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Mohamed AL MAACHE
Professeur à la faculté des sciences juridiques
économiques et sociales d’Oujda, Maroc
Mail : maache8@hotmail.com
Bouchra EL KHAMLICHI
Doctorante
Laboratoire Universitaire de Recherches en
Instrumentation et Gestion des organisations
FSJES-Oujda ; Maroc
Mail : b.elkhamlichi@hotmail.com
Tél : 0641073473
Mohamed AL MAACHE & Bouchra EL KHAMLICHI 150
Résumé
Impact de la législation fiscale sur l’évaluation des entreprises marocaines
L’évaluation de l’entreprise regroupe un ensemble de concepts et de
méthodes, dont la finalité principale est de donner une valeur aux actifs d’une
société et à ses titres, Il existe plusieurs méthodes, dont les principales sont les
modèles actuariels, les approches comparatives et les méthodes patrimoniales.
L’évaluation de l’entreprise est influencée à plusieurs égards par la fiscalité, en
effet les dispositions de la législation fiscale marocaine qui concernent
l’évaluation de l’entreprise ont des impacts sur la valeur de l’entreprise, certaines
de ses mesures sont mineures et engendrent uniquement des écarts de
trésorerie, d’autres peuvent avoir un effet plus important. De ce fait l’évaluation
d’entreprise dans notre pays reste fortement conditionnée par l’aspect fiscal des
choses. Par ailleurs, l’objectif de notre recherche est de présenter
théoriquement et empiriquement, l’impact de la législation fiscale sur
l’évaluation des entreprises marocaines.
Mots clés : Evaluation d’entreprise, méthode patrimoniale, méthode
comparatives, méthode DCF, goodwill, législation fiscale, contrôle fiscale
Abstract
Impact of tax legislation on the assessment of Moroccan companies
The Business valuation is a set of concepts and methods, whose main
purpose is to give value to the assets of a company and its securities. The main
methods are the actuarial ones, the comparative approaches and patrimonial
methods. The evaluation of the company is influenced in many ways by taxation,
In fact the provisions of the Moroccan tax legislation that affect the company's
evaluation have impacts on the company's value, some of these measures are
minor and only generate cash differences, others may have a greater effect.
Therefore the company valuation in our country remains heavily dependent on
the tax aspect. Furthermore, the objective of our research is to present
theoretically and empirically, the impact of the tax on the evaluation of Moroccan
companies.
Keywords: Company Valuation , patrimonial method, comparative method,
DCF method , goodwill , tax legislation, tax control.
Introduction
L’évaluation de l’entreprise est un exercice très complexe, auquel sont
confrontés les professionnelles des banques d’affaires, de l’ingénierie financière
et ses principales composantes (Capital-investissement ; Capital-risque ; LBO ;
Fusions/acquisitions et introduction en bourse) ainsi que les analystes financiers
et les trésoriers d’entreprise (Cherif M, 2007, p : 7). Elle est considérée comme
une activité très délicate, dans la mesure où elle fait appelle à de nombreuses
disciplines : la finance, la comptabilité, la stratégie d’entreprise, le droit et la
fiscalité.
L’évaluation de l’entreprise regroupe un ensemble de concepts et de
méthodes, dont la finalité principale et de donner une valeur aux actifs d’une
société et à ses titres, elle s’effectue selon un processus qui s’inscrit dans un
environnement économique donnée plus ou moins complexe et plus ou moins
formalisé (Palard J-E, Imbert F, 2013, p:15). Il existe plusieurs méthodes, dont les
principales sont les modèles actuariels, les approches comparatives et les
méthodes patrimoniales. La valeur d’une entreprise dépend non seulement de sa
capacité à générer des bénéfices, mais également, de ses caractéristiques
financières et opérationnelles (Cherif M, 2007, p: 7). Elle. Selon l’activité de
l’entreprise et les objectifs recherchés par son propriétaire, la ou les méthodes à
mettre en œuvre seront différentes d’une entreprise à l’autre.
