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0 Chapitre 01

Principes Généraux du secourisme


Introduction
- Chaque année, on enregistre en Algérie une moyenne de 550 000 décès, dont 10% sont
des morts violentes qui ne sont ni désirées, ni volontaires.

- Cette mortalité accidentelle s'est accrue depuis les années 50 avec l'augmentation des
risques d'accidents dus au progrès des techniques.

- L'instinct naturel de préservation de l'homme qui s'était adapté à la lutte contre les
éléments naturels, doit maintenant s'efforcer de combattre les dangers crées par le progrès
technologique.

Tels sont les objectifs du secourisme

- L’obligation Légale de porter assistance


- Article 183 du code pénal algérien, punit d’emprisonnement et d’amende, quiconque
s’abstient volontairement de porter assistance à une personne en danger, qui sont risque
pour lui ni pour les tierces.

Il pouvait lui prêter

Soit par son action personnelle,


Soit en provoquant un secours.

Deux exemples
- Un automobiliste qui passe sans s'arrêter devant un accident où il y a des blessés.
Est-il coupable ? OUI

- Le même automobiliste qui s'arrête, qui ne donne pas de soins car il n'est pas secouriste
mais qui donne l'alerte.
Est-il coupable? NON
Quel est le rôle du secouriste ???
Il donne les premiers soins en l’absence d’un médecin

Dans quel but ???


- La vie ou la mort, une guérison rapide ou une longue hospitalisation, une indisponibilité
temporaire ou une infirmité définitive, dépendront souvent de la façon dont seront donnés
les premiers secours
- Quel que soit le cas, un secours intelligent diminuera la souffrance et facilitera
l’intervention éventuelle du chirurgien DONC C’est un rôle capital que le secouriste aura à
jouer

Les dix commandements du secouriste

01- Appelez les secours :


- Protection civile.
- Gendarmerie ou police nationale.
- Médecin ou une ambulance.
- Le service d’hygiène et sécurité de l’unité.

02 - Agissez rapidement et dans le calme :

- Une attitude déterminée, nette et précise donnera confiance à la victime et à


l’entourage. Elle empêchera aussi les initiatives dangereuses ou maladroites des témoins.

03- Analysez la situation :

- Dénombrez les blessés Ne vous attardez pas devant ceux qui crient le plus fort.
- Voyez ceux qui sont sans connaissance, ce sont parfois les plus atteints.
- Recherchez s’ il y a d’autres risques possibles (explosions, incendies, éboulements…)

04 – Couchez le blessé :

- Sur le dos, s’il est conscient.


- Sur le coté, s’il est inconscient (P.L.S)

05 – Ne le déplacez pas inutilement :

- Et jamais sans vous être assuré de son état et sans lui avoir donné les premiers soins,
sauf péril imminent.
06 – Observez attentivement votre blessé:

- Respire-t-il ? Saigne-t-il ? Est-il conscient ? A-t-il une fracture ?


- Souvenez vous qu’il y a deux urgences pour lesquelles il ne faut pas perdre du temps
L’hémorragie et la ventilation

07 - Ne jouez pas au médecin:

- Ne faite que l’indispensable pour préserver la vie, calmer la douleur et assurer un


transport convenable.

08 - Tenez le blessé au chaud:

- Mais sans trop le réchauffer, le mieux est de l’enrouler dans une couverture.

09 - Ne le faite pas boire:

- Surtout s’il est sans connaissance, il risque de s’étouffer.

10 - Rassurez le enfin

- Une parole au bon moment, parfois une cigarette, vous y aideront.


Cachez lui ses blessures

Classification des urgences

- S’ il y a des blessés dont l’évacuation n’est pas urgente, il en est d’autres pour lesquels
aucun retard ne doit , être toléré c’est pourquoi les spécialistes ont été amenés à classer les
blessés en quatre ( 04 ) catégories.

- Extrême urgence: à évacuer le plus vite possible


- Les fonctions vitales (respiration – circulation) sont gravement perturbées, mettant
La vie du blessé en danger immédiat.

- Les grands choqués,

- Les blessés thoraciques asphyxiques

- Les hémorragies non garrottables, interne, ou artérielle mal stoppées par la


Compression (cou, aisselles, aine).
- Première urgence: à évacuer dans l’heure qui suit
- Les fonctions vitales ne sont pas immédiatement atteintes mais peuvent
Le devenir secondairement.
- Le garrot.
- Membres écrasés.
- Plaie abdominales.

- Deuxième urgence: à évacuer dans les trois (03) heures qui suivent
- Les fonctions vitales ne sont pas troublées que tardivement.
- Fracture du crâne, du bassin, de la colonne vertébrale.
- Fracture ouverte des membres.

- Sans urgence: à soigner sur place ou à évacuer en dernier lieu


- Fractures fermées des membres
- Plaies peu importante

Le secouriste doit se borner:


- à assurer les premiers secours, afin d'éviter l'aggravation de l'état
Des victimes
- éviter que survienne un sur accident.

Le secouriste son action est triple :

- Le secouriste doit savoir quoi faire quand un accident vient de se produire ,


sur la route , dans un atelier en vacances ou à la maison, Veille a l’application
de la règle

P.A.S
01 Protéger:
Protéger qui ?
Soi-même

Les badauds, les témoins

La ou les victimes

QUE FAIRE

Baliser
DÉGAGER

LA PRÉVENTION DU SURACCIDENT EST UN PRÉALABLE


OBLIGATOIRE A TOUTE ACTION ULTÉRIEURE

- Si l'on ne peut écarter le risque, il faut empêcher l'accès de la zone dangereuse, en


Attendant les secours.

