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INTRODUCTION
Les causes d'une ou des maladies se classifient en : causes immédiates, causes précipitantes ou
favorisantes et en causes prédisposantes.
On distingue donc plusieurs classes de maladie:
Maladies héréditaires Maladies dégénératives
Maladies congénitales: Maladies allergiques
Les maladies toxiques Les maladies auto-immunitaires
Les maladies infectieuses Les maladies nutritionnelles
Les maladies traumatiques Les maladies métaboliques etc.
Organes frottissables
On a : le col utérin, la paroi vaginale, l’endomètre, la cavité buccale (muqueuse linguale ou jugale),
bronche, LCR, la moelle osseuse, le sang, la glande mammaire, les urines etc.
2.- Fixation
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a. Buts
Empêcher les altérations tissulaires post mortem tel que la putréfaction et l’autolyse.
Maintenir les constituants cellulaires dans un état le plus proche possible de celui dans lequel
ils se trouvent dans l’organisme vivant.
Empêcher le durcissement tissulaire secondaire à une dessiccation pouvant être provoquée
par l’exposition à l’air libre.
Permettre de bien analyser les structures cellulaires et tissulaires après coloration.
b. Les types de fixateurs :
formol à 10% : c’est le fixateur le plus utilisé car il est compatible avec la majorité des
colorants utilisés.
NB : Pour le frottis, on utilise trois types de fixateur : Car Ici la fixation dure 15 minutes.
méthanol
alcool-éther (à volume égal)
le fixateur en aérosol (cytospray)
Phagocytes mononucléaires : Ces cellules forment le système appelé "système des phagocytes
mononucléaires" ou "SPM" en sigle.
Rôle: Les phagocytes mononucléaires assurent la phagocytose des corps étrangers ou de tout débris
cellulaire.
Localisation:
Fibroblastes : Cellules allongées sécrétant les fibres de collagène et les fibres élastiques. Ils
participent à la formation du tissu cicatriciel qui est le stade final de la réparation des processus
inflammatoires.
Cellules endothéliales : Elles tapissent la lumière des vaisseaux. Dans les processus inflammatoires
leur prolifération aboutit à la formation des néovaisseaux.
Péricytes : Cellules aplaties entourant certains vaisseaux
Rôles : phagocytose synthèse et sécrétion de certaines substances.
Fonctions cellulaires liées à certains processus pathologiques.
Phénomène d'endocytose : il s’agit de la pinocytose, micropinocytose, la phagocytose...
Phénomène d'exocytose ou clasmatose
Déséquilibres nutritionnels.
b. Infiltration: Elle correspond à la présence dans la cellule d'une substance qui ne s'y
trouve pas à l'état normal.
Aspects morphologiques de l’apoptose : Certains des caractères suivants ne s’observent bien qu’en
microscopie électronique : rétraction cellulaire, Condensation de la chromatine (caractère le plus
remarquable de l’apoptose.), Formation des bulles cytoplasmiques et des corps d’apoptose et
Phagocytose des cellules d’apoptose.
CONSEQUENCES DES LESIONS ELEMENTAIRES DES CELLULES SUR LES TISSUS ET ORGANES
Atrophie tissulaire
a. Aspects morphologiques : La diminution de volume d'un tissu ou d'un organe résulte, soit
de la diminution de volume de toutes les cellules qui le composent ou de certaines
d'entre elles ou de la diminution de leur nombre.
Dystrophie et dysplasie
1. Dystrophie : Il s'agit d'une déformation de l'architecture normale consécutive à un trouble de la
nutrition d'un tissu ou d'un organe.
2. Dysplasie: Il s'agit au sens strict, d'une anomalie de structure ou une difformité par viciation de
l'embryogenèse ou de l'organogenèse ou si l'on veut par trouble de développement.
3. Nécrose tissulaire :
Nécrose de liquéfaction ou malacie apparaît comme une zone tissulaire gris terne d'abord
pâteuse puis rapidement liquide, dans laquelle les structures préexistantes ont disparu. EX : -
Nécrose ischémique du SNC - Autolyse cadavérique.
Nécrose de coagulation ou d'homogénéisation
Cytostéatonécrose = nécrose de liquéfaction du tissu adipeux.
Nécrose caséeuse ou de caséification = nécrose de coagulation liée à l'infection tuberculeuse.
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1) La fibrose: Elle correspond à une hyperplasie conjonctive avec prolifération des fibroblastes ou des
fibrocytes et synthèse de fibres de collagène.
2) La sclérose est l'induration pathologique d'un tissu atteint de fibrose.
Topographiquement, une fibrose est dite: (type de fibrose)
systématisée: lorsqu'elle se cantonne dans la trame conjonctive d'un organe.
encapsulante: lorsqu'elle renforce la capsule d'un organe ou entoure un foyer lésionnel et
donne alors un " reflet glacé" à l’œil nu : foie glacé par péri-hépatite, périsplénite,
disséquante ou mutilante: lorsqu'elle remplace des tissus détruits par une agression.
2. FIBRES ELASTIQUES
a. Elastopathie dégénérative familiale a comme type de pathologie :
Le syndrome de Marfan: héréditaire autosomique, mode dominant ou récessif, association: des
membres longs et étroits ou dolichosténoméliedes doigts grêles en pattes d'araignée ou
arachnodactylie, à une hypotonie musculaire, une hyperlaxité ligamentaire…
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Le syndrome d'Ehlers et Danlos : dominant lui aussi. Il combine une dystrophie élastique avec
fibres gonflées et rompues, à une dégénérescence et une atrophie nette du collagène avec
télangiectasies sanguines et lymphatiques.
Le pseudoxanthome élastique est récessif. Il se manifeste par des petites élevures cutanées
jaunâtres avec peau épaissie et striée, apparaissant surtout aux faces latérales du cou.
I. OEDEME : c’est l'accumulation anormale des liquides de l’organisme dans les espaces
intercellulaires : on parle d'infiltration oedémateuse.
Au niveau du poumon le liquide s'accumule dans la lumière des alvéoles.
Au Cerveau, il se situe parmi les fibres gliales et dans les gaines périvasculaires.
