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FR - 04/11/2021 11:03 | UNIVERSITE AIX MARSEILLE

Bref rappel des conditions de la nullité d'un contrat d'assurance pour fausse déclaration intentionnelle de
l'assuré !

Issu de Petites affiches - n°255 - page 14


Date de parution : 22/12/2017
Id : LPA130p7
Réf : LPA 22 déc. 2017, n° 130p7, p. 14

Auteur :
Geoffroy Hilger, docteur en droit privé et sciences criminelles, droits et perspectives du droit - Équipe René
Demogue (EA 4487) Université de Lille (Droit et Santé), juriste assistant placé, cour d'appel de Douai, 3e ch. civile

C’est par une appréciation souveraine qu’une cour d’appel, devant laquelle est invoquée l’existence d’une fausse déclaration intentionnelle de
l’assuré dans le questionnaire de santé rempli au moment de la souscription, estime, d’abord, que les questions posées dans le formulaire de
déclaration du risque étaient précises, ensuite, que la réponse apportée par l’assuré à l’une d’elles constituaient une fausse déclaration qui
revêtait un caractère intentionnel et, enfin, que celle-ci avait changé l’objet du risque ou en avait diminué l’opinion pour l’assureur.

Cass. 2e civ., 29 juin 2017, no 16-18975, PB

Extrait :

La Cour :

(…)

Sur le moyen unique :

Attendu, selon l’arrêt attaqué (Douai, 21 janvier 2016), que pour garantir le remboursement d’un prêt immobilier contracté auprès de la société Crédit du Nord, Raymond X a
souscrit le 17 juillet 2008 auprès de la société Quatrem assurances collectives (l’assureur) un contrat d’assurance couvrant le risque décès ; que Raymond X est décédé le
27 février 2010 ; que l’assureur ayant refusé sa garantie en arguant d’une fausse déclaration lors de la souscription, M me X l’a assigné en exécution du contrat ;

Attendu que Mme X fait grief à l’arrêt de constater la nullité du contrat d’assurance souscrit par Raymond X et, en conséquence, de la débouter de sa demande de mise en
jeu de la garantie décès, alors, selon le moyen :

1°/ que la fausseté de la déclaration ne peut procéder que d’une réponse inexacte à une question précisément libellée ; qu’en jugeant que la question relative à l’existence
d’une « affection grave ou chronique » était libellée « dans des termes clairs, excluant ainsi que soutenu par Mme X, une distinction entre pathologie chronique grave et
pathologie chronique bénigne », de sorte que la réponse négative de M. X devait être considérée comme une fausse déclaration, sans rechercher, comme elle y était invitée,
si la notion d’affection chronique pouvait être comprise en ce sens qu’elle induit la mise en place d’un suivi médical et d’un traitement régulier, la cour d’appel a privé sa
décision de base légale au regard de l’article 1134 du Code civil dans sa rédaction antérieure à l’ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016, ensemble l’article L. 113-8 du Code
des assurances ;

2°/ qu’en relevant « qu’il résu[ltait] de ces éléments médicaux [datés des 26 avril, 6 juillet et 24 septembre 2010, nous précisons] que l’expert a pu retenir que M. X souffrait
d’une pathologie respiratoire chronique de type broncho-pneumopathie chronique obstructive avec emphysème depuis 3 ou 4 ans, soit depuis 2006 ou 2007 » pour
conclure à la fausseté de la déclaration de Raymond X, sans rechercher, comme il le lui était demandé, si l’absence de diagnostic médical de ladite affection à la date de
souscription du contrat d’assurance ne permettait pas à Raymond X de fournir une réponse négative à la question posée, la cour d’appel a privé sa décision de base légale au
regard de l’article L. 113-8 du Code des assurances ;

