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TRACE ROUTIER
1ère partie
Mars 2022
L'infrastructure routière du royaume est composée d'une voirie urbaine située à l'intérieur des
villes et d'un réseau routier interurbain et rural situé en dehors des périmètres urbains.
LA VOIRIE URBAINE
La voirie urbaine peut être classée selon les catégories suivantes:
-Autoroutes urbaines
-Voie express ou Voie rapide
-Boulevard
-Avenue
-Rue
-Ruelle etc…
* Pour le réseau classé 57 000 km dont 35 000 km revêtus et 22 000 km à l ’état de piste:
Soit:
RN : 11 250 km dont 9800 revêtus
RR : 10 000 km dont 8900 revêtus
RP : 35 650 dont 17 000 revêtus
NB:
Les RN sont numérotées de 1 à 99 (Couleur rouge en haut de la borne kilométrique )
Les RR sont numérotées de 101 à 999 (Couleur jaune en haut de la borne kilométrique )
Les RP sont numérotées de 1001 à 9999 (Couleur bleu foncée en haut de la borne kilométrique )
Chaque route relevant du réseau routier classé est identifié par des bornes kilométriques qui indiquent le
repérage kolomètrique par rapport à l’origine, ces bornes sont placées du côté droit en se rapprochant de
l’origine de la route considérée.
Le réseau routier de la région du Grand Casablanca compte 5639 km dont 639 Km de routes rurales
classées. Le réseau rural comporte 75 km non revêtu et représente un taux de couverture spatial de
0,50 Km/Km². le taux de desserte de la population: 1,77 Km/1000 Hab
1-Chaussée
C’est la surface revêtue de la route sur laquelle circulent normalement les véhicules, elle peut être
soit bitumée ou bétonnée.
La largeur de la chaussée varie généralement de 3 à 7m et peut être plus selon le nombre de voies.
On distingue :
Les chaussée rigide : Chaussée dont le revêtement est constitué de béton de ciment.
Chaussée souple : Chaussée dont le revêtement est constitué de matériaux non traités.
2. Accotements
L'accotement sert :
Le terre-plein central (TPC) est la partie située au milieu d’une route unidirectionnelle permettant la
séparation physique des deux sens de circulation, il a pour fonctions d’éviter les mouvements de
traversée des véhicules et les mouvements de tourne-à-gauche vers les accès éventuels. Ses
caractéristiques dépendent essentiellement du milieu traversé, des fonctions de la route et de la
limitation de vitesse.
4- Plate-forme
C’est la surface de la route qui comprend la ou les chaussées, les accotements et, éventuellement les
terres pleines centrales (TPC).
ACCOTEMENT
CHAUSSEE
T.P.C
CHAUSSEE
ACCOTEMENT
5- Assiette
C’est la surface du terrain réellement occupée par la route et ses annexes.
(Plate-forme + faussée + talus + toute dépendance et ouvrages affectés au DP).
6-Emprise
C’est la surface de terrain juridiquement affectée à la route et ses annexes. Elle est au moins égale à
l’assiette Elle est généralement de :
30 m pour les routes nationales,
70 à 100 m pour les autoroutes .
7- Fossé
Ce sont les excavations aménagées latéralement de part et d’autre de la plate-forme.
Ils sont destinés à assainir la plate-forme en collectant les eaux de ruissellement.
On distingue :
1.5 m
0.50
m
Fossé trapézoïdal
1.5 m
0.5 m 0.5m
mm
8- Remblais - Déblais
Quand la route est construite au-dessus du terrain naturel, on dit qu’elle est en remblais.
Quant elle est construite au-dessous du terrain naturel, on dit qu’elle est en déblais .
Déblais
Remblais
10- Talus
Partie de route comprise entre l'accotement et le fossé ou au-delà du fossé. On distingue les talus
de remblais et les talus de déblais, sa pente est définie en fonction de la stabilité des matériaux le
constituant.
Les talus de remblais sont généralement réglés à une pente de 3/2.
Les talus de déblais sont généralement réglés à une pente de 1/1.
La photo de gauche illustre un talus de déblai en terrain rocheux, pratiquement vertical, celle de
droite montre un talus de pente 1/1
1/1
4% 2.5% 2.5% 4%
3/2
Ce sont des ouvrages en béton ou en béton armé ou en maçonnerie destinés à évacuer les eaux de
ruissellement en dehors de l'emprise ou permettant à la route de franchir les écoulements des eaux
de rivières ou de chaabas .
On distingue :
Les buses : Ouvrages en béton à section circulaire,
Dalots : Ouvrages en béton armé à section carrée ou rectangulaire.
Gabion Soutènement
Couche de roulement
Couche de base
Couhe de fondation
Couche anticantaminante
Plateforme
Assiète
Emprise du DP
Constructions Constructions
Caniveau
4% 4%
2,5% 2,5%
Conduite Assaisissement
Lit de Sable
Cinématique du véhicule
1-Vitesse de référence ou de base Vitesse pratiquée Vitesse réglementaire:
C’est la vitesse qui peut être pratiquée en tout point de la section considérée.
Elle est imposée par les zones dont les caractéristiques géométriques sont les plus
contraignantes.
Elle permet de définir les caractéristiques minimales d’aménagement de ces zones particulières.
Elle doit être la même sur de longues sections et ce pour éviter tout effet de surprise.
La transition entre deux sections de vitesse de référence différentes doit être perceptible.
