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I. Définition 4
II. Représentation........................................................................................................... 6
1. Lignes caractéristiques de la surface ou les courbes de niveau ...Erreur !
Signet non défini.
2. Courbes de niveau ...................................................................................... 7
3. TIN (Triangulated Irregular Network, Réseau triangulé irrégulier) ....... 8
4. Représentation maillée (grille, matrice, raster) .....................................10
III. Formats 10
1. Mode Raster ...............................................................................................11
2. Mode vecteur .............................................................................................14
IV. Acquisition des données ...........................................................................................15
1. Acquisition directe par des méthodes de topométrie : Levés sur le
terrain de topométrie, Levé par théodolite : ...........................................15
2. Numérisation (vectorisation) de courbes de niveau provenant de cartes
15
3. Restitution photogrammétrique de photographies aériennes ...............16
4. Radargrammétrie ......................................................................................18
5. Laser grammétrie ou altimétrie par «laser à balayage» ........................20
6. La photogrammétrie .................................................................................22
7. LES ERREURS DU MNT ..............................................................................24
8. PROPAGATION DES ERREURS DU MNT ...................................................26
V. Comparatif de validité ..............................................................................................27
VI. Quelques sources de MNT/MNA ..............................................................................28
VII. Variables du relief dérivées ......................................................................29
1. Pente, .........................................................................................................29
2. Concavité, convexité .................................................................................30
VIII. Variables thématiques dérivées ...............................................................31
1. Visibilité .....................................................................................................31
2. Ombre portée et ombre projetée .............................................................31
3. Taux d’ensoleillement ...............................................................................33
4. Ligne de drainage ......................................................................................34
5. Limites de bassin versant hydrologique ..................................................34
IX. Usages du MNT..........................................................................................................35
1. Topographie ...............................................................................................35
2. Hydrologie .................................................................................................35
3. Géologie .....................................................................................................35
4. Archéologie ................................................................................................36
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Systèmes d’information 1
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Introduction
Les origines de la cartographie assistée par ordinateur tendent à l’année 1959
où Waldo Tobler, un étudiant gradué de l’Université de Washington, publie un
article intitulé : « Automation and Cartography ». Durant les années qui ont suivis,
des algorithmes ont été développés pour automatiser ce qui était établi à la main
au paravent. Avec la croissance des différents usages des données numériques, la
naissance de plusieurs modèles numériques parait naturelle, on distingue alors :
Modèles Numériques de Terrain (MNT) et Modèles Numériques d’Altitude,
d’Elévation, de Surface (MNA/MNE/MNS).
I. Définition
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Photogrammétrie : est une technique qui consiste à effectuer des mesures dans une
scène, en utilisant la parallaxe obtenue entre des images acquises selon des points de
vue différent.
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chaque point une élévation. Ce modèle affiche les altitudes du relief d'une portion
de territoire (terrain naturel) si aucun objet ne s’y trouve, sinon il inclue les
structures artificielles : bâtiments, végétation (forêts, haies, arbres isolés), lignes
électriques, ponts, barrages, murs. Il s’agit d’une représentation numérique d’une
zone donnée qui prend en compte les hauteurs de tous les objets sur celui-ci
comme les bâtiments t la végétation, ce qu’on appelé encore sursol.
II. Représentation
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1. Courbes de niveau
Les courbes de niveau sont des lignes imaginaires placées sur une carte de géographie,
qui joignent tous les points situés à la même altitude. C'est aussi la ligne d'intersection
d'un plan horizontal avec le relief du terrain (voir figure 1.7). Plus les courbes de niveau
sont rapprochées, plus la pente est forte. Entre deux courbes de niveau successives,
on admet que la pente est régulière. La distance verticale qui sépare deux courbes de
niveau successives s'appelle l'équidistance.
