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ÉTAT DE LIEU DES INVESTISSEMENTS DIRECTS

ÉTRANGERS : CAS DU MAROC

ANOIRI Amani

Université Ibn Tofail Kénitra,

Email : amanie.anoiri@gmail.com

El OUADI Abdelmajid2,

Université ibn Tofail Kenitra,

Email : elouadiqualitis@gmail.com

SRIFI Nabil,

Université Ibn Tofail Kénitra,

Email : srifimn@gmail.com

44
Résumé

Au Maroc, l’investissement direct étranger IDE a connu un développement significatif pendant


cette dernière décennie, en effet les résultats basés uniquement sur les indicateurs
macroéconomiques montrent son influence positive sur la croissance économique du pays, ainsi
qu'une contribution de 4% dans le PIB national. Ce chiffre qui ne cesse d’augmenter et
d’impliquer une future dépendance de l’économie marocaine de ce type d’investissement
essentiellement dans l’industrie automobile et aéronautique en revanche son positionnement
dans la chaîne de valeur ajoutée de ce secteur reste principalement restreint dans l’assemblage et
le câblage automobile ou encore les métiers connexes…

Entre autres, une étude estimative a été effectuée afin d’étudier l’existence des IDEs au Maroc
depuis 1990, en se basant sur un modèle mathématique dénommé ARMA, une diminution
significative a été prévue au Maroc dans les dix prochaines années.

Ces constats relèvent l’importance de la diffusion technologique entre la firme et le pays


d’accueil comme un des premiers profits que le Maroc doit tirer de la présence étrangère sur son
territoire. Il va permettre non seulement d’évoluer les compétences du capital humain en interne,
mais aussi d’améliorer le niveau technologique des entreprises locales et d’avoir un avantage
concurrentiel distinctif dans des domaines à forte concurrence mondiale.

Mots clés : Croissance économique, Industrie automobile, Transfert technologique, Innovation


technique, IDE, Accord contractuel

Abstract :

In Morocco, foreign direct investment (FDI) has experienced significant growth over the
last decade, with results based solely on macroeconomic indicators showing its positive
influence on the country's economic growth, as well as a 4% contribution to national
GDP. This figure continues to increase and imply a future dependence of the Moroccan
economy of this type of investment mainly in the automotive and aeronautics industry but
on the other hand its positioning in the value chain of this sector remains mainly limited
in automotive assembly and wiring or related trades ... Among other things, an estimated
study was conducted to study the existence of FDI in Morocco since 1990, based on a

45
mathematical model called ARMA, a significant decrease has been expected in Morocco
in the next ten years.

These data and results shows the importance of technology diffusion between the firm
and the host country as one of the first profits that Morocco must gain from the foreign
presence in its territory. It will not only help develop the skills of human capital
internally, but will also improve the technological level of local businesses and have a
distinctive competitive advantage in areas of strong global competition.

Key words: Economic growth, automotive industry, Technology transfer, Technical


innovation, FDI, contractual agreement.