Elle permet de normaliser les conditions techniques d’aménagement des routes
Selon les instructions relatives au réseau routier marocain on retient les Vr suivantes:
Vitesse
de
40 60 80 100 120
référence
en km/h
Hors C.
Catégorie 3eme C. 2eme C. 1ere C. C.Exceptionnelle
Ou REFT
NB : -la vitesse à vide :c’est la vitesse moyenne que pratiquent les véhicules isolés en dehors des
points particuliers de la section, on a toujours V0>Vr
-la vitesse d’approche :en rase campagne ,c’est la vitesse pratiquée à vide à l’approche des
carrefours ou voies de manœuvre ou agglomérations.
-la vitesse de groupe ou vitesse pratiquée :c’est la vitesse moyenne que pratiquent
l’ensemble des véhicules légers dans la section de route homogène (sur les voies rapides en milieu
urbain par exemple)
-les vitesses réglementaires sont les vitesses limites définies suivants les conditions de
circulation (type, géométrie, profil, environnement, météo etc…) fixées dans un but de sécurité
D’où la notion de la vitesse de référence : On appelle vitesse de référence (Vr) d’une section de
route, la vitesse conventionnelle qui permet de définir les caractéristiques géométriques limites
d’aménagement des points particuliers de cette section. Les différentes vitesses de référence ne
correspondent pas à différents niveaux de sécurité, mais à différents niveaux de confort. La vitesse de
Frottements : f x P
Poids propre : P=mg
Soit m la masse d’un véhicule de poids P
P = mg et f le coefficient de frottement.
Le théorème des forces vives permet d’écrire :
db= V²
100
Si la route monte ou descend, i étant la déclivité (la pente ou la rampe), la formule (1) s’écrit :
3- Distance d’arrêt :
Distance d’arrêt en alignement d1
Pour calculer la distance parcourue par le véhicule pendant l’opération de freinage , il faut tenir
compte avant le début de freinage d’un temps de perception réaction.
Sur les routes nationales, on admet que ce temps est de 2 secondes au dessous de 100 KIm/h . et de 1,8
secondes au dessus. Ce temps comprend le temps physiologique de perception- réaction (1,3 à 1,5 s) et
le temps d’entrée en action du système de freinage (0,5 s).
Pendant le temps de perception réaction, le véhicule parcourt un espace « e » tel que :
e en mètres
e = vt avec v en m/s. 3,6 vm/s= V km/h
t en seconde
d1 (m) = db (m) + KV
d1 = db + 0,55 V si V< 100 km/h
d1 = db + 0,50 V si V> 100 km/h
La distance d ‘arrêt en ligne droite est donnée par la formule :
Avec:
Le premier terme est la longueur de freinage.
0.55 le temps de perception – réaction du conducteur.
f : le coefficient de frottement, ce coefficient diminue lorsque la vitesse augmente
V : la vitesse du véhicule
Il faut insister sur le caractère conventionnel de ces chiffres. En effet l’adhérence effective peut être
inférieure a ces valeurs en cas de :
Mauvais revêtement.
Pluie.
Blocage des roues.
Théoriquement puisqu’ils roulent à la même vitesse, ils s’arrêteront à la même distance qui est la
distance de freinage.
L’espacement entre les deux véhicules sera simplement parcouru durant le temps de réaction.
A
B
En se basant sur des expériences, on a complété la valeur de "e" par un terme en fonction de V2.
E = V/5+l + V2
335
5- Distance de dépassement
C’est celle qui permet, en sécurité, d’abandonner un dépassement en freinant ou de le poursuivre en
accélérant si le véhicule opposé freine.
d = v1x t
d1 V2 x t1 d2
B B
A A
Soit :
• d1 la distance entre A et B avant le dépassement
• d2 la distance entre A et B après le dépassement
• t le temps nécessaire pour exercer le dépassement
Pendant le temps "t" le véhicule "A" parcourt une distance "d" égale :
d=v1*t= v2*t+d1+d2 soit t= (d1+d2)/(v1-v2). D’où
d= v1(d1+d2)
v1- v2
d= 2v1(0.2v1+8)
v1- v2
Dvd = E+E1
E = v1x t E1 = v3 x t c
A A
B B
• Dvd = E + E1
• Dans le cas du Maroc, l’encombrement fréquent des artères principales invite à considérer le cas
d’un véhicule en attente derrière un véhicule lent plutôt que celui d’un véhicule qui trouve la voie
libre et peut doubler sans arriver à ralentir.
C’est la distance qui permet sur une route bidirectionnelle de terminer le dépassement sans obliger
le véhicule arrivant en sens inverse à ralentir. La hauteur conventionnelle du véhicule adverse étant
de 1,20 m.(soit une durée de dépassement de 7 à 8 s comme valeur minimale et de 11 à 12 s comme
valeur normale)
dd(m) = 4.V (Km/h) : Valeur minimale
dD (m) = 6.V (Km/h) : Valeur normale.
dd (minimale) 80 320
dD(normale) 80 480
• L’instruction sur les caractéristiques géométriques des routes en rase campagne « I.C.G.R.R.C »
considère une Dvd de 500m, avec :
• V= 80 km/h
• V1- V2 = 50 km/h
(Au Maroc cette distance est de 500 m).
1,10
1,20
7- Les normes
Les normes sont des documents techniques de référence pour la conception des routes en milieu
interurbain et rural.