Sur une carte, on peut distinguer 3 types de courbes de niveau :
les courbes directrices, principales ou maitresses dessinées avec un trait épais
continu et repérées par une indication d'altitude ;
les courbes "traditionnelles" dessinées en trait _n continu ;
les courbes intermédiaires, dessinées en traitillées ou en pointillés sur la carte
et qui se situent à la demi-équidistance. On les représente sur la carte
uniquement lorsque la pente n'est pas régulière entre deux courbes de niveau
"traditionnelles" ou entre une courbe directrice et une courbe "traditionnelle".
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Un TIN utilisé pour représenter le terrain est souvent appelé modèle numérique
d'élévation (DEM), qui peut également être utilisé pour produire des modèles
numériques de surface (DSM) ou des modèles numériques de terrain (DTM). L'un des
avantages de l'utilisation d'un TIN par rapport à un modèle numérique d'élévation
(MNT) rastérisé dans la cartographie et l'analyse est que les points d'un TIN sont
distribués de manière variable en fonction d'un algorithme qui détermine quels points
sont les plus nécessaires pour créer une représentation précise du terrain. La saisie
des données est donc flexible et moins de points doivent être stockés que dans un
MNT raster, avec des points régulièrement répartis. Alors qu'un TIN peut être
considéré comme moins adapté qu'un MNT raster pour certains types d'applications
SIG, telles que l'analyse de la surfacepente et aspect, il est souvent utilisé en CAO pour
créer des courbes de niveau. Un DTM et un DSM peuvent être formés à partir d'un
DEM. Un DEM peut être interpolé à partir d'un TIN.
Les TIN sont basés sur une triangulation de Delaunay ou sur un Delaunay
contraint. Les triangulations conformes à Delaunay sont recommandées par rapport
aux triangulations contraintes. En effet, les TIN résultants contiendront probablement
moins de triangles longs et fins, qui ne sont pas souhaitables pour l'analyse de surface.
De plus, l'interpolation de voisinage naturel et la génération de polygones de Thiessen
(Voronoi) ne peuvent être effectuées que sur des triangulations conformes à Delaunay.
Une triangulation de Delaunay contrainte peut être envisagée lorsque vous devez
définir explicitement certaines arêtes qui sont garanties de ne pas être modifiées (c'est-
à-dire scindées en plusieurs arêtes) par le triangulateur. Les triangulations de Delaunay
contraintes sont également utiles pour minimiser la taille d'un TIN, car elles ont moins
de nœuds et de triangles où les lignes de fracture ne sont pas densifiées.
Le modèle TIN a été développé au début des années 1970 comme un moyen
simple de construire une surface à partir d'un ensemble de points espacés de manière
irrégulière. Le premier programme de réseau irrégulier triangulé pour SIG a été écrit
par W. Randolph Franklin, sous la direction de David Douglas et Thomas Peucker
(Poiker), à l'Université Simon Fraser en 1973. Un semis irrégulier de points (Figure
VI.3) apparait lorsque l’altitude est mesurée ponctuellement soit de manière aléatoire,
soit en suivant les lignes de structure du relief ou des points particuliers. Le cas le plus
fréquent est celui d’un levé à grande échelle cartographique pour l’implantation d’une
route ou d’un ouvrage. Il est exceptionnel qu’un tel modèle soit formé de points
mesurés. C’est le résultat d’interpolation d’un semis de points irréguliers, sa la précision
déponde du mode d’obtention et de la méthode d’interpolation de données (Caloz et
Collet, 2011).
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Figure 4: Modèle numérique d’altitude sous forme (a) d’un semis de points
Dans ce modèle, les points sont disposés selon une structure régulière de
manière à former une grille. La résolution devient la cote de la maille. Les
coordonnées de chaque point localisent, soit les noeuds de la grille, soit le plus
fréquemment, le centre de la maille (voir Figure VI.4).
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III. Formats
La résolution du MNT ou du MNS peut varier selon les projets (50 cm, 1m, 5m…).