46
INTRODUCTION

Dans les années 1950 et 1960, l’IDE était regardé avec beaucoup de méfiance et de
suspicion. En effet, sur des questions d’ordre politique plusieurs pays considéraient
l’IDE comme une menace réelle et un facteur de dominance pouvant porter atteinte à
la souveraineté nationale [M. Alaya , 2004], Mais à partir des années 1970-1980 ce
concept a beaucoup changé, en effet, les flux et les stocks d’investissements
internationaux ont connu une progression sans précédent.
Le rôle des firmes multinationales dans l’économie mondiale s’est trouvé
significativement accru : les 37 000 entreprises multinationales représentent plus de
25% du PIB mondial dans les années 2000, dont 9% des produits à l’étranger par leurs
filiales. Elles contrôlent plus du tiers du commerce mondial et jouent un rôle
déterminant dans l’affectation géographique du capital productif, à travers leurs
décisions de localisation [M. Ben Abdallah & R.Meddeb,2000].
Dans un contexte mondial qui prône pour une plus grande ouverture économique, et en
raison de l’insuffisance des ressources disponibles pour financer leur développement à
long terme, les pays en voie de développement ne sont pas restés indifférents vis-à-vis
de l’IDE, ils ont essayé de l’adopter comme une composante principale de leurs efforts
de réformes économiques entamées depuis une dizaine d’années. L’objectif commun
est de se hisser à un niveau de développement beaucoup plus élevé et de rattraper leur
retard. Dans ce sens, le renforcement de l'attractivité est devenu un objectif explicite
de politique économique aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie
de développement (Delapierre et Milelli, 1995).
Du moins sur le plan théorique, les effets bénéfiques potentiels de l’IDE sont
considérés comme substantiels. En effet, les bénéfices des IDE se concrétisent non
seulement par des entrées de capitaux pour le pays hôte, mais aussi, par un apport de
technologie et de savoir-faire ainsi que par l’accès à de nouveaux marchés. Autrement
dit, grâce aux effets spillovers 1
qui se manifestent à différents niveaux, l’IDE peut

1
Dans la littérature existe une conception du transfert de la technologie occasionnée par les FMN
selon laquelle la technologie de la filiale se diffuserait vers les entreprises locales au travers
d'externalités positives ou "spillovers" selon la terminologie de Blomström (1989).

47
contribuer d’une façon active à la croissance et au développement économique
[M.Alaya ,2004].
La finalité de cet article est d’étudier l’existence des IDEs au Maroc depuis leur
apparition, avoir des données prévisionnelles, et montrer la tendance des IDEs en
matière de CA, d’expliquer la nécessité de tirer profit de cette présence étrangère au
Maroc.

1. ETUDES EMPIRIQUES ET THEORIQUES

Le sujet des IDE avait une grande importance dans les recherches des économistes et
industriels aussi, chacun d’eux à essayer d’interpréter le sujet selon un angle de vue:

1.1 IDE et productivité

Caves (1974) a testé l’impact de la présence étrangère sur la valeur ajoutée par
travailleur dans le secteur manufacturier domestique en Australie. Il montre que la
disparité entre valeur ajoutée étrangère et domestique disparaît quand la présence
étrangère dans le secteur augmente, ce qui est cohérent avec l’existence des
externalités positives sur la productivité générée par les IDE, d’où la possibilité d’une
accélération de la croissance et de la convergence du niveau de productivité vers celui
des pays développés.
Ainsi, il importe de faire la distinction entre les effets qui affectent la productivité, la
technologie des firmes locales et les effets de la concurrence entre les firmes locales et
les firmes étrangères. Les effets de démonstration et de contagion se produisent en
raison des différences des niveaux technologique et informationnel entre les firmes
locales et étrangères tandis que la concurrence dépend des caractéristiques du marché
et des interactions entre les deux types d'entreprises (BOUOIYOUR & TOUFIK,
2007) .
Globman (1979), en utilisant des données en cross–section du secteur manufacturier
canadien n'a trouvé qu'un effet faible, voire nul, des IDE sur la productivité globale
des facteurs si la « proxy » de la présence étrangère dans le secteur est inférieure à un
niveau de 5%.

48
Quant à Blomström (1991), il estime que la croissance de la productivité des
entreprises locales au Mexique était supérieure dans les secteurs où la participation des
investisseurs étrangers était la plus active.
La technologie et la productivité des firmes locales peuvent s’améliorer lorsque les
firmes étrangères entrent dans le marché domestique. Des études du secteur
manufacturier du pays comme l'Australie, le Canada, le Mexique et le Venezuela
(Aitken et Harrison, 1991) ont montré que la présence des IDE a un impact positif sur
la productivité des firmes locales et ont donc conclu que les effets externes sont
fortement significatifs notamment sur la croissance (Abdallah & Meddeb, 2000) .