Aspects microscopiques : Le liquide d’œdème se présente sous forme de nappes ou de coulées de
substance homogène parfois granuleuse, d'autant moins acidophile qu'il est plus pauvre en
protéines.
Sur le plan biochimique :
Exsudat: Il s'agit des liquides d’œdème riches en protéines et en divers colloïdes. Leur densité
est comprise entre 1018 et 1020.
Transudat: Il correspond aux liquides d’œdème pauvres en protéines et en colloïdes. Leur
densité est inférieure à 1015.
Sur le plan macroscopique : Le terme " anasarque" signifie œdème généralisé, tandis que l'on
appelle un transudat accumulé dans :
la cavité péricardique, un hydropéricarde
la cavité abdominale, une ascite
la cavité pleurale, un hydrothorax
la vaginale testiculaire, une hydrocèle
la cavité articulaire, une hydrarthrose.
II. DESHYDRATATION : C'est une diminution pathologique des liquides de l'organisme, allant de
pair avec les perturbations de l'équilibre électrolytique, le tout pouvant être grave et
entraîner la mort.
III. CONGESTION : La congestion ou hyperhémie se définit comme excès de sang dans les
vaisseaux dilatés d'un tissu ou d'un organe. La zone intéressée prend une coloration rouge
d'intensité variable qui s'efface sous la pression. La lésion est à priori réversible.
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Exemples de congestion:
1.- Foie cardiaque :
Au stade de début on note une dégénérescence et une nécrose centrolobulaires des
hépatocytes ainsi qu'une dilatation des sinusoïdes et des hémorragies.
A un stade de plus, les hépatocytes de la zone médiolobulaire aux échanges perturbés,
subissent une dégénérescence graisseuse.
A un stade encore, la nécrose et les hémorragies gagnent la majeure partie du lobule.
2.-Poumon cardiaque :
Il est synonyme de défaillance cardiaque gauche par rétrécissement ou insuffisance mitrale
ou, maladie mitrale ou de défaillance cardiaque globale.
En poussée aiguë, il s'agit d'un œdème aigu du poumon avec inondation des cavités
alvéolaires par un liquide séro-albumineux parfois sanguinolent issu des capillaires sanguins
dilatés.
c. TOPOGRAPHIE DE L'HEMORRAGIE:
1.- Terminologie : Suivant la localisation de l'atteinte circulatoire, le sang peut être éliminé à
l'extérieur il s'agit de l'hémorragie externe ou s'accumuler dans l'organisme c'est alors de
l'hémorragie interne qu'il s'agit; dans ce dernier cas le sang accumulé peut infiltrer les tissus, on parle
alors de l’hémorragie interstitielle.
a.- Hémorragie extériorisée ou externe: on peut assister à:
1) Epistaxis : hémorragie des muqueuses nasales.
2) Hémoptysie : une expectoration de sang.
3) Hématurie : émission d'urines sanguinolentes.
4) Hématémèse : vomissement sanglant.
5) Melæna : émission des matières fécales de couleur noire goudron par présence de sang digéré.
7) Ménorragie : écoulement menstruel de durée et d'abondance exagérées.
8) Métrorragie : hémorragie génitale en dehors des règles.
Erythrodiapédèse : C'est le passage direct des GR à travers une paroi vasculaire non rompue,
généralement un réseau capillaire.
2.- Foyer hémorragique :
a.- Aspects microscopiques : Au début on note:
une infiltration extravasculaire des globules rouges, groupés ou lâchement répartis dans les
tissus;
dépôt inconstant de filaments de fibrine;
les tissus sont normaux ou détruits ou dissociés par la pression du sang ou par la violence de
l'agent causal : traumatisme, trouble de l'immunité, inflammation, tumeur,
lyse des GR, etc.
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NB : Le foyer hémorragique disparaît en principe sans trace. Mais s'il y a des dégâts tissulaires, un
granulome inflammatoire de résorption suivi de fibrose leur succède.
VI. THROMBOSE C'est la formation d'un caillot appelé thrombus, dans la lumière de l'appareil
circulatoire.
Un thrombus peut être oblitérant ou occlusif s'il obstrue totalement la lumière vasculaire ou une
cavité cardiaque (oreillette). Il est dit pariétal ou mural s'il ne fait que rétrécir la lumière et se voit
dans les zones de circulation rapide.
On distingue 3 types de thrombose :
Thrombus rouge: thromboses hémorroïdaires - autres thromboses veineuses.
Thrombus blanc
Thrombus mixte : il comprend 3 zones schématiques: la tête, le corps et la queue.
Evolution
1. Organisation: Un thrombus subit une organisation fibreuse habituellement comme dans
l'inflammation.
2. Ramollissement puriforme: Les leucocytes se désintègrent, libèrent les enzymes qui
liquéfient la fibrine.
3. Ramollissement purulent: Ce phénomène est secondaire à une infection du thrombus par
les germes lors d'un état infectieux.
4. Mobilisation: Un thrombus peut se détacher en entier ou en partie et se fixer en un autre
endroit de l'organisme.
5. Thrombolyse: C'est la lyse de la fibrine du thrombus ou fibrinolyse par la plasmine avec
libération de divers produits de dégradation.
Un infarctus est un foyer viscéral circonscrit de nécrose ischémique, consécutif à une oblitération
artérielle.
Un infarcissement est un foyer viscéral ± circonscrit de nécrose hémorragique, consécutif à une
oblitération veineuse alors qu'en principe, l'artère correspondante n'est pas oblitérée.
Une apoplexie est une perturbation (de apopleksis = stupeur) d'un réseau de circulation sanguine,
viscéral, péri-viscéral et même pluri-viscéral, entraînant une hémorragie par érythrodiapédèse et une
nécrose secondaire, sans oblitération vasculaire.
2.- Infarctus rouge : Les lieux d'élection sont les organes creux à tissus lâches comme le poumon et les
intestins.
a.- Microscopie : Une fois constitué, l'infarctus rouge comprend, comme l'infarctus blanc, trois parties
différentes beaucoup moins stéréotypées:
une zone centrale de nécrose hémorragique dans laquelle les contours des alvéoles
pulmonaires sont encore reconnaissables.
un liséré périphérique de parenchyme pulmonaire dans lequel les alvéoles sont remplies de
liquide d’oedème, de polynucléaires et d'histiocytes, sans être désintégrées pour autant
(alvéolite oedémateuse et fibrino-leucocytaire).
