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I
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ....................................................................................................................................... I
SOMMAIRE ................................................................................................................................................ II
LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................................................ III
ABSTRACT ................................................................................................................................................. IV
INTRODUCTION GENERALE ...................................................................................................................... 1
CHAPITRE I ................................................................................................................................... 2
CHAPTRE I : LE SYSTEME COMPTABLE AU MAROC ET AU GHANA ........................................................ 3
1.1 INTRODUCTION ......................................................................................................................... 3
1.2 SENSIBILISATION A LA NORMALISATION COMPTABLE AU MAROC .......................................... 3
1.3 APERÇU DU SYSTÈME COMPTABLE AU GHANA ...................................................................... 14
1.4 CONCLUSION ........................................................................................................................... 21
CHAPITRE II ................................................................................................................................ 22
CHAPTRE II LE FIDUCIARE IQMATIC ET LES TRAVAUX EFFECTUEES..................................................... 23
2.1 INTRODUCTION ....................................................................................................................... 23
2.2 LE FIDUCIAIRE IQMATIC ........................................................................................................... 23
2.3 DEROULEMENT DE MON STAGE.............................................................................................. 26
2.4 CONCLUSION ........................................................................................................................... 45
CHAPITRE III ............................................................................................................................... 46
CHAPITRE III : L’ANALYSE COMPARATIVE ............................................................................................. 47
3.1 INTRODUCTION ....................................................................................................................... 47
3.2 UNE ANALYSE COMPARATIVE DE NORMES COMPTABLES GHANEENNES ET NORMES
COMPTABLES MAROCAINES .......................................................................................................... 47
3.3 LA CREATION UN FIDUCIARE COMPTABLE COMME IQMATIC DANS CES PAYS ....................... 60
3.4 CONCLUSION ........................................................................................................................... 70
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................................... 71
1. LES AVANTAGES ......................................................................................................................... 71
2. LES LIMITES ................................................................................................................................ 71
3. LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS ............................................................................................ 71
ANNEXES .................................................................................................................................................. 73
REFERENCES ............................................................................................................................................. 73
TABLES DES MATIERES ............................................................................................................................ 76
II
LISTE DES ABREVIATIONS
AECA Associations d’experts-comptables agréés
AMO Assurance Maladie Obligatoire
CGNC Code Général de Normalisation Comptable
CNG Comptables nationales de Ghana
FEEC Fédération européenne des experts comptables
GAAP Generally accepted accounting principles
GRA Ghana revenu authority
IAS International audit standard
IASC International Accounting Standards Committee
ICAG Institute of chartered accountants, Ghana
IFAC International Federation of Accountants
IFRS International Financial Reporting Standards
NCISP Normes comptables internationales du secteur public
NGC Normes générales comptables
NIF Numéro d'identification fiscale
OCAM Organisation commune africaine, malgache et mauricienne
OCDE Organisation de coopération et de développement économiques
OMPIC Office marocain de la propriété industrielle et commerciale
ONG organisation non gouvernementale
PCG Plan comptable général
PCGR Principes comptables généralement reconnus
PNDCL Provisional National Defence Council
RDNC Respect des normes et codes
ROA Return on assets
SCE Securities et la commission d’exchange
UDEAC Union douanière et économique de l'Afrique Centrale
III
ABSTRACT
FRANÇAIS: Cette recherche examine si l'adoption complète de la norme IFRS par un pays
d'Afrique subsaharienne comme le Ghana et l'adoption partielle des mêmes modèles au Maroc
ont des impacts sur les entreprises. J'ai comparé les données rapportées des états financiers du
Ghana avec les données GAAP marocaines simulées pour déterminer l'effet sur une société
d'exploitation comme IQMATIC. L'étude montre qu'il y a eu un changement significatif dans
le niveau de risque généré et que les estimations du risque de faillite sont plus faibles dans le
système comptable ghanéen que dans la comptabilité GAAP marocaine. En utilisant les travaux
que j'ai effectués au stage en comparant certains comptes comme les actions, les débiteurs, les
créanciers, le capital, etc... en capacité prédictive après la transition aux IFRS.
Mot clés: Maroc, Ghana, Benchmarking, Iqmatic, Fiduciaire, IFRS, Système comptable, Stage
ENGLISH: This research examines whether the full adoption of the IFRS standard by a country
in sub-Saharan Africa such as Ghana and the partial adoption of the same models in Morocco
have impacts on companies. I compared the reported data from Ghana's financial statements
with the simulated Moroccan GAAP data to determine the effect on an operating company like
IQMATIC. The study shows that there has been a significant change in the level of risk
generated and that the estimates of bankruptcy risk are lower in the Ghanaian accounting system
than in Moroccan GAAP accounting. By using the work I did during the internship by
comparing certain accounts such as stocks, debtors, creditors, capital, etc. in predictive capacity
after the transition to IFRS.
Key words: Morocco, Ghana, Benchmarking, Iqmatic, Fiduciary, IFRS, Accounting system,
Internship
IV
INTRODUCTION GENERALE
L'internationalisation des échanges économiques et la mondialisation des entreprises sont en
plein essor. Par conséquent, les états financiers préparés selon le système comptable local d'un
pays peuvent difficilement répondre aux besoins des investisseurs, des partenaires
commerciaux, des financiers et des décideurs qui connaissent bien les normes internationales.
Pendant ce temps, les marchés en développement et émergents sont la cible des principales
industries mondiales qui opèrent dans les pays occidentaux saturés. Mieux entreprendre leurs
activités dans les pays en développement ; ils doivent adopter des normes comptables
internationales adaptées aux besoins.
Pour combler le fossé entre les normes comptables entre les pays, le Comité international des
normes comptables a été fondé en 1973 par un groupe de professionnels de la comptabilité dans
le but de formuler des normes comptables uniformes et mondiales qui viseraient à réduire les
écarts entre les principes comptables internationaux et les pratiques de déclaration. Dans cette
optique, la Norme comptable internationale (IAS) a été proposée, qui défend activement
l'uniformité et la normalisation des principes comptables depuis plus de deux décennies.
Le Maroc et le Ghana ayant de plus grandes ambitions pour attirer des investisseurs, des
partenaires commerciaux, des financiers et des décideurs qui connaissent les normes
internationales ont décidé d'adopter cette norme internationale dans leur système, prenant ainsi
des décisions stratégiques en matière de comptabilité et d'audit. Après la mise en œuvre, le
cadre législatif de la profession comptable marocaine est adéquat. Cependant, d'importants
problèmes de mise en œuvre existent, tels que l'absence d'un système d'assurance qualité et le
manque de formation professionnelle continue alors qu'au Ghana, il est souligné que sans une
refonte des institutions qui mettent en œuvre les réglementations comptables et la révision des
lois des sociétés et de la comptabilité politiques, les pratiques de divulgation ne s'amélioreront
pas puisque la réglementation à elle seule n'est pas la panacée.
De plus, au cours de mon stage, j'ai eu l'occasion d'utiliser certaines de ces règles comptables à
la fois les normes comptables marocaines et la norme IFRS dans des pratiques me permettant
d'avoir une connaissance approfondie du fonctionnement de ce système. Et aussi avec la
publication des rapports financiers des certains sociétés comme IQMATIC, les investisseurs et
partenaires commerciaux peuvent investir au Maroc.
1
CHAPITRE I
2
CHAPTRE I : LE SYSTEME COMPTABLE AU MAROC ET
AU GHANA
1.1 INTRODUCTION
Dans ce premier chapitre de mon rapport, je parlerais du système comptable au Maroc et au
Ghana. Je soulignerai également le motif du Maroc pour l'entreprise locale et internationale tout
en prenant en considération l'adoption des IFRS par le Ghana et la façon dont ce système est
géré.
Cependant, les progrès ont été entravés par des faiblesses dans le processus de normalisation
comptable et, plus encore, par des problèmes de mise en œuvre. La Direction des assurances et
de la prévoyance sociale de la Banque Al-Maghrib et la Commission des valeurs mobilières
sont chargées respectivement du contrôle de la qualité de l'information financière et de
l'application des normes comptables pour les établissements de crédit, les compagnies
d'assurance et les sociétés cotées. Alors que la Banque Al Maghrib a mis en place un cadre
institutionnel de contrôle bancaire plus avancé que celui des autres secteurs, la conception
globale et la mise en œuvre des trois cadres de contrôle doivent être améliorées. Le cadre
législatif de la profession comptable marocaine est adéquat.
3
1.2.1.1 Motifs nationaux
Ce n’est qu’à partir des 1970 que l’idée d’avoir un plan comptable national a commencé à faire
son chemin. L’introduction d’un plan comptable marocain a été envisagée depuis 1972 par les
responsables de la comptabilité nationale.
En effet, la situation au Maroc était caractérisée par l’inexistence d’un plan comptable marocain
expressément institue par un texte législatif ou réglementaire.
En l’absence d’un plan comptable marocain, les entreprises marocaines ont adopté de fait le
« Plan comptable 1957 ».
