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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE LUBUMBASHI
SECTION D’ETUDES TECHNIQUES
Département  d’informatique et scad

CONCEPTION D’UN SITE WEB POUR LA


REGLEMENTATION DES IMPOTS SUR LE BENEFICE.
« Cas de la Direction générale des impôts/KAPEMBA »

Par  KANDE LWABA Cedrick

Travail de fin d’étude présenté et défendu en vue de


l’obtention du grade de Licencié en Pédagogie
appliquée

Option : Informatique de gestion

JUILLET 2018
ii

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE LUBUMBASHI
SECTION D’ETUDES TECHNIQUES
Département  d’informatique et scad

CONCEPTION D’UN SITE WEB POUR LA


REGLEMENTATION DES IMPOTS SUR LE BENEFICE.
« Cas de la Direction générale des impôts/KAPEMBA »

Par  KANDE LWABA Cedrick

Travail de fin d’étude présenté et défendu en vue de


l’obtention du grade de Licencié en Pédagogie
appliquée

Option : Informatique de gestion

Directeur : PROFESSEUR KASONGO MANDE

JUILLET 2020
iii

EPIGRAPHE

Cedrick KANDE LWABA


iv

AVANT-PROPOS

Nous voici à la fin de nos études dans le domaine informatique et plus précisément
dans l’informatique de gestion, chaque fin de cycle est sanctionner par une mise en œuvre
d’un travail qui définirait sa fin, cette investigation que nous présentons après cinq années
d’études en informatique de gestion, n’étant pas nous même, nous avons eu des soutiens
venant de plusieurs personnes; voilà pourquoi nous allons remercier nos encadreurs étant
donné qu’ils ont contribué à notre connaissance, nous qui sommes aujourd’hui appelé
informaticien, nos remerciements profonds seraient les plus adressés au professeur Aimé
KASONGO MANDE pour sa disponibilité, ses conseils et assistance nous accordés, à
l’assistant Cedrick DIBWE KITENGE lui qui avait tant des choses à faire mais qui a pu
accepter nous accompagner au cours de la rédaction de ce travail, il serait indigne de terminer
sans exprimer notre reconnaissance au corps Académique de l’Institut Supérieur Pédagogique
de Lubumbashi.

Cedrick KANDE LWABA


v

DEDICACE

Se sacrifier pour la vie de ses enfants, ce n’est pas facile pour les parents. Raisons
pour laquelle nous dédions ce travail à vous nos chers Parents LWABA KANDE François et
MUSAU BEYA Katherine vous qui avez fourni des efforts remarquables et vous avez
toujours voulu l’avancement de vos enfants ainsi que vos proches, vous qui ne cessez de nous
conscientiser, notre paresse pour vous c’est une maladie et vous faites en sorte de nous aider
afin d’éliminer la paresse, recevez l’œuvre de vos sueurs.

Cedrick KANDE LWABA


vi

REMERCIEMENTS

A vous le grand Dieu d’amour, par sa grâce nous accordé, avons parcouru des
multiples kilomètres pour enfin arriver à cette étape si merveilleuse et nous continuons à
avancer grâce à vous.

A vous très chers frères, sœurs, neveux. Annie LWABA, TSHIDIBI Arlette, Junior
BEYA, Guelord KABAMBA, Betty KANYEBA, Franck LWABA, Dadash LWABA, Jean-
Pierre TSHABA, Vicky TCHEBWE, Simplice NDALA, junior NDJIBU, Fiston TCHEBWE ;
nous vous remercions de nous avoir soutenu(e), nous qui étions de fois incapable d’affronter
seul ce parcours important de notre vie, nous manquons le manifeste à faire pour que vous
remarquiez comment notre cœur est rempli de joie pour vous.

Nous remercions également les familles TCHABA KANDE, KABAMBA


MUBAKOLE, et particulièrement à vous Alain TCHABA, Solange KABAMBA, Packy
TCHABA, Erick KANDE, Mulowayi KABAMBA, Kapy KABAMBA ; nous ne pouvons
passer cette étape sans remercier nos oncles, particulièrement à Tchibwabwa BEYA ainsi que
mes beaux-frères, particulièrement à Prince KANYINDA.

Nos remerciements les plus cordiales sont adressés à nos amis de parcours Francis
KUMOYO, Patient KIKONSHA, Ethienne MBUYI, Emma KAYENDA, Caleb TSHITE,
Kelvin KISULA, Héritier SALUMU, Guelord KISULA.

A tous les amis, en particuliers Derrick MBAZ, Chadrack MANDE, Augustin


MUSHAPATA, Chadrack BUKASA, Christophe NGANDU, Shekinah TSHAKADI et Irène
MBAZ, vous, qui de loin ou de prêt avez contribué tant Spirituellement, Matériellement et
moralement à ce travail; toute notre vie vous sera reconnaissante.

Nous ne pouvons terminer cette étape sans penser à toutes ses personnes qui ont pu
contribuer à ce travail d’une façon ou d’une autre, malgré que vous ne figuré dans notre
mémoire de fin d’étude, ne vous sentez pas éloignées car au fond de nous vous faites partie.
7

LISTE DES FIGURES


8

INTRODUCTION GENERALE

1. PRESENTATION DU SUJET

Depuis notre jeunesse dans le domaine informatique il y a quelques années passées,


ayant une motivation pertinente de trouver un jour une solution dans notre domaine d’étude
pour les entreprises publiques de notre pays et surtout aider notre entourage avec des solutions
authentique, questions de leur permettre à bien gérer leur donnés, se mariant avec les normes
du niveau supérieur, nous recommandent de présenter un travail de fin d’étude, mais cela doit
obligatoirement s’animer grâce à son domaine d’étude, pour qu’en suite nous arrivions à
approuver nos connaissances acquises dans notre parcours de la formation et mettre un
produit d’aide aux entreprises pour leurs gestions.

Actuellement les tendances à l’intérieur des entreprises ont changé de façon à ce que
tous les employés sont des plus en plus régis dans les différents domaines liés à la gestion et
exploitation de données de cette manière, et du coté des clients, l’influence devient de plus en
plus interresser par le E-commerce, autre niveau de connaissance de principes et des outils
standard de l’informatique , Est actuellement pour la plus part des postes disponibles dans les
entreprises.

L’informatique en tant que science du traitement automatique de l’information


d’une manière rationnelle par l’Ordinateur gagnera cette partie. Un ordinateur pur invention
humaine est une machine capable de recevoir les données, de les traiter de façon logique et de
produire les résultats. (1)

Pour la commune KAPEMBA, l’informatique vas nous présenter plusieurs avantages


de cette technologie en rapportant des méthodes techniques notamment une gestion
informatisée efficace et appropriée pour gérer les contribuables de manière efficace de l’impôt
sur le bénéfice ainsi sécuriser ces données.

C’est pourquoi nous allons orienter cet outil informatique pour faciliter la gestion de
contribuable. Le travail que nous allons traiter est intitulé « Conception d’un site web pour la
règlementation des impôts sur le bénéfice ». (Cas de la Direction générale des
impôts/KAPEMBA)

2. ETAT DE LA QUESTION

1
FARR, J., généraux informatiques, Paris 2006, cité par MPALA-MBABULA, L., Pour vous chercheurs, directive
pour rédiger un travail scientifique
9

Dans la réalisation d’un projet les chercheurs ont tendance à recourir à une documentation
qui va leur permettre de biens réaliser leurs projets. Ce qui fait dire à Reginald RECLIFFE
BROWN que «  chaque chercheur prend comme point de départ les travaux de ses
prédécesseurs, découvre les problèmes qu’ils croient significatifs ».2

C’est pourquoi nous avons jeté un coup d’œil dans les travaux scientifiques de nos
prédécesseurs, nous avons lu comme travail :

1. KIBUTA KASEBULA C. Dans son travail intitulé : « Conception d’une


application web de suivi des déclarations des contribuables dans un centre
d’impôt». (Cas de la DGI/KATANGA) 3 : Dans son travail elle constate que, la
direction des recettes du haut Katanga manque une base de données qui est
efficace et solide pour traite les données et les informations sur le contribuable de
l’impôt foncier ;
 Sur la perte des informations.
 Sur le non confidentialité des données.

