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Résumé

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II.3.2. ÉLIMINATION DES PERTURBATIONS DUES AUX FILS DE LIAISON

Position du problème: Souvent dans les systèmes industriels, le capteur
est très éloigné des autres résistances. Il est alors relié au pont par deux fils
dont les résistances Rf peuvent ne pas être négligeables par rapport à Rc.
Cela ne pose pas de problème pour l’équilibrage initial du pont, mais si les
deux fils font partie de la même branche de pont que le capteur, il est
impossible de distinguer leurs variations éventuelles de résistance ΔRf,
(dues à la température par exemple), de celle ΔRc du capteur.
Pour obtenir des mesures précises, il faut rendre la tension de
déséquilibre du pont indépendante au second ordre près, des variations
de résistance des fils de liaison. Il est alors impératif de corriger ce
décalage avec les montages dits à 3 ou 4 fils.
Montage à 3 fils
- choisir des fils identiques (même résistance Rf) et les placer l’un à côté
de l’autre pour que leurs variations ΔRf soient égales
- Placer chacun des fils dans une branche différente mais contiguë du
pont, afin que les variations de leurs résistance aient des influences
opposées sur la tension de mesure 68

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Deux montages sont possibles: Relier le 3e fil ( R’f) à la source (figure a)

ou au détecteur (figure b).
Dans les 2 cas, on a initialement :
à l’équilibre les quatre
résistances sont égales: R1=R2=R3=R4.

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Montage à 2 fils de compensation

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Montage à quatre fils

Dans le montage à 3 fils, Rc ne peut être connue que si les Rf et leurs
variations sont parfaitement identiques: la mesure peut être faite soit
par la méthode de zéro (équilibrage du pont), soit par méthode de
déviation à partir de la tension vm de déséquilibre du pont. Le montage
à 4 fils permet de déterminer Rc par la méthode de zéro uniquement,
sans aucune hypothèse sur les Rf. La valeur de Rc est obtenue après
deux équilibrages du pont pour deux configurations différentes des
liaisons.
- 1er équilibrage: relier A et a, D et f, puis F et b.
Le pont est équilibré à travers R1 Dont la valeur
à l’équilibre est R’1 telle que:

- 2e équilibrage: relier A et f, D et a, et F et e
L’équilibre est obtenu pour une valeur R’’1
Telle que

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- d’où
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II.3.3. MESURE D’IMPÉDANCES COMPLEXES

Schéma électrique équivalent d’un impédance complexe
Les pertes sont représentées par une résistance placée en série ou en //

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Principe
1-Déterminer le circuit de Thévenin équivalent au pont d’impédances:

- déterminer l’impédance équivalente Zth avec le générateur court-

circuité
- déterminer la fém équivalente eth entre A et B en circuit ouvert
- déterminer le courant de court circuit id

Id = eth/Zth
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2-Placer un appareil de mesure d’impédance Zd

Le signal de mesure (V ou I ) doit être indépendant de Zd

Si Zd>>ZTh, alors vm sera approximativement égal à eth
Si Zd<<ZTh alors im sera approximativement égal à id

Le choix de Zd permet de déterminer la grandeur à mesurer (U ou I). Le

choix se fera en fonction du type d’impédance que l’on a à mesurer:
- Capteurs inductifs : mesure de tension
- Capteur capacitifs: mesure de courant

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Capteur inductif en push-pull

Capteur capacitif

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II.4.LES OSCILLATEURS
L’information utile liée à la valeur de l’impédance est transférée sur la
fréquence des oscillations. On dit que le signal est ‘’modulé en
fréquence’’ par le mesurande.
Avantages:
- Meilleure immunité aux parasites
- Plus facile à mettre sous forme numérique
- Transmission hertzienne possible
On distingue 2 types d’oscillateurs:
-Oscillateurs de relaxation: la fréquence dépend du produit RC
(C est la capacité à mesurer)
- Oscillateurs sinusoïdaux :

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II.4.1. OSCILLATEURS SINUSOÏDAUX

La fréquence de ce type d’oscillateur est fixée par la résonnance d’un circuit
composé d’une inductance L0 associée en série ou en parallèle avec une
capacité C0. A la fréquence de résonnance F0, l’impédance du circuit est
purement résistive.
Circuit oscillant série:

Circuit oscillant parallèle :

QL est le coefficient de qualité, Rs est la résistance série et Ω0= 2πF0.