Cette résolution dépend du besoin du client. La fréquence des points laser émis par le
système Lidar et l’altitude de vol sont adaptées de manière à obtenir une densité de
points suffisante (souvent plusieurs points par m²) et donc une résolution conforme
au cahier des charges
1. Mode Raster
Un MNT sous forme Raster, appelé aussi matrice d’altitudes, est l’ensemble de
valeurs numériques représentant des altitudes, régulièrement espacées et
ordonnées selon un balayage du terrain. Cette notion de balayage régulier explique
l’emploi du terme Raster. Chaque valeur d’altitude représente « la moyenne d’un
élément de surface de terrain ». Le maillage de la surface sera donc défini par cette
distribution de points et les dimensions de la maille (rectangulaire ou carrée)
définissent à leur tour la résolution spatiale planimétrique du MNT.
Le point, étant au centre de la maille, permet de connaître la résolution du MNT :
autant que la distance entre deux points est réduite autant la résolution est grande,
et autant le MNT est considéré fin et riche en détails topographiques.
Figure 6: À gauche une matrice d’altitude, à droite son image au niveau de gris
Figure 7: Exemple d’MNT de la ville de Pau en France, à gauche au niveau de gris et à droite en couleurs
hypsométriques.
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Figure 8: Á gauche sous forme de bloc diagramme (Raster en perspective), à droite sous forme de maillage fil de
fer
La Heightmap :
La représentation graphique la plus utilisée et la plus populaire, appelée carte
d’élévation ou d’altitude (heightmap), ou même champ de hauteur (height field).
Une représentation sous forme d’images aux niveaux de gris où la valeur du dégradé
de chaque pixel reflète la hauteur de la position cartésienne correspondante. Cette
structure est la plus communément utilisée pour modéliser les reliefs du fait qu’elle
est simple à produire et à manier. Un pixel blanc représente bien entendu l’élévation
maximale, et inversement est le cas du pixel noir, une élévation minimale, le dégradé
est calculé évidemment de manière relative par une simple règle de trois.
Pour chaque couple (x; y) de coordonnées dans le plan, la carte d'élévation définit
une altitude z(x; y) présentée par la couleur : c(x, y) ayant une valeur c ∈ [0,256[.
La valeur de couleur courante « c » sera calculée comme suit :
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Cette méthode de représentation utilisée par les MNT en mode Raster et aussi
par d’autres méthodes de génération de terrains artificiels possède plusieurs
avantages par rapport aux autres dont sa disponibilité, sachant qu’une énorme
quantité de MNT sous cette forme est présente gratuitement sur Internet.
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2. Mode vecteur
2
Ombres portées, parties du relief cachées par d’autres, etc
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Il existe plusieurs mode d’acquisition des données que nous détaillons ci-dessous
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La photogrammétrie englobe les outils utilisés pour restituer la géométrie d’un objet
à partir d’un couple de clichés, pris dans des positions différentes, de cet objet. La
photogrammétrie dispose de deux images aériennes d’un même endroit mais prise
sous deux angles différents. Ces images constituent le couple stéréoscopique duquel,
grâce à des repères identifiables au sol, on calcule l’altimétrie et la planimétrie, c’est-
à-dire le positionnement de tout objet au sol dans les trois dimensions x, y, z. Sur les
mêmes relations géométriques entre clichés et réalité, on crée également un
orthoimage, c’est-à-dire une image sur laquelle les distances horizontales sont
représentées comme sur une carte topographique.
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4. Radargrammétrie
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Figure VI.10 : Principe de fonctionnement du RSO. Le point P est illuminé plusieurs fois par
le radar en mouvement (Caloz et Collet, 2011).