Comme solution ; Elle propose à mettre en place une base de donnée pour une gestion
efficace des déclarations de l’impôt foncier. Cette technologie à faciliter toutes les taches.

2. ELKEYA KITEDWE BEATRICE « Mise En Place d’une Base De Données


Partagées De Gestion Des Recette De l’impôt Foncier A La Direction De Recettes
Du Haut Katanga»4 dans son travail elle dit que lors de sa descente sur terrain, elle
a remarqué que, il y avait les problèmes suivants :
 La fraude et les détournements de fonds ;
 La perte de certaines pièces justificatives de contribuable (copies) liées
à l’impôt.

Comme solution ; elle a mis en place une base de données qui partages la gestion des
recettes liées à l’impôt foncier.

Voici les grands points sur lesquels nous nous sommes basés et qui marque une ligne
de conduite entre nos prédécesseurs et nous, dans notre projet de recherche, nous allons
mettre une solution au sein de la Direction générale des impôts kapemba et dans notre cas il
2
RECLIFFE, B., R., structure et fonction dans les sociétés primitives, éd. De Minuit, Paris, 1976, P.126.
3
KIBUTA KASEBULA C. «Mise en place d’une base de données partagées de gestion des recettes de l’impôt
foncier a la direction de recettes du haut haut-Katanga», Isp, 2018
4
ELKEYA KITEDWE BEATRICE « Mise En Place D’une Base De Données Partagées De Gestion Des Recette De
L’impôt Foncier A La Direction De Recettes Du Haut Katanga », Isp, 2018
10

ne serait pas question de mettre une application web mais un site web qui vas permettre à leur
bureaux de communiquer facilement rapidement et surtout la circulation rapide des
informations.

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

3.1. Choix du sujet

Toute décision est un drame qui consiste dans le sacrifice d’un désir sur l’autel d’un
autre désir.5 Ce sujet n’est pas un hasard mais se dans le souci d’informatisé le contribuable
des impôts sur les bénéfices dans l’entité de la commune Kampeba.

3.2. Intérêt du sujet

a. Intérêt personnel

Tout est définie dans notre présentation du travail ou nous présentons le topique
de notre parcours en informatiques, raison pour laquelle le présent travail s’avère
indispensable tel d’un produit scientifique original consacrant non seulement notre travail de
fin d’études pour l’obtention du titre de licencié mais aussi un outil fourni au monde des
chercheurs dans le domaine informatique d’une part et d’autre part, ce travail nous permettra
d’approfondir notre connaissances sur toutes les entreprises payant l’impôt sur les bénéfices.

b. Intérêt social

Cet outil ne sera pas bénéfique qu’a nous chercheur, comme je l’ai dit dans ma
présentation du sujet ma présentation est d’arrivée à trouver des solutions pour l’état et surtout
mon entourage, raison pour laquelle le centre des impôts synthétiques qui va bénéficier de
notre site web dans son entité, ce qui va le permettre de biens travailler.

c. Intérêt scientifique

L’intérêt scientifique peut s’étendre comme l’apport que l’étude d’un fait social donné
ajouté à la science.6 Le meilleur moyen de prédire l’avenir c’est de l’inventer dit RELAY,
ainsi par ce travail nous avons mis une amélioration dans le domaine informatique plus
précisément en informatique, pour une génération future de faire référence à une analyse et à
une conception d’une solution informatique plus concret et réaliste et surtout plus adapter aux
réalités actuelles qui vivent l’évolution technologique.
5
Citation, choix, Dictionnaire Larousse.
6
Massaer DIALLO, Politologue, « Défis sécuritaires et hybridations des menaces dans la zone sahélo
saharienne », séminaire sur la sécurité au sahel, Bruxelles, p, 3, 2010.
11

4. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHES

5.1. PROBLEMATIQUE

A ce propos, VIGNOLES P. Souligne que la problématique est le jeu des questions


liées entre elles et tirées du sujet lui-même auxquelles le développement va progressivement
répondre.7

Pour Louis MPALA BAMBULA « La problématique représente le but vers lequel
tend l’introduction. Elle est l’angle sur lequel va s’étendre un travail. La problématique elle
seule poursuit-il, justifie le choix du plan qui, n’est qu’une réponse à l’interrogation qu’elle
sous-entend »8

Pour le professeur VICTOR KALUNGA pour sa part pense que la problématique


est la question principale que l’auteur se pose à l’esprit et à laquelle il attend répondre au bout
de ses recherches. Elle doit, selon lui être formulée de sorte qu’elle puisse s’allier directement
au thème contenu dans le sujet. Une seule question, poursuit-il ?, suffit à titre de
problématique, à la rigueur l’on peut admettre deux questions qui seraient complémentaires.9

Selon le dictionnaire Larousse, la problématique est l’ensemble des problèmes qui se posent
sur un sujet.

De ce fait, nous pouvons définir La problématique comme étant l’ensemble des questions
qu’un chercheur se pose, pour résoudre un problème donné. Voici quelques problèmes relevé
au sein de cette entité :

 Irrégularité dans les recensements du nouveau contribuable.


 Nombre important des archives qui engendre une difficulté de stockage et aussi
une détérioration des archives à force de leur utilisation trop fréquente dans
l’entreprise.

 Le traitement de données est manuel ce qui cause une lourdeur des opérations sur
différents postes de l’entreprise.

7
VIGNOLES, P., La dissertation philosophique au bac, hâtier, paris, 1985, P .68.

8
MPALA BAMBULA L. Pour vous chercheur, L’shi, ed mpala, 2011, P.87
9
Cfr. VICTOR, KALUNGA, la rédaction des mémoires en droit guide pratique, P.13-14.
12

 Retard dans la transmission de rapport dans les autres bureaux du centre, ce qui
crée des incompréhensions dans l’élaboration des rapports hebdomadaires et
surtout mensuel.
 Lenteur dans la recherche des informations ce qui crée un long file d’attente dans
les salles de travail.

Pour n’est pas échapper à l’idée claire de la question de recherche, nous nous somme
posé la question que voici : comment nous pouvons sortir la direction générale des impôts
kampeba dans cette situation anormale ou il y a différents problèmes relever ci-haut?

5.2. HYPOTHESE

RONGERE dit d’elle « une proposition particulière de réponse à la question que


l’on se pose à propos de l’objectif de la recherche formulé en des termes tels que
l’observation et l’analyse puissent en fournir une réponse ».10

L’hypothèse est définie par GORDON MACE « comme une réponse anticipée
que le chercheur formule à sa question spécifique de recherche ».11

Selon le dictionnaire encyclopédique l’hypothèse se définit comme une interprétation


anticipée et rationnelle des phénomènes de la nature. 12 Nous pouvons aussi définir l’hypothèse
comme étant un mode de raisonnement qui sert d’apriori d’une affirmation ou d’une
proposition, il s’agira par la suite de confirmer par le résultat de la recherche.

Comme projet ou hypothèse, nous suggérons de créer un site web pour la gestion du
contribuable liée à l’impôt sur le bénéfice, qui pourra résoudre les problèmes soulevés dans
notre problématique.

5. METHODE ET TECHNIQUE

6.1 Méthode

PINTO et GRAWITZ définissent la méthode comme étant un ensemble des opérations


intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les
démontrent et les vérifient. 13

10
ONGERE, P., cité par MULUMBATI, Nb., le manuel de sociologie générale, africa, Lubumbashi, 1987, P.17.

11
MACE, G., guide d’élaboration d’un projet de recherche, les presses de L’université de Laval, Québec, 1988, P.35.
12
Dictionnaire Encyclopédique
PINTO ET GRAWITZ CITE PAR MULOWAYI, cours d’initiation à la recherche scientifique, G2 IG,
13

2017-2018, page 31
13

FREYSSINET dit d’elle « une procédure logique et désintéressée, comme à toute


démarche scientifique et articulée en un ensemble de règles d’application générale».14

Ainsi, dans notre travail nous allons utiliser la méthode agile UP (Unified
Process) qui est un processus unifié ; qui cadre avec l’analyse et la conception orientées objet.
Le processus unifié UP est un processus de développement logiciel de qualité, « centré sur
l’architecture, piloté par des cas d’utilisation et orienté vers la dimension des risques ».15 Cette
méthode est le talent de rendre réalisable le maniement d’une base de données et elle permet
aussi de créer une représentation potentielle d’une réalité; de telle sorte à faire ressortir les
points auxquels on se consacre.