3°/ que l’assureur doit sa garantie dès lors que le caractère intentionnel de la fausse déclaration du souscripteur n’est pas établi ; que le caractère intentionnel suppose que le
souscripteur ait eu connaissance, au moment de la signature du contrat, de l’information qu’il dissimule par sa réponse négative à la question posée, ainsi que la volonté de
tromper l’assureur sur la nature du risque assuré ; que la bonne foi du souscripteur est toujours présumée ; qu’en se bornant à juger que « le caractère intentionnel résulte de
ce que les symptômes sont, selon l’expert, d’expression quotidiennes et de nature à ne pas être ignorés (toux, crachats, essoufflement) », la cour d’appel a privé sa décision de
base légale au regard de l’article L. 113-8 du Code des assurances ;

4°/ qu’il appartient à l’assureur invoquant la nullité d’un contrat d’assurance en raison d’une fausse déclaration du souscripteur de rapporter la preuve du caractère
intentionnel de celle-ci ; que la bonne foi du souscripteur est toujours présumée ; qu’en jugeant, par motifs éventuellement adoptés, qu’« aucun élément des débats ne vient
démontrer que M. X aurait ignoré souffrir d’une bronchite chronique traitée par voie médicamenteuse », la cour d’appel a inversé la charge de la preuve et partant violé
l’article L. 113-8 du Code des assurances ensemble l’article 1315 du Code civil ;

5°/ que la fausse déclaration intentionnelle du souscripteur n’entraîne la nullité du contrat d’assurance que si elle change l’objet du risque ou en diminue l’opinion pour
l’assureur ; qu’en se bornant à affirmer « qu’en tronquant la réalité de sa situation médicale, il a modifié l’appréciation que pouvait avoir la compagnie d’assurance du risque
qu’il présentait puisque le contrat en cause visait à couvrir le risque décès et perte totale d’autonomie », sans expliquer en quoi des épisodes de bronchites aigues pouvaient
entraîner un décès ou une perte totale d’autonomie, condition pour qu’une modification du risque aux yeux de l’assureur puisse être retenue, la cour d’appel a privé sa
décision de base légale au regard des articles L. 113-8 du Code des assurances et 1134 du Code civil dans sa rédaction antérieure à l’ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 ;

Mais attendu que, sous couvert des griefs non fondés de défaut de base légale et de violation de la loi au regard des articles L. 113-8 du Code des assurances, 1134 et 1315 du
Code civil, dans leur rédaction antérieure à celle issue de l’ordonnance du 10 février 2016, le moyen ne tend qu’à remettre en discussion devant la Cour de cassation
l’appréciation souveraine de la cour d’appel qui a estimé, d’abord, que les questions posées dans le formulaire de déclaration du risque étaient précises, ensuite, que la
réponse apportée par Raymond X à l’une d’elles constituait une fausse déclaration qui revêtait un caractère intentionnel et enfin, que celle-ci avait changé l’objet du risque
ou en avait diminué l’opinion pour l’assureur ;

D’où il suit que le moyen, inopérant en sa quatrième branche en ce qu’il vise des motifs surabondants, ne peut être accueilli ;

Par ces motifs :

Rejette le pourvoi ;

(…)

1/4
Cass. 2e civ., 29 juin 2017, no 16-18975, PB

La bonne foi est l’un des axiomes du contrat d’assurance. « Elle est particulièrement requise de l’assuré lors de la déclaration des risques, que l’assureur
ne peut pas vérifier dans les risques de masse »1 . C’est pourquoi la jurisprudence sanctionne rigoureusement les fausses déclarations intentionnelles
des assurés lors de la souscription du contrat d’assurance en prononçant, sur le fondement de l’article L. 113-8 du Code des assurances, la nullité de la
police ainsi souscrite.

L’arrêt rendu le 29 juin 2017 par la deuxième chambre civile de la Cour de cassation sur cette question2 attire d’autant plus l’attention qu’il évoque à
nouveau le lien intime existant entre les questions posées par l’assureur et les réponses qui y sont faites par l’assuré.