1.2 IDE et Croissance économique

La plupart des modèles théoriques démontrent que l'ouverture aux capitaux étrangers a
un effet positif sur la croissance économique à travers la création d'emploi dans le pays
hôte mais avec des réservations, comme celui de Gries et Jungblut (2004) qui trouvent
un impact positif des IDE sur l'emploi dans les PVD. Cependant la structure des
emplois créés reste ambiguë : ce sont surtout les travailleurs qualifiés qui bénéficient
des emplois offerts par les firmes étrangères.
Les articles de Jalilian et Weiss (2002) et Klein, Aaron et Hadji (2001) commencent
par expliquer le lien positif entre Les IDE et la croissance économique d’un pays et
l’impact de la croissance sur la création d’emploi et par conséquent la diminution du
taux de pauvreté, pour mettre en évidence l’impact positif des IDEs sur la réduction de
cette dernière.
D'autres constatent qu'après la décentralisation, la privatisation des entreprises entraine
une perte d'emplois. Prenons Velde et Morrissey (2002) qui ont estimé que les FMN
paient mieux les salariés les plus qualifiés, en créant peu d'emplois non qualifiés « à
part le textile », elles sont peu susceptibles de réduire la pauvreté.
Alors que selon Chudnovsky et Lopez (1999), l'importance de l'emploi direct généré
par les FMN dépend bien entendu des secteurs.

49
1.3 IDE et transfert technologique

Cette partie est la plus importante à étudier et développer, car même si on suppose que
les IDEs ont un impact positif sur la croissance économique, le taux de pauvreté, ou
encore la productivité des entreprises locales et internes, cet effet n’est pas toujours
garanti à cause du risque de diminution du flux des IDEs ou même la disparition du
genre d’investissement. Le transfert technologique donc doit être omniprésent afin de
profiter le maximum des IDEs pour les pays d’accueil tel que le Maroc.
Les articles de Blomstrom et Kokko (1996), « Le transfert de technologie entre les
multinationales et leurs filiales ne s'opère pas seulement via les machines, le matériel,
les droits de brevet et l'expatriation des gestionnaires et des techniciens, mais
également grâce à la formation des employés des filiales. Cette formation touche la
plupart des niveaux d'emploi, depuis les simples ouvriers jusqu'aux techniciens et
gestionnaires supérieurs en passant par les contremaîtres ».
Dans un article plus récent les mêmes auteurs insistent sur l’importance relative des
FMN (firmes multinationales) dans l’enseignement supérieur « Bien que le rôle des
FMN soit assez marginal dans l’enseignement primaire et secondaire, l’IDE pourrait
néanmoins avoir un effet visible sur l’enseignement supérieur dans les pays hôtes »
(Blomstrom et Kokko, 2003)
Ils expliquent ensuite que l’effet aura lieu lorsque les FMN demandent des personnes
qualifiées. Cette demande qui va encourager les gouvernements à investir davantage
dans les formations de qualification et l’enseignement supérieur de haute qualité.
Pas loin de cette optique Findlay (1978) a proposé un modèle simple pour étudier le
transfert de technologie des IDEs entre un pays avancé et un pays en retard, ce qui est
le cas général en examinant certaines caractéristiques d'état d'équilibre, telles que la
taille de l'écart technologique entre les deux pays et la part du capital étranger. Ainsi,
l'ampleur des spillovers technologiques est liée au degré de la possession étrangère du
capital social des entreprises locales selon le même modèle de Findlay.
D'après le modèle de Wang et Blomström (1992), le transfert technologique réalisé par
la FMN s'accompagne d'un coût de transfert (décroissant avec les fréquences des
transferts). De même, des ressources fixes sont affectées à cette activité de transfert
technologique. Quant à la firme domestique, elle supporte un coût d'apprentissage et