Or les insuffisances de ce même plan comptable devenaient évidentes : en effet, il était
largement dépassé et ne pouvait plus répondre aux réalités économiques et financières de
l’entreprise marocaine.
Le plan comptable marocain était le bienvenu dans le courant actuel de la normalisation et des
reformes. Il trouve d’abord sa pleine justification à l’échelle de l’entreprise. La comptabilité,
moyen nécessaire à sa bonne gestion doit être de fait normalisée. Il s’agit d’un premier objectif.
L’établissement de normes comptables et non d’une simple liste de comptes doit servir les buts
suivants ;
- Harmonisation de l’information économiques et financière ;
- Adaptation de cette information aux besoins micro et macro-économiques ;
- Satisfaction des besoins de l’analyse de gestion.
4
A travers la lecture des états de synthèse produits par les entreprises marocaines a partir de
l’ancien plan comptable français – souvent mal utilisé – on pouvait constater les insuffisances
suivantes :
- Absence d’uniformité dans la présentation des documents comptables ;
- règles d’évaluation non précisées ;
- l’emprise de la fiscalité sur la comptabilité au détriment d’une bonne gestion ;
- la fiabilité de l’information comptable et financière non garantie ;
- une information comptable statique et incomplète ;
- l’information économique non développée ;
- l’information comptable était souvent produite au rythme des déclarations fiscales ;
- l’information comptable était la plupart du temps orientée en fonction du demandeur
(administration fiscale, banquiers, actionnaires, etc. …).
Il en est ainsi :
- Du plan comptable O.C.A.M. adopté depuis les années 1970 par plusieurs pays d’Afrique de
l’ouest ;
- Du plan comptable général de l’Etat approuve en 1974 à Yaoundé par les pays membres de
l’UDEAC ;
- La Tunisie a élaboré son plan comptable national en 1968.
5
Le plan comptable marocain a eu l’avantage de profiter des différentes expériences étrangères
et internationales.
- L’influence de l’école Franco-Germanique à travers les aspects formels de l’organisation
comptable et le souci de l’analyse économique et financière.
- L’aspect formel est renforcé par un dispositif de fond d’inspiration anglo-saxonne, caractérisé
notamment par l’énoncé des principes comptables fondamentaux de méthodes d’évaluation et
l’état des informations complémentaires dont la finalité et d’aboutir à travers les comptes a une
image fidèle ou « true and fair view » du patrimoine, de la situation financière et des résultats
de l’entreprise.
Toutefois, il faut noter que le plan comptable marocain n’a pas manqué de prendre en compte
l’environnement juridique et économique marocain.
A titre d’exemple : les entreprise dont le chiffre d’affaires, est inférieur ou égal à Dh 7.500.000
sont dispensées de l’établissement de l’état des soldes de gestion, du tableau de financement et
de l’état des informations complémentaires (art 21 loi Nº9.88 du 25 Décembre 1992).
6
1.2.2.2.2 Les Ecoles de Normalisation internationales
Le Code General de Normalisation Comptable (CGNC) est inspire par plusieurs écoles
internationales :
a) L’école franco-germanique (Plans 1947, 1957, 1982, et Plan OCAM de 1970).
b) Les apports de la Centrale des Bilans de a banque de France en matière d’analyse économique
et financière.
c) L’influence Anglo-saxonne en matière de principes comptables et règles d’évaluation.
d) La doctrine internationale (La commission des Normes comptables internationales – IASC
– La Fédération Européenne des Experts Comptables – FEE – La Fédération Internationale des
Comptables – IFAC - l’OCDE et l’ONU).
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- La loi comptable nº9-88 du 4 Aout (Dahir Nº1-92-138 du 30 Joumada 1413 25 Décembre
1992) ;
- Décret du 20 Juin 1989 nº4023 (BO du 6 Décembre 1989) ;
- Loi 15-89 relative à la profession d’expertise comptable ;
Etc. …..
La comptabilité montre aux tiers et aux actionnaires non dirigeants en particulier comment la
direction s’est acquittée de ses responsabilités et les états financiers (Bilan, comptes de produits
et charges, ETIC …..) doivent être établis selon des règles reconnues par tous : il est souhaitable
que des solutions communes soient adoptées sur des problèmes particuliers.
Pour que la comptabilité puisse produire les informations requises dans des conditions de délai
et de fiabilité déterminées, la norme générale comptable (NGC) du CGNC prévoit un dispositif
général qui peut être présenté sous deux aspects : celui du fond et celui de la forme.
8
1.2.3.1 les principes comptables fondamentaux
- Principe de continuité de l’exploitation
- Principe de permanence des méthodes
- Principe du cout historique
- Principe de spécialisation des exercices
- Principe de prudence
- Principe de clarté
- Principe d’importance significative.
9
Clarté - Non compensation des éléments d’actifs et de passif.
- Organisation comptable et enregistrement des opérations
conformes aux prescriptions du CGNC.
Importance significative - Les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont
l’importance peut affecter les évaluations et les décisions.
(Toute décision susceptible d’influencer l’opinion sur le
patrimoine, la situation financière et les résultats de
l’entreprise).
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1.2.4.1 Organisation comptable
La comptabilité a une dimension matérielle ; elle résulte de toute une série d’enregistrements
qui représentent des opérations multiples. Pour obtenir une bonne comptabilité, il y a donc un
problème opérationnel c’est-à-dire un problème d’organisation de l’entreprise, dont l’objectif
est non seulement la tenue d’une comptabilité régulière conformément aux principes édictés ci-
dessus, mais aussi d’assurer un contrôle interne permanent et fiable.
La comptabilité doit être organise et tenue de telle façon qu’à tout moment une personne
habilitée puisse vérifier si le système comptable est à la fois pertinent et faible.
La Norme rappelle les obligations formelles qui garantissent la fiabilité des informations
fournies et leur disponibilité en temps opportun. La comptabilité doit être organisée de telle
sorte qu’elle permette :
- de saisir, classer et enregistrer les données de base chiffrées ;
- d’établir en temps utile les états prévus ou requis ;
- de fournir périodiquement, après traitement, les états de synthèse ;
- de contrôler l’exactitude des données et des procédures de traitement.
Seule une structure comptable fiable est susceptible de générer des informations de qualité.
Un manuel des procédures et de l’organisation comptable parfaire utilement le travail de
normalisation et assurera la pérennité du système d’information. Il constitue, en outre un
support comptable fondamental au même titre que les livres prévus par la Norme Comptable
Générale (livre-journal, grand livre, livre d’inventaire, etc….).
L’informatique fait partie intégrante de la vie de l’entreprise. Toute analyse de l’organisation
comptable doit prendre en compte les contraintes qui résultent du traitement informatise des
données et de l’architecture du système d’information (centralisée, décentralisée, repartie …).
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- respect de l’enregistrement chronologique ;
- exploitation de pièces justificatives datées, conservées, classées dans un ordre défini (moyen
de preuve) ;
- tenue de livres et supports ;
- contrôle par inventaire ;
- exhaustivité des informations de chaque enregistrement ;
- respect de règles de forme de tenue des journaux ;
- etc. …
Le plan de compte doit être suffisamment détaille pour permettre des enregistrements
conformes aux normes comptables.
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Cette représentation est assurée par 5 documents formants un tout indissociable :
- le bilan (BL)
- le compte de produits et charges (CPC)
- l’état des soldes de gestion (ESG)
- le tableau de financement (TF)
- l’état des informations complémentaires (ETIC)
L’article 21 de la loi précise que les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur ou égal à
DH 7.500.000,00 sont dispensées de l’établissement de l’ESG, du TF et de l’ETIC.
- Le compte de produits et charges est l’état décrivant les composantes du résultat final
(+Produits, +Charges). Il est établi à partir des comptes de gestion tenus dans l’exercice et des
écritures d’inventaire. Le report de ce solde dans le bilan de fin d’exercice et l’équilibre
arithmétique de ce bilan illustrant la méthode de la partie double.
La structure du CPC est un exemple intéressant des apports de la Norme à travers une distinction
fondamentale « Courant/Non courant » et a l’intérieur des charges et produits courants des
niveaux « exploitation » et « financier ».
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- L’Etat des soldes de gestion décrit en deux tableaux en cascade la formation du résultat net et
celle de l’autofinancement.
- Le tableau de financement est l’état de synthèse qui met en évidence l’évolution financière de
l’entreprise au cours de l’exercice en décrivant les ressources dont elle a disposé et les emplois
qu’elle en a effectué. Il est généré par la comptabilité à partir :
. De la capacité d’autofinancement ;
. Des mouvements bruts de valeur de ressources stables et d’emplois stables figurant dans les
comptes de financement permanent et d’actif immobilise à la fin de l’exercice ;
. Des variations des soldes des comptes d’actifs et passifs circulants et de trésorerie.
Plus encore, l'importation de personnel professionnel dans le pays dans une plus large mesure
signifiait que toutes les grandes entreprises du pays devaient être gérées selon le système
britannique : comptabilité, gestion, investissement, préparation des états financiers, entre autres.
