « trapézoïdaux »
41
42 Figure 5 – Exemples de tôles nervurées utilisées pour les dalles mix-
43 tes
44
45
46 L’épaisseur nominale des tôles se situe entre 0,75 et 1,50 mm,
47 mais en pratique, les épaisseurs utilisées ne dépassent pas
48 1,0 mm. La couche de zinc représentant une épaisseur d’environ
49 0,02 mm sur chaque face, l’épaisseur nette de la tôle est donc
50 égale à l’épaisseur totale moins 0,04 mm. La hauteur des profils se
51 situe entre 38 et 80 mm. Cette grande variété de tôles nervurées
52 permet de satisfaire les exigences relatives à la charge, la portée,
53 l’isolation phonique et la protection contre le feu pour la plupart
54 des dalles de bâtiment.
55
56
57 1.4 Connexion entre la tôle et le béton
58
59 Pour assurer la liaison acier-béton, la tôle nervurée doit être
60 capable de transmettre le flux de cisaillement (l’effort rasant) à
61 l’interface entre la tôle et le béton. Cette connexion mécanique
62 peut être réalisée par un ou plusieurs des moyens suivants
63 (figure 6) :
64
– par la forme rentrante des nervures (plus large à son sommet
65
qu’à sa base), créant une liaison par frottement (figures 6a et 6b ) ;
66
– par des bossages pratiqués dans les âmes ou les ailes de la
67
tôle (figure 6c ) ;
68
– par des ancrages disposés à l’extrémité des dalles, constitués
69
de goujons soudés ou d’équerres clouées sur les poutres sous-
70
jacentes (figures 6d et 6e ) ;
71
1
2
3
4
5 艎 艎
6
7 a charge système statique
8
9
10 Fissuration du béton
11
12
13
14 b déformée
15
16
– 0,125 qL2
17
18 Réduction
max 30 %
19
+ 0,071 qL2
20
21
+ 0,125 qL2
22 2
23 1
24 3
25
26 c moments de flexion
27
28
Figure 7 – Analyse d’une dalle mixte continue
29
30
31
32 L’exemple numérique donné dans le paragraphe 4 donne une
33 idée de la façon de déterminer la valeur de calcul des actions,
34 d’analyser les efforts intérieurs (M, V ) et de procéder aux véri-
35 fications.
36
37
38 3.2 Calcul de la résistance des sections
39
40 Les sections critiques qu’il est nécessaire de vérifier lors du
41 dimensionnement des dalles mixtes sont les suivantes (figure 8) :
42 – section I : la rupture est susceptible d’être conditionnée par
43 l’atteinte du moment résistant plastique positif ;
44 – section II : la rupture est susceptible d’être conditionnée par
45 l’atteinte du moment résistant plastique négatif ;
46 – section III : la rupture est susceptible d’être conditionnée par
47 l’atteinte de la résistance à l’effort tranchant ;
48 – section IV : la rupture est susceptible d’être conditionnée par
49 l’atteinte de la résistance de la connexion (cisaillement
50 longitudinal) ;
51 – section V : la rupture est susceptible d’être conditionnée par
52 l’atteinte de la résistance au poinçonnement.
53
54
55
56
57
58 III I V V III II
59 IV IV
60
61 III I III
62
63 Figure 8 – Sections critiques
64
65
66
67 3.2.1 Flexion positive
68
69 La valeur de calcul du moment résistant plastique positif d’une
+
section de dalle mixte Mpl
70 ,Rd peut être déterminée en admettant
71
41 Mp+l, Rd Np, Rd
zp
42 fyp
43 fyp, d fyp, d
44 b0/2 b0/2
45
46
b axe neutre plastique dans la hauteur du profil
47
48
49 Figure 9 – Section critique I soumise à un moment positif, réparti-
50 tion plastique des contraintes
51
52
53 L’aire efficace Ape de la tôle nervurée est obtenue en négligeant
54 la largeur des bossages, sauf s’il est démontré par des essais
55 qu’une aire supérieure est efficace. Si l’axe neutre est situé au-
56 dessus des nervures (xpl + h ) (cf. figure 9a ), la valeur de calcul
c
57 du moment résistant plastique positif de la section mixte vaut
58 alors :
59
60 +
f yp xpl
61 +
Mpl,Rd = Ape d p − (7)
62 γ ap 2
63
64 avec dp hauteur utile en flexion positive : dp = h – e,
65
e distance de l’axe de gravité du profil à la fibre moyenne de
66
l’aile inférieure.