50
un investissement fixe, pour acquérir tout ou partie de la technologie nouvelle de
production.
D’autre part, Bouoiyour et Toufik (2005), montrent que l’écart technologique qui
persiste entre les firmes nationales et étrangères freine le transfert technologique, cette
réflexion ne s’applique pas aux secteurs à basse technologie (textile, en particulier)
que les externalités positives se produisent, cependant pour les secteurs de haute
technologie, il peut s’avérer nuisible à leurs concurrents marocains.
Alors que M.Azeroual (2016) a essayé d’analyser le transfert technologique et
l’impact des IDEs sur les facteurs clés de l’économie marocaine par pays d’origine des
IDEs , « Toutefois, la prise en compte du pays d’origine dans l’analyse de l’effet des
IDE sur la PTF (productivité totale des facteurs) apparaît statistiquement significative
et positive dans le cas de la France, et significative, mais négative dans le cas de
l’Espagne et des pays du Golfe. Cette diversité en matière d’impact s’explique, selon
notre premier constat, par la concentration des investissements émanant de la France
dans le secteur industriel, qui est l’un des secteurs catalyseurs de transfert de savoir, de
technologie et de croissance économique » (Azeroual, 2016).

2. LA POLITIQUE D’ATTRACTIVITE

Dans l'ambition de devenir une des destinations privilégiées des


investissements directs étrangers (IDE), le Maroc fait appel à tous ses atouts pour
séduire les entreprises internationales. C'est un défi que le pays a choisi de relever il y
a quelques années et il ne cesse d'en tirer profit dès lors [S. Mahraz , 2008].
Si maintenant les investissements augmentent d'année en année, c'est surtout grâce à la
politique globale établie par le Maroc sur les études économétriques des facteurs
d'investissement, et qui s'appuie principalement sur le facteur « ressources humaines »
qui n'est pas absent, mais peu déterminant, d’autres facteurs entrent en équation afin
d’expliquer le plus possible la tendance des IDEs au Maroc, en se basant sur le pays
d’origine ou la nature du secteur d’investissement, ou encore la taille de la firme en
question .

51
2.1 Le capital humain

La qualité des ressources humaines peut être considérée comme une condition
nécessaire à l'investissement, qu'il faudra satisfaire d'une manière ou d'une autre, et en
cas de difficulté, comme un problème posé et à résoudre, Au Maroc, la population est
estimée à 34,5 Millions d’habitants, avec un pourcentage de 64% de population active
[Rapport d’HCP , 2016].
Les investisseurs étrangers peuvent être plus exigeants sur la qualité des ressources
humaines, car ils ont des références plus élevées pour les standards de qualifications et
les normes de qualité de production et de productivité. Les secteurs de haute
technologie se préoccupent davantage en amont de la qualification des ressources
humaines ; par ailleurs, d'autres caractéristiques des ressources humaines que leur
formation professionnelle, ou même que leur qualification, peuvent être prises en
compte par les investisseurs au moment de la décision d'investissement.
En effet le Maroc a bien compris l’enjeu, plus que 25 000 ingénieurs par an
perspectives 2020, 40 000 lauréats par an issus de l’enseignement supérieur et plus de
332 établissements de formation professionnelle [Rapport HCP, 2016].

2.2 Les coûts compétitifs

La compétitivité des coûts est une dimension importante de l'attractivité des territoires
nationaux. Les performances des entreprises filiales de firmes étrangères sur les
marchés d'exportation, avec un coût à l’export de 595$ /conteneur le Maroc se
positionne en 12éme place au taux le plus compétitif dans le monde [Rapport de la
banque mondiale : Doing business ,2015], Un salaire moyen s’élève à 327 $/mois et un
SMIG de 263 $ / mois , soit 13 ,46 dhs /heure après l’augmentation en 2014 et 2015 de
10% [V.SOUCHON, 2014].

Le total des taxes payées par les entreprises représente 49% de leurs profits, soit le
taux le plus compétitif de la région [Rapport de la Banque mondiale : Doing
business,2016].

