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Sous le thème :
M. Y. BENGHABRIT……………………………………………………………………………Rapporteur (ENSAM)
PIFE n° : ……….
REMERCIEMENTS
Nous rendons grâce à Dieu de nous avoir donné la santé, l’intelligence, et la sagesse durant toutes
ces années d’études, et d’avoir mis à notre disposition les personnes adéquates pour nous guider.
Au terme de ce projet, nous exprimons aussi nos vifs remerciements à la direction de l’École
Nationale Supérieure des Arts & Métiers de Meknès, et ses enseignants pour les efforts qu’ils ont
généreusement déployés pour nous garantir la meilleure formation.
Notre tuteur académique Mme. EZZINE Latifa pour son encadrement pédagogique très
consistant ainsi que pour l’intérêt qu’elle a porté en faveur de la progression du travail, pour
ses conseils efficients, ses judicieuses directives et pour les moyens qu’elle a mis à notre
disposition pour la réussite de ce travail,
Notre parrain industriel M. FAKHREDDINE Said qui n’a ménagé aucun effort pour nous
accompagner et nous conseiller durant ce stage,
Au responsable de l’usine, M. HACH Said, qui malgré ses multiples occupations, n’a jamais
cessé de nous assister, et a dirigé une grande partie de ce travail.
L’expression de notre haute considération est adressée à la SDCC, en la personne de son directeur
général, M. OUHILAL Youssef, mais également M. LABETOUBI Aziz « Directeur technique »
pour leur suivi et le grand intérêt qu’ils ont manifesté envers notre travail malgré leurs nombreuses
fonctions.
L’expression de notre reconnaissance et notre profond respect vont à tous les membres du jury :
rapporteur, examinateur et président, pour leur attention consacrée à l’égard de notre travail.
Nous tenons aussi à remercier particulièrement nos chers parents qui nous ont toujours soutenus
ainsi que nos familles et nos amis dont les encouragements étaient pour nous, une source de
motivation.
Enfin, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, nous
ont aidé et ont contribué à la réalisation de ce travail.
AVANT-PROPOS
Le présent travail a été réalisé par les élèves ingénieurs M. BELMEKKI ALAOUI Mehdi et M.
BENNIS Moncef, dans le cadre de l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’État en Génie Industriel
et Productique délivré par l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers de Meknès.
Le projet intitulé « Réhabilitation de l’usine de fabrication de bouteilles de gaz GPL » s’est déroulé
du 16 Février au 3 juillet 2015 au sein de l’unité de fabrication des bouteilles de gaz à Sidi Kacem.
Le premier axe « Méthodes et process » ; dans lequel nous avons établi une schématisation PFD
(Process Flow Diagram) comme étant une base, pour ensuite modéliser d’une manière optimale
l’usine et le processus de fabrication des bouteilles afin de répondre à l’objectif de production. Par
ailleurs, nous avons accompagné notre nouvel aménagement d’une étude des 5S comme technique
de management au service de l’esprit d’amélioration continue.
Ensuite, le second axe « Planification des approvisionnements », dans lequel nous avons calculé
les stocks ainsi que le besoin en matière afin de bien piloter les approvisionnements et respecter le
QCD (Qualité, Coût, Délai).
Le troisième et dernier axe « Qualité »; dans lequel nous avons mis en place des postes de contrôle
de réception de matière première, du produit fini ou encours, afin de suivre le passage de la matière
à travers les différents postes machine. Par conséquent, nous avons élaboré les différentes cartes
de contrôle et avons effectué les tests nécessaires. Ensuite, nous avons calculé les différents
indicateurs de performance en faveur de la mise en place d’une démarche qualité efficace.
En parallèle, nous avons établi une analyse économique par des CPC et le calcul de différents coûts
générés afin de chiffrer les différents réalisations et gains escomptés.
Mots clés
Réhabilitation, 5S, Réseaux de Petri, Carte de contrôle, Indicateur de Performance, Planification
des ressources.
ABSTRACT
This document summarizes our graduation project carried out at the SDCC whose aim is to
rehabilitate the bottle manufacturing plant situated in Sidi Kacem. This project moves into the new
vision of SAMIR to establish a gas policy in order to support its strategic objectives in the medium
and long term.
The first one is “Methods and processes”; in which we established a mapping diagram PFD
(Process Flow Diagram) to model the factory and the bottle manufacturing process in an optimal
way in order to meet the production targets. Furthermore, we developed in place the 5S as a
workplace organization method and a management technique for the sake of involving the spirit of
continuous improvement,
The second one is “supplies planning”; in which we dealt with stock management and we calculated
our need for raw materials to well manage our supplies and respect the QCD (Quality, Cost, and
Delay).
The last one is about “Quality management”, in which we have set up checkpoints either for raw
material, final product, or those in progress, to monitor the material flow through the individual
machine positions. Therefore, we have used various methods as the control charts in statistical
process control and we carried out different calculations and tests. Then we calculated the various
performance indicators in favor of establishing effective quality approach.
In parallel with this, we have established an economic analysis by calculating the various costs
generated in order to define expected accomplishments and gains.
Keywords
Rehabilitation, 5S, Petri nets, Shewhart charts, Performance Indicator, Supply Planning.
ملخص
I. Introduction .................................................................................................................................. 32
II. Diagnostic de démarche qualité .................................................................................................. 32
1. Diagramme causes-effets ........................................................................................................ 32
2. Construction du diagramme .................................................................................................... 32
III. Schématisation de l’usine............................................................................................................ 35
1. Schéma de procédé .................................................................................................................. 35
2. PFD de l’usine ......................................................................................................................... 35
3. Estimation des temps de cycle : .............................................................................................. 37
4. Capacité de production actuelle .............................................................................................. 37
IV. Aménagement de l’usine ............................................................................................................. 38
1. Disposition actuelle ................................................................................................................. 38
I. Introduction .................................................................................................................................. 57
II. Politique d’approvisionnement ................................................................................................... 57
1. Etude de cas ............................................................................................................................. 57
2. Calcul de la quantité économique – Cas de l’embase ........................................................... 60
III. Stock de sécurité .......................................................................................................................... 62
1. Etude du cas de l’embase: ....................................................................................................... 63
2.1. Calcul de l’écart type σ1 : ............................................................................................... 63
2.2. Détermination du coefficient de sécurité z : ................................................................... 64
2.3. Calcul du SS ..................................................................................................................... 65
IV. Conclusion ................................................................................................................................... 66
Chapitre IV : Gestion de la qualité
Annexes…………………………………………………………………………………………126
En effet, la SAMIR n’a pas échappé au contre coup de la conjoncture. Après la chute des cours de
pétrole, le groupe s’est penché sur la réévaluation du niveau de ses stocks, enregistrant des pertes
importantes. Par conséquent, l’entreprise a enregistré une perte record de 3,5 Milliards de DH due
principalement à cette dépréciation de la valeur du stock stratégique du Maroc.
De ce fait, La SAMIR, se trouvant dans l’obligation de devoir restructurer ses dettes, a mis en place
des lignes internationales de financement de pétrole brut de 600 millions de dollars. Mais aussi,
l’entreprise négocie avec un fonds d’investissement international pour un éventuel renforcement
des fonds propres. En ce qui concerne le stockage de produits pétroliers, la SAMIR a procédé à
l’acquisition de 60% de Jorf Petrolium Storage qui construit actuellement un terminal de 100.000
mètres cubes relié par un pipeline au port de Jorf Lasfar.
Par ailleurs, et pas loin du raffinage, la SAMIR s’est lancée aussi dans l’activité de la distribution
et du transport des produits pétroliers. Ainsi, à travers sa filiale de distribution SDCC, elle atteint
à présent 30 stations de distribution.
Dans ce même contexte, l’activité de distribution ne s’est pas limitée aux produits pétroliers mais
a touché aussi le domaine du gaz. C’est dans cette optique que s’inscrit notre projet de rénovation
de l’usine de fabrication de bouteilles GPL se trouvant au sein de l’ancienne raffinerie de pétrole
située à Sidi Kacem. En effet, cette unité qui a arrêté son activité depuis 10 ans prévoit son
ouverture en guise de renforcement de la stratégie gaz de la Samir. La filiale SDCC a réalisé lors
de l’année précédente des ventes dépassant les 200.000 tonnes. Hors, l’ambition devient plus
gourmande vis-à-vis le redémarrage prévu de cette unité de gaz.
Dans ce cadre, notre projet intitulé « Réhabilitation de l’usine de fabrication des bouteilles GPL de
Sidi Kacem » a pour finalité d’apporter des changements dans le but de redresser la ligne de
Introduction générale 1
Rapport de projet industriel de fin d’études
Réhabilitation de l’usine de fabrication des bouteilles GPL
production avec la capacité actuelle, d’innover pour améliorer cette dernière et mettre en place des
procédures et techniques inspirant le respect de qualité, de coût et de délai.
Le premier chapitre traitera dans sa première partie le contexte général du projet, notamment la
société au sein de laquelle le stage s’est déroulé, le cahier de charge et la stratégie de conduite du
projet. Nous évoquerons dans la seconde partie, l’étude de l’existant, plus spécifiquement l’état des
lieux et la capacité actuelle.