Ils donnent les principes généraux à prendre en compte lors de l’élaboration des projets
d’infrastructures nouvelles ou d’aménagement du réseau existant, et fournissent les règles techniques
fondamentales relatives à la définition des éléments des infrastructures projetées.
On distingue :
ICTAAL (Instruction sur les conditions techniques d’aménagement des autoroutes de
liaison)
ICTAVRU (Instruction sur les conditions techniques d’aménagement des voies rapides
urbaines)
ICGRRC (Instruction sur les caractéristiques géométriques des routes en rase
campagne)
o REFT (Routes économiques à faible trafic)
9- Caractéristiques de base
Profil en travers
Largeur de la chaussée, largeur de la plate-forme et pente des talus.
Profil en long
Tracé en plan
• Rayons de courbure en plan.
Structure de chaussée.
La structure de chaussée dépend de la nature du sol, du trafic, du climat de la zone et des types de
matériaux disponibles dans la région.
10 - Tracé en plan:
A- Les caractéristiques :
B- Les critères qui orientent le choix des caractéristiques géométriques d’une route :
En général, donner de bonnes caractéristiques géométriques à une route coûte des terrassements, et,
éventuellement, des ouvrages plus importants, et apporte aux usagers de moindre coûts
d’exploitation et, parfois, un surcoût de sécurité.
Le choix des caractéristiques doit donc résulter d’une analyse économique prenant en considération
les données du terrain et du trafic : C’est l’objet principal des études d’itinéraire.
Il est toutefois indispensable, en vue de l’homogénéité du réseau, d’introduire une certaine
normalisation : C’est la raison d’être des catégories.
En d’autre terme, ce choix se fera dans le but de :
Assortir le niveau de service à l’importance économique de la voie à construire ou à
aménager.
Etablir une analyse économique prenant en considération les données du terrain et du trafic.
20 20 28
>20
31 Fin
20
20
>20
20
27
Origine
31
F
Ni
Ti
Σ Ni δ
Psinδ P
F cos δ
Σ Ti
F
F sin δ Σ Pi = P
P cos δ Σ Ti = Σ ft x Pi
P
Les forces en présence qui équilibrent le véhicule dans une courbe relevée à l’inclinaison δ se
présentent selon le schéma ci-dessus comme suit :
Soit :
• P le poids du véhicule
• F la face centrifuge produite lors du déplacement de la masse m du véhicule à la vitesse V
sur la trajectoire circulaire de rayon R.
F= m V2/R
P1 et P2 les charges exercées sur chacune des lignes de roues du véhicule.
δ l’angle que fait le plan de roulement par rapport à l’horizontale ( dévers )
g l’accélération de la pesanteur
ft la réaction transversale qui maintient le véhicule sur sa trajectoire dépendant de la rugosité de
surface et au pneumatique.
D’une façon générale cette réaction s’écrit :
f= KPα (1)
R = 1 x V² .1000² x 1
9,81 3600² [δ + ft]
R = V² ‘
127 [δ + ft]
• Pour les normes marocaines on a défini pour chaque catégorie 4 valeurs limites du rayon :
Le rayon non déversé (Rnd) le rayon minimum libre (Rml) le rayon minimum normal (Rmn) et le
rayon minimum absolu (Rma).
- Rnd : qui correspond au rayon minimum non d’une courbe non déversée à -2,5% et 2,5%;
- Rml : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 2,5%;
- Rmn : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 4%;
- Rma : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 7%.
ICTAVRU
Types A 80 A 100 U 60 U 80
Rnd (d= -2,5%) 400 800 200 400
Rml (d=2,5%) 300 500
Rmn (d=5%) 240 425 120 240
REFT
Rayon
Rnd >75
Rml (*) 75
Rmn 30
Rma 15
(*) il s’agit du rayon minimum libre qui correspond à un devers de 2,5%
Il est souhaitable de prévoir, entre les segments de droite et les arcs de cercle, des zones de
raccordement, et cela pour préserver les conditions suivantes :
Assurer une bonne lisibilité de la route en annonçant les virages.
Permettre à l’automobiliste un braquage progressif.
Introduire progressivement le dévers à partir d’un profil en ligne droite en forme de toit.
Exemple 1 :Connaissant R et A
Etant donné que la vitesse du véhicule est constante, on peut l’exprimer par la formule
V=dL/dt = constante, ou L est la longueur curviligne de la courbe et t le temps mis pour parcourir
cette longueur L de courbe.
Nous prendrons comme origine des axes de coordonnées l’instant ou le conducteur commence à
tourner le volant, en supposant qu’avant cette manœuvre sa trajectoire était une ligne droite. Ce qui
revient à dire qu’au point origine le rayon de la courbe est infini, c'est-à-dire que sa courbure est nulle.
Nous supposons que le fait de tourner le volant à une vitesse constante modifie l’angle de braquage
d’une façon linéaire par rapport au temps. Si nous appelons ω cet angle de braquage, nous pouvons
écrire ω = dφ/dt où φ est l’angle de la tangente au point M
Puisque l’angle ω varie linéairement dans le temps on peut écrire :
dω=d2φ/dt2
Comme dL/dt est elle-même constante nous pouvons dire que d2φ/dL2 sera aussi constante
Ainsi en appelant A le paramètre de la trajectoire on définira :
1/A2= d2φ/dL2 en intégrant L/A2=dφ/dL
R
Y
R P
σ L T Γ
∆R
0 L/2=Γx R L/2=Γx R X
X=L
2) Une courbe en « S » :
Deux arcs de clothoïde opposés par
l’origine et de paramètres égaux.
