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MANAGEMENT
STRATEGIQUE
Objectifs
• Connaitre les différentes stratégies concurrentielles
• Comprendre les avantages et les inconvénients de chaque stratégie
concurrentielle
Sommaire
I- Stratégie de domination par les coûts
II- Stratégie de différenciation
III- Stratégie de concentration ou de focalisation
Les économies d’échelles: Lorsque le coût unitaire d’un produit diminue suite à
une augmentation des quantités produites (étalement des frais fixes sur un plus
grand nombre de produits.
Les effets d’apprentissage : lorsqu’au fur et à mesure que les quantités cumulées
d’un bien augmentent dans le temps, le savoir-faire commercial ou technique
s’accroit. Ainsi, l’accumulation de l’expérience permet d’apporter des
modifications aux produits afin d’éliminer les éléments superflus qui pèserait sur
les coûts.
Les investissements dans l’innovation qui permettent une diminution des prix:
l’innovation permettra de simplifier le processus de production qui peut favoriser
la diminution des coûts.
Les stratégies de domination par les coûts sont des stratégies de volume. L'entreprise
recherchera la part de marché la plus importante. Cette stratégie est adaptée aux domaines
d'activité où la différenciation des produits est faible et où la concurrence se fait sur les
prix.
Les risques sont de plusieurs ordres :
w Une saturation des marchés ;
w Obsolescence de ‘outil de production ;
w Perte de l’avantage concurrentiel du fait du progrès technique de concurrents ;
w Perte de la capacité de ‘innovation du fait de l‘obsessions des coûts ;
w Etc…
Nécessité d'utiliser des moyens techniques importants, concurrents qui bénéficient des
effets d'expérience, guerre des prix, apparition de produits de substitution... .
II-Stratégie de différenciation
Cette stratégie consiste pour une entreprise à donner à son offre une spécificité différente
de celle de ses concurrents.
Selon Porter, se différencier pour une firme consiste à acquérir par rapport à ses
concurrents une caractéristique unique à laquelle les clients attachent une valeur. Elle
permet d’échapper à la comparaison en termes de prix en rendant le produit difficilement
comparable en termes de valeur.
Les sources de différenciation peuvent être :
La qualité ;
L’aspect technologique ;
La sécurité ;
L’esthétique ;
La notoriété de la marque ;
Le service après vente.
Pour réussir, la différenciation doit être significative et perçue comme telle par le marché -
par le client-. Pour mettre l'entreprise à l'abri des attaques de ses concurrents elle doit être
défendable.
Certaines activités comme les automobiles, les produits de mode, de luxe se prêtent à la
différenciation alors que d'autres non, comme les produits banalisés.
La différenciation peut être soit par le haut, soit par le bas.
La différenciation pat le haut: l’offre se distingue de celle des concurrents par sa
valeur supérieure (exp les grande marque de luxe Dior, Chanel etc.).
La différenciation par le bas: l’entreprise fait une offre dont la valeur perçue par le
marché est plus faible mais qui est proposé à un prix plus bas exp TATI.
Objectifs
Sommaire
I- La stratégie de spécialisation
II- L’intégration verticale
III- II- Stratégie de diversification
Pour se développer, une entreprise doit faire un choix quant à la stratégie qu’elle devrait
adopter. On distingue dans ce cadre la stratégie de spécialisation, la stratégie de
diversification et la stratégie d’internationalisation.
I- La stratégie de spécialisation
Définition: C’est la stratégie par laquelle une entreprise limite son activité à des produits
fondés sur une technologie unique. L’entreprise concentre tous ses efforts sur un domaine
d’activité particulier. Elle cherche à atteindre le meilleur niveau de compétence possible et
d’en faire un avantage concurrentiel décisif.
1-Pourquoi la spécialisation ?
La stratégie de spécialisation est généralement optée par les entreprises dans une situation
particulière de leur développement elle est mise en place pour les raisons suivantes :
II – l’intégration verticale
L'intégration verticale est parfois l'une des voies que l'entreprise spécialisée adopte pour
améliorer sa situation.
En effet, lorsque l'entreprise désire améliorer sa “profitabilité”, l'intégration apparaît
comme un choix raisonnable, l'entreprise bénéficiant alors des profits réalisés à chaque
stade de la production.
La stratégie d'intégration verticale
Bilan de l’intégration
Définition: Cela consiste à ajouter des métiers nouveaux aux activités actuelles de
l’entreprise. Elle cherche à multiplier les domaines d’activités sans liens particuliers entre
eux. Elle cherche à s’orienter vers des métiers ou des secteurs d’activité nouveaux.
Situation de l'entreprise et type de diversification
Le balancier stratégique
Objectifs
• Comprendre la différence entre les alliances stratégiques et l’impartition
• Identifier les formes d’alliances stratégiques
• Connaitre les différentes modalités de l’impartition
• Saisir les avantages et les inconvénients des stratégies de coopération
Sommaire
I- Le concept de croissance
II-Les modes de croissance
III-Arbitrage entre croissance interne et croissance externe
IV-Mode de croissance et stratégies de développement
1-Définition :
Une alliance stratégique est un accord conclu entre deux ou plusieurs entreprises
concurrentes qui choisissent de mener à bien un projet, un programme ou une activité
spécifique en coordonnant les compétences, les moyens et les ressources nécessaires.
