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Ch2 partie 4

IV-5-1 Caractéristiques des vérins :


Les caractéristiques des vérins peuvent être calculées soit sur une base théorique, soit à
l’aide des données du constructeur.

a- Poussée

La poussée exercée par un vérin est fonction de la pression d’alimentation, du diamètre du


vérin et de la résistance de frottement des joints.
La poussée théorique est déterminée à l’aide de la formule Fth = S x p

Dans laquelle :
Fth = poussée théorique (daN)
S = surface utile du piston (cm²)
p = pression de service (bar)

Dans la pratique il faut connaître la poussée réelle. Pour déterminer la poussée réelle,
il faut tenir compte de la résistance de frottement. Dans des conditions normales de
service (plage de pression de 4 à 8 bars), on peut supposer que les forces de frottement
représentent 3 à 20% environ de la poussée obtenue.

Vérin simple effet Fn = S x p – (Fr + Ff)

Vérin double effet (course avant) Vérin double effet (rappel)


Fn = S x p – Ff Fn = S’ x p – Ff

Fn = poussée réelle (N)


S = surface utile du piston (cm²) (ΠD²/4)
S’ = surface utile du piston, côté tige (cm²) (Π(D²-d²)/4)
p = pression de service (bars)
Ff = force de frottement (3-20%) (N)
Fr = force du ressort de rappel (N)
D = diamètre du vérin
d = diamètre de la tige de piston

b- Calcul du taux de charge

Taux de charge = poussée réelle / poussée théorique (Taux de charge t =Fn/Fth)

Généralement de 0,5 (50%) pour les vérins dynamiques (travail en mouvement)


et 0,8 (80%) pour les vérins statiques (travail à l’arrêt)

**Les constructeurs incluent dans les tableaux qu’ils proposent, un coefficient de


résistance de frottement. (Festo)

Khalfaoui Mohamed Elid


Exemple :
Une charge de 256 Kg doit être poussée par un vérin, choisir dans le tableau ci-dessus un
diamètre de vérin (le vérin tire une charge de 51 Kg au retour).

**Certains constructeurs proposent de déterminer la force théorique de poussée par


diagramme.

Recherche de la force maximale de poussée pour un vérin de diamètre de piston de 50mm


soumis à une pression de 6 bar

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c- Recherche de la longueur de flambage
Pour les grandes courses, la charge admissible sur la tige du piston est réduite par la
contrainte de flambage, par rapport à ce qui résulte de la pression de travail admissible et
de la surface du piston.
La charge ne doit pas dépasser certaines valeurs maximales

Exemple :

charge de 800 N course de 500 mm, alésage de 50 mm (tige de 20mm).


(vérin DNC-50-500 FESTO).
On cherche le diamètre de la tige du piston et un type de vérin normalisé.

Solution : on cherche l’intersection de la verticale F=800N avec l’horizontale h=500mm.


Le diamètre de la tige de piston immédiatement supérieur sur le diagramme est 16mm.
Le vérin DNC-50-500 convient donc bien.

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d- Vitesse du piston
La vitesse du piston d’un vérin pneumatique est fonction de la résistance rencontrée, de la
pression d’air, de la longueur du réseau de distribution, de la section entre le distributeur
de commande et l’élément de travail, et du débit du distributeur de commande. De plus, la
vitesse est influencée par l’amortissement en fin de course.
Lorsque le piston quitte la zone d’amortissement, la mise à l’échappement est assurée par
un clapet anti-retour à étranglement, ce qui a pour effet de ralentir la vitesse du piston.
Pour les vérins de série, la vitesse moyenne du piston varie entre 0.1 et 1.5 m/s. Avec les
vérins spéciaux, tels que les vérins à percussion, par exemple, on peut atteindre une vitesse
de 10 m/s. La vitesse du piston peut être réglée par des clapets anti-retour à étranglement
ou des soupapes d’échappement rapide.

