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I – NIVEAU FONCTIONNEL :
11 – Passage à niveau :
Le passage à niveau automatique est un
système automatisé représenté dans son
environnement sur la figure ci-contre. La
partie décrite sur cette figure est la PO du
système. Sur cette description externe
(qui accompagne la spécification du
système), on ne préjuge en rien de la
manière dont les mouvements seront
déclenchés ; on ne s’intéresse seulement
au fait qu’il faut les commander.
Ce passage à niveau est à une seule voie
et à un seul sens de déplacement des
trains.
Travail demandé :
▪ Etablir le grafcet point de vue fonctionnel
Le système automatisé étudié permet l’assemblage correct du téton au sein de la vis du dérive chaîne. Il doit donc
permettre un bon positionnement des éléments à assembler. L’assemblage doit avoir une excellente répétabilité.
L’ensemble monté devra être évacué sans intervention humaine.
L’état initial correspond aux unités reculées et à la trappe fermée. La vis est translatée par le tiroir d’amenée sous l’unité
d’assemblage qui emmanche le téton dans la vis. L’assemblage terminé, l’ensemble est évacué par l’ouverture de la
trappe d’évacuation.
Présentation fonctionnelle et grafcet selon le point Codification des réceptivités et des actions
de vue système
Positionner vis
1 + téton
Vis et téton
positionnés
2 Assembler
Ensemble
monté
Evacuer
3
l'ensemble
Ensemble
évacué
décisions de
Energies
l'opérateur
Vis
ASSEMBLER Ensemble
monté
Téton
Positionner
Assembler
Évacuer
2 – Identifier les ordres d’action agissant sur les effecteurs ou la matière d’œuvre :
Positionner
Assembler
Évacuer
Positionner
Assembler
Évacuer
4 – Identifier l’information sur l’état initial et final d’un effecteur ou de la matière d’œuvre par rapport à
l’action :
Positionner
Assembler
Évacuer
Positionner
Assembler
Évacuer
6 – Identifier en fonction de l’état actif du grafcet, la réceptivité qui permet de réaliser un nouvel ordre,
puis celle qui fera évoluer le grafcet une fois cet ordre exécuté :
RECEPTIVITES
ACTIONS
Débute si … Se termine dès que …
7 – Établissement du grafcet point de vue PO par rapport aux effecteurs et aux actionneurs :
Dessiner le grafcet selon le point de vue PO en synchronisant les actions entre-elles et en vérifiant l’alternance étape /
transition.
Insérer à l’endroit choisi, en fonction des critères précisés dans le cahier des charges fonctionnel du système, l’étape
initiale ainsi que la transition permettant le début de l’évolution du grafcet.
34 – Établir le grafcet point de vue PC à partir du grafcet point de vue PO établi précédemment :
TDs – GRAFCET – Elaboration de GRAFCETS - 8
AUTOMATIQUE BTS MI
TDs – GRAFCET – ELABORATION DE GRAFCETS
Déterminer le GRAFCET point de vue système utilisant les spécificités fonctionnelles de cette
machine.
Déterminer le GRAFCET point de vue partie opérative (PO) utilisant les spécificités opérationnelles
de cette machine.
En tenant compte des options technologiques faites ci dessous, déterminer le GRAFCET point de
vue partie commande (PC) utilisant les spécificités technologiques de cette machine.
IV – STRUCTURES DE BASE :
Définir pour chaque système ci-dessous le grafcet point de vue PO.
Poste de sciage
Fonctionnement :
Le profilé est disposé manuellement entre les mors des étaux. Il est détecté par un capteur « p ».
La mise en marche du système est commandée par un poussoir m, et pourra s’effectuer uniquement si les 4
actionneurs sont en position rentrée.
Une première coupe sera effectuée afin de dégauchir la surface de référence si un profilé est présent. Le profilé
est immobilisé par l’étau C. Le sciage est assuré par l’actionneur D.
Après ce premier tronçonnage, le profilé sera avancé d’un pas par l’actionneur A, après serrage du profilé dans
l’étau B.
Pour toute action de tronçonnage, le profilé devra être serré uniquement par le vérin C.