02 Alerter

APPRENDRE A TRANSMETTRE L'ALERTE AUX SERVICES DE


SECOURS ET DE SOINS

- Toute personne pouvant être témoin d'une situation de détresse, doit pouvoir être le
Premier maillon de la chaîne de secours et de soins, et savoir

Alerter ou faire alerter


La Chaîne des SECOURS

La Chaîne de Secours ne peut fonctionner sans Son premier maillon,


LE TÉMOIN QUI PROTEGE ET QUI DONNE L’ALERTE.
Arbre de décision

Alerter ou faire alerter

Décider d'alerter les secours


Observer la situation et localiser l'évènement

Trouver le moyen de communication


Téléphone, borne, témoins...

Choisir le service de secours


14 - 17 –

Transmettre les informations


Message d'alerte.

Secourir
Ou continuer a secourir
Pour quel objectif ?
Provoquer l’arrivée rapide de secours adaptés sur les lieux d’un accident

- Comment alerter les services de secours ?

- D’abord Rester calme.


- Les moyens matériels.
- Le téléphone.
- Tout autre moyen de communication.

- Quoi dire ?
- Le message d’alerte.

Le message d’alerte
en 05 points

- Se localiser.
- Lieu de l’accident.
- Nature de l’accident.
- Nombre et état apparent des victimes.
- Risques particuliers.

CONSERVER TOUJOURS SON SANG FROID

POURQUOI ?

- En présence d'un accident, la qualité, la rapidité et la nature des secours spécialisés


dépendront toujours des renseignements et des informations fournis pour donner l'alerte.
03 secourir

Consiste à
- Maintenir la vie, empêcher l'aggravation de l'état de la victime, et enfin faciliter son
Rétablissement en commençant par :-

- Évaluer en quelques secondes les signes de gravité mettant en jeu la vie du blessé.
- L’examen doit répondre aux questions suivantes:-

- Le blessé est il conscient ?


- Le blessé respire- t- il ?
- Le blessé saigne- t- il ?

BILAN ET SURVEILLANCE D'UN BLESSE.

Trois fonctions participent à la distribution de l'oxygène dans l'organisme

La fonction nerveuse

La fonction ventilatoire

La fonction circulatoire

- On appelle détresse vitale la défaillance d'une ou de plusieurs de ces trois fonctions,


défaillance pouvant entraîner rapidement la mort.
1°. Apprécier l'état de conscience:

Au niveau de la réponse aux sollicitations:

- Réponse à la parole
- Réponse à la douleur

Poser une question simple


« Ça va, vous m'entendez? »
« Quel est votre nom ? »
Donner un ordre simple :
« Serrez-moi la main »;
« Ouvrez les yeux».

2°. Assurer la liberté des voies aériennes


- Desserrer col, cravate, ceinture ;
- Basculer prudemment la tête de la victime en arrière :

- Une main sur le front appuie vers le bas pour incliner la tête en arrière;

- L'index et le majeur de l'autre main se placent sous le menton (sur l'os et non dans le
creux, mou, du menton) et l'élèvent pour le faire avancer
3°. Apprécier la fonction ventilatoire :
- En se penchant sur le sujet, l'oreille et la joue au-dessus de la bouche et du nez;
rechercher :
Avec sa joue :

- le flux d'air expiré par le nez et la bouche.


- Il peut être normal, augmenté, faible ou absent.

Avec l'oreille

- les bruits normaux ou anormaux (sifflement ronflement, gargouillement )


De la ventilation. Avec les yeux
- le soulèvement du ventre et/ou de la poitrine.
- Si la ventilation est absente, il faudra pratiquer deux insufflations, puis
Apprécier la fonction circulatoire.

4°.Apprécier la fonction circulatoire par la prise du pouls carotidien:

Pendant au moins 5 à 6 secondes : Constater la présence ou l'absence de ce pouls


Cas particulier de l'enfant de moins de un an

- Chez l'enfant de moins de un an, on ne recherche pas le pouls carotidien,


mais le pouls Au niveau du bras.
- La main du sauveteur se pose à la partie moyenne du bras, les doigts sur la
face interne.
- La pulpe des doigts recherche à ce niveau les battements de l'artère.

NOTA
- Chez l'enfant et le nourrisson, les fréquences ventilatoire et cardiaques
Sont plus élevées que chez l'adulte.

TABLEAU DE BORD DE LA SURVEILLANCE

- YEUX: - Mouvements, forme


- OREILLES : - Coloration, écoulement
- NEZ: - Coloration, Battements écoulement.
- BOUCHE : - Sécrétion, écoulement
- POULS: - Carotidien Radial
- MAIN : - Coloration de l'ongle Coloration de
La paume
MÉTHODES D'INTERVENTION D'URGENCE

LES DÉGAGEMENTS D'URGENCE

- En règle générale, "une victime ne doit jamais être déplacée ", sauf s'il y a
Urgence et dans les situations suivantes:

On se limite à trois situations et techniques

- Victime allongée sur une route à grande circulation.


- Victime visible qui se trouve dans une pièce enfumée ou en feu.
- Victime se trouvant dans un véhicule commençant à prendre feu.

- Ces manoeuvres de dégagement, sont dangereuses et ne doivent être


utilisées que pour soustraire une victime à un danger vital, réel et immédiat, en
cas d'urgence.
- Elles doivent être pratiquées que par une personne compétente, et ne peuvent
s'improviser.

Traction par les chevilles


- Le sauveteur saisit la victime par les chevilles et la tire le plus rapidement
possible sur le soi, jusqu'à ce qu'elle soit en lieu sûr; les pieds de la victime
sont à la hauteur des genoux du sauveteur.

