Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
et de la Recherche Scientifique
Université Mohamed Boudiaf - M’sila
Faculté de Technologie
RAPPORT DE STAGE
Étudiant : Enseignant :
- LAALA OUSSAMA Dr. L. MAKI
-CHARGI SAARA
1. Introduction ……………………………………………………………………………………………………………………. 1
Limites d’Atterberg
L’essai Proctor
L'essai de cisaillement
essai oedométrique
5) conclusion…………………………………………………………………………………………………………………………5
2
Rapport de stage
1) Introduction :
Le groupe L.C.T.P est structuré en filiales, unités, antennes,
représentations et annexes selon les conditions de la prestation, actuellement le
groupe L.C.T.P couvre une bonne partie du territoire national.
Le laboratoire où nous avons fait notre stage se trouve dans la zone
d’activités, au sud de la ville de M’Sila, ce laboratoire est une antenne, à cette
antenne sont rattachées deux représentations qui se trouvent l’une à Khenchela
et l’autre à Biskra.
Récemment le groupe L.C.T.P d’Alger a regroupé l’antenne de M’Sila et
l’antenne de Djelfa pour former une unité qui a son siège à Djelfa et qui dépend
administrativement de la filiale du groupe L.C.T.P d’Alger.
Le chef d’antenne gère le laboratoire et confie les dossiers aux ingénieurs
chargés d’études, Ils assistent aux réunions et rédigent les rapports d’études
géotechniques, de sol ou bien de contrô ler mensuel et final des travaux routiers.
Les techniciens quant à eux, ils sont chargés d’effectuer les essais au
laboratoire et in situ. Les résultats des essais sont remis au chef de laboratoire
qui les analyse et les valides. A son tour, le chef de laboratoire transmit ces
mêmes résultats aux ingénieurs et aux clients par le biais du secrétariat.
Le laboratoire est certifié par ISO 9001-2008, la SGS et la C.O.F.R.A.C, donc
il applique les normes internationales des essais géotechniques, actuellement
en vigueur.
Les essais sont contrô lés à tous les niveaux pour détecter le produit non
conforme et pouvoir, s’il y a lieu, engager des actions préventives ou
correctives.
3
Rapport de stage
2) Historique
du LCTP
4
Rapport de stage
En 1983: Restructuration du LNTPB par la création de quatre (04) laboratoires
d’envergure nationale (LTPC, LTP- EST, LTP-OUEST, LTP-SUD) et du LNTP devenu par la
suite le CTTP.
En 1989 les Laboratoires régionaux changent de statut pour devenir des EPE (dans le cadre
de la loi sur l’autonomie des entreprises)
En 1998, Nouvelle restructuration des Laboratoires qui aboutit à leur regroupement sous
forme de groupe comprenant: Le LTPC qui change de dénomination pour devenir LCTP
Société mère à laquelle sont rattachés les autres Laboratoires LTP-EST LTP-OUEST et LTP-
SUD.
C’est à l’heure actuelle une entreprise publique économique (EPE) Société par Actions
(SPA) relevant de la Société de Gestion des Participations de l’état -Etudes et engineering-
SGP GENEST et qui bénéficie d’une cinquantaine d’années d’expériences dans les domaines
des études géotechniques des sols et des matériaux de construction pour les besoins des
travaux publics
Les essais qui ne sont pas inscrits dans le tableau suivant sont transférés au laboratoire
L.C.T.P centre d’Alger qui est équipé du matériel et personnel nécessaires pour les réalisés.
L'organigramme suivant définit le fonctionnement du laboratoire:
6
Rapport de stage
Chef d’antenne
Service administratif
Service technique
7
Rapport de stage
4.1.2) Principe de la méthode :
L’opération consiste à éliminer par lavage à l’eau des fillers puis à procéder un tamisage
après séchage à l’étuve. À partir de la masse on détermine les différents pourcentages des
refus. Les résultats sont exprimés sous forme d’un graphique semi-logarithmique appelé
courbe granulométrique. Cette courbe est l’un des indicateurs permettant de caractériser la
distribution granulométrique du matériau.
8
Rapport de stage
Le premier échantillon sert exclusivement à établir une règle de proportionnalité sur
la teneur en eau considérée uniforme du granulat. Pour cela il est prélevé et pesé
humide, M1h puis séché et pesé sec M1s.
2. Le second est prélevé et pesé humide, Mh puis tamisé par lavage (sur le tamis de
80μm) séché et pesé sec Ms.
Le raisonnement permettant de déterminer (par calcul) la masse sèche totale de
l’échantillon à laver sans le sécher est le suivant.