Le cycle pourra se dérouler soit en marche automatique (tant qu’un profilé est présent), soit en marche cycle
par cycle, ce qui nécessite une impulsion sur le bouton poussoir marche pour chaque cycle.
D+ Scier le profilé
D- Retour de la scie
M Rotation de la scie (monostable)
VI – DEBITEUSE GRANITIERE :
Fonction :
La débiteuse granitière est une machine utilisée dans les exploitations de carrière. Elle reçoit des blocs de granit, bruts
d’extraction, et permet par sciage d’obtenir des plaques qui, après polissage et découpage, seront destinées à réaliser,
parmi d’autres utilisations, des dallages de sols.
A. Description de l’installation
Elle comprend:
▪ Un chariot porte disque se déplaçant
dans le sens transversal. C’est ce
déplacement qui donne l’avance de
l’outil lors de la coupe.
▪ Une poutre supportant le chariot porte
disque, se déplaçant dans le sens
vertical. Ce déplacement définit, après
chaque avance de chariot, la
profondeur de passe.
▪ Une table porte bloc sur laquelle est
fixée la pierre à découper, se
déplaçant longitudinalement. Ce
déplacement définit l’épaisseur de la
plaque de pierre à découper.
B. Fonctionnement
1. Position de référence
Au départ, la machine devra toujours être positionnée par commande manuelle:
▪ table porte pierre en fin de course arrière FCAR
▪ Poutre en fin de course haut FCH
▪ Porte scie en fin de course gauche ou droite FCG ou FCD.
Le cycle ne pourra commencer que si la machine est dans cette position et qu’après le démarrage du disque par le
bouton poussoir (MD) et s’il existe une pression d’eau (EAU) de lubrification. L’absence d’eau en cours d’utilisation
entraîne l’arrêt total de l’installation.
2. Marche automatique
Tous les déplacements s’effectueront en vitesse de travail.
L’action sur le BP DCY entraîne le déplacement de la table porte pierre vers l’avant en petite vitesse (AV-PV). Ce
déplacement définit l’épaisseur à découper et doit être contrôlé avec précision: On utilisera un dispositif générateur
d’impulsions associé à un compteur à présélection manuelle:
Le nombre d’impulsions reçues est par le jeu de la chaîne cinématique de la boîte de transmission, proportionnel au
déplacement effectué par la table. Dés que le compteur a enregistré un nombre d’impulsions correspondant à la valeur
de présélection, le déplacement est arrêté par une information présélection atteinte (PRE).
La poutre sera alors commandée en descente (descente PV) Elle est contrôlée par une temporisation T1. Le réglage de
T1 permet d’ajuster la prise de passe. De plus ce mouvement ne peut se faire que si le disque est dégagé de la pierre.
La temporisation T1 écoulée, la descente s’arrête et le chariot porte-scie effectue une passe vers la droite (DROITE) ou
vers la gauche (GAUCHE). Par action sur le fin de course gauche (FCG) ou droit (FCD), suivant le sens de déplacement,
le mouvement s’arrête. La poutre est, de nouveau, commandée à la descente (DESCENTE PV) et son mouvement est
contrôlé par T1. A la fin de T1, le disque effectue une nouvelle passe dans le sens contraire au précédent.
Le sciage s’opère comme ci dessus par un mouvement de va et vient du porte-disque. Jusqu’au moment, où lors d’une
descente, la poutre atteint un fin de course (FC5) situé à 5 mm au-dessus du fin de course bas (FCB), (FC5) restera
actionné durant toute la fin de la course de la poutre. On désire que la dernière passe s’effectue toujours de droite à
gauche afin de tenir compte du sens de rotation du disque pour obtenir ainsi une coupure nette du bord des plaques.
C. Travail demandé
Fournir le GRAFCET marche de production normale, point de vue commande de cette installation établi
d’après le cahier des charges ci dessus.
Traiter le cas ou la pression d’eau est insuffisante par un GRAFCET hiérarchisé.
