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REPUBLIQUE DU REPUBLIC OF CAMEROOU

CAMEROUN **************
**************** MINISTRY OF HIGHER
MINISTERE DE EDUCATION
L’ENSEIGNEMENT **************
SUPERIEUR UNIVERSITY OF MAROUA
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UNIVERSITE DE THE HIGHER INSTITUTE
MAROUA OF THE SAHEL
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INSTITUT SUPERIEUR
DU SAHEL

TRAVAIL PERSONNEL DE L’ETUDIANT

UE : STOCKAGE D’ENERGIE

THEME : STOCKAGE
MECANIQUE

Rédigé par :
Noms et Prénoms Matricule
LOTIE DJOUSSE VALDES 16F404S
BATAKI THIMOTE 20C0398EP
MOUAFFO TECHE BORIS 20C0413EP
NGOUO TALLA THIERRY 16F393S
TEZORE BAKARY PRUDENCE 20C0423EP
SIMO ADOLPHE 17Y5869
YMELE TADJOU BASTIAN 17Y498P

Enseignant : Dr BELLO
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 2
I- CONTEXTE .................................................................................................................................... 3
II- DESCRIPTION ET DEFINITION DU STOCKAGE D’ENERGIE .......................................... 4
III- STOCKAGE D’ENERGIE SOUS FORME MECANIQUE....................................................... 4
1- STEP............................................................................................................................................ 4
a- Description .............................................................................................................................. 4
b- AVANTAGES ET INCONVENIENTS .................................................................................. 5
2- STOCKAGE PAR AIR COMPRIME ......................................................................................... 6
3- STOCKAGE PAR VOLANT D’INERTIE ................................................................................. 7
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 10

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INTRODUCTION
L’enjeu du stockage d’énergie est d’apporter de la flexibilité et de renforcer la fiabilité
des systèmes énergétiques. Il s’agit d’équilibrer l’offre et la demande en énergie, aussi bien
pour la fourniture d’électricité que de chaleur ou de froid. Aujourd’hui, la réponse aux pointes
de consommation, de la régulation de la demande d’électricité aux heures pleines ou de forte
demande, est principalement réalisée soit par l’importation d’électricité, soit par la mise en
fonctionnement de centrales à gaz ou au fioul (turbines à combustion ou TAC) soit par le
stockage hydraulique (STEP). Le déploiement d’autres systèmes de stockage permettrait non
seulement de baisser le coût de l’électricité importée mais aussi de diminuer, de manière
significative, les émissions de GES engendrées par l’utilisation de centrales thermiques et d’une
manière générale par le recours aux ressources fossiles ; c’est suivant cet ordre d’idée que dans
le cadre de notre études et au vu des différents méthodes de stockage d’énergie que nous allons
présenter de manière générale le système de stockage d’énergie sous forme mécanique qui est
bien évidemment une catégorie de stockage stationnaire d’énergie.

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I- CONTEXTE
La production et le stockage d’énergie sous ces diverses formes notamment, l’électricité,
la chaleur et par voix hydrogène représente le mix énergétique optimal ; ainsi, le stockage
stationnaire de l’énergie, aussi bien le stockage d’électricité que le stockage thermique, est
associe au d´enveloppement des énergies renouvelables en garantissant un courant de qualité
sur le réseau de distribution. En éffet, la production intermittente d’électricité grâce aux énergies
solaires et/ou éoliennes engendre des fluctuations importantes qui perturbent et détériorent les
équipements de distribution. En outre, l’offre intermittente est souvent en inadéquation avec la
demande, par exemple, pour le photovoltaïque lors de la pointe du soir. Le stockage, en fonction
de son dimensionnement, de ses spécifications techniques, adossé à une source d’énergie
intermittente, peut offrir des garanties en termes de puissance, de prévisibilité, de stabilité, voire
fournir une énergie programmable (« dispatchable ») tout en assurant des services systèmes
requis pour le bon fonctionnement des systèmes électriques [Lefebvre, 2011].c’est de ce sens
que les études sur le potentiel du stockage d’énergies à l’horizon 2030 suivant ADEME-
ATEEDGCIS (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, Association
Technique Energie Environnement, Direction Générale de la Compétitivité de l’Industrie et des
Services) confirme que le stockage d’électricité peut jouer un rôle important dans l’équilibre
offre-demande. Ici, il est important de mentionner que ce dernier à savoir le stockage d’énergie
est fonction de la nature de la source cas les sources d’énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole)
sont déjà disponibles sous forme de réservoirs de stocks à l’état naturel. Même quand elles sont
extraites, elles peuvent facilement être isolées, transportées et stockées. Par contre, la nature
volatile et intermittente
des ressources renouvelables rend leur stockage difficile.
Bien plus, lorsque la source primaire (fossile ou renouvelable) est transformée en énergie
électrique, le stockage est davantage complexifié. On ne peut pas conserver l’électricité dans
un récipient comme le pétrole ou le bois ; plusieurs technologies sont donc mises en œuvre pour
assurer le stockage de l’énergie électrique.