On utilise cette courbe pour raccorder deux
cercles extérieurs parcourus en sens
contraire.
L’usage de ces courbes ne présente aucun
inconvénient tant que leur développement
est limité : il apporte une appréciable
aisance en perspective.
Dont R1 et R2 étant les rayons de deux cercles intérieurs mais non concentriques.
4) Une courbe en « C » :
Deux arcs de clothoïde opposés par leur point
commun P0 de rayon maximum R0
On a recours à cette courbe pour remplacer un
court alignement entre deux cercles de même
sens.
D- Raccordement et devers
Longueur de raccordement devers :
Dans les alignements droits les chaussées ont un profil en travers constitué :
- Soit de 2 versants plans à 2,5 % de pente vers l’extérieur avec un raccordement parabolique
central de 1 m de largeur;
- Soit d’un versant plan unique à 2,5 % (disposition réservée en principe aux chaussées
unidirectionnelles).
Dans les courbes déversées, le profil en travers présente un versant plan de pente uniforme vers
l’intérieur de la courbe, dit devers.
• Pour des raisons de confort le devers est introduit à raison de 2% par seconde de temps de parcours
à la vitesse de base de la catégorie considérée ;
• Ce taux de variations peut être porté à 4% pour les routes de 3ème catégorie , H.C et REFT;
Cours Tracé Routier : Mohamed Saad Abbadi
• Le raccordement s’effectue toujours en dehors de la courbe circulaire dont le devers est le
raccordement s’effectue donc sur les alignements droits, sinon sur des courbes de raccordement à
courbe progressives disposées de part et d’autre des courbes circulaires ;
• En général la côte de l’axe sera conservée et le profil pivotera autour de l’axe le long de la section
du raccordement devers, jusqu’à ce que le versant extérieur attend la pente du versant intérieur,
l’ensemble continue à pivoter autour de l’axe pour atteindre le dévers d.
Régle1 :
Pour Cat. Exp + 1ére C Si R >2 Rmn le profil en
2ème Cat. + 3ème C Si R > 1,4 Rmn alignement est
REFT Si R > 75 m Conservé
Régle 2 :
Pour les routes de Catégorie Exceptionnelle, 1ère catégorie et 2ème catégorie, la section de
raccordement devers sera obligatoirement une courbe de raccordement à courbe progressive
sauf si :
R ≥ 1.4 Rmn
Donc raccordement en alignement droit pour les catégories exceptionnelle et première.
Règle 3 :
• Pour les routes susceptibles d’être enneigées ou verglacées, le devers sera limité à 5 %.
• Pour les routes de 3ème catégorie, il ne sera utilisé de courbes progressives que lorsque ce sera
nécessaire pour respecter les conditions de variation des dévers.
d= 1 - 2 3ème catégorie
-3
1,11 x 10 x R – 0,028
F- Règles de continuité:
La sécurité dans la route dépend de la continuité de ses caractéristiques plus que son niveau
d’aménagement.
Règle a:
Le rayon d’une courbe R ne peut être inférieur au Rmn (ou Rma) que s’il est précédé, dans le sens
de parcours, d’un rayon R1 tel que :
R1 < R x Rmn
Rma
Exemple1 :
Route 2ème catégorie , Rmn= 250 m, Rma = 175 m pour R = 200 m il doit être encadré (route
bidirectionnelle) ou précédé (route unidirectionnelle) de courbes de rayon maximal
R1< 200 x 250/175 = 286 m
La distance entre les sommets de ces courbes doit être inférieure à celle correspondant à une
minute de temps de parcours à la vitesse de base.
Exemple 2 :
Pour l’exemple 1 route 2ème catégorie , V= 80 km/h la distance entre sommets pour R = 200 m et
R1< 286 m est < 80 x 60/3,6 = 1 333 m soit 1,333 Km
Règle b:
Après un alignement droit d’une longueur correspondant à plus de 2 mm de temps de parcours, le
rayon d’une courbe doit être supérieur au Rma de la catégorie immédiatement supérieure (1500 m
pour la catégorie exceptionnelle).
Exemple 3 :
Lorsqu’un même itinéraire comporte des sections de catégories d’aménagement différentes, sans que
celles-ci soient séparées par une agglomération importante :
2 sections contiguës ne peuvent appartenir qu’à des catégories immédiatement voisines, chacune
ayant une longueur correspondant à au moins 5 minutes de temps de parcours à la vitesse de base.
la règle a: annoncée ci –avant. Ils seront espacés, au plus de la distance correspondant à 1 minute
de temps de parcours à la vitesse de base de celle –ci.
En terrain montagneux difficile et lorsque la topographie ne permet pas d’introduire des rayons en plan
normatifs on peut abaisser le rayon à 10 mètres selon les conditions suivantes :
l’angle au sommet doit être inférieur à 150 gr.