Au départ le râteau est en position haute, fermé ( Fco ). En mode automatique (Mauto =1) l'apparition d'une différence de
niveau entre le niveau amont et le niveau derrière les grilles (Difniv) provoque le démarrage du cycle de nettoyage des
grilles.
Le cycle débute par une ouverture. La position ouverte étant atteinte, le râteau descend. La position basse atteinte, le
râteau se ferme, (l'action de fermeture se poursuit jusqu'a un nouveau cycle, elle permet d'éviter au râteau de monter sur
les déchets). 6 secondes après l'arrivée en position basse le râteau remonte jusqu'à sa position haute. Le cycle
recommence si les conditions de départ sont de nouveau présentes.
En cas de blocage du râteau, détecté par une surintensité au niveau du moteur (SurI), deux cas se présentent :
Blocage en descente, dans ce cas le système s'arrête et se met en position défaut
Blocage en montée : dans ce cas le râteau s'ouvre, descend et recommence le cycle. Si au bout de 4 essais le râteau
n'a pas atteint son fin de course haut, le système s'arrête et se met en position défaut.
D'autre part, pour éviter un blocage du râteau, dans le cas où il ne peut atteindre son fin de course d'ouverture, ou dans le
cas d'une rupture mécanique de l'entraînement, une surveillance de durée de cycle est lancée à chaque départ du râteau.
Si ce temps est dépassé, toutes les actions sont arrêtées, le système se met en positon défaut. En position défaut,
l'opérateur peut effectuer les différents mouvements par action maintenue sur 4 boutons poussoirs correspondant aux 4
mouvements : (Bpouv) pour ouvrir, (Bpfer) pour fermer, (Bpmo) pour monter, (Bpdes) pour descendre. La position défaut
est acquittée par un opérateur par une impulsion sur un bouton réarmement (Bparm).
4. Question :
La machine à usiner et à percer présentée page 1 s’insère dans une chaîne d’usinage, de traitement et de
conditionnement de cylindres de poudre comprimée.
A partir d’un stock de pièces, géré par un système autonome, elle effectue d’abord une rainure longitudinale
puis le perçage d’un trou à chaque extrémité. La machine effectue ces 2 opérations en même temps pour
satisfaire à des impératifs de cadence de production.
ADMISSION DES PIECES :
Elle est réalisée par un système d’échappement à 2 vérins VAM et VAV permettant de sélectionner une pièce
à la fois. En cas de rupture du stock de pièces à l’entrée dus sas, détectée par un capteur de présence pièce
pp, la machine s’arrête en fin de cycle en déclenchant une alarme.
La pièce ainsi sélectionnée glisse dans une goulotte pour venir se pré positionner dans 2 vés fixes. Un autre
capteur pv non représenté délivre alors une information de pièce en position.
RAINURAGE :
La pièce ainsi pré positionnée est bridée entre un mors fixe et un mors mobile VB pour effectuer le rainurage
(réalisé par un aller retour du bloc support moteur de fraise à rainurer). Une hotte aspirante assure l’évacuation
des particules d’usinage.
PERCAGE :
La pièce déposée sur les 2 vés, l’opération de perçage débute par le bridage de la pièce. Ce bridage est assuré
par l’amenée successive des 2 capots amovibles. Le 1er, manœuvré par le vérin VC1 plus puissant que le vérin
VC2, vient se positionner sur une butée fixe.
Ces 2 capots, ouverts sur leur partie inférieure sur une hotte d’aspiration, jouent également le rôle de protection
en cas d’éclatement éventuel de l’extrémité de la pièce sous l’action du perçage.
Le perçage proprement dit est obtenu par les 2 moteurs M1 et M2 animés en translation par 2 vérins VM1 et
VM2.
Deux détecteurs pm1 et pm2, non représentés sur la rampe d’évacuation, permettent d’obtenir l’information
pièce mauvaise.
TRANSFERT :
Le chariot, comportant 2 berceaux supports de pièce, mobile en translation au moyen d’un vérin H, est déplacé
verticalement par un système à 2 vérins V1 et V2.
Le chariot soulève simultanément la pièce rainurée et la pièce percée, les transfère vers la droite et dépose la
1ère sur les vés fixes du poste de perçage et la 2ème sur la rampe inclinée d’évacuation.