67
68 Pour les tôles nervurées couramment utilisées (hp 60 mm) ,
69 avec un recouvrement minimal de 50 mm de béton, l’axe neutre
70 plastique est toujours situé au-dessus des nervures. Pour les tôles
71 nervurées de plus grande hauteur, l’axe neutre plastique peut se
1
2 Périmètre critique cp
3
4 hc hc
5
6
7
8 dp
9
10
11
12
Surface d’application
13 de la charge concentrée
14
15
16 a a
17 hc
18 dp
19
20
21
22
23
24
25 Plan
26
27 hc
28 dp
29
30
31
e
32
33
34 Figure 11 – Périmètre critique pour le poinçonnement
35
36
37
38 Actuellement, la méthode la plus utilisée permettant de déter-
39 miner la valeur de calcul de la résistance au cisaillement longitudi-
40 nal d’une dalle mixte est celle qui a été développée aux États-Unis
41 [2] et qui figure dans de nombreuses normes, en particulier dans
42 l’Eurocode 4. Cette méthode, semi-empirique, consiste, sur la base
43 d’au moins six essais de dalles en poutre simple, à déterminer deux
44 facteurs (m et k ) par type de tôle nervurée (figure 12). Cette
45 méthode incorpore les effets du frottement et des bossages, mais
46 pas l’ancrage d’extrémité.
47 La valeur de calcul de la résistance au cisaillement longitudinal
48 d’une dalle mixte est alors donnée par l’effort tranchant limite
49 V ,Rd suivant :
50
51
52 b d p Ape
V,Rd = m +k (15)
53 γ v,s bLs
54
55 avec b largeur unitaire (b = 1 000 mm),
56 dp hauteur utile,
57
58 γv,s coefficient de résistance γM2 pour la connexion par
59 frottement (cisaillement longitudinal),
60 m et k facteurs semi-empiriques déterminés
61 expérimentalement (figure 12),
62 Ls portée de cisaillement (pour une dalle chargée
63 uniformément, Ls = L/4),
64
65 L portée de la poutre simple équivalente (figure 13).
66
67 3.2.6 Ancrage
68
69 Si la connexion mécanique fournie par le frottement (forme
70 « rentrante » des nervures) ou par les bossages est insuffisante, il
71
1
2 Vt /b dp
3
4 Résultats
5 d’essai
6 Ligne des valeurs minimales
7
10 %
8
9 Résultats Ligne caractéristique
10 d’essai
11 m Ls
12
13 1
14
15 Vt
16
17
18
19 k L b
20
21
22 Ap /b Ls
23
24
Figure 12 – Méthode semi-empirique pour l’évaluation de la résis-
25 tance au cisaillement longitudinal d’une dalle mixte à tôle nervurée
26
27
28
29
30 Poutre simple Poutre continue
31
32
33
34 Système statique
35
36
L1 L1 L2 L3
37
38
39
Diagramme
40 des moments
41
42
43
44
45 Poutre simple
46 équivalente
47
48 L = L1 L = 0,9 L1 L = 0,8 L3
49
50
51 Figure 13 – Définition de la poutre simple équivalente de portée L
52
53
54 est possible d’y suppléer en disposant sur les appuis un ancrage
55 d’extrémité (connecteur acier-béton en général). La résistance d’un
56 tel ancrage est donnée par la résistance à l’arrachement de la tôle
57 nervurée. Pour un goujon (figure 14), cette résistance est analogue
58 à une résistance à la pression diamétrale ; sa valeur de calcul est
59 donnée par l’expression suivante :
60
61 f yp
62 Ppb ,Rd = kϕ d do t (16)
63 γv
64
65 avec kϕ = 1+ a /ddo 6,0 , valable pour autant que a 1,5 d do ,
66 ddo diamètre du bourrelet de soudage autour du goujon ;
67 on peut admettre en pratique ddo = 1,1 d (d : diamètre
68 du goujon),
69
70
71
1 +
avec MEd valeur de calcul du moment de flexion agissant,
2
3 +
Mpl valeur de calcul du moment résistant plastique
,Rd
4 positif de la section mixte : équation (7) ou (8).