Quel est la vitesse de déplacement d’un vérin de diamètre d’alésage 80mm devant pousser
une charge de 250Kg ?

e- Consommation d’air
Pour disposer de la quantité d’air nécessaire ou pour faire le bilan des frais d’énergie, il
importe de connaître avec précision la consommation en air de l’installation. Pour une
pression de service déterminée, pour un diamètre de piston et une course donnés,

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la consommation d’air se calcule comme suit :

Consommation d’air = Taux de compression x Surface de piston x Course


Le taux de compression se calcule d’après la formule (rapportée au niveau de la mer)

Taux de compression = 1.013 + pression de service ( en bar ) / 1.013

Formules pour la détermination de la consommation d’air.

Vérins à simple effet Q = s x n x (Πd²/4) x taux de compression (cm3/mn)

Vérins à double effet


Q = [ s x (ΠD²/4) + s x ((D²-d²)Π/4)] x n x taux de compression (cm3/mn)

Q = quantité d’air en cm3/mn ou l/mn avec 1l=1000 cm3


s = longueur de course en cm
n = nombre de courses / mn

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IV-5-2 Autres actionneurs pneumatiques
1. Moteurs
Il existe plusieurs moyens pour produire un mouvement de rotation continu à l’aide d’un
débit d’air comprimé.
Le plus courant est le moteur à palettes qui est fréquemment utilisé dans les outillages
pneumatiques (visseuses, meuleuses, perceuses, clefs à chocs, etc.).

Il existe d’autres types de moteurs pneumatiques commercialisés:


- moteurs pneumatiques à pistons en étoile
- moteurs pneumatiques à pistons à coulisseaux ;
- moteurs pneumatiques à engrenage ;
- moteurs pneumatiques à turbine.

2- Ventouse, effet venturi

Le passage de l’air dans le rétrécissement augmente la vitesse de l’air et diminue sa


pression (p2 < p1). Il se crée alors une dépression qui permet d’aspirer l’air de la ventouse,
ou un fluide. Ce phénomène s’appelle l’effet Venturi.

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Venturi associé à une ventouse

Une ventouse développe un effort F = Pr . S, avec S : surface de contact avec la pièce saisie
et soumise à la dépression, et Pr : pression relative
(Pr = Patm – Pi) et Pi est la pression interne = « dépression » créée)

Exemple : Une ventouse dans laquelle est créée une dépression de 50 % de la pression
atmosphérique développe un effort théorique de 392 N.

Une ventouse alimentée par buse à effet Venturi est source de consommation importante
d’air comprimé et de bruit en fonctionnement normal qu’il convient d’évaluer avant de
choisir ce type d’actionneur.
Si le nombre de ventouses mises en œuvre est important, il est préférable de produire la
dépression par une pompe à vide mécanique (à palettes par exemple).

IV-6 Fixations et montage des vérins


Les fabricants proposent une gamme importante de fixations pour implanter les vérins.
Deux fixations suffisent en général : une à l’avant en bout de tige (cas A, B, C) ou sur le
fond avant (D, E, F) plus une à l’arrière (G, H, I) ou au milieu (J, J’, J’’).

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Suivant les fixations choisies, la position du vérin et les charges exercées, certains calculs de
vérification (flambage, flexion…) peuvent devenir nécessaires.
Par exemple, un flambage, même faible, réduit fortement la durée de vie d’un vérin.
Souvent, il suffit d’utiliser des abaques établis par le constructeur.

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IV-7 Etanchéité des vérins (voir doc2)

La grande diversité des applications, dans tous les domaines industriels, des plus
simples aux plus innovants, que ce soit pour un usage courant ou une application
high-tech nécessite la conception en permanence de joints et systèmes d'étanchéité de
plus en plus performants. L'évolution des formes, l'amélioration constante des
performances des élastomères, des composants plastiques font évoluer
considérablement les étanchéités.
A chaque application, correspond une ou plusieurs solutions. Ceci est dû à la
multitude de formes et de matières. Nous ne prétendons pas ici, explorer en totalité
ce vaste sujet de manière approfondie, bien que sous sa forme générale, nous
présentons la majorité des domaines de l'étanchéité en insistant sur les étanchéités de
l'oléo hydraulique et de la pneumatique.
En règle générale, nous distinguons trois sortes d'étanchéité:
-l'étanchéité statique: elle doit assurer l'étanchéité entre deux pièces fixes.
-l'étanchéité en mouvement linéaire alternatif: il s'agit principalement des vérins,
des actionneurs qui doivent assumer une transmission de puissance ou permettre un
positionnement.
-l'étanchéité en rotation ou oscillation; qui permet d'assurer l'étanchéité d'un arbre
par rapport à un point fixe.