Le grafcet principal ci-contre décrit le
fonctionnement du système en utilisant la notion de
0
macro étapes :
➢ M1 : Approvisionnement en pièces
Présence pièce.marche
➢ M2 : recul chariot
➢ M3 : préparation approvisionnement
M1
➢ M4 : rainurage
➢ M5 : perçage
Porte aval ouverte.pièce en position
➢ M6 : évacuation pièce
M6
Table en bas
IX – TRANSFERTS DE FLACONS :
Sur une chaîne de conditionnement de produits liquides, en flacons, il est envisagé de faire diverger un flux continu de
flacons vers 2, 3, ou 4 tapis selon la cadence de production fixée. Le choix du nombre de tapis se fera à l'aide d'une roue
codeuse (RC = 2, 3, ou 4).
TRAVAIL DEMANDE :
Proposer un Grafcet, pour le cycle courant
de transfert des flacons vers 2 tapis
uniquement.
Pour simplifier, on admettra que le transfert des
flacons ne comporte que des déplacements
horizontaux et que l’opérateur appuie sur Dcy
chaque fois qu’il souhaite transférer 2 flacons.
Proposer un Grafcet, avec comptage et
reprise de séquence, pour le transfert vers 4
tapis
La surveillance d’approvisionnement en flacons
est réalisée par un détecteur présence flacon
placé devant le 5ème flacon de la file d’attente.
Ainsi lorsque le 4ème flacon aura été déposé, le
transfert revient au repos ; l’opérateur devra
regarnir en flacon le tapis d’amenage, et
relancer le transfert en appuyant sur Dcy.
Proposer une modification du Grafcet
précédent tenant compte de ces nouvelles
dispositions.
X – MACHINE DE SUREMBALLAGE :
PRÉSENTATION DE LA MACHINE
Fonctionnement :
La machine assure le groupage de produits et leur introduction dans une boîte en carton. La succession des groupements
de produits est la suivante :
• Constitution d'une rangée de 3 produits (tapis roulant tournant en permanence).
• Constitution d'une farde de 3 rangées (vérin B).
• Transfert de cette farde dans le carton (vérin A).
• Après constitution d'une seconde farde, transfert de celle-ci dans le carton (vérin A).
Le carton plein est ensuite déposé par pivotement (vérin D) sur des rouleaux évacuateurs. Le seul rôle manuel de
l'opérateur est de préparer le carton et de le placer sur la machine.
Données technologiques :
Actionneur et préactionneurs : les vérins sont à double effet, et les distributeurs bistables (A+ et A− pour A ; B+ et B−
pour B ; D+ et D− pour D). Les tapis fonctionnent en permanence.
Capteurs
• t1 constate la formation d'une rangée de 3 produits.
• t2 constate la formation d'une farde de 3 rangées.
• t3 est un capteur à chute de pression sur le vérin A. Il se déclenche lorsque la farde (n°1 ou n°2) est en butée
dans le carton, quelle que soit la position de A dans sa course.
• a0 : capteur de fin de course de rentrée de tige du vérin A.
• a2 : capteur de fin de course de sortie de tige du vérin A. (Si t3 et a2 sont informés ensemble, le carton est plein).
• b0 : capteur de fin de course sortie de tige du vérin B.
• b1 : capteur de fin de course de rentrée de tige du vérin B.
• d1 : capteur signalant que le carton est prêt à recevoir une farde (position haute de la fourche).
L'opérateur dispose d'autre part d'un bouton de mise en marche « m » et d'une pédale « q » qui lui permet de signaler
qu'il a terminé la mise en place d'un carton sur la fourche en position basse.
GRAFCET de tâches : GPN
Dans la perspective d'un gain de temps et
d'une plus grande facilité de maintenance, on
a décomposé le cycle de fonctionnement en
3 tâches élémentaires :
0
• Tâche 1 : constituer une farde.
• Tâche 2 : charger une farde dans
le carton.