Si la masse humide d’un échantillon de granulat, M1h, donne une masse sèche M1s alors la
masse de n’importe qu’elle autre échantillon du même granulat Mh donnera la masse totale
sèche Ms correspondante par proportionnalité (règle de trois), soit: Ms =Mh (M1s/M1h).
La masse sèche Ms1 prélevée sur Ms sera utilisée pour l’essai.
3.1.4.2) L’exécution de l’essai :
Après observation du granulat, faire choix du tamis le plus fin et du tamis le plus gros. On
s’arrange en général pour que le granulat passe entièrement au travers du tamis le plus
gros. Empiler les tamis dans l’ordre croissant (bas vers le haut),
agiter horizontalement le tout manuellement jusqu’à ce qu’il ne passe pratiquement plus de
matière susceptible d’influencer les résultats de façon significative. Puis agiter
individuellement chaque tamis, supérieur jusqu’au dernier (c’est le tamisage).
Peser les refus en cumulé. C’est à dire, peser le contenu du premier tamis puis y ajouter le
contenu du tamis immédiatement inférieur pour avoir le refus cumulé, et ainsi de suite.
Porter les résultats des refus cumulés en g dans un tableau.
Calculer les refus cumulés en %
Calculer les tamisâ t en %
Tracer la courbe.
Le feuille d’essai et le courbe du l’analyse et l’interprétation des résultats au-dessus.
9
Rapport de stage
10
Rapport de stage
4.2.3) Appareillage :
4.2.3.1) Préparation de l’échantillon de sol :
Balance compatible avec les masses à peser,
Tamis 80 μm,
Bac de dimensions minimales (60 40 12) cm3 pour recueillie le tamisâ t à 80 μm,
Etuve réglable à 105°C à 50°C
Mortier avec son pilon en matériau souple pour séparer les particules de sol passées au
tamis 80 μm
Agitateur mécanique de vitesse 1000 tr/min avec son récipient de contenance minimale
600 cm3, Solution dispersante ou dé floculant pour imbiber puis disperser l’échantillon
(mélange constitué de 440 cm3 d’eau distillé et de 60 cm3 d’une solution à 5%
d’hexamétaphosphate de sodium (Na6(PO3)6, 10H2O)).
11
Rapport de stage
12
Rapport de stage
3.2.3.4)Exécution De L’essai:
Verser la suspension dispersée dans une éprouvette d’essai immédiatement après la fin de
l’agitation mécanique,
Rincer le récipient ainsi que l’arbre et les palettes de l’agitateur avec de l’eau distillée. Le
liquide de rinçage est recueilli dans l’éprouvette afin d’éviter de perdre une partie de
l’échantillon,
Compléter l’éprouvette par de l’eau distillé à la température ambiante jusqu’à 2000cm3,
Verser 2000 cm3de la même eau distillée dans une seconde éprouvette témoin et y plonger
le thermomètre et le densimètre parfaitement propres,
Agiter vigoureusement verticalement la suspension au moyen de l’agitateur manuel pour
obtenir une concentration uniforme sur toute la hauteur de l’éprouvette,
Retirer l’agitateur manuel et déclencher au même moment le chronomètre : il s’agit du
début de l’essai,
13
Rapport de stage
Plonger le densimètre avec précaution dans la suspension immédiatement après le
déclenchement du chronomètre.
Noter avec le densimètre la densité de la solution à 0.0001prés et avec le thermomètre la
température de l’eau se trouvant dans l’éprouvette témoin à 0.1 °C prés faire ces lectures
depuis le début de l’essai aux temps suivant 0.5-1-2-5- 10-20-40-80-240-1440 minutes
faire les lectures du densimètre au sommet du ménisque,
Procéder aux trois premières lecture à 0.5 -1 -2 min sans retrier le densimètre de la solution. A
partir de la 3e lecture, retrier le densimètre de la solution après chaque mesure. Le nettoyer puis
le plonger dans l’éprouvette d’eau distillée. Apartir de 4e lecture (t = 5 min) plonger le
densimètre avec précaution dans la solution au minimum 30 s avant la mesure.
14
Rapport de stage
4.3.3.1) Pour la limite de liquidité (1ère méthode) et de plasticité :
Appareil de Casagrande.
Outil à rainurer.
Une spatule.
Surface lisse non absorbante.
Les limites d’Atterberg consistent en des teneurs en eau limites qui marquent la transition
entre deux états de consistance dans un sol cohérent.