Dans les faits, pour garantir le remboursement d’un prêt immobilier contracté auprès d’une banque, le défunt a souscrit, le 17 juillet 2008, auprès d’une
société d’assurances, une police couvrant le risque décès. L’assuré est décédé le 27 février 2010 et l’assureur a refusé sa garantie à l’épouse arguant d’une
fausse déclaration lors de la souscription. Cette dernière a donc assigné la société d’assurances en exécution du contrat. Dans un arrêt du 21 janvier 2016,
la cour d’appel de Douai a constaté la nullité du contrat d’assurance souscrit par l’assuré défunt et débouté son épouse de sa demande de mise en jeu
de la garantie décès. L’épouse forme un pourvoi en cassation. Elle reproche, d’une part, à la cour d’appel de ne pas avoir déterminé le caractère précis
de la question posée et le caractère mensonger de la déclaration de son époux. Elle fait en effet grief à la cour d’appel de ne pas avoir recherché si la
notion d’affection chronique pouvait être comprise en ce sens qu’elle induit la mise en place d’un suivi médical et d’un traitement régulier et si
l’absence de diagnostic médical de l’affection de son époux à la date de la souscription du contrat ne permettait pas à celui-ci de fournir une réponse
négative à la question posée. Elle reproche, d’autre part, à la cour d’appel une insuffisance de motivation sur le caractère intentionnel de la fausse
déclaration de son époux, une inversion de la charge de la preuve et une insuffisance de motivation quant aux conséquences pour l’assureur de la
fausse déclaration sur le risque garanti. La Cour de cassation, dans son arrêt du 29 juin 2017, rejette le pourvoi au motif que le moyen ne tend qu’à
remettre en discussion devant elle l’appréciation souveraine de la cour d’appel qui a estimé, d’abord, que les questions posées dans le formulaire de
déclaration du risque étaient précises, ensuite, que la réponse apportée par l’assuré à l’une d’elles constituait une fausse déclaration qui revêtait un
caractère intentionnel et, enfin, que celle-ci avait changé l’objet du risque ou en avait diminué l’opinion pour l’assureur.

Ce faisant, la Cour de cassation a procédé à un rappel des conditions de la nullité du contrat d’assurance pour fausse déclaration intentionnelle de
l’assuré, reprenant en cela la position qu’elle avait adopté en chambre mixte3, puis l’énumération faite par Anne Pélissier4. On sait effectivement que
depuis l’arrêt de la chambre mixte de la Cour de cassation du 7 février 20145, l’assuré est obligé, sur le fondement de l’article L. 113-2, 2°, du Code des
assurances, de répondre exactement aux questions précises posées par l'assureur, notamment dans le formulaire de déclaration du risque par lequel
celui-ci l'interroge, lors de la conclusion du contrat, sur les circonstances qui sont de nature à lui faire apprécier les risques qu'il prend en charge. Quant
à l'assureur, en application des articles L. 112-3, alinéa 4, et L. 113-8 du même Code, il ne peut se prévaloir de la réticence ou de la fausse déclaration
intentionnelle de l'assuré que si celles-ci procèdent des réponses qu'il a apportées auxdites questions. Il en résulte que les juges du fond ne peuvent
sanctionner une fausse déclaration du risque par l’assuré qu’en présence de questions précises dans le formulaire de déclaration du risque soumis à
l’assuré (I) et d’une fausse déclaration intentionnelle de l’assuré ayant modifié l’appréciation du risque par l’assureur (II).

I – Des questions précises dans le formulaire de déclaration du risque soumis à l’assuré


La solution dégagée par la chambre mixte de la Cour de cassation en 20146 n’a pas emporté l’adhésion au regard de son interprétation créative7, le
caractère précis de la question n’étant pas prévu par l’article L. 113-2, 2°, du Code des assurances. Il n’en demeure pas moins que désormais, la
démonstration de « l’existence de questions précises est érigée en condition de recevabilité de la preuve de l’inexactitude de la fausse déclaration de
risques »8 . Les juges du fond, saisis d’une action en nullité du contrat d’assurance, ont, en somme, l’obligation préalable de vérifier que le questionnaire
de déclaration du risque est précis9, sous réserve de ne pas dénaturer le contrat 10. En ce sens, la Cour de cassation a pu considérer – alors que les juges
du fond n’avaient pas relevé le caractère précis des questions posées – que la motivation d’un arrêt avait fait « ressortir que l’assureur avait posé une
question qui aurait dû conduire l’adhérent à faire état de l’analyse en cause », de sorte que la cour d’appel avait, « implicitement mais nécessairement,
relevé que la question était précise »11.