R
A
L1 L2
R2
R1
Parabole
Angle
Saillant (-)
L’altitude d’un point du terrain à partir d’un tracé en plan est calcul par interpolation linéaire entre les
deux courbes de niveaux limitrophes
B
PTi PT i+1 D2
C1
D1
M
A
zb B
xa xm xb X
d
La pente : p = (zb-za)/(xb-xa)
L’altitude du point : zm = za+pd
Avec : d = (xm-xa) et p prise algébriquement
Exemple
A(10,457.270) ; B(55,457.270) p= -0.03 M(30,zm)
Altitude du point M ? : d= 30-10 = 20, zm= za+pd = 457,270 – 0,03 x 20 = 456,670
2) Détermination des coordonnées d’un point d’intersection de deux pentes (point fictif)
Un point fictif est le point d’intersection de la ligne rouge du projet et le terrain naturel
Z
A
za
P1
Zb’ B’
M
zm
zb P2 B
Za’ A’
xa=xa’ xm xb=xb’ X
P1=(zb-za)/ (xb-xa)
P2=(zb’-za’)/ (xb’-xa’)
L’équation de la droite en général : y= ax+b (avec a= pente , b est l’ordonnée de l’origine de la droite)
Pour la droite AB : zm = p1.(xm-xa) + za p1.(xm-xa) + za= p2.(xm-xa’) + za’
Pour la droite A’B’ : zm = p2.(xm-xa’) + za’
Et puisque xa= xa’
d’où xm = xa+((za-za’)/(p2-p1)) et zm = za+p1.(xm-xa)
Exemple
Déterminer les coordonnées d’un point fictif M(xm, zm) ?
A(264,832) ; B(423,222) p1= - 3,84 et A’ (264,278) ; B’ (423,541) p2= 1,65
xm= 264+[(832-278)/(1,65-(-3,84))] = 364,90 et zm = 832+(-3,84)x (375,11-364,90) =
444,90
S
zs
P2
zq Q
P1
zp P
X1 X2
xp=xq’ xs xq
zs= p1(xs-xp)+zp
zs= p2(xs-xq’)+zq’
p1(xs-xp)+zp= p2(xs-xq’)+zq’
étant donné que xp=xq’
(xs-xp)=(zq’-zp)/(p1-p2)
xs= xp+(zq’-zp)/(p1-p2)
zq’=zq- p2.(xq-xp)
xs=xp+ (zq- p2.(xq-xp) -zp)/(p1-p2)
zs=zp+p1.(xs-xp)
Exemple
Déterminer les coordonnées du point de concours S de deux droites successives S(xs, zs) ?
P(99,251.05) ; Q(1299,247.10) p1= 0,02 p2= -0,03
zq’=247,10 +0,03x(1299-99) = 283,10
xs=99+ (283,10-251,05)/(0,02+0,03)=740
zs=251,05+0,02x(740-99)=263,87
Pour le raccordement des droites en profil en long, il est recommandé d’utiliser les raccordements
paraboliques que celles circulaires car on procure à l’usager plus de confort et de sécurité. En plus, la
différence des cotes reste faible entre la parabole et le cercle ;
L’équation du cercle C de rayon R dans le repère OXY qui prend origine à partir du centre O du
cercle (C) est :
Cercle x² + y² - R2 = 0 (1)
Y
(C )
y
R
C
R X
O x
Z=y+R
C
R
R
(C )
X
O’ X=x
P
P1 Q
Oo
C
C
R P2
RR
T1 T2
z1 z2
X
x1 O x2
E
U1 U2
Exemple
Déterminer les coordonnées du point de concours E de deux droites E(xe, ze) et déterminer les
coordonnées des points de tangence T1 et T2 ainsi que les coordonnées de O sommet de la parabole ?
P(99,251.05) ; Q(1299,247.10) p1= 0,02 p2= -0,03 ; R=10 000 m
y Y
E
p2
p1 M O X
B T1 T2C
(D1) S Q(D2)
P
U R U
O x
Position de O Position de
Position de B/O Position d’un point
(Sommet/ E point de C/O (2ème
(1ère tangente) quelconque M/O)
rencontre D1 et D2) tangente)
Yo = -R(p1 x p2)/2 YB= p1² x R/2 Yc= p2² x R/2 Ym= Xm² /(2R)
T1 ( XE – U ; Y E – U × P1 )
T2 ( X E + U ; Y E + U × P2 )
S ( X T1 – R × P1 ; Y T1 – R × P1²/2 )
B- Angles saillants
Avec :
AB = Distance de visibilité (Dv)
R = Rayon de raccordement P.L.
h1 = hauteur de l’œil du conducteur ( h1 =
1,10 m)
h2 = hauteur de l’obstacle
Dv= AM + BM = √2 R √( h1 + h2 )
Donc:
R= Dv²
2 ( h1+ h2+ 2√ h1 . h2 )
Valeurs des rayons en fonction de h2
Vitesse de Base Rmn (h2= 0) Rma (h2 = 0,3 m)
40 - 1 000
60 2 000 1 500
80 4 000 1 800
100 9 000 4 000
120 16 000 7 000
Les rayons de courbure en plan assurent une marge de sécurité croissante avec la vitesse.
Les rayons de courbure des raccordements saillants donnent la visibilité à la distance d’arrêt :
• sur obstacle sans épaisseur, avec le Rmn.
• sur obstacle de 0,30 m avec Rma.
Pour des raisons de confort la valeur du rayon est fixée de manière à limiter l’accélération normale à
g/30.