Ces limites permettent de classer les sols selon leur plasticité et sont obtenues de manière
empirique à l’aide de méthodes normalisées.
15
Rapport de stage
4.3.5.2) Détermination de la limite de liquidité :
Figure 2 : Formation des rouleaux. Figure 3 : Obtention de la limite de plasticité
L’essai consiste à mesurer les forces à appliquer sur un poinçon cylindrique pour le
faire pénétrer à vitesse constante dans une éprouvette de matériau. Les valeurs
particulières des deux forces ayant provoqué deux enfoncements conventionnels sont
respectivement rapportées aux valeurs des force observées sur un matériau de référence
pour les mêmes enfoncements, l’indice recherché est défini conventionnellement comme
étant la plus grande valeur, exprimée en pourcentage, des deux rapports ainsi calculés.
17
Rapport de stage
Placer l’éprouvette sur la presse en position centrée par rapport au piston de
poinçonnement et on procède ou poinçonnement de manière suivant ; Mettre en contact et
surface supérieur d’éprouvette vers le piston, à l’aide des dispositifs prévus sur la presse
jusqu’à ce que le piston vienne affleurer le matériau. Régler la mise à zéro du dispositif
dynamométrique et celle du comparateur mesurant enfoncement du poinçon (figure II.11).
Noter les efforts s de poinçonnent pour enfoncements suivant : 0,625 ; 1,25 ; 2 ; 2,5 ; 5 ; 7,5
et10 mm. L’indice de recherché et par conversion la plus grande des de valeurs suivant
18
Rapport de stage
Après quatre (4) jours d’immersion (± 2 h) on mesure la hauteur de gonflement Δh
Indiquée par le comparateur, on extrait l’ensemble hors du bac d’immersion en observant
un temps d’égouttage de 15 minutes puis en dépose le trépide, le comparateur, les
surcharges et le disque de gonflement. La même procédure que la détermination de l’indice
C.B.R immédiat.
19
Rapport de stage
4.5.1) Introduction : Le bleu de méthylène (ou chlorure de méthylthioninium) est un
composé organique. Il est soluble dans l'eau. Il fut synthétisé la première fois par
Heinrich Caro en 1876
Dans ce TP nous utilisons le bleu de méthylène sur un échantillon de sol (argile), le dosage
s’effectue en ajoutant successivement des quantités de solution de “bleu” et en contrô lant
l’adsorption au fur et à mesure Une goutte de suspension est prélevée et est déposée sur un
filtre.
L’essai consiste à déterminer l’adsorption maximale obtenue lorsque la tâ che est entourée
d’une auréole bleu-clair persistante
4.5.3) Appareillage:
20
Rapport de stage
4.5.3.2)Appareillage courant:
Balance.
Thermomètre.
Chronomètre.
4.5.3.3) Produits:
Bleu de méthylène.
Eau déminéralisée ou distillée.
4.5.4).Mode opératoire:
21
Rapport de stage
On prélève 30g de sol (argile) que l'on met à tremper dans 500ml d'eau déminéralisée.
Ajouter ce mélange à un agitateur mécanique (vitesse de 700 livres / min) pendant 5
minutes.
Pendant toute la durée du dosage, l'agitation permanente(vitesse 400tr/min±100
tr/min) doit être telle que toutes les particules de sol en suspension soient mises en
mouvement.
Température de l'eau 19 C°.
Température de l'air 24 C°.
Cet essai consiste à injecter ,successivement des dosages précis de bleu de méthylène
jusqu'à avoir saturation des particules d'argiles.
Pour ce faire ,on prélève une goutte de liquide dans le bécher contenant le sol imbibé de
bleu ; cette goutte est, à l'aide de la baguette de verre déposé sur le papier filtre. On obtient
un dépô t de diamètre compris entre 8 et 12mm. Suite à cela, les résultats sont possibles :
La goutte centrale bleue est cerclée d'une zone incolore avec ce résultat le test est
négatif
La goutte centrale bleue est cerclée d'une zone teintée de bleu plus claire avec ce
résultat, le test est positif
22
Rapport de stage
4.5.5)
Calculs
et expression des résultats:
4.6.1)) Introduction :
L'essai Proctor, mis au point par l'ingénieur Ralph R. Proctor (1933), est un
essai géotechnique qui permet de déterminer la teneur en eau nécessaire pour obtenir la
densité sèche maximale d'un sol granulaire par compactage à énergie fixe (dame de poids
et dimensions normés).