Si l’appréciation souveraine par les juges du fond du caractère précis du questionnaire de déclaration des risques est susceptible d’entraîner une
certaine part d’aléa judiciaire12 , cette exigence prétorienne de précision de la question posée allège à l’évidence la charge de la preuve de la fausse
déclaration intentionnelle de l’assuré. La question précise étant celle qui est formulée en des termes clairs et univoques, elle ne peut appeler qu’une
seule réponse de l’assuré 13, de sorte que l’on peut utilement se demander si toute autre réponse de sa part entraînerait la nullité du contrat en
application de l’article L. 113-8 du Code des assurances.

En l’espèce, la question posée a été jugée précise puisque l’assureur demandait au souscripteur s’il était atteint d’une affection grave « ou » chronique.
L’une comme l’autre devait ainsi être déclarée pour les juges du fond sans qu’il y ait lieu de distinguer entre pathologie chronique grave et pathologie
chronique bénigne. Dans une autre affaire, une question similaire, libellée en ces termes « Êtes-vous atteint d'une infirmité, d'une invalidité ou d'une
maladie chronique ? », avait également été jugée précise par les juges du fond14. Et comme dans l’espèce étudiée, chacune des affections devait être
déclarée par le souscripteur. Mais en l’absence de questionnaire précis, on ne saurait reprocher à l’assuré une quelconque mauvaise foi ou inexactitude
dans les réponses apportées aux questions posées15 . Et de fait, l’assureur ne pourra pas se prévaloir des réponses de l’assuré – peu important qu’elles
soient intentionnellement inexactes – pour demander la nullité de la police d’assurance puisqu’il n’a pas exécuté son obligation de poser des questions
précises dans le formulaire de déclaration du risque16.

II – Une fausse déclaration intentionnelle de l’assuré faussant l’appréciation du risque par l’assureur
Parce que la bonne foi est présumée 17, une simple inexactitude dans la déclaration des risques ne peut pas constituer une preuve systématique de
l’intention du souscripteur de tromper l’assureur18. La nullité du contrat d’assurance suppose que l’assureur démontre la réticence ou la fausse
déclaration intentionnelle de l’assuré.

En pratique, le questionnaire de déclaration de risques, « auquel l’assuré a répondu dans la proposition d’assurance, peut apporter à l’assureur des
éléments de preuve précieux » 19. Depuis l’arrêt de la chambre mixte20, il se pourrait même que, par principe, l’assureur ne puisse se fonder, pour
établir la fausse déclaration intentionnelle, que sur les réponses de l’assuré aux questions précises qu’il a posées21. Autrement dit, l’inexactitude de la
déclaration de l’assuré et sa mauvaise foi ne procéderaient que d’une réponse à une question précise, posée par l’assureur lors de la conclusion du
contrat, qui est de nature à lui faire apprécier les risques pris en charge.

Par exemple, une cour d’appel a pu déduire que la fausse déclaration commise par l'assuré lors de son adhésion au contrat d'assurance avait été
intentionnelle et de nature à modifier l'appréciation du risque par l'assureur, car ce dernier avait posé des questions claires qui auraient dû conduire le
souscripteur à déclarer les suites médicales de son angioplastie22. En l’espèce, la cour d’appel de Douai a également jugé qu’en répondant « non » à la
question posée, l’assuré a fait une fausse déclaration dont le caractère intentionnel résulte de ce que les symptômes de son affection chronique sont