Saisie par les poignets

- Le sauveteur se place accroupi derrière la victime; il l'assied, passe ses bras


sous les aisselles de la victime, croise les bras de celle-ci et saisit les poignets
(main droite du sauveteur pour poignet gauche de la victime et main gauche du
sauveteur pour poignet droit de la victime);
Dégagement d'un véhicule
- Le sauveteur, après avoir détaché ou coupé la ceinture de sécurité,
s'accroupit à hauteur du siège du véhicule

- Une main passée sous l'aisselle la plus proche maintient le menton


(Sans appuyer sur le cou), L'autre main, passée sous l'autre aisselle, saisit :
Soit la ceinture de la victime, Soit l'aisselle;
Chapitre 02

NOTION D’ANATOMIE

Organisation Générale de L’homme

- Forme Extérieure

- Le simple examen du corps humain permet de le diviser en trois parties.

- Supérieure « la tête »
- Centrale « le tronc »
- Latérale « les membres »

La tête se divise elle-même en deux parties:


- Le crâne
- La face

Le tronc:

- Le tronc séparé de la tête par le cou, comprend deux régions:


- Une supérieure « La poitrine »
- Une inférieure « Le ventre ou Abdomen »

Les Membres :

- Les membres sont reliés au tronc, au nombre de quatre ( 04 ), devise en


Deux groupes - droit et gauche -
- Membre supérieur, rattaché au tronc par l’épaule.
- Membre inférieur, relié à l’abdomen par le bassin

01- Une coupe transversale d’un membre

- La peau : constituée de cellules


- La chaire : Proprement dite, constituée par les muscles
- L’os : au centre
- Dans la CHAIRE, se trouve de nombreux éléments, d’une part, les
Vaisseaux qui sont colorés et comprennent
- Les artères (rouges)
- Les veines (bleues)

- D’autre part, Les nerfs, Filets blancs accompagnant généralement les


Vaisseaux.

02- Une coupe longitudinale du tronc

- Montre une cavité séparée en deux autres plus petites (une supérieure
Et une inférieure) par une cloison voûtée, c’est le muscle diaphragme
- La cavité supérieure ou thorax est occupée par les poumons et le
Cœur.
- La cavité inférieure ou Abdomen contient de nombreux viscères.

- En haut et à droite Le foie


- En haut et à gauche L’estomac et la rate
- En avant L’intestin
- En arrière Les reins
- En bas La vessie
04- Organes Appareils Fonctions

- Il accomplissent un travail bien déterminé et qui lui est propre, chacun des
viscères précédents constitue un organe. Par exemple, le cœur est un organe
de la circulation, l’estomac est un organe de la digestion.

- Le travail fourni par un organe s’incère dans un ensemble appelé fonction


comprenant plusieurs organes
- L’ensemble des organes collaborant à une même fonction a reçu le nom
d’appareil. - Exemple
- L’appareil circulatoire.

05- L ’APPAREIL LOCOMOTEUR

LA MOTRICITE: Cette fonction est assurée par l'appareil locomoteur qui se


Compose de:
LE SQUELETTE : - Le squelette est constitué par l’assemblage des Os, qui
sont plus de 200, peuvent être rangés en trois groupes.
- Les Os longs : Tel sont ceux des membres.
- Les Os plats : Qui ont la forme de lame aplaties, généralement de faible
Epaisseur, Tel les Os du crâne
- Les Os court : Tel les vertèbres
La circulation
But et définition
- La nutrition de notre corps est assurée par le sang qui circule entre les
Différents organes. Nous allons voir successivement :-
- Le sang
- L’appareil circulatoire
- Le mécanisme de la circulation

Le sang

- L’organisme contient, en moyenne, cinq litres de sang.


- Le sang est formé de deux parties essentielles
- Des particules solide : les globules
- Un liquide : le plasma
Les globules
Ils sont de deux sortes
- Les globules rouges ou hématie.
- Les globules blancs ou leucocyte.
Les globules rouges

- Il y en a environ 5 millions par millimètre cube de sang. Ils ont la forme de


disque rond d’un diamètre de 7 millièmes de millimètre.
- Ils absorbent l’oxygène au niveau des poumons et le transportent aux
différents organes.

Les globules blancs

- Ils sont plus gros mais moins nombreux 8000 environs par millimètre
Cube de sang. Ils sont incolores.

- Quand une région est blessée, ils traversent la paroi des vaisseaux pour s’ y
rendre, la ils détruisent les cellules mortes et les corps étrangers à l’organisme,
ce qui leur a valu le nom de « fossoyeurs de l’organisme » . Ils capturent et
digèrent aussi les microbes d’où leur autre nom de

« Défenseur de l’organisme »
Le plasma

- Le plasma est le liquide dans lequel flottent les globules.


- Du sang versé dans un récipient se coagule, c’est-à-dire se sépare en deux
parties.
- Une partie liquide, incolore : Le sérum
- Une partie solide, rouge : Le caillot

L’appareil circulatoire

- Il assure le déplacement du sang à travers tout le corps et sa déstribution à


tout les organes. Il comprend deux parties
- Le cœur
- Les vaisseaux

Le cœur

- Le cœur est un gros muscle creux situé dans la poitrine entre deux
Poumons.

Le rôle du coeur

- Véritable pompe aspirante et refoulante, le cœur fait circuler le sang dans


Les vaisseaux.
- Plus de 30 tonnes de sang sont pompées chaque jour.
- Il se contracte, chez l’adulte, 70 fois environ par minute, et plus vite chez
L’enfant, 100 à 120 fois.
Les vaisseaux
Les vaisseaux sont de trois types

- Les artères amènent le sang aux organes.


- Les veines ramènent le sang au cœur.
- Les capillaires entre les deux (échangeur).

