HOMMAGE AUX CHROMOSOMES XX

Oh femme, toi qui nous laisse, nous les hommes , souvent perplexe. 

Beaucoup ont essayés de te décrire mais tous te savent complexe.

Ta beauté est parfois cruelle

Mais est en même temps sans appel.

Je n’ai point dormi durant des nuits à cause de toi.

Paradoxalement, tu as remplies des milliers de rêves de joie.

Femmes de ma vie, femmes de la nuit , divines créatures,

Volcan de passion , source d’érotisme ou objet de luxure.

J’essais en vain , comme beaucoup avant moi

De te décrire, de t’écrire sans trop d’émoi.

Je peine à trouver mes mots

Mais je t’en prie, ne me considère point sot.

Belle, douce, aimante, radieuse, chaleureuse, sulfureuse, magnifique

En ce qui te concerne, voici mon lexique.

Tu accouches et tu saignes, tu enfantes dans la douleur

Et tout cela ne fait qu’augmenter ton inestimable valeur.

Ne considère point cela comme l’apologie de ma race natale

Qui t’a longtemps asservi dans une société patriarcale

Te méprisant, t’entreposant comme un meuble bancal. 

Larbin, serviteur, objet sexuel, victime d’oppression bref victime idéale

Laisse moi tenter, au moins, de te placer sur ton piédestal.

Lapidée, noyée, pendue , décapitée ou brulée vive

Tout a été fait pour que ton émancipation ne puisse survivre.

Mère, fille, épouse, maitresse, amante, voisine, amie

Sans toi, à jamais, je me sentirais perdu dans cette chienne de vie.

Accouches ! Et je passerais de l’ombre à la lumière

Je vis pour te respirer, te côtoyer et t’aimer en attendant cet nouvel ère

Celle où ta douceur, ta chaleur, ta furie, ta finesse et même ta dévergonde 

Seront, à sa juste valeur, reconnus comme la huitième merveille du monde.

Sans toi pour me réchauffer, les nuits sont froides et insipides

Mais nous te prenons pour acquise, nous hommes stupides.

Amour, douceur et passion , tous font partis de tes gènes.

Je le clame haut et fort sur tout les toits ; tu es mon oxygène !

Sans ta présence et ton incandescence, je serais sans nul doute perdu

Ne me quitte point car sans toi mon âme est corrompue.

Quelques notes finales à cette mélodie, pour baisser le rideau 

Sur celles qui m’inspire, elles sont complexes mais aucunement fardeaux