Nous verrons apparaître très fréquemment les abréviations suivantes :

Joints SE: SE ou simple effet signifiant que le joint n'assure l'étanchéité que dans un seul
sens.

Joints DE: DE ou double effet signifie que le joint peut être soumis à la pression
des deux cotés alternativement.

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V. les réducteurs de débit (étrangleurs) et les valves d’arrêt :

Les réducteurs de débit servent à modifier le débit de l’air comprime. Ils sont généralement
réglables, ce réglage peut être bloque. On utilise les réducteurs de débit pour le contrôle de
la vitesse de déplacement des vérins.
Un réducteur de débit ne doit jamais être complètement ferme.
On distingue deux types
 Les réducteurs de débit bidirectionnel
 Les réducteurs de débit unidirectionnel

Réducteur de débit bidirectionnel

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Réducteur de débit unidirectionnel

Réduction à l’alimentation Réduction a l’échappement

Les valves de pression

V.1 Soupape de sécurité :


Les soupapes de sécurité sont raccordées en aval du compresseur, de façon à limiter, pour
des raisons de sécurité, la pression du réservoir et assurer une pression d’alimentation
correcte.

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V.2 Soupape de séquence :
On utilise la soupape de séquence lorsqu’on veut disposer d’un signal Indépendant de la
pression principale pour commuter une commande.

Fonctionnement :
Lorsqu’il atteint la pression préréglée, le signal de commande provoque l’actionnement du
distributeur 3/2 incorpore. Inversement, le distributeur revient à sa position initiale lorsque
le signal de commande repasse au-dessous de son seuil de pression.
V.3 Les temporisateurs pneumatiques :
De nombreux automatismes pneumatiques ont besoin de temporiser des actions.
La temporisation d’un signal peut être définie comme étant l’obtention d’un effet diffère
suite a la détection d’un signal de commande (ou de déclenchement).
Le temporisateur pneumatique se compose d’un distributeur 3/2 à commande pneumatique,
d’un réducteur de débit unidirectionnel et d’un petit réservoir d’air. Le distributeur 3/2 peut
être indifféremment ouvert au repos ou ferme au reps.
La temporisation varie généralement entre 0 et 30 secondes sur les deux types de
distributeurs.
Selon le type de distributeur 3/2 (ouvert au reps ou ferme au repos), le temporisateur peut
être de type positif ou de type négatif.

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► Temporisateur de type positif : possède une sortie qui, à l’état de repos, est inactive

( pas de pression).

► Temporisateur de type négatif : possède une sortie qui, a l’état de


repos, est déjà sous pression (sortie active).

Symbole

► Schéma de circuit avec temporisateurs :


Dans la figure. V.5.2 ., on utilise deux temporisateurs. L’un des Capteurs (1.5) est ferme au
repos, l’autre (1.4) est ouvert au repos. Une action sur le bouton poussoir de démarrage
(1.2) provoque l’envoi d’un signal au distributeur (1.4) et de la, a l’entrée 14(z) du
distributeur.
Le vérin (1.0) sort. Le temporisateur est déjà règle pour une temporisation (p.ex. 2s). Cela
suffit a provoquer le mouvement de sortie.
Le signal présent a l’entrée 14(z) est ensuite aussitôt efface par le signal de commande 10(z)
du temporisateur.
La tige du Vérin actionne le capteur de fin de course (1.3).
Le signal présent au niveau du temporisateur (1.5) ouvre le distributeur des que la
temporisation est écoulée.
Le temporisateur envoi alors un signal a l’entrée 12(y) du distributeur.
Ce dernier commute et fait rentrer le verin. Un nouveau cycle peut alors être initie par une
action sur 1.2.