6.2 TECHNIQUE

La technique est un ensemble de procédure ou des méthodes mené par un chercheur


scientifique, pour donner un résultat bien déterminé. Et pour la collecte des informations
nécessaires à la réalisation de ce travail, nous avons recouru aux techniques ci-après :

 La technique documentaire: s’appuyant sur la consultation des documents,


cette technique nous a permis de recueillir les informations nécessaires
relatives à notre travail par la consultation d’ouvrages, des notes de cours, des
sites et articles et des différents travaux réalisés ici et ailleurs ayant un
quelconque rapport avec notre travail.
 La technique d’interview: cette technique nous a permis au Travers des
différents échanges que nous avons eu avec les responsables des services de
réservation des différentes compagnies d’aviations, d’avoir les informations
relatives’ à la réalisation de notre solution informatique.

 La technique d’observation directe : c’est par cette technique nous avons pu


observer, dévisager, fixer tous ce qui se passe dans l’entreprise, pour enfin
produire une analyse complète du système.
6. DELIMITATION DU TRAVAIL

14
John MULOWAYI & Michel ZONGWE, initiation à la recherche scientifique, s.l, ISP, 2016, P.49.
15
Pascal ROQUES, UML 2 Modéliser une application web, 4ème Edition, Eyrolles, Paris, 2008
14

Tout travail scientifique pour être bien compris et bien abordé mérite d’être délimité
dans le temps et dans l’espace. Ainsi, nous avons subdivisé notre travail de la manière que
voici :

6.1. Délimitation temporelle

Dans la délimitation temporelle, notre travail dans le temps, nous avons collecté les
données durant la période de l’année 2018 à l’année 2020. C’est ainsi que notre future
solution sera d’application tant que le système actuel restera inchangé.

6.2. Délimitation spatiale

Notre étude a pour champs d’investigation au centre des impôts synthétique située
dans commune : Kampemba, Q : bel-air, AV : lilas, n°2.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Ce travail s’articule autour de quatre chapitres hormis l’introduction générale et la conclusion


à savoir :

Le Premier chapitre de notre étude porte sur la description du traitement au sein du


domaine, donc une étude minutieuse de l’historique, la situation géographique ainsi l’étude du
système existant.

Le deuxième chapitre consacre ses grandes lignes à la conception d’un nouveau


système informatique.

Le troisième chapitre de notre étude porte sur l’implémentation, c'est-à-dire la mise en


œuvre du système, ces chapitres pourront finalement aborder à toute notre problématique.

CONCLUSION PARTIELLE

En effet dans cette partie introductive, Nous étions en train de présenté notre sujet de
recherche, et nous nous sommes basé beaucoup plus sur la solution que nous allons apporter
15

dans l’entreprise, dans les lignes qui suivent nous allons présenter le champ d’étude et faire
son étude systématique.
16

CHAPITRE I. PRESENTATION DE L’ORGANISATION ET DESCRIPTION DES


TRAITEMENTS

Dans ce chapitre, nous allons devoir faire une étude sur le système existant, nous allons
commencer par la présentation de l’organisation où nous allons donner la situation
géographique du Centre des impôts synthétique, l’historique ainsi que le fonctionnement et
l’organisation de la CIS.

 Ensuite, nous allons faire la délimitation du système à l’étude grâce au


diagramme de contexte, le déroulement des processus, résumer les besoins
des utilisateurs par le diagramme de cas d’utilisation, résumer les processus
avec le diagramme d’activités.
 Enfin de faire un diagnostic sur le système existant en donnant les points forts
du système, mes points faibles et la proposition des solutions nouvelles.

II.1.PRESENTATION DE L’ORGANISATION

II.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le siège social de la Direction Générale des Impôt se situe dans la ville province de
Kinshasa au N° de l’avenue, notre domaine d’étude se délimite sur l’antenne provinciale du
Haut-Katanga au croisement des avenues Sendwe et Tabora au n° dans le quartier Makutano
de la commune de Lubumbashi dans le centre-ville de Lubumbashi.

II.1.2. HISTORIQUE

La Direction Générale des Impôts est née à l'époque coloniale sous la


dénomination « Direction Générale des Impôts et Taxes du Congo Belge », la gestion de cette
direction et celles du trésor de la comptabilité, de la gestion de la dette publique, de
l'informatique et de la douane ont fonction jusque peu après l'accession de notre pays à
l'indépendance, comme des directions dépendant du secrétariat général aux finances.

La Direction Générale des Impôts dans son ancienne formule, occupait des travaux
d'assiettes, du recouvrement et de contrôle de toutes personnes physiques et morales
éparpillées sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo. A l’intérieur du
17

pays, plus précisément dans les provinces, les prérogatives dévolues à la direction générale
des impôts étaient assurées par une division provinciale des impôts.

La direction des impôts et taxes n'échappera pas à cette logique liée aux impératifs
nouveaux découlant de l'évolution de la matière fiscale. C'est ce qui explique les différentes
stratégies de réforme qui ont conduit aux nombreuses restructurations de cette direction.

Trois périodes marquent l'histoire de l'administration fiscale de trois pays à savoir :

 La période avant 1988, sous l'appellation « direction des impôts et taxes » ;


 La période avant 1988 à 2003, « Direction Générale des Contributions » ;
 La période de 2003 à nos jours, « Direction Générale des Impôts » par le décret
n°017/2003 du 02 mars 2003. Cette dernière restructuration répond ainsi au souci de
mieux justifier la conception liée au caractère même de la notion de « contribution » jugée
moins contraignant.
II.3 Fondement juridique

La base juridique de la création de la direction générale des impôts est le décret


n°017/2003 du 02 mars complété et modifié par le décret n°04/099 du 30 décembre 2004 ces
textes de lois remplacent et abrogent les ordonnances n°88/039 du 10 mars 1988 et n°89/099
du 12 mai 1989 portant création de la DGI.

Toutes les missions assignées à l'ancienne Direction Générale des Contributions


(DGC) sont reprises par la Direction Générale des Impôts. Cependant l'organisation de type
fonctionnel qui était mise sous la DGC a changé au profit d'une organisation par type des
contribuables. Celle-ci est fondée sur une stratégie en vertu de laquelle les services de
l'administration centrale se consacrent aux missions de pilotage de conception et d'animation
pendant que la gestion des contribuables par importances des enjeux fiscaux est confiée à des
services extérieurs appelés « services opérationnels ».

Son personnel est régie par le décret n° 018/2003 du 02 mars 2003 qui remplace et
abroge ordonnance n°89/099 du 12 mai 1989 portant sur le règlement d'administration relatif
au du personnel de carrière de la DGI.

Outre, les dispositions au recrutement, période probatoire, positions administratives,


régime disciplinaire, cotisation, avancement en grade, cessations définitives de services
18

reprises dans les anciennes dispositions, le décret n°018 du 02 mars 2003 innove par la mise
en place d'un corps des inspecteurs.

