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REDIGE PAR : DJOUMESSI VOUFO BRICE / FOSSUO

TAGNE HENRI GABRIEL/TCHOMBE PIERRE 1


CONSTANT/TCHOFFO LONLA GERAUD
PLAN DE L’EXPOSE
Introduction
6.1. Définition
6.2. Principe et équation de l’oxydoréduction
6.2.1. Principe
6.2.2 Équation de l’oxydoréduction
6.3. Opérations d’usinage et paramètres de coupe
6.4. Application
6.5. Exemple des pièces réalisées
6.6. Les métaux usinés
6.7. Avantage et inconvenant
Conclusion

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CONSTANT/TCHOFFO LONLA GERAUD
CHAP 6 : LES PROCEDES ELECTROLYTIQUES

INTRODUCTION
Les nouvelles méthodes d’usinage sont de plus en plus développées dans le monde
d’industries aérospatiale, navale, spatiale et automobile. Ceci dû aux exigences de mise en
forme de matériaux particulièrement durs et résistants. C’est dans ce sillage que de nouvelles
méthodes d’usinage ont été développées très rapidement bien que les principales d’entre elles
comme l’usinage électrochimique soient déjà connues depuis longtemps et aient même trouvé
un début d’application industrielle.
Dès le XIXe siècle Faraday établit l’équation définissant le transfert de matière
susceptible de se produire à l’interface d’une électrode immergée dans un électrolyte : il faut
consommer 96500 coulombs pour enlever ou déposer une valence gramme de métal. Ainsi notre
exposer sera subdivisé en six grandes parties.

6.1 Définition de l’usinage électrolytique


C’est un procédé d’usinage où l’enlèvement de matière est obtenu par décharge
électrique entre une électrode constituée de la pièce et une électrode constituée de l’outil. L’arc
électrique produit entre les deux électrodes arrache la petite particule de métal qui est évacués
par le liquide (électrolyte) qui circule. C’est un usinage par oxydoréduction.
6.2 Principe et équation d’oxydoréduction
6.2.1. Principe
On fait passer un courant électrique continu entre deux électrodes ; la pièce à usiner sert
d’anode (-) et l’outil qui sert de cathode (+) et l’on fait arroser l’ensemble par une solution d’eau
salée (électrolyte) injecté sur la surface à usiner.
Le métal enlevé à l’anode (la pièce) est évacué par l’électrolyte qui circule sous pression,
évitant ainsi le dépôt sur l’outil cathode comme en galvanoplastie (fig.1).
L’empreinte à obtenir à obtenir sur la pièce est définie par la forme de l’outil.

Figure 6.1 : usinage électrolytique


6.2.2. Equation de réaction
chimique
En solution aqueuse, de chlorure de sodium, on peut caractériser le mécanisme de
dissolution anodique par la réaction globale :

Cette équation globale résulte des réactions suivantes :


 Dans l’électrolyte (dissociation) :

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 à l’anode (oxydation) :

 à la cathode (réduction) :

 au voisinage de l’anode (formation d’hydroxyde ferreux) :

NB : Le chlorure de sodium ne participe pas à la réaction et de l’eau est consommée. Le rôle


du chlorure de sodium est d’accroître la conductivité de l’électrolyte.

6.3. Opération d’usinage et paramètre de coupe


6.3.1. Paramétré de coupe
Ce procédé d’usinage électrolytique est une application directe de l’électrolyse et
l’enlèvement de matière sur la pièce est conditionné par loi de Faraday. Dans cette application,
l’oxydation anodique se traduit par une dissolution de métal et la réduction cathodique par un
dégagement d’hydrogène de manière à ce qu’il n’y ait aucune modification géométrique de la
cathode ne soit par dissolution, soit par dépôt.
La quantité de matière dégagée pendant la réaction électrochimique est donnée par la loi de
Faraday :
M : la masse du métal enlevé
A : la masse atomique
I : l’intensité en Ampère
T : le temps en seconde
n : la valence
Les conditions de coupe dépendent des paramètres
F : 96500d’usinage suivants.
a) L’électrolyte utilisé :
 Le nitrate de sodium NaNO2 pour l’affutage et la rectification du carbure métallique.
 Chlorure de sodium Na qui permet un bon rendement et une bonne précision
 La soude caustique ou hydroxyde qui est dangereuse à la manipuler mais permet
l’usinage du tungstène et de ses carbures,
 Les acides, délicats à manipuler corrosifs et dont le seul avantage est de ne pas former
de sels métalliques avec les métaux usinés.
Ces électrolytes sont caractérises par : Le PH initial ; la température ; la conductivité ; la
pression
b) Courant d’alimentation
Elle est fonction de la tension globale et de l’intensité électrique fournie par le générateur.
c) La vitesse d’avance de l’outil en 𝒎𝒎⁄𝒎𝒊𝒏
Elle proportionnelle au jeu cathode-anode, elle est rapide pour un jeu grand et d’ordre de
𝑉𝑓 = 𝐶 ∗ 𝐼 ⁄𝐴
A : air frontale de l’électrode en 𝑚𝑚2
I : intensité du courant en A
d) Jeu cathode-anode C : constance du matériau

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Elle donnée théoriquement par la relation suivante :
𝑥𝑘 (𝑈−𝐸) 𝐼 𝐴 1
𝑒𝑓 = avec : 𝐾 = ∗𝑍∗𝑑
𝑉 96 500 A : masse en g
Z : valence
d : densité en 𝑔⁄𝑐𝑚3
x : conductivité de l’électrolyte
V : vitesse d’avance d’usinage
6.3.2. les opérations d’usinage U : tension totale appliquée à l’électrode
E : potentiel des réactions d’électrodes et surtensions
Selon le procedé, l’on peut les regrouper de la manière suivante :
U-E : chute ohmique de tension entre les électrodes
a) Meulage ; rectification et rodage

