SOUMAHORO Ibrahim
Promotion [2015/2016]
Etude et Réalisation des Travaux de Réhabilitation des Ouvrages de Drainage et de Voirie en amont du Canal Trapézoidal
DEDICACE
A mon père, ma mère et mes frères et sœurs pour toute leur affection et pour m’avoir
toujours soutenu dans mes études.
A mon oncle pour l’énorme sacrifice consenti à ma formation.
A ma grande famille et aux autres membres de la famille pour le soutien moral.
A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à ce travail.
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier vivement tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une
autre à l’aboutissement de ce travail. Nous tenons particulièrement à remercier pour leur
conseil et disponibilité tout au long de notre stage pratique, les personnes qui suivent :
M. DIB Edgard Directeur Technique pour m’avoir accepté comme stagiaire dans
sa Direction.
Mes parents et amis auxquels nous réitérons nos remerciements pour leur soutien
continu.
Par ailleurs, à tous ceux et toutes celles dont les noms n’ont pas pu être cité, qu’ils
trouvent en ces mots, l’expression de notre profonde gratitude.
RESUME
La présente étude s’inscrit dans le cadre du vaste programme dénommé : TRAVAUX
D´AMENAGEMENT DU BASSIN VERSANT DU GOUROU ET DE LA BAIE DE
COCODY.
Dans un premier temps, nous avons fait une élaboration de projet permettant d’obtenir
tous les plans d’exécutions du projet. Ces résultats ont été atteints grâce aux études
suivantes:
- L´étude hydrologique et hydraulique nous a permis d´évaluer les débits et de
dimensionner l´ouvrage de drainage nécessaire pour évacuer les eaux a savoir des
dalots de sections 1x 2,00 x 1,50.
Dans un second temps, nous avons donné une méthodologie d’exécution des travaux
permettant de définir tous les travaux en amont à savoir : un métré global du projet afin
d’établir les quantités correspondantes aux matériels, aux personnels, et aux matériaux
du projet.
Le coût total des travaux est estimé à deux cent quarante-sept millions -cent trente-
sept mille – huit cent quatre-vingt-quatorze francs CFA (247 137 894) hors taxe .
Réalisé par : SOUMAHORO Ibrahim Master II Génie Civil Promotion 2015-2016 iii
Etude et Réalisation des Travaux de Réhabilitation des Ouvrages de Drainage et de Voirie en amont du Canal Trapézoidal
ABSTRACT
He present study joins within the framework of the vast called program: ALTERATION
WORK OF THE POND OVERTURNING OF THE GURU AND THE BAY OF
COCODY.
The purpose of this study is to give a proposal of development plan; to design a plan of
purification, to size the public road network; to estimate the quantities of materials
entering their implementation; to give a methodology of execution of the works; and to
make a financial estimation of the project.
At first, we made an elaboration of project allowing to obtain all the execution plans of
the project. These results were reached thanks to the following studies:
- The hydrological and hydraulic study allowed us to estimate the flows and to size
the work of necessary drainage to evacuate waters has knowledge of the dalots
of sections 1x 2, 00 x 1,50.
- The geotechnical study allowed us to appreciate the quality of the platform and
the materials of the site of loan. A ground of classy type S4 emerges from it. With
a traffic of type T3, a platform S4, we determined thanks to the guide of sizing
CEBTP the structure of the public road network which is established by a layer
of bituminous concrete rotation of 5 cms of thickness; basic layer + layer of
foundation of thickness 30 cms crushed 0/31,5.
- The topographic study and the geometrical conception (design) which allowed
us to determine the slopes of the existing public road networks(garbage dumps)
which varied from 1,8 % to 2,2 %.
To harmonize his slopes with that of the trapezoid channel, we adopted a 2 %
slope.
Secondly, we gave a methodology of execution of the works allowing to define all the
works upstream namely: one measured global of the project to establish the quantities
corresponding to the materials, to the staffs, and to the materials of the project.
The total cost of the works is considered at two hundred and forty seven millions -
hundred and thirty seven thousand - eight hundred and ninety-four CFA francs (247 137
84) except tax.
Réalisé par : SOUMAHORO Ibrahim Master II Génie Civil Promotion 2015-2016 vii
Etude et Réalisation des Travaux de Réhabilitation des Ouvrages de Drainage et de Voirie en amont du Canal Trapézoidal
DEDICACE................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ ii
RESUME .................................................................................................................................. iii
ABSTRACT ............................................................................................................................. iv
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................... v
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES........................................................................................................... vii
INTRODUCTION GÉNÉRALE ............................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DU
PROJET .................................................................................................................................... 2
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE FADOUL DES TRAVAUX DE
COTE D´IVOIRE (SFT-CI) .................................................................................................... 3
CHAPITRE II: PRESENTATION DU PROJET ................................................................. 4
I. CONTEXTE : ..................................................................................................................... 4
II. OBJECTIF GENERAL : .................................................................................................... 4
III. OBJECTIFS SPECIFIFIQUES : ........................................................................................ 4
IV. METHODOLOGIE : .......................................................................................................... 4
V. VISITE DU SITE ............................................................................................................... 5
VI. Collecte des données et levées topographiques .................................................................. 5
VII. CARACTERISTIQUES GEO-CLIMATIQUES DE LA ZONE DE PROJET ................. 5
DEUXIEME PARTIE : ........................................................................................................... 6
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DE LA VOIRIE............................................ 6
CHAPITRE III : ETUDES HYDROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE ............................. 7
I. ETUDE HYDROLOGIQUE .............................................................................................. 7
1. Présentation des différentes méthodes d’évaluation des débits.................................. 7
II. ETUDE HYDRAULIQUE ................................................................................................. 9
1. Visite de terrain ........................................................................................................ 10
2. Méthode de dimensionnement du dalot ................................................................... 10
3. Conception des ouvrages de drainage ...................................................................... 11
CHAPITRE IV : ETUDE GEOTECHNIQUE .................................................................... 15
I. CLASSIFICATION DU SOL DE LA PLATEFORME .................................................. 15
II. ETUDE DU TRAFIC ....................................................................................................... 15
III. DIMENSIONNEMENT DE LA STRUCTURE DE CHAUSSEE ................................. 16
CHAPITRE V : CONCEPTION DE LA ROUTE .............................................................. 17
I. TRACE EN PLAN ........................................................................................................... 17
II. PROFILS EN LONG ....................................................................................................... 17
Réalisé par : SOUMAHORO Ibrahim Master II Génie Civil Promotion 2015-2016 viii
Etude et Réalisation des Travaux de Réhabilitation des Ouvrages de Drainage et de Voirie en amont du Canal Trapézoidal
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L'assainissement des eaux usées est devenu un impératif de nos jours. En effet,
l'accroissement démographique et l'urbanisation s'accompagnent inévitablement
d'une production croissante de rejets polluants. Ceux-ci, dans les pays développés
sont collectés dans des réseaux d'assainissement qui les acheminent vers des
stations d'épuration où ils subissent des traitements de dépollution. Les effluents
résultant de ces différentes étapes peuvent être rejetés dans l'environnement sans
dommages. Malheureusement, la situation ne se présente pas de la même façon
dans les pays en développement. Dans ces pays, l'insuffisance des réseaux
d'assainissement et la non connexion de la majorité de la population à l'égout font
qu'on observe des rejets d'eaux usées sans traitement dans le milieu naturel. Cette
pratique est susceptible d'entraîner une pollution permanente de l'environnement
et des risques épidémiologiques. Dans le District d'Abidjan, seulement 30 % de la
population est raccordée au réseau. Le gouvernement ivoirien dans le souci de
réduire les problèmes d´assainissement du pays a initié un projet : Projet de
Renaissance des infrastructures de Cote d´Ivoire (PRICI). C´est dans ce cadre que
se situe notre projet dénommé : ETUDE ET REALISATTION DES TRAVAUX
DE REHABILITATION D´OUVRAGES DE DRAINAGE ET DE VOIRIE EN
AMONT DU CANAL TRAPEZOIDAL.