L’essai Proctor a pour but de connaître la réaction d’un sol au compactage en fonction de sa
teneur en eau et de déterminer sa densité sèche optimum. Il sert de référence pour les
objectifs de compactages.
il existe deux types d’essais, le Proctor Normal réservé aux couches de forme et de
remblais, et le Proctor Modifié utilisé pour les couches d’assise
L’essai Proctor est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à des teneurs
en eau croissantes (2%, 4% ,6% ,8% ,10%,12% ,14%,16%)On détermine ainsi plusieurs
points de la courbe représentative des densités sèches en fonction des teneurs en eau. On
trace alors la courbe en interpolant entre les points expérimentaux. Elle représente un
maximum dont l’abscisse est « la teneur en eau optimum Proctor », et l’ordonnée « la
densité sèche maximum Proctor ».
Il s’effectue en trois couches avec « la dame Proctor normal », l’énergie de compactage est
de :
4.6.3.2). Proctor modifié :
Le compactage est beaucoup plus intense ; il correspond en principe au compactage
maximum que l’on peut obtenir sur chantier avec les rouleaux à pieds de mouton ou les
rouleaux à pneus lourds modernes. C’est ordinairement par l’essai Proctor modifié que l’on
détermine les caractéristiques de compactage (teneur en eau optimale, densité sèche
maximal ) des matériaux destinés à constituer la fondation ou le corps de chaussée des
routes et des pistes d’aérodromes.
2. La dame Proctor normal qui est constitué par un mouton de 2,49 kg (cylindrique de 5,1
cm de diamètre) dont la hauteur de chute est de 30,4 cm.
3. Du sable.
4. Une étuve.
25
Rapport de stage
7. Des maillets, burins, couteaux, etc. pour le démoulage, ou mieux un appareil à démouler.
10. De l’eau.
11. Un bac.
4.7.3) Principe :
La Surface cisaillée :
Pendant l'essai, la surface cisaillée diminue proportionnellement au déplacement des
et il s’avère que le comportement d’un sol soumis des charges n’est pas si simple.
Si un sol constituait un milieu homogène isotrope et parfaitement élastique, il n’y aurait pas de
problèmes et on appliquerait la loi de l’élasticité. Hélas tel n’est pas le cas, le sol est un milieu
dont les compositions sont hétérogènes et de caractéristique mal connu et finalement difficile a
maîtriser. Dans le soucis de trouver des solutions, des recherches ont été menées par certains
spécialiste notamment TERZAGHI. Grâce a ces principes bien des méthodes sont nées de
nouveau appareils d’analyse et d’essais ont vu le jour.
Lorsqu’un sol est soumis à une charge, ses particules adoptent une structure plus compacte. Cette
capacité qu’ont les sols d’être comprimés dépend de leur nature et de leur porosité. Comme la
conception des fondations vise à éviter les tassements excessifs susceptibles de nuire à la
28
Rapport de stage
stabilité et à l’efficacité des ouvrages, nous nous intéressons à quelque méthodes d’évaluation du
tassement.
Conclusion :
30
Rapport de stage
Au terme de cette étude, retenons que le contrô le de qualité des matériaux lors de l’exécution
d’un projet de génie civil est l’outil névralgique normalisé pour juger de la bonne qualité de
l’ouvrage. En effet la durée de vie d’un ouvrage en exploitation et des conditions auxquelles
elle est soumise, dépend de la qualité des matériaux utilisés et de la mise oeuvre de ces
matériaux.
L’étude et le contrô le de qualité des matériaux sur le chantier d’un projet pourrait se résumer,
dans un premier temps à l’exécution de plusieurs essais géotechniques normalisée au
laboratoire et sur le chantier pendant la mise en oeuvre voire avant, et sur les matériaux
prélevés après l’approvisionnement; puis dans un second temps à la vérification de la
conformité des résultats de ces essais avec les prescriptions du Dossier d’Appel d’Offre
Restreinte du dit projet.
Cette vérification se traduisant par une étude comparative entre les résultats des essais et les
prescriptions du Cahier des Clause Techniques Particulières doit tenir compte des conditions
d’exécution des travaux, des réalités d’exécution des essais et de la souplesse du bon sens lors
des vérifications.
Nous ne saurons terminer sans mentionner que les différentes remarques et notations
émises tout au long de ce travail ont étés formulées avec réserves car nous n’avons tenu
compte que d’un nombre restreint de paramètres. Cependant elles pourront être
pleinement justifiées qu’avec des études plus détaillées, par exemple sur les difficultés
d’application des normes Françaises dans un pays comme l’Algerie.
31
Rapport de stage
32
Rapport de stage
33