3. MISSION ET OBJECTIF

3.1 MISSION

Au terme de l'article 2 du décret n°017/2003 du 02 mars 2003 la Direction Générale


des Impôts est l'organe administratif qui a la vocation d'exercer, dans le cadre des lois
et règlement, les missions et prérogatives en matière fiscale ; celles-ci comprenant l'assiette, le
recouvrement, le contrôle et le contentieux des impôts, taxes et prélèvement à caractère fiscal.
Celle-ci comprend entre autres, celles relatives à l'assiette, le contrôle, le recouvrement et le
contentieux des impôts, taxes redevance et prélèvements à caractère fiscal. A ce titre, elle est
chargée d'étudier et de soumettre à l'autorité compétente, les projets de lois, de décrets arrêtés
et instructions en matière fiscale.
De ce fait, elle constitue l'instance par excellence, de consultation pour tout texte ou
toute convention à incidence fiscale ou tout agrément d'un projet d'investissement à un régime
fiscal dérogation.
La Direction Générale des Impôts (DGI) exerce ses compétences de manière
exclusive, sur toute l'étendue du territoire national. Son rôle étant de collecter l'impôt en
faveur de l'Etat, la DGI met à disposition de son personnel une allocation budgétaire au moins
égales à 5% des recettes assignées ainsi celle de 50% des pénalités fiscales recouvrées en vue
de la motiver, elle bénéficie également en sus des crédits budgétaires lui allouer à cet effet,
d'une quotité de 10% des pénalités recouvrées pour ses dépenses d'investissement.

Son objectif principal consiste en la maximisation des recettes pour le comptes du


trésor public par la fiscalisation des opérations économiques et autres contribuables, des
réalisations revêtent donc un caractère socio-économique très considérable, car les recettes
aussi générées accordent à l'Etat congolais, les moyens de sa subsistance qui lui permettent
d'exercer ses prérogatives régulières en matière financier et budgétaire.

4. FONCTIONNEMENT ET ORGANISATION

Ici nous allons expliquer le fonctionnement de notre domaine de recherche c’est-à-dire


le fonctionnement de la DGI/Haut-Katanga.
19

NB : le régime de fiscal congolais est déclaratif c’est-à-dire il y a une déclaration, on donne
la liberté au contribuable de déclarer librement sa redevance, après la déclaration le
contribuable dépose sa déclaration au bureau accueil et information.

Le bureau d’accueil est subdivise en deux cellules à savoir :

 cellule accueil et information


 cellule liaison

a. cellule d’accueil et information


Cette cellule a pour mission :
 de réceptionner la déclaration de contribuables et diverses correspondances en
d’autre terme la cellule d’accueil perçoit aussi d’autres correspondances
 cette cellule effectuer aussi le traitement de déclaration

Traitement de déclaration à la cellule d’accueil et information se fait comme suite :


Il est demandé à la cellule d’effectuer l’étude formelle de la déclaration du
contribuable c’est-à-dire contrôlé si la déclaration est remplie correctement ; cette
étude formelle s’effectue avant la réception de la déclaration ; après avoir fait cette
vérification de la déclaration la cellule d’accueil et information a l’obligation de
réceptionner la déclaration.
Elle est réceptionnée par l’apposition d’un sceau qui contient la date, le nom de la
personne qui a réceptionné, en suite on demande au contribuable de déposer sa
déclaration au bureau de recouvrement précisément au C.T.R.S (centre de traitement
de recouvrement et saisie).

b. Cellule liaison
Cette cellule a pour mission de lier le contribuable a l’administration en fin de donner
plusieurs information au nouveau contribuable et a comme rôle de distribuer
différentes correspondances aux personnes approprier.

c. Bureau C.T.R.S

C’est ce bureau qui imprime et qui donne le récépissé au contribuable et ce dernier se


rend à la banque
20

NB : on se bien intéressé plus a ce bureaux car c’est là que se fait le recouvrement de
redevance

5. Présentation de l’organigramme hiérarchique


21

ORGANIGRAMME DU CENTRE DES IMPOTS SYNTHETIQUE

Chef de centre

Secrétaire du chef de centre

1 Bureau appoint et Bureau de recensement Bureau informatique Bureau accueil Bureau recouvrement
contentieux vulgarisation
HI
7IOPO

Cellule documentation
Cellule d’informatique

Cellule dévaluation

Cellule recettes et

Cellule de droit
Cellule contentieux

statistique
Cellule de Liaison
Cellule de recherché
Cellule appoint

Cellule taxation

courant
recensement

Figure 1 : Organigramme du domaine


22

II.2.DELIMITATION DU PERIMETRE D’ETUDE

Notre périmètre d’étude est la direction générale des impôts, de la commune kampeba au
quartier bel air.

II.2.1. CIRCULATION DE L’INFORMATION DU METIER

Voici comment s’effectue la déclaration de l’impôt à la Direction générale d’Impôt :


en premier lieu, le contribuable à son arrivé, se dirige à la réception pour demander la
déclaration en s’expliquant, si on l’autorise la déclaration, cette dernière lui remet une fiche
de déclaration qu’il devra remplir. Une fois qu’il a fini de remplir la fiche de déclaration, il la
dépose au bureau d’accueil et information qui va vérifier les informations suivantes : le nom
du contribuable, le numéro d’impôt, type d’impôt et autres informations supplémentaires…

Après ces opérations, le contribuable se dirige au bureau de traitements pour payer son impôt.
Le guichet vérifie la somme et établi un bordereau si la somme correspond au montant
indiqué sur le récépissé et enregistrer le paiement et valide le récépissé, en suite, il lui remet
un bordereau comme preuve de paiement.

II.2.2. MODELISATION DU METIER

La modélisation du métier est une activité dont l’objectif est de construire un modèle
qui décrit les aspects statiques et dynamiques du cas d’étude, en ignorant les détails de
l’implémentation technique et informatique.16 Nous pouvons aussi dire que ça vise à mieux
connaitre le fonctionnement et les règles qui régissent le système organisationnel dans lequel
on envisage d’implanter un nouveau système informatisé.

16
ERNETS NGONGO ; Cours de système informatique ; L2 INFO/l’shi ; inédit
23

1) RECENSEMENT DES ACTEURS

A ce stade, nous allons répertorier les acteurs de notre domaine d’études et décrire le
rôle qu’ils jouent dans le système de déclaration d’impôts pour expliciter, un acteur est une
personne physique ou morale qui joue un rôle dans les domaines d’étude. Nous avons recensé
quatre acteurs dans le tableau ci-dessous :

N° Acteur Rôle ou fonction


1 Contribuable Personne physique ou morale qui a
l’obligation de payer l’impôt
2 Réception La personne qui reçoit le contribuable.
3 Bureau d’accueil Le bureau qui s’occupe de la déclaration
des impôts des contribuables

5 Bureau de traitement et L’instance de la DGI qui se charge de


recouvrement donner le récépissé au contribuable et
enregistrer le paiement de l’impôt

nsement des acteurs du système

2) DIAGRAMME DE CONTEXTE

Le diagramme de contexte est le schéma qui nous présente le système comme une boite
noire tout en délimitant son périmètre et aussi d’avoir une vision globale des interactions entre
les acteurs et leurs liens avec l’environnement extérieur, afin de voir d’une manière plus claire
tous les acteurs qui interagissent avec ce dernier. Il donne aussi la première vue formelle,
voici comment il se présente.
24

Figure 3 : Diagramme de contexte métier

1. ANALYSE FONCTIONNELLE DU METIER

Elle permet d’avoir une bonne compréhension des besoins des utilisateurs, ces besoins
constituent les spécifications qui nous permettrons de bien concevoir la solution nouvelle.
Analyser un métier consiste aussi à ressortir les différents processus et diagramme qu’un
métier peut renfermer entre autres, le cas d’utilisation, les intervenants d’un métier ainsi
que les activités et contextes.