De plus, la nature monopolistique de la profession comptable dans le pays a impressionné tous
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ceux qui souhaitent poursuivre des études en comptabilité pour étudier dans l'un des organismes
comptables professionnels britanniques, diffusant ainsi les normes comptables britanniques
dans tout le Ghana.
Cependant, il est hautement impératif de savoir pourquoi le Ghana continue d'appliquer les
normes comptables de ses maîtres coloniaux, même des décennies après l'indépendance, au
milieu d'une meilleure infrastructure éducative et d'organismes comptables professionnels
locaux bien établis. En partie à cause des récompenses lucratives que reçoivent les comptables
britanniques qualifiés et en partie parce qu'ils sont réticents à admettre que le système de
comptabilité peut être moins ou pas avantageux, ces comptables essaient autant qu'ils le peuvent
de poursuivre la formation comptable qu'ils ont poursuivie. Dans d'autres cas également, un
organisme professionnel local exerce un contrôle excessif sur l'offre de comptables en limitant
délibérément l'adhésion à ceux qui terminent ses examens pour s'assurer qu'une certaine forme
de classe est maintenue parmi ses membres. L'inférence est faite par l'Institut des comptables
agréés du Ghana (ICAG).
15
responsabilité de former des comptables locaux pour servir l'économie ghanéenne. Cela a
conduit à la création d'un énorme marché pour d'autres organismes comptables étrangers tels
que les associations d'experts-comptables agréés (AECA).
L'ICAG est dirigée par un conseil de onze experts-comptables. Ses membres sont les seules
personnes reconnues en vertu du Code des sociétés du Ghana aux fins de l'audit des comptes
des sociétés. L'adhésion est limitée à ceux qui ont réussi les examens de qualification conduits
par l'institut et complété la formation pratique requise approuvée par le conseil de l'institut. En
outre, les membres d'autres organismes comptables reconnus et approuvés par le conseil de
l'ICAG comme ayant un statut égal à celui de l'institut peuvent demander à devenir membres
de l'ICAG.
2. Tenir et publier un registre des comptables agréés ainsi que des comptables en exercice.
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3. Assurer le maintien des normes professionnelles parmi les personnes qui sont membres de
l'institut et s'assurer que les membres sont au courant du code de déontologie professionnelle
de la profession comptable au Ghana.
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(c) Examine le degré de conformité aux normes nationales de comptabilité et d'audit ;
(d) Évalue l'efficacité des mécanismes d'application pour assurer le respect des normes, règles
et réglementations nationales existantes.
1. Les normes comptables nationales du Ghana sont obsolètes et diffèrent considérablement des
normes comptables internationales. Toutes choses égales par ailleurs, on s'attendait à ce que la
conformité aux normes comptables nationales signifie la conformité aux normes comptables
internationales. Cependant, il a été observé qu'il existe plusieurs écarts entre les normes
comptables nationales du Ghana et les normes internationales. L'Institut des comptables agréés
du Ghana n'a fait aucune tentative pour réviser et mettre à jour les normes nationales depuis
l'adaptation initiale de ses normes locales aux normes internationales. L'ICAG, selon la Banque
mondiale, manque de compétences techniques pour réviser et mettre à jour les normes.
L'absence d'une norme nationale basée sur IAS 41, Agriculture, est significative dans le Ghana
à dominance agricole.
2. La capacité de l'ICAG doit être renforcée pour fonctionner de manière adéquate en tant
qu'organisme comptable professionnel efficace. Des ressources financières inadéquates
entravent dans une certaine mesure les opérations de l'ICAG, ce qui inclut l'incapacité de
développer une base de données électronique fiable. De plus, l'ICAG n'a pas la capacité
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suffisante pour s'assurer que ses membres se conforment aux normes existantes ou se tiennent
au courant des développements internationaux dans la profession.
3. Le Code de conduite professionnelle des comptables professionnels ghanéens doit être mis à
jour. Tous les membres de l'ICAG sont tenus de suivre le Code de conduite professionnelle de
l'ICAG, bien qu'aucune exigence légale ou directive évidente n'existe pour son application
obligatoire au Ghana. Les codes de conduite professionnels de l'ICAG sont basés sur les codes
professionnels de la Fédération Internationale des Comptables (IFAC). Cependant, pour aligner
ces codes sur les codes de l'IFAC, le Code ICAG doit être mis à jour dans certains aspects tels
que l'indépendance de l'auditeur et l'application des principes à des situations spécifiques, la
compétence professionnelle et les responsabilités concernant l'utilisation de non-comptables.
6. Il existe d'importantes lacunes en matière de conformité. Les différences entre les normes
comptables applicables et la pratique réelle donnent lieu à ce que l'on appelle un écart de
conformité. Les états financiers publiés de certaines entreprises examinés par l'équipe de
19
recherche de la Banque Mondiale ont révélé des lacunes de conformité plus importantes ou
graves dans le système comptable ghanéen. Il a été remarqué que les états financiers de certaines
sociétés de l'échantillon ne mentionnent pas spécifiquement les normes comptables utilisées. «
En général, les pratiques actuelles de comptabilité et de divulgation au Ghana ne satisfont pas
à la plupart des exigences applicables ».
À la lumière de cette disparité et afin d'éliminer l'écart qui existe entre les normes nationales et
internationales, le Ghana est passé d'une simple adaptation à l'adoption des IFRS, un processus
qui a commencé en janvier 2007. L'adoption des IFRS comme un critère commun pour
l'information financière est d'aider à la compréhension globale des états financiers ghanéens.
La transition de l'utilisation du GAS aux IFRS a commencé avec les sociétés ouvertes, les
banques et les compagnies d'assurance. Cependant, les petites et moyennes entreprises privées
ainsi que les ministères, départements et agences du secteur public n'ont commencé le processus
d'adoption qu'en janvier 2009. Même si l'adoption des IFRS est une initiative audacieuse, il
n'est pas une panacée pour une bonne information ou divulgation financière. Il est essentiel que
l'ICAG facilite la formation continue de ses membres, des enseignants, des analystes et du grand
public sur les effets des IFRS et de leur application. Un examen des lois et des politiques
comptables des sociétés est également crucial pour s'assurer que les IFRS offrent les avantages
nécessaires.
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Les institutions manquent de capacités et de ressources pour entreprendre efficacement le
travail qui leur est confié. Cependant, on peut affirmer que la surveillance et le contrôle des
compagnies d'assurance et des banques par la Commission nationale des assurances et la
Banque du Ghana, respectivement, sont meilleurs que la surveillance d'autres sociétés cotées.
Cela est dû au fait qu'il existe des réglementations supplémentaires et un deuxième organisme
qui supervisent les opérations des compagnies d'assurance et des banques. Des exemples de
telles réglementations sont la loi de 1963 sur la Banque du Ghana (loi 182), la loi bancaire de
1989 (PNDCL 225) et la loi de 1993 sur les institutions financières (non bancaires). L'ICAG ne
dispose d'aucun mécanisme efficace et efficient pour assurer le respect des normes d'audit et du
code de déontologie professionnelle. L'ICAG est confrontée à des difficultés et à des défis dans
le contrôle et l'application de la conformité aux normes de comptabilité et d'audit.
1.4 CONCLUSION
Ici, je me suis rendu compte que les normes d'audit marocaines sont largement inspirées des
Normes internationales d'audit. Cependant, l'omission de certaines normes fragilise le cadre
d'audit marocain. Le grand nombre d'experts-comptables qui ne respectent même pas les
normes d'audit marocaines aggrave ce problème. Alors que les états financiers au Maroc
incluent généralement la plupart des informations nécessaires à l'analyse de la situation
financière d'une entreprise, certaines normes de divulgation moins strictes par rapport aux IAS
réduisent l'utilité et la transparence des rapports financiers marocains. De plus, les informations
financières ne sont pas facilement disponibles, car les mécanismes de publication des états
financiers sont inefficaces.
Pendant mon séjour au Ghana, j'ai réalisé que les pratiques de comptabilité et de déclaration au
Ghana sont considérablement influencées non seulement par les cadres réglementaires et
institutionnels du pays, mais également par des facteurs juridiques, politiques et économiques.
Même si le Ghana a mis en place des normes et des lois pour garantir des pratiques de
comptabilité et de divulgation de qualité, certaines réglementations et exigences doivent être
mises à jour pour refléter la nature dynamique du marché mondial. Malgré un certain nombre
de mesures positives prises par le gouvernement pour améliorer le régime de divulgation et de
conformité, certaines institutions ghanéennes sont encore très faibles en matière de contrôle et
de conformité.
21
CHAPITRE II
22
CHAPTRE II LE FIDUCIARE IQMATIC ET LES TRAVAUX
EFFECTUEES
2.1 INTRODUCTION
Pour obtenir une formation complète dans le domaine de la comptabilité, cette étape a été une
occasion pour découvrir le métier du comptable et intègre dans le monde du travail.
Dans ce chapitre, je parlerais de la fiduciaire IQMATIC qui un cabinet comptable située a
Kenitra pour les missions de comptabilité at l’audit et en plus je détaillerais tous les travaux
effectués pendant mon stage.