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Le principe. Le LiDAR (Light Detection And Ranging) est une technique utilisée en
télédétection qui exploite les propriétés du laser (Light Amplification by Stimulated
Emission of Radiation) pour déterminer les caractéristiques d’un objet distant. Un
instrument de mesure utilisant le LiDAR comprend un émetteur, un récepteur de rayon
laser et un mécanisme permettant de modifier la trajectoire du rayon laser. Par rapport
à un rayon lumineux quelconque, un rayon laser présente un niveau d’énergie, une
fréquence et une longueur d’onde bien définis. Dès lors, la comparaison des rayons
laser émis et reçus permet d’identifier les caractéristiques d’un objet.
L’acquisition de l’altimétrie par « laser de balayage » est une technique de mesure
de la position d’un point de la surface du territoire dans les trois dimensions (x, y, z).
Le système électronique mesure le temps d’aller-retour et l’intensité d’un faisceau laser
émis de la plateforme -généralement aéroportée. La position des points est calculée
grâce à la connaissance de la position de l’avion et la mesure des temps d’aller-retour
des impulsions laser (Caloz et Collet, 2011). L’altitude sur sol de l’avion et son attitude
sont repérées avec une très haute précision par un système de GPS différentiel (Figure
VI.11). Plusieurs échos du signal émis peuvent être mesurés, par exemple dans le cas
d’une forêt une 1ere réflexion est produite par des parties hautes des arbres. Si la
Figure VI.11 : Principe de l’acquisition de l’altimétrie par balayage laser (Caloz et
Collet, 2011). Fermeture végétale n’est pas complète, une partie du signale atteint des
couches plus basses, voire le sol, et est à son tour réfléchie (Caloz et Collet, 2011).
Certains radiomètres enregistrent jusqu’à quatre échos pour un même rayon (Figure
VI.12).
Figure VI.11 : Principe de l’acquisition de l’altimétrie par balayage laser (Caloz et Collet,
2011).
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Figure VI.12 : Schéma d’une réflexion à plusieurs échos (a) profil d’un balayage laser ; (b)
multiples possibles en couverture végétale (Caloz et Collet, 2011).
Figure VI.13 : portion de (a) modèle numérique d’altitude (MNA), (b) modèle numérique de
terrain (MNT) (Caloz et Collet, 2011).
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Dans le but d’obtenir une acquisition rapide et une couverture maximale du territoire,
le faisceau laser est le plus souvent orienté par un miroir rotatif, mais d’autres
dispositifs existent. Cette technique permet de garantir un balayage de part et d’autre
de la ligne de vol et de couvrir une tranche de sol appelée la fauchée (Caloz et Collet,
2011). L’homogénéité de la distribution des points sur le territoire est garantie par un
recouvrement partiel des lignes de vol et par des lignes de vol perpendiculaires entre
elle. La densité de points au sol est fonction de l’altitude de vol adoptée et de la
technologie laser utilisée (Caloz et Collet, 2011). L’acquisition sur de vastes zones est
réalisée par des équipements aéroportés. L’altitude de vol est d’environ 1000 m sur
sol et la fauchée de l’ordre de 600 m. La précision altitudinale dépend de divers
paramètres, notamment de la rugosité du sol (Caloz et Collet, 2011).
6. La photogrammétrie
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une fenêtre centrée sur chaque pixel et réalisent la mise en correspondance par
comparaison de l’information (e.g. niveau de gris) disponible au niveau des pixels de
la fenêtre (Gruen, 2012). Les algorithmes de type « feature-based » réalisent la mise
en correspondance en deux étapes. Une première étape permet de déterminer les
formes caractéristiques présentes dans la première image. Ces formes sont
principalement dues à la variation d’intensité dans l’image. Ensuite, une deuxième
étape consiste à réaliser la comparaison des formes caractéristiques avec celles de la
deuxième image. Cette approche considère que les caractéristiques de l’image sont
moins variables d’une image à l’autre (Gruen, 2012). Cependant, certaines
informations peuvent être perdues après la première étape ; toute l’information n’est
donc pas exploitée, ce qui est un désavantage. La qualité du MNT extrait à partir d’un
modèle stéréoscopique dépend principalement de la nature de la surface modélisée,
des caractéristiques propres aux images utilisées, telles que le contraste et le niveau
de bruit, et des paramètres propres aux algorithmes (Aber et al., 2010 ; Gruen, 2012).