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« d’expression quotidienne et de nature à ne pas être ignorés (toux, crachats, essoufflement) ». La déclaration de l’assuré ne correspondait pas à son état
de santé dont il avait, pour les juges du fond, conscience au jour de la souscription du contrat23 . L’assuré ne pouvait effectivement pas avoir oublié qu’il
était atteint d’une affection chronique puisqu’il souffrait d’une pathologie respiratoire chronique depuis 3 ou 4 ans, soit depuis 2006 ou 2007. La cour
d’appel de Douai a ensuite retenu qu’en répondant « non » à la question litigieuse, l’assuré s’est présenté comme un assuré exempt de toute pathologie
et a tronqué la réalité sur sa situation médicale. Cette réponse contraire à la vérité a, en conséquence, faussé l’appréciation du risque par l’assureur.

La nullité ne peut être prononcée que si l’assureur apporte aussi la preuve que la fausseté de la déclaration a modifié son appréciation du risque, soit
que son objet ait été modifié, soit que son opinion en ait été diminué24. Il importe également peu que le risque omis ou dénaturé ait été sans influence
sur le sinistre 25. Dès lors, le simple fait pour le souscripteur d’avoir omis de déclarer une affection en réponse à une question précise est une fausse
déclaration. Il est indifférent que ladite affection n’ait pas été à l’origine de l’incapacité ou du décès ayant motivé la demande de mise en œuvre de la
garantie.

Les juges du fond sont souverains pour décider si la fausse déclaration intentionnelle a modifié l’opinion de l’assureur quant aux risques à assurer26.
Néanmoins, lorsque l’assuré omet sciemment de mentionner certains renseignements sur son état de santé et son suivi médical, témoignant de
facteurs de risques particulièrement sérieux, l’appréciation du risque par l’assureur s’en trouve modifiée27. En l’espèce, le contrat litigieux visait à
couvrir le risque décès et perte totale d’autonomie. La cour d’appel de Douai en a déduit que l’assuré avait modifié l’appréciation du risque que pouvait
avoir la compagnie d’assurances puisque l’état de santé déclaré lors de la souscription ne correspondait pas à la réalité.

+
NOTES DE BAS DE PAGE

1 – Lambert-Faivre Y. et Leveneur L., Droit des assurances, 13e éd., 2011, Dalloz, coll. Précis, p. 279, n° 331.
2 – Cass. 2e civ., 29 juin 2017, n° 16-18975, P : RGDA sept. 2017, n° 114w2, p. 477 , note Mayaux L.

3 – Cass. ch. mixte, 7 févr. 2014, n° 12-85107 : Bull. ch. mixte, n° 1 ; Resp. civ. et assur. 2014, comm. 99, note Groutel H. ; D. 2014, p. 1074, note Pélissier A. ;
AJCA 2014, p. 31, note Perdrix L. ; RGDA avr. 2014, n° 110q6, p. 196, note Kullmann J. et Mayaux L.
4 – Cass. 2e civ., 17 nov. 2016, n° 15-24819 : Pélissier A., « La précision des questions, condition de la nullité pour fausse déclaration de risque », RGDA
janv. 2017, n° 114c9, p. 37.
5 – Cass. ch. mixte, 7 févr. 2014, n° 12-85107 : réf. préc.
6 – Ibid.