23
05373-60484
2.2.3 ORGANIGRAMME
DIRECTEUR
SERVICE
COMPTABLE
SERVICE
STAGIAIRE 1 STAGIAIRE 2
INFORMATIQUE
24
- Le service informatique est en charge de l'information dont la mission est de saisir les écritures
comptables sur l'ordinateur.
2.2.4.2 CONTRATS
2.2.4.2.1 Contrat Fiducie
La fiducie est un contrat par lequel une personne (le constituant) transfère tout ou partie de ses
biens à une autre personne (le fiduciaire), à charge pour celui-ci d’agir au profit d’un ou
plusieurs bénéficiaires.
25
2.2.4.2.3 Contrat de Création de Société
La création d’une société s’organise autour d’un contrat qui est obligatoirement écrit. Le contrat
de société est plus communément appelé les statuts.
- Fidélité : IQMATIC indique à quel point il est dévoué à ses clients en fournissant des travaux
de qualité, la création d’une espace client sur leur site pour créer un compte, la disponibilité
d’une application à télécharger sur le Google playstore et l’offre dans le temps à chacun de ces
clients sa situation patrimoniale en établissant des documents comptables, tels que bilan, CPC
et autres documents.
La comptabilité peut être comprise comme le langage des décisions financières. Il s'agit d'un
processus continu de mesure du rendement et de communication des résultats aux décideurs.
La discipline de la comptabilité remonte aux tout premiers temps de la civilisation humaine.
Avec l'avancement de l'industrie, la comptabilité moderne s'est formalisée et structurée.
26
Une personne qui tient des comptes est appelée comptable. Il est engagé dans de multiples
activités telles que la préparation d'états financiers, la facilitation du processus de contrôle, la
planification fiscale, l'audit et la gestion de l'information.
Les informations générées par les comptables sont utilisées par divers groupes comme les
particuliers, les gestionnaires, les investisseurs, les créanciers, le gouvernement, les organismes
de réglementation, les autorités fiscales, les employés, les syndicats, les consommateurs et le
grand public. Selon l'objectif et la méthode, la comptabilité peut être de deux types ;
comptabilité financière et comptabilité de gestion. La comptabilité financière concerne
principalement la préparation d'états financiers principalement pour des tiers. Il repose sur
certains concepts et conventions bien définis et aide à définir des politiques financières
générales.
Cependant, elle souffre de certaines limitations qui sont prises en charge par l'autre branche de
la comptabilité, notamment ; comptabilité de gestion. La comptabilité de gestion est destinée à
aider à la prise de décision en analysant et en interprétant les informations générées par la
comptabilité financière. En tant que telle, la comptabilité de gestion est futuriste et orientée vers
la décision. Les méthodes de comptabilité de gestion ne sont pas très exactes car elles doivent
être variées selon les exigences de la décision. La comptabilité analytique est un aspect
important de la comptabilité de gestion. Il met l'accent sur la détermination des coûts, en
facilitant le processus de planification et de contrôle et en fournissant des informations pour les
décisions à court et à long terme.
- Rubrique factures d'achats : elle regroupe toutes les factures relatives aux achats relatifs à
l'activité de l'entreprise réglés par chèque ou espèces.
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- Rubrique factures diverses : elle contient les pièces justificatives et factures qui justifient les
sorties réalisées par l'entreprise et n'ont pas de rapport direct avec l'activité de l'entreprise.
- Rubrique Factures de vente : elle contient toutes les factures émises par l'entreprise pour ces
clients et qui sont réglées par chèque ou espèces.
- Rubrique paie : elle comprend toutes les déclarations de la CNSS, l'IR/salaire et le rapport
9421.
- Rubrique impôts et taxes : elle regroupe toutes les déclarations avec justificatifs de paiement
de : T .V. A, IS, Permis d'exploitation, Taxe urbaine, Taxe communale...etc.
- Rubrique bancaire : elle contient tous les extraits bancaires avec les avis de débit et de crédit
qui reflètent les mouvements effectués avec la banque.
Ces opérations ont pour but de faciliter l'accès à l'élément demandé, de détecter l'absence ou le
déclassement d'un document et de faciliter l'entrée dans les journaux.
28
travail en nature.
de s'acquitter de l'impôt, de ce faite l'impôt est une contribution obligatoire et non volontaire.
prélèvement forcé sous peine de
sanction.
impôt et les
services rendu par l'Etat. En effet même ce qui ne paye pas l'impôt bénéfice les services
publiques.
contribution sert à alimenter le budget de l'Etat et par conséquent de financier les dépenses
publiques (éducation, santé, la sécurité, ...
Les fournitures détaxées comprennent (mais sans s'y limiter) les fournitures des biens ou
services suivants :
- Biens et services exportés.
- Certains équipements agricoles sont fournis dans des circonstances prescrites.
- Les biens d'investissement sont inscrits en immobilisations dans la comptabilité de l'entreprise
et acquis au cours des 24 premiers mois suivant le début de l'activité.
- Les banques offshores pour certaines opérations spécifiques, telles que les intérêts et les
commissions.
- Les biens et services rendus aux entreprises établies dans les zones franches (ZLE).
- Activités liées à l'exploration d'hydrocarbures, etc.
29
Les fournitures exonérées sans droit à déduction comprennent (mais sans s'y limiter) les
fournitures des biens ou services suivants :
- Lait, sucre, pain, céréales.
- Timbres fiscaux.
- Journaux, livres, documentaires.
- Intérêts sur les emprunts publics.
- Le régime de débit
Le fait générateur est constitué par la date de facturation ou la date d’inscription de la créance
en comptabilité.
LA DECLARATION TRIMESTRIELLE
Sont soumises à cette déclaration :
- Les entreprises dont le chiffre d’affaire de l’année écoulée est inférieur à 1.000.000,00 DH.
- Les entreprises exploitant les établissements saisonniers ou exerçant une activité périodique
ou occasionnelle.
TVA due ou crédit de TVA = TVA collectée – (TVA récup. /immob. + TVA récup. /Charges+Crédit de TVA)
REMARQUE :
-Si la TVA collectée est supérieure à la TVA déductible, la société doit payer à l’Etat la
différence.
30
-Si la TVA déductible est supérieure à la TVA collectée, la différence est portée en rouge sur
la déclaration, et on dit qu’il y a crédit en rouge (crédit de TVA).
Comptabilisation de la TVA :
31
Cas de règlement TVA due ;
On débite le compte 4456 Etat TVA due.
On crédite un compte de trésorerie (banque / caisse).
ETAPES DE DECLARATION
Après la collection de l'ensemble des factures d'achats et de vente on passe à l'établissement
du tableau de TVA
1. Identification de la société
Raison sociale : xxxxxxxxxxx
Adresse : xxxxxxxxxxx
Identification fiscale : xxxxxxxxxxx
3. Calcul de TVA
TVA Collectée Xxx
TVA Exon Xxx
TVA Deduct Xxx
Crédit TVA Xxxx
TVA Due / Crédit TVA xxxxx
32
des services offerts à cette entreprise. Il fournit un résumé de la totalité de l'argent versé au
personnel par une entreprise dans un délai précis. Une paie fournit les fonctions suivantes.
- Il contient la stratégie de rémunération d'une entreprise, qui peut inclure des primes, des
congés et des déductions.
- Il fournit une fiche de paie détaillée, qui peut être utilisée pour divers usages.
- Il fournit également une ventilation détaillée du salaire ou du salaire.
- Il est utilisé pour payer les salaires ou traitements.
- Il est utilisé pour rassembler les intrants liés à la paie.
- Il sert à déterminer la rémunération effective.
La caisse national de la sécurité social est un organisme public crée par le dahir du 31/12/1959,
son rôle est la sécurité dont le but et la subsistance de façon provisoire (accident, maladie, ...).
Les cotisations à la CNSS sont supportées à la fois par les employeurs et les employés, ces
cotisations sont versés au compte de la CNSS, tenue par la banque populaire et la BMCE dans
le mois qui suit celui de paiement.
2- Présentation sociale :
Cette cotisation regroupe les indemnités journalières de maladie ou de maternité, les pensions
d'invalidité, .... Le taux de cotisation = 11.89 % (base de calcul et plafonnée à 6 000/mois)
repartie comme suit :
- 8,98 % : à la charge de l'employeur.
- 4,48 % : à la charge de l'employé
4- Participation AMO :
2,26 % : à la charge de l’employé.
2,26 % : à la charge de l'employeur.
Le Barème de l’IR :
Tranche de revenue Taux en % Somme à déduire
annuelle en DH
0 à 30 000 0% 0
30 001 à 50 000 10% 3000
50 001 à60 000 20% 8000
60 001 à 80 000 30% 14000
80 001 à 180 000 34% 17200
Au-delà de 180 000 38% 24400
Exemple : Un salarié marié avec trois (3) enfants reçoit un salaire mensuel de 6000 Dhs, frais
professionnel à 20%, CNSS à 4,48% et AMO à 2,26%.