Une bande externe simplement congestive.
b.- Macroscopie : L'allure générale est celle d'un tissu gorgé de sang noirâtre, induré à limites précises
quadrangulaire ou triangulaires avec une base tournée vers la plèvre, bombant même sous elle et un
sommet à direction hilaire au niveau duquel se trouve l'artère oblitérée.
Ex : infarctus rouge du poumon.
IX. CHOC : C'est un état de défaillance circulatoire aiguë entraînant une mauvaise irrigation
sanguine des tissus et aboutissant rapidement à une anoxie cellulaire.
APERCU MORPHOLOGIQUE ET EVOLUTIF :
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Des aspects de souffrance et de dégénérescence cellulaire sont découverts dans de nombreux tissus,
lors des chocs cliniques. On y rencontre aussi des lésions ± diffuses d’oedème, d'hémorragie et de
microthrombose ainsi que des simples amas d'hématies paraissant bloqués dans les capillaires et les
veinules dilatées.
Outre ces lésions, les foyers de nécrose parsèment les organes irrigués par les sinusoïdes.
Dans le foie de choc, ils sont généralement centro-lobulaires et forment des fines
marbrures jaunâtres sur les tranches de section hépatique, de même que sur les bords
des organes.
Dans le poumon de choc, cette nécrose prend l'allure d'un foyer d'apoplexie.
Dans l'estomac et l'intestin de choc, ce sont des petits placards rouges à limites nettes
correspondant à des exulcérations hémorragiques de la muqueuse ou ulcérations du
stress.
Dans le rein de choc : c'est une nécrose tubulaire aiguë avec rupture de la membrane
basale des tubes et œdème interstitiel.
CORRELATIONS ANATOMOCLINIQUES : Voir clinique: Froideur et pâleur ou à l'inverse cyanose des
téguments; sudation excessive par excitation sympathique; pouls rapide et filant; hypotension
artérielle; hyperventilation pulmonaire; lipothymie et même perte de connaissance.
NB : classement de quelques organes par rapport au temps de résistance à l’anoxie :
SNC (3 à 5 min) < Myocarde < Foie < Rein < Muqueuse gastro intestinale < Muscle strié < Tégument
(6à 12 h).
INFLAMMATION
B. La réaction cellulaire : Les globules blancs vont sortir des vaisseaux par un phénomène actif
appelé émigration ou leucodiapédèse;
la diapédèse ou érythrodiapédèse = sortie des GR à travers les pertuis laissés par les GB.
C. La réaction lymphatique : Le système lymphatique a pour rôle de drainer le foyer
inflammatoire. Les vaisseaux lymphatiques conduisent les éléments vers
D. Les médiateurs chimiques de l'inflammation.
a.- Définition: Les médiateurs chimiques sont des substances vasoactives capables de provoquer
un ou plusieurs phénomènes vasculaires de l'inflammation mais incapables prise isolément de les
provoquer tous. Ce sont :
1) Amines (Histamine, sérotonine).
2) Les protéases (la plasmine, la kallicréine)
3) Les polypeptides (la bradykinine, la kallidine)
4) Substances diverses: Certains complexes Ag-Ac, l'acide ribonucléique (ARN) etc.
Chimiotactisme : C'est le choix par la cellule d'une direction bien déterminée en réponse à un
stimulus chimique.
Type :
Chimiotactisme positif: la cellule s'approche du stimulus ou du foyer de plus forte concentration de
stimulus.
Chimiotactisme négatif: la cellule s'éloigne du stimulus chimique ou va vers les foyers de faible
concentration.
Les substances chimiotactiques sont de deux types:
Cytotaxine: il s'agit d'une substance ayant une action chimiotactique directe,
Cytotaxigène: c'est une substance à action chimiotactique indirecte et induisant la formation
de cytotaxine.
VI. FORMES ANATOMOCLINIQUES: Il est décrit une inflammation aiguë, subaiguë et chronique.
Principales formes
A. Inflammation vasculo-exsudative : Elle est presque toujours aiguë et correspond à l'exagération
des divers processus vasomoteurs déjà signalés.
1. Inflammation congestive. Inflammation hémorragique : C'est le résultat d'une vasodilatation
intense et brutale. Les tissus atteints deviennent rapidement siège d'une congestion rouge vif
avec battements douloureux synchrones du pouls. Tout rentre rapidement dans l'ordre. Ex : -
léger coup de soleil; - exposition rapprochée à un feu de cheminée;
2. Inflammation séreuse. Inflammation catarrhale : Elle est caractérisée par l'imbibition des
tissus par un exsudat séro-albumineux;
Une forme spéciale, l'inflammation catarrhale combine l'exsudation albumineuse à une
hypersécrétion muqueuse des glandes de certaines régions de l'organisme: bronchite catarrhale,
cervicite catarrhale utérine,
Inflammation fibrineuse : Elle est comparable à la précédente avec extravasation de fibrinogène et
formation de fibrine englobant ou non les cellules libres, polynucléaires ou lymphohistiocytaires.
3. Inflammation thrombosante : Possible dans tout foyer inflammatoire et se traduisant par des
thromboses multiples oblitérant les petites artères et les petites veines.
4. Inflammation purulente ou suppurée : Elle se caractérise par une exsudation massive des
polynucléaires qui, arrivés par diapédèse dans le foyer inflammatoire, libèrent leurs enzymes
lysosomiales et sont détruits pour la plupart.
– Pus. Suppuration : L'exsudat qui apparaît dans l'inflammation suppurée est le pus,
– Empyème. Phlegmon. Abcès :
a) Empyème: accumulation de pus dans une cavité naturelle close ou mal drainée (plèvre,
sinus...)
b) Phlegmon: inflammation suppurée diffuse.
c) Abcès : inflammation suppurée localisée bien délimitée par une membrane pyogénique.
TUBERCULOSE.
Histopathologie : La lésion élémentaire de la tuberculose s'appelle tubercule ou follicule
tuberculoïde; il est composé de :
cellules épithélioïdes ou endothélioïdes formant des amas bien délimités,
des cellules géantes de Langhans,
et d’une couronne lympho-plasmocytaire.
