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Non seulement les camerounais ont un pouvoir d’achat très faible, les biens manufacturés
produits localement ont aussi des prix élevés à cause des investissements onéreux, ce qui ne
favorise pas les industries locales.
2-l’insuffisance de capitaux
Pour investir dans l’industrie, il faut épargner et pour le faire il faut avoir des revenus
suffisants. Hors, plus de 60% de la population camerounaise a du mal à subvenir à ses
besoins fondamentaux. Ceux qui ont des moyens importants préfèrent investir dans
l’immobilier qui est certainement plus rentable à court et à long terme.
Le Cameroun dispose d’une main d’œuvre abondante. Mais celle-ci n’est pas spécialisée ou
est mal formée. Il existe néanmoins celle qui est hautement qualifiés mais elle est sous
employée, ou mal utilisée c’est-à-dire qu’elle est placé dans des situations ou elle ne remplit
pas les fonctions pour lesquelles elle a été formée. Ce désagrément pousse les employeurs
privés ou l’état à recouvrir à l’expertise étrangère qui coute pourtant plus chère.
4-l’action gouvernementale
L’action de l’état est insuffisante ou inopportune. En effet de nombreuses industries ont fait
faillite au Cameroun soit parce qu’elles ont été mal conçues (ex-Cellucam), soit parce
qu’elles sont gérées par des personnes incompétentes, égoïstes et cupides. On peut aussi
relever l’obstacle des impôts , des taxes et des lourdeurs administratives qui découragent
aussi bien les investisseurs nationaux que les promoteurs étrangers.
Plus de 75% des industries camerounaises sont concentrées à Douala et à Yaoundé et dans
une moindre mesure à Bafoussam et à Garoua. Ce monopole industriel contribue à la
marginalisation des autres régions. Elle provoque ainsi la cherté des produits dans les autres
localités situées loin des villes industrielles et alimente également l’exode rural.