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V.4 Les fonctions logiques pneumatiques (cellules ou portes) :
Les fonctions logiques permettent de réaliser différents taches suivants l’état dans lequel se
trouve le réseau. En effet, il peut s’avérer nécessaire d’activer un actionneur lorsque
certaines conditions se présentent simultanément. De même, il est parfois nécessaire de
combiner plusieurs fonctions logiques de base afin de concrétiser un cycle de
fonctionnement d’un système pneumatique complexe.
Les fonctions logiques de base sont :
 La cellule OUI
 La cellule NON
 La cellule ET
 La cellule OU
 La cellule mémoire
Les symboles de ces fonctions logiques pneumatiques sont représentes dans le tableau ci-
dessous.

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Type
symbole
Cellule OUI
Cellule NON
Cellule OU
Cellule ET
Cellule MEMOIRE
Tables de vérité de ces fonctions logiques de base, qui résume le principe de fonctionnement
de chaque cellule (fonction) :

TABLE DE VERITE : CELLULE OUI & CELLULE NON


type Table de vérité type Table de vérité
Entrée 1 sortie Entrée sortie
Cellule oui 0 0 Cellule Non 0 1
1 1 1 0

TABLE DE VERITE : CELLULE ET & CELLULE OU


type Table de vérité type Table de vérité
Entrée 1 Entrée 2 sortie Entrée1 Entrée2 sortie
0 0 0 0 0 0
Cellule Cellule
0 1 0 0 1 1
ET OU
1 0 0 1 0 1
1 1 1 1 1 1
TABLE DE VERITE : CELLULE MEMOIRE
type Table de vérité
Entrée 1 Entrée 2 sortie Sortie inverse
0 0 0 1
Cellule 1 0 1 0
Mémoire 0 0 1 0
0 1 0 1
0 0 0 1

Cellule OUI : Fonctionnement


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Le signal de sortie « 3 » est présent
si le signal commande « 1 » est pressent
3=1

Cellule NON : Fonctionnement


En l’absence du signal de commande
« 1 » l’orifice de sortie « 3 » est mis-en
Pression. Le signal de sortie est donc
l’inverse du signal de commande
3 = NON 1 =/1
.

Cellule ET : Fonctionnement
Le signal de sortie « 3 » ne peut être
présent que si les deux signaux de
pression « 1 » ET « 2 »sont présents
simultanément.
3 = 1 ET 2 = 1 x 2

Cellule OU : Fonctionnement
Le signal de sortie « 3 »est présent
des qu’un signal de pression « 1 »
OU « 2 » est présent (ou les deux)
3 = 1 OU 2 = 1 + 2

Cellule MEMOIRE : Fonctionnement


L’apparition D’un signal d’inscription « 14 ».
provoque le déplacement de l’équipement
mobile L’orifice de sortie « 4 » est mis
en pression. Cet état est pris en mémoire
jusqu’a l’arriver du signal d ‘effacement
« 12 » qui provoque le déplacement inverse,
la sortie « 2 » est mis sous pression.
Cet état aussi est pris en mémoire.

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 Fonction ET par sélecteur de circuit
Problème :
Un poste de transfert doit prélever des pièces sur un convoyeur. La tige du piston du vérin A
sort lorsque le distributeur 3/2 a galet est actionne par la pièce ET qu’un distributeur a
bouton poussoir est actionne par l’operateur. Des que le bouton poussoir est relâche,
le vérin A revient a sa position initiale.

Sélecteur de circuit ET

La fonction logique ET des signaux des capteurs. 1.2. et. 1.4. est assurée par le sélecteur à
deux clapets. 1.6..

 Fonction OU par sélecteur de circuit


Problème :
Un vérin double effet est charge de prélever des pièces dans un magasin de pièces.
Lorsqu’’on actionne un bouton poussoir OU une pédale, la tige de piston sort
jusqu’’en position de fin de course et revient aussitôt. La détection de fin de course est
assurée par un capteur 3/2 à galet.

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Sélecteur de circuit OU

La combinaison logique OU des signaux des capteurs. 1.2. Et. 1.4. est assurée par le
sélecteur de circuit. 1.6.