A. Recensement des cas d’utilisations


1. Demander déclaration
2. Enregistre Fiche
3. Vérifier Infos
4. Enregistrer Infos
5. Enregistrer payement
6. Livrer bordereau

B. Attribution de cas d’utilisation


1. CONTRIBUABLE
 Demander déclaration
2. RECEPTION
 Remettre fiche

3. BUREAU D’ACCUEIL
25

 Vérifier infos
 Enregistrer Fiche

4. BUREAU DE TRAITEMENT
 Enregistrer payement
 Livrer bordereau
C. Diagramme de cas d’utilisation métier

Le diagramme de cas d’utilisation montre les interactions entre les acteurs et le


système à étudier. Il représente la structure des grandes fonctionnalités nécessaires aux
utilisateurs du système. Ainsi pour représenter les grandes fonctionnalités du système, voici le
schéma ci-dessous.

a) Les acteurs
 Contribuable
 Réception
 Bureau d’accueil
 Bureau de traitement et Recouvrement
b) Les cas d’utilisations
 Demander déclaration
 Enregistre Fiche
 Vérifier Infos
 Enregistrer Infos
 Enregistrer payement
 Livrer bordereau
26

Figure 4 : Diagramme de cas d’utilisation métier

2. ANALYSE FORMELLE DU METIER

La description formelle du métier, nous permet de


bien comprendre le déroulement des activités au sein du domaine d’étude. Pour mieux réaliser
cela, nous allons nous servir du diagramme d’activité proposé par UML, il montre
l’enchainement des actions au sein d’une activité.
27

a. DIAGRAMME D’ACTIVITE

Ce diagramme donne une vision des enchaînements


des activités propres à une opération ou à un cas d’utilisation. Il permet aussi de représenter
les flots de contrôle et les flots de données.17

17
Ass. MUCHAPA TUJENGE P. Cours introduction à uml, UPL, 2014, P, 10, Inédit
28

Figure 5 : Diagramme d’activité

II.3 Etudes du système métier


a. Modèle du domaine métier

Figure 6 : Modèle du domaine métier


29

II.4 DIAGNOSTIC DE L’EXISTANT

Ce point a pour but d’étudier le système de perception d’impôt traditionnelle à la


direction générale des impôts dans le but de donner les points positifs ainsi que les points
négatifs de ce dit système.

1. POINTS FORTS

Ici nous allons ressortir les points positifs qu’à l’entreprise, qui est :

 Des personnes compétentes en matière de fiscalités ;


 Un bon schéma de circulation des informations métier;
 Une bonne gestion des dossiers des contribuables ;
 Une bonne répartition des tâches entre bureaux ;
 Un bon travail d’équipe.

2. POINTS FAIBLES

C’est par notre curiosité que nous avons constaté quelques éléments négatifs, que
voici :

 Conservation des données su papiers avec risque de les égarer ;


 lenteur et l’attroupement de contribuables au même moment au bureau
d’accueil et information ;
 Recherche difficiles des informations antérieures dans beaucoup des papiers ;
 Absence du partage simultané des informations dans l’entreprise ;
 Perte des temps dans l’élaboration des rapports.

II.5 ETUDE DES SOLUTIONS NOUVELLES

A l’heure actuelle, la gestion manuelle de recouvrement n’est plus à désirer vu les


diverses Inconvénients qu’elle présente. Alors l’informatique via ses innovations se voue au
traitement automatique de l’information et allège les tâches de gestion.

Pour les problèmes dans la gestion telle que précité ci-haut, nous allons mettre en
place un site web qui permettra d’enregistrer, modifier et mettre en ligne les informations en
30

rapport les contribuables qui pourra résoudre le problème de lenteur et de l’attroupement au


sein de la direction générale des impôts bel air.

CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre il a été question de faire l’étude préalable du système et nous avons
présenté notre domaine, Par la suite, nous avons regroupé les besoins des utilisateurs sur base
des diagrammes de cas d’utilisation métier, d’activité et modèle du domaine.

CHAPITRE II. CONCEPTION DU NOUVEAU SYSTEME INFORMATIQUE

Dans cette partie, il sera question d’exprimer en premier lieu les besoins des
utilisateurs afin de déterminer les fonctionnalités qui doivent être dotées au système logiciel
pour satisfaire ces besoins. Ensuite, nous allons aborder l’analyse et la conception qui
représentent les étapes les plus importantes pour le développement de notre projet.

I.1. Identification des besoins et spécification des fonctionnalités

Le besoin exprimé par notre champ d’étude est de mettre un site web de gestion du
contribuable. Ainsi, l’accession aux données soit facile dans cette entité.

1. Exigences fonctionnelles

La spécification fonctionnelle décrit les fonctionnalités principales de l’application à


créer et qui doivent répondre aux besoins de l’utilisateur 18. Les fonctionnalités à doter à notre
système logiciel sont :
- L’envoie d’une demande de déclaration;
- La vérification de la demande;
- L’enregistrement d’un payement ; 
- La gestion d’accès au système.
2. Exigences non fonctionnelles

Le système logiciel sera également doter des fonctionnalités techniques suivantes :

- Formulaires simples à manipuler ;


18
ASS HERNEST NGONGO ; « cours de conception L2 ig » ; isp ; 2019 ; Inedit
31

- Une ergonomie sobre et efficace : la mise en page du système doit faciliter au


maximum la démarche à l’aide d’une présentation claire et intuitive. Elle ne
doit pas demander un effort intellectuel important et non souhaité.
- La performance : à travers ses fonctionnalités, le système logiciel doit
répondre à toutes les exigences des utilisateurs d'une manière optimale ;
- L’extensibilité (maintenance) : le système logiciel doit se prêter facilement à
sa maintenance, c’est-à-dire à une modification ou à une extension des
fonctions qui lui sont demandées ;
- L’intégrité : le système logiciel doit protéger son code et ses données contre
des accès non autorisés ;
- La facilité d’emploi : le système logiciel doit être facile à apprendre, à
utiliser, à interpréter des erreurs et à se rattraper en cas d’erreur d’utilisation ;
- La fiabilité : les accès au système logiciel doivent être extrêmement sûrs et
sécurisés ;
- La confidentialité : les informations concernant le propriétaire ne doivent pas
être divulguées ;
3. Identification et représentation des besoins
a. Délimitation du périmètre
Dans cette étude, nous allons nous atteler sur le système que voici :
DGI_CONTRIBUABLE.
b. Recensement des acteurs
Un acteur représente l’abstraction d’un rôle joué par des entités externes
(utilisateurs, dispositif matériel ou autre système) qui interagissent directement avec le
système étudié19.
Nous signalons que les acteurs sont toujours externes au système même s’ils sont
internes à l’organisation. Ainsi donc nous recensons les acteurs système suivants :

N° ACTEUR ROLE
1 Contribuable La personne d’impôt qui demande une déclaration
2 Bureau traitement  Bureau chargé de gérer le payement d’impôt 
3 Administrateur La personne ayant en charge le bon fonctionnement du
système.

Figure 7 : Recensement des acteurs du nouveau système


19
Roques. P, Vallée. F. UML2 en action. Eyrolles, Paris, P.51
32

c. Le diagramme de contexte
Le diagramme de contexte est un outil nous permettant d’avoir une vision globale des
interactions entre les activités et les liens vis-à-vis de l’extérieur. Il permet également de bien
délimiter le champ d’étude.

Nous représentons ci-dessous le diagramme de contexte du nouveau système.

Figure 8 : Diagramme de contexte du nouveau système


33

d. Identification des cas d’utilisation

Les principaux cas d’utilisation mis en évidence à travers les exigences fonctionnelles
sont les suivants :

- Demander une déclaration;


- Vérification Demande ;  
- Enregistrer un payement ; 
- Créer Utilisateur ;
- S’authentifier.

Nous présentons ci-dessous le diagramme de cas d’utilisation système.


34

Figure 9 : Diagramme de cas d’utilisation

e. Classification des cas d’utilisation par priorité et risque

Cas d’utilisation Priorité Risque Itération#


Demander déclaration Moyenne Bas 1
Vérifier Demande Haute Moyen 2
Enregistrer payement Haute Haut 3
Gérer Utilisateur Haute Bas 4
S’authentifier Haute Bas 5

Figure 10 : Tableau de priorité et risque


35

f. La description textuelle des cas d’utilisations

Le diagramme de cas d’utilisation décrit les grandes fonctions du système de point de


vue des acteurs mais n’expose pas de façon détaillée le dialogue entre les acteurs et les cas
d’utilisation qu’ils initient. Il faut donc décrire textuellement chaque cas d’utilisation.