Ensuite, le deuxième chapitre traitera la schématisation de l’usine à partir des plans de pose et
l’aménagement effectué en faveur d’améliorer la capacité de production journalière actuelle. En
parallèle, nous appliquerons la méthode des 5S aux différents postes de production comme
technique de management au service de l’amélioration continue.
Le troisième chapitre qui suivra, traitera la partie planification des approvisionnements à travers le
calcul en besoin de matières annuel et le calcul de stock nécessaire au bon pilotage des
approvisionnements et acheminement de matière.
Le quatrième chapitre s’attaquera à la partie qualité à travers les différents postes de contrôle,
l’élaboration des cartes de contrôles et des différents tests (Test d’indépendance). De plus, cette
partie comporte un suivi des indicateurs de performance aux différents stades du processus de
fabrication à savoir le coût, le stockage, la santé-sécurité, etc.
Quant au cinquième et dernier chapitre, il sera consacré à une analyse économique des différents
coûts, au chiffrage du projet, des différents moyens déployés et gains escomptés.
En conclusion, nous élaborerons une synthèse du travail réalisé et les perspectives ouvertes à
l’avenir pour ce travail.
Introduction générale 2
Rapport de projet industriel de fin d’études
Réhabilitation de l’usine de fabrication des bouteilles GPL
Chapitre I
Contexte général du projet
Contexte du projet
Analyse de l’existant
Dans ce présent chapitre, nous présenterons la SDCC ainsi que l’organisme SAMIR qui la détient
comme filiale, sa structure, son objectif et ses activités principales. Par la suite, nous élaborerons
le cahier de charge qui exprimera notre besoin, les contraintes qui s’opposent à sa satisfaction et
nous analyserons les différents risques qu’engendrent notre projet et les différentes solutions pour
y remédier.
Dénomination SAMIR
Capital 1.189.966.500 DH
Logo
2.2.Historique
Après l'indépendance et dans l'obligation d'assurer ses besoins en énergie, l'état marocain a décidé
d'exploiter le domaine du raffinage du pétrole. Cette légitime volonté a conduit en 1959 à
l'application d'une convention d'association paritaire avec le groupe Italien des hydrocarbures
«Centre Nationale d’hydrocarbure» représenté par sa filiale ANIC, pour la création d'une raffinerie
de pétrole. La société a pris le nom de : Société Anonyme Marocaine Italienne de Raffinage
SAMIR.
Par ailleurs, la hiérarchie est bien respectée à la SAMIR. Chaque employé ne travaille qu’en
relation avec son supérieur direct et la coordination est assurée par la direction qui de ce fait, a une
vue sur l’ensemble des activités.
Directeur
Général
3. La SDCC
Fondée le 08 août 2011 à Casablanca d’un capital de 150 MDH, la SDCC (Société de Distribution
de Carburants et Combustibles), filiale du Groupe SAMIR à 100%, est une société anonyme créée
dans une logique de rapprochement du consommateur permettant un contact direct entre le
raffineur et le client.
Dénomination SDCC
Siège social Lotissement la colline, Immeuble les quatre temps, 1 èr étage, Sidi
Maarouf. Casablanca
Logo
3.1.Objectifs de la SDCC
La SDCC vise, à travers son concept stations-services SAMIR, à fournir au consommateur
marocain, de manière responsable et performante, la meilleure qualité d’énergies et de services
développés par ses équipes de spécialistes. En effet, il s’agit d’être le catalyseur d’une évolution
collective au sein du secteur de l’énergie et d'anticiper les attentes des institutions, entreprises et
particuliers. Par conséquent :
Devenir leader du marché national des lubrifiants d’ici 2017 avec l’ambition d’extension
vers le marché Africain,
Offrir aux clients des carburants propres, des services et des produits axés sur le côté
pratique des achats regroupés.
3.2.Principales réalisations
Depuis sa création, la SDCC a abouti à plusieurs fins. La figure 2 représente ce cheminement sous
forme d’une chronologie.
3.3.2. Lubrifiants
Les lubrifiants SAMIR sont le fruit d’une longue expérience en matière de traitement des huiles.
La SDCC propose une gamme complète de lubrifiants SAMIR, aussi bien pour les particuliers que
les professionnels.
Afin de répondre au plus près des besoins et attentes de chacun, La SDCC a développé une gamme
de produits SAMIR diversifiée.
Et bien qu’elle soit spécialisée dans le raffinage, la SAMIR se penche sur le transport des produits
pétroliers via sa filiale TSPP. Le groupe détient à ce jour, pas moins de 115 camions citernes. La
SDCC compte renforcer ce parc de 25 camions chaque année pour atteindre à terme un peu plus
de 250 véhicules.
Ce travail s’inscrit dans le cadre du projet industriel de fin d’études dans le but d’obtenir un diplôme
d’ingénieur d’état en génie industriel et productique. Ce projet permettra aux maîtres d’œuvres de
4.1.Expression du besoin
4.1.1. Réponse du besoin
Enoncé du besoin : il s’agit d’exprimer d’une manière concise et précise les buts de l’étude ; en
posant les questions :
Usine de fabrication
SDCC SA - Groupe
SAMIR des bouteilles GPL
Réhabilitation de l’usine de
fabrication des bouteilles
GPL – Sidi Kacem
Ce qui pourrait éventuellement faire disparaître ce besoin serait l’évolution technologique adoptée
dans le secteur du gaz et distribution de gaz ou bien l’apparition de nouvelles formes
d’approvisionnement sans gaz (Bouteilles en composite, la distribution par canalisation).
Les risques de disparition ou d’évolution de ce besoin ne sont pas envisageables pour le moment.
Par conséquent nous pouvons juger de la validité de notre besoin.
4.3.Objectifs du projet
L’établissement de ce cahier de charge du projet nous conduit à la définition des objectifs essentiels
suivants :
4.4.Enjeux du projet
Plusieurs enjeux majeurs se présentent au lancement de ce projet, à savoir:
Fournir une usine munie d’une plateforme optimale permettant l’atteinte d’un objectif de
démarrage de la ligne avec remise en état de l’existant pour un flux de production estimé à
450 bouteilles par shift, et d’augmenter la capacité, par la suite, à 1000 bouteilles par shift,
Fournir un modèle référentiel en termes de qualité de produit,
Fournir le besoin annuel adéquat en matière nécessaire à l’atteinte de l’objectif de
production.
4.6.Equipe du projet
La figure 5 représente les différentes personnes qui ont participé à la réalisation de ce travail :
HACH Said
Responsable de l'usine BENNIS Moncef
BELMEKKI ALAOUI Mehdi
Acteurs de projet
PROSTEEL Industries
Intervanant au projet
Autres intervenants...
La figure 6 représente la planification que nous avons adoptée pour le projet de réhabilitation de
l’usine de fabrication des bouteilles GPL à Sidi Kacem.
Le projet est composé de 6 phases à savoir, la phase d’intégration, la phase d’étude et analyse de
l’existant, la phase process et méthodes, la phase planification des approvisionnements, la phase
qui traite la qualité et la phase d’analyse économique.
La satisfaction client :
Notre première finalité est de satisfaire le besoin exprimé tout en fournissant un produit conforme
aux exigences. La satisfaction client est un label de qualité et un indicateur de performance.
Aboutissement du projet :
Nous nous sommes engagés à respecter les délais des livrables. Pour cela, une planification
rigoureuse a été définie.
Afin de mener bien le travail dans de bonnes conditions, nous nous sommes fixés un certain nombre
de règles à respecter, auxquelles nous nous tiendrons pour éviter tout problème de conformité.
Contrôle intermédiaire :
Pour assurer un bon avancement du projet, des présentations hebdomadaires sont organisées et
dans lesquelles nous mettons le point sur l’état d’avancement de notre projet. A l’issue de ces
réunions, on choisit de poursuivre sur les solutions proposées ou bien d’apporter des modifications
adéquates.
L’analyse de la criticité des risques potentiels est une étape primordiale à la bonne mise en place
de solutions sur les tâches concernées. Pour cela un brainstorming a été effectué après la définition
du planning, afin de classifier et prioriser ces risques selon :
Leur gravité,
Leur fréquence,
Leur Non détectabilité,
Leur criticité : Gravité * Fréquence * Non détectabilité.
L’échelle prise pour la mesure de gravité, de fréquence et de détectabilité est représentée sous
formes de tableaux (Annexe 1). Ensuite, nous calculons la criticité ou l’indice de priorité risque.
Le tableau des risques représenté dans le tableau 4 prend en compte deux types de solutions :
Préventive : solution mise en place pour éviter le risque associé, elle se décide au début du
projet,
Curative : solution mise en œuvre si la solution préventive n’est pas suffisante et que le
risque est déclaré.
5. Conclusion
Cette première partie a pu donner une vision globale sur le contexte général du travail, notamment
la structure de la SDCC (filiale de la SAMIR), ses objectifs, ses produits. Par ailleurs, nous avons
présenté le cahier de charge de notre projet tout en détaillant les spécifications exprimées par la
SDCC, ainsi le planning de notre projet. Ce dernier qui aura pour objectif la réhabilitation et le
redressement de l’usine de fabrication des bouteilles GPL de Sidi Kacem.
Phases :
Axes :
Opérationnel,
Qualification,
Organisationnel.
2.1.Diagnostic
Dans un premier lieu, un diagnostic opérationnel approfondi de la ligne de production a été mené.