Il y a 5 types de tubercules :
Tubercule épithélioïde: il comprend un amas central d'histiocytes ou cellules épithélioïdes,
une couronne lymphocytaire et des cellules géantes de Langhans.
Tubercule caséo-nodulaire: en plus de ces trois éléments, le centre présente la nécrose
caséeuse caractéristique de la tuberculose. Macroscopiquement le tissu nécrosé apparaît
blanchâtre comme du lait caillé.
Tubercule fibro-caséeux: En son centre en plus de la nécrose, il apparaît de la fibrose.
Tubercule fibroblastique dont le centre est complètement fibrosé.
Tubercule calcifié : au centre duquel on note de la calcification.
Les organes atteints : En principe tous les organes peuvent être atteints. Les plus fréquemment
atteints sont les poumons, les ganglions lymphatiques, le foie, le pancréas, les vertèbres (Mal de Pott),
les articulations surtout celle du genou; à ce niveau la tuberculose donne la tumeur blanche. Au
niveau des reins le tubercule peut évoluer vers une destruction totale du parenchyme transformant le
rein en une poche contenant un matériel blanchâtre d'où le nom de rein mastic.
Au niveau du système nerveux il peut se produire un syndrome nerveux; à ce niveau la tuberculose
peut se développer sous 2 formes: Une forme pseudotumorale qui donne des tuberculomes et une
forme de méningite ou méningo-encéphalite tuberculeuse.
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LA LEPRE.
Histopathologie : Il est décrit 4 types histopathologiques: La lèpre lépromateuse, la lèpre
tuberculoïde, la lèpre intermédiaire et la lèpre indéterminée.
La lèpre intermédiaire: Sur le plan histophathologique il y a un mélange d'aspect lépromateux et
tuberculoïde c-à-d qu'il y a des cellules de Virchow et des granulomes épithélioïdes; la contagion est
intermédiaire.
La lèpre indéterminée: Elle est caractérisée par un infiltrat inflammatoire chronique banal
périannexiel et périnerveux. Pour l'identification du bacille de Hansen (BH) on utilise la coloration de
Ziehl. La coloration caractéristique du BH est le Fite-Farago.
La syphilis.
Les stades primaire et secondaire précoce sont caractérisés par le chancre syphilitique et une
lymphadénopathie satellite. Du point de vue histopathologique il y a une vascularite et un infiltrat
lymphoplasmocytaire riche en corps de Russel.
Les stades secondaires tardifs et tertiaires sont caractérisés par les nodules ulcérés dont le centre
présente une consistance gomateuse. Du point de vue histopathologique on note les granulomes
épithélioïdes avec cellules géantes de Langhans et des foyers de nécrose gomateuse.
Les mycoses: Il s'agit des mycoses profondes telles que l'actinomycose, la candidose, la cryptococose,
l'aspergilose et l'histoplasmose.
La sarcoïdose : C'est une inflammation granulomateuse d'origine inconnue dont les granulomes ont
tendance à s'accoler ou confluer; il y a présence des cellules géantes de type corps étranger avec
corps astéroïdes ou corps de Schauman et sans nécrose caséeuse.Le diagnostic est confirmé par le test
de Kveim.
Le granulome vénérien ou granulome inguinal ou Donovanose. Caractéristique: la présence de corps
de Donovan.
La maladie de Crohn : C'est une inflammation granulomateuse d'origine inconnue qui frappe le tube
digestif de la bouche à l'anus, mais surtout l'iléon d'où le nom d'iléïte terminale : Macroscopiquement
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on note la présence des nodules séparés par des zones d'ulcération profonde donnant l'aspect de
chaussé romaine. Histologiquement on note un filtrat inflammatoire transmural
c) Evolution de l'inflammation dans le temps : On peut distinguer 3 types selon leur évolution dans le
temps:
Inflammation aiguë : dure quelques jours à 2 ou 3 semaines. Dans cette inflammation les
phénomènes inflammatoires sont très marqués. Elle est dominée par les phénomènes vasculo-
exsudatifs.
Inflammation sub-aiguë: elle dure 3 semaines à quelques mois (1-3 mois). Elle se caractérise par
l'atténuation des phénomènes inflammatoires. Les phénomènes vasculo-exsudatifs sont modérés,
il y a apparition des phénomènes prolifératifs.
Inflammatoire chronique: elle dure plusieurs mois voire plusieurs années ou toute la vie.
1. Inflammation récurrente: lorsque l'agent pathogène n'agit pas de façon continue mais par
intermittence avec comme résultat un mélange d'aspect aigu, subaigu et chronique. Ex:
l'appendicite.
E.- SCLEROSE RETRACTILE : Elle est due à une sclérose atrophique et extensive du tissu conjonctif qui
s'est développé dans la profondeur des bourgeons charnus au moment où l'épithélialisation s'est
produite en surface.
F.- CICATRICE VICIEUSE ET PSEUDOTUMEUR INFLAMMATOIRE Sites: poumons, cæcum, sigmoïde...
H.- PSEUDOKYSTES NECROTIQUES ET SUPPURES : C'est une évolution anormale d'un foyer de
suppuration. Lorsque le pus s'est collecté et l'abcès formé, le processus s'atténue sans tendance à la
fistulisation.
I.- NEUROME D'AMPUTATION : C'est une anomalie de la cicatrisation rencontrée partout où il y a
section traumatique d'un nerf quelle qu'en soit la taille. A l’oeil nu, il se présente comme une masse
sphérique, fibreuse, mal limitée, souvent douloureuse et dans laquelle le moignon d'un nerf s'est
enfoui.
J.- CANCERISATION:
ONCOLOGIE GENERALE
I. Bases anatomocliniques:
Comportement biologique : Il existe schématiquement 3 groupes essentiels de tumeurs:
a. Tumeurs bénignes: Elles refoulent les tissus environnants sans les envahir, restent localisées et sont
faites des cellules peu proliférantes, généralement bien différenciées.
b. Tumeurs malignes ou cancers: Elles détruisent les tissus environnants en les envahissant, donnent
naissance à distance à des tumeurs-filles ou métastases et sont faites des cellules proliférantes
différenciées ou non.
c. Tumeurs à malignité mitigée : Ces tumeurs ne présentent pas les caractères des tumeurs malignes
mais des récidives locales même après une exérèse supposée complète.