5
6
7
3.3.2 Flexion négative
8 Cette vérification sur appui (section II, figure 3), se fait avec le
9 moment négatif considéré dans l’analyse statique. La condition
10 s’exprime ainsi :
11
12 − M−
MEd (23)
pl,Rd
13
14 −
avec MEd valeur de calcul du moment négatif agissant,
15
16 −
Mpl valeur de calcul du moment résistant plastique
,Rd
17 négatif de la section mixte : équation (9).
18
19
20 3.3.3 Cisaillement vertical
21
Cette vérification dans les sections d’appui (section III, figure 3)
22
est rarement déterminante. Elle peut l’être dans le cas d’une dalle
23
compacte (courte par rapport à son épaisseur) très sollicitée. Elle
24
intervient dans la section d’appui d’extrémité, où le moment de
25
flexion est nul, ainsi que sur un appui intermédiaire où l’on admet
26
qu’il n’y a pas d’interaction entre le moment résistant et la résis-
27
tance à l’effort tranchant. La condition s’exprime ainsi :
28
29
VEd Vv ,Rd (24)
30
31
32 avec VEd valeur de calcul de l’effort tranchant agissant,
33 Vv,Rd valeur de calcul de la résistance à l’effort tranchant de la
34 section mixte : équation (13).
35
36
37
3.3.4 Poinçonnement (section V)
38 Si une charge concentrée Q est appliquée sur une dalle mixte, la
39 condition de vérification s’exprime ainsi :
40
41 QEd Vp ,Rd (25)
42
43 avec QEd valeur de calcul de la charge concentrée agissante,
44
45 Vp,Rd valeur de calcul de la résistance au poinçonnement
46 de la dalle mixte : équation (14).
47
48 3.3.5 Cisaillement longitudinal (section IV)
49
50 Cette vérification est souvent déterminante pour les dalles mixtes
51 avec tôle nervurée non ancrée. Cela signifie que la rupture de la
52 dalle a lieu par épuisement de la résistance de la liaison. Le
53 moment résistant plastique dans la section I ne peut être atteint. La
54 vérification s’exprime ainsi :
55
56 VEd V ,Rd (26)
57
58 avec VEd valeur de calcul de l’effort tranchant agissant,
59
60 V ,Rd valeur de calcul de la résistance au cisaillement
61 longitudinal (effort tranchant limite : équation (15)
62 ou (21)).
63
64
65 3.4 Méthode de la connexion partielle
66 (méthode alternative)
67
68 La ruine à l’état limite de rupture d’adhérence peut aussi être
69 vérifiée par la méthode de la connexion partielle, valable pour les
70 dalles simplement appuyées à leurs extrémités (méthode τ ) [3].
71
1
2 MSd , MRd
3
4
5
6 Mp, Rd
7 MRd
8
9 MSd pour A
A
10
11
LA
12
13 Mpa
14 MSd pour B
MSd MRd B
15
16
17 Lsf LA LB Lx LB
18
19
20 Figure 17 – Méthode de vérification
21
22
23 3.5 Vérification des états limites
24
25 de service
26
27 3.5.1 Calcul des flèches
28
29 Pour le calcul des flèches des dalles mixtes, on fait en général
30 les hypothèses suivantes :
31 – la dalle est assimilée à une poutre continue d’inertie constante
32 égale à la moyenne des inerties positives des sections fissurées et
33 non fissurées ;
34
35 Ibf + Ibh
36 Ibm =
37 2
38 – il faut tenir compte des effets à long terme du chargement du
39 béton en admettant un coefficient d’équivalence n = Ea/Ec différent
40 selon la durée d’application des charges ; par exemple n = 6 pour
41 les charges utiles de courte durée et n = 18 pour les charges
42 permanentes ; il est également possible de considérer un coeffi-
43 cient d’équivalence moyen égal à 12 en cas de béton de densité
44 normale, valable pour toutes les charges.
45
46
47 3.5.2 Caractéristiques des sections
48
49 Le calcul des flèches des dalles mixtes s’effectue à l’aide des
50 caractéristiques élastiques des sections (figure 18).