Pour mener à bien cette étude, ce mémoire sera structuré en trois parties :
La Société Fadoul des Travaux Côte d’Ivoire (SFT-CI) est une filiale de la
Société Fadoul Technibois du Burkina qui fait elle-même partie du Groupe Fadoul
Afrique (plus de 100 sociétés et près de 18.000 collaborateurs).
SFT Burkina, créée en 1976, est active dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest
(Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Bénin, Togo, etc…), dans de nombreux secteurs,
Routes, Ouvrages d’Art, Aménagements hydro-agricoles, Hydraulique, Bâtiments,
VRD, etc. …. Elle justifie de nombreuses références détaillées dans les documents ci-
joints, dispose d’importants moyens humains et matériels également détaillés ci-joint.
Parmi les dernières références les plus significatives, nous pouvons citer :
Au Bénin, la construction, y compris le bitumage de la Route Akpro-Misserette-
Kpedepko (89 km) qui longe le fleuve Ouémé et traverse une quinzaine de
kilomètres de bas-fonds, la construction du siège de la Société Générale de
Banque – Bénin, la construction de 100 villas présidentiels dans le cadre du
sommet de la CEN-SAD.
Au Burkina, la construction de l’échangeur de la sortie Ouest de Ouaga, le
barrage de Samandini vers Bobo-Diolasso, la construction de l’Hôtel des députés
et du Siège de la BSIC.
Au Togo, le pont à caisson sur l’Aného (à la frontière avec le Bénin).
En Côte d’Ivoire, le pont de la 7ème tranche à Abidjan.
I. CONTEXTE :
Le gouvernement ivoirien dans l´objectif de résoudre les problèmes d´assainissement
de certains quartiers de la ville d´Abidjan a initié un projet dénommé : TRAVAUX
D´AMENAGEMENT DU BASSIN VERSANT DU GOUROU ET DE LA BAIE DE
COCODY.
Le bassin du Gourou, objet de notre travail s’étend sur 9 km de long et 3 km de large,
c’est-à-dire prend en compte les quartiers suivants : Abobo, Plateau-Dokui, 2 Plateaux,
Adjame, Cocody.
Il comporte un canal général (canal de Gourou), 3 barrages (Agban, Dokui-Est et Dokui-
Ouest) et trois (3) bassins de retenues d’eau (bassin du lycée technique, bassin de
fraternité matin et bassin CIE).
Il s’agit du bassin de fusion (bassin CIE) se trouvant tout juste avant le carrefour de
l’indenié. Il permet de stopper les déchets solides et de réduire la vitesse d’eau arrivant
à la lagune. Fréquemment bouché et débouché lors des entretiens par les pelles
hydrauliques.
Cette étude aura pour but de faire une étude technique des ouvrages d´assainissement,
de la route et de suivre la réalisation des travaux.
IV. METHODOLOGIE :
La méthodologie de cette étude est la suivante :
Visite du site
Collecte des données et levées topographiques
Études hydrologique et hydraulique
Conception des ouvrages de drainage et de la voirie
Établissement des plans et du devis estimatif
Réalisation des ouvrages de drainage et de la voirie
Élaboration du mémoire d´étude
Détermination des différentes quantités de matériaux pour le choix des engins
utilisés pendant l´exécution des travaux en fonction de leur rendement.
V. VISITE DU SITE
Les précipitations sont abondantes : plus de 1 500 mm d'eau par an. En saison des
pluies, il peut pleuvoir sans cesse pendant plusieurs jours à la suite ou alors pleuvoir
intensément pendant une heure, suivi par un très fort ensoleillement.
La température est presque toujours aux environs de 27°C et le degré
d'hygrométrie annuel moyen est supérieur à 80 %.
DEUXIEME PARTIE :
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
DE LA VOIRIE
Les études hydrologiques et hydrauliques ont pour but de dimensionner les ouvertures
d’ouvrages capables d’évacuer l’eau hors de la chaussée. Pendant la période de crue
importante, ces ouvrages, s’ils sont bien dimensionnés permettent d’assainir la route et
d’éviter la dégradation de celle-ci. Dans ce chapitre nous allons d’abord déterminer les
différentes caractéristiques des bassins versants pour ensuite déterminer les sections des
ouvrages hydrauliques. (Voir annexe 3 : délimitation du bassin versant).
I. ETUDE HYDROLOGIQUE
L’étude hydrologique a pour objectif principal le calcul des débits maximum (période
de crue) afin de dimensionner leurs sections hydrauliques.
L'évaluation du débit de crue décennale peut être faite à partir du manuel élaboré par les
équipes du CIEH, l'ORSTOM, du Laboratoire Commun de Télédétection CEMAGREF-
ENGREF (LCT) et de la FAO et de « Hydraulique Routière ».
Le « Manuel pour l'estimation des crues décennales et des apports annuels pour les petits
bassins versants non jaugés de l'Afrique sahélienne et tropicale sèche » définit les deux
(2) méthodes actualisées ORSTOM et CIEH.
Ces méthodes s'appliquent aux bassins versants situés entre les isohyètes annuelles 150
– 200 et 1200 mm, ayant des superficies comprises entre 0,2 ou 1-2 Km2 à 1500 ou
2000 Km².
L'hydraulique routière donne la méthode rationnelle utilisée pour l'estimation des débits
de crues des petits bassins dont la superficie ne dépasse pas 4 Km2.
Pour ce projet la méthode rationnelle sera utilisé pour l’évaluation des débits compte
tenue de la petite taille des bassins versants.
La Méthode rationnelle.
Cette méthode est appliquée aux petits bassins versant dont la superficie ne dépasse pas
4km².
Q10= 0.278 CIA.
C : le coefficient de ruissellement ;
I : intensité de l’averse décennal en mm/h ;
A : la superficie du bassin versant en km² ;
Q10 : le débit décennal à l’exutoire.
L
M est l’allongement du bassin : M = , avec (L en hm et A en ha).