Solutions :
Revenu brut imposable = 72 000 (6000 * 12 mois)
Frais professionnel = -14 400 (20% * 72000)
CNSS = -3 225,60 (4,48% * 72000)
AMO = -1 627,20 (2,26% * 72000)
Revenu net imposable = 52 747,20
IR calculé = 52 747,20 * 20% - 8000
34
= 2 549,44
IR à payer = 2 549,44 -1440 (30 * 12 *4)
IR à payer = 1 109,44
Ce logiciel se différencie particulièrement par le fait de réunir entre les fonctionnalités les plus
avancées et l'ergonomie conviviale qui facilite tout le traitement comptable de l'entreprise.
- PRINCIPALES FONCTIONNALITES
35
- La saisie des documents comptables
Les journaux disponibles dans ce logiciel pour l’enregistrement sont :
- Journal Achats
- Journal Ventes
- Journal Caisse
- Journal Banque
- Journal TVA
-Journal opérations diverses (OD)
36
37
38
39
- Omag Paie du Personnel
Grâce à Omag paie du personnel Vous pouvez réaliser facilement vos bulletins de paie et vos
déclarations de charges afin de gagner du temps.
D’un concept de paramétrage très évolué, Omag Paie permet de gérer les cas de paie les plus
complexes et intègre sur une base de données unique, les modules de paramétrages et de
gestion de la paie.
Omag Paie assure la gestion courante de la paie et la gestion administrative du personnel. Ses
larges possibilités de personnalisation lui permettent de s’adapter aux méthodes de travail de
chaque client.
- Principales fonctionnalités
40
Voici quelques images d’enregistrement sur le logiciel Omag Paie
41
42
43
2.3.2.6 L’OUTIL INFORMATIQUE ET LES TRAVAUX BUREAUTIQUES
Le travail comptable ne consiste pas seulement à enregistrer les opérations comptables mais
aussi à connaître et maîtriser l'outil informatique : Excel, Word, PowerPoint... pour accomplir
les tâches.
Sur Excel j'ai procédé à quelques travaux permettant de calculer, d'établir un tableau qui
regroupe toutes les factures donnant droit à déduction qui contient la date, le numéro de la
facture concernée, le numéro d'identification fiscale ainsi que le nom et l'adresse de chacun
fournisseur, puis la nature de la facture puis le montant hors taxes, tableau qui facilite le calcul
de la TVA, le mode et la date de paiement de la facture pour pouvoir compléter l'extrait de la
déclaration de taxe sur la valeur ajoutée
Pour le travail de bureau j'ai travaillé sur Word pour analyser le bilan ainsi que répondre au
téléphone, recevoir les clients.
44
- Une autre étape importante est le calcul du ROA en divisant le revenu net par l'actif. Les
sociétés de production présentent un ROA élevé contrairement aux sociétés immobilières et de
crédit-bail qui présentent un faible ROA.
- La quatrième étape implique une attention particulière pour les droits d'auteur et les brevets.
Il est important de considérer le rapport entre le montant investi pour la recherche et les
rendements qui en découlent.
- L'étape suivante consiste à calculer le ratio d'endettement en divisant le total des passifs par
le total des actifs. Une dimension de responsabilité plus faible reflète une meilleure performance
de l'entreprise.
- Une autre étape consiste à estimer le ratio de rotation des créances qui signifie la relation entre
l'investissement dans les ventes et l'argent à recevoir. Une meilleure situation financière se
reflète dans le montant élevé des créances d'argent.
- Un autre ratio important est le ratio de rotation des stocks qui indique la capacité de l'entreprise
à produire des biens avec les actifs disponibles.
- La dernière étape comprend l'analyse d'autres caractéristiques de l'entreprise, notamment la
bonne volonté, les cotes de crédit et les projets en cours. Cette analyse est utile pour évaluer les
activités de l'entreprise dans un avenir proche.
2.4 CONCLUSION
J’ai estimé que ce stage était pour moi une occasion pour m'initier à transformer la théorie
apprise en pratique quotidienne. Ainsi il m'a rapproché de près du déroulement du travail, des
tâches et des missions qu'une entreprise prend en charge.
Ce stage m'a permis de voir de plus près l'environnement réel du travail, et il m'a donné la
possibilité de voir également les difficultés de coordination suite à la complexité du travail.
Sauf que le marché de travail d'un expert reste toujours très vaste. Mais ce qu'on peut constater
que malgré qu'on apprenne peu on gagne de grands atouts et d'importants acquis.
45
CHAPITRE III
46
CHAPITRE III : L’ANALYSE COMPARATIVE
3.1 INTRODUCTION
Ma recherche sur le chapitre contient un rapport sur l'analyse comparative entre le Maroc et le
Ghana où tous les actifs, passifs et liquidités sont traités sur la base des normes du pays. Ce
chapitre comprend également divers états financiers et comment les utiliser pour atteindre le
même objectif, mais en utilisant des approches et des formats différents. De plus, j'ai parlé de
la façon de créer un cabinet comptable comme IQMATIC dans ces pays.
A noter :
IAS 38 prévoit l’activation des frais de développement lorsque les critères suivants sont vérifiés
:
- Probabilité de générer des bénéfices
- Produit clairement identifié
- Possibilité de fabrication démontrée
- Intention de vendre le produit
- Existence d’un marché potentiel
- Ressources suffisantes
48
Au Maroc, la règle générale est la constatation en charge. Cependant, pour les frais de recherche
appliquée et développement, l’activation est possible si :
- Les projets sont individualisés
- D’importantes chances de réussites techniques
- La rentabilité commerciale est démontrée
49
A noter :
Au Maroc, les méthodes comptables d'amortissement des immobilisations dépendent de la
réglementation fiscale en termes de durée de retenue et de rythme d'amortissement
La durée de vie sur le plan fiscal et comptable est en général plus courte que la durée de vie
réelle des immobilisations
Au Maroc, le crédit-bail (le leasing) est détecté en charges, contrairement aux normes
internationales, traitant celui-ci comme un élément d'actif (immobilisation généralement)
Définition et critères précis pour un contrat de location financement selon les normes IAS/IFRS
(IAS 17 : Contrats de location)
50
3.2.5 LES STOCKS
Les points de divergence
AU GHANA
• L'enregistrement des stocks se fait à la date de transfert de l'essentiel des risques et avantages
et du contrôle des avantages économiques futurs
• Inclut tout le matériel utile à la production et au stockage même les coûts de transport
• En cas d'actualisation des paiements différés, l'écart est pris en résultat financier.
AU MAROC
• L'enregistrement des stocks en normes marocaines se fait à la date du transfert de propriété
• La liste des coûts incorporables aux coûts fixes de production est plus restreinte
• La présentation des subventions en diminution des postes de l'actif immobilisé n'est pas prévu
.
Il n'y pas de divergences majeures entre le traitement des stocks selon les normes internationales
et marocaines. Les principes comptables sont comparables, toutefois l'information à fournir est
plus complète en normes IAS/IFRS qu'en règles marocaines. La norme IAS 2 impose de fournir
en annexe une information sur la valeur des stocks dépréciées et comptabilisée à la valeur nette
de réalisation. Les méthodes d'évaluation des stocks admises sont les mêmes selon les deux
normes.
En normes IAS/IFRS, Le montant des produits des activités ordinaires doit être évalué à la juste
valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir en tenant compte du montant de toute remise
commerciale ou rabais pour les quantités consenties par l'entreprise.
Toutefois, lorsque l'entrée de trésorerie ou d'équivalent de trésorerie est différée, la juste valeur
de la contrepartie peut être inférieure au montant nominal de la trésorerie reçue ou à recevoir.
Dans ce cas le montant enregistré en vente est la valeur actualisée de la créance sur l'acheteur.
Selon les normes marocaines, les créances circulantes sont inscrites à leur valeur nominale en
principal, telle que celle-ci résulte des conventions légales ou contractuelles liant l'entreprise à
51
ses clients. Les intérêts financiers clairement identifiables en application des conventions
établies ne rentrent pas dans cette valeur nominale.
52
directe sur le résultat. Les transactions en monnaies étrangères sont comptabilisées comme suit
:
- Evaluation en utilisant le cours de change à la date de transaction
- Evaluation en utilisant le cours de clôture à la date de clôture pour les éléments monétaires et
celui du jour de la transaction pour les éléments non monétaires
- Les écarts de change sont comptabilisés dans le compte de résultat
Au Maroc, les gains et pertes de change latents sont comptabilisés au bilan dans des comptes
d'écart de conversion. Une provision pour risque de changement est constatée, en cas de perte
latente. Le gain de change latent n'est pas intégré dans le résultat comptable, mais il est pris en
compte dans la détermination du résultat fiscal.
AU GHANA
• Conversion au taux de clôture
• Impact sur le résultat
AU MAROC
• Conversion au taux de clôture
• Impact sur résultat uniquement pour perte de changement latente
Selon la norme 37, une disposition ne doit être comptabilisée que si les conditions ci-dessous
sont respectées :
53
- Un passif résultant d'événements passés
- Une obligation actuelle qui aboutira à une sortie de ressources
- La probabilité d'évaluer de façon fiable le montant de l'obligation
Ces conditions ne sont pas les mêmes qu'au Maroc. En effet, les dispositions pour grosses
réparations, qui ne respectent pas la condition première d’IAS 37, sont autorisées par la
réglementation comptable marocaine.