L’évaluation de l’entreprise est influencée à plusieurs égards par la fiscalité.
En effet dans notre pays la valeur de l’entreprise sert de base d’imposition au titre
de plusieurs impôts à savoir, les droits de mutation, et les impôts sur plus values
dans le cadre d’une transmission d’entreprise ou encore d’autre régimes
particuliers (Fusion, scission, apport partiel d’actif…Etc). Dans ces situations
différentes, l’administration fiscale collecte des impôts calculés en pourcentage
de la valeur déclarée ou cédée, Son objectif est de vérifier que la base taxable n’a
pas été sous-évaluée ni les droits correspondants indûment éludés. Par ailleurs
l’administration fiscale procède à des évaluations d’entreprises, ou est susceptible
de vérifier des évaluations d’entreprises effectuées par les contribuables ou leurs
conseillers (Pierrat C, 1990, p : 241).
Les dispositions de la législation fiscale marocaine qui concernent
l’évaluation de l’entreprise ont des impacts sur la valeur de l’entreprise, certaines
de ses mesures sont mineures et engendrent uniquement des écarts de
trésorerie, d’autres peuvent avoir un effet plus important. de ce fait l’évaluation
d’entreprise dans notre pays reste fortement conditionnée par l’aspect fiscal des
choses. Par ailleurs, la problématique de notre recherche est la suivante : Dans
quelle mesure la législation fiscale influence-elle le choix des méthodes
d’évaluation pour déterminer la valeur de l’entreprise ?
Dans cet article on va tout d’abord traiter les différentes méthodes
d’évaluation de l’entreprise ensuite on va étudier les différentes mesures de la
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Définition du dictionnaire de la comptabilité et des disciplines connexes établi conjointement par
l’ordre des experts comptables français, l’institut des comptables agréés canadiens et l’institut des
réviseurs d’entreprises belges sous la direction de F. Sylvain citée par Hirigoyen G, Dego J-G, (1988),
« Evaluation des sociétés et de leurs titres », Edition Vuibert gestion, p :77.
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Avec :
- VR : Valeur de rendement
- B : Montant du bénéfice net
- I : Taux de capitalisation
Selon cette formule, on capitalise la part de bénéfice (B) de l’actionnaire en
considérant que le montant du bénéfice est constant. Le bénéfice retenu pour le
calcul de B ou le résultat net, doit être retraité pour éliminer les éléments
exceptionnels ou relatifs à des biens hors exploitation ( Barreau J et al, 2003,
p:317).
1.2.2. Valeur de rentabilité
L’application de cette méthode, suppose d’établir des hypothèses sur
l’évolution future des dividendes qui seront distribués aux actionnaires et sur le
prix de revente du titre à terme. Les différents modèles qui seront présentés sont
des déclinaisons du modèle générale.
- Modèle général : La formule fondamentale d’IRVING FISHER
Selon ce modèle, Irving Fisher définit « La valeur de tout capital comme la
valeur actuelle de son rendement futur ». d’où la formule suivante :
V
+
+…+
+
Ou encore : V =∑
Avec :
- D : Dividende par action en période t.
- V : Valeur de l’entreprise à l’instant 0.
- VR : Valeur résiduelle à l’instant n.
- i : Taux d’actualisation reflétant le taux de rentabilité requis par
l’actionnaire.
Selon cette formule, plus n est grand, plus le second terme de la formule
devient négligeable, la simplification suivante est possible (Rollando G, 1993,
p:387): V =∑
V = D
Cette formule suppose que le dividende reste constant, et ceci pendant une
période illimitée. Or, si n→ ∞ , ce ci implique que
#$ → 0. Dans ces
conditions la valeur de l’entreprise est égale à : V =
Avec :
- D1: Dividende anticipé pour l’année à venir.
- g : Taux de croissance anticipé du dividende.