51 ■ Le moment d’inertie Ibh d’une section mixte non fissurée (ou
52 homogène, toute la section de béton est prise en considération)
53 est donné par la relation :
54
55 2
h b c hp3 b c hp hp
2
56 b h c3 b h c
Ibh = + xh − c + + h − xh −
57 12 n n 2 12 n n 2 (29)
58
59 + Ap (d p − xh ) 2 + As (xh − d s) 2 + Ip
60
61 avec xh position de l’axe neutre élastique en section homogène :
62
63 h c2
b + b c hp d p + n (Ap d p + As e s)
64 xh = 2 (30)
65 bh c + b c hp + n (Ap + As)
66
67 bc largeur totale des nervures pour une largeur de dalle
68 d’un mètre : bc = Σb0 .
69
Les autres variables sont données sur la figure 18a.
70
71
1
2 b
3
4 es As M+
5 xh
6 hc
dp
7 Ap h
ds
8 M–
9 hp
zp
10
11
12 b0/2 b0/2
13
14 a section non fissurée (homogène)
15
16
17 b
18 M
19 xf
20
21 dp
Ap h
22
23
24 zp
25
26 b0/2 b0/2
27
28 b section fissurée en travée
29
30
31 Figure 18 – Sections mixtes fissurées et non fissurées
32
33
34 ■ Le moment d’inertie Ibf d’une section mixte fissurée (le béton
35 tendu est négligé) en flexion positive (travée) est donné par la rela-
36 tion suivante :
37
38 b x f3
39 Ibf = + Ap (d p − x f ) 2 + Ip (31)
40 3n
41
42 avec xf position de l’axe neutre élastique en section fissurée :
43
44 n Ap 2b d p
45 xf = 1+ − 1 (32)
b n Ap
46
47
48 Ap aire de la section nette d’acier de la tôle nervurée (non
49 réduite),
50 dp position de l’axe de gravité de la tôle nervurée par
51 rapport à la fibre supérieure de la dalle,
52 b largeur unitaire (1 000 mm),
53
54 n coefficient d’équivalence : n = Ea /Ec ,
55 Ip moment d’inertie de l’aire de la section nette d’acier de
56 la tôle nervurée (non réduite).
57
58
59
3.5.3 Cas de charges et valeurs limites
60
des flèches
61 ■ Au stade de construction, la flèche sous l’effet du cas de charge
62 quasi permanent (poids propre de la tôle et du béton frais) doit
63 être limitée pour des exigences d’aspect et pour réduire le poids
64 du surplus de béton dû à l’effet de mare :
65
66 L
67 w 1 = w (gp + g c) w lim = (33)
68 180
69
70
71
1 4.4.4 Vérifications
2
3 Les vérifications par mètre de largeur sont :
4
+ = 6,75 kN ⋅ m M +
5 MEd pl,Rd = 26, 2 kN ⋅ m
6
7 VEd = 10,8 kN V v,Rd = 54,6 kN (57)
8 VEd = 10,8 kN V ,Rd = 28,3 kN
9
10 Les vérifications sont satisfaites.
11
12
13 4.5 État limite de service,
14
15
vérification des flèches
16 La dalle est assimilée à une poutre continue sur quatre travées
17 d’inertie constante égale à la moyenne des inerties positives des
18 sections fissurées et non fissurées (figure 20) :
19
20
(Ibf + Ibh )
21 Ibm = (58)
22 2
23
Pour tenir compte des effets à long terme du béton, on admet le
24
coefficient d’équivalence suivant qui est valable pour toutes les
25
charges :
26
27
28 Ep
n= = 15 (59)
29 Ec
30
31 La vérification des flèches est nécessaire lorsque l’élancement
32 de la dalle L/dp dépasse 26. Dans notre cas :