2) Tumeurs malignes aux structures diverses associées ou semblant même présenter des formes de
transition:
épithéliales: Adénoaccanthome malin, carcinome adénosquameux, carcinome muco-
épidermoïde.
mésenchymateuses: mésenchynome malin
épithéliomésenchymateuses: carcinosacome, tumeur mixte mésodrmique maligne.
L'adénome papillaire
Le cystadénome
c.- Aspects macroscopiques.
La croissance : Elle se fait par expansion lente et refoulement des tissus voisins.
La forme : Elle peut varier dans les limites considérables.
Autres caractères macroscopiques.
Consistance et couleur: le lipome est mollasse et jaune, et Le fibrome est ferme et rosé
d'aspect fasciculé.
Taille : elle est d'une variabilité extrême.
Le nombre : très variable aussi.
d.- Aspects Fonctionnels : Les cellules néoplasiques sont fonctionnelles comme leurs homologues
normaux. Celles d'un papillome peuvent subir la maturation cornée, celles d'un adénome excréter le
mucus, celles d'un lipome élaboré de la graisse... Les tumeurs bénignes des glandes endocrines
peuvent être hormonosécrétantes avec répercussion sur l'ensemble de l'organisme.
3.- Aperçu Evolutif : La croissance des tumeurs bénignes bien que lente, locale, sans invasion locale
ou métastases peut s'accompagner de nombreux aléas, les uns mineurs et les autres graves.
a.- Bénignité et innocuité : Les 2 termes ne sont pas synonymes car une tumeur bénigne peut devenir
dangereuse par compression des structures anatomiques qu'elle jouxte. Ex: - Compression des
organes pelviens par un léiomyome utérin avec atteinte urétérale et retentissement sur le
parenchyme rénal en amont;
b.- Perturbations circulatoires
Œdème, hémorragies intratumorales;
Remaniement du tissu conjonctif: sclérose et sclérohyalinose;
Phénomènes inflammatoires;
Anomalies cellulaires par troubles métaboliques locaux et non une transformation maligne
de la tumeur bénigne.
c.- Récidives : En générale pas de récidives après exérèse chirurgicale complète mais, il semble que les
tumeurs endocrines sont susceptibles de se reformer après exérèse si le dérèglement hormonal
causal persiste ou réapparaît. Il s'agit dans ce cas de vraie récidive opposée à la fausse récidive après
une période ± longue de latence après exérèse chirurgicale incomplète.
d.- Transformation maligne : Elle est exceptionnelle. Mais il demeure l'irritant problème des tumeurs
sémi-malignes ou à malignité atténuée ou malignité mitigée.
e.- Signification : Elle reste débattue. Parmi les tumeurs bénignes on range :
1).- Tumeurs bénignes réactionnelles :
Les tumeurs inflammatoires: bourgeon charnu ou angiome hyperplasique, chéloïde, neurome
d'amputation.
Tumeurs métaboliques: par accumulation d'histiocytes phagocytant des produits variés issus
des perturbations métaboliques, lipoïdiques en particuliers. Ce sont: histiocytome, xanthome,
histocytofibrome, angiohistiocytome, angiome sclérosant. Leur signification est débattue.
2).- Tumeurs bénignes hyperplasiques et endocriniennes par dérèglement de l'axe
hypothalamohypophysopériphérique entraînant l'hyperplasie du parenchyme glandulaire stimulé de
manière excessive.
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malignes. L'appareil de Golgi peut être hypertrophié, le réticulium endoplasmique peu développé.
Les ribosomes foisonnent.
b. Perturbations fonctionnelles
1) Reproduction cellulaire : La prolifération cancéreuse est autonome, anarchique et indéfinie.
2.- Voies de Métastases: Les tumeurs malignes peuvent emprunter plusieurs voies pour aller ailleurs, il
peut s'agir de:
La voie lymphatique (des vaisseaux lymphatiques): C'est la voie préférentielle des carcinomes.
La voie vasculaire sanguine: C'est la voie préférentielle des sarcomes et du chorio-carcinome.
C'est la voie veineuse qui est plus importante, la voie artérielle est plus négligeable car il
semble que la paroi artérielle plus épaisse que la veineuse résiste à l'érosion par l'infiltration
par les cellules cancéreuses.
Les voies naturelles: Il s'agit ici l’œsophage, l'intestin, des bronches, l'uretère, des voies
génitales etc.
La voie coelomique ou la voie de contiguïté: Ici les organes se trouvant dans une même cavité
comme la péritonéale, étant contigus, peuvent se donner des métastases entre eux bien qu'ils
ne soient pas étroitement liés. Cela explique l'apparition d'une métastase ovarienne d'un
adénocarcinome gastrique, métastase appelée "Tumeur de Krukenberg".
Voie de continuité: Ici les organes intimement liés métastasent entre eux.
Métastase par inoculation: Il s'agit d'une métastase des cellules cancéreuses d'un organe
profond à la périphérie après un acte chirurgical.
On décrit les métastases des métastases.
2).- La composante maligne est le liposarcome. On en décrit aussi plusieurs variantes à savoir:
a).- Le liposarcome polymorphe: les cellules proliférantes présentent des formes variables avec un
atypisme cytonucléaire très prononcé.
L’atypisme cytonucléaire est caractérisé par : l’anisocyto-caryose, l’hyperchromatisme et
l’hypertrophie nucléaire.
b) Le liposarcome myxoïde caractérisé par des adipocytes atypiques proliférant dans un stroma
myxoïde qui ressemble à la matrice du cordon ombilical
c).- Le liposarcome à cellule rondes: Il pose le problème de diagnostic différentiel avec les
lymphomes.
c.- Tissu musculaire
1).- Tissu musculaire lisse:
a).- La tumeur bénigne est le léiomyome: il existe sous 3 variantes à savoir: l'angioléiomyome
caractérisé par une prolifération des fibres musculaires lisses associées à une prolifération vasculaire.