√A
La formule de Caquot est présentée pour une valeur particulière de M=2, sachant qu’une
correction (m) est appliquée à la valeur trouvée du débit si M≠ 2.
Pour M=2, la valeur de serait de 0,34 ; la formule de Caquot devient donc :
1 −0,41∗b(T) 1 0,507∗b(T)+0,95
a(T)∗0,34b(T)
Q(T)m=2 = [ ]1+0,287∗b(T) ∗ I 1+0,287∗b(T) ∗ C 1+0,287∗b(T) ∗ A 1+0,287∗b(T)
8,4
M
Le facteur de correction : m = [ ]0,7∗b(T) , et Q(t)m≠2 = m ∗ Q(t)m=2
2
Débits à l'exutoire
Les débits estimés aux différentes périodes de retour pour un coefficient de
ruissellement de 0,9 sont présentés dans le tableau 2 :
Tableau 4 : Débits à l'exutoire aux différentes périodes de retour
Période de Retour (an) A (ha) I C Qb M M Qc (m3/s)
(%)
1 5,225 1,552 1,087 5,679
2 16,118 1,8 0,9 6,014 1,087 6,537
5 8,559 1,091 9,336
10 10,463 1,097 11,473
20 12,96 1,104 14,313
50 16,899 1,116 18,863
100 22,323 1,124 25,095
Conclusion
L'instruction technique de l'assainissement en Côte d'Ivoire (1986) recommande des
périodes de retour de 5 ans pour les canaux primaires et 10 ans pour les dalots. Ce qui
fixerait les débits suivants :
Débits canaux primaires : environ 9,336 m3/s ;
Débits dalots : environ 11,473 m3/s.
Pour une question de faciliter d´exécution et pour protéger les personnes vivants aux
alentours, nous avons décidé de réaliser uniquement que des dalots sur le long du
tronçon.
1. Visite de terrain
Dans le cadre de notre projet, nous avons effectué une visite de terrain.
Les investigations de terrain ont porté sur:
La reconnaissance de l´état général des voiries du point de vue drainage
L´identification des exutoires.
Après cette analyse nous avons constaté que les caniveaux utilisés pour l´assainissement
de la zone étaient en béton armé et de sections : 100x100 et 50x60
Dans le cadre de notre projet, il nous a été imposé une période de retour de 10 ans et un
débit de 11,473 m3/s. Ce qui nous emmène à choisir comme ouvrage d´assainissement
un dalot.
Pour obtenir les résultats sur les sections du dalot, nous avons utilisé la formule
de Manning-Stickler en passant par les méthodes itératives à partir d’Excel. Cela
nous permet d’avoir les résultats suivants :
Nous nous proposons de présenter ici les différentes étapes de calcul pour le
dimensionnement d’un dalot de section 2,00 m x 1,50m.
Les actions à prendre en compte dans le calcul des caniveaux et des dalots sont définies
par les textes réglementaires normatifs en particulier le titre 2 du fascicule 61 du cahier
des prescriptions communes (CPC) «Conception, calcul et épreuves des ouvrages
d’arts ».
Les sollicitations sont déterminées à partir des expressions de KLEINLOGEL portant
sur le «Formulaire des cadres simples ».
Le calcul du ferraillage se fera suivant les règles techniques de conception et de calcul
des ouvrages et constructions en béton armé de la méthode des états limites dites règles
B.A.E.L 91 modifié 99.
a. Béton
Fissuration préjudiciable
Béton B25 de poids volumique = 𝟐, 𝟓 𝐭/𝐦𝟑
Résistance à la compression à 28 jours : 𝐟𝐜𝟐𝟖 = 𝟐𝟕 𝐌𝐏𝐚
Résistance à la traction à 28 jours : 𝐟𝐭𝟐𝟖 = 0,6 + 0,06 fc28 = 𝟐, 𝟏 𝐌𝐏𝐚
0,85.fc28 0,85 × 27
La contrainte à l’état limite du béton : 𝛔𝐛𝐜 = = = 𝟏𝟓, 𝟑 𝐌𝐏𝐚 avec γb =
θ.γb 1× 1,5
1,5
Contrainte limite du béton : ̅̅̅̅
𝛔𝐛𝐜 = 0,6. fc28 = 0,6 × 27 = 𝟏𝟔, 𝟐𝟎 𝐌𝐏𝐚
L’enrobage : c = 3 cm, car la fissuration est préjudiciable (Ouvrage enterré).
b. Acier
c. Caractéristiques du remblai
Il est indiqué que le remblai d’accès est constitué d’un graveleux latéritique de poids
spécifique de 21 KN/m3 et de coefficient de poussée des terres k = 0,333.
Le dalot est surmonté de 0,50m du même matériau.
Principe de calcul
Pour le calcul des sollicitations dans les éléments de structure du cadre simple, nous
considérerons les différents cas de charges : sous actions permanentes d’une part, et sous
surcharge d’exploitation d’autre part. Pour chaque cas de charge, nous calculerons les
moments fléchissant M aux appuis A, B, C, D ; les moments en mi travée dans les
éléments AB (piédroit gauche), BC (tablier), CD (piédroit droit), et AD (radier) ; et les
efforts normaux N dans les éléments AB (piédroit gauche), BC (tablier), CD (piédroit
droit), et AD (radier) désignés respectivement par N2, N3, N2b, N1.
Les valeurs de sollicitation du moment fléchissant M et de l’effort normal N seront
déterminées sur la base d’un calcul en cadre simple à partir des formules provenant de
l’ouvrage de KLEINLOGEL.
Pré-dimensionnement des épaisseurs du dalot
Nous présenterons ci-dessous les résultats des calculs du dalot 2.00 x 1.50 , l’épaisseur
du dalot peut être calculée comme suit :
l
e= + 0,125 , l étant la dimension de la plus grande ouverturedu dalot
32
2,00
e= + 0,125 = 0,188 m
32
Nous adoptons une épaisseur de dalot égale à e = 0,20 m.
RÉSULTATS
2 -0,214 -0,089 0,036 0,036 0,036 0,300 -0,214 0,147 0,85 -0,147 0,85
3 -0,106 0,416 -0,096 -0,096 -0,096 -0,106 -0,106 0,996 0 0,668 0
A 1+2+3 -0,848 -0,201 -0,588 0,797 -0,588 1,051 -0,848 1,143 3,369 0,541 3,369
B 4+5+6 2,790 2,796 3,042 1,333 -3,042 -1,333 -2,790 2,683 6,486 2,683 6,486
A : CHARGES PERMANENTES
B : CHARGES ROUTIERES
I. DONNÉES
Section rectangulaire.
b h
TABLIER Amin As
Aux abouts B et C (lit 2.17 cm² 7.47 cm²
supérieur)
A mini travée B-C (lit 2.17 cm² 4.15 cm²
inferieur)
PIEDROITS
Aux abouts A et D (lit 2.17 cm² 7.59 cm²
inferieur)
A mi- travée A-D (lit 2.17 cm² 4.24 cm²
supérieur)
RADIER
En pied (Nœuds A et D) 2.17 cm² As = 6.25 cm²
Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions
fixées par le C.C.T.P.