7 – Cass. ch. mixte, 7 févr. 2014, n° 12-85107 : Pélissier A., « La déclaration de risques en question », D. 2014, p. 1074 ; v. égal. : Pélissier A., « La précision
des questions, condition de la nullité pour fausse déclaration de risque », préc. – Cass. 2e civ., 29 juin 2017, n° 16-18975 : Mayaux L., « Il faut sauver les
questions imprécises ! », RGDA sept. 2017, n° 114w2, p. 477 .
8 – Pélissier A., « La précision des questions, condition de la nullité pour fausse déclaration de risque », préc.
9 – Cass. 2e civ., 6 mars 2014, n° 13-12136 – Cass. 2e civ., 5 févr. 2015, n° 13-28538 : RGDA mars 2015, n° 111z6, p. 133, note Kullmann J. – Cass. 2e civ.,
5 mars 2015, n° 14-12090 : RGDA avr. 2015, n° 112c4, p. 191, note Pélissier A. – Cass. 2e civ., 26 mars 2015, n° 14-15204 : Resp. civ. et assur. 2015, comm. 192,
note Groutel H. – Cass. 2e civ., 2 juill. 2015, n° 14-15652 – Cass. 3e civ., 8 juill. 2015, n° 13-25223 – Cass. 2e civ., 30 juin 2016, n° 15-22842, P – Cass. 2e civ.,
2 févr. 2017, n° 16-14815.
10 – Cass. 2e civ., 3 mars 2016, n° 15-12464 : Resp. civ. et assur. 2016, comm. 212, note Groutel H. ; RGDA avr. 2016, n° 113g7, p. 165 , note Pélissier A.

11 – Cass. 2e civ., 17 nov. 2016, n° 15-24819 : RGDA janv. 2017, n° 114c9, p. 37, note Pélissier A.
12 – En ce sens : RGDA sept. 2017, n° 114w2, p. 477 , note Mayaux L.
13 – En ce sens : CA Douai, 8 juin 2017, n° 16/02768.
14 – Cass. 2e civ., 2 juill. 2015, n° 14-15652.
15 – En ce sens avant 2014 : Cass. 2e civ., 17 juin 2010, n° 09-67081 : RGDA oct. 2010, p. 1020, note Pélissier A.

16 – En ce sens : Pélissier A., « La précision des questions, condition de la nullité pour fausse déclaration de risque », préc.
17 – C. civ., art. 2274.
18 – Y Lambert-Faivre Y. et Leveneur L., op. cit., p. 280, n° 331.
19 – Ibid.
20 – Cass. ch. mixte, 7 févr. 2014, n° 12-85107 : réf. préc.
21 – En ce sens : Cass. crim., 18 mars 2014, n° 12-87195 : Bull. crim., n° 82 ; Resp. civ. et assur. 2014, comm. 212, note Groutel H. – Cass. 2e civ., 3 juill. 2014,
n° 13-18760 : Bull. civ. II, n° 166 ; RGDA sept. 2014, n° 111e1, p. 443, note Pélissier A. ; Resp. civ. et assur. 2014, comm. 352, note Groutel H. – Cass. 2e civ.,
5 févr. 2015, n° 13-28538 : réf. préc. – Cass. 2e civ., 26 mars 2015, n° 14-15204 : réf. préc.
22 – Cass. 2e civ., 6 mars 2014, n° 13-12136 ; v. égal. Cass. 2e civ., 17 juin 2010, n° 09-67081 : RGDA oct. 2010, p. 1020, note Pélissier A. – Cass. 2e civ.,
15 sept. 2011, n° 10-19694 : RGDA janv. 2012, p. 41 , note Kullmann J. ; v. encore à propos de la réduction proportionnelle : Cass. 2e civ., 19 nov. 2015,
n° 14-17010.
23 – Comp. : Cass. 2e civ., 2 juill. 2015, n° 14-15652.
24 – Ces deux effets sont alternatifs (Cass. 2e civ., 4 juill. 2007, n° 06-17568).
25 – Cass. 1re civ., 28 mars 2000, n° 97-18737 : Bull. civ. I, n° 101 – Cass. 2e civ., 8 juill. 2004, n° 03-14726 – Cass. crim., 12 juin 2012, n° 11-87395 : Resp. civ.
et assur. 2012, comm. 251, note Groutel H.
26 – Cass. 2e civ., 7 oct. 2010, n° 09-70423 – Cass. 2e civ., 12 mai 2010, n° 09-65815 : Resp. civ. et assur. 2010, comm. 234, note Groutel H. – Cass. 2e civ.,
2 juill. 2015, n° 14-15652.
27 – Cass. 2e civ., 2 févr. 2017, n° 16-14815.

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Réf : LPA 22 déc. 2017, n° 130p7, p. 14

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Auteur :
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