Les algorithmes de type « area based » sont les plus utilisés en photogrammétrie
(Gruen, 2012). Ils considèrent l’hypothèse que la distance séparant chaque pixel
localisé dans la fenêtre et l’appareil photographique est constante, ce qui n’est pas
vérifié sur des terrains inclinés ou avec des variabilités topographiques importantes.
Certains auteurs ont proposé différentes améliorations (e.g. Zabih et al., 1994 ;
Hirschmüller et al., 2002 ; Scharstein et al., 2002) tout en gardant l’approche « fenêtre
». D’autres auteurs, tels que Hirschmuller (2008), considèrent qu’il faut abandonner
l’approche « fenêtre » et utiliser une comparaison pixel par pixel. L’algorithme « semi-
global matching » proposé par Hirschmuller (2008) tient compte également de l’écart
radiométrique (dû par exemple à l’effet de vignette, au temps d’exposition, etc.)
pouvant exister entre deux images stéréoscopiques. Ses performances ont été
évaluées de manière satisfaisante (précision altimétrique de 15 cm et une résolution
spatiale de 5 cm) par Gehrke et al. (2010) qui ont comparé un MNT généré en utilisant
le « semi-global matching » et un MNT généré à partir de données LiDAR. Le
désavantage de l’algorithme « semi-global matching » est son temps de calcul élevé
lorsque le nombre de photographies aériennes est important (e.g. en photogrammétrie
utilisant un VNP). Cette contrainte devient inexistante lorsque le calcul est implémenté
sur un GPU (Graphical Processing Unit).
Les sources d’erreurs du MNT sont variées et incluent principalement l’exactitude des
points de contrôle, la densité et la distribution des données sources, la situation
géographique de la zone d’étude, les méthodes utilisées pour générer le MNT et la
microtopographie de la zone d’étude (Li, 1991 ; Heritage et al., 2009b). Pike (2002)
identifie trois types d’erreurs (différence entre la valeur altimétrique d’une maille et la
valeur réelle observable sur le terrain) dans les MNT : les erreurs systématiques, les
erreurs aléatoires et les fautes. Les erreurs systématiques résulteraient du processus
de génération du MNT et peuvent être éliminées ou réduites si leurs sources sont
identifiées. Les fautes résulteraient des erreurs commises lors de la collecte des
données. Elles sont identifiables et éliminées normalement pendant les phases de
traitement des données avant leur utilisation. Les erreurs aléatoires du MNT sont
cependant inévitables. Selon Aguilar et al. (2010), en condition de zones dégagées,
l’erreur sur un MNT peut se calculer via la variance donnée par l’équation 2 :
σtotal2=σSDE2+σgridding2+σfiltering2 Éq. 2
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σtotal2 exprime l’erreur verticale dans le MNT, σSDE2 exprime l’erreur aléatoire due
à l’acquisition des données, σgridding2 exprime l’erreur due à l’interpolation et
σfiltering2 exprime l’erreur due au processus de traitement des données. Cependant,
sur une zone dégagée, ils considèrent que σfiltering2 peut être négligée, en raison de
l’absence d’objets endogènes. σgridding2 peut également être négligée si la densité
des points acquis est suffisamment élevée, ce qui est le cas si l’on utilise le LiDAR ou
un VNP. Dans ce cas, la variance totale est calculée en utilisant un nombre suffisant
de points de contrôle levés sur le terrain avec une précision meilleure que celle des
données utilisées pour générer le MNT.
Cependant, le RMSE4 (équation 3) reste le paramètre utilisé pour quantifier les erreurs
d’un MNT.