Un cas d’utilisation décrit un ensemble de scénarios. Un scénario décrit une exécution


particulière d’un cas d’utilisation du début à la fin20. On peut distinguer plusieurs types de
scénarios :

20
Martin Fowler et Kendall Scott, UML le tout en poche
36

- Nominaux : ils réalisent les post conditions du cas d’utilisation, d’une façon
naturelle et fréquente ;
- Alternatifs : ils remplissent les post conditions du cas d’utilisation, mais en
empruntant des voies détournées ou rares ;
- D’exceptions : ne réalisent pas les post conditions du cas d’utilisation.

Pour que l’analyse soit relative, nous allons étudier en détail chaque cas d’utilisation
système devenu une itération. Ainsi, nous aurons les itérations suivantes :

 Pour l’itération : Demander déclaration

Objectif : Permettre au contribuable d’introduire la demande d’une déclaration ;

Acteur principal : Contribuable ;

Acteur secondaire : -;

Précondition (s) :

- Le système soit lancé;


- Le contribuable saisi les informations puits envoi la demande.

Scénarios :
37

 Nominal :
- Le contribuable demande la fiche de déclaration
- Le contribuable saisi les infos le concernant
- Déposer fiche déclaration
 Alternatif : Néant
 Exception :
- Le système affiche un message d’erreur en cas de mauvaise manipulation

Post Condition : Demande déclaration déposée

Figure 11 : Description demander déclaration

 Pour l’itération : Vérifier demande

Objectif : Le bureau de traitement vérifie la demande de déclaration.

Acteur principal : Bureau de traitement

Acteur secondaire : Néant

Précondition (s) : Demande déclaration déposée

Scénarios :

 Nominal :
38

- Le contribuable dépose la fiche de demande déclaration


- Le bureau de traitement analyse les infos sur la fiche de demande
- Le bureau de traitement s’authentifier
- Le bureau de déclaration vérifie la demande
 Alternatif : Néant.
 Exception : Néant.

Post Condition : Demande déclaration vérifié

Figure 12 : Description vérifier demande

 Pour l’itération : Enregistrer paiement

Objectif : Permettre au bureau de traitement enregistrer le paiement effectué par le


contribuable

Acteur principal : Bureau de traitement

Acteur secondaire : Néant

Précondition (s) :

- Demande déclaration trouvé


- S’authentifier ;
39

Scénarios :

 Nominal :
- Le contribuable dépose l’argent au bureau de traitement
- Le bureau de traitement saisit les informations nécessaires au paiement et
valide
- Le système confirme la prise en charge du paiement
- Le système enregistre le paiement
 Alternatif :
- Le bureau de traitement modifie les informations de paiement
 Exception : Le système émet un message en cas d’erreurs de manipulation
Post Condition : Le paiement de la déclaration est effectué.

Figure 13 : Description Enregistrer paiement

Pour l’itération : Gérer comptes utilisateurs

Objectif : Permettre à l’administrateur de gérer les utilisateurs du système

Acteur principal : Administrateur

Acteur secondaire : Néant

Précondition (s) : Le système soit lancé

Scénarios :

 Nominal :
40

- L’administrateur s’authentifie pour avoir une connexion à la base de


données
- Le système valide
- L’administrateur demande d’enregistrer un nouvel utilisateur
- Le système retourne une fenêtre d’enregistrement
- L’administrateur saisi les informations qui concerne l’utilisateur
- Le système enregistre un nouvel utilisateur
 Alternatif :
- Modifier un utilisateur
- Supprimer un utilisateur
- Rechercher un utilisateur.

 Exception : le système émet un message en cas d’erreurs de manipulation


Post Condition : L’administrateur du système gère l’utilisateur.

Figure 14 : Description gérer utilisateur

 Pour l’itération : S’authentifier

Objectif : Permettre à l’utilisateur d’accéder au système.

Acteurs concernés : Bureau traitement, Administrateur

Acteur secondaire : Néant

Précondition (s) :

-Système démarré

Scénarios :
41

 Nominal :
- L’utilisateur démarre le système.
- Le système affiche la page d’authentification
- L’utilisateur saisit les informations qui concernent l’authentification et
valide
- Le système vérifie les informations, autorise ou refuse l’accès au système.
 Alternatif :
-Si les informations saisit son conforme à celles de la base de données, le
système autorise l’accès
-Si les informations ne sont pas conformes, le système refuse l’accès.s
 Exception : le système émet un message en cas d’erreur de manipulation
 Erreur :
-Erreurs constatés lors de la saisie des informations, le système affiche le
message d’erreur.
-L’utilisateur corrige les erreurs ;
Post Condition : Authentification réussie ou non

Figure 15 : Description s’authentifier

4. Spécification détaillée des besoins


La description textuelle présente des désavantages puisqu’il est difficile de montrer
comment les enchainements se succèdent ou à quel moment les acteurs secondaires sont
sollicités. Il est donc nécessaire de compléter la description textuelle par un ou plusieurs
diagrammes dynamiques UML. Pour notre cas, nous allons le réaliser grâce au diagramme de
séquence « système ». Ce dernier représente graphiquement la chronologie des interactions
entre les acteurs et le système, vu comme boite noire dans le cadre du scénario nominal,
servant à développer en analyse les scénarios d’utilisation du système.

4.1 Concepts de base


42

4.1. Ligne de vie : Représente la délimitation du champ d’action d’un acteur ou


d’un objet. Elle est représentée par un rectangle auquel est accrochée une
ligne verticale en pointillé.
4.2. Message
Défini une communication particulière entre les lignes de vie. Il peut s’agir de la
création ou de la destruction d’un objet, de l’envoi d’un signal, l’invocation d’une opération,
etc. 21
Il existe deux types de messages :
 Les messages synchrones : Ces sont des messages qui nécessitent un déroulement
temporel. Dans ce cas l’émetteur reste en attente de la réponse à son message avant de
poursuivre ses actions. 22
 Les messages asynchrones : Ces sont des messages qui ne nécessitent pas un
déroulement temporel. Dans ce cas, l’émetteur n’attend pas la réponse à son message,
il poursuit l’exécution de ses opérations.23

Pour Demander déclaration :

21
ERNEST NGONGO, Cours de conception L1 IG, ISP, 2019, Inédit, P18
22
ERNEST NGONGO, Cours de conception L1 IG, ISP, 2019, Inédit, P19
23
Idem
43

Figure 16 : activité demander déclaration


44

Pour Vérifier une demande :

Figure 17 : activité vérifié demander


45

Pour Enregistrer un paiement :

Figure 18 : activité enregistrer demande


46

Pour gérer les comptes des utilisateurs:

Figure 19 : activité gérer utilisateur


47

Pour s’authentifier :

Figure 20 : activité s’authentifier


48

I.2. PHASE D’ANALYSE


L’expression préliminaire des besoins donne lieu assez directement à une
modélisation par les cas d’utilisation (comme nous l’avons expliqué au niveau de la
phase précédente) et à une maquette d’IHM. Il s’agit là de descriptions fonctionnelles
qui vont nous servir en particulier pour les tests de recette à la fin du projet, mais aussi
de point d’entrée pour la description dynamique des scénarios d’exécution du futur
système.

En revanche, la conception objet demande principalement une description


structurelle, statique, du système à réaliser sous forme d’un ensemble de classes
logicielles, éventuellement regroupées en packages.

Les meilleures classes candidates sont celles issues d’une analyse du


domaine (souvent appelée aussi analyse métier), c’est-à-dire des concepts manipulés par
les experts du domaine. Pour passer en douceur à la conception, il nous faut encore
identifier les principales classes d’IHM ainsi que celles qui décrivent la cinématique de
l’application.

Dans cette phase d’analyse, nous allons établir tour à tour :

 Le modèle du domaine ;
 Le diagramme des classes participantes ;
 Le diagramme de navigation.