Figure 6.2: rectification


électrochimique
b) Trepanage ; carotage et percage
c) Brocharge ; fraisage et le chambrage
d) Tournage ( pelage des couches pertubées)

Figure 6.3: tournage électrochimique


e) Forage ; formation des cavités borgnes ou non de forme geometrique complexe
(matrices, moules)

Figure 6.4: a) matrice de forge pour croisillon de cardan, b) usinage d’un corps d’aube (intrados et
extrados)
f) Découpage

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g) Surfacage et rabotage
h) ébavurage

Figure 6.5 : ébavurage des trous


6.3.3. Considérations technologique
La tension v appliquée entre l’électrode-outil et la pièce ainsi que la vitesse d’avance a de
l’outil sont les deux principaux paramètres de conduite, leurs valeurs sont déterminées dans la
phase de mise au point. Etant donné les fonctions assurées par l’électrolyte dans l’espace inter
électrode (apports des ions, évacuation des calories et des produits de dissolution) le mode
d’écoulement sera choisi après ’examen de la pièce à réaliser. L’écoulement direct (arrivée par
un ou plusieurs orifices percés dans l’outil) convient pour les formes prismatiques et les
perçages, l’écoulement est divergent et il est difficile d’avoir une conductivité uniforme.
Pour réduire la surcoupe on doit d’abord songer à ajuster tension à la vitesse d’avance :
prendre Vo aussi faible que possible et pour a la valeur la plus élevée sans pour autant
compromettre la stabilité du processus : une vitesse d’avance élevée donne un intervalle inter-
électrode frontal faible.
On peut aussi utiliser la cinétique de dissolution anodique qui, en fonction du couple
électrolyte–matériaux, offre des rendements faradiques variable avec la densité de courant : le
nitrate de sodium, qui a faible densité de courant passive la surface, permettra de meilleures
précisions que le chlorure de sodium. On essaie de maîtriser la variation de conductivité soit en
diminuant la concentration ou en augmentant la température, soit comme certains le proposent,
d’injecter en écoulement direct un gaz (air comprimé ou gaz inerte) dans l’électrolyte.
6.4. Application
Ce procédé est beaucoup plus appliqué pour la fabrication des pièces servante à l’industrie :
 Fabrication d'ailettes et de rotors de turbines
 Prélèvement d'éprouvettes d'essais mécaniques
 Usinage de matrices de forge
 Usinage d'un empilage de tôles minces
 Affutage des outils
 Usinage des titans
6.5. Exemple des pièces obtenues par ce procédé
En fonction des différentes opérations d’usinage, l’on peut obtenir des pièces de forme variées
telque représenté en image ci-dessous.

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Figure
6.6 : pièce
ébavurées

Figure 6.7: pièces usinés

Figure 6.8: usinage des dents d’engrenage


6.6. Les métaux usinés par procède
électrolytique

Masse Poids
Valence
Métal Atomique spécifique
z
A g/m3
Aluminium 26,98 3 2,67
Argent 107,88 1 10,5
Béryllium 9,01 2 1,85
cadmium 112,41 2 8,65
2
chrome 52,01 3 7,19
6
2
Cobalt 58,94 8,85
3
1
Cuivre 63,54 8,96
2
2
Fer 55,85 7,86
3
Magnésium 2,32 2 1,74
2
4
Manganèse 54,93 7,43
6
7
Molybdène 95,95 3 10,22

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4
6
2
Nickel 58,69 8,90
3
2
niobium 92,91 4 8,57
5
3
Titane 47,90 4,51
4
6
tungstène 183,92 19,30
8
4
uranium 238,07 19,10
6
3
vanadium 50,95 6,1
5
zirconium 91,22 4 6,49

6.7. Avantage et inconvenant


6.7.1. Avantage
➢ Usinage de tout matériau conducteur (acier ordinaires, et inoxydables, alliages réfractaires
à base de nickel ou de cobalt, alliage à base titane, matériaux frittés etc.), quel que soit leur
état de traitement métallurgique ;
➢ Un usinage surfacique avec une vitesse de pénétration importante tout en permettant
l’obtention d’un état de surface de finition sans perturbations métallurgiques
➢ L’absence d’opération d’ébauche ;
➢ La reproduction des formes complexes ;
➢ Le perçage avec des profondeurs /diamètre très importants (<200) ;
➢ L’usinage des parois minces par usinage simultané des deux côtés de la pièce, par exemple
pour les aubes de turbomachines ;
➢ L’absence d’usure de l’outil ;
➢ Un contrôle aisé des paramètres de l’usinage permettant une grande reproductibilité.

6.7.2. Inconvenant
➢ Aux problèmes de corrosion ;
➢ Aux difficultés inhérentes à l’électrolyte ;
➢ A l’existence de pressions hydrauliques élevées (inférieur à 25bar)
➢ Aux études et à la mise au point de(s) l’outil(s).

Conclusion
L’objectif de ce travail était dans un premier temps de présenter brièvement le procédé
d’usinage par électrochimique, de donner le mécanisme de l’électrolyse, les paramètres de

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coupe de l’usinage électrochimie et de donner quelques applications. Deuxièmement, il était
question d’établir une comparaison avec l’usinage par électroérosion. Il en est ressort que,
l’usinage par électrochimie est utilisé pour les matériaux conducteurs d’électricité avec des
électrolytes ne contenant aucun métal. Cet usinage permet d’avoir un bon état de surface et est
généralement utilisé pour les usinages spéciaux tels que dans les usinages spéciaux et pour les
pièces de finition.

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
Usinage électrolytique par Antoine Henri BRET
Support de cours, usinage non conventionnelle par NJOM ABEL

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