RMSE=1nΔhi21nΣ Éq. 3
avec Dh, la différence d’altitude entre un point de contrôle dont l’altitude est mesurée
avec un récepteur GNSS et la maille correspondante sur le MNT. En plus de ce
dernier, il est intéressant parfois d’estimer également l’erreur moyenne et l’écart-type
des erreurs.Les MNT produits à partir des données altimétriques contiennent toujours
des erreurs aberrantes, même si elles ont fait l’objet de traitement. Une manière de
supprimer les erreurs aberrantes est d’appliquer un filtre sur les données. L’un des
filtres les plus utilisés se base sur le calcul initial du RMSE (Höhle et al., 2006). Alors,
toutes les erreurs supérieures à trois fois le RMSE sont considérées comme
aberrantes et sont remplacées par une valeur estimée à partir des altitudes des mailles
voisines. Une autre approche pour éliminer les erreurs aberrantes, définie par Daniel
et al. (2001), considère à la place du RMSE, l’écart-type des données altimétriques
initiales. Cette dernière méthode sera surtout utilisée lorsqu’il n’existe pas de points
de contrôle ou lorsque leur acquisition est rendue difficile par l’inaccessibilité de la
zone d’étude. C’est principalement le cas lorsque la zone d’étude se retrouve en zone
forestière. Les erreurs sont d’autant plus importantes que la zone d’étude se situe en
milieu non-ouvert, comme dans des forêts ou des zones endogènes. Leur normalité
n’est donc pas toujours acceptée.
Pour identifier les erreurs aberrantes, Felicisimo (1994) propose de comparer la
valeur altimétrique de la maille avec celle estimée à partir de ses voisines. Il définit
ainsi pour la maille i une valeur δi=ziMNT−ˆzioù ziMNT est l’altitude de la maille i après
création du MNT et ˆzi est l’altitude de la maille i, estimée à partir de l’altitude de ses
voisines. En considérant d comme une variable aléatoire, il est possible de déterminer
δet sδ qui sont respectivement la moyenne et l’écart-type. En faisant l’hypothèse que
d a une distribution normale, Felicisimo (1994) réalise un test qui permet d’accepter
ou de rejeter l’appartenance de di à la distribution normale Nδ,sδ().
Le test proposé est un test de Student puisqu’il est appliqué individuellement à
chaque valeur di (Dagnelie, 2006).
L’hypothèse nulle est H0:δi=δ (hypothèse alternativeH1:δi=δ). La valeur :
ti=δi−δsδ est calculée et comparée à la valeur critique tα,∞ . Selon Felicisimo
(1994), la valeur de a doit être choisie la plus faible possible pour détecter uniquement
les valeurs élevées de di. Cependant, une valeur élevée n’indique pas nécessairement
une erreur, mais cela peut être considéré comme une alarme. ˆzi peut être estimé tout
simplement comme la moyenne des altitudes des mailles voisines (Felicisimo, 1994)
ou en utilisant un estimateur plus complexe comme le krigeage, ce qui permet de tenir
compte de la variabilité spatiale du terrain (Hengl et al., 2004). La valeur deˆzi est
influencée par le nombre de mailles voisines considérées. En général, des fenêtres de
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3 x 3 ou 5 x 5 centrées sur la maille i sont utilisées (Hengl et al., 2004), ce qui implique
un nombre de mailles voisines valant respectivement 8 ou 24. Cependant, plus le
nombre de mailles voisines augmente, plus le temps de calcul est élevé,
spécifiquement dans le cas du krigeage. Lorsque l’hypothèse nulle est rejetée (ziMNT
considérée comme une erreur), ziMNT est remplacée par ˆzi (Felicisimo, 1994).
Le MNT a plusieurs sources d’erreurs (Li, 1991 ; Heritage et al., 2009b). Huang et al.