Les artères
- Vaisseau musculaire élastique aux parois épaisses, de l’Aorte, se détache les
artères qui se rendent dans toutes les parties du corps, là, l’artère devient de
plus en plus petite et se ramifie en capillaires.

- A chaque contraction cardiaque, 400 grammes de sang environ sont injectés


avec force dans le circuit artériel.

Les veines

- Elles ramènent au cœur le sang provenant des capillaires, chargées d’un


sang rouge foncé, car appauvri en oxygène. Les parois des veines sont plus
minces, elles ne sont pas élastiques, sectionnées,

Les capillaires

- Dans les capillaires des organes, le sang circule au ralenti, c’est à ce niveau
que se font les échanges nutritifs. C’est là, notamment, que les globules
rouges du sang cèdent leur oxygène aux tissus et ramènent l’ oxyde de
carbone.
La respiration

But et définition
- Pour vivre, l’homme a besoin, en plus des aliments, d’un gaz l’oxygène.
- La respiration, C’est la fonction qui permet les échanges gazeux entre le
Milieu extérieur et l’homme à savoir :-
- L’absorption de l’oxygène contenu dans l’air.
- Le rejet des déchets gaz carbonique et vapeur d’eau.
- L’appareil respiratoire, Elle comprend
- Les voies respiratoires par lesquelles l’air entre et sort.
- Les poumons qui sont les organes essentiels.
- Les poumons, au nombre de deux - droit et gauche chaque mouvement
Respiratoire comprend deux temps.

- L’inspiration où l’air pur entre dans les poumons.


- L’expiration où l’air vicié est rejeté au dehors.
Chapitre 03

Les plaies
Définition

- Une plaie est une section de la peau, qui est la protectrice ou


Revêtement protecteur du corps humain.

Les types
- La plaie simple (petite coupure ou écorchure)
- La plaie grave (plaie grave profonde et large)
- La plaie contuse (même que la plaie simple mais plus profonde)

PLAIES SIMPLES

- Petite coupure superficielle ou éraflure saignant peu et non située à


Proximité d'un orifice naturel.

PLAIES GRAVES.

- Toute plaie qui n'est pas une petite coupure superficielle ou une éraflure est
une plaie grave, en particulier :
- plaie avec hémorragie.
- plaie par morsure.
- plaie étendue, profonde ou compliquée.
- plaie par outil, arme blanche, projectile.
- plaie contenant des souillures ou des corps étrangers
- plaie à bords irréguliers
- plaie de l'oeil
- plaie située près des orifices naturels
- plaie du cou, du thorax, de l'abdomen ou du dos.
- En cas d'hésitation, une plaie doit toujours être
Considérée comme grave.
Les dangers des plaies ; Il y a deux

- L’infection
- L’hémorragie
A - L’infection
Elle menace toute plaie.

Les formes de l’infection,

Nous avons trois formes


- L’infection locale (abcès).
- L’infection régionale
- L’infection généralisée (septicémie). Les

Facteurs de gravité

A -Liés à la lésion
- Superficie.
- Profondeur ou perforation d’organes en Profondeur qui dépasse La peau.
- Le siége.

B -Liés à l’état de la victime

- L’age (très jeune ou âgé).


- Maladie.
- Certaines localisations ont une gravité fonctionnelle et non
Vitale (articulation, œil …)

Conduite à tenir

Plaie simple

- Se laver les mains, puis nettoyer la plaie à l'eau et au savon';


- Protéger par un pansement adhésif si la plaie risque d'être à nouveau
souillée, Conseiller de consulter un médecin si la plaie devient chaude, rouge,
si elle gonfle ou si elle continue de faire mal.
Le Tétanos

- Toute plaie, toute piqûre, même minime, peut provoquer une maladie très
Grave, souvent mortelle, le tétanos (- de 6 / H)
- Seule la vaccination antitétanique protège contre le tétanos ; elle est
Obligatoire.
- Si le sujet n'a pas été vacciné, il doit immédiatement consulter un médecin.
- Si la vaccination est ancienne, au-delà de cinq ans, consulter également un
Médecin.

Les plaies grave


- Contentez vous d’éviter la contamination microbienne en protégeant la
plaie par un pansement. Pour cela :-

- Découvrez bien la plaie, coupez les vêtements s’il le faut, ne tirez pas
Dessus, enlevez-les délicatement.
- Ne touchez pas la blessure avec les mains, ne soulevez pas de poussières,
Évitez de respirer au dessus de la plaie.
- Ne lavez pas, ne la nettoyez pas, vous la contamineriez davantage.
- Recouvrez la d’un pansement stérile, si vous n’en avez pas, mettez un linge
Bien propre, une serviette, un mouchoir fraîchement repassés si possible.
- Évacuez le blessé au plus tôt sur l’hôpital.

Cas spéciaux
- Certaines blessures exigent des précautions particulières ce sont les
Suivantes.

- Blessures profondes du ventre:


- trois dangers sont à craindre

- L’hémorragie interne.
- Le choc
- L’infection

Agissez de la façon suivante…


- Posez un large pansement sur la blessure, n’essayez pas de remettre en
Place l’intestin s’il sort à travers la plaie.
- Couchez la victime sur le dos, genoux fléchis, tête et épaules surélevées.
- Tenez la au chaud, couverture, bouillotte - loin de la blessure –
- Ne donnez jamais à boire à votre blessé, humectez les lèvres à la rigueur.
- Évacuez au plus vite sur l’hôpital.

- Pour Plaie de l'abdomen :

- Mettre la victime sur le dos, cuisses fléchies, jambes horizontales.