γN = v² < g R > 30 v²
R 30 g
d’où
R > 30 V²___
127
Les valeurs des déclivités et des rayons de raccordement selon les normes :
ICTAAL
Types L1 L2
Vitesses 130 110
Déclivité maximale 5% 6%
Rayon minimal en angle saillant 12 500 6 000
Rayon minimal en angle rentrant 4 200 3 000
ICTAVRU
Types A 80 A 100 U 60 U 80
Vitesses 80 100 60 80
Déclivité maximale 6% 5% 6% 6%
Rayon minimal en angle saillant 3000 6000 1500 3000
Rayon normal en angle saillant 4500 8000 2500 4500
Rayon minimal en angle rentrant 1000 1500 800 1000
Rayon normal en angle rentrant 2000 3000 1500 2000
D- Règles particulières
Règle 1:
Il ne peut être fait usage de raccordement saillant d’un R < Rmn que si la déclivité de part et d’autre
est en pente descendante en s’éloignant du sommet d’au moins 2 %.
R peut être < Rmn si p1 et p2 >= 2% dans le sens de la descente
P1
P2
R
Règle 2:
L’usage de déclivité > à 4 % (6 % pour 3ème C) est interdit, à moins qu’un calcul de rentabilité en
prouve le bien fondé.
Elles ne peuvent en aucun cas régner sur plus de 2 Km, et seront, s’il y a lieu séparées par des paliers
de 2 % de déclivité maximale.
Pour le REFT : les rampes excédant le maximum normal ne pourront régner que sur une longueur
maximale variant progressivement de 2 km (minimum normal) à 0,250 km (minimum absolu); il sera
admis de disposer plusieurs rampes supérieurs au minimum normal, pourvu qu’elle soient séparées par
des “ paliers ” de 4% de pente maximale et d’une longueur minimale variant progressivement de 0,5
km (après une pente au maximum normal) à 1 km (après une pente au maximum absolu).
Règle 3:
∆q = p2-p1
P1P2 P2P1
RR
Les changements de déclivité ∆q inférieurs aux valeurs définies dans le tableau ci-dessous, par
catégorie, et donnant lieu à un angle saillant du profil en long, comporteront des raccordements
assurant la visibilité à la distance de visibilité de dépassement, dits rayon de visibilité.
Le rayon de visibilité, d’ailleurs aisément calculable, prend les valeurs ci-après, en fonction du
changement de déclivités ∆q
∆q RV
≥ 0,8 28 000 m
= 0,7 26 000 m
= 0,6 22 000 m
= 0,5 12 000 m
= 0,46 4 000 m
0,44 0
Les changements de déclivité de moins de 0,46% se feront sans courbe de raccordement en profil en
long.
Règle 4:: Perte de tracé
Perte de tracé : lorsque l’usager perd de vue la route sur une certaine longueur, et voit la section
suivante (en TP et PL)
Les pertes de tracé en alignement droit, et/ou donnant l’illusion de l’A.D (alignements droits séparés
par des courbes masqués) sont interdites.
A moins que la distance de visibilité en tout point soit . 500 m.
E- Visibilité latérale :
Après calage de la ligne rouge du profil en long il est nécessaire de s’assurer de la visibilité latérale qui
concerne le dégagement latéral des obstacles éventuels pour assurer la distance de visibilité minimale.
En courbe de rayon de courbure R moyen, il faut des dégagements latéraux « e » pour disposer d’une
distance de visibilité
e da
R R
Le tracé en plan et le profil en long doivent être coordonnées de telle sorte que les raccordements en
angle saillant, du profil en long ne puissent pas avoir pour effet que les usagers soient surpris par un
virage immédiatement après le passage par le sommet du raccordement.
En angle saillant
Règle : Il ne faut pas coïncider le sommet de la parabole (PL) avec l’origine de la courbe en TP.
Objectif : Eviter que le virage soit masqué par le sommet de la parabole.
Remèdes :
1 : Coïncider la courbe en plan avec celle du PL dans la mesure du possible.
2 : Introduire une clothoïde pour changer l’origine de la courbe en TP.
3 : Séparer nettement les courbes et changements de déclivité;
Sauf difficulté d’insertion dans le site, un profil en long en remblai, adapté à la réalisation des
terrassements, des chaussées et au maintien des écoulements naturels, est préférable à un profil en
long rasant ;
L’utilisation de rayons supérieurs aux rayons minimaux est préconisée si cela n’induit pas de
surcoût sensible ;
ne pas intercaler dans une forte pente (supérieure à 4%) une pente plus modérée ;
Bande
Berme BAU médiane BAU Berme
BDG BDG
< 0,50 m BG BG
Talus
Largeur roulable Dispositif
S
d'assainissement
Plate-forme
Avec:
BAU : bande d’arrêt d’urgence BG : bande de guidage
BD : bande dérasée S : surlargeur (structurelle) de chaussée
BDG : bande dérasée de gauche TPC : terre – plein central
Berme BD BD Berme
S S
Largeur roulable
Plate-forme
La chaussée de 14 m est en principe réservée aux cas où l’emprise d’une route à 2 chaussées
unidirectionnelles de 7m, ne peut-être acquise que moyennant une dépense excessive.
Lorsque la circulation prévisible à la mise en service atteint ou dépasse 4. 000 vé/j, et pour les routes à
10,50 et 14m de largeur de chaussées, la chaussée doit comporter des surlageurs permettant les bandes
de rives de la signalisation horizontale, et pour les chaussées de 14m, une double bande axiale continue
de telle sorte que les largeurs théoriques de chaussée subsistent à l’intérieur du marquage.
Les chaussées unidirectionnelles de 5m sont réservées. Aux voies à sens unique, c’est à dire en général
aux bretelles de raccordement des carrefours dénivelés.