(2005) ainsi que Oksanen et al. (2005) ont montré que ces erreurs peuvent se
propager et influencer considérablement les résultats finaux d’une application. Pour
analyser l’impact des erreurs du MNT sur les résultats d’une application (e.g. extraction
des axes de ruissellement, calculs de pentes, etc.), il est impératif de les propager à
travers les différentes opérations de l’application. Deux principales approches existent
pour analyser la propagation des erreurs dans une application, il s’agit de la méthode
du développement en série de Taylor et de la méthode de Monte Carlo (Burrough et
al., 1998). Cependant, la méthode de Monte Carlo reste la plus utilisée à ce jour en
raison de sa simplicité et de sa rigueur (Burrough et al., 1998 ; Wechsler, 2007). De
plus, lorsque l’application est le résultat d’une succession d’opérations complexes
n’utilisant pas les opérateurs « +, -, ×, ÷ », la méthode du développement en série de
Taylor devient presque impossible à programmer (Hengl et al., 2010).
La méthode de Monte Carlo considère le MNT comme une réalisation parmi d’autres
(Wechsler, 2007). Par un processus stochastique, elle simule une valeur d’altitude
probable pour chaque maille du MNT. Lorsque le processus est répété plusieurs fois
pour toutes les mailles, on observe alors des réalisations probables du MNT (Burrough
et al., 1998).
D’une part, une valeur d’altitude attribuée à une maille du MNT peut être
représentée par la somme d’une constante et d’une variable aléatoire d’erreurs
altimétriques dont la fonction de distribution est déterminable (Temme et al., 2009).
Cette approche est altimétriques nécessite l’utilisation de plusieurs points de contrôle
d’une grande précision, positionnés par exemple en utilisant un récepteur GNSS
topographique (Wechsler, 2007). D’autre part, en l’absence de points de contrôle
(l’acquisition des points de contrôle peut être couteux, voire impossible dans certaines
conditions), comme c’est souvent le cas, on utilise l’approche heuristique qui consiste
à faire une hypothèse sur la distribution des erreurs altimétriques (Oksanen et al.,
2005; Wechsler, 2007). La distribution la plus utilisée est la distribution gaussienne de
moyenne nulle et d’écart-type valant l’écart quadratique moyen (EQM) du MNT, car
c’est le paramètre le plus souvent disponible pour estimer la qualité d’un MNT.
La méthode de Monte Carlo tient compte de l’autocorrélation des erreurs
altimétriques. Elle peut être simulée par au moins quatre différentes techniques qui
sont :
– le recuit simulé (Fisher, 1991) ;
– le modèle spatial autorégressif (Goodchild et al., 1992b) ;
– le modèle moyennes mobiles spatial (Oksanen et al., 2005) ;
– la simulation séquentielle gaussienne (Goovaerts, 1997).
La méthode de simulation, qui reste de loin la plus utilisée, est la méthode séquentielle
gaussienne de par sa simplicité (Temme et al., 2009).
La méthode séquentielle gaussienne est une méthode géostatistique qui considère
que la distribution des erreurs du MNT est normale (Aerts et al., 2003). Elle consiste à
visiter chaque maille du MNT et à simuler, pour chacune, une valeur de la variable
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V. Comparatif de validité
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MNT/MNA
Ces sources sont des agences qui fournissent des fichiers matriciels et vectoriels
topographiques permittant d'établir des modèles numériques de terrain et qui sont mis
au grand public. Le tableau Tab.1 exhibe quelques caractéristiques de certains formats
disponibles sur le Web.
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1. Pente,
L’orientation La pente se définit comme l’« inclinaison d’une surface par rapport au
plan horizontal» (Petit Robert) et l’orientation est une «direction déterminée par
rapport aux points cardinaux».