&
Si on développe la suite géométrique infinie de raison, on obtient avec
*
&
i>g : V
&
, et puisque le prochain dividende étant D1= D
1 g, donc la
valeur de l’action sera égale à : V
& .
Avec :
- VE : Valeur de l’entreprise
- FDT : Free Cash Flow prévisionnels
- CMPC : Coût moyen pondéré du capital
- VT : La valeur terminale
En effet, pour le calcul de la valeur de l’entreprise selon cette méthode, le
futur de l’entreprise doit être en deux périodes : une période de prévision
explicite et une période de prévision implicite (période de post-prévision : période
de calcul de la valeur résiduelle). La période de prévision explicite, comprend le
nombre d’années pour lesquelles, il est possible de prévoir les cash flows avec une
précision raisonnable, Les FCF sont calculés chaque année pour être ensuite
actualisés. Pour la période post prévision, il est difficile de prévoir les FCF sur une
période lointaine. A la place on calcul une valeur résiduelle qui est équivalente à
tous les FCF actualisés depuis la première année après la période explicite jusqu’à
l’infini (Cherif M, 2007,p :24).
La valeur ainsi obtenue est la valeur de l’entreprise, la mise en ouvre cette
méthode est problématique : la durée et la fiabilité des flux de l’horizon explicite,
la détermination de la valeur finale et du taux d’actualisation constituent les
principales difficultés auxquelles l’évaluateur est confronté.
1.3. Approche comparative
L’approche analogique appelé aussi approche comparative, permet
d’évaluer une entreprise par comparaison avec d’autres société (Thauvron A,
2002, p :149). Cette approche repose tout d’abord sur la constitution d’un
échantillon d’entreprises comparables, qui ont les mêmes caractéristiques
sectorielles, géographiques, mais surtout d’exploitation à savoir : la croissance, le
niveau de rentabilité économique …, pour extraire des multiples de chiffres-clés
de l’échantillon d’entreprises comparables et les appliqués à la société analysée.
Ces multiples peuvent être calculées à partir d’un échantillon d’entreprises
cotées comparables ou d’un échantillon d’entreprises ayant été cédées
récemment, dont la valeur de capitaux propres a été extériorisée. On peut donc
distinguer deux grandes familles de multiples, les multiples boursiers et les
multiples de transactions.
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3.1. Méthodologie
Pour ce cadre empirique, nous avons mené une étude de terrain, pour
examiner l’influence de la législation fiscale sur l’évaluation des entreprises
marocaines. Les données de cette étude ont été colletées sur la base d’un
questionnaire envoyé à une dizaine d’entreprises marocaines.
Du fait que, généralement les entreprises marocaines ne procèdent à une
évaluation que dans un contexte spécifique, à savoir une introduction en bourse,
une augmentation de capital, une fusion, une transmission d’entreprise, Etc. rares
sont les questionnaires qui ont pu être exploités.Au final notre échantillon
comprend trente entreprises, Toutes ces entreprises ont fait l’objet d’une
évaluation dans un contexte spécifique, selon le tableau suivant :
Tableau 3. Contexte de l’évaluation
Contexte de l’évaluation de Nombre Pourcenta
l’entreprise d’entreprises ge en %
Augmentation de capital 4 13,3
cession de tous ou partie des actions 11 36,7
Introduction en bourse 10 33,3
Fusion Absorption d'une autre société 5 16,7
Total 30 100,0
Source: Tableau confectionné par nous-mêmes sur la base des résultats de l'étude
A travers cette étude, et selon l’apport de la partie théorique, deux
principales hypothèses doivent être vérifiés :
- H1 : l’application des dispositions de la législation fiscale influence le choix
des méthodes d’évaluation pour évaluer la valeur de l’entreprise.
- H2 : le contrôle de l’administration fiscale dans le cadre de l’évaluation de
l’entreprise influence le choix des méthodes d’évaluation.
