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Air Mauritanie disposait d’un département dit DMS (département des moyens
au sol) pour assister les vols d’avions à leur atterrissage et à leur décollage de
l’aéroport de Nouakchott. Ces moyens au sol sont constitués par divers engins
servant à ravitailler les avions en carburant, des passerelles d’avions pour
l’accès et la descente des passagers, des chariots pour le chargement et le
déchargement des bagages des soutes d’avions etc.
Très tôt, le Syndic a mis en vente aux enchères publiques le Handling après
l’avoir fait évaluer par une commission technique interne à 1 300 000 000 UM
puis, suite à une révision de l’évaluation à 850 000 000 UM.
Deux postulants se sont présenté (SAM et SOGECO) mais ont exigé tous les
deux la remise de l’agrément de l’exercice de cette activité que doit posséder
Air Mauritanie.
Or, Air Mauritanie n’a jamais eu cet agrément délivré, en principe, par l’Etat
(Ministère des Transports).
Par ces deux lettres, Air Mauritanie disposait, alors, d’un agrément de fait sur
l’utilisation du matériel Handling.
Ce prix de 214 millions d’UM a été fixé par une commission technique présidée
par un conseiller du Premier Ministre en présence du juge commissaire. Le
Syndic de liquidation n’a pas été convié aux réunions de cette commission
technique.
En dépit de cette mévente du Handling, l’Etat n’a pas payé, à ce jour, le prix de
cession qu’il s’est fixé lui-même.
Pour les deux autres exercices 2009 et 2010, un effort soutenu dans la
maîtrise parfaite de la gestion du Handling conduisant à une régression
drastique des charges pourrait expliquer la mauvaise intention de
Notre Inspecteur qui les a passés sous silence dans son rapport.
Notre réponse à ce constat : Là aussi, Notre Inspecteur nous étale encore une
fois son ignorance des règles de procédures de la liquidation judiciaire en
adossant cette responsabilité au syndic tel qu’on pourrait le comprendre de la
lecture de ce constat.
Or, la désignation des experts et la fixation de leurs honoraires relèvent
exclusivement de la compétence des juges commissaires.
Les ordonnances des juges désignant les experts évaluateurs des biens à
vendre et fixant leurs honoraires ont été transmises à notre Inspecteur.
Le Syndic n’a aucun élément de droit pour s’opposer à de telles ordonnances
judiciaires surtout que l’article 1457 du code de commerce stipule que : « Les
jugements et ordonnances rendus en matière de procédure de redressement
des difficultés et de liquidation judiciaire sont exécutoires de plein droit… ».
Toutes ces ordonnances sont relatives à l’évaluation des biens à céder ;
évaluation requise avant la vente de tout bien.
Nouakchott, le
Pour le Syndic de liquidation d’Air Mauritanie
Mohamed Ould Horma Ould Abdi