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2. Concavité, convexité
Une surface est dite convexe ou concave (Figures VI.13 et VI.14) lorsqu’elle est
située toute entière du même cote d’un plan tangent. Dans le premier cas, la courbure
est positive, dans l’autre négative (Caloz et Collet, 2011). La courbure permet de
caractériser les phénomènes d’érosion. Une pente convexe subit une érosion plus forte
qu’une pente concave. Lors de glissement de terrain, la convexité et la concavité
permettent de décrire le relief du glissement dans sa configuration horizontale et
verticale à l’aide d’indicateurs de courbure verticale et horizontale.
Le modèle de Zevenbergen et Thorne est également utilisé pour mesurer la courbure.
Les paramètres G, H, D, E et F décrits plus haut sont utilisés pour calculer la courbure
verticale (en direction de la pente) et horizontale (direction transversale à la pente)
(voir figure 6).
La taille de la fenêtre mobile influence la cartographie de la pente, de l’orientation
et de la courbure. Une fenêtre plus grande produit un lissage de la pente et de
l’orientation et a un effet structurant sur la concavité et la convexité.
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MNT/MNA
L’altitude constitue également la variable primaire pour déterminer des zones qui du
fait de leur situation, de leur orientation et de leur pente sont recherchées où, au
contraire, évitées. Plusieurs thèmes sont ainsi dérivés de la variable altitude dont les
principaux sont la visibilité, l’ombre portée, l’ombre projetée, le taux d’ensoleillement,
les lignes de drainage et les limite de bassin versant.
1. Visibilité
L’analyse de visibilité s’attache à déterminer les zones visibles de point de vue données.
La technique se base sur l’analyse des lignes de vue par rapport au relief (Figure
VI.15). Cette fonction intervient fréquemment dans l’analyse du paysage (Caloz et
Collet, 2011). Du quelles zones une nouvelle construction sera-t-elle visible ? Qu’est-
cequi apparait dans le champ visuel à partir d’un lieu donné ?
Figure 12:Détermination de zones visibles d’un point de vue (Caloz et Collet, 2011).
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3. Taux d’ensoleillement
Figure 16:: Ensoleillement calculée à l’aide de MNT (a) MNT ; (b) énergie solaire cumulée durant une journée
(Caloz et Collet, 2011).
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4. Ligne de drainage
Une ligne de drainage est le chemin théorique qu’une goutte d’eau tombant sur le
relief est censée parcourir jusqu’à l’exutoire du bassin versant. On suppose évidement
que la surface est lisse et imperméable (Caloz et Collet, 2011). On calcule la pente en
chaque point du MNT (Figure VI.20). On part ensuite de chaque point haut du bassin
versant (point appartenant à la ligne de crête). Les lignes d’écoulement sont
déterminées de proche en proche selon la ligne de plus forte pente. De l’ensemble des
lignes ainsi tracées on déduit la densité de drainage.
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A. Usages du MNT
1. Topographie
2. Hydrologie
Le MNT permet l’identification des rivières, des lacs, des talwegs (Figure VI.23). Il
permet aussi de délimiter les bassins versants et la direction des écoulements, de
réaliser une modélisation hydraulique et de créer une simulation des inondations.
3. Géologie
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Figure 21:: MNT caractérise une zone minière ce qui permet de calculer les volumes d’extraction de sol
(http://www.altoa.org).
4. Archéologie
L’une des utilisations de l’MNT est d’identifier les microreliefs liés aux
anciennes civilisations (anciens chemins, murailles, restes des villes, etc.)
(Figure VI.25).
Figure 22:MNT représente les microreliefs liés aux activités humaines anciennes (http://www.altoa.org).
B. Usages du MNA
1. Gestion forestière
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2. Urbanisme
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3. Télécommunications
Le MNA est utilisé pour repérer les obstacles physiques ou de visibilité lors de
création des réseaux aériens, tel que les pylônes électriques et antennes (Figure
VI.28). Le MNA peut être utilisé aussi pour envisage les aménagements
nécessaires pour la création de nouveaux réseaux.
Figure VI.28 : MNA utilise pour la gestion des réseaux de pylônes électriques
(http://www.altoa.org).
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