Au Maroc, c'est surtout le principe de prudence, qui est à la base de dotation de provision. Les
dispositions pour grosses réparations ne sont pas autorisées par les normes internationales.
L'approche par composante au niveau de la gestion des immobilisations permet de combler les
impacts de ce non autorisation.
Au niveau des comptes consolidés, il n'existe pas de différences majeures entre les règles
marocaines et les normes internationales en matière d'impôts différés.
Les impôts différés ne sont comptabilisés au Maroc que dans les comptes consolidés. Dans les
comptes sociaux, seul est comptabilisé l'impôt courant à payer au titre de l'exercice concerné.
La norme IAS 12 Impôts sur le résultat, préconise la comptabilisation des impôts différés dans
les comptes sociaux et dans les comptes consolidés. Elle impose la comptabilisation de passif
et actif d'impôts différés sur les conséquences fiscales futures des différences temporelles
imposables.
Le Bilan
55
Les changements dans les états des capitaux propres
56
AU MAROC
Le CPC
Le bilan
57
La CAF
Le Flux de trésorerie
58
Les tableaux de financement
59
Le Cadre Comptable
60
En résumé, la constitution ou la constitution d'une société peut être effectuée en entreprenant
les étapes suivantes :
Conditions d'inscription
a. Nom de l'entreprise
b. Nature de l'entreprise
c. Lieu principal de l'entreprise
d. Tout autre endroit où l'entreprise est exercée
e. Nom, nationalité, adresse résidentielle et activité professionnelle du propriétaire
Frais
Les frais actuels pour le formulaire A sont de trois cedis ghanéens, cinquante pesewas
(GHS3.50).
Les frais de traitement actuels sont de trente-cinq cedis ghanéens (35,00 GHS).
Les frais de renouvellement actuels sont de quinze cedis ghanéens (GHS15.00)
61
3.3.1.2 ASSURER LE NOM DE L'ENTREPRISE
La première étape du processus de constitution d'une société consiste à effectuer des recherches
au service du registraire général pour déterminer si le nom de votre entreprise est disponible ou
acceptable par le registraire général.
Le nom commercial prévu ne doit pas être trompeur ou indésirable. Si, de l'avis du registraire
général, le nom commercial est trompeur et indésirable, le registraire n'autorisera pas
l'enregistrement du nom de l'entreprise.
Après la recherche, la personne ou l'investisseur potentiel peut faire une demande et payer les
frais correspondants pour que son nom proposé soit réservé pour une période ne dépassant pas
deux mois.
62
1. Téléchargez une copie du formulaire d'inscription des particuliers/propriétaires uniques sur
le site Web de la GRA :
http://www.gra.gov.gh/docs/forms/taxpayer_registration_form_individual.pdf
Conditions d'inscription
En plus de fournir les détails sur le formulaire d'inscription, vous avez besoin de l'un des
éléments suivants :
a. Certificat ou lettre d'enregistrement d'entreprise ;
b. Copie de la page photo du permis de conduire valide ;
c. Copie de la page photo du passeport valide ;
d. Copie d'une pièce d'identité d'électeur valide ; ou
e. Copie d'une pièce d'identité nationale valide.
Frais
Il n'y a pas de frais d'enregistrement pour la génération d'un NIF. Il faut normalement entre 2
et 7 jours pour recevoir le certificat d'enregistrement du contribuable.
63
Une entreprise est classée en tant qu'entité étrangère lorsqu'elle est entièrement due par un non-
Ghanéen. L'entité doit répondre aux exigences suivantes :
REMPLISSAGE DE FORMULAIRES
Après avoir vérifié tout ce qui précède, le candidat potentiel doit acheter les formulaires
pertinents auprès du service général du registraire ou les télécharger en ligne.
64
Après avoir rempli les formulaires ci-dessus, vous le présentez ensuite au registraire général
pour commencer le traitement de la demande.
Sur présentation, vous serez tenu de payer un droit de timbre légal qui équivaut à 0,5% du
capital déclaré. Exemple, si le capital déclaré est de 1 000 000,00 $, vous devrez payer un
montant de 0,5 % du capital déclaré qui sera de 5 000,00 $.
A réception de l'attestation l'entité aura droit à des quotas lui permettant d'obtenir des permis
de travail pour son personnel étranger.
DEMANDEZ LA SÉCURITÉ SOCIALE : Pour vous inscrire à la sécurité sociale, vous aurez
besoin de la liste des employés, des salaires, de leurs numéros de sécurité sociale et du certificat
de constitution de l'entreprise et du certificat de début d'activité.
65
DEMANDEZ UN CERTIFICAT D'ÉVALUATION DE L'IMPACT SUR
L'ENVIRONNEMENT : Selon la nature de l'entreprise, vous devez demander un permis
environnemental auprès de l'Agence de protection de l'environnement.
Les conseils ci-dessus sont utiles pour vous guider dans la création ou la constitution d'une
entreprise ou d'un fiduciaire comptable au Ghana. Cependant, certaines étapes peuvent varier
en fonction de la nature de l'entreprise et de l'objet de l'entreprise.
À cet égard, il sera avantageux de consulter une personne morale ou une entité spécialisée pour
vous assister et vous guider à travers les étapes du processus.
66
3.3.2.1 ÉTAPE 1 : Certificat négatif
Le certificat négatif est un document qui certifie que le nom commercial demandé n'est pas déjà
utilisé et peut être utilisé pour l'inscription au registre du commerce.
Il est délivré par l'OMPIC pour une durée d'un an. Passé ce délai d'un an, les certificats négatifs
retirés et non déposés pour inscription au registre du commerce sont radiés. Après un délai d'un
mois, les certificats négatifs non retirés sont annulés.
Entreprises concernées
- Toutes les sociétés commerciales à l'exception des sociétés individuelles qui n'optent pas pour
un nom commercial
Entités concernées
· En ligne : www.directinfo.ma
· A l'OMPIC ou dans ses antennes régionales
· Soit au Centre Régional d'Investissement / Comptoir OMPIC
Documents requis
– Présenter une demande imprimée de retrait du Centre Régional d'Investissement
– pièce d’identité ou passeport,
– Copie de pièce d’identité ou passeport si l’investisseur est représenté par une autre personne.
Entreprises concernées
Toutes sociétés commerciales (hors personnes physiques et succursale)
Entités concernées
Cabinet d'avocats : syndics, notaires, avocats, experts-comptables, conseillers juridiques, etc.
Documents requis
A définir avec le cabinet d'avocats en charge du dossier
67
3.3.2.3 ETAPE 3 : Etablissement des lettres d'attribution d'actions et des actes de mutation.
La lettre d'attribution d'actions est un document à remplir en cas de participation au capital de
la société. C'est une promesse de contribution en espèces.
Entreprises concernées
Sociétés commerciales, notamment SA, Société par Actions Simplifiée et Société Privée par
Actions
Entités concernées
Cabinet d'avocats : syndics, notaires, avocats, experts-comptables, conseillers juridiques, etc.
Documents requis
Lettres d'attribution d'actions signées par les souscripteurs
Entreprises concernées
Sociétés commerciales, notamment SA, Société par Actions Simplifiée et Société Privée par
Actions
Entités concernées
Banque
Documents requis
· Pour SA, société par actions simplifiée : statuts, attestation négative, pièces d'identité, lettres
d'attribution d'actions
· Pour SARL : tous les documents sauf la lettre d'attribution d'actions
Entreprises concernées
SA, Société par Actions Simplifiée et Société Privée par Actions
Entités concernées
68
Cabinet d'avocats : syndics, notaires, avocats, experts-comptables, conseillers juridiques, etc.
Documents requis
Les bulletins établis par le notaire et le certificat de blocage du capital versé de la banque
Entreprises concernées
SA, SARL, société en nom collectif, société en commandite simple, société privée en
commandite par actions
Entités concernées
Direction Régionale des Impôts représentée au sein du Centre Régional d'Investissement
Documents requis
· Statuts
· Contrat de bail ou acte d'acquisition
· Le procès-verbal de nomination du gérant ou de nomination du président, des commissaires
aux comptes, des administrateurs
69
Toutes les sociétés commerciales à l'exception des sociétés mixtes.
Entité concernée
Tribunal de Commerce représenté au sein du Centre Régional d'Investissement
Entreprises concernées
Toutes les sociétés commerciales
Entités concernées
· Gazette d'annonce légale
· Bulletin officiel
3.4 CONCLUSION
Après l'étude, j'ai remarqué que ces pays ont des façons différentes de faire ou de résoudre les
problèmes de comptabilité. La raison principale en est que le Maroc n'utilise pas intégralement
les IFRS mais partiellement et ajoute ses propres règles et plans comptables tandis que le Ghana
adopte ou utilise le système complet des IFRS. Même si ces pays sont des pays en
développement et tentent d'obtenir une reconnaissance internationale sur le commerce, ils n'ont
pas le même système, mais je peux affirmer que leurs états financiers ont montré des
similitudes, ce qui signifie que ces pays peuvent faire des affaires entre eux.