Blessure profonde de la poitrine

- Une telle blessure est généralement très grave, surtout si l’air siffle en
Entrant et en sortant à travers la plaie.
- La victime mourra, asphyxie, faute d’intervention rapide. Vous vous hâterez
Donc de :

- Colmater la plaie, par un ou plusieurs grands pansement qui arrêterons l’air,


si vous disposez d’un large morceau de sparadraps, collez le à même la peau,
c’est un procédé très efficace.
- Ensuite, vous placerez le blessé en position demi assise comme pour une
plaie du ventre. S’il souffre trop, la position couchée sur le coté blessé l’aidera
à mieux respirer.
- Tenez le au chaud
- Même s’il le réclame, ne lui donnez pas a boire.
- Le plus vite possible, évacuez le sur l’hôpital.
- Pour Plaie du thorax :
Mettre la victime en position demi assise.
- Blessure du visage
- Un blessé de la face risque de périr étouffé par les écoulements de sang dans
l’arrière de la gorge. Pour l’éviter, vous lui pencherez la tête en avant.
- Si le blessé est sans connaissance, vous le coucherez dans la position de
sécurité, et l’évacuerez rapidement
- Blessure de la tête
- Souvenez vous que les plaies de la tête saignent beaucoup.
- Mettez donc plusieurs plaques de coton hydrophile sur les compresses.
- Si le blessé est sans connaissance, couchez le en position de sécurité.
- Songez toujours à la possibilité d’une fracture du crâne
CHAPITRE 04

BRULURES
- Les brûlures peuvent être provoquées sur la peau ou sur les muqueuses, par
le contact avec un corps brûlant ou par le contact avec un corps caustique.
- On distingue théoriquement trois degrés de brûlures.
Premier degrés
La peau est simplement rouge et douloureuse, exemple un coup de soleil.
Deuxième degrés
- Peu après la brûlure, il se forme une cloque, contenant un liquide clair.
Troisième degrés
- Il y a ouverture de la peau et plaie d’une profondeur variable (avec ou sans
carbonisation).
- Ces trois degrés peuvent se trouver mêlés sur même brûlure. Aussi pour le
secouriste, il y a deux espèces de brûlures
- Celles qu’il a le droit de soigner, elles sont superficielles et peu étendues.
- Celles qui doivent être traitées par le médecin ou le chirurgien, ce sont toutes
les brûlures étendues ou profondes.
Les causes des brûlures
- Des corps solides (fer rouge).
- Des liquides enflammés (essence).
- Des liquides bouillants (eau, huile, lait).
- Des vapeurs ou des gaz surchauffés (chaudières).
- Des caustiques chimiques (acide)
- Le courant électrique.
- Les incendiaires, atomiques.
Types de brûlures
- On distingue deux types de brûlures :
- Simples (Superficielles.)
- Graves (Profondes.)
Les brûlures simples
- Elles n’intéressent que la surface de la peau. Celle-ci est soit simplement
rouge, soit recouverte de cloques appelées phlyctènes.
- Le cas le plus bénin, limité à une simple rougeur, est le vulgaire coup de
soleil qui guérit tout seul en quelques jours. La peau, de rouge, devient brune
puis tombe.
- Rougeur n'intéressant qu'une surface limitée de la peau ;
- Cloque d'une surface inférieure à celle de la moitié de la paume de la main de
la victime.
- Conduite à tenir :

- Toujours refroidir, le plus tôt possible, la surface brûlée par arrosage à


L'eau froide, sans pression, pendant au moins 10 minutes;
- Ne pas percer la cloque, la protéger par un pansement adhésif
- Accompagnée de phlyctènes, la brûlure est un peu plus grave. Elle est plus
Grande à guérir. Elle est surtout très douloureuse car les extrémités des
Nerfs sont irritées.
- Les brûlures graves
- Toute l’épaisseur de la peau est détruite, la destruction peut aller
Jusqu’aux muscles et même atteindre l’Os.
- Elles ont un aspect blanchâtre ou noirâtre.
- Elles sont très souvent indolores car les terminaisons nerveuses sont
Généralement détruites.
Facteurs de gravités

La gravité d’une brûlure dépend :-


- De son étendue.
- De son siège.
- De l’age du brûlé
- Des premiers soins.

L’étendue
- C’est le facteur le plus important. La gravité d’une brûlure tient plus à son
étendue qu’à sa profondeur. Par exemple, une brûlure même profonde d’un
doigt est moins grave qu’une brûlure plus superficielle mais intéressant une
large surface du corps.
- Il est nécessaire de pouvoir apprécier, rapidement et d’une façon
approximative l’étendue, donc la gravité d’une brûlure. On utilise pour cela la
règle de 09.
- A plus de 10 % La brûlure est GRAVE.

- A 50 %, Elle est TRES GRAVE.

- A 70 %, Elle est PRESQUE TOUJOURS MORTELLE

L’age

- Une brûlure d’un pourcentage donné est plus grave chez un bébé que chez
L’adulte car, proportionnellement, la surface du premier est plus grande
Que celle du second.
- 25 % de surface brûlée chez le bébé sont aussi grave que 50 % chez un
Adulte.
Le siège
- Les parties du corps habituellement découvertes, tête et mains sont les plus
souvent atteintes, or les plus précieuses, de par leurs fonctions et le visage, du
fait des défigurations.
- En raison de leur facilité d’infection, les brûlures des régions sexuelles sont
particulièrement graves.
Les premiers soins
- L’avenir d’un brûlé dépond toujours des premiers soins.
Les dangers des brûlures
- Le brûlé est exposé à deux dangers
- Le choc
- L’Infection.