L’objet de ce diagnostic est le contrôle et l’inspection de l’état et du fonctionnement de toutes les
machines et éventuellement, l’identification des pannes et des défaillances en mettant le doigt sur
les causes d’origine.
2.2.Procédure suivie
La procédure qui a été déployée repose sur cinq phases d’intervention comme suit :
Intervention mécanique
A savoir; le dépoussiérage et nettoyage, le graissage des glissières, le contrôle des filtres et niveau
d’huile, vérification des joints, contrôle des circuits hydrauliques…
Intervention électrique
A savoir, la mesure entre phases et contrôle d’isolement des phases et la masse, le nettoyage
d’armoires électriques des machines et serrage des connexions, contrôle d’armoires des circuits de
puissance et commande des machines, mise sous tension des machines…
Préparation Détourage
Matière Emboutissag Soudage
bordage
première Matière e pieds
souage
Tarage &
Montage
Grenaillage Métallisation Peinture montage
boîte à clapet
robinet
BOUTEILLE
SAMIR
Nous adoptons l’approche processus ; figure 10, qui englobe l’ensemble des activités corrélées ou
interactives qui transforme des éléments d’entrées en éléments sorties.
Retour d’expérience
Client
Client
fournisseur Matière
utilisateur
d’exigence première
Eléments de sortie
Usine de fabrication
Eléments d'entrée Bouteilles de GPL
(Production des bouteilles) 12 Kg & 3 Kg
Contraintes Composants
légales Logistique Stockage
Figure 10: Approche processus
Par conséquence, l’évaluation sera concentrée au niveau des machines par lesquelles passe le
processus principal de fabrication de bouteilles.
1. Démarrage de la ligne avec remise en état de l’existant pour un flux de production estimé à
450 bouteilles par shift,
2. Augmenter la capacité à 1000 bouteilles par shift.
Production 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 ...
Phase de préparation
Travaux de rénovation
Mise en marche
Un permis de travail,
Des analyses de risques par métier et autres certificats selon le type de travail à effectuer.
Ainsi, toutes les mesures de sécurité qui s’imposent doivent être respectées durant tout le travail.
5.2.Contraintes d’énergies
Plusieurs contraintes ont été mentionnées lors du diagnostic à savoir :
Electrique ; avec des dispositions électriques complexes qui font que le déplacement de quelques
postes soit difficile,
Pneumatique ; avec des compresseurs propres à l’usine qui sont opérationnels et en bon état mais
qui ont subi quand même une vérification préventive,
Gaz et oxygènes ; des citernes de stockages à prévoir pour répondre aux besoins de la production,
Eau brut ; il est assuré par SAMIR sous réserve d’installer un compteur pour chiffrer les
consommations,
Contraintes Etat
Vestiaires et locaux annexes à l’usine Etat dégradé nécessitant une remise en forme
6. Variantes d’investissement
Suite à ce diagnostic, et en prenant en compte une étude Benchmark qui a été effectué e à l’issue de
ce projet, 3 variantes ont été fixées selon la capacité de production :
Notre projet sera concentré sur le redressement au profit de ces trois variantes.
Chapitre II
Process & Méthodes
Schématisation de l’usine
Aménagement de l’usine
1. Diagramme causes-effets
Le diagramme causes-effets provient du domaine industriel et des démarches qualité. Il a été
développé par le professeur Kaoru Ishikawa en 1943. Ce diagramme est de ce fait également appelé
diagramme d'Ishikawa, ou diagramme en arrêtes de poisson. C’est est un outil qualité utilisé pour
identifier les causes d'un problème. Les autres outils généralement utilisés dans la recherche des
causes d'un dysfonctionnement sont, les 5 pourquoi, l'arbre des causes, le brainstorming [1].
Décomposer une situation ou un problème selon plusieurs dimensions (ou types de facteurs
causaux) ;
Décentrer le point de vue de ceux qui font le diagnostic ;
Constituer un outil de dialogue ou diagnostic partagé entre acteurs.
2. Construction du diagramme
2.1.Etape 1
Dans un premier lieu il s’agit couramment de déterminer le dysfonctionnement ou problème que
l’on souhaite résoudre.
Dans notre cas, il s’agit de l’unité de fabrication des bouteilles de GPL non redressée au profit des
objectives de la SDCC.
2.3.Etape 3
A cette étape, il s’agit de classer les causes par familles. Ces regroupements forment les arrêtes
principales du diagramme d’Ishikawa. Dans notre domaine, les 5M sont fréquemment utilisés pour
cette tâche.
Matière : Bouteille de GPL, Matières première (Tôle, disques, chapeaux, collerettes, pieds,
embases, fil de zinc, propane, oxygène, peinture, colle, fil de soudage, soude…);
Matériel : Les équipements de fabrication (presses, soudeuses, fours, cabinets de peinture, bancs
d’épreuve, bancs d’étanchéités...) ;
2.4.Etape 4
C’est à ce stade qu’on construit le diagramme des 5M en arrêtes de poisson. Nous inclurons les 2M
à savoir Management et Moyens financiers.
Matière
Retards de livraisons
Pas de priorisation
Machine Méthodes
Mauvaise Gestion de stock Process déséquilibré – Non
Retards de livraison machines
optimalité
Dégradation de l’existant Indisponibilité de matière Manque d’organisation
2.5.Synthèse
A partir du diagramme Ishikawa dans la figure 13, on arrive à relever plusieurs problèmes ou
anomalies qui touchent différentes parties ou différents domaines et qui nécessitent une remise au
point dans l’ordre d’apporter un plus ou un bénéfice, à savoir :
Process et méthodes ;
Schématisation et optimisation de l’usine et du flux de fabrication,
Aménagement de l’atelier de fabrication.
Qualité ;
Le contrôle qualité,
La Capabilité processus.
Planification des ressources ;
Gestion des stocks,
De ce fait, notre projet présentera la plateforme sur laquelle nous essayerons de remédier à ces
problèmes et de mettre en place des solutions innovatrices et optimales afin de démarrer l’usine
avec une circulation de flux optimale et de qualité.
1. Schéma de procédé
Un schéma de procédé (Process Flow Diagram) est un diagramme utilisé en ingénierie (les
systèmes de transports, les systèmes industriels), dans le but de décrire les flux de matière et les
équipements principaux d’un procédé [2].
2. PFD de l’usine
Dans notre schématisation de l’usine par son processus de fabrication nous définirons :
1200
Nb. bouteilles fabriquées/Jour
1000
800
600
400
450
200
Opération
Dans ce contexte, plusieurs problèmes se présentent sur différents stades du présent processus de
production et qui qualifie ce dernier d’invalide, parmi lesquels nous citons :
Fournir la matière première auprès des Inputs à savoir l’opération de Marquage plat et de
l’emboutissage, ainsi nous aboutissons à 2 Entrées de MP (Input) ; le 1er devant l’opération
de Marquage plat (Emboutis Supérieurs) et le 2ème directement devant l’opération
d’emboutissage,
Déplacement des presses de marquage en creux et de numérotation au début du flux,
Convoyer la matière à partir de la première opération ; Marquage plat,
Division de convoyage de matière en 2 à partir de l’opération d’emboutissage, à savoir, un
convoyeur pour les emboutis supérieurs et un autre pour les emboutis inférieurs,
L’opération de dégraissage se fera à travers un convoyeur divisé en deux (Embouti inférieur
et Embouti supérieur) ; une option à prévoir dans le nouveau Tunnel à fournir,
Les réseaux de Petri sont apparus en 1962, dans la thèse de doctorat de Carl Adam Petri. Les
réseaux de Petri sont des outils graphiques et mathématiques permettant de modéliser et de vérifier
le comportement dynamique des systèmes à événements discrets comme les systèmes
manufacturiers, les systèmes de télécommunications, les réseaux de transport [3].
Un ensemble fini de places, P= {P1, P2, P3, ..., Pm}, symbolisées par des cercles et
représentant des conditions :
o une ressource du système (ex. : une machine, un stock, un convoyeur, …),
o l’état d’une ressource du système (ex. : machine libre, stock vide, convoyeur en
panne, …).
Un ensemble fini de transitions, T= {T1, T2, T3, ..., Tn}, symbolisées par des tirets et
représentant l'ensemble des événements (les actions se déroulant dans le système) dont
l'occurrence provoque la modification de l'état du système,
Un ensemble fini d'arcs orientés qui assurent la liaison d'une place vers une transition ou
d'une transition vers une place,
Dans notre cas que nous présentons dans la figure 20, nous simulons en temps réel.
3.3. Synthèse
La production est relancée au poste de l’emboutissage dès l’achèvement des premières 8 heures de
production dans le but de compenser une heure restante des deux dernières lignes.
1600
1400
Nb. bouteilles fabriquées/Jour
1200
1000
800
600
400
200
La presse d’emboutissage intégrale qui permet d’emboutir, marquer et poinçonner les disques
permet de doubler la capacité jusqu’à 1000 bouteilles. Par ailleurs, le 2ème four permet de doubler
la capacité voire plus que sa capacité minimale de 1000 bouteilles. D’autre part, la ligne de
traitement surfacique n’a pas subi d’actions amélioratrices, en effet, elle répond moyennement à
l’objectif. En ce qui concerne la ligne de soudage, la disposition de 4 soudeuses circulaires permet
d’atteindre une production de 1000 bouteilles.