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II- DESCRIPTION ET DEFINITION DU STOCKAGE D’ENERGIE
Stocker de l’énergie c’est garder une quantité d’énergie pour une utilisation future. Par
extension, le stockage d’énergie désigne aussi le stockage de la matière contenant l’énergie ; il
existe ainsi de manière générale deux grande méthodes de stockages d’énergie, à savoir le
stockage stationnaire (ou fixe) et le stockage embarqué (ou mobile). De ces différentes formes
de stockage d’énergies, comme évoquer précédemment nous allons nous intéresser au
stockage stationnaire plus précisément au stockage sous forme mécanique qui concerne les
productions d’électricité, notamment issues d’EnRI,
Les Systèmes de Stockage d’Energie (SSE) permettent de convertir l’électricité,
difficilement stockable directement, en énergie potentielle, cinétique ou chimique. Il existe ainsi
cinq catégories physico-chimiques de stockage stationnaire selon que l’énergie stockée soit
sous forme mécanique, chimique, thermique, électrochimique ou électromagnétique.

III- STOCKAGE D’ENERGIE SOUS FORME MECANIQUE


La forme mécanique de l’énergie est de loin la forme naturelle la plus connue. Elle a
longtemps et toujours été utilisée par les hommes pour réaliser des travaux divers. Par ailleurs,
l’énergie électrique est de tout temps utilisée dans une proportion importante pour effectuer des
travaux mécaniques (alimentation des moteurs dans diverses applications). C’est encore de
l’énergie mécanique qui est transformée par les alternateurs des barrages pour produire de
l’électricité. C’est dire que la convertibilité entre les formes mécanique et électrique est très
usuelle. C’est pourquoi plusieurs technologies ont été utilisées pour stocker l’énergie électrique
sous forme mécanique (inertielle, cinétique, potentielle). Les technologies les plus connues
sont :
 Les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP)
 Le stockage par air comprimé (CAES)
 Le stockage par volant d’inertie
1- STEP
a- Description

Existant depuis les années 20, Les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP)
représentent près de 99% des capacités mondiales de stockage d’énergies ou d’électricité
convertissent l’énergie électrique en une énergie potentielle liée à la gravitation, via deux
retenues d’eau situées à des altitudes différentes et reliées par un système de
pompage/turbinage. Ce dernier permet de pomper l’eau vers la retenue amont en période creuse,

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et de la turbiner vers la retenue avale en période pleine, dans un fonctionnement similaire à
celui d’une centrale hydroélectrique.
Dans ce système de stockage, un réservoir d’eau appelé bassin supérieur permet de stocker de
l’énergie potentielle gravitaire. En période de forte demande électrique, l’eau du bassin
supérieur alimente une turbine reliée à un alternateur pour produire de l’électricité, pour
terminer dans un bassin inférieur. En période creuse, où l’électricité est peu chère, la turbine
réversible pompe l’eau de ce bassin inférieur pour l’acheminer vers le bassin supérieur.
Les STEP sont caractérisées par un fonctionnement en cycles de pompage-turbinage
réversibles. Le pompage peut être pur en saison sèche les apports naturels au réservoir supérieur
sont négligeables et mixte en saison de pluies (les eaux turbinées proviennent des apports
gravitaires et des apports de la station de pompage).

Figure1 : Schéma de fonctionnement d’une STEP


b- AVANTAGES ET INCONVENIENTS
 Avantages
 Efficacité de stockage de l’énergie de 70%
 Nécessite peu de maintenance
 Solution de longue durée

 Inconvénients
 Limites géographiques

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 Prix élevé de l’installation hydraulique et des équipements hydrauliques,
électriques et de canalisation
 Prix élevé des moyens de transport et de distribution
 Fort impact environnemental à cause de la construction de barrages

2- STOCKAGE PAR AIR COMPRIME


La méthode de stockage par air comprimé (Compressed Air Energy Storage ou CAES)
représente moins de 1% des capacités mondiales de stockage de l’électricité. Comme principe,
ce dernier utilise de l’électricité pour comprimer de l’air, via un système de compresseurs. L’air,
fortement comprimée et dont la température a augmenté de plusieurs centaines de degrés, est
ensuite stocké dans un réservoir. Il peut ensuite être réinjecté dans une chambre de combustion
au gaz naturel, entraînant une turbine reliée à un alternateur produisant de l’électricité. La phase
de compression de l’air est donc séparée d’un processus similaire en tout point à celui d’une
centrale à gaz classique. Les CAES classiques envoient directement l’air chaud, comprimé en
sortie de compresseur, dans la chambre de stockage. Cette dernière ne pouvant assurer que le
maintien de la pression, l’air comprimé extrait du réservoir doit être préchauffé avant d’être
envoyé dans la chambre de combustion comme l’indique la figure suivante. En bref, nous
avons :

Principe : compression de l’air Ouverture de la vanne Passage de l’air dans


la turbine Electricité.