Conduite à tenir

1° Temps : Dégagement

- Dégager la victime des flammes


- Couchez là (empêche là de courir
- Enveloppez là dans une couverture pour étouffer les flammes.
- Si les vêtements d'une victime sont enflammés, l'empêcher de
Courir, la Rouler ou la faire se rouler par terre et étouffer les
Flammes avec un Vêtement ou une couverture.

2° Temps: Les premiers soins


- Ne traitez pas la blessure, pas de médicaments ni de pommades
- Évitez la contamination
- Prévenez le choc (café, thé, sel et eau, bicarbonate de soude et eau- 1/1L).
- Calmer la douleur.
- Évacuer rapidement

Pour calmer la douleur

- Immobiliser comme pour une fracture.


- Pour le membre supérieur une écharpe.
- Pour le membre inférieur des attelles.
- Rassurez la victime, si elle souffre beaucoup, dites lui que les brûlures les
Plus douloureuses ne sont pas les plus graves. Évidemment, ne lui dites
Pas cela si elle ne souffre pas.

Brûlures simples

- En cas de brûlures simples (coup de soleil),

1° Cas : - Si la peau est seulement rouge, ne rien faire.


2° Cas : - Si la peau porte des cloques, ne les crevez pas, appliquez du
Mercurochrome, recouvrez d’un pansement stérile.
Cas particuliers
Brûlures par produits chimiques

- Ôter immédiatement les vêtements imbibés de produits et arroser


Abondamment à grande eau, le plus tôt possible et jusqu'à l'arrivée des
Secours médicalisés
En cas d’acide
- Employez de l’eau savonneuse où du savon liquide, sinon utiliser de l’eau
bicarbonaté (4 cuillerées a soupe dans un litre d’eau.)
En cas de base
- Vous laverez à l’eau vinaigrée.
- Si les yeux ont été atteints, il faut, après avoir lavé et neutralisé, conduire
Rapidement la victime à un ophtalmologiste. Pas de pansement sur les yeux.
Brûlures électriques
- C'est toujours une brûlure grave; surveiller la victime (ventilation, pouls).
Les microbes
- Ce sont des êtres vivants infiniment petits qui se trouvent partout en très
Grand nombre dans l’air, dans l’eau, sur le sol,et sur notre peau.
- Parmi les microbes, les uns ne font aucun mal à l’homme, d’autres sont
Utiles.
- Mais beaucoup d’autres dits pathogènes, sont des agents de très
Nombreuses maladies.
Chapitre 05

L’hémorragie
- L’hémorragie, C'est l'écoulement du sang en dehors de l’appareil circulatoire.

Types d’hémorragies
On distingue

- L’hémorragie externe, le sang s’échappe hors du corps.


- L’hémorragie interne, le sang s’écoule à l’intérieur du corps.
- L’hémorragie extériorisée, le sang s’écoule part un orifice naturel.

On distingue, en outre, selon les vaisseaux atteints :-

- L’hémorragie artérielle, le sang gicle par saccades, il est rouge vermeil.


- L’hémorragie veineuse, le sang s’écoule en nappe, en bavant, il est rouge
Sombre.
- L’hémorragie capillaire, saignement sans gravité, exemple la coupure faite en
Se rasant.

Les dangers menacent


- La sous alimentation en oxygène des organes qui sont particulièrement
Sensibles : Le cerveau, Les reins, Le cœur, Le foie, évoluera vers la mort si
Rien n’est fa

Hémorragie externe:

- Elle doit être systématiquement recherchée car elle peut être masquée par
Des vêtements. En présence d’une hémorragie externe votre conduite sera
Donc la suivante.
- En premier, la rapidité d’action
- En second, compression :-
- Appuyez fortement pendant au moins 10mn.
L’hémorragie interne
- Elle doit être redoutée après tout choc ou plaie du thorax, de l’abdomen,
De la Tête. Vous ne pouvez pas la voir mais vous la soupçonnerez chez les
sujets. On appelle hémorragie interne ou le sang n’est pas visible, mais il est à
l’intérieur du corps.

A quoi reconnaît-on les hémorragies internes


- Certes, puisqu’on ne voit pas le sang, cependant, existent les symptômes qui
accompagnent toutes les grandes hémorragies.

- On recherche les tous premiers signes

- Pâleur.
- Sueurs froides.
- Pouls rapide et difficilement perceptible.
- Respirations haletante et difficile
- Soif, anxiété.
- Il est près de l’évanouissement.
- Un état de choc
- Des bourdonnements d’oreilles et un obscurcissement de la vue

- Ne lui donnez pas à boire, veillerez à ce qu’il soit transporté tête basse, sans
mouvements inutiles et bien surs le plus rapidement possible.

Hémorragie extériorisée

Hémorragie nasale

- En général, l’hémorragie nasale résulte d’un banal coup sur le nez, elle peut
aussi se produire inopinément. Pour l’arrêter :-
- Faite asseoir le sujet et faite lui comprimer la narine Pendant quelques
minutes. Tête en avant.
- Si le saignement de nez ne s'arrête pas ou se reproduit, l'avis d'un médecin
Est nécessaire.
Les points de compression

- Les points de compressions sont choisis aux endroits :-


- Qui sont les plus facilement accessibles. Qui se trouvent entre la plaie et le
cœur, ou l’artère passe sur une partie osseuse ou dure.