52
2.3 Les infrastructures nationales

Le Maroc, 1er en Afrique en matière de qualité des infrastructures selon Global


Competitiveness Index - WEF 2016-2017.Depuis plus d'une décennie, le Maroc a
lancé des projets de grande envergure visant à adapter ses infrastructures aux standards
internationaux afin de suivre l’évolution de son tissu économique, et aussi de faire de
ses infracteurs un de ses points forts :
 Le port Tanger-Méditerranée, mise en service en 2007 est venu compléter
un réseau portuaire déjà composé de 38 ports dont 13 consacrés au
commerce extérieur.
 Le réseau autoroutier s’est développé de manière exponentielle
permettant de relier les principales villes marocaines. Il devrait atteindre
3000 km à l’horizon 2030 [Ministère d’équipement, de transport et de
logistique, 2016].
 La plateforme aéroportuaire en fait, et grâce à une politique d’Open Sky,
les 17 aéroports internationaux du Maroc sont reliés aux principales
capitales économiques et plateformes d’affaires mondiales.

2.4 Des fondamentaux économiques forts et stables


2.4.1 PIB

En matière de stabilisation des grands agrégats macro-économiques, le Maroc a réalisé


des performances appréciables, ce qui permet de donner aux entreprises, tant
domestiques qu’étrangères, une visibilité plus grande et d’améliorer leur confiance
dans les politiques économiques menées. Ainsi, le déficit du compte courant de la
balance des paiements a fortement diminué en pourcentage du PIB et ne représentait
que 1,4% en 2000.

Le Maroc a même enregistré un compte courant excédentaire de 4,9% du PIB en


2001, grâce au dynamisme du secteur touristique et des transferts des MRE. Cette
évolution a favorisé une progression notable des réserves de change et l’allègement de
la dette extérieure. Le poids de la dette extérieure a été ramené de 69% en 1995 à 43%
du PIB en 2001. Ce repli est imputable au respect du calendrier des remboursements

53
de la dette extérieure du Trésor, aux opérations de reconversion, aux investissements, à
une partie des dettes contractées avec la France, l’Espagne, l’Italie et le Koweït ainsi
qu’au remboursement par anticipation de certaines dettes onéreuses. [A.Hidane , 2002]
Le PIB national est en croissance estimée stable de 4% depuis 2004 pour arriver en
2014 à 110 MM $ [FMI22 World economic outlook, 2017].

2.4.2 Maîtrise de l’inflation

La politique économique interne vigilante pour maîtriser l'inflation se base sur le


réajustement du panier de cotation du dirham en renforçant le poids de l'euro. Cette
opération s'est traduite par une dépréciation en terme réel de 4,2% en 2001 par rapport
à 2000.
Dans le contexte macroéconomique, la taille du marché et le niveau de PIB par tête du
pays d’accueil sont les premiers signaux, reflétant le pouvoir d’achat et le niveau de
productivité de la main d’œuvre. Ces deux paramètres ne sont pas suffisants, sans la
stabilité macroéconomique, considérée comme un facteur essentiel dans les choix
d’implantation, reflétant un environnement favorable, limitant ainsi les risques et
augmentant la rentabilité des investissements [F.BOUALAAM, 2008 ].
La situation macroéconomique qui concerne notamment l’inflation, la dette et le
déficit de la balance des paiements [Schneider et Frey, 1985], peut influer
négativement la décision d’investir des firmes et révéler par la même occasion une
situation d’incertitude pas très appréciée.
De plus, le rapprochement entre le taux de change effectif réel TCER et le PIB par
habitant en parité de pouvoir d'achat (PPA), aussi bien pour les pays industrialisés que
pour les pays émergents, a révélé une cohérence, du moins jusqu'en 2000, du niveau de
taux de change du dirham avec le niveau de développement économique du Maroc. En
conséquence, notre pays ne dispose que d'une marge de manœuvre relativement
limitée en termes d'ajustement significatif du change au regard de son niveau de
développement économique [A. HIDANE ,2005].