70
CONCLUSION GENERALE
Après avoir fait des recherches et demandé l'avis des autres, je voudrais terminer mes rapports
de stage avec les avantages, les inconvénients et les principales connaissances que j'ai acquises
en traitant ce sujet.
1. LES AVANTAGES
Pour le Maroc et le Ghana, l'utilisation de la norme IFRS permettrait à toutes leurs entreprises
de faire plus facilement des affaires dans des pays étrangers. Internet, les technologies de
transport et les outils de communication nous encouragent à utiliser un système de
mondialisation aujourd'hui plus que jamais dans l'histoire de l'humanité. Presque toutes les
entreprises ont le pouvoir de se développer au-delà de leur pays d'origine lorsqu'elles
fournissent des biens et des services à leurs clients. Étant donné que les propriétaires de petites
entreprises sont confrontés à un coût élevé de mise en conformité puisqu'il existe aujourd'hui
deux ensembles de normes, le coût supplémentaire de la présentation d'un état financier à l'aide
des IFRS et des PCGR peut être prohibitif. Cela limite la capacité des startups d'aujourd'hui à
devenir les perturbateurs internationaux de demain.
Le fiduciaire IQMATIC trouverait beaucoup plus facile d'attirer des investisseurs car il prend
en compte les normes IFRS dans son fonctionnement quotidien et cela non seulement aidera les
investissements directs, mais contribuera à atteindre un rendement des capitaux propres plus
élevé car les normes IFRS aident les investisseurs qui sont nouveaux dans les industries à
comprendre les informations contenues dans les états financiers car les données seraient plus
simples et de meilleure qualité.
2. LES LIMITES
Un cabinet comptable comme IQMATIC aurait une augmentation du coût de mise en place
puisqu'il s'agit d'une petite entreprise. Les grandes entreprises absorberaient le coût de
l'adoption des normes internationales d'information financière grâce à leur besoin de produire
déjà ces rapports en dehors des États-Unis. Seules les petites entreprises qui fournissent des
biens et des services locaux subiraient le plus gros de cette dépense, car elles seraient également
obligées de changer. Comme il y a moins de ressources disponibles pour les PME, il leur
faudrait plus de temps et d'efforts pour former leur personnel à cette méthode. Ce processus
signifie que ce seraient les propriétaires uniques, les SARL unipersonnelles et les sociétés de
personnes qui supporteraient le poids de ce changement comptable.
De plus, cela nécessite une cohérence plus globale dans l'audit et l'application, disons parce
qu'au cabinet où j'ai fait mon travail le cabinet utilise l'international mais une partie partielle de
celui-ci ce qui pourrait créer des frictions entre les IFRS et les PCGR Maroc pour le nouveau
comptable qui a besoin un meilleur niveau d'éducation et beaucoup d'expérience pour le travail.
Cela m'a également aidé à collecter des informations, à manipuler des données et à en tirer la
meilleure analyse. Et aussi m'aider dans la réflexion sur les informations nécessaires à l'analyse
et à la prise de décision en fonction de ces objectifs.
Le déroulement du travail et du stage m’a permis à tous d’apprendre à gérer finement un cabinet
comptable avec l’objectif de faire le plus de profit possible et d’attirer l’attention des
investisseurs sans toutefois mettre son avenir en danger. Ainsi de s’ouvrir sur de nouveaux
horizons et d’apprécier le travail d’équipe (pendant le moment de mon stage) en laissant de cote
l’individualisme afin de garantir le bien être d’un cabinet comptable, travailler sur nous même
pour atteindre l’excellence, connaitre et reconnaitre nos points forts et nos points faibles.
Par conséquent, c’est avec plaisir que je termine ce rapport et avec la certitude que ses présents
et ses apports ne se perdront pas.
72
ANNEXES
1. Tableau de décaissement et encaissement (PAGE 36)
2. Calcul de TVA (PAGE 36)
3. le barème d’IR (PAGE 38)
4. Le CPC
5. Le Bilan
6. Les changements dans les états des capitaux propres
7. Le tableau des flux de trésorerie PAGE 59 – PAGE 64
10. La CAF
12. Le tableau de formation des résultats
13. Les tableaux de financement
14. Le Cadre Comptable
REFERENCES
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Supplément à la Revue Comptable et Financière, n° 3,.
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contrainte ?, ” Revue Française de Gestion, n°226
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https://fiduciaireiqmatic.000webhostapp.com/
https://pdfcoffee.com/normalisation-comptable-2-pdf-free.html
73
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Cachan.
Dafir.A, 2013, “La diplomatie économique marocaine en Afrique subsaharienne : réalités et enjeux, ”
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et de compréhension des choix effectués par les sociétés cotées à la Bourse des Valeurs de
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http://www.befec.ma/documentation/comptabilite/Plan_comptable/CGNC/cgnc.pdf
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vers le référentiel international IAS-IFRS ? » conjoncture .
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hift_from_books_to_software_The_benefits_and_challenges_associated_with_the_transition
74
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of_SMEs_in_Ghana
https://core.ac.uk/download/pdf/234631771.pdf
http://ir.csuc.edu.gh:8080/xmlui/bitstream/handle/123456789/83/COMPUTERISED.pdf?sequence=1
https://www.emerald.com/insight/content/doi/10.1108/JAEE-06-2020-
0134/full/html?skipTracking=true
https://www.investopedia.com/terms/i/ias.asp#:~:text=International%20Accounting%20Standards%
20(IAS)%20were,IASC)%2C%20formed%20in%201973.&text=Globally%20comparable%20accounting
%20standards%20promote,financial%20markets%20around%20the%20world.
https://www.ifrs.org/
https://www.ifrs.org/issued-standards/list-of-standards/
https://www.cambridgeinternational.org/Images/599157-teacher-guidance-for-examination-from-
2023-.pdf
https://www.iasplus.com/en/binary/fs/iaschk01.pdf
https://www.researchgate.net/publication/277012347_An_Empirical_Investigation_of_Adopting_IF
RS_Accounting_Standards_Evidence_from_Morocco
https://www.iasplus.com/en/binary/resource/gaap2000.pdf
https://www.worldscientific.com/doi/10.1142/S1094406020500043
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2214423414000209
https://www.ifac.org/about-ifac/membership/country/morocco
https://www.ijafame.org/index.php/ijafame/article/view/360
The “Big 8/6/5/4”, firms are the largest worldwide accounting and auditing groups. Today theyare
the “Big 4”following several mergers.
GDP is increasing at an average annual rate of 3.7 percent for Sub-Saharan Africa, against1.6 percent
for the G7 countries and 0.9 percent for the Eurozone between 2011 and
2017(https://worldinfigures.com/rankings/index/43).
The study by Lassou and Hopper (2016) examines the government accounting reform in anex-French
African colony, but does not name the country concerned.
Listed companies will be required from that date to publish financial statements under IFRS aswell as
preparing financial statements under SYSCOHADA or the specific accounting standardsapplicable for
their business.
OCAM: Organization of the African and Malagasy Community. The OCAM was officiallyfounded on
February 12, 1965 at Nouakchott, and its charter was signed at Antananarivo on June27, 1966,
turning the Afro-Malagasy Union for Economic Cooperation (Union Africaine etMalgache de
Coopération Économique or UAMCE), formerly named the African and MalagasyUnion (AMU) set up
in September 1961 into the OCAM.