La démarche méthodologique employée dans le cadre de notre analyse
consiste à présenter, tout d’abord le degré d’influence des mesures de la
législation fiscale que nous avons étudié dans le cadre théorique, sur la
valorisation des entreprises marocaines à savoir les incitations fiscales,
l’imposition des dividendes, la fiscalité sur actifs réévalués, les impôts et taxes
relatives à la transmission et la restructuration d’entreprise..Etc.
Ensuite nous allons essayer de démontrer, l’impact du contrôle de
l’administration fiscale sur l’évaluation des entreprises, en faisant une
comparaison entre les entreprises qui nécessitent une intervention de
l’administration fiscale dans le cadre de leur évaluation et des entreprises qui sont
libre dans le choix des méthodes pour leur valorisation. Les résultats obtenus à
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travers cette étude sont donnés à titre illustratif, et ne peuvent en aucun cas
refléter une réalité statistique du phénomène.
3.2. Analyse et interprétation des résultats
Les résultats de la présente recherche seront liés au contexte de
l’évaluation des entreprises enquêtés. Ces résultats permettent de vérifier ou
infirmer les hypothèses de cette recherche.
3.2.1. Mesures fiscales et méthodes d’évaluation : H1
Le choix des méthodes d’évaluation de l’entreprise, peut être influencé par
plusieurs facteurs à savoir : la taille de l’entreprise, le risque, la rentabilité future,
le contexte de l’évaluation…etc. selon les résultats de notre échantillon, nous
allons essayer de mesurer le degré d’influence de la législation fiscale par rapport
ces différents facteurs, d’où le graphique suivant :
Source: Schéma confectionné par nous-mêmes sur la base des résultats de l'étude
D’après ce graphique, on remarque que la législation fiscale a une influence
significative sur le choix des méthodes d’évaluation qui s’élève à 43,3 %, contre
une valeur la plus élevée du contexte de l’évaluation qui atteint 76,7%, et une
valeur minimale du risque qui s’élève à 26,7 %.
Selon notre analyse théorique, il existe plusieurs mesures de la législation
fiscale qui peuvent influencer le choix des méthodes d’évaluation, à savoir les
Source : Tableau confectionné par nous-mêmes sur la base des résultats de l'étude
Selon ce tableau, on remarque une évolution de l’influence de la fiscalité
de transmission et de restructuration, plus importante par rapport aux autres
mesures fiscales, de ce fait on peut dire que le degré d’influence de la fiscalité de
transmission et de restructuration d’entreprise est dépendant du contexte de
l’évaluation de l’entreprise.
On conclusion, il existe un certain impact des mesures de la législation
fiscale sur le choix des méthodes d’évaluation et donc la valeur de l’entreprise, et
l’importance de cet impact peut être dépendant du contexte de l’évaluation de
l’entreprise.
3.2.2. Contrôle fiscal et méthodes d’évaluation : H2
La valeur de l’entreprise peut servir de base d’imposition au titre de
plusieurs impôts, à savoir les droits de mutation et les impôts sur les plus-values
de transmission et de restructuration d’entreprise. De ce fait le rôle
l’administration fiscale dans le cadre de l’évaluation de l’entreprise est de
contrôler la fiabilité de la valeur de l’entreprise déclarée par le contribuable.
Selon les résultats de notre étude nous allons essayer de présenter impact du
contrôle fiscal sur le choix des méthodes d’évaluation.
Le tableau suivant présente le nombre d’entreprises de notre échantillon
sur lesquelles l’administration fiscale exerce un contrôle dans le cadre de
l’évaluation de l’entreprise.