En général QL²>>1.

Si l’un des éléments du circuit résonnant est un capteur inductif ou capacitif,

ses variations (variations de réactance) entraineront un changement de
fréquence:

Si la variation de m est sinusoïdaleet si le capteur est linéaire, de sensibilité S,

on aura : ΔL ou ΔC=S.m1cosωt.
La fréquence de l’oscillateur est :

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ou K= S/2C0 selon le type de capteur.

Cas général:
La tension délivrée par l’oscillateur est:

A chaque instant,

Alors:

Ce qui donne

Soit

avec = indice de modulation

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II.4.2. OSCILLATEURS À RELAXATION

Le plus couramment utilisé est le multivibrateur astable. C’est un générateur
de signaux rectangulaires; et la fréquence du signal généré est proportionnelle
à la valeur des composants du montage: a est une constante qui
dépend du montage.

Le capteur peut être soit la capacité soit la résistance

La variation de fréquence sera

Comme pour l’oscillateur

sinusoïdal, on aura une modulation des la fréquence par les variations de Zc.
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Bascule de Schmitt: L’AIL fonctionne

en commutation
Us ne prend que deux valeurs.

L’AIL compare Uc et U3
I+ = 0 alors R1 et R2 forment un diviseur
de tension

comme Alors UA=

Tension au point B est UB= Us-Uc= R1I
puisque I- =0 on a: I = C dU c
dt
D’où dU c la solution est de la forme
U c + R1C = US t
dt −
U c (t ) = Ke  avec = R1C
Définir les conditions initiales pour trouver K.

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III. CONDITIONNEMENT DU SIGNAL

La chaine de mesure doit traiter :
-un signal issu du capteur passif associé à son conditionneur éventuel
-un signal issu d’un capteur actif (U, I, Q) très faible en général.
Conditionner un signal, c’est le transformer afin de lui donner la forme la plus
appropriée pour son traitement (amplification, filtrage, démodulation, CAN
etc.)
Il existe 3 types de capteurs actifs:
- générateurs de fém
- générateurs de courant ( transformer I en U)
- générateurs de charge ( transformer Q en U)
Adaptation de la source du signal à la chaine de mesure
La capteur et son conditionneur éventuels peuvent être considérés comme
une source (U ou I) avec son impédance interne, qui délivre le signal au circuit
qui le charge. Pour obtenir les meilleures conditions de stabilité et de
sensibilité, il faut qu’il y ait une adaptation d’impédance entre le circuit de
charge et le circuit équivalent au générateur et son conditionneur.

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Les dispositifs permettant de réaliser une bonne adaptation

d’impédance sont à base :
- d’amplificateur opérationnel en montage suiveur simple ou suiveur
amplificateur

- Soit à base d’amplificateur différentiel (en général amplificateur

d’instrumentation ou d’isolement)

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III.1.CONDITIONNEUR DU CAPTEUR SOURCE DE COURANT

Capteur = source de courant ic(m) en parallèle avec une impédance
interne Zc. Zi = impédance du dispositif de mesure.
Condition de mesure: Zi<<Zc

Vm risque d’être faible. Il faut utiliser

Un convertisseur courant tension pour:
- Réduire l’influence de Zc
- Amplifier Vm

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III.2. CONDITIONNEUR DE CAPTEUR SOURCE DE CHARGE

Le capteur est un générateur de charge qc(m) avec son impédance
interne. L’utilisation d’un amplificateur de charge permettra d’obtenir
une tension proportionnelle à la charge et indépendante de la capacité
du capteur et des câbles de liaison.

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Cas pratique

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III.3. L’AMPLIFICATION
L’amplitude du signal est modifiée mais pas
sa forme

Pour choisir un amplificateur il est important de déterminer le potentiel

de référence.
Choix du potentiel de référence
Potentiel de référence de la tension d’entrée:
Même référence que celui de l’amplificateur
(amplificateur asymétrique)

Référence différente de celui

de l’amplificateur d’entrée
(amplificateur différentiel)
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III.3.1. QUELQUES AMPLIFICATEURS ASYMÉTRIQUES

inverseur
AIL idéal alors V-=0 et i=0 donc I1=i2

Additionneur

Non inverseur

Suiveur

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III.3.2. AMPLIFICATEUR DIFFÉRENTIEL

Rôle de l’Ampli. Différentiel: Amplifier une différence comme par exemple la
tension vm dans le cas d’un pont, la tension VA-VB aux bornes d’un composant,
la ddp (non nulle) entre la masse du signal et celle de l’amplificateur .
Tension différentielle =Vd= V2-V1
Tension de mode commun Vmc= (V1+V2)/2
Modélisation : Un ampli de gain G+, un ampli de gain G- et un sommateur.