Les caractéristiques géotechniques des sols rencontrés tout au long du projet indiquent
que la plate-forme de support chaussée est de bonne qualité dans son ensemble car les
indices CBR varient de 7% à 51.5%.
L’indice de portance CBR avec surcharge étant de 22 %, nous déduisons que la
classe de plate-forme correspondant est S4.
I. TRACE EN PLAN
Le tracé en plan est la représentation de l’axe de la chaussée dans le plan horizontal X,
Y. C’est une succession de droites raccordées entre elles par des courbes appropriées
donnant le maximum de confort et de sécurité. L’inconfort de l’usager est d’autant plus
important que les rayons des courbures soient plus faibles. (voir annexe 7: plan
d´aménagement).
Le profil en long est une représentation plane sur la surface à génératrice verticale
contenant l’axe de la route. Il est constitué de droites raccordées en point haut (angle
saillant) et en point bas (angle rentrant) à l’aide de courbes circulaires ou paraboliques.
Nous avons déterminé nos différents profils sur les voies existantes dans le but d´obtenir
la pente du terrain naturel et de l´harmoniser avec celle de notre projet. (voir annexe 8:
le profil en long de la voie).
Pour réaliser notre plateforme, les travaux à effectuer sont les suivants:
Les déblais
Le transport du déblai (les terres extraites)
La mise en place de matériau d’apport (remblai)
et ensuite le réglage et compactage de fonds de décaissement de plateforme.
NB : Dans notre projet le terrassement se fera mécaniquement :
Assurer la sécurité des usagers et des riverains est un des objectifs spécifiques très
importants dans un aménagement routier. En effet les signaux horizontaux et verticaux
sont des moyens presque infaillibles pour guider les usagers dans leurs parcours. Nous
exposons les différents types de signalisation et les aménagements routiers à effectuer
dans le cadre de notre projet.
I. SIGNALISATION HORIZONTALE
Elle correspond à l’ensemble des marquages représentés sur la route ; les marques sur
chaussées ont pour but d’indiquer sans ambiguïté les parties de la chaussée réservées
aux différents sens de circulation ou à certaines catégories d’usagers, ainsi que dans
certains cas, la conduite que doivent observer les usagers.
II. SIGNALISATION VERTICALE
Les panneaux de signalisation verticale sont classés en diverses catégories répondant à
divers objectifs, particulièrement on a :
Panneaux de danger : A – triangulaires
Panneaux de prescription : B – Circulaires ou carrés
Panneaux d’intersection : AB – Triangulaires, carrés ou orthogonaux.
Panneaux de direction ou de localisation : D – Rectangulaires avec ou sans
pointe de flèche dont les caractères auront 200 mm de hauteur et comporteront le
cartouche des Routes Nationales.
Panneaux de type EB : La localisation des Agglomérations
Panneaux de type J : Les balises de virage et de sécurité
Dans le cadre de notre projet les panneaux que nous utiliserons sont les suivants :
Panneaux de signalisation type AB
Panneaux STOP
Les emplacements seront indiqués sur le plan d´aménagement
L’étude d’impact environnemental est un outil de gestion visant à s’assurer que les
questions environnementales sont prises en compte au début du processus de
planification du projet tout comme le sont de façon traditionnelle les aspects techniques
et économiques. C’est une procédure préventive et anticipative destinée à garantir
l’intérêt de la protection environnementale. L’étude d’impact s’accentue sur les effets
raisonnablement prévisibles sur l’environnement d’un projet ou d’une activité de
développement.
En fonction de la gravité de l’impact du projet, l’on peut procéder à une étude
d’impact complète, ou une plus légère (procédure simplifiée) ou une simple analyse
environnementale.
Les impacts répertoriés sont pour la plupart réversibles vue leur caractère modifiable.
Cependant, celles qui sont irréversibles sont celles qui ont toujours tiré l’attention des
pays développés. Ce sont : la pollution atmosphérique par le gaz des engins motorisés
et la présence des bâtisses en matériaux de reconstitution chimique.
3. Atténuation des impacts
Au terme de cette analyse environnementale, nous pouvons affirmer que notre projet est
réalisable. En effet, les impacts irréversibles sont moindres par rapport à ceux qui sont
réversibles. Et ceux-ci sont du ressort des organisations Etatiques tandis que ceux-là
sont atténués suite à une gestion environnementale bien organisée et qui implique les
futurs habitants.
TROISIEME PARTIE :
LA METHODOLOGIE D´EXECUTION
DES TRAVAUX
La méthodologie comme son nom l’indique est l’ensemble des méthodes utilisées pour
effectuer les différentes tâches lors de la réalisation de nos travaux.
Dans ce chapitre nous essayerons d´une part de définir les moyens matériels et humains
prévus et d´autres part la méthodologie pour la réalisation des travaux.
Pour une bonne exécution des travaux, cette méthodologie devra respecter les phases
suivantes :
L´installation du chantier
Les travaux de préparations de terrain
Les terrassements généraux
La voirie
L´assainissement et le drainage
La signalisation
La protection de l´environnement
I. INSTALLATION DE CHANTIER
matériels
un grader
trois (03) camions bennes
une chargeuse
b. Méthodologie
Le décapage consiste à retirer la couche supérieure de terre avant les travaux. Le sol est
en effet constitué de différentes couches. La couche supérieure de votre terrain, épaisse
d’environ 20 à 40 cm, est composée de terre végétale. Cette terre est toute indiquée dans
la mise en place d’un potager ou d’espaces verts, mais les matières organiques qu’elle
contient se dégradent avec le temps, ce qui rend cette couche instable et impropre à la
construction.
Il commencera par une implantation des axes des voiries.
La terre végétale sera décapée là où elle existe à l’aide du bulldozer et finaliser à la
niveleuse. Selon le CCTP, le décapage se fera sur une épaisseur de 20 cm au maximum.
Une fois les travaux terminés, cette terre enlevée lors du décapage pourra être restituée
selon sa qualité sur le terrain pour aménager des espaces verts, ou bien évacuée à l´aide
d´une chargeuse et de camions bennes à l´endroit indique par l´ingénieur.
Il conviendra de bien choisir le moment du décapage et du terrassement en général afin
d´éviter de travailler une terre trop humide : les périodes sèches seront privilégier.
Enfin, le topographe fera des levés topographiques pour vérifier si les pentes prévus
pour le terrassement ont été respectées.
matériels
trois (03) camions bennes
une chargeuse
Une tractopelle
b. Méthodologie
La dépose des caniveaux existants est l’opération qui consiste à enlever les caniveaux
sur toutes les parties définies sur le plan d’aménagement. Elle se fera avec une
tractopelle et les caniveaux enlevés seront évacuées à l´aide d´une chargeuse et des
camions bennes à l´endroit indiquent par l´ingénieur.