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Figure 2 : Schéma de principe d’une installation à air comprimé

D’une manière générale, on distingue à nos jour deux grandes méthodes de stockage à air
comprimés à savoir :
 Les CAES adiabatiques (adiabatic CAES ou A-CAES) permettent de stocker de l’air
comprimé à plus de 200 bars sans perte de chaleur. Lors de la phase de déstockage, cette
chaleur est utilisée pour réchauffer l’air comprimé.
 Les CAES isothermes (à température constante) sont également en expérimentation, et
consistent à récupérer la chaleur au fur et à mesure du procédé de compression, l’air
restant alors à température constante.
Le rendement, actuellement est aux environs de 50%, et constitue pour cela un axe de
recherche et de développement. Le stockage à air comprimé en caverne à partir des énergies
éolienne et solaire fait l’objet d’installations pilotes en Allemagne et aux Etats-Unis.

3- STOCKAGE PAR VOLANT D’INERTIE

L’énergie peut être stockée sous forme d’énergie cinétique d’un dispositif en
forme de roue tournant autour de son axe central, comme indiquée dans la
figure suivante :

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Figure 3 : Schéma de principe d’un volant d’inertie
Une machine électrique lui fournit l’énergie cinétique (fonctionnement moteur)
et la récupère selon les besoins (fonctionnement générateur), entraînant une
baisse de la vitesse de rotation du volant d’inertie. L’ensemble fonctionne sous
vide afin d’éliminer les pertes d’énergie par frottement. Ce système permet de
restituer plus de 80% de l’énergie accumulée mais pour un temps de stockage
limité. En pratique, le volant d’inertie est utilisé pour un lissage à très court terme de la
fourniture d’énergie au sein d’appareils de production. C’est notamment le cas des moteurs
thermiques et surtout des moteurs Diesel.
L’énergie cinétique étant proportionnelle à la masse ainsi qu’au carré de la vitesse, les
technologies peuvent utiliser prioritairement des matériaux lourds ou fonctionner à haute
vitesse, en fonction des contraintes de frottement et de résistance à la rupture. Le
moteur/générateur est l'interface électromécanique permettant la charge et la décharge.
L'utilisation du stockage d'énergie cinétique peut poser des problèmes de sécurité. En pratique,
si le volant éclate, l'essentiel de l'énergie libérée est absorbé dans la dislocation de la structure
lorsqu'elle est en fibres. Quant à l'effet gyroscopique, ses effets peuvent être minimisés grâce à
un assemblage de plusieurs volants tournant en sens inverses.
La masse est entraînée par un moteur électrique en période creuse, pour charger le système en
énergie cinétique. En période de décharge, cette énergie cinétique fait tourner un alternateur
pour produire de l’électricité. Une fois lancée, la masse continue de tourner par inertie, à des
vitesses pouvant atteindre 16000 tr/min.
Les volants d’inertie ont l’avantage de pouvoir être dimensionnés selon une application
à des appels en énergie ou en puissance : une petite masse aura un temps de réponse court et
donc une grande capacité en puissance et inversement. Utilisés principalement à petite échelle,

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les volants d’inertie ont l’avantage d’être réactifs, d’avoir une capacité en puissance importante
et une grande durée de vie. Mais également comme inconvénients, présente une grande capacité
par cyclage, d’importante perte par friction entrainant ainsi un coût élevé d’installation et de
maintenant

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CONCLUSION
Au vu de tout ce qui précède, nous pouvons dires que le stockage de l’énergie électrique
représente un enjeu majeur pour permettre une réelle pénétration des immenses ressources
renouvelables naturellement dispersées, intermittentes et plus ou moins aisément
prédictibles. Il s’agit également d’une solution d’accroissement de la sûreté des systèmes
raccordés au réseau avec la possibilité de disposer d’un stockage décentralisé pilotable de
façon centralisée. Dans le contexte actuel de développement des énergies renouvelables, le
stockage de l’énergie sous forme mécanique et plus particulièrement en utilisant une STEP,
apparaît comme une solution possible pour favoriser l’insertion des énergies renouvelables
fluctuantes, améliorer l’efficacité énergétique, apporter de la flexibilité aux systèmes
énergétiques et renforcer la sécurité des réseaux.

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