Cette démarche basée sur un management participatif joue un rôle essentiel dans la prévention des
accidents, puisqu'à terme, il n'est plus nécessaire de rappeler les règles de sécurité, car on note
naturellement une plus grande ouverture d'esprit vers l'application des consignes.
D'autre part, elle ouvre la voie au développement de la Maintenance Productive Totale (TPM),
aux activités de résolution de problèmes et transforme l'environnement des postes de travail, car
les différentes étapes si elles sont conduites avec méthode et rigueur, agissent sur l'état d'esprit du
personnel à tous les niveaux hiérarchiques [4].
Depuis notre première journée à l’usine, nous avons identifié plusieurs problèmes au sein de l’usine
et qui concerne en premier lieu le déséquilibre du processus qui cause des déplacements entrant
dans les Mudas et qui, en effet, sont considérés comme mouvements inutiles à non-valeur ajoutée.
Conséquemment, ces déplacements pénaliseront le TRS ; taux de rendement synthétique d’une
façon considérable. C’est pour remédier à ce problème que nous faisons appel à une méthode
d’amélioration continue, à savoir les 5S.
Problèmes 5S :
5.3.1. Formation du personnel
En premier lieu, nous avons jugé de l’ignorance des ouvriers de l’importance et les gains derrière
l’application de la méthode des 5S. Avant la mise en place des 5S, il est apparu indispensable
d’expliquer tout d’abord cette démarche au personnel. Dans cette logique, des journées de
formation dédiées aux 5S, doivent être programmées en collaboration avec le responsable du
département de production.
D’autre part, il faudrait faire suivre les séances de formation par des séances de Brainstorming
durant lesquelles, le personnel sera invité à exprimer son point de vue et son idée pour mener une
démarche 5S. Suite à ceci, nous avons établi une fiche explicative qui sera distribuée au personnel
durant la séance afin de collecter des idées pour la mise en place de chaque S (Annexe 2).
De ce fait, nous avons préparé un AUDIT pour déterminer l’état actuel de l’usine (Tableaux de
l’Annexe 3).
Les résultats d’audits seront utilisés pour créer une compétitivité entre les équipes. Ainsi des étoiles
seront affectées en fonction des points obtenus. Elles seront affichées sur le tableau d’affichage
pour chaque cellule ou équipe. Le tableau 8 explique l’affectation des étoiles en fonction des notes
de l’audit hebdomadaire.
A la fin de chaque mois, l’équipe qui obtiendra le maximum des étoiles sera le vainqueur 5S et
verra les photos et les noms de ses membres collés sur les tableaux d’affichage de l’entreprise.
L’équipe aura droit par la même occasion à des primes d’encouragement. Par ailleurs, un cahier de
suggestions sera mis à dispositions des opérateurs. Ce dernier sera sous la responsabilité du chef
d’équipe afin de tirer profit de leurs idées.
Pour éviter ces déplacements qui créent des retards et arrêts inutiles, les portes barils avec roues
font que le déplacement soit fluide, facile et plus sécurisé.
Nous avons pensé à remplacer l’escalier de la presse par une pompe verticale qui permettre de
pomper l’huile et le faire circuler directement dans la presse sans avoir recours à la manutention.
Par conséquent ceci permettra :
Par conséquent, ceci nous permettra de détecter les absents, les postes vacants en besoin et facilitera
le repérage des membres de chaque équipe au sein de l’usine.
6. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté le processus de fabrication à travers une schématisation PFD
qui met en valeur les différents postes avec ces entrées et sorties, ainsi qu’une estimation des temps
de cycle de ces postes. Nous avons aussi pu élaborer et simuler un aménagement de l’usine qui
prend en considération l’acheminement des étapes et l’équilibre du processus par lequel passe la
matière. Ensuite, nous avons mené une étude des 5S comme outil de lean et amélioration continue.
Dans le chapitre suivant, nous essayerons de définir notre besoin en matière à travers un calcul
MRP et un calcul de stock.
Chapitre III
Planification des approvisionnements
Politique d’approvisionnement
1. Etude de cas
Dans notre cas, l’approvisionnement de matière première se fait dans un délai d’un 1 mois. Le
nombre annuel de commandes est égal à 2.
Nous adoptons le modèle de Wilson qui propose de déterminer le lot de commande optimum qui
minimise le coût d’approvisionnement. Ce modèle n’intègre pas le coût éventuel de rupture.
Toutefois, nous choisissons de l’adopter suite à plusieurs hypothèses, à savoir :
𝟐 ∗ 𝐂𝐚 ∗ 𝐂 𝐩∗𝐂∗𝐭
𝐐=√ 𝐨𝐮 𝐍 = √
𝐭∗𝐩 𝟐 ∗ 𝐂𝐚
Nombre de Nombre de
Désignation Unité Stocks Consommation Quantité bouteille jours de mois de
Unitaire marche marche
12 3 6 12
3 kg 6 kg 12 kg 3 kg 6 kg 12 kg 3 kg 6 kg
kg kg kg kg
tôle
P 400 66 51 26400 20400 13,2 12,8 0,7 0,6
2000*1000*2,5
tôle
P 87 43 3741 3,7 0,2
3000*1500*4
tôle Al
P 0
2000*1000*0,5
La SDCC a fixé comme objectif de lancer l’unité de production Sidi Kacem à une capacité de :
Et en supposant que la production annuelle est constante, nous calculons le stock annuel nécessaire
pour l’ensemble des matières premières nécessaires à la fabrication des bouteilles. Le tableau 10
englobe les résultats de calculs.
Robinet
Embase
Le taux de possession (ou de pénalisation) de stock qui exprime l’ensemble des coûts
générés par le maintien des articles en stock : coût des locaux occupés, de gardiennage,
d’assurance, etc…, est de l’ordre de 10% ; Cela veut dire que le coût de possession de stock
représente 10% de la valeur annuelle de la marchandise.
De façon générale, les taux de possession sont moins élevés pour une matière première (MP) ou
un composant commun à plusieurs que pour un produit fini (PF) personnalisé (Stock des pièces
métalliques : 10% à 35%).
Le coût de passation de commande qui correspond aux frais engagés pour chaque
commande à savoir, la préparation de commande, l’élaboration du bon de commande,
communications téléphoniques, etc…,est de 1000Dhs par commande.
Le prix unitaire de l’embase est 12 Dhs.
𝟐 ∗ 𝐂𝐚 ∗ 𝐂 𝐩∗𝐂∗𝐭
𝐐=√ 𝐨𝐮 𝐍 = √
𝐭∗𝐩 𝟐 ∗ 𝐂𝐚
Avec :
p = 12 Dhs,
t = 10% ,
𝟐 ∗ 𝟏𝟎𝟎𝟎 ∗ 𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎
𝐐=√ = 𝟏𝟖𝟐𝟓𝟕 𝐞𝐦𝐛𝐚𝐬𝐞𝐬
𝟎. 𝟏 ∗ 𝟏𝟐
Nous nous approvisionnons une quantité de 109542 embases par commande et nous nous faisons
livrés une quantité de 18257 par mois. Pour une consommation mensuelle de 16667, l’écart entre
ce qui a été prévu et ce qui a été consommé en réalité sera de l’ordre de 19080 unités.
Embase
Nombre annuel de commandes 2
Quantité approvisionnée. /Commande 109542
Consommation annuelle C 200000
Plusieurs modèles existent pour le calcul de stock de sécurité, hors le plus simple sur lequel la
majorité des études se basent, est une analyse statistique qui détermine le niveau de stock de
sécurité à partir de la distribution de la demande, des délais de livraisons et un coefficient de
sécurité qui s’établit selon le niveau de service que l’entreprise désire atteindre [8].
𝑆𝑆 = 𝑧 ∗ √𝐿 ∗ 𝜎𝑑 (1)
Avec,
𝑆𝑆 = 𝑧 ∗ √𝐹 + 𝐿 ∗ 𝜎𝑑 = 𝑧 ∗ 𝜎1 (3)
L =0.25mois.
𝛔𝐝 = 𝟏. 𝟐𝟓 ∗ 𝐄𝐌𝐀
Avec,
𝛔𝐝 = 𝟏. 𝟐𝟓 ∗ 𝟏𝟗𝟎𝟖𝟎 = 𝟐𝟑𝟖𝟓𝟎
Une fois on a calculé le 𝛔𝐝 , l’estimation de l’écart type des erreurs de prévision pour la période de
risque est obtenue comme suit :
𝛔𝟏 = √𝐹 + 𝐿 ∗ 𝜎𝑑
Avec,
√𝐹 + 𝐿 = √0.25 + 1 = √1.25.
Une fois l’écart-type des erreurs de prévision calculé en fonction de la longueur de la période de
risque, le stock de sécurité sera déterminé de la façon suivante :
SS = z ∗ σ1
Où z est un facteur de sécurité qui dépend du niveau de service à atteindre et de la mesure de niveau
de service utilisée.