La réalisation des terrassements a pour but de donner à notre route les caractéristiques
géométriques stipulées dans le CCTP. Ces travaux consistent à modeler le terrain naturel
en fonction des caractéristiques géométriques définies par les plans d’exécution (tracé
en plan, profil en long et profil en travers).
L’objet des terrassements est double :
modifier le terrain naturel pour l’amener au niveau prévu par le projet,
préparer une plate-forme support de la chaussée répondant aux critères de qualité
nécessaire d’ordres géométrique et mécanique.
Les travaux comprennent:
l’exécution des déblais,
l’exécution des remblais,
et ensuite le réglage et compactage de fonds de décaissement de la plateforme
Le déblai comme son nom l’indique c’est le fait d’enlever un matériau de sa position
initiale pour le déposer dans une autre position préalablement définie.
Pour l´exécution du déblai, nous allons nous référé au plan de terrassement et les
matériaux provenant de ses déblais seront soumis à des essais en laboratoire.
Si ses matériaux sont conforment aux spécifications techniques, ils pourront être
réutilisés comme remblais après approbation de l´ingénieur.
Ensuite, les topographes doivent venir délimiter les zones à déblayer par des
implantations, ainsi que les entrées en terre, afin de facilité l’exécution de cette tâche.
Puis, l’on fait l’extraction de la terre à déblayer. Il faut savoir que l’extraction frontale
se fait avec la pelle hydraulique et l’extraction par couche se fait avec le bouteur.
Puis, l’on exécute le chargement des camions bennes du matériau déblayé à l’aide de la
chargeuse. Ce matériau est transporté sur les zones de remblais où au lieu de dépôt
indiqué par l´ingénieur.
L’objectif principal est d’obtenir un remblai stable qui supporte la chaussée sans
tassements qui seraient préjudiciables à sa bonne tenue.
Pour atteindre cet objectif, il conviendra de respecter les règles ou dispositions
particulières de mise en œuvre et qui se résument comme suit :
• exécuter le remblai par couches successives de 30 cm,
• densifier chaque couche par un compactage méthodique,
• apporter un soin particulier à l’exécution de sa partie supérieure qui recevra la
chaussée.
Quant au choix des matériaux pour la construction du remblai, ceux qui sont insensibles
à l’eau seront réservés en priorité pour réaliser la partie supérieure du remblai de manière
à lui conférer une bonne portance.
En déblai comme en remblai, la couche supérieure des terrassements doit posséder des
qualités suffisantes pour recevoir la chaussée. Les matériaux qui la composent doivent
être de bonne qualité et leur compactage particulièrement soigné pour leur conférer une
portance satisfaisante.
Par ailleurs, un bon réglage de la surface et des pentes doit être obtenu afin de permettre
l’évacuation des eaux de pluie et de ruissellement. Le réglage de la surface sera réalisé
par une niveleuse.
IV. LA VOIRIE
1. La fourniture et la mise en œuvre du concasse 0/31,5 pour couche de fondation
et base
a. Ressources
Personnel
un chef chantier
des conducteurs d’engin
un chauffeur de camions citerne
un commis pointeur
des ouvriers
une équipe de topographe
une équipe de laborantins
matériels
une niveleuse
des camions benne
un compacteur vibrant
une citerne à eau
une motopompe
Matériels de contrôle
le matériel topographique
matériel de prélèvement pour les essais CBR et Proctor
b. Méthodologie
Le répandage
Le matériau est déversé en tas sur le lieu de son utilisation. Il est ensuite régalé à l´aide
d´une niveleuse. Pour faciliter leur réglage le concassé sera mis en œuvre par couches
de 30 à 40 cm d´épaisseur.
Le réglage
Puis, le concassé est pré-compacte a raison d´un tiers a deux tiers de l´énergie totale de
compactage. Elle est ensuite réglée, pour obtenir une épaisseur régulière et un uni correct
de la couche de roulement.
Le régalage est suivit du compactage de la couche de fondation et après la couche de
base.
Le compactage
Le compactage doit conférer au matériau l´état de densité nécessaire à l´obtention des
caractéristiques mécaniques prévues. Les prescriptions sont fondées sur la définition et
le contrôle des moyens de compactage et de leur mode d´utilisation. Le compactage se
fera au compacteur à rouleau vibrant.
Enfin, on fait la réception géotechnique qui consistera à fait les essais de compacité et
de densité, la déflection. Puis, on fait la réception topographique qui permet de vérifier
la conformité des côtes après compactage avec celui du plan d’exécution.
a. Ressources
Personnel
Chef d’équipe
Deux personnes pour faire les joints
Deux manœuvres pour régler le finisseur
Deux manœuvres équipés de pelle pour sabler devant le finisseur et sabler les
zones creuses laissées par le finisseur
Des conducteurs d’engin
Equipe de laborantins
matériels
Matériels d’application
Un balai mécanique
Une bouille à émulsion
Un finisher
Un compacteur pneumatique
Un compacteur lisse ou tandem
Une citerne à eau
Une motopompe
Un thermomètre
b. Méthodologie
Pour l’exécution de la mise en place du béton bitumineux, il faut une surface plus ou
moins propre après la pose de la couche inférieure. Par conséquent, on effectue un
balayage mécanique après arrosage léger pour éviter la poussière.
Ensuite, à l’aide de la bouille à émulsion, les ouvriers devront imprégner le sol support
de l’émulsion. L’émulsion sert de colle entre la couche de base et la couche de
revêtement.
V. L´ASSAINISSEMENT ET LE DRAINAGE
La pose des dalots nous permettra d’assurer le drainage des eaux pluviales de notre
route et de toute la zone du projet et de les envoyer vers les regards.
a. Ressources
Personnel
Personnel d’application
Des maçons
Personnel de contrôle
Une équipe de topographes constituée de d’un topographe et de deux aides-
topographes.
matériels
Matériels d’application
une bétonnière ou une auto-bétonnière
le matériel maçon
Matériels de contrôle
Le matériel topographique
Plans d’exécution
b. Methodologie
Pour la pose des dalots et des bordures, on procèdera comme suit :
- Le tracé en altimétrie et en planimétrie;
- Implantation des fonds de fouille ;
- Réalisation des tranchées;
- Réglage du fond de fouille et compactage si nécessaire;
- Mise en œuvre du béton de propreté ;
- Coffrage, ferraillage et coulage du radier;
- Coffrage, ferraillage et vérification de la verticalité des piédroits puis coulage du
béton ;
- Et enfin le coffrage, le ferraillage et le coulage béton du tablier ;
VI. LA SIGNALISATION
1. Confection de bandes a peintre retro réfléchissante larg. 10 cm
Elle sera effectuée avec de la peinture blanche et La mise en œuvre se fait à l'aide d'un
traceur automoteur pour délimiter les longueurs et les largeurs des places de parking.