33
34 L /dp = 2 500/ 84,7 = 29,5 > 26 (60)
35
36 La vérification doit donc être effectuée.
37
38
39 4.5.1 Calcul des inerties
40 Inertie de la dalle mixte, section non fissurée
41
42 Avec la largeur totale des nervures bc pour une largeur unitaire
43 de dalle (1 m) :
44
45 1 000 mm
bc = ⋅ 102,5 mm = 683 mm (61)
46 150 mm
47
48 et avec la position de l’axe neutre :
49
50 bh c2
+ b chpdp + nApdp
51
xh = 2
52 bh c + b chp + nAp
53 (62)
54 0 ⋅ 602
1 000
+ 683 ⋅ 40 ⋅ 84,7 + 15 ⋅ 1 200 ⋅ 84,7
55 = 2 = 53,5 mm
56 1000 ⋅ 60 + 683 ⋅ 40 + 15 ⋅ 1 200
57
58 on trouve l’inertie de la section non fissurée :
59
2
h b chp3 b chp hp
60 2
bh c3 bh c
61 Ibh = + xh − c + + h − xh −
62 12n n 2 12 n n 2
63 +Ap (d p − xh ) 2 + Ip
64
2
65 1 000⋅ 603 1 000⋅ 60 60
66 = + 53,5 − (63)
12⋅ 15 15 2
67
2
68 683⋅ 403 683⋅ 40 40
69 + + 100 − 53,5 −
12⋅ 15 15 2
70
71 + 1 200 (84,7 − 53,5) 2 + 0, 259⋅ 106 = 6, 36⋅ 106 mm4
1 4.5.3 Vérifications
2
3 Pour les cas de charges fréquents concernant la vérification
4 d’une rigidité suffisante et du confort, seule la flèche sous la
5 charge d'exploitation doit être considérée :
6
7 w q = w (ψ 1qk ) = 0,70 ⋅ 0,5 = 0, 4 mm (69)
8
9 La vérification est la suivante :
10
11 L 2 500 mm
12 w q = 0, 4 mm w lim = = = 7,1 mm (70)
350 350
13
14 Pour les cas de charges fréquents concernant la vérification de
15 l’aptitude au fonctionnement, la flèche sous le poids des finitions
16 et de la charge d'exploitation doit être considérée :
17
18 w g+q = w (g fin ) + w (ψ 1qk ) = 0, 4 mm + 0,70 ⋅ 0,5 mm = 0,75
5 mm (71)
19
20 La vérification est la suivante :
21
22 L 2 500 mm
23 w g+q = 0,75 mm w lim = = = 7,1 mm (72)
350 350
24
25 Pour les cas de charge quasi-permanents concernant la vérifica-
26 tion de l’aspect, il faut également considérer la flèche totale sous
27 le poids des finitions et de la charge d'exploitation :
28
29 w g+q = w (g fin ) + w (ψ 2qk ) = 0, 4 mm + 0,70 ⋅ 0, 3 mm = 0,6 mm (73)
30
31 La vérification est la suivante :
32
33 L 2 500 mm
34 w g+q = 0,6 mm w lim = = = 8, 3 mm (74)
300 300
35
36 Les trois vérifications sont satisfaites.
37
38
39 4.6 État limite de service, vérification
40
41 de l’ouverture des fissures du béton
42
Pour une dalle non étayée, on choisit le taux d’armature
43
suivant :
44
45
As
46 ρ = 0, 2 % (75)
47 b hc
48
49 L’aire nécessaire de la section d’armature vaut donc :
50
51 As 0, 2 %⋅ 1 000 mm ⋅ 60 mm = 120 mm2 (76)
52
53 Le choix du treillis soudé (∅ 5 mm/100 mm, As = 196 mm2/m) est
54 satisfaisant.
55
56
57 4.7 État limite de service,
58 vérification des vibrations
59
60 En assimilant les solives à des supports rigides et la dalle à une
61 série de poutres mixtes juxtaposées, la fréquence fondamentale
62 vaut :
63
64 π E a Ibh π 210⋅ 109 N/m2 ⋅ 7,56⋅ 10−6 m4
65 f0 = = = 14,1 s−1 (77)
66 2 mL4 2 508 kg/m⋅ (2,5 m) 4
67
La masse vibrante prise en compte comprend les charges perma-
68
nentes ainsi que la moitié de la charge d’exploitation. Étant donné
69
que f0 > 8,0 s–1, les vibrations ne devraient pas être gênantes. Une
70
analyse plus précise n’est donc pas nécessaire.
71
1
2 Dalle
3
4 État limite
5 État limite
6 Tôle
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