Nous avons deux types de compression

- Compression locale
- Compression à distance

Compression locale ou directe-

- En générale cela suffit à arrêter, en agissant directement au sur la plaie,


Au moyen d’une serviette, mouchoir, et même avec le point, appuyez
fortement pendant dix minutes. Parfois jusqu’à l’arrivée des secours.
Compression à distance

- Quatre points de compression sont à connaître. Ils s'effectuent


- Au cou. (Compression carotide)
- Derrière la clavicule. (Sous-clavière)
- Le long du bras. (Humérale (bras)
- A l’aine. Fémorale (au milieu du pli de l'aine (cuisse
- Le long de la cuisse. (Fémorale)

NOTA
- Une fois effectué, un point de compression ne doit jamais être relâché
LA POSE D'UN GARROT
- LE GARROT est utilisé à la place d'une compression manuelle à distance
lorsque
- Il est Impossible à réaliser ou inefficace.
- Lorsqu’ il ne peut être maintenue par un sauveteur isolé devant donner
L'alerte.
- Quand il y a plusieurs blessés.
- Le garrot doit rester toujours visible, ne pas le recouvrir.
Chapitre 06

Les fractures
Définition
- Une fracture est la cassure d’un Os
Les causes
Par traumatisme Direct et indirect

- En général, après un coup violent, l’os se brise à l’endroit du choc.


C’est la fracture directe. Une fracture peut être indirecte. Par exemple:-
Lors d’une chute sur la main, le bras tendu, la clavicule peut se briser.

Les types de fracture

- S’il y à plaie et que l’Os est mis à nu la fracture est dite OUVERTE.
- S’il n’ y à pas de plaie, la fracture est dite FERMEE.
- Une fracture est dite COMPLIQUEE si l’Os cassé touche un organe intérieur.

Signes de présomption d’une fracture

- On soupçonne une fracture d’après les signes suivants:

- La victime ne peut pas remuer le membre atteint.


- Elle ressent une vive douleur à un endroit du choc. Douleur a chaque
Mouvement.
- La région atteinte ne tarde pas à être enflée.
- Le membre blessé présente une déformation.
- La région atteinte devient souvent bleue.
Conduite a tenir - L’avenir d’une fracture dépend des premiers soins.

Règle générale
La fracture doit être immobilisée su place. A cet effet :

- Empêchez le de se lever.
- Ne le déplacez qu’après avoir immobilisé sa fracture, sauf danger imminent.
- Manipulez le très délicatement.

.
Avant l’immobilisation, - S’il s’agit d’une fracture ouverte

- Ne nettoyez pas la plaie, mettez seulement un pansement


- N’essayez pas de remettre en place les bouts d’Os sortant par la plaie.

Immobilisation provisoire

Principes généraux

- Le but de l’immobilisation est de fournir à l’Os brisé un tuteur pour


l’empêcher de bouger. En général, ce tuteur sera (pour les membres) fait d’une
ou plusieurs attelles.

Fractures des membres supérieurs

- Épaule, bras, coude une écharpe suffit


Fracture de la jambe, genou, cheville

- La jambe sera immobilisée entre deux attelles, l’une extérieure, l’autre


intérieure et allant du bas de la cuisse jusqu’au de la du pied.

Fracture de la cuisse

- Deux attelles sont nécessaires: La plus longue, à l’extérieur, allant de


l’aisselle au-delà du pied. La plus courte, à l’intérieur, allant de l’aine au-delà
du pied.
Fracture de la colonne vertébrale

- C’est une fracture dont il vous sera souvent impossible de vous rendre
Compte. Pensez y cependant :
. - En cas de doute, considérer qu’il y a vraiment fracture, agissez alors en
Redoublant de précautions pour ne pas blesser la moelle épinière. Par
Conséquent :-
- Ne pliez jamais la tête et le dos
Deux méthodes sont possibles

- Celle du pond amélioré,


- Celle de Mr Arnaud.

-Méthode du Pont amélioré Méthode de Mr ARNAUD


- Maintenir la tête avec les deux mains placées de chaque côté de celle-ci ; le
sauveteur est à genoux derrière le blessé. Surveiller, couvrir, réconforter
jusqu'à l'arrivée des secours.

Luxation
- Il y a eu un choc violent mais il n’ y a pas de fracture.
- L’Os est sorti de son logement

Entorse
- Il y a eu un choc violent mais il n’ y a pas de fracture.
- Les ligaments de l’articulation sont déchirés ou froissés.
- L'articulation peut - être le siège d'une entorse qui correspond à un étirement
Ou à une déchirure des ligaments qui maintiennent en place une articulation

- Étant donné qu’il vous sera souvent difficile de les distinguer d’une fracture,
le mieux est de les considérer comme des fractures possibles et de les traiter
comme telles.
- De même que pour les fractures, des compresses d’eau froide, une
Vessie de glaces calmera la douleur.

Chapitre N° 07
Asphyxie
- Une personne asphyxie lorsque sa respiration est arrêté ou fortement
Gênée.

- Les causes
- Intoxication par l’oxyde de carbone

- C’est la cause la plus fréquente, L’appareil de chauffage, gaz d’éclairage

- Arrêt de l’arrivée de l’air aux poumons

- Par l’eau dans la noyade.


- La corde dans les pendaisons.
- es poussières dans un écroulement d’immeuble.
- En cas de perte de connaissance, par un dentier tombé dans la gorge.
- Par le sang d’une blessure.
- Les vomissements aspirés dans les poumons.

- Compression de la poitrine

- Blessé enseveli sous les décombres.


- Personne pressée dans la foule prise de panique.

- Contracture des muscles respiratoires

- Électrocution.
- Convulsion.
- Crise d’épilepsie.
- Par produits chimiques.
Conduite à tenir
Votre action comprendra deux temps.

- Celui du dégagement, variable suivant la cause de l’asphyxie.


- Celui des soins qui est commun à tous les cas.