Elles constituent une réponse aux mutations de l’environnement : la mondialisation de
l’économie accélérée par la déréglementation, innovation technologiques incessantes,
raccourcissement de la durée de vie des produits, demande de plus en plus exigeantes.
Elles permettent aux partenaires de rester indépendants et autonomes sur toutes les
activités qui échappent au périmètre de l’accord.
La plupart des risques de l’alliance ont pour origine le fait qu’il s’agisse de liens entre
entreprises concurrentes, ce qui augmente le risque d’instabilité et de réussite de l’accord
car il combine rivalité et coopération. Il s’agit essentiellement de:
Risque de perte de confidentialité de certaines informations ;
Perte d’un facteur clé de succès exclusif ;
Mésentente entre partenaire sur la répartition des risques ;
Mésentente sur le partage des responsabilités en cas d’échec, ou des bénéfices en
cas en cas de succès ;
Risque d’absorption du plus faible par le plus fort.
1-Définition
L’impartition peut se définir comme une politique de coopération entre plusieurs
partenaires disposant de potentiels complémentaires et désireux de concrétiser une
synergie latente, réalisée sous forme de mise en commun de leurs compétences propres.
La franchise: C'est un contrat par lequel une entreprise (le franchiseur) met à la
disposition d'une autre (le franchisé) son savoir-faire, sa marque, son assistance en
contreparties de redevances.
La cession de licence: Il s'agit pour une entreprise de céder à une autre, moyennant
des redevances, le droit d’exploiter une technologie, une marque, un modèle, etc.
Intérêts de l’impartition :
Profiter de coûts compétitifs ;
Bénéficier des compétences spécifiques des partenaires ;
Recentrage sur son métier de base ;
Favoriser la flexibilité de l’entreprise en faisant supporter aux partenaires les
variations de l’activité, les variations qualitatives de la demande, les coûts des
stocks de sécurité, une législation sociale contraignante, etc ;
Réduire le poids des structures en réservant les ressources disponibles aux
missions essentielles de l’organisation ;
Gagner en réactivité et pouvoir répondre rapidement aux fluctuations de
l’environnement mais aussi, saisir rapidement les opportunités qui peuvent se
présenter ;
Concrétiser des synergies (ex : partage du réseau de distribution,
des compétences, etc.) ;
Réduire les coûts de transaction en instaurant des relations stables et fiables.
I- Concept de la croissance :
2-Intérêts de la croissance
Avantages et limites :
Avantages :
Limites
processus lent ;
problèmes de financement.
La fusion : Opération par laquelle deux sociétés décident de réunir leur patrimoine pour
n’en former qu’une seule. Il y a transmission du patrimoine à la société nouvelle.
La fusion-absorption: a pour conséquence de faire disparaître la société absorbée. Ainsi,
une seule société subsiste et reçoit à titre d’apport les actifs.
L'apport partiel d'actifs: se caractérise par l'apport d'une partie du patrimoine à une
société nouvelle ou déjà existante. (Stratégie de prise de participation).de l’autre société.
Avantages et limites :
Avantages :
opération rapide;
acquisitions rapides de part de marché supplémentaires ;
accès rapide à des technologies ;
effets de synergie ;
permet la diversification ;
pas d'augmentation de l'offre globale.
Limites
Différences culturelles entre les entreprises regroupées;
Possibilité de non complémentarité;
problèmes de financement;
coûts sociaux en cas de restructuration avec des licenciements.
Les avantages et inconvénients des deux modes de croissance rendent l’arbitrage entre
croissance interne et croissance externe difficile. Il dépendra de certains facteurs: le temps,
l’histoire de l’entreprise, la phase du cycle de vie du domaine d’activité et les opportunités.
2-L’histoire de l’entreprise
La tradition de croissance externe plutôt qu’interne au sein de l’entreprise acheteuse rend plus
aisée l’intégration structurelle et culturelle de la firme achetée.
4-L’opportunité :
L’opportunité d’acquérir une entreprise dont le prix d’achat est inférieur à sa valeur réelle ou
de s’en approprier le savoir-faire. De même, l’opportunité de neutraliser un concurrent ou de
contourner des barrières à l’entrée d’un secteur donné.
Conclusion
La formalisation et la mise en œuvre de la stratégie prend du temps et demande un
engagement de la part des cadres de l’organisation. Néanmoins, ce sacrifice ne doit pas
déconsidérer puisqu’il permet de doter l’entreprise d’un projet collectif basé sur une vision
prenant en compte l’environnement. Le postulat étant qu’une organisation démuni de stratégie
sera moins à même d’opérer des choix judicieux au cœur de son environnement qu’un
concurrent inscrivant son action au sein d’une démarche stratégique.
Références Bibliographiques
ANSOFF I.H, Stratégie du développement de l’entreprise, Editions d’organisation
(nouvelle édition), Paris, 1989.