• Tâche 3 : évacuer le carton plein. 1 Tâche 1
On en a déduit alors le GPN (GRAFCET de
production normale) qui est le GRAFCET de
coordination des tâches. Ce Grafcet est
représenté ci-contre.
GT1, GT2, GT3 seront les GRAFCET
2 5
correspondants à chacune des tâches.
Travail demandé :
Expliquer pourquoi l’étape 5 doit être 1
obligatoirement initiale.
Etablir les Grafcets GT1, GT2 et GT3 de 3 Tâche 2
chaque tâche en les synchronisant avec le
GPN.
4 Tâche 3
XI – LIGNE DE RANGEMENT :
Schématisation de la structure de la machine:
L’étude suivante porte sur une ligne de rangement de boîtes pharmaceutiques. Cette dernière comprend un chariot
actionné par un moteur à courant continu et quatre rangées de stockage, numérotées 0, 1, 2 et 3.
Cycle de fonctionnement:
L’opérateur charge une boite sur le chariot, code la rangée où doit être stockée la boite sur les informations binaires d1
et d0, puis lance le cycle à l’aide du bouton poussoir dcy. Le chariot se déplace alors à gauche (par l’enclenchement du
contacteur KM1). Il s’arrête devant la rangée de stockage codée précédemment. La boite est alors poussée par le vérin
A. Après le retour de la tige du vérin A, le chariot se déplace à droite (par l’enclenchement du contacteur KM2) jusqu’à
la position initiale, détectée par Fcd.
Détecteurs de la machine:
Les positions extrêmes du vérin A sont détectées par les deux détecteurs magnétiques a0 et a1, installés sur le corps du
vérin. Un détecteur du type fin de course à galet Fcd permet de détecter le chariot en position initiale (extrême droite).
Les positions en face de chaque rangée de stockage sont détectées par un détecteur inductif Fcr installé sur le chariot.
Ce détecteur est actif à chaque passage devant une rangée de stockage.
La codification retenue sur d1 et d0 est le code binaire nature, comme le montre le d1 d0 Rangée
tableau ci-contre.
0 0 0
0 1 1
1 0 2
1 1 3
SOLUTION N°1:
Une première solution pour automatiser cette machine est décrite à l’aide du grafcet ci-dessous.
0
dcy . a0 . Fcd
1 KM1
Fcr . ( d1 . d0 ) Fcr . ( d1 . d0 )
2 KM1
Fcr . ( d1 . d0 ) Fcr . ( d1 . d0 )
3 KM1
Fcr . ( d1 . d0 ) Fcr . ( d1 . d0 )
4 KM1
Fcr
5 A+
a1
6 A-
a0
7 KM2
Fcd
Donnez l’utilité des fronts montants sur la variable Fcr. Explicitez l’aléa de fonctionnement qu’il y aurait
sans l’emploi de fronts montants.
D’un point de vue du fonctionnement du système, expliquez les réceptivités entre X3 & X4 et entre X3
& X5 (position du chariot et code de rangée introduit).
SOLUTION N°2 :
Une seconde solution pour automatiser cette machine est décrite à l’aide du grafcet ci-dessous.
0 C=0
dcy . a0 . Fcd
Fcr
1 KM1 C = C+1
( C=1). d1 . d0 + (C=2) . d1 . d0 + (C=3). d1 . d0 + (C=4)
2 A+
a1 a0
3 A- KM2
Fcd
Donnez les actions effectuées à l’étape 3 du grafcet. Par quelle structure peut-on remplacer cette étape
?
D’un point de vue du fonctionnement du système, expliquez la réceptivité entre les étapes 1 & 2.
Modification de fonctionnement:
Lors de l’utilisation de la machine, il a été constaté que la rentrée de tige du vérin A était assez longue, ce qui augmente
le temps de rangement d’une boite.
En pratique, il y est possible d’effectuer le retour du chariot (KM2), 2 secondes seulement après le début de rentrée de
tige du vérin A. La fin de rentrée de tige s’effectue pendant le déplacement du chariot.
Proposez une solution permettant de résoudre le problème précédemment exposé.