Les panneaux seront disposés aux différents endroits indiques sur le plan
d’aménagement
ETUDE ET REALISATION DES TRAVAUX DE REHABILITATION DES OUVRAGES DE DRAINAGE ET DE VOIRIE EN AMONT DU CANAL
TRAPEZOIDAL
DEVIS ESTIMATIF
N° de Prix et Désignation des ouvrages Montant
000 - INSTALLATION ET PROVISION 30 000 000
100 - DEGAGEMENT DES EMPRISES 17 911 140
200 - TERRASSEMENTS 49 897 575
300 – CHAUSSEE 85 634 722
400 – DRAINAGE 14 506 800
500 – TERRASSEMENT GENERAUX 6 474 000
600 – AMELIORATIONS POUR LE FONCTIONNEMENT DU SITE 45 210 000
RECAPITULATIF GENERAL
TOTAL GENERAL HORS TAXES HORS RABAIS 249 634 237
RABAIS 1% 2 496 342
TOTAL GENERAL HORS TAXES APRES RABAIS 247 137 895
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce mémoire de fin d’études dont la réalisation a durée au total cinq
(05) mois, nous sommes animés par un sentiment de satisfaction et de réjouissance
en raison des nombreux acquis intellectuels et moraux que nous a procuré son
élaboration dans tous ses paramètres.
L´ouvrage de drainage de notre projet a été conçu pour une fréquence décennale.
Quant aux quantités des travaux, elles ont été évaluées sur la base de profils de
terrassements, de chaussée et d´ouvrage de drainage, déterminés suite à l´étude
du tracé.
La couche de chaussée sera constituée de d´une couche de roulement en béton
bitumineux de 5 cm d’épaisseur ; couche de base + couche de fondation
d’épaisseur 30 cm en concassé 0/31,5.
L´environnement étant un bien commun, alors sa préservation devient une
obligation morale et juridique de tout le monde. Ceci étant, les impacts causés par
ce projet seront attenues en respectant le plan de gestion et environnementale et
sociale.
Le coût total des travaux est estimé à deux cent quarante-sept millions -cent
trente-sept mille – huit cent quatre-vingt-quatorze francs CFA (247 137 895)
hors taxe.
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Nous nous proposons de présenter ici les différentes étapes de calcul pour le
dimensionnement d’un dalot de section 2,00 m x 1,50m.
Les actions à prendre en compte dans le calcul des caniveaux et des dalots sont définies
par les textes réglementaires normatifs en particulier le titre 2 du fascicule 61 du cahier
des prescriptions communes (CPC) «Conception, calcul et épreuves des ouvrages d’arts ».
Les sollicitations sont déterminées à partir des expressions de KLEINLOGEL portant sur
le «Formulaire des cadres simples ».
Le calcul du ferraillage se fera suivant les règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton armé de la méthode des états limites dites règles
B.A.E.L 91 modifié 99.
d. Béton
Fissuration préjudiciable
Béton B25 de poids volumique = 𝟐, 𝟓 𝐭/𝐦𝟑
Résistance à la compression à 28 jours : 𝐟𝐜𝟐𝟖 = 𝟐𝟕 𝐌𝐏𝐚
Résistance à la traction à 28 jours : 𝐟𝐭𝟐𝟖 = 0,6 + 0,06 fc28 = 𝟐, 𝟏 𝐌𝐏𝐚
0,85.fc28 0,85 × 27
La contrainte à l’état limite du béton : 𝛔𝐛𝐜 = = = 𝟏𝟓, 𝟑 𝐌𝐏𝐚 avec γb =
θ.γb 1× 1,5
1,5
Contrainte limite du béton : ̅̅̅̅
𝛔𝐛𝐜 = 0,6. fc28 = 0,6 × 27 = 𝟏𝟔, 𝟐𝟎 𝐌𝐏𝐚
L’enrobage : c = 3 cm, car la fissuration est préjudiciable (Ouvrage enterré).
e. Acier
f. Caractéristiques du remblai
Il est indiqué que le remblai d’accès est constitué d’un graveleux latéritique de poids
spécifique de 21 KN/m3 et de coefficient de poussée des terres k = 0,333.
Le dalot est surmonté de 0,50m du même matériau.
– Resultats
– Principe de calcul
Pour le calcul des sollicitations dans les éléments de structure du cadre simple, nous
considérerons les différents cas de charges : sous actions permanentes d’une part, et sous
surcharge d’exploitation d’autre part. Pour chaque cas de charge, nous calculerons les
moments fléchissant M aux appuis A, B, C, D ; les moments en mi travée dans les
éléments AB (piédroit gauche), BC (tablier), CD (piédroit droit), et AD (radier) ; et les
efforts normaux N dans les éléments AB (piédroit gauche), BC (tablier), CD (piédroit
droit), et AD (radier) désignés respectivement par N2, N3, N2b, N1.
Les valeurs de sollicitation du moment fléchissant M et de l’effort normal N seront
déterminées sur la base d’un calcul en cadre simple à partir des formules provenant de
l’ouvrage de KLEINLOGEL.
– Pré-dimensionnement des épaisseurs du dalot
Nous présenterons ci-dessous les résultats des calculs du dalot 150 x 150, L’épaisseur du
dalot peut être calculée comme suit :
l
e= + 0,125 , l étant la dimension de la plus grande ouverturedu dalot
32
2,00
e= + 0,125 = 0,188 m
32
Nous adoptons une épaisseur de dalot égale à e = 0,20 m.