Définitions
Gain différentiel Gain en mode commun Taux de rejection en mode commun

Tension de sortie
Cas idéal :
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Cas pratique: l’amplificateur différentiel est approprié si

On cherche une fonction purement différentielle V0=Ad (V1-V2)
Dans le cas pratique on a : V0= Ad(V1-V2)+Amc(V1+V2)/2
L’objectif est donc d’obtenir Ad>>Amc. Les performances en terme d’amplification
différentielle sont mesurées par le TRMC [dB] = 20 log (Ad/Amc)
Conditions d’utilisation: Vu de ses entrées l’amplificateur différentiel présente:
- Une impédance en mode commun entre chaque entrée et la masse
- Une impédance différentielle entre les 2 bornes d’entrée.
Elles doivent toutes être très grandes.
Montages Amplificateurs différentiels
1er montage: utilisation d’1 seul AO
Il s’agit de déterminer les conditions de fonctionnement

Si alors et Gmc =0

Inconvénients: Ce montage dépend des impédances des sources et pour chaque Gd, il
faut apparier les résistances.
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2ème montage: Utilisation de 2 AO

L’amplification est purement différentielle si

R permet de régler le gain sans modifier le TRMC
Avantage: élimine une des imperfections du montage précédent: Les Ze sont très
élevées si bien que les sources V1 et V2 peuvent avoir des Zs non nulles et non égales.
Inconvénient: Appariement des résistances
3ème montage: Utilisation de 3 AO (Amplificateur d’instrumentation)
Nous avons 2 étages différentiels.
Application:
Mesure de signaux faibles et flottants
avec haute impédance d’entrée et basse
Fréquence. Permet d’améliorer le TRMC
Permet de s’affranchir des problèmes liés
Aux autres montages ampli différentiels
Le 1er étage amplifie la tension différentielle
Et laisse passer la tension en mode commun
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III.3.3. AMPLIFICATEUR D’INSTRUMENTATION

Il existe dans le commerce des amplificateurs monolithiques intégrés
dont la structure interne est la suivante:
Ce sont des amplificateurs
Différentiels adaptés au traitement
Des signaux en présence de tensions de
Mode commun relativement importantes
Ils ont l’avantage d’avoir une très grande
impédance d’entrée.
La tension de sortie est :

IV. FILTRAGE
En général les signaux électroniques sont toujours parasités. La question
est de savoir dans quelle proportion:
- Signal parasite très faible par rapport au signal utile
- Signal parasite important , donc gênant il faut filtrer.
Filtrer revient à nettoyer le signal en supprimant (ou en réduisant
fortement) certains signaux parasites et laisser d’autres.
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Filtre idéal

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Filtre réel

Catégorie de filtres:
- actifs
- passifs

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Décibels et fréquence de coupure

Diagrammes de Bode
- amplitude en décibels en fonction de la fréquence
- phase en degrés ou radians en fonction de la fréquence

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CAPTEURS CAPACITIFS,
INDUCTIFS, RESISTIFS

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I. CAPTEURS CAPACITIFS
Ils sont basés sur un condensateur plan ou cylindrique. Si ε, S ou x varie alors
C varie
εr la permissivité du milieu et εa celle du milieu, S = surface des armatures et x
= distance séparant les 2 armatures , r2 et r1sont respectivement les rayons
intérieur de l’armature externe et extérieur de l’armature interne, et L leur
longueur.
Condensateur cylindrique C=2π εr εa L/ln(r2/r1)
Condensateur plan C= εr εa S/x

Applications: Capteurs avec modifications dimensionnelles (pression

acoustique -microphones capacitifs- pression de fluide-membrane -absolue,
relative ou différentielle- force ou pression -déformation mécanique- jauges
d’extensométrie capacitives).Capteurs avec modification de la permissivité
(température, hygrométrie, chimiques, niveau de liquide isolant). 96

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II. CAPTEURS INDUCTIFS

La self inductance d’un solénoïde dépend de sa section S, du nombre N
d’enroulements, de la longueur l et de la perméabilité magnétique µ du noyau:

Le mesurande peut être une position, un déplacement linéaire ou angulaire.