G- Vg
p1
P- g1
f
e k
j
Rouleau 1
Découpeur
M1 caisse
Moto-réducteur M1 c
Table de presse
ÉTUDE DU FONCTIONNEMENT
Dans une entreprise de fabrication de gobelets en plastique, un rouleau de film (moulé sur une presse) sert de matière
d’œuvre initiale. Ce film est façonné afin d’obtenir 2 gobelets qui sont ensuite coupés pour tomber dans une caisse par
groupe de 10. La machine s’arrête alors afin de changer de caisse.
▪ Au départ le film est placé sous la presse. La machine est mise en service par « DCY » sous réserve d’avoir
les conditions initiales.
▪ Afin de pouvoir réaliser un parfait moulage, la presse doit rester en position fermée pendant 10 secondes.
▪ Puis le film avance d'un pas grâce au moteur M1.
▪ Lorsqu’il y a détection des gobelets sous le poste de découpage, celui-ci est mis en service.
▪ Les gobelets, après le découpage, tombent dans la caisse par groupe de 10.
▪ Quand la caisse contient 10 verres, la machine est stoppée. On remplace la caisse et la machine pourra repartir
après un appui sur DCY.
TRAVAIL DEMANDÉ
Recherchez le GRAFCET DE PRODUCTION NORMALE d’un point de vue partie commande.
TABLEAU DES ENTREES / SORTIES
Capteurs Préactionneurs
p0 Capteur vérin Vp rentré f Capteur de présence rouleau G+ Ordre sortie « découpe »
c Capteur présence caisse Dcy Bouton poussoir départ cycle KM1 Ordre rotation moteur M1
3) Entrées et sorties :
ENTREES
f capteur à galet à contact à fermeture C1 commutateur position cycle continu
h capteur à galet à contact à fermeture C1 commutateur position cycle par cycle
e capteur à galet à contact à fermeture SORTIES
i capteur à galet à contact à fermeture A+ électrovanne de commande de vérin
j capteur à galet à contact à fermeture A- électrovanne de commande de vérin
a1 capteur inductif à contact à fermeture P+ électrovanne de commande de vérin
a0 capteur inductif à contact à fermeture P- électrovanne de commande de vérin
p1 capteur inductif à contact à fermeture G+ électrovanne de commande de vérin
p0 capteur inductif à contact à fermeture G- électrovanne de commande de vérin
g1 capteur inductif à contact à fermeture V1 électrovanne ouverture produit
g0 capteur inductif à contact à fermeture V2 électrovanne ouverture produit
Dcy bouton poussoir à fermeture KM1 contacteur de commande moteur M1
4) Description :
Dans un souci de simplification d'écriture, les actions de la machine seront décomposées en tâches :
▪ TACHE n° 1 table de presse.
▪ TACHE n° 2 avance du film.
▪ TACHE n° 3 remplissage.
▪ TACHE n° 4 découpage.
5) Structure du Grafcet de coordination des tâches :
1 table presse
fin tâche
2 avance film
fin tâche
3 4
départ tâche pas départ tâche départ tâche pas départ tâche
5 remplissage 6 découpage
7 8
=1
6) Travail demandé :
1. Ecrire les grafcets de chaque tâche et le grafcet de coordination des tâches d’un point de vue PC sans les
sécurités.
2. Ecrire les équations des sorties sans les sécurités.
TDs – GRAFCET – Elaboration de GRAFCETS - 35
AUTOMATIQUE BTS MI
TDs – GRAFCET – ELABORATION DE GRAFCETS
Description du fonctionnement
Ce système permet le forgeage d’une barre métallique préalablement chauffée au rouge.
La barre métallique est placée manuellement en position initiale sur la machine.
L’opérateur appuie sur DCY, un système de chauffage commandé par le contacteur KM2 la porte au rouge.
À bonne température (détectée par le capteur T), le cycle suivant se déroule :
▪ Le moteur CC avance la barre vers l’empreinte selon une progression définie par le profil de vitesse de la page
suivante.
▪ Lorsque la barre est dans l’empreinte, elle reste 5 secondes dans celle ci, puis revient en position initiale avec
une vitesse moteur de 750 tr/min.