50
B C
20
J3
J2 J4
150
J1
20
A D
20 200 20
Schéma statique
J3
≅
H
J2 J4
h
J1
e1
l
l
be1 3 1X0,203
𝐉𝐀𝐃 = 𝐉𝐀𝐁 = 𝐉𝐁𝐂 = 𝐉𝐂𝐃 = = = 𝟏. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝟒
12 12
Définition et calcul des constantes
𝐉𝐁𝐂
𝐤𝟏 = = 𝟏,00
𝐉𝐀𝐃
𝐉𝐁𝐂 𝐡 1,50
𝐤𝟐 = × =1× = 𝟎, 𝟕𝟓
𝐉𝐀𝐁 𝐥 2,00
𝐊 𝟏 = 𝟐𝐤 𝟐 + 𝟑 = 2 × 1,0 + 3 = 𝟒, 𝟓𝟎
𝐊 𝟐 = 𝟑𝐤 𝟏 + 𝟐𝐤 𝟐 = 3 × 1 + 2 × 1,00 = 𝟒, 𝟓𝟎
𝐤𝟏 1
𝐊 𝟑 = 𝟑𝐤 𝟐 + 𝟏 − = 3 × 1,00 + 1 − = 𝟑, 𝟎𝟓
𝟓 5
𝟔 6
𝐊𝟒 = 𝐤 𝟏 + 𝟑𝐤 𝟐 = × 1 + 3 × 1,00 = 𝟑, 𝟒𝟓
𝟓 5
𝐅𝟏 = 𝐊 𝟏 . 𝐊 𝟐 − 𝐤 𝟐 𝟐 = 5,00 × 5,00 − 1,002 = 𝟏𝟗, 𝟔𝟖𝟖
𝐅𝟐 = 𝟏 + 𝐤 𝟏 + 𝟔𝐤 𝟐 = 1 + 1 + 6 × 1,00 = 𝟔, 𝟓𝟎
Soient :
J1 = J3 0,001 K1 4,500
J2 = J4 0,001 K2 4,500
k1 1,000 K3 3,050
k2 0,750 K4 3,450
F1 19,688 F2 6,500
𝒈
𝑩 𝑪
𝒉
𝑫
𝑨
𝒍
MB MC
MA MD
rs
gl2
MA = MD = − (𝑘 𝐾 − 𝑘2 ) = −𝟎, 𝟓𝟐𝟖 𝒎. 𝒕/𝒎𝒍
4F1 1 1
𝑔𝑙2
𝑀𝐵 = 𝑀𝐶 = − (𝐾 − 𝑘1 𝑘2 ) = −𝟎, 𝟓𝟐𝟖 𝒎. 𝒕/𝒎𝒍
4𝐹1 2
b. Moments à mi-travée
𝑔𝑙2 𝑀𝐴 + 𝑀𝐷
𝑀(𝐴,𝐷) = + = 𝟎, 𝟖𝟓𝟕 𝒎. 𝒕/𝒎𝒍
8 2
𝑔𝑙2 𝑀𝐵 + 𝑀𝐶
𝑀(𝐵,𝐶) = + = 0,857 𝒎. 𝒕/𝒎𝒍
8 2
𝑀𝐴 + 𝑀𝐵
𝑀(𝐴,𝐵) = 𝑀(𝐶,𝐷) = = −𝟎, 𝟓𝟐𝟖 𝒎. 𝒕/𝒎𝒍
2
c. Efforts normaux
𝑀𝐵 − 𝑀𝐴 𝑀𝐷 + 𝑀𝐴
𝑵𝟏 = + =𝟎
ℎ 𝑙
𝑀𝐶 − 𝑀𝐵 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵
𝑵𝟑 = + =𝟎
𝑙 ℎ
𝑔𝑙 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 𝑀𝐶 − 𝑀𝐵
𝑵𝟐 = + + = 𝟐, 𝟓𝟏𝟗 𝒕
2 ℎ 𝑙
𝑔𝑙 𝑀𝐷 − 𝑀𝐶 𝑀𝐵 − 𝑀𝐶
𝑵𝟐𝒃 = + + = 𝟐, 𝟓𝟏𝟗 𝒕
2 ℎ 𝑙
P P
B C
A D
Rs
P P
MB MC
MA MD
𝑃𝑙𝑘1 𝐾1
𝑀𝐴 = 𝑀𝐷 = − = −𝟎, 𝟐𝟏𝟒𝒎. 𝒕/𝒎𝒍
2𝐹1
𝑃𝑙𝑘1 𝑘2
𝑀𝐵 = 𝑀𝐶 = = 𝟎, 𝟎𝟑𝟔 𝒎. 𝒌𝑵/𝒎𝒍
2𝐹1
b. Moments à mi-travée
𝑙 𝑙
𝑅𝑆 2
𝑀(𝐴,𝐷) = 2 2 + 𝑀𝐴 + 𝑀𝐷 = 𝑅𝑆 𝑙 + 𝑀𝐴 + 𝑀𝐷 = 0,300 𝑚. 𝑡/𝑚𝑙
2 2 8 2
𝑀𝐵 + 𝑀𝐶
𝑀(𝐵,𝐶) = = 0,036𝑚. 𝑡/𝑚𝑙
2
𝑀𝐴 + 𝑀𝐵
𝑀(𝐴,𝐵) = = −0,089 𝑚. 𝑡/𝑚𝑙
2
𝑀𝐶 + 𝑀𝐷
𝑀(𝐶,𝐷) = = −0,089 𝑚. 𝑡/𝑚𝑙
2
c. Efforts normaux
3𝑃𝑙𝑘1 (1 + k 2 )
𝑁1 = = = 0,147 𝑡
2ℎ𝐹1
𝑵𝟑 = −𝑵𝟏 = −𝟎, 𝟏𝟒𝟕 𝒕
𝑵𝟐 = 𝑷 = 0,85 𝑡
𝑵𝟐𝒃 = 𝑷 = 0,85 𝑡
II.3. Calcul des sollicitations sous l’action des poussées des terres
50
σ1
170 ∆σ
σ2
0,20
𝜎1 = 𝐾 × 𝛾𝑑 × (0,50 + ) = 0,420 𝑡⁄𝑚2
2
∆𝜎 = 𝜎2 − 𝜎1 = 1,118 𝑡/𝑚2
b. Moments sur appuis.
MB MC
Ç1 Ç1
Ç2 MA MD Ç2
𝑘2 (𝑘2 + 3) 𝑘2 (3𝑘2 + 8)
𝑀𝐴 = 𝑀𝐷 = − ( ∗ 𝜎1 ℎ2 + ∗ ∆𝜎ℎ2 )
4𝐹1 20𝐹1
𝑴𝑨 = 𝑴𝑫 = −𝟎, 𝟏𝟎𝟔𝒎. 𝒕/𝒎𝒍
𝑘2 (3𝑘1 + 𝑘2 ) 𝑘2 (7𝑘1 + 2𝑘2 )
𝑀𝐵 = 𝑀𝐶 = − ∗ 𝜎1 ℎ2 − ∗ ∆𝜎ℎ2
4𝐹1 20𝐹1
𝑴𝑩 = 𝑴𝑪 = −𝟎, 𝟎𝟗𝟓𝟕 𝒎. 𝒌𝑵/𝒎𝒍
c. Efforts normaux
𝜎1 + 2𝜎2 𝑀𝐵 − 𝑀𝐴 𝑀𝐷 − 𝑀𝐴
𝑁1 = ×ℎ+ +
6 ℎ 𝑙
𝑵𝟏 = 𝟎, 𝟗𝟗𝟔 𝒕
𝑵𝟐 = 𝑵𝟐𝒃 = 𝟎 𝒕
(2𝜎1 + 𝜎2 )ℎ 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 𝑀𝐶 − 𝑀𝐵
𝑁3 = + +
6 ℎ 𝑙
𝑵𝟑 = 𝟎, 𝟔𝟔𝟖 𝒕
d. Moment à mi-travée.
𝜎1 ℎ2 ∆𝜎ℎ2 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵
𝑀(𝐴.𝐵) = + +
8 12 2
0,420 × 1,702 1,118 × 1,702 −0,106 + 0,0957
= + + = 0,416 𝑚. 𝑡/𝑚𝑙
8 12 2
𝑴(𝑪.𝑫) = 𝑴(𝑨.𝑩) = 𝟎, 𝟒𝟏𝟔 𝒎. 𝒕/𝒎𝒍
𝑀𝐴 + 𝑀𝐷
𝑀(𝐴.𝐷) = = −𝟎, 𝟏𝟎𝟔 𝒎. 𝒌𝑵/𝒎𝒍
2
𝑀𝐵 + 𝑀𝐶
𝑀(𝐵.𝐶) = = −𝟎, 𝟎𝟗𝟓𝟕 𝒎. 𝒌𝑵/𝒎𝒍
2
– On peut disposer transversalement sur le tablier un file de deux (02) essieux chacun de
12t côte à côte soit 24 t au total.