Des fois on parle de l'angiomyome quand il s'agit de la prolifération du muscle lisse de la paroi
vasculaire
b).- Le léiomyome épithélioïde appelé aussi léiomyoblastome, caractérisé par la prolifération des
cellules musculaires lisses d'aspect épithélial ayant un halo périnucléaire. Le léiomyome est parmi les
tumeurs les plus fréquentes du tissu musculaire lisse; il peut se développer partout où se trouve le
muscle lisse: paroi des vaisseaux, paroi du tube digestif, de la peau et au niveau de l'utérus qui est
essentiellement composé de muscle lisse.
Au niveau du sein, la gynécomastie peut être due à la présence de léiomyome.
Le léiomyome utérin peut se localiser à plusieurs endroits de sorte que l'on décrit: le léiomyome sous-
muqueux, le léiomyome intramural et le léiomyome sous-séreux.
L'utérus à plusieurs léiomyomes est dit polyléiomyomateux, il a l'aspect d'un sac de pomme de terre.
Le léiomyome peut subir plusieurs lésions régressives telles que la nécrose, les hémorragies, ces deux
lésions peuvent à leur tour occasionner une calcification; les léiomyomes peuvent aussi subir la
fibrose, c'est pour cela que les cliniciens les appellent "fibromes". Ils peuvent aussi subir la sclérose
(qui est une fibrose avec une forte hyalinisation) ainsi qu'une dégénérescence kystique. Le
léiomyome ne se cancérise pas. C'est la tumeur la plus fréquente en comparaison avec le
léiomyosarcome qui est la composante maligne. Ils sont encore plus fréquents chez les femmes qui
n'ont pas accouché pour une raison ou une autre.
Le léiomyosarcome se développe le plus souvent au niveau du tube digestif, tandis que le léiomyome
est plus fréquent au niveau du tractus génital et particulièrement de l'utérus.
2).- Le muscle strié
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a).- Rhabdomyome : C'est une tumeur très rare alors que le muscle strié est très abondant dans
l'organisme.
b).- Rhabdomyosarcome : C'est une tumeur très fréquente. Il existe plusieurs variantes à savoir:
1).- Le Rhabdomyosarcome embryonaire ou Botryoïde:
2).- Le Rhabdomyosarcome Alvéolaire: Les cellules tumorales sont logées dans des cavités en forme
d'alvéoles.
3).- Le Rhabdomyosarcome polymorphe: Les cellules tumorales sont pléomorphes avec atypisme
marqué parfois une multinucléation.
c.- Tissu myxoïde : On décrit comme tumeur bénigne: le myxome; la tumeur maligne est le
myxosarcome. Pour certains auteurs le myxosarcome est une entité séparée, tandis que pour
d'autres, il s'agit soit d'un fibrosarcome, d'un liposarcome ou d'un chordrosarcome à stroma myxoïde.
d.- Tissu mésenchymateux primitif. On décrit le mésenchymome bénin: Il s'agit d'une tumeur
composée de plusieurs types de tissu mésenchymateux ne présentant aucun caractère de malignité.
2.- Tumeurs épithéliales.
a.- Tumeur de l'Epithélium Malpighien.
1).- Papillome ou Verrue : C'est une tumeur Végétante se développant au niveau de la peau. Elle est
dite végétante car elle est composée de plusieurs structures en forme de papille. Chaque papille est
formée d'un axe conjonctivo-vasculaire couvert d'une couche d'épithélium malpighien d'importance
ou d'épaisseur variable. L'épithélium malpighien recouvrant les papilles subit normalement la
kératinisation.
2).- Carcinome Spinocellulaire alias carcinome malpighien alias carcinome épidermoïde : C'est une
tumeur maligne, végétante, ulcéreuse ou infiltrante de la peau.
Sur le plan histologique il est composé des cellules du corps muqueux de Malpighi; On y retrouve les
desmosomes. Les cellules proliférantes peuvent kératiniser, on parle de la dyskératose si la cellule
kératinise individuellement. On peut aussi noter les perles ou globes cornés, les cellules kénatinisant
en formant des structures en forme de bulbe d'oignon avec kératine au centre.
Il existe une autre tumeur au niveau de l'épithélium malpighien, tumeur née de sa couche basale, le
carcinome basocellulaire;
Macroscopiquement et histologiquement, cette tumeur se caractérise par la présence des noyaux ou
des cordons cellulaires, qui coupés transversalement, offrent l'aspect de palissade, les cellules
périphériques étant perpendiculaires au pourtour du cordon. Les cellules proliférantes étant de
petites cellules basophiles présentant moins d'atypisme que le carcinome spinocellulaire
b.- Epithélium transitionnel Le papillome à cellules transitionnelles et le carcinome à cellules
transitionnelles présente les mêmes caractéristiques que les tumeurs correspondantes de
l'épithélium malpighien sauf qu'elles ne kératinisent pas.
c.- Epithélium cylindrique: On décrit :
1).- le polype: Il s'agit ici d'une tumeur faite d'un abondant stroma fibroblastique recouvert d'un
épithélium cylindrique. Le polype peut être sessile ou pédiculé. Il peut saigner et entraîner des
hémorragies. Il peut obstruer la cavité utérine et causer la stérilité. Un polype peut se cancériser.
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1.- Les complications locales sont : l'invasion des structures voisines, les hémorragies, les thromboses,
la nécrose ischémique, l'ulcération, l'obstruction des organes cavitaires la surinfection des tumeurs
nécrosées
2.- Complications à distance ou systémiques : l'anémie par hémorragie, la cachée, la fièvre, Vitesse de
sédimentation (VS) accélérée, dépression de la défense générale, protéines anormales dans le sang
(jGT, a-1FP, ACE...) tendance à faire des diathèses hémorragiques, Troubles endocriniens par
sécrétion des hormones par les cellules tumorales.
I.- CLASSIFICATION DES FROTTIS : Selon Papanicolau, les frottis sont répartis en classes allant de 0 à
5:
Classe 0: frottis mal fait, inadéquat;
Classe 1: le frottis adéquat mais sans cellules malignes ou atypiques;
Classe 2: frottis comprenant les cellules métaplasiques;
Classe 3 : frottis comprenant les cellules dysplasiques;
Classe 4 : frottis comprenant les cellules atypiques et donc fortement suspect de malignité;
Classe 5 : frottis comprenant les cellules franchement malignes.