▪ Toutes les positions de la barre au cours de son déplacement sont contrôlées par des capteurs inductifs.
Profil de vitesses d’avance de la barre :
Entrées / Sorties :
XV – PALETTISEUR DE GUEUSES :
Des gueuses sont
des pièces
mécaniques en
fonte de grande
taille. Elles sont
palettisées pour
être transportées.
Chaque palette est
constituée de 6
étages de 5
gueuses chacun.
D'un étage à un
autre la position des
gueuses diffère de
90°. Nous
souhaitons dans cet
exercice modéliser
le processus de
fabrication d'une
palette à l'aide de
l'installation décrite
sur la figure ci-
contre.
Les différentes opérations qui permettent de réaliser une palette sont les suivantes :
• Le tapis d'alimentation T dépose une gueuse contre une butée équipée d'un détecteur de présence t. La commande
du tapis d'alimentation ne fait pas partie du système étudié ici ; on considère que le tapis fonctionne en permanence.
Les pièces arrivent dans la zone de palettisation de façon suffisamment espacée pour ne pas perturber le
fonctionnement décrit ci-après.
• Cette pièce est ensuite poussée sur un plateau de préparation à l'aide d'une plaque actionnée par un vérin P, dont la
position de repos est rentrée. La course du vérin est égale à la largeur d'une gueuse et est repérée par les capteurs fin
de course p0 et p1. P+ désigne la sortie de tige et P- la rentrée.
• Lorsque 5 gueuses sont préparées, elles sont alors poussées par une plaque actionnée par un vérin A : AV commande
l'avance de la plaque et AR commande son retrait. Sa course est égale à la longueur des pièces et est repérée par les
capteurs ar et av.
• Les 5 pièces sont déposées sur un plateau tournant sur lequel la palette en bois a été préalablement déposée par un
opérateur. La palette en bois n'est pas représentée sur la figure. Un détecteur de présence palette pp permet de vérifier
qu’une palette a été correctement positionnée
• La rotation du plateau est commandée par un moteur R à 2 sens de marche : R+ pour le sens trigonométrique et R-
pour le sens horaire. La rotation d'un quart de tour (pour les rangées paires) est repérée par le passage devant un
détecteur d. Le plateau descend, commandé par un moteur piloté par l’ordre MD. La hauteur d'une gueuse est repérée
par le passage devant un capteur h (h1 à h6).
• Lorsque la palette est pleine, l'opérateur vient décharger le plateau et remettre une nouvelle palette vide. Il appuie alors
sur le bouton acq afin que le plateau remonte en position haute grâce au moteur piloté par l’ordre MM.
• On suppose qu'au départ une palette vide est posée sur le plateau rotatif et que ce dernier est en position haute.
L'opérateur doit enclencher le bouton dcy pour qu'une palette soit remplie.
TRAVAIL DEMANDE :
o Question 1 : Etablir le grafcet production normale d’un point de vue partie opérative.
o Question 2 : Modifier ce grafcet afin de remplir automatiquement 20 palettes successives puis
d’arrêter le cycle au bout des 20 palettes.
Le chariot dispose de quatre capteurs qui lui permettent de se positionner précisément par rapport à la balancelle. Ces
capteurs sont à 1 lorsqu'ils sont recouverts par la balancelle. La position est idéale lorsque C2 et C3 sont à 1
simultanément. Quand le chariot prend du retard, la balancelle se rapproche de C1.
Le chariot est équipé d'un moteur électrique à courant continu. La tension Vref correspond à une vitesse du chariot
sensiblement identique à celle de la balancelle.
On peut appliquer trois niveaux de correction V1, V2 et V3 (en plus ou en moins) permettant d'accélérer (ou ralentir si
négatif) le chariot (donc Vref+V3 correspond à la vitesse maximale, qui est supérieure à celle de la balancelle).
On ne commande pas l'avance de la balancelle, on la suit. La « tâche A » (étape 40) correspond à la phase d'accélération
du chariot, jusqu'à son bon positionnement sous la balancelle. La « tâche B » (étape 60) correspond à l'asservissement
de l'avance du chariot à celle du véhicule.
Question 1 :