𝑄𝑐
On prend pour un risque de = = 5% 𝑄𝑐 = 913u/mois
𝑄𝑒
913
𝑧 =1− = 0.949 ≈ 0.95 𝑧 = 95%
18257
2.3.Calcul du SS
Le modèle de base repose sur les hypothèses qui simplifient le problème afin de cibler un contexte
précis. Tout d’abord, le modèle assume que le délai de livraison soit connu et constant et que les
demandes périodiques soient indépendantes. De plus, il suppose aussi que les demandes
périodiques suivent une loi normale de moyenne et d’écart type 𝝈𝒅 , ce qui signifie que les
données sont symétriquement dispersées autour de la moyenne, comme la montre la figure 32.
Soit :
𝐒𝐒 = 𝟐𝟏𝟏𝟎 𝐮/𝐦𝐨𝐢𝐬
Comme nous pouvons le constater, trois facteurs influencent le niveau de stock de sécurité, à savoir
le niveau de service que l’entreprise désire offrir, la durée et l’incertitude du délai de livraison et
IV. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons pu calculer notre besoin en matière première à savoir l’embase des
bouteilles 12Kg. Cependant, la même procédure peut être appliquée soit pour la planification des
approvisionnements des autres matières ou bien pour le calcul de leurs stocks de sécurité. Le
chapitre qui va suivre sera consacré à la partie qualité et au suivi des indicateurs de performances.
Chapitre IV
Gestion de la Qualité
1. Postes de Contrôle :
On prévoit installer trois (3) postes de contrôle éparpillés sur les diverses zones critiques de l’usine
de fabrication des bouteilles de gaz GPL, afin de vérifier et attester de la conformité des pièces
fabriquées par rapport à la documentation technique. Ci-dessus les postes de contrôle proposés :
Le principe repose sur le contrôle d’un certain nombre de côtes sur une pièce, cotes mesurées ou
attributives. En fonction du nombre de pièces en entrée et de critères de sécurité définis.
En fonction de l’historique des lots de pièces déjà reçues (pour un fournisseur donné), on va
également gérer des types de contrôle :
Réduit (les lots reçus étaient acceptés, on réduit donc le nombre de pièces à contrôler et on
ajuste les critères d’acceptation et de rejet),
Renforcé (les derniers lots reçus présentaient des problèmes, et on augmente donc le
nombre de pièces à contrôler),
Contrôle non destructif : Certains contrôles peuvent être effectués sans détruire la pièce ou
l'ensemble qui doit être contrôlé
Contrôle destructif : Dans certains cas, il n'est pas possible de contrôler une caractéristique
sans détruire le produit à contrôler. Il est donc impossible de contrôler toutes les pièces.
Pour notre usine de fabrication, on prévoit recevoir 4 matières premières énumérées comme suit :
Pour les disques des bouteilles de 3kg, on a adopté un contrôle par plan d’échantillonnage par
attribut sur un lot de 50.000 disques reçus par mois, le contrôle portera sur l’état du disque.
D1. Le risque d'accepter de mauvais lots et d'en rejeter des bons, c’est pour cela qu’on
définit un NQA raisonnable en fonction du risque du fournisseur et du client,
D2. Le besoin de plus de compétences des employés et des contrats bien écrits, on y a
remédié en élaborant un canevas élaboré qui facilitera la tâche des contrôleurs avec comme
caractéristiques contrôlées pour les disques 3kg : l’aspect, le diamètre et l’épaisseur.
Lettre Code = N ;
Effectif des échantillons = 500 pièces.
On prend comme Niveau de Qualité Acceptable NQA=1% défini en fonction de notre équipe
(Risque client α = 5%) et du fournisseur du disque (Risque fournisseur β = 2%). Et après
consultation du tableau 15, on détermine :
b) Le diamètre et l’épaisseur :
Comme deuxième contrôle qui s’avère essentiel dans le contrôle de réception, on prévoit vérifier
les contraintes géométriques du disque à savoir :
Pour cela on réalise un test de Khi deux d’indépendance entre ces deux caractéristiques pour
pouvoir choisir le type de carte de contrôle qu’on adoptera par la suite [12].
Ensuite on a calculé les fréquences théoriques pour enfin calculer le Dn² qui s’est avéré inférieur à
la limite choisie (α=5%).
Données collectées
260
EPAISSEUR / DIAMETRE Diamètre conforme Diamètre défectueux Total
Epaisseur conforme 247 5 252
Epaisseur défectueuse 7 1 8
Total 254 6 260
97,7% 2,3%
Calcul du KHIDEUX
EPAISSEUR / DIAMETRE Diamètre conforme Diamètre défectueux Total
Epaisseur conforme 0,002700624 0,114326414 0,117027038
Epaisseur défectueuse 0,085069655 3,601282051 3,686351706
Total 0,087770279 3,715608466 3,803378744
KHIDEUX = 3,803378744
- Diamètre = 340mm :
̅, R) qui traduit au meilleur notre besoin. Cet ensemble de deux cartes est la
On choisit la carte (X
procédure de Maîtrise Statique des Procédés (MSP ; en anglais, SPC : Statistical Process Control)
la plus fréquemment utilisée.
Cet outil graphique, utilisé pour suivre le comportement et les résultats d'un processus au cours du
temps, regroupe une carte des moyennes d'échantillons et une carte des étendues d'échantillons,
permettant par conséquent de suivre à la fois la moyenne et la dispersion du processus afin
d'identifier la présence de causes spéciales [13].
NB : les mesures ont été réalisées à l’aide d’un rouleau 1m, le chiffre après la virgule est
liée à l’observation du contrôleur, il faut noter qu’un nombre entier est toujours acceptable
compte tenu de ce moyen de mesure.
̅ ̅ +⋯X
X +X ̅𝑘
̅ = X1+X2 +⋯Xn ̅
X= 1 2
X k
{ n Et ensuite : { R1+R2+⋯Rk
̅
R = X max − X min ̅=
R
k
Les résultats des calculs sont représentés dans le tableau 37 (Annexe 4).
̅:
Carte 𝐗
Limite Centrale : LC = ̅
X = 340,3621 mm.
̅ *A2 = 341,3763 mm.
Limite Supérieure : LS = LC + R
̅ *A2 = 339,3477 mm.
Limite Inférieure : LI = LC – R
Graphique :
342
341.5
341
Valeur d'échantillon
340.5
Valeurs des échantillons
340 Limite Supérieure
Limte Inférieure
339.5
339
338.5
338
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19
N° d'échantillon
On remarque que la courbe de la moyenne 𝑋̅ oscille de chaque côté de la moyenne avec une grande
variance pour les échantillons 4, 5, 11.
Carte R :
̅ = 5,6351 mm.
Limite Centrale : LC = R
̅ = 8,9372 mm.
Limite Supérieure : LS = D4*R
̅ = 2,3333 mm.
Limite Inférieure : LI = D3*R
Graphique :
10
9
8
Valeur d'échantillon
7
6 Valeurs des échantillons
5 Limite Supérieure
4 Limte Inférieure
3
2
1
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19
N° d'échantillon
- Epaisseur = 2,10mm :
Les résultats des mesures réalisées sur 160 pièces réparties sous forme de k = 20 échantillons de
taille n = 8 sont présentés dans le tableau 38 (Annexe 5).
Les mesures ont été réalisées à l’aide d’un comparateur, le deuxième chiffre après la virgule est lié
à l’observation du contrôleur, il faut noter qu’un seul chiffre après la virgule reste valable compte
tenu de ce moyen de mesure.
̅ +X
X ̅ +⋯X
̅𝑘
X +X +⋯Xn ̅
̅
X= 1 2 X= 1 2
k
{ n Et ensuite : { R1+R2+⋯Rk
̅
R = X max − X min ̅
R=
k
Les résultats des calculs sont représentés dans le tableau 39 (Annexe 5).
̅:
Carte 𝐗
Avec : A2 = 0,18.
Graphique :
On remarque que la courbe de la moyenne 𝑋̅ oscille de chaque côté de la moyenne avec une grande
variance pour les échantillons 2, 6, 11, 15 et 16. Toutefois, le processus est réglé et stable.
Carte 𝐑 :
̅ = 0,6415 mm.
Limite Centrale : LC = R
̅= 1,0174 mm.
Limite Supérieure : LS = D4*R
̅= 0,2655 mm.
Limite Inférieure : LI = D3*R
D3 = 0,414 et D4 = 1,586.
Graphique :
La courbe de l’étendue R oscille de chaque côté de la moyenne sans une variance remarquable. Le
processus est ainsi stable et réglé.
1.1.2. Disques de bouteilles 12kg :
Pour les disques des bouteilles de 12kg, on a adopté un contrôle par plan d’échantillonnage par
attribut sur un lot de 33.500 disques reçus par mois.
a) Aspect :
On pose comme hypothèses initiales :
Taille du lot = 33.500 pièces ; Niveau de contrôle = II (le plus utilisé).
D’après le tableau 40 (Annexe 6), on détermine la Lettre code et l’effectif des échantillons.
b) Le diamètre et l’épaisseur :
Le deuxième contrôle, quant à lui, vise à vérifier les contraintes géométriques du disque à savoir :
Pour cela on réalise un test de Khi deux d’indépendance entre ces deux caractéristiques pour
pouvoir choisir le type de carte de control qu’on adoptera par la suite.