1. Le modèle du domaine
La phase d’analyse du domaine permet d’élaborer la première version du
diagramme de classes appelée modèle du domaine. Ce modèle doit définir les classes
qui modélisent les entités ou concepts présents dans le domaine (on utilise aussi le
terme de métier) de l’application. Il s’agit donc de produire un modèle des objets du
monde réel dans un domaine donné.24

Identification des concepts du domaine

L’étape typiquement orientée objet de l’analyse est la décomposition d’un


domaine d’intérêt en classes conceptuelles représentant les entités significatives de ce
domaine.

24
ERNEST NGONGO, COURS DE CONCEPTION, L2 IG, ISP, 2020
49

Il s’agit simplement de créer une représentation visuelle des objets du monde réel
dans un domaine donné.

Comment identifier les concepts du domaine ? Plutôt que de partir à l’aveugle et


nous heurter à la taille du problème à résoudre, nous allons prendre les cas d’utilisation
un par un et nous poser pour chacun la question suivante : quels sont les concepts métier
qui participent à ce cas d’utilisation ?

Ainsi :

Pour demander une déclaration :

Figure 21 : modèle du domaine demander déclaration


50

Pour vérifier demande :

Figure 22 : modèle du domaine vérifier demande

Pour enregistrer paiement :

Figure 23 : modèle du domaine enregistrer paiement

2. Le diagramme de classes participantes


51

Un diagramme de classes participantes représente l’ensemble des classes qui


interagissent pour realiser un cas d’utilisation. Elle effectuent une fonction entre le cas
d’utilisation et le modèle du domaine c’est-à-dire, l’exécution d’un cas d’utilisation fait
interagir plusieurs objets(classes).

On distingue 3 types de classes participantes :

 Les classes de dialogue ;


 Les classes de contrôle ;
 Les classes d’entités.

Les classes de dialogue


Les « dialogues » représentent les moyens d’interaction avec le système.

Les classes de contrôle


Les « contrôles » contiennent la logique applicative.

Les classes d’entité


Les « entités » sont les objets métier manipulés.

Pour demander une déclaration :


52

Figure 24 : Diagramme participante demander déclaration


53

Pour vérifier une demande :

Figure 25 : Diagramme participante vérifier demande

Pour Enregistrer un paiement :

Figure 26 : Diagramme participante enregistrer paiement


54

3. Diagramme d’état de navigation

Le diagramme d’état de navigation est un ensemble des diagrammes dynamiques


représentant de manière formelle l’ensemble des chemins possibles entre les principaux
écrans proposés à l’utilisateur.

Le diagramme d’état de navigation représente ainsi un ajout important dans


l’arsenal des outils de modélisation du concepteur de site web ; il fournit la possibilité
de décrire précisément et exhaustivement les aspects dynamiques de l’interface
utilisateur.

Diagramme d’états de navigation de l’internaute

Figure 27 : Diagramme de navigation


55

I.3. Phase de conception


À présent, nous allons attribuer des responsabilités précises de comportement aux
classes d’analyse identifiées au point précédent. Nous représenterons le résultat de cette
étude dans des diagrammes d’interactions UML. Nous construirons également une vue
statique complétée sous forme de diagrammes de classes de conception préliminaire,
indépendamment des choix technologiques qui seront effectués au chapitre suivant.

1. Diagramme d’interaction globale


Les diagrammes d’interaction permettent d’établir un lien entre les diagrammes de
cas d’utilisation et les diagrammes de classes : ils montrent comment des objets (i.e. des
instances de classes) communiquent pour réaliser une certaine fonctionnalité. Ils
apportent un aspect dynamique à la modélisation du système.
Ils sont représentés à l’aide soit des diagrammes de communication, soit encore à
l’aide des diagrammes de séquence détaillée. Pour ce qui nous concerne, nous le
représenterons à l’aide des diagrammes de séquence détaillée de quelques itérations.
 Pour l’itération : Demander déclaration

Figure 28 : Diagramme d’interaction demander déclaration


56

 Pour l’itération : Vérifier demande

Figure 29 : Diagramme d’interaction vérifier demande


57

 Pour l’itération : Enregistrer paiement

Figure 30 : Diagramme d’interaction enregistrer paiement


58

2. Diagramme de classe de conception


Il modélise toutes les classes nécessaires à l’implémentation de l’application. C’est
un diagramme plus général qui n’est pas seulement lié aux simples données, mais à
l’ensemble de classes de l’application.
Nous allons illustrer cela par les trois cas d’utilisation majeurs suivants :

 Pour l’itération : Demander déclaration

 Pour
l’itération :
Vérifier
demande

Figure 31 : Diagramme de conception demander déclaration


59
60

 Pour l’itération : Enregistrer un paiement

Figure 33 : Diagramme de conception enregistrer demande


61

DIAGRAMME DE CONCEPTION GLOBALE

Figure 34 : Diagramme de Conception Globale

3. Structuration en packages de classes


62

Démarche

Pour structurer notre modèle, nous allons organiser les classes et les regrouper en
ensembles cohérents.

Pour ce faire, nous utilisons une fois de plus le concept général d’UML, le package.
Les systèmes informatiques modernes sont organisés en couches horizontales, elles-
mêmes découpées en partitions verticales. Cette découpe est d’abord logique, puis
éventuellement physique en termes de machines.

Nous allons donc structurer les classes identifiées jusqu’à présent en trois couches
principales :

▪ Une couche Présentation, rassemblant toutes les classes dialogues ;


▪ Une couche Logique Applicative, rassemblant toutes les classes contrôles ;
▪ Une couche Logique Métier, rassemblant toutes les classes entités ;
L’architecture logique de notre étude de cas est ainsi représentée par un premier
diagramme de packages.

 Pour l’architecture logique

La structuration des couches Présentation et Logique Applicative peut s’effectuer


en tenant compte des cas d’utilisation. La structuration de la couche Logique Métier est
à la fois plus délicate et plus intéressante, car elle fait appel à deux principes
fondamentaux : cohérence et indépendance.

Le premier principe consiste à regrouper les classes qui sont proches d’un point de
vue sémantique. Un critère intéressant consiste à évaluer les durées de vie des instances
et à rechercher l’homogénéité. Le deuxième principe s’efforce de minimiser les
relations entre packages, c’est-à-dire plus concrètement les relations entre classes de
packages différents.
63

Les packages ainsi constitués vérifient bien les principes de forte cohérence interne
et de faible couplage externe.

 Pour la logique Métier (IMPORT PAS ACCESS)

Figure 35 : Diagramme de package

I.4. Passage au modèle logique de données relationnel

Pour réaliser une base de données relationnelle, nous devons transformer le


diagramme de classe en un modèle logique relationnel. Nous avons le choix entre plusieurs
modèles logiques.
Nous avons choisi le modèle logique relationnel qui est fondé sur les solides bases
théoriques, car il propose des opérateurs issus des théories, des ensembles et aussi sa
représentation facile des données sous forme tabulaire 25. Il est facile et on peut interroger la
base de données.
En plus, ce modèle a aussi un atout d’être pris en charge par la plupart des systèmes
de gestion de base de données (SGBD) actuels26.
Après transformation, nous sommes arrivés à ces tables ou relations suivantes :

Contribuable (Num_impot, Raison_soc, Sigle, Adresse_Post, Fax, Email,


Ad_physique, tel_cont, #Num_dec)
Agent ( Mat_ag, Nom_ag, Postnom_ag, Fonction__ag, postnom_ag, fonction_ag,
tel_ag)
Paiement (Num_p, motif_p, montant_p, #Num_dec)

25
Christian SOUTOU., UML2 pour les bases de données, Eyrolles, P. 103.
26
GARDARIN G., Bases de données : Objet et relationnel, Eyrolles, Paris 1999, P. 78.
64

Demande_dec (Num_dec, Date_dec, Exerc_fisc, #Num_impot)


Activité (Code_act, Nature)
Tenir (#Num_p, #Mat_ag, Date_p, Nb_p)

CHAPITRE III. REALISATION DU SYSTEME INFORMATIQUE

Introduction

Dans ce chapitre qui est notre phase finale, nous allons montrer le choix des outils de
développement, nous parlerons du choix du système de gestion de la base de données, du
65

choix de l’architecture logicielle ainsi que la présentation de l’application que nous avons
mise en place.