75
TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS .......................................................................................................................................... I
SOMMAIRE .................................................................................................................................................. II
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................................ III
ABSTRACT ................................................................................................................................................... IV
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................................... 1
CHAPITRE I ....................................................................................................................................................... 2
CHAPTRE I : LE SYSTEME COMPTABLE AU MAROC ET AU GHANA .................................................................. 3
1.1 INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 3
1.2 SENSIBILISATION A LA NORMALISATION COMPTABLE AU MAROC .......................................................... 3
1.2.1 UN PLAN COMPTABLE MAROCAIN POURQOUI ? ................................................................................................ 3
1.2.1.1 Motifs nationaux ......................................................................................................................................... 4
1.2.1.2 Motifs internationaux ................................................................................................................................. 5
1.2.2 NORME GENERALE COMPTABLE ......................................................................................................................... 6
1.2.2.1 LE NOUVEAU ROLE DE LA COMPTABILITE ......................................................................................... 6
1.2.2.2 LA NORMALISATION COMPTABLE : PRESENTATION GENERALE ................................................................. 6
1.2.2.2.1 Intérêt de la Normalisation ................................................................................................................. 6
1.2.2.2.2 Les Ecoles de Normalisation internationales ....................................................................................... 7
1.2.2.2.3 Situation, Evolution et Objectif de la Normalisation Comptable ......................................................... 7
1.2.2.2.4 Traits caractéristiques de la normalisation comptables marocaine .................................................... 7
1.2.3 FONDEMENTS DE LA NORMALISATION .............................................................................................................. 8
1.2.3.1 les principes comptables fondamentaux .................................................................................................... 9
1.2.3.2 Conception des états de synthèse .............................................................................................................. 10
1.2.4 LE DISPOSITIF DE FORME .................................................................................................................................. 10
1.2.4.1 Organisation comptable ............................................................................................................................ 11
1.2.4.2 Le Plan comptable ..................................................................................................................................... 12
1.2.4.3 Présentation des états de synthèse ............................................................................................................ 12
1.3 APERÇU DU SYSTÈME COMPTABLE AU GHANA ..................................................................................... 14
1.3.1 LE SYSTEME COMPTABLE AU GHANA ............................................................................................................... 14
1.3.1.1 LA FORMATION DE L'INSTITUT DES COMPTABLES AGRÉÉS GHANA (ICAG) .............................................. 15
1.3.1.2 FONCTIONS DE L'INSTITUT DES COMPTABLES AGRÉÉS, GHANA ICAG ...................................................... 16
1.3.1.3 FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX AFFECTANT LE DEVELOPPEMENT DE LA COMPTABILITÉ AU GHANA.. 17
1.3.2 L'ADOPTION DES IFRS AU GHANA ..................................................................................................................... 17
1.3.2.1 RAPPORT SUR LE RESPECT DES NORMES ET CODES (RDNC) ..................................................................... 17
1.3.2.2 LACUNES OBSERVEES DANS LE SYSTEME COMPTABLE DU GHANA .......................................................... 18
1.3.3 ADOPTION DES NORMES INTERNATIONALES D'INFORMATION FINANCIÈRE POUR PME................................. 20
1.3.3.1 APPLICATION ET RESPECT DES NORMES COMPTABLES ............................................................................ 20
1.4 CONCLUSION .......................................................................................................................................... 21
CHAPITRE II .................................................................................................................................................... 22
CHAPTRE II LE FIDUCIARE IQMATIC ET LES TRAVAUX EFFECTUEES ............................................................... 23
2.1 INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 23
2.2 LE FIDUCIAIRE IQMATIC .......................................................................................................................... 23
2.2.1 DEFINITION DU CABINET ................................................................................................................................... 23
2.2.2 FICHE TECHNIQUE ............................................................................................................................................. 23
2.2.3 ORGANIGRAMME ............................................................................................................................................. 24
2.2.3.1 DESCRIPTION DE L’ORGANIGRAMME ....................................................................................................... 24
2.2.4 MISSION DU CABINET ....................................................................................................................................... 25
2.2.4.1 SERVICES ................................................................................................................................................... 25
2.2.4.1.1 Conseil et Stratégie ........................................................................................................................... 25
2.2.4.1.2 La Fiscalité et la Comptabilité des Entreprises .................................................................................. 25
2.2.4.1.3 Création d'Entreprise ........................................................................................................................ 25
2.2.4.1.4 Domiciliation des Entreprises ............................................................................................................ 25
2.2.4.2 CONTRATS ................................................................................................................................................. 25
2.2.4.2.1 Contrat Fiducie .................................................................................................................................. 25
76
2.2.4.2.2 Contrat de Conseil ............................................................................................................................. 25
2.2.4.2.3 Contrat de Création de Société ......................................................................................................... 26
2.2.5 MATERIEL TECHNIQUE ...................................................................................................................................... 26
2.2.6 CLIENTS IQMATIC .............................................................................................................................................. 26
2.3 DEROULEMENT DE MON STAGE ............................................................................................................. 26
2.3.1 Introduction au moment de stage .................................................................................................................... 26
2.3.2 LES TACHES EFFECTUEES .................................................................................................................................. 27
2.3.2.1 CLASSEMENT DES PIECES COMPTABLE ..................................................................................................... 27
2.3.2.2 LA VERIFICATION DES DOCUMENTS COMPTABLES ................................................................................... 28
2.3.2.3 LES DECLARATIONS FISCALES .................................................................................................................... 28
2.3.2.3.1. L'impôt : ........................................................................................................................................... 28
2.3.2.3.2 LES IMPOTS INDIRECTS : ........................................................................................................................ 29
2.3.2.4 GESTION DE LA PAIE .................................................................................................................................. 32
2.3.2.4.1 LA PAIE .............................................................................................................................................. 32
2.3.2.5 LOGICIEL DE COMPTABILITE « OMAG » .................................................................................................... 35
2.3.2.6 L’OUTIL INFORMATIQUE ET LES TRAVAUX BUREAUTIQUES ..................................................................... 44
2.3.2.7 L’ANALYSE DU BILAN ................................................................................................................................. 44
2.4 CONCLUSION .......................................................................................................................................... 45
CHAPITRE III ................................................................................................................................................... 46
CHAPITRE III : L’ANALYSE COMPARATIVE ................................................................................................... 47
3.1 INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 47
3.2 UNE ANALYSE COMPARATIVE DE NORMES COMPTABLES GHANEENNES ET NORMES COMPTABLES
MAROCAINES ................................................................................................................................................ 47
3.2.1 LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES........................................................................................................... 47
3.2.2 LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES .............................................................................................................. 49
3.2.3 L'APPROCHE PAR COMPOSANTE ...................................................................................................................... 50
3.2.4 CONTRATS DE LOCATION .................................................................................................................................. 50
3.2.5 LES STOCKS ....................................................................................................................................................... 51
3.2.6 LE TRAITEMENT DES CREANCES ....................................................................................................................... 51
3.2.7 LES SUBVENTIONS ............................................................................................................................................. 52
3.2.8 LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES ................................................................................................................ 52
3.2.9 LES ECARTS DE CONVERSION ............................................................................................................................ 52
3.2.10 LES DISPOSITIONS ........................................................................................................................................... 53
3.2.11 LES IMPOTS DIFFERENT ................................................................................................................................... 54
3.2.12 LES AVANTAGES DU PERSONNEL .................................................................................................................... 54
3.2.13 EVENEMENTS POSTERIEURS A LA DATE DE CLOTURE ..................................................................................... 55
3.2.14 LES ETATS FINANCIER ..................................................................................................................................... 55
3.3 LA CREATION UN FIDUCIARE COMPTABLE COMME IQMATIC DANS CES PAYS ...................................... 60
3.3.1 LE SET-UP D’UN FIDUCIARE COMPTABLE AU GHANA ....................................................................................... 60
3.3.1.1 INSCRIPTION AU SERVICE DU REGISTRAIRE GÉNÉRAL .............................................................................. 61
3.3.1.2 ASSURER LE NOM DE L'ENTREPRISE .......................................................................................................... 62
3.3.1.3 NOMINATION DES ADMINISTRATEURS DE LA SOCIETE ............................................................................ 62
3.3.1.4 NOMINATION DES AUDITEURS ................................................................................................................. 62
3.3.1.5 NOMINATION DU SECRÉTAIRE DE LA SOCIÉTÉ .......................................................................................... 62
3.3.1.6 DEMANDE DE NUMÉRO D'IDENTIFICATION FISCALE (NIF) ........................................................................ 62
3.3.1.7 CAPITAL SOCIAL......................................................................................................................................... 63
3.3.1.8 AUTRES RENSEIGNEMENTS NÉCESSAIRES POUR REMPLIR LES FORMULAIRES ......................................... 64
3.3.1.9 INSCRIPTION AU CENTRE DE PIG ............................................................................................................... 65
3.3.1.10 INSCRIPTION AUPRÈS D'AUTRES AUTORITÉS ET ORGANES ..................................................................... 65
3.3.2 LE SET-UP D’UN FIDUCIARE COMPTABLE AU MAROC....................................................................................... 66
3.3.2.1 ÉTAPE 1 : Certificat négatif ........................................................................................................................ 67
3.3.2.2 ÉTAPE 2 : Établissement des statuts ......................................................................................................... 67
3.3.2.3 ETAPE 3 : Etablissement des lettres d'attribution d'actions et des actes de mutation. ............................ 68
3.3.2.4 ÉTAPE 4 : Bloquer le montant du capital libéré ......................................................................................... 68
3.3.2.5 ÉTAPE 5 : Etablissement de la déclaration d'attribution des parts et de la remise ................................... 68
3.3.2.6 ÉTAPE 6 : Dépôt des actes de création de société et formalités d'enregistrement .................................. 69
3.3.2.7 ÉTAPE 7 : Enregistrement du brevet et du numéro d'identification fiscale .............................................. 69
77
3.3.2.8 ÉTAPE 8 : Inscription au registre du commerce ........................................................................................ 69
3.3.2.9 ÉTAPE 9 : Affiliation à l'administration de la sécurité sociale (CNSS) ........................................................ 70
3.3.2.10 ÉTAPE 10 : Publication dans un journal d'annonces légales et le bulletin officiel ................................... 70
3.4 CONCLUSION .......................................................................................................................................... 70
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................................ 71
1. LES AVANTAGES ........................................................................................................................................ 71
2. LES LIMITES ............................................................................................................................................... 71
3. LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS ........................................................................................................... 71
ANNEXES .................................................................................................................................................... 73
REFERENCES ............................................................................................................................................... 73
TABLES DES MATIERES ............................................................................................................................... 76
78
79