- Test de Khi-deux :
Pour un échantillon de 160 disques 12kg, nous avons trié les disques en fonction de la conformité
ou la non-conformité pour le diamètre et l’épaisseur. Ensuite on a calculé les fréquences théoriques
pour enfin calculer le Dn² qui s’est avéré inférieure à la limite choisie (α=5%). Les résultats obtenus
sont représentés dans le tableau 42 (Annexe 6).
- Diamètre = 560mm :
̅, R) qui traduit au meilleur notre besoin.
On choisit la carte (X
Les résultats des mesures réalisées sur 100 pièces réparties sous forme de k = 20 échantillons de
taille n = 5 sont présentés dans le tableau 43 (Annexe 6).
̅ +X
X ̅ +⋯X
̅𝑘
X +X +⋯Xn ̅
̅
X= 1 2 X= 1 2
k
{ n Et ensuite : {
̅
R = X max − X min ̅ = R1+R2+⋯Rk
R
k
Les résultats des calculs sont représentés dans le tableau 44 (Annexe 6).
̅:
Carte 𝐗
Avec, A2 = 0,18.
Graphique :
Carte 𝐑 :
̅ = 5,7553 mm.
Limite Centrale : LC = R
̅= 9,1277 mm.
Limite Supérieure : LS = D4*R
̅ = 2,3831 mm.
Limite Inférieure : LI = D3*R
Avec :
D3 = 0,414.
D4 = 1,586.
Graphique :
10
9
8
Valeur d'échantillon
7
6 Valeurs des échantillons
5 Limite Supérieure
4 Limte Inférieure
3
2
1
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19
N° d'échantillon
- Epaisseur = 2,5mm :
̅, R) qui traduit au meilleur notre besoin.
On choisit la carte (X
Les résultats des mesures réalisées sur 100 pièces réparties sous forme de k = 20 échantillons de
taille n = 5 sont présentés dans le tableau 45 (Annexe 7).
̅ = X1+X2 +⋯Xn
X
{ n
̅ = X max − X min
R
Et ensuite :
̅ +X
X ̅ +⋯X
̅𝑘
̅
X= 1 2
k
{
̅ = R1+R2+⋯Rk
R
k
Les résultats des calculs sont représentés dans le tableau 46 (Annexe 7).
̅:
Carte 𝐗
Avec :
A2 = 0,18.
On remarque que la courbe de la moyenne 𝑋̅ oscille de chaque côté de la moyenne avec une grande
variance pour presque tous les échantillons. Hors, les échantillons 2 et 9 sont d’une moyenne très
grande qui dépasse la limite de contrôle. Ainsi, Le processus dérive et faut-il encore en trouver la
cause pour le corriger durablement.
Carte 𝐑 :
̅ = 0,3988 mm.
Limite Centrale : LC = R
̅ = 0,6326 mm.
Limite Supérieure : LS = D4*R
̅ = 0,1651 mm.
Limite Inférieure : LI = D3*R
Avec :
D3 = 0,414 ;
D4 = 1,586.
Graphique :
De même pour l’étendue, on remarque que les échantillons 4 et 12 ne sont pas compris entre les
bornes de notre graphique de R ce qui nous oblige à refaire le calcul en excluant ces quatre valeurs.
Les résultats des calculs sont représentés dans le tableau 47 (Annexe 7).
̅:
Carte 𝐗
A2 = 0,18.
Graphique :
A présent, les échantillons font tous partie de l’intervalle des limites et leurs moyennes oscillent
autour de la limite centrale.
Carte 𝐑 :
̅ = 0,3887 mm.
Limite Centrale : LC = R
̅ = 0,6165 mm.
Limite Supérieure : LS = D4*R
̅ = 0,1609 mm.
Limite Inférieure : LI = D3*R
Avec :
D3 = 0,414.
D4 = 1,586.
0.7
0.6
Valeur d'échantillon
0.5
0.2
0.1
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19
N° d'échantillon
Même constat pour la carte de l’étendue R, tous les échantillons oscillent autour de la limite
centrale et sont compris entre les limites de contrôle.
La pièce est jugée conforme ou non si elle s’insère dans le tampon prédéfini en fonction des
contraintes géométriques et/ou tolérances.
Figure 46: Tampon de contrôle de la collerette 3Kg Figure 47: Tampon de contrôle de l'embase 12Kg
a) Collerette 3kg :
Taille du lot = 50.000 pièces. (Nombre de disques 3kg divisé par 2).
Niveau de contrôle = II (le plus utilisé).
Lettre Code = N.
Effectif des échantillons = 500 pièces.
Critère d’acceptation = 10 pièces.
Critère de rejet = 11 pièces.
Type de contrôle = Non destructif.
Nature du contrôle : Plan d’échantillonnage Double, qui se justifie par le rapport du prix &
qualité recherché & criticité de la MP.
b) Embase 12kg :
Taille du lot = 33500 pièces. (Nombre de disques 3kg divisé par 2)
Niveau de contrôle = II (le plus utilisé).
Lettre Code = N.
Effectif des échantillons = 500 pièces.
Critère d’acceptation = 10 pièces.
Critère de rejet = 11 pièces.
Type de contrôle = Non destructif.
Nature du contrôle : Plan d’échantillonnage Double, qui se justifie par le rapport du prix &
qualité recherché & criticité de la MP.
Figure 49: Tampon de contrôle des pieds Figure 48: Tampon de contrôle du Robinet
1.2.Contrôle de Fabrication
Les deux postes de contrôle Post-Four et Produit Fini sont systématiquement intégrés dans le
processus de fabrication.
6) On vérifie que l’aiguille indique le maximum de pression (4 bars) pour pouvoir enfin
terminer la phase d’emplissage,
Le surpresseur mettra les bouteilles en pression en accord avec la pression d’air affiché sur le
groupe de conditionnement,
b) Contrôle visuel
Durant toutes les opérations de fabrication, un contrôle visuel est effectué par l’ensemble des
opérateurs.
4. Ouverture du robinet,
5. Deuxième contrôle d'étanchéité par immersion des bouteilles capsulées avec le robinet
ouvert,
6. Graissage de la collerette,
7. Montage du chapeau.
La démarche qualité et ses directives soient claires et comprises de tous, chose qu’on a
veillé à implanter dans la culture de l’entreprise,
Un service qualité soit créé; on a veillé à l’installation d’un service qualité qui assure
l’amélioration continue à travers les postes de qualité, la mise à jour des indicateurs de
performance ainsi qu’un contrôle régulier des MP, des encours et des PF,
Les conditions de travail soient analysées et améliorées, une tâche qu’on a réalisé à travers
le manuel qualité qui se focalise sur les contraintes HSE et les indicateurs de performance
[14].
2.1.Indicateurs de coût :
a) Production :
i) Production annuelle par rapport aux ventes :
Coût de production ÷ Coût des ventes = 186,28 MAD ÷ 267 MAD = 69,77%.
Numériquement, il en résulte :
267 MAD
Numériquement, il en résulte : = = 1,43.
186,28 MAD
Les coûts de production sont calculés en détail sur le tableau 48 (Annexe 8).
Numériquement, il en résulte :
7.605.000 MAD
= = 16.53 MAD/Unité
460.000 unités
Numériquement, il en résulte :
74.888.000 MAD
= = 162.8 MAD/Unité
460.000 unités
Numériquement, il en résulte :
3.195.000 MAD
= = 6.95 MAD/Unité
460.000 unités
2.2.Indicateurs de programmation :
a) Réalisation du programme :
Le taux de réalisation est exprimé par le rapport :
Production réalisée
Production prévue
Numériquement, il en résulte :
132.000 Unités
= = 28.69%
460.000 unités
2.3.Indicateurs de gestion :
a) Défauts causés par les matières
Le pourcentage de défauts causés par les matières est calculé par le rapport :
2% 2%
Disques 3kg = = 40% , Disques 12kg = = 26.66%
10% 15%
5%
Collerette 3kg = = 20%
25%
5%
Embase 12kg = = 25%
20%
c) Autres erreurs
AE (bouteilles 3kg)
AE = 1 – (Nombre de défauts produits dus aux matières premières + Nombre de défauts produits
dus au personnel) AE = 100%-(40%+20%+5%+15%+10%) = 10%
AE (bouteilles 3kg)
AE = 1 – (Nombre de défauts produits dus aux matières premières + Nombre de défauts produits
dus au personnel) AE = 100%-(26,66%+25%+5%+13,64%+10%) = 10% = 19,7%
2.4.Indicateurs de capacité :
a) Utilisation de la capacité de production
Le taux d’utilisation de la capacité production est calculé par le rapport :
Production réelle
Capacité de production
1200 Unités
Pour la Bouteille 3kg = = 96%
1250 Unités
875 Unités
Pour la Bouteille 12kg = = 87.5%
1000 Unités
Le TRS production dépend de plusieurs facteurs dont les performances se combinent pour aboutir
en sortie de production à un résultat plus ou moins proche de l’objectif que l’on s’est fixé. Au -delà
du résultat global, il est souvent intéressant d’en connaître les composantes pour mieux cibler les
actions correctives qui découlent des écarts constatés. Ainsi, le TRS dépend de :
• La performance de la maintenance,
• La performance de l’organisation.