2
Le Fonds monétaire international est une institution internationale dont le but est
de promouvoir la coopération monétaire internationale, garantir la stabilité financière, faciliter
les échanges internationaux, contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique
et faire reculer la pauvreté
54
2.4.3 Des stratégies sectorielles ambitieuses

Une série de plans sectoriels, en vue d’assurer une croissance économique forte,
durable et créatrice de richesses, a été mise en place par les pouvoirs publics. Cette
dynamique de développement se distingue par une approche novatrice de
contractualisation et de partenariat public privé prônant une participation accrue et
concertée du secteur privé dans l’élaboration des stratégies et politiques sectorielles et
le financement des projets, permettant de recentrer le rôle de l’Etat sur ses prérogatives
de régulation.
 Simplification des procédures administratives aux entreprises
 Renforcement du système de droit des affaires (loi sur la concurrence et la
liberté des prix, la loi sur les groupements d'intérêts économiques, la loi sur la
propriété industrielle et intellectuelle…)
 Amélioration de la transparence réglementaire
 Développement et modernisation des marchés financiers
 Création du Comité National de l’Environnement des Affaires
 Création de l’Instance Centrale de la Prévention de la Corruption
 Création de l’Office Marocain de la Propriété Intellectuelle et Commerciale

3. ÉVOLUTION DES IDEs

3.1 IDE
Selon la définition du Manuel de Balance des Paiements du FMI : les investissements
directs étrangers (IDE) correspondent aux différentes opérations financières destinées
à agir sur la marche et la gestion d’entreprises implantées dans un pays différents de
celui de la maison mère. L'investissement direct comprend à la fois l'opération initiale
entre les deux entités et toutes les opérations financières ultérieures entre elles, aussi
entre les entreprises du même groupe international.
L'IDE n'est pas seulement une source complémentaire de capital pour les pays en
développement qui se tarit, mais également un moyen de transfert de technologies
nouvelles, d’actifs incorporels tels que des compétences en matière d'organisation, de
gestion et de réseaux de commercialisation. [M. Ben Abdallah & R.Meddeb, 2000].

55
3.2 Flux des IDEs
L’Afrique du Sud, le Maroc et l’Egypte continuent de figurer dans le trio de tête des
pays africains en matière d’attractivité des investissements directs étrangers. Un
classement établi par E&Y3 : environ 47 milliards de dollars entre 2007-2015 ont eu
tendance à être plus diversifiés, avec un accent croissant sur les services et le secteur
manufacturier, Ces trois pays constituent aussi un hub important pour l'investissement
dans d’autres régions.

C'est la somme des fonds propres, des bénéfices réinvestis, des autres capitaux à long
terme et des capitaux à court terme comptabilisés dans la balance des paiements. Cette
série montre les flux entrants nets (flux nets d’investissement moins les
désinvestissements) des investisseurs étrangers dans l’économie déclarante.
Les investissements étrangers directs sont les rentrées nettes d'investissement pour
acquérir une participation durable (10 % ou plus des actions avec droit de vote) dans
une entreprise opérant au sein d'une économie autre que celle de l'investisseur.

FLUX DES IDES


4.E+09
4.E+09
3.E+09
3.E+09
2.E+09
2.E+09
1.E+09
5.E+08
0.E+00
199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015

Figure 1
Source : Banque Mondiale

3
anciennement Ernst & Young, est l'un des plus importants cabinets d'audit et notamment
d'audit financier au monde, membre du Big Four et troisième réseau mondial en termes de
chiffre d'affaires mais devant KPMG en 2015.

56
Le flux des IDEs étant une série chronologique aléatoire, on prendra la période entre
1995 et 2015 comme une intervalle d’étude de notre article, l’augmentation
significative durant les 7 dernières années est due à l’implantation du groupe Renault
en 2008.
RESID
3,600,000,000

3,200,000,000

2,800,000,000

2,400,000,000

2,000,000,000

1,600,000,000

1,200,000,000

800,000,000

400,000,000

0
96 98 00 02 04 06 08 10 12 14

Figure 2
L’étude suivante va examiner l’évolution du CA au cours de la période de temps fixée
précédemment.