Il faut noter qu'un frottis n'a qu'une valeur d'orientation et doit être confirmé par une analyse
histopathologique, on ne peut prendre une décision radicale sur base du frottis seul.
I.- DEFINITION
Trois éléments définissent les MMS:
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d.- Etiologie : Le primum movens est le manque d'insuline. Ce manque d'insuline peut être absolu ou
relatif.
Manque absolu d'insuline: Lorsque les cellules qui produisent l'insuline sont détruites:
destruction des cellules des îlots de Largerhans du pancréas.
Manque relatif d'insuline: Lorsqu'il y a sécrétion des antagonistes de l'insuline tels que:
l'insulinase, la présence des anticorps anti-insuline.
e.- Classification clinique : Elle considère 2 types de diabètes :
Diabète idiopathique: dont on ne connaît pas de cause mais héréditaire.
Diabète secondaire notamment à une maladie pancréatique (pancréatite chronique), une
hémochromatose; une pancréatectomie, au syndrome de Cushing; l'acromégalie; le
phéochromocytome; l'hyperaldostéronisme; la thyrotoxicose.
N.B. Le diabète idiopathique est habituellement héréditaire, se manifestant soit sous forme d'un état
prédiabètique, d'un diabète chimique ou d'un diabète ouvert.
f.- Morphopathologie : Le diabète détermine des lésions au niveau de plusieurs organes:
1) les Vaisseaux sanguins: vaisseaux coronaires, vaisseaux du cerveau et artères des membres qui
expliquent le développement de la gangrène diabétique. Les lésions sont de type:
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2.- Hypoglycémie : C'est plus un fait clinique qu'anatomopathologique caractérisé par une baisse de
la glycémie.
a.- Causes :
tumeur pancréatique insulino-sécrétante,
tumeur extra-pancréatique insulino-sécrétante ou sécrétant des substances insuline-like,
la prise d'hypoglycémiants : cette hypoglycémie peut être iatrogène quand il y a un excès
d'insuline,
une sensibilité idiosyncrasique à l'insuline,
les affections endocriniennes telles que le syndrome de Cushing, l'acromégalie.
b.- Morphopathologie : Il n'y a pas de lésions typiques. Au niveau du cerveau on observe une
thrombose vasculaire, une dégénérescence ganglionnaire, une dégénérescence de la myéline.
3.- Galactosémie : C'est une maladie due à un déficit en galactose-1 phosphate-uridyl-transférase.
Au point de vue histologique on note une triade constituée par la stéatose, la fibrose portale et le
regroupement des hépatocytes en rosette centrée par de la bile.
4.- Glycogénoses : Ce sont des maladies de stockage, due une carence ou déficit en une enzyme du
métabolisme du glycogène avec comme conséquence une accumulation de glucose de structure
normale ou anormale.
a.- Glycogénoses primitives : Elles relèvent des déficiences enzymatiques entraînant un excès de
glycogène dans les cellules.
1).- Données morphologiques générales.
a).- Aspects microscopiques : Ils sont communs à toutes les glycogénoses:
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C’est l'aspect de dépôts de glycogène dans le cytoplasme fondamental des cellules ou dans les
lysosomes. Ces cellules sont généralement hypertrophiées.
b).- Aspects macroscopiques : Les organes infiltrés demeurent normaux sauf en cas de forte
infiltrarion.
b.- Mucopolysaccharidoses
1) MUCOVISCIDOSE : C’est une pathologie monogénétique qui se présente comme une atteinte
multi-organe. Elle est caractérisée par une viscosité exagérée des sécrétions muqueuses des voies
digestives et respiratoires d'une part et par une richesse anormale de la sueur en ions chlore et
potassium d'autre part.
a).- Aspects macroscopiques : Le mucus épais encombre la lumière des canaux excréteurs des
glandes, la lumière du tube intestinal, des voies respiratoires, des voies excrétrices pancréatiques.
L'iléus méconial en est un exemple.
b).- Aspects microscopiques : Ils sont peu caractéristiques au niveau du pancréas. Au niveau du
poumon, les lésions inflammatoires attirent l'attention. L'abondance de mucus se remarque.
c).- Signification : Elle relève d'un déficit enzymatique et métabolique mal connu. Il y a défaut de
liquéfaction du mucus.
2).- Mucopolysaccharidoses : Maladies infantiles caractérisées par une association dans les
proportions variables de malformations squelettiques avec nanisme et d'un retard mental plus au
moins sévère.
a).- Aspects microscopiques : Ils se résument en une seule lésion affectant en grand nombre de
cellules: c'est un gonflement cellulaire par un matériel qui tantôt semble diffusément empatter ou
clarifier le cytoplasme, tantôt paraît se situer dans une vacuole ou dans des grains en refoulant le
noyau.
b).- Macroscopie : La silhouette des maladies est évocatrice : visage en gargouille, d'où le nom de
gargoïlisme donné à l'affection; gros ventre avec hépatomégalie, déformation des os longs.
MALADIES PARAPROTEINES
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cryoglobulines de type I et II
4.- Amyloïdose
a.- Définition: C'est une série de troubles ayant comme caractère commun le dépôt dans divers tissus
d'une substance transparente, hyaline, de nature complexe (composée de protéines et d'hydrate de
carbone) et ayant des propriétés histochimiques propres qui la différencient d'autres substances
hyalines.
b.- Classification : On utilise plusieurs critères:
1).- Critère topographique : On décrit 2 types d'amyloïdose: Amyloïdose généralisée et l'amyloïdose
localisée.
2).- Critère étiologique: On décrit l'amyloïdose primaire et l'amyloïdose secondaire.
3).- Critère biochimique : C'est la classification moderne des amyloïdoses. Elle comprend:
L'Amyloïdose AL ; L'Amyloïdose AA ; L'Amyloïdose A. préalbumine ; L'Amyloïdose AE ; L'Amyloïdose A4 ;
L'Amyloïdose F² ; L'Amyloïdose Kératine.