Avec :
Le taux de disponibilité opérationnelle prend en compte tous les arrêts induits et propre de
la machine,
Temps d’ouverture : partie du temps total correspondant à l’amplitude des horaires de travail du
moyen de production et incluant les temps d’arrêt de désengagement du moyen de production par
exemple (nettoyage, sous charge, modification, essai, formation, réunion, pause, maintenance
préventive,…).
Temps requis : partie du temps d’ouverture pendant lequel l’utilisateur engage son moyen de
production avec la volonté de produire comprenant les temps d’arrêt subis et programmés (par
exemple pannes, changement de série, réglage, absence de personnel).Pour obtenir le temps requis,
il faut déduire tous les arrêts programmés (prévus) Tr = To – arrêts prévus :
• Personnel en formation,
Temps de fonctionnement : partie du temps requis pendant lequel le moyen de production produit
des pièces bonnes et mauvaises dans le respect ou non du temps de cycle de référence et avec toutes
ou parties des fonctions en service. Pour obtenir le temps de fonctionnement, il faut déduire tous
les arrêts non prévus ou aléatoires tels que :
• Pannes machines,
• Changement de série,
Temps net : partie du temps de fonctionnement pendant lequel le moyen de production aurait
produit des pièces bonnes et mauvaises, dans le respect du temps de cycle de de référence et avec
toutes ou parties des fonctions en service ;
Temps utile : partie du temps net correspondant au temps non mesurable obtenu en multipliant le
nombre de pièces bonnes par le temps de cycle de référence.
- Temps d’ouverture :
Nous dirons que To est le temps d’ouverture correspondant à une capacité théorique Co.
- Temps requis :
On décide de faire du nettoyage chaque jour. La durée prévue pour cette opération est de 0,5h. .
Nous dirons que Tr est le temps requis correspondant à une capacité théorique Cr.
- Temps de fonctionnement :
La fabrication ayant été lancée, il s’avère que le four est totalement disponible après 1h de sa mise
en marche. Les employés ont deux pauses de 0.5h chacune pendant lesquelles le déjeuner et gouter
sont servis. Le temps de production est donc de 15,5 – 1 – 1 = 13,5h.
- Temps net :
A l’issue de la journée, le nombre de pièces fabriquées est compté. Il s’avère que la production a
généré 820 bouteilles. Il manque 844 – 820 = 24 bouteilles au compteur.
Ces 56 pièces correspondent à un temps théorique perdu de 24*16/1000 = 0,384 h. C’est comme
si on avait produit pendant 13,5 – 0,384 = 13.116h au lieu de 13,5h. Alors on trouve :
Nous dirons que Tn est le temps net correspondant à une capacité réelle (pièces défectueuses
incluses) Cr.
- Temps utile :
Parmi les 750 bouteilles fabriquées, 18 doivent être retapées. La production effective est donc au
final de Cu = 820-18=802 bouteilles.
Ces 18 pièces mauvaises correspondent à un temps théorique perdu de 18*16/1000 = 0,288h. C’est
comme si on avait produit pendant 13.116 – 0,288 = 12,878 h au lieu de 13.116h. Alors on trouve :
Nous dirons que Tu est le temps utile correspondant à une capacité réelle Cu.
- Calcul du TRS :
TRS = 83.07%
TRS = 83.07%
Les données qu’il est nécessaire de récolter (en rouge dans le tableau 19) sont :
Les indicateurs de performance en matière de sécurité (IPS) fournissent des outils importants pour
toute entreprise qui manipule des quantités significatives de substances dangereuses (utilisation,
production, stockage, transport, élimination, ou toute autre manipulation de produits chimiques),
notamment les entreprises qui utilisent des produits chimiques pour fabriquer d’autres produits
[16].
- Les indicateurs d’impact ; Ils sont conçus pour contribuer à évaluer si les actions en
matière de sécurité (politiques, procédures et pratiques) atteignent les résultats souhaités et
si de telles actions réduisent la probabilité d’occurrence d’un accident et/ou les effets
néfastes pour la santé humaine, l’environnement et/ou les biens en cas d’accident.
- Les indicateurs d’activités ; Ils sont conçus pour aider à identifier si les
entreprises/organisations mènent les actions considérées nécessaires pour réduire les
risques (par ex. les types de politiques, procédures et pratiques décrits dans les Principes
directeurs).
Dans notre cas, l’usine se retrouve dans un arrêt de production qui date de 10 ans. Ainsi, nous
évaluerons par les IPS, le degré de sécurité qui existait à cette époque. Les résultats que nous
obtiendrons représenteront les chiffres sur lesquelles nous nous baserons durant les actions
amélioratrices à mettre en place soit par les 5S ou autre.
Par conséquent, les indicateurs traditionnels de la Santé-Sécurité sont des indicateurs de résultats
Sécurité. Ces résultats s'orientent généralement selon deux dimensions : la fréquence et la gravité
des évènements indésirables. Ces indicateurs sont souvent construits sous forme d’indice ou bien
de taux.
En Accident de Travail (AT), l’Incapacité Partielle Permanente (IPP) signifie l’incapacité de travail
(Nature d’infirmité, état général, âge, facultés physiques et mentales, aptitudes et qualifications
professionnelles).
De 5h à 13h,
De 13h à 21h,
Les 8 dernières heures de la journée (de 21h à 5h), s’utilisaient de temps à autre comme 3 ème shift
par les postes de Four de recuit et celui de la grenailleuse seulement dans le but de compléter un
lot ou une commande donnée.
𝟎. 𝟑
𝐈𝐧𝐝𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐯𝐢𝐭é = ∗ 𝟏 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 = 𝟕. 𝟏
𝟒𝟐𝟐𝟒𝟎
Ainsi, nous prenons 2 jours comme moyenne de jours perdus, suite à des blessures pas du tout
graves, soit 2 jours dans 10 années, soit 0.1%.
𝟐
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐯𝐢𝐭é = ∗ 𝟏 𝟎𝟎𝟎 = 𝟎. 𝟎𝟒𝟕
𝟒𝟐𝟐𝟒𝟎
Un taux de gravité de l’ordre de 4,7% est qualifié de bas. En effet, le nombre de journées perdues
par incapacité de travail temporaire est négligeable devant le nombre d’heures travaillées tout au
long les 10 dernières années qui précèdent l’arrêt de l’usine en 2005.
𝟐
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐟𝐫é𝐪𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞 = ∗ 𝟏 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 = 𝟒𝟕. 𝟑𝟒
𝟒𝟐𝟐𝟒𝟎
En moyenne, un taux de fréquence supérieur à 50 et un taux de gravité supérieur à 0.5 sont des
indices d’une insécurité certaine dans une entité.
𝐍𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐫𝐢é𝐬 = 𝟕𝟎 + 𝟏𝟎 = 𝟖𝟎
𝟐
𝐈𝐧𝐝𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐫é𝐪𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞 = ∗ 𝟏 𝟎𝟎𝟎 = 𝟐𝟓
𝟖𝟎
III. Conclusion
Lors de ce chapitre, nous avons mis le point sur la mise en place des postes de contrôle, à savoir le
contrôle de la matière première, le produit en-cours et le produit final. Ensuite, nous avons effectué
des tests et élaboré les cartes de contrôle afin de pouvoir respectivement juger de l’indépendance
des paramètres à contrôler et de la maîtrise de notre processus au cours du temps. Par ailleurs, nous
avons fait le suivi des indicateurs de performance en qualité, stockage, coût, santé-sécurité…etc.,
dans le but d’instaurer un esprit de démarche qualité dès le démarrage de production chez les
différentes entités au sein de l’usine.
Chapitre V
Analyse économique & gains escomptés
Les variantes d’investissement proposées par la SDCC afin d’atteindre les 1000 bouteilles par shift
s’articulent particulièrement sur la rénovation des presses qui représentent, en compagnie du four,
les machines maitresses du processus de fabrication. Cette rénovation est axée sur deux parties :
la réhabilitation de la presse LVD déjà existante puis l’achat d’une nouvelle presse à multiples
tâches (deux opérations secondaires y seront intégrées).
Le budget alloué à l’atteinte de l’objectif de 1000 bouteilles par shift est évalué à 14.450.000 MAD.
Montant
Opération Actions (en
KMAD)
Emboutissage - -
Détourage - -
Marquage en relief Jeu de lettre de marquage 3kg & 12kg 30,00
Toutes presses à part Remise en bon état es vérins striés 100,00
LVD
Usine Remise en état & Augmentation de la capacité de 1 200,00
stockage
Consommables Installation citerne 3000 Litres Oxygène 300,00
Le plan proposé par la SDCC inclut le plan de formation et d’intégration du personnel ainsi que le
contrôle qualité qui constitue une assurance certifiée de la bonne qualité des produits fabriqués au
sein de l’usine.
(Le calcul du ROI est expliqué plus en détail dans la partie des résultats prévisionnels).
Trémies des grenailleuses Rénovation des gaines et trémies des grenailleuses 100,00
Total 14 450,00
Une alternative d’investissement (même budget) a été proposée par notre partenaire industriel
« PROSTEEL Industries », les principales modifications consistaient en la rénovation de quelques
machines au lieu d’en acheter des nouvelles.