Tableau6. L’administration fiscale exerce un contrôle pour vérifier
l’évaluation de l’entreprise
Effectifs Pourcentage
oui 17 56,7
non 13 43,3
Total 30 100,0
Source : Tableau confectionné par nous-mêmes sur la base des résultats de l'étude
Source : Tableau confectionné par nous-mêmes sur la base des résultats de l'étude
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Conclusion
L’évaluation de l’entreprise est un sujet complexe, mouvant, que
l’administration fiscale et la législation fiscale doivent appréhender avec un
certain pragmatisme. En effet, dans cet article, nous venons de décrire les
différentes méthodes d’évaluation, la quasi-totalité des impôts pour lesquels la
valeur d’une entreprise peut servir de base d’imposition, ainsi que les différentes
mesures fiscales qui peuvent influencer l’évaluation de l’entreprise. L’évaluation
de l’entreprise donne lieu à de fréquentes négociations entre le contribuable et
l’administration fiscale, ce ci est due à la diversité des situations qu’il s’agisse de
la société ou des actionnaires, et la diversité des méthodes d’évaluation. De ce fait
notre objectif est de déterminer l’influence des dispositions fiscales sur
l’évaluation de l’entreprise en deux volets, tout d’abord l’impact des mesures
fiscales dans différentes situations, que se soit ordinaires à savoir : l’imposition
des dividendes, la fiscalité sur les actifs réévalués, la fiscalité sur les flux de
trésorerie. Ou encore sur opération extraordinaires, comme la fiscalité de
transmission et de restructuration d’entreprise. Ensuite l’impact du contrôle fiscal
sur le choix des méthodes d’évaluation.
Sur le plan pratique, une étude a été faite sur un échantillon de 30
entreprises, celles-ci procèdent à une évaluation de leur valeur dans des
contextes différents, à savoir : l’introduction en bourse, l’augmentation de capital,
la fusion, l’absorption, et la cession des actions. Selon les résultats de notre étude,
les mesures de la législation fiscale ont un impact significatif sur l’évaluation des
entreprises par rapport à d’autres facteurs qui peuvent influencer la valeur de
l’entreprise et donc le choix des méthodes d’évaluation. Concernant l’influence du
contrôle fiscal, les résultats obtenus déterminent une influence significative du
contrôle de l’administration fiscale sur le choix des méthodes d’évaluation,
dépendant du contexte de l’évaluation. En effet l’administration fiscale intervient
dans le cadre d’une évaluation de l’entreprise, dans des contextes spécifiques,
comme la cession d’entreprise, la fusion, l’absorption, la scission et l’apport
partiel d’actifs. De ce fait, dans le cadre de notre étude, une comparaison a été
faite entre les entreprises de l’échantillon, qui opèrent dans un contexte (cession
et fusion absorption) dont la valorisation nécessite le contrôle de l’administration
fiscale, et les autres entreprises qui évaluent leur valeur librement dans un
contexte (introduction en bourse, augmentation du capital) qui ne nécessite pas
l’intervention de l’administration fiscale.
Les résultats obtenus montrent la réaction des entreprises dans le choix des
méthodes d’évaluation, en effet les entreprises qui évaluent leur valeur librement
sans pression du contrôle fiscale, utilisent surtout les méthodes dynamiques et
comparatives, avec des niveaux d’atteinte très élevé du pourcentage d’utilisation
de la méthode DCF de la méthode des multiples boursiers. Contrairement aux
entreprises dont l’évaluation est soumise au contrôle fiscal, celles-ci utilisent
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surtout les méthodes privilégiées par l’administration fiscale, avec des niveaux
d’atteinte moyennement élevés de la méthode patrimoniale, de rendement, de
productivité, et du goodwill.
Généralement le recours aux méthodes d’évaluation privilégiées par
l’administration fiscale permet à ces entreprises de minimiser les désaccords avec
celle-ci. En revanche, ces méthodes présentent quelques limites pour les
entreprises, généralement ces méthodes présentent un caractère statique et
arbitraire, elles ignorent le niveau de rentabilité des entreprises actuelle et future
ainsi que leur capacité de croissance, elles ne prennent pas en compte les risques
encourus par l’entreprise. De ce fait, l’utilisation de ces méthodes demeurent
inadaptées pour certaines entreprises et dans certains contextes, et aboutissent
généralement à des valeurs peu satisfaisantes pour les entreprises.
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disponible sur le site : www.iteracf.ch