Les capteurs inductifs produisent un champ magnétique à leur extrémité (tête
de détection). Ils permettent de détecter n'importe quel objet conducteur
situé à une distance qui dépend du type de capteur. Le champ est généré par
une bobine et une capacité montée en parallèle. Si un matériau conducteur se
retrouve dans la zone d'action du capteur, il va perturber le champ d’induction,
et ainsi atténuer le champ oscillant. Cette variation sera exploitée par un
amplificateur qui va délivrer un signal de sortie qui fera commuter le capteur.
Les capteurs inductifs font partie de la catégorie des capteurs de proximité qui
se caractérisent par l'absence de lien entre le capteur et l'objet.
Les capteurs de proximité n'existent que sous deux modes : analogique ou
binaire.
- mode binaire :le signal est soit haut, soit bas, en fonction de la distance.
- analogique permet d'avoir un signal qui dépend de la distance séparant le
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capteur de l'objet.
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Exemple 2 : Capteurs de son

Le son est une onde; une vibration qui se propage dans l’air. Les molécules de l’air se
rapprochent et s’écartent pour permettre au son de se propager.
Microphone dynamique à bobine mobile
vibrations molécules de l’air vibrations membrane
qui provoque des variations d’une petite bobine de cuivre
dans l’entrefer d’un aimant. D’où la production d’une
tension induite aux bornes de l’aimant qui va être
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traitée et utilisée.
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III. CAPTEURS RÉSISTIFS f (x )

De manière générale une résistance pure peut s’écrire: R =  où
f(x) est fonction de la géométrie (L et S) et σ qui est la conductivité du
matériau est:  = q  p +  n ( p n )
q= charge élémentaire de l’électron, µp mobilité des trous et µn =
mobilité des électrons, n= densité des trous et n= densité des électrons
Le mesurande peut ainsi agir sur:
- la densité des porteurs (température, flux lumineux)
- mobilité des porteurs (Température, contrainte, champ
magnétique)
- géométrie.
III.1. CAPTEURS POTENTIOMÉTRIQUES (bas de gamme)

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III.1.1. Principe du capteur potentiométrique de déplacement

Avantages: Faible coût et simplicité. Inconvénient: usure mécanique.

Utilisation: mesures de déplacements rectilignes (potentiomètre rectiligne), mesures
d'angles de rotations (potentiomètre rotatif), mesure de débit de fluide : le débit du
fluide exerce une force sur un clapet relié
au curseur d'un potentiomètre. La tension en sortie
du potentiomètre augmente avec la vitesse d'écoulement. 102

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III.1.2. Capteurs à jauges d’extensométrie

Principe La résistance d’un conducteur est donnée par la relation:
Déformation du conducteur (jauge) Modification de la
longueur l variation de la résistance R.
La relation générale pour les jauges est: K facteur de jauge
Fonctionnement d’une jauge simple:
Elle est constituée d'une piste résistive collée sur un support en résine. Le tout est
collé sur le corps dont on veut mesurer la déformation .

Remarque : Dans le cas d'une contraction, la résistance de la jauge serait R0 - ΔR.

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facteur de jauge K: - Métalliques : K=2…4 et - à semiconducteurs: K=+/-50…+/-200

Les jauges de déformation sont surtout utilisées comme mesure secondaire dans un
capteur comprenant un corps d’épreuve, qui est une structure mécanique sur laquelle
est fixée la jauge.
Mesurande Corps d’épreuve
Force Anneau
Pression diaphragme
Accélération masse sismique
Exemples:
Capteur en anneau Capteur en poutre

Dans les 2 exemples la force s’applique différemment suivant les éléments résistifs.
Ainsi à l’extrémité de la poutre, les 2 jauges au dessus seront étirées alors que celles
du dessous seront comprimées. On obtient avec le montage en pont un signal S peu
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sensible aux variations de température qui affecte les résistances de la même façon.
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