Premier temps : dégagement

Intoxication par l’oxyde de carbone


- Il faut d’abord prévenir la protection civile. Ne perdez pas le temps à faire
Cet appel vous-même, confiez le à un intermédiaire.
- Pénétrez dans le local où se trouve la victime.
- Faite bien attention aux risques d’explosion, n’entrez jamais avec un feu
Nu (bougie, cigarette, allumette…).
- N’allumez pas l’électricité (l’étincelle suffirait à provoquer l’explosion.).
- Faite une profonde inspiration d’air pur.
- Sortez rapidement la victime.
- Entre-temps, faite fermer les robinets à gaz ou mieux, le compteur.

Électrocution

- Pour dégager un électrocuté, vous devez vous isoler pour ne pas vous
électrocuter à votre tour. L’isolement est d’autant plus difficile à réaliser que la
tension du courant est plus élevée.

Courant domestique

- Coupez le courant si l’interrupteur est à votre portée. Si non ne perdez pas de


temps à le chercher.
- Avec un bâton sec, écartez la victime du courant.
- Isolez-vous du sol par un objet sec (planche, linge, tapis, manteau, journaux,
Etc...).

Si ce n’est pas possible


- S'isoler ;
- Dégager la victime en écartant le conducteur électrique à l'aide
D'un bâton sec ;
- Ne pas utiliser d'objets métalliques ;
- Prévenir les secours.
- Ne vous servez jamais d’objets conducteurs de l’électricité tels qu’un
Parapluie, une barre de fer, d’une pince coupante non isolée pour sectionner
Les fils.
- S’il s’agit de courant de haute tension, vous ne pouvez vous isoler
Convenablement et vous risquez la mort. Le seul geste à faire est de prévenir
La sonelgaz ou la protection civile le plus vite possible.
Deuxième temps : Les soins

- Dès que la victime est dégagée, pratiquez sans délai la respiration artificielle.
- N’oubliez jamais que la vie ou la mort d’un asphyxié est une question non
Pas de minutes mais de secondes.
- Donc, ne perdez pas un temps précieux en transports inutiles, soignez
L’asphyxie immédiatement et sur place dés qu’il est dégagé.
- Si c’est un noyé, ne vous inquiétez pas du peu d’eau que renferment les
Poumons, les mouvements de respiration artificielle l’évacueront.
- Encore une fois, ne perdez pas une seconde, littéralement pas une seconde.
Deux moyens sont à votre disposition, Manuel et Oral
Méthode Manuelle de Nielsen

.
Méthode Orale le Bouche à bouche, Bouche à nez
Chapitre N°07

P.L.S
Position Latérale de sécurité

Mise en P. L. S Par une personne


CONDUITE A TENIR DEVANT UNE PERSONNE
INCONSCIENTE ET QUI VENTILE.

LES CAUSES- Les causes des troubles de la conscience sont multiples


- Traumatiques.
- Médicales.
- Toxiques

LES RISQUES

Arrêt ventilatoire
- Risque toujours présent chez les Victimes inconscientes.

Obstruction des voies aériennes par


- La chute de la langue en arrière chez le sujet inconscient couché sur le dos,
- La bascule de l'épiglotte devant l'orifice supérieur de la trachée,
- L'écoulement dans la trachée et les poumons des liquides présents dans le
Pharynx (salive, sang, liquide gastrique, ...)

Obstruction des voies aériennes par La chute de la langue en arrière


COMMENT FAIRE BIEN ?

- La victime, le plus souvent étendue sur le dos, ne répond pas à une question
simple : « Ça va ?,> . Quel est votre nom ? » .
- Et/ou n'obéit pas à un ordre simple :
« Serrez-moi la main ", Ouvrez les yeux ».
L'absence de réaction signifie que la victime est inconsciente:

ASSURER IMMÉDIATEMENT LA LIBERTÉ DES VOIES AÉRIENNES !

a) Desserrer, dégrafer rapidement tout ce qui peut gêner la ventilation col,


cravate, ceinture. (Les 3 c)
b) Basculer prudemment la tête de la victime en arrière.
- Une main sur le front appuie vers le bas pour incliner la tête en arrière;
- L'index et le majeur de l'autre main se placent sous le menton (sur l'os et non

Dans le creux, mou, du menton) et l'élèvent pour le faire avancer


Chapitre 08

Ventilation Artificielle
et Massage Cardiaque

Le Massage Cardiaque Externe (M.C.E) est toujours associé à la ventilation, Il


doit être pratiqué immédiatement sur place dès la constatation des signes de
l'arrêt cardiaque Sur le Sujet :-
- Inconscient et inerte.
- Arrêt de la ventilation.

- La victime est en position horizontale, sur le dos, sur un plan dur (sol).
- La durée de compression doit être égale à celle du relâchement de la pression
sur le thorax (rapport 50/50).

- Le thorax doit reprendre sa dimension initiale après chaque compression


(qui doit donc être relâchée complètement), sinon il existe un réel danger de
fracture des côtes.

CHRONOLOGIE
Le premier sauveteur se place à la tête de la victime et procède comme suit :

- Allonge la victime sur le dos


- Fait le bilan et constat d’absence de réaction

M’entendez-vous ?
Serrez moi la main ?

- Libère les voies aériennes;


- Recherche s’il y a ventilation spontanée ;
S'il n'y a pas de ventilation

- Commence par deux


Insufflations par bouche à
bouche ou bouche-à-nez
(Entre 0,6 litre et 1,2 litre);
Recherche le Pouls Carotide

S'il ne bat pas,


Dire"pas de
pouls".
- Puis Il commence la
première série de
quinze compressions
thoraciques en
alternance avec
deux insufflations en
attendant le retour
du second sauveteur
qui transmet
l'alerte.
Par Monsieur BOUCHAOUI Amar

Document de lecture

Le Manuel Pratique
De Secourisme

Premiers Secours
Formation du grand public
Dossier technique et pédagogique

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