Gammes de
produits 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
fabriqués
Bouteilles
12Kg SDCC 483 000 507 150 507 150 507 150 532 508 532 508 532 508 559 133
Total des
ventes des 128 961 135 409 135 409 135 409 142 179 142 179 142 179 1498
bouteilles
12Kg en
(KMAD)
Achats consommées 78 632 82 564 82 564 82 564 86 692 86 692 86 692 91 027
des M.P. et
accessoires
Charges du 7 985 7 985 7 985 8 385 8 385 8 385 8 804 8 804
personnel
Autres charges 1 545 1 581 1 581 1 581 1 619 1 619 1 619 1 659
externes
Dotations 1 705 1 770 1 790 1 810 1 875 1 895 1 915 1 980
d’amortissement
Charges 89 867 93 900 93 920 94 339 98 570 98 590 99 030 103 469
d’exploitation (en
KMAD)
On peut calculer le retour sur investissement (ROI) pour le compte de 8 années d’activité :
= (39 094 000 + 41 509 000 + 41 489 000 + 41 070 000 + 43 609 000 + 43 589 000 + 43 150 000
+ 45 819 000 – 21 220 000)/ (21 220 000*8) = 1,87 = 187%
La valeur du ROI est très encourageante pour les investisseurs car la probabilité de réussite du
projet est très élevée alors que le risque d’échec est quasi-nul. Il faut noter aussi que la rentabilité
e l’investissement est tangible dès la première année car : Retour sur investissement sur la
première année = (gain de l'investissement sur la première année - montant de
l'investissement)/ (montant de l’investissement)
Le besoin en fonds de roulement est calculé par l'addition des stocks et des créances clients, somme
de laquelle sont soustraites les dettes fournisseurs et les dettes fiscales.
Le stock à prendre en compte est le total des stocks de matières premières, de produits
intermédiaires et finis, de prestations non encore finies.
Les créances clients sont représentées par le total des factures émises aux clients mais non encore
encaissées.
Les dettes fournisseurs désignent l'ensemble des factures qui n'ont pas encore été payées aux
fournisseurs.
Fournisseur 13105 400 13 760670 13760670 13760670 14448703 14448703 14448703 15171138
Autres 128 708 131 727 131 727 131 727 134 896 134 896 134 896 138 224
charges
Salaires 665 437 665 437 665 437 698 709 689 709 698 709 733 644 733 644
3. Consignes à adopter par la SDCC pour bien gérer son Besoin en Fonds de
Roulement
Pour une bonne gestion du besoin en fonds de roulement, il est nécessaire d'être attentif sur les
points suivants :
4. Schématisation graphique :
L’augmentation du BFR en fonction du temps est justifiée par l’expansion des activités de l’usine
et la croissance de la production.
VIII. Conclusion
Dans cette dernière partie nous avons en quelque sorte évalué le projet, dont le but principal reste
le redressement de la l’unité de fabrication de bouteilles de GPL. Nous avons pour cela, calculé le
cahier de charges et produits, nous avons aussi calculé le retour sur investissement afin de
déterminer le gain vis-à-vis l’investissement. Par conséquent, ce dernier aboutit à un degré qui
dépasse les 100% ce qui installe un esprit d’optimisme vis-à-vis la probabilité de réussite de cet
investissement.
A cet effet, une phase préliminaire a été effectuée dans le but de bien définir notre problématique,
faire le point sur l’état des lieux, identifier les différentes étapes du processus et de localiser les
problèmes.
Nous avons ensuite schématisé l’usine par un schéma de procédé, plus précisément, nous avons
défini les entrées sorties par machine, nous avons estimé les temps de fabrication par machine,
nous avons défini les alimentations en énergie par machine et la communication entre machines.
Ceci nous a permis de mettre en place des changements et d’importer des solutions en vue d’un
nouveau aménagement de l’usine permettant d’atteindre les objectifs définis par la SDCC. Par
ailleurs nous avons mené une étude des 5S en vue de redémarrer l’usine dans une plateforme
optimale et servant à un esprit d’amélioration continue.
La seconde phase a eu comme objectif de piloter les approvisionnements en MP, pièces achetés et
consommables. Pour se faire, nous avons planifié et calculé notre besoin en matière première à
savoir l’embase de bouteille. Ensuite, nous avons calculé le stock de sécurité annuel nécessaire en
vue d’éviter les ruptures et répondre aux délais. A cette étape nous avons déployé un modèle de
base de calcul de stock de sécurité qui repose sur une demande stable et régulière.
La phase qui suit a porté sur le domaine de la qualité. A ce stade, nous avons mis en place des
postes de contrôle de réception de matières premières, des produits en-cours et du produit final.
Nous avons pour cela défini les caractéristiques à contrôler et testé leur indépendance par Khi-
deux. Ensuite, nous avons élaboré les cartes de contrôle adéquates qui nous ont permis de juger
que notre processus est maîtrisé. Par ailleurs, nous avons effectué un suivi des indicateurs de
performance de coût, de stockage, d’équipement, de santé-sécurité…etc. Ceci nous a permis de
situer l’entreprise au niveau de sa future démarche qualité que nous avons eu l’intention
d’implanter tout au long de notre projet.
En guise de perspectives, nous proposons de projeter le travail effectué sur la future ligne de
production de bouteilles 3Kg que vise implanter la SDCC.
Dans une optique d’amélioration continue, nous proposons de préparer l’usine à une éventuelle
certification qualité ISO 9001, ainsi qu’une implantation d’un système ERP qui permettra de gérer
l’ensemble des maillons de la chaîne logistique.
Nous suggérons aussi d’élaborer des plans de formation pour le personnel et de définir le besoin
en ressources humaines. Par conséquent, ce travail pourrait constituer une base solide pour
l’élaboration des programmes de formation et d’aide au développement de la production.
De plus, il s’avère primordial de devoir mettre en place, à partir de ce travail, une base de données
informatisée basée sur un Système de Gestion de Bases de Données (SGBD) afin d’archiver
l’ensemble des données éligibles à l’obtention de résultats exacts.
[2] NEVEUX Th. Modélisation et optimisation des procédés de captage de CO2 par absorption
chimique [En ligne]. Thèse de doctorat d’université. Université de Lorraine, 2013. Disponible sur :
http://chercheurs.edf.com/fichiers/fckeditor/Commun/Innovation/theses/TheseNeveux-2.pdf.
(Consultée le 2/03/2015).
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discrets. Thèse de doctorat d’université. Université de Savoie, 1992. Disponible sur :
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encadrants. [En ligne]. In : Editions d’organisation. Disponible sur :
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[7] SEKKAT, Souhail (2013-2014). Gestion de la production : notes de cours. ENSAM Meknès,
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[8] GEOFFROY V. Calcul du stock de sécurité dans un contexte de demande instable. [En ligne].
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[12] GUERY E., LE BRETON J., FERRAT E. Guide d’aide statistique à la préparation de thèse,
2013. [En ligne]. Disponible sur : http://www.medecinegen-creteil.net/wp_creteil/wp-
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(Consulté le 19/05/2015).
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DUNOD/Usine nouvelle, 2011, 176 p. (Techniques & ingénierie).
[14] BERGERON H. Les indicateurs de performance en contexte PME, quel modèle appliquer.
21ème congrès de l’AFC. 2000, 1, p. 1-21.
Sous le thème :
M. Y. BENGHABRIT……………………………………………………………………………Rapporteur (ENSAM)
Seiton :
Tableau 30: Tableau de notes Seiton
Seiso :
Seiketsu :
Données collectées
160
EPAISSEUR / DIAMETRE Diamètre conforme Diamètre défectueux Total
Epaisseur conforme 150 4 154
Epaisseur défectueuse 5 1 6
Total 155 5 160
96,9% 3,1%
Calcul du KHIDEUX
EPAISSEUR / DIAMETRE Diamètre conforme Diamètre défectueux Total
Epaisseur conforme 0,00442501 0,137175325 0,141600335
Epaisseur défectueuse 0,113575269 3,520833333 3,634408602
Total 0,118000279 3,658008658 3,776008937
KHIDEUX = 3,776008937
1 2,74 0,44
2 2,66 0,38
3 2,7825 0,41
4 2,7225 0,16
5 2,715 0,37
6 2,81 0,29
7 2,7575 0,22
8 2,785 0,36
9 2,68 0,3
10 2,755 0,32
11 2,79 0,39
12 2,82 0,12
13 2,795 0,34
14 2,81 0,45
15 2,82 0,47
16 2,7575 0,46
17 2,795 0,38
18 2,7575 0,38
19 2,7825 0,47
20 2,81 0,47
Total 55,345 7,18
Moyenne 2,76725 0,359
1 2,74 0,44
2 2,7825 0,41
3 2,715 0,37
4 2,81 0,29
5 2,7575 0,22
6 2,785 0,36
7 2,755 0,32
8 2,79 0,39
9 2,795 0,34
10 2,81 0,45
11 2,82 0,47
12 2,7575 0,46
13 2,795 0,38
14 2,7575 0,38
15 2,7825 0,47
16 2,81 0,47
Total 44,4625 6,22
Moyenne 2,77890625 0,38875
Annexe 8: Coût de revient bouteilles 12Kg
Tableau 48: Tableau des coûts de matières
Embase p 1 9 9.000
Pièces achetées 9.17
Rondelle alu kg 0.005 33 0.165
apprêt g 65.923 19.6 1.292
Email g 85.457 30.9 2.641
diluant g 83.965 10.5 0.882
Electrode u 0.127 0.52 0.066
Consommables