Exercices
1. La tige d’un verin a simple effet doit sortir lorsqu’’on actionne deux boutons poussoirs
simultanément, et revient a sa position initiale lorsqu’on relâche l’un des boutons poussoirs.
Etablir le schéma relatif a cette commande ?

2. Un vérin a double effet sort lorsqu’on appuis sur l’un des deux boutons pneumatiques
situe devant l’operateur, et rentre si aucun des deux poussoirs n’est actionne.
Etablir le schéma relatif a cette commande ?

3. Un vérin à double effet est commande par un distributeur 5/2 à commande par poussoir,
avec possibilité de réglage des vitesses de sortie et d’entre Indifféremment par réduction sur
l’alimentation ?
Etablir le schéma relatif a cette commande ?

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Repérage des composants des chaines fonctionnelles

Repérage à trois blocs [10]

La réalisation et l’exploitation de schémas nécessitent l’identification et le repérage des


composants.
Principe : la norme E 04-157 préconise
Un codage en trois parties :
 un repère d’ordre fonctionnel qui peut comporter plusieurs caractères (numéro de
chaîne fonctionnelle par exemple) ;
 un code du composant (voir tableau ci-dessous) :
 un code de l’état ou de l’action (pour les pré-actionneurs, un chiffre 0 est affecté au
pilotage qui va donner la mise en position initiale ; pour les capteurs associés aux
actionneurs, le chiffre 0 pour le capteur actionné à l’état initial du cycle,
les chiffres 1, 2, 3, … pour le capteur actionné dans l’ordre du cycle ; pour
les composants auxiliaires, le repère de l’orifice de liaison).

code Type matériel Exemple


A Accumulateur
B Multiplicateurs et échangeurs
de pression
C Vérins Vérin
D Distributeurs Distributeur
F Appareils de conditionnement Filtre
G Appareil de mesurage Manomètre
M Moteurs
N Clapets anti - retour
P Pompes et compresseurs
Q Appareils de réglage du débit Réducteur de débit

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R Appareils de réglage de la pression
S Détecteurs mécaniques Bouton
T Réservoirs
U Organes de ligne et de raccordement Silencieux Raccord
YV Commande électrique Electrovanne

Exemple : Forme normalisée d’une chaîne d’action 3 : « Arrêt poste 1 »

Repérage et forme normalisée d’une chaîne fonctionnelle 3 :« Arrêt poste 1 »

VI- Tubes et Raccords pneumatiques


A l'exception des applications de fortes puissances, les tubes utilisés en pneumatique sont
souples à fortes parois en matières plastiques conformément à la recommandation CETOP
RP 54 P. Les constituants de puissance sont équipés, en Europe, d'orifices taraudés
standards dans lesquels viennent se visser les raccords en pas métrique M5 ou BSP (British
Standard Pipe)dit "gaz" désignés en fraction de pouces

Connexion filetée tubes plastiques


int.(maxi) x ext.(maxi)
M5 2(2,7) x 4 mm
1 /8"BSP 4 (5,5) x 6 (8) mm
1 /4"BSP 5,5 (7) x 8 (10) mm
3 /8"BSP 7 (11) x 10 (14) mm
1 /2"BSP 11 (14) x 14 (16) mm
3 /4"BSP 14 (18) x 16 (20) mm
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Remarque :
BSP cylindriques :
L'étanchéité est assurée par un joint annulaire
incorporé (ou par une rondelle-joint).
M 5, G 1/8 , G 1/4 , G 3/8 , G 1/2 , G 3/4 , G 1
BSP conique
L'étanchéité est assurée par un précoating
dans le filet.
R 1/8 , R 1/4 , R 3/8 , R 1/2 , R 3/4

Différents types de raccords

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Pour les raccords de piquage coudés, on recherche la compacité et l'orientation.
La forme "banjo" répond le mieux à ces critères.

Raccords instantanés
Deux techniques de connexion pneumatique instantanée:
dans les deux cas, par une simple poussée,
le tube est connecté et verrouillé en position;
la déconnexion s'obtient par une poussée sur la collerette.

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