Nb : la coloration au Rouge Congo est plus la fiable et on observe une Fluorescence.
d.- Morphopathologie
1) Rate : La substance amyloïde peut se déposer au niveau des follicules lymphoïdes sous forme de
grains de Tapioca, ceci donne l'aspect de "Rate Sagou"; déposée au niveau des parois des sinusoïdes
et des septas fibreux, elle va déterminer des larges zones pâles évoquant l'aspect de lard d'où le nom
de "rate lardacée".
2).- Foie: Le dépôt commence au niveau des cellules de Kupffer dans l'espace de Disse.
Macroscopiquement le foie est augmenté de volume, de couleur gris-jaunâtre évoquant l'ivoire
vieilli, de consistance molle.
4).- La surrénale : L'amyloïde se dépose surtout au niveau de la zone médullaire provoquant
l'apparition de la maladie d'Addison.
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Traits communs aux diverses formes d'amyloïdose Trois traits unitaires se retrouvent au sein d'une
pareille variabilité:
La fraction protidique fondamentale demeure la même quelles que soient les circonstances
de formation de cette amyloïde.
L'amyloïde ne contient jamais de gammaglobulines.
La lésion amyloïde va souvent de pair avec un type cellulaire spécial : cellule réticulo-
histiocytaire basophile à cytoplasme PAS+.
5.- Goutte : C'est une affection résultant d'un trouble du métabolisme de l'acide urique et
caractérisée par un dépôt focal d'urate de Na+ dans les tissus sous forme des cristaux.
Physiopathologie : L'augmentation du taux d'acide urique dans le sang va aboutir à une
précipitation tissulaire des cristaux d'urate de Na+ provoquant une réaction inflammatoire.
Cette inflammation se caractérise par la formation d'un tophus:
Anatomie pathologique : La lésion anapathologique est le tophus goutteux
Sites: les articulations, le cœur et les reins.
1).- Dans les foyers de Nécrose : Le cholestérol libéré par les cellules détruites s'accumule dans les
tissus sous forme des cristaux autour desquels se développe une inflammation chronique
gramulomateuse.
2).- Dans les organes
a).- Vésicule biliaire : Le cholestérol s'accumule dans la muqueuse de la vésicule biliaire, dans le sinus
de Roakitansky plus précisément. Cette accumulation donne à la paroi un aspect granulaire et une
coloration rouge, d'où le nom "vésicule fraise".
b).- Le rein : Le cholestérol s'accumule au cours du diabète sucré et au cours de la glomérulonéphite
membraneuse.
3).- Tumeurs : Dans les tumeurs on trouve des grandes cellules spumeuses d'origine monocytaire ou
leucocytaire: le xanthome, le fibroangiome, l'hémangiendothéliome, le lymphome, l'ostéosarcome.
4).- Xanthélasme : C'est une lésion dermatologique caractérisée par la présence de multiples taches
jaunes surélevées apparaissant au niveau de la peau exposée au soleil.
3).- La myosite ossifiante: C'est une calcification dystrophique apparaissant sur un tissu musculaire
traumatisé, siège d'un hématome intramusculaire; la calcification sera suivie par une ossification
passant par une chondrification.
4).- La lithiase: Elle est observée notamment au niveau des glandes salivaires et s'appelle aussi "sialo-
lithiase". Elle peut également s'observer au niveau du rein et au niveau de la vésicule biliaire.
c.- Hypocalcémie Causes: Il peut s'agir de l'hypoparathyroïdisme, du rachitisme avancé, d'une
maladie rénale accompagnée de rétention importante de phosphate, des stéatorrhées de longue
durée. Sur le plan clinique elle se manifeste par la tétanie.
2.- Phosphore : les troubles liés au phosphore sont intimement liés à ceux du calcium; le phosphore
joue un rôle important dans la calcinose tumorale ou pseudotumorale.
3.- Potassium
Hypokaliémie Causes: Il peut s'agir de la déshydratation excessive due aux vomissements et à
la diarrhée, du diabétique dans l'acidose métabolique, du syndrome de Conn (avec hyper-
aldostérnisme), de la malnutrition, du stress majeur, de l'acidose rénale, de l'abus des
diurétiques, des hypokaliémies idiopathiques.
2).-Pathogénie de l'hémochromatose : C'est une maladie familiale dans laquelle l'absorption du fer
alimentaire est excessive.
6.- Pigments : Les pigments qui s'accumulent dans les tissus peuvent être endogènes ou exogènes.
a.- Pigments endogènes
1).- Lipopigments : La lipofuscine et les pigments céroïdes sont des pigments de vieillissement car
elles s'accumulent dans les cellules avec l'âge. Les autres causes de l'accumulation de lipopigments
sont l'avitaminose E, le syndrome de Dubin et Johnson, certaines intoxications médicamenteuses.
Sites:
les cellules nerveuses ganglionnaires,
les cellules épididymaires,
les cellules interstitielles de l'ovaire et du testicule,
les hépatocytes et les cellules myocardiques.
2).- Mélanine : Son accumulation dans la peau est la mélanodermie. Au niveau des autres organes on
a la pseudo-mélanose (côlon). La mélanodermie s'observe soit de façon localisée ou de façon
généralisée.
la mélanodermie localisée s'observe: Dans la maladie de Von Recklinghausen ou
neurofibromatose. On a quelques neurofibromes et des taches cutanées dites "café au lait";
Chez la femme enceinte on observe le chloasme (masque).
La mélanodermie généralisée s'observe dans la maladie d'Addison, l'hémochromatose,
certaines malnutritions et les intoxications à l'arsenic. Son absence ou sa diminution entraîne
une hypopigmentation localisée appelée vitiligo ou généralisée correspondant à l'albinisme.
Les autres pigments endogènes sont l'hémosidérine, la bilirubine et la porphyrine.
b.- Pigments exogènes
Anthracose : C'est l'accumulation des poussières de charbon dans les voies respiratoires, les
poumons et les ganglions lymphatiques médiastinaux. Les organes atteints sont noirâtres.
Silicose : C'est l'accumulation des particules de silice au niveau des voies respiratoires et de la
peau. Les organes atteints ont une coloration brunâtre.
Argyrie : C'est l'accumulation des particules de sel d'argent.
Saturnisme observé dans l'intoxication au plomb et se manifeste par le signe particulier, une
ligne bleu-verdâtre au niveau des gencives appelée "Liséré de Burton".
Pigmentations causées par le tatouage