– Le coefficient majorateur de la charge, bc = 1,10 car ouvrage de première classe à deux
voies ;
On peut disposer transversalement sur le tablier deux files d’un tandem chacun de 16t
côte à côte soit 32t au total ou 3200 kN.
Le coefficient majorateur de la charge, bt = 1,00 car ouvrage de première classe;
La surface la plus contraignante d’encombrement de la surcharge à la surface de
roulement est de :
𝐴 = 6,00 × 2,20 = 𝟏𝟑, 𝟐𝟎 𝒎𝟐 , correspondant à une charge de 32 t.
32
La charge répartie est de : 𝑞𝑏𝑡 = × 1 = 𝟐, 𝟒𝟐 𝒌𝑵/𝒎𝟐 ;
13,20
Le coefficient de majoration :
𝟎. 𝟒 𝟎. 𝟔
𝜹=𝟏+ +
𝟏 + 𝟎. 𝟐𝑳 𝟏 + 𝟒𝑮
𝑸
𝐿 = 2,00 𝑚
𝐺 = (2 𝑥 0,50 + 0,20𝑥2,50)𝑥2,00 = 3 𝑡
𝑆 = 2,42𝑥2,00 = 4,84 𝑡
𝛿 = 1,509
𝜹 = 𝟏, 𝟓𝟎𝟗
La charge par mètre de longueur repartie sous le passage du convoi Bc est alors :
𝑞 = 𝛿 × 𝑞𝐵𝑐 = 3,652 𝑡/𝑚𝑙
qBCcalcul
MB MC
MA MD
rs
−𝑞𝑙2
𝑀𝐴 = 𝑀𝐷 = (𝑘 × 𝐾1 − 𝑘2 ) = −0,842 𝑚. t/𝑚𝑙
4 × 𝐹1 1
−𝑞𝑙2
𝑀𝐵 = 𝑀𝐶 = (𝐾 − 𝑘1 𝑘2 ) = −0,842𝑚. 𝑡/𝑚𝑙
4 × 𝐹1 2
Efforts normaux
𝑀𝐵 −𝑀𝐴
𝑁1 = 𝑁3 = =0
ℎ
𝑞𝑙
𝑁2 = 𝑁2𝑏 = = 4,517 𝑡
2
Moments à mi- travée
𝑞𝑙2
𝑀(𝐵.𝐶) = + 𝑀𝐵 = 1,367 𝑚. 𝑡/𝑚𝑙
8
𝑀(𝐴.𝐵) = 𝑀(𝐶.𝐷) = −0,842 𝑚. 𝑡/𝑚𝑙
La contrainte horizontale :
𝜎 = 𝐾. 𝑞 = 0,333 × 1,00 = 0,33 𝐾𝑁/𝑚2
La résultante :
𝑅 = 𝜎. ℎ = 0,333 × 1,70 = 0,566 𝐾𝑁/𝑚
MB MC
Ç Ç
MA MD
𝑘2 (𝑘2 + 3)
𝑀𝐴 = 𝑀𝐷 = − × 𝜎 × ℎ2
4𝐹1
𝑀𝐴 = 𝑀𝐷 = −0,034 𝑚. 𝑡/𝑚𝑙
𝑴𝑨 = 𝑴𝑫 = 𝑴𝑩 = 𝑴𝑪 = −𝟎, 𝟎𝟑𝟒 𝒎. 𝒌𝑵/𝒎𝒍
Efforts normaux
𝑵𝟐 = 𝐍𝟐𝐛 = 𝟎
σ × h 0,333 × 1,70
N1 = N3 = = = 0,283 t
2 2
σ × h2 MA + MB
M(A.B) = + = 0,086 m. t/ml
8 2
MA +MD
M(A.D) = = − 0,034 m. t/ml
2
MB +MC
M(B.C) = − = − 0,034 m. kN/ml
2
A D
MB MC
MA MD
c. Efforts normaux
FhK 4
N2 = −N2b = = 1,969 t
l × F2
F
N1 = −N3 = = 2,40 t
2
d. Moments à mi-travée.
MA + MB
M(A.B) = −M(C.D) = = 2,040 m. t/ml
2
𝐌(𝐁.𝐂) = −𝐌(𝐀.𝐃) = 𝟎
2 -0,214 -0,089 0,036 0,036 0,036 0,300 -0,214 0,147 0,85 -0,147 0,85
3 -0,106 0,416 -0,096 -0,096 -0,096 -0,106 -0,106 0,996 0 0,668 0
A 1+2+3 -0,848 -0,201 -0,588 0,797 -0,588 1,051 -0,848 1,143 3,369 0,541 3,369
B 4+5+6 2,790 2,796 3,042 1,333 -3,042 -1,333 -2,790 2,683 6,486 2,683 6,486
A : CHARGES PERMANENTES
B : CHARGES ROUTIERES
VI. I. DONNÉES
Section rectangulaire.
b h
b- En tête Nœud B et C
- Calcul a L’ELS
Ms= 0.588 + 1.2 * 3.042 =4.238 t.m
Ns= 3.369 + 1.2 * 6.486 = 11.152 t.m
e= 4.238 / 11.152 = 0.38 m d’où section partiellement comprimée
M= 4.238 + 11.152 * 0.07 = 5.019 t.m
µ1= 5.019*105/ (100*17²*3480) = 0.0050 d’où B1= 0.87 et K1= 30.65
As= 5.019*105/ (0.87*17*3480) – 11152/3480
As= 6.55 cm²
c- A mi- portée A-B
- Calcul a L’ELS
Ms= 0.201 + 1.2 * 2.796 = 3.556 t.m
Ns = 11.152 t. m
e= 0.32 m. donc section partiellement comprimée
M= 3.556 + 11.152 * 0.07 = 4.337 t.m
µ1= 4.337*105/ (100*17²*3480) = 0.0043 d’où B1= 0.89 et K1= 31.35
As = 4.337*105/ (0.89*17*3480) – 11152/3480
As= 5.03 cm²
- Condition de non fragilité
A mini = 2.17 cm² On retient que As= 5.03 cm²
TABLIER Amin As
Aux abouts B et C (lit 2.17 cm² 7.47 cm²
supérieur)
A mini travée B-C (lit 2.17 cm² 4.15 cm²
inferieur)
PIEDROITS
Aux abouts A et D (lit 2.17 cm² 7.59 cm²
inferieur)
A mi- travée A-D (lit 2.17 cm² 4.24 cm²
supérieur)
RADIER
En pied (Nœuds A et 2.17 cm² As = 6.25 cm²
D)