Chaussées 2m 1m
Bidirectionnelles 4m 2,00 m
6m 2,00 m
7 m et plus 2,50 m
Chaussées 5m 1,50 m
Unidirectionnelles
7 m et plus 2,50 m
Lorsque l’intérêt des paysages y incite, elles peuvent être remplacées par des plantations formées de
bouquets d’arbres isolés, d’essences si possible variées, plantés aux abords immédiats la route, par
exemple sur les délaissés d’anciens tracés.
Cette disposition est particulièrement recommandée pour rompre la monotonie des tracés peu
accidentés en terrain peu varié.
C. Pentes transversales
En section courante, le profil de la chaussée est en toit, la pente de chaque versant résulte d’un
compromis entre la recherche d’un écoulement rapide des eaux de pluie et la limitation de l’instabilité
des véhicules lorsqu’ils passent d’un versant à l’autre.
Pour la chaussée on adopte les pentes transversales suivantes :
— chaussée en béton de ciment: 2,0 % ;
— enduit superficiel ou enrobé : 2,5 % ;
— chaussée non revêtue : 4,0 %.
En courbe, le profil ne comporte plus qu’un seul versant, dont la pente est le dévers évoqué
précédemment, le passage d’une situation à l’autre nécessitant une zone de transition. Cette zone doit
être très soigneusement étudiée, particulièrement pour les chaussées de grande largeur, pour éviter les
accumulations d’eau génératrices d’aquaplanage.
D. Accotements
L’accotement comprend une partie dégagée de tout obstacle appelée bande dérasée, bordée à
l’extérieur d’une berme engazonnée.
La bande dérasée est constituée, à partir du bord géométrique de la chaussée :
— d’une surlargeur de chaussée, de structure identique à la chaussée, qui porte le marquage de rive et
qui limite « l’effet de bord ». Ce terme désignera à la fois les conséquences du surplus de contraintes
en bord de dalle et les conséquences des alternances d’humidification et de dessiccation qui se
produisent au bord de la zone revêtue ;
— d’une partie spécialement traitée, revêtue ou non.
Sur une autoroute, elle est toujours revêtue et prend alors le nom de bande d’arrêt d’urgence car elle
permet d’accueillir les véhicules en panne.
Sur route ordinaire, elle est rarement revêtue. Si elle ne l’est pas, il est conseillé de la constituer avec
des matériaux ayant une certaine stabilité propre, même en période humide, pour que les véhicules qui
sont exceptionnellement contraints d’y stationner la dégradent le moins possible.
Lorsqu’on estime souhaitable de la revêtir, il est impératif de lui donner une structure résistante par
apport de matériaux du type de ceux que l’on utilise dans la chaussée, en épaisseur bien entendu
moindre.
• En contexte urbain ou périurbain, le T.P.C. sera peu large, délimité par des bordures
hautes, verticales de préférence, et bordé par une bande dérasée gauche BDG de 0,5 m
de large ;
• En rase campagne, le T.P.C peut présenter une largeur jusqu’à 12 m. Dans ce cas, la
bande dérasée BDG le bordant doit être de 1 m de large ;
• En rase campagne et pour une route écoulant du trafic de transit lié au tourisme, le
T.P.C. peut avoir une largeur supérieure à 12m. Il est alors généralement engazonné ou
végétalisé avec des arbustes. La bande dérasée est de 1 m de large.
Lorsque le trafic le justifie, et lorsque la rampe excède 4% les chaussées de 7m, bidirectionnelles ou
unidirectionnelles montantes, peuvent être élargies par adjonction d’une 3ème voie, réservée aux
véhicules lents.
La 3ème voie à la largeur normale de 3m50 ; elle est séparée de la chaussée normale par une bande de
rive peinte continue, sauf à l’entrée, où le trait est interrompu, et à la sortie où il est remplacé par la
signalisation horizontale indiquant la priorité des usagers de la chaussée normale.
La largeur de la bande de rive n’est comprise ni dans la chaussée normale, ni dans celle de la 3ème voie
spéciale.
Les biseaux d’entrée et sortie sont aménagés conformément aux croquis ci-joint, dont les dispositions
ont pour objet de marquer le caractère spécial de la voie supplémentaire, en conservant la continuité du
tracé de la chaussée normale.
L l
25 x (L-l)
Il existe plusieurs méthodes pour calculer le volume des entre-profils dont les plus
utilisées sont :
S3
S1 S2
S
l l1 l2
Soit à calculer le volume V compris entre le terrain et la ligne de projet. On aura par application de la
règle susvisée :
V = S + S 1× l + S 1+ S 2 × l 1+ S 2 + S 3 × l 2
2 2 2
l l + l1 l1 + l 2 l2
V = S × + S1× + S2× + S3×
2 2 2 2
Ce qui revient à multiplier la surface de chaque profil en travers par la moitié de la distance de l’entre
profil.
Pour un nombre quelconque de profils, le volume général sera égal au totale des produits de la surface
de chacun des profils par la demi-somme des distances d’entre profil ;
Méthodologie
1- On trace, à une échelle suffisante, les profils précisant d’une part le terrain naturel, qui est
avant le terrassement, et d’autre part la ligne rouge (projet) à réaliser ou obtenues après
l’exécution soit de remblai ou déblai. Les lignes du projet et du TN permettent de calculer la
surface des terrassements « au profil », en utilisant systématiquement le profil en travers type.
4- Les valeurs ci-dessus déterminées sont reportées dans un tableau (voir plus loin) où figurent
également la distance entre profils en travers consécutifs et celle à appliquer pour le profil
considéré : moyenne de la somme des distances aux profils adjacents.