IV.1. Choix de l’architecture logicielle

Une architecture logicielle est une représentation abstraite d’un système exprimé
essentiellement à l’aide de composants logiciels en interaction via des connecteurs. C’est une
infrastructure composée de modules actifs, d’un mécanisme d’interaction entre ces modules
et d’un ensemble de règles qui gouvernent cette interaction.

Pour notre système, nous avons choisi le pattern architectural client web léger 27. Le client
web très léger et universel est employé pour les applications destinées à internet, pour
lesquelles la configuration du client n’est pas maitrisable. Le client ne nécessite qu’un
navigateur web standard et le logique métier ainsi que la logique de présentation sont
intégralement exécutés sur le serveur.

Les composants majeurs du pattern architectural client web léger se trouvent sur le
serveur. Dans bien des sens, cette architecture est effectivement celle d’une application web
minimale.

 Le navigateur client est un navigateur HTML standard compatible avec les


formulaires et DHTML (Accepter et renvoyer des cookies).
 Le serveur web est le point d’accès principal pour tous les navigateurs client
 La page serveur est une page qui subit une forme de traitement du côté du serveur
 Le serveur d’applications est le principal exécuteur du logique métier du côté du
serveur
 Le serveur de données permet de gérer la persistance des objets métier, par
exemple dans une base de données relationnelle. Si le système de persistance
choisi est une base de données relationnelle, une couche (souvent appelée DAO)
chargée d’effectuer le mapping objet/relationnel doit être ajoutée.

a. Architecture logicielle du système informatique

Une architecture logicielle est une représentation abstraite d’un système exprimée
essentiellement à l’aide de composants logiciels en interaction via des connecteurs. C’est une

27
Pascal R., UML 2 : Modéliser une application web 4 éme édition, éd.Eyrolles, Paris, 2008, P/152
66

infrastructure composée de modules actifs, d’un mécanisme d’interaction entre ces modules
actifs, d’un mécanisme d’interactions entre ces modules et d’un ensemble des règles qui
gouvernent cette interaction.

Pour notre système, nous avons choisi le pattern architectural client web léger.28 Le client web
très léger et universel est employé pour les applications destinées à internet, pour lesquelles la
configuration u client n’est pas maitrisable. Le client ne nécessite qu’un navigateur web
standard et le logique métier ainsi que la logique de présentation sont intégralement exécutés
sur le serveur.

Les composants majeurs du pattern architectural client web léger se trouvent sur le serveur.
Dans bien des sens, cette architecture est effectivement celle d’une application web minimale.

 Le navigateur client est un navigateur HTML standard compatible avec les formulaires
et DHTML (Accepter et renvoyer des cookies).
 Le serveur web est le point d’accès principal pour tous les navigateurs clients.
 La page serveur est une page qui subit une forme de traitement du côté du serveur.
 Le serveur d’applications est le principal exécuté du logique métier du côté du serveur.
 Le serveur de données permet de gérer la persistance des objets métier, par exemple
dans une base de données relationnelle, une couche (souvent appelée DAO) chargée
d’effectuer le mapping objet/relationnel doit être ajoutée.

b. Architecture technique (physique) du système informatique

L’architecture physique (également appelée architecture technique) décrit l’ensemble des


composants matériels supportant les applications. Voici sa présentation ci-dessous :

c. Vue de l’implémentation : Diagramme des composants

Dans l’approche par objets, l’architecture logicielle d’un système est construite par un
assemblage de composants liés par des interfaces fournies et des interfaces requises. Le
diagramme des composants décrit cette architecture.
28
Pascal R.UML 2 : Modéliser une application web, 4 em Edition, éd Eyrolles, paris, 2008, p.152
67

1. Les composants

Un composant est une unité logicielle offrant des services au travers d’une ou de
plusieurs interfaces. C’est une boîte noire dont le contenu n’intéresse pas ses clients. Il est
totalement encapsulé : seules ses interfaces sont visibles.
Un composant peut dépendre d’autres composants pour réaliser ses opérations
internes. Il est alors le client de ces autres composants. Comme tout client d’un composant, il
n’en connaît pas la structure interne. Il ne dépend donc que de la ou des interfaces des
composants dont il est client. Ces interfaces sont appelées les interfaces requises du
composant client. Les interfaces qui décrivent les services offerts par un composant sont
appelées ses interfaces fournies.
Un composant est représenté dans un rectangle avec le stéréotype « component ». Ce
stéréotype peut être remplacé par le logo du composant.

2. Vue de déploiement : Diagramme de déploiement

IV.2. Choix des outils de développement

Les outils de développement sont des éléments qui nous permettent de mettre fin à notre
travail, nous parlerons à ce point

Dans ce paragraphe, nous présentons le cade de notre logiciel et les outils utilisés pour la
conception de notre application

i. Système de gestion de base de données

Est un système de gestion de base de données relationnelle basée sur le langage


d’interrogation SQL ( Strucred Query Language). C’est un des logiciels open source de cette
catégorie des plus uytilisés.

Développé à partir d’un autre SGBD portant le nom de MSQL, il possède de nombreuses
qualités et notamment celles d’être portable, en ce sens qu’il s’exécute sur à peu près tous les
systèmes d’exploitation et tous les types de matériel.

ii. Atelier de génie logiciel


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On désigne par AGL (Atelier de génie logiciel) un ensemble de programmes informatiques


permettant de produire des programmes de manière industrielle. 29. Certaines AGL peuvent
aller jusqu'à la génération de code ou à l’inverser peuvent aller jusqu’à la génération de code
ou à l’inverse peuvent inclure des fonctionnalités de retro-ingénierie et donc analyser pour
modélisation les données contenus dans un programme.

Un AGL facilite la collaboration des différents programmeurs, ainsi que la maintenance


ultérieure des programmes en les incitants à partager les mêmes méthodes. Pour notre système
nous avons utilisé comme AGL star uml. Star uml est un logiciel de modélisation UML qui
est entré récemment dans le monde de l’open source, écrit en Delphi, il est modulaire et
propose plusieurs générations de code.

iii. Langage de programmation

La programmation web peut prendre différents formes. De la simple page statique à la page
dynamique avec connexion à une base de données. Cette programmation se fait du coté
serveur.

1. LE LANGAGE PHP

Le PHP est un langage de scripts multi plate formes, embarqués dans des documents HTML.
Plus simplement PHP offre un moyen de placer des instructions dans les documents HTML
en vue de créer des contenus dynamiques.

Ces instructions sont lues et analysées par le serveur web. Elles ne parviennent jamais
jusqu’au navigateur qui affiche la page. Le serveur web remplace le code PHP par le contenu
que le code avait pour but de générer.

C’est un langage qui est devenu de script coté serveur incorporable dans tout document
XHTML. il permet de créer des pages web dynamiques et interactives.

2. LE JAVASCRIPT

Le javaScript est un langage de script incorporé dans un document HTML. Historiquement il


s’agit même du premier langage de script pour le web. Ce langage HTML en permettant
d’exécuter des commandes du coté client, c’est-à-dire au niveau du navigateur et non du web.

29
Wikipédia.org/wiki/atelier_de_logiciel. Consulte le 07/04/2015
69

Ainsi, le langage Javascipt est fortement dépendant du navigateur appelant la page web
laquelle le script est incorporé, mais en contrepartie il ne nécessite pas de compilateur,
contrairement au langage java avec lequel il a longtemps été confondu.

3. WAMPSERVER

WampServer est une plate-forme de développement web sous Windows. Il permet de


développer des applications web dynamiques à l’aide du serveur Apache, du langage de script
PHP et d’une base de données MYSQL. Il possède également PHPMyAdmin Pour gérer plus
facilement les bases de données.

IV.3. Présentation de l’application


Conclusion

CONCLUSION GENERALE
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