On calcule, pour le profil considéré et sur sa distance d’application, la surface de terre végétale,
ainsi que les volumes de déblais et de remblais. L’addition des résultats de chacun des profils
en travers donne les quantités totales du projet.
Cette méthode est assez approximative mais les opérations qu’elle implique sont faciles à comprendre
et à vérifier.
Ce procédé, plus rapide, mais moins précis, utilise pour un profil en travers, une « surface
équivalente » délimitée par une droite compensatrice tracée à la distance verticale h de la ligne de
projet : h est donc lue directement sur le profil en long.
Remblai déblai
qh L qh
q=L/h
q’h L q’h
h q
h q’ q'=L/h
Le calcul des volumes d’effectue de la même façon que celle la méthode précédente.
Cette méthode est très rapide, mais elle n’est évidemment que très approchée. Elle suppose d’abord le
terrain naturel horizontal dans le sens transversal, cas que l’on ne trouve que dans les zones de plaine ;
on doit cependant observer que, si la pente transversale est régulière, il y a sensiblement compensation.
Z2
Z1
d1 d2
D
d1 = D x Z1 d2 = D x Z2
Z1 + Z2 Z1 + Z2
Exemple : Calculer les cubatures de terrassement par la méthode du profil en long pour une route
de plateforme de 8 m de largeur selon le tableau. suivant ?
Distance
Profils partielle Distance cumulée Côte TN Côte LR Différence
P1 0 321 331 10
P2 500 500 335 331 -4
P3 600 1100 328,5 331 2,5
P4 480 1580 326 328,5 2,5
P5 600 2180 331 331 0
PF
Colonne n°1 : Indique les numéros des profils, y compris les profils fictifs désignés par P.F.
Colonne n°2 : Elle comprend, en interligne, la distance entre les profils.
Colonne n°3 : Elle est consacrée aux distances applicables, dont le mode de calcul est indiqué dans la colonne 12, l= (l1+l2)/2 l1 et l2 sont relevés sur
le profil en long.
Colonne de dimensions n°4,5:En y fait figurer les cotes relevées sur le dessin.
Colonnes des quantités n°8,9,10 et 11 : Selon les cas le résultat Peut être auxiliaire ou partiel ou définitive.
Colonne d’observation n°12 :Elle est réservée aux opérations complémentaires, croquis, perspective ou autre. En y établie aussi les décompositions ou
les codes cachés pour permettre une vérification rapide des calculs.
Pour les études, cette étape est principale elle a un impact direct sur la qualité de l’ouvrage à
réaliser,elle définit les caractéristiques géométriques du projet répondant au besoin formulé et
estime le coût de réalisation.
C’est après la réalisation des études que la décision est prise pour la poursuite des autres étapes ou
non,elle est composée de trois phases :
Etude de définition
Etude d’Avant Projet
Etude de Projet d’Exécution
Pour la programmation, lors de cette étape qu’on définit les éléments suivants :
le programme à réaliser
les partenaires et bailleurs de fonds
le montage financier
l’échéancier de réalisation
la mise en place des crédits
Pour la réalisation des travaux, lors de cette étape le maître d’ouvrage (ou maître d’ouvrage
délégué) procède aux :
Lancement et attribution du marché
Réalisation des travaux et leur contrôle
Réception du Projet
Nous nous intéressons dans le présent cours uniquement aux études routières, qui sont composées
généralement de trois phases d’études :
- Etude de définition (E.D)
- Avant - projet (A.P)
- Projet d ‘exécution (P.E )
* Annexes au mémoire :
- dossier : géologique et géotechnique.
Cours de Routes : Mohamed Saad Abbadi
• Carte géologique générale (original) ;
• Compte rendu de reconnaissance visuelle sous forme de schéma itinéraire ;
• Cahier des coupes de sondage ;
• Rapports des essais de laboratoire.
- dossier : avant métré
• Avant métré des terrassements.
I- 3 : projet d’exécution :
Il a pour objet de définir l’ouvrage dans tous ses détails en vue de l’appel à la concurrence et de
l’exécution des travaux de la variante retenue.
.
D’une manière générale, le P.E comporte :
_ un rapport et ses annexes,
_Les plans d’exécution ;
_Le dossier foncier ;
_L’étude d’impact sur l’environnement.
Mémoire justificatif et explicatif.
Il traite des points ci- après
• objet de l’opération
• rappel des études et décision antérieure
• Justification des modifications éventuelles apportées à l’avant projet approuvé.
• Tableau récapitulatif des caractéristiques géométriques en plan et profil en long
• Synthèse des éléments géologique et géotechnique recueillis au cours de l’avant projet et du P.E
• Synthèses des dispositions prises pour l’optimisation et l’exécution des terrassements
• Détail estimatif chiffré (confidentiel)
ANNEXES
Dossier : géologie et géotechnique
Il contient le (s) rapport (s) de (s) reconnaissances(s) complémentaire (s) effectuée(s) au titre du P.E
pour déterminer :
- les caractéristiques des profils en travers
- les conditions de réalisation des déblais en remblais
- les zones d’emprunts potentielles
- Les études spécifiques déblais et remblais de grande hauteur.
PLANS DEXECUTION
- Plan de situation
- Plan général du tracé (tracé en plan )
- Plan général en long (profil en long )
- Profil en travers type et profils en travers particuliers
- Plans de détail des ouvrages de protection