3.3 Série chronologique


La théorie des séries chronologiques (ou temporelles) est appliquée de nos jours dans
des domaines aussi variés que l’économétrie, la médecine ou la démographie, On
s’intéresse à l’évolution au cours du temps d’un phénomène, dans le but de décrire,
d’expliquer puis de prévoir ce phénomène dans le futur. On a ainsi d’observations à
des dates différentes, c’est à dire d’une suite de valeurs numériques indiquées par le
temps [ A.Lagnoux,2010].
Cette suite d’observations d’une famille de variables aléatoires réelles notées (Xt) t∈Θ
est appelée série chronologique (ou temporelle). Dans la suite de ce cours, nous la
noterons (Xt) t∈Θ ou (Xt, t ∈ Θ), (Xt)t ∈ Θ ou (Xt, t ∈ Θ).

3.4 Logiciel d’étude économétrique


EViews 9 Edition 2015 leader mondial des logiciels d’économétrie, offre aux
entreprises, chercheurs et aux organisations gouvernementales l’accès à un puissant
outil statistique de modélisation et de prévision, expert en séries temporelles.

57
Avec EViews, il est aisé de manipuler efficacement vos données, de réaliser des
analyses statistiques et économétriques, de générer des prévisions ou des simulations,
et de produire des graphiques de qualité publiable qui pourront être intégrés à des
articles ou des rapports.
EViews allie le meilleur de la technologie logicielle à des fonctionnalités de pointe.

3.5 Etude de stationnarité


La notion d’une série stationnaire est indispensable pour la suite de l'analyse des
séries. Une série stationnaire X(t) est une série dont les propriétés sont inchangées par
changement d'origine des temps.
Le corrélogramme de notre série noté CA est présenté comme suit :

Figure 3
La série est non stationnaire, le coefficient d’autocorrélation d’ordre 1 (empirique) est
très élevé (proche de 1), l’autocorrélogramme simple décroit alors lentement.

La méthode de Duckey-Fuller augmenté : est un test applicable dans le cas


d'autocorrélation des erreurs d'où les articles de Dickey-Fuller (1981) étendent les
résultats des tests que l'erreur suit un processus AR(p) et ils sont fondés sur
l'estimation par MCO4 (LA METHODE DE LA MOINDRE CARREE ORDINAIRE)
des trois modèles suivants [T.Meryem, 2009] :

4
L’estimateur des moindres carrés ordinaires reste l’un des estimateurs les plus fréquemment utilisés. On peut
l’utiliser pour procéder à une description des données dans de nombreuses autres situations pour estimer un
paramètre auquel on donne un sens causal. Il est basé sur l’hypothèse essentielle que les résidus et les variables
explicatives sont orthogonaux. Il faut d’autres hypothèses pour dériver les principales propriétés de
l’estimateur. [B.Crépon,2005]

58
Pour les trois modèles, on cherche à tester la racine unitaire sous contre une racine en
dehors du cercle unité. La stratégie de test « ADF » consiste en première étape à
déterminer le nombre de retard "p" nécessaire pour blanchir les résidus. Dans la
seconde étape, il suffit d'appliquer la stratégie séquentielle du test de Dickey- Fuller
simple.
Pour déterminer la valeur de "p", il suffit de minimiser les critères d'information qui
sont des critères fondés sur le pouvoir prédictif du modèle considéré et qui tiennent du
nombre de paramètre à estimer. Ces critères s’appliquent de façon générale à tout type
de modèle et pas uniquement aux modèles des tests « ADF ». Nous retiendrons ; le
critère d'Akaike(1973) et le critère de Schwarz (1978).Pour un modèle, incluant "p"
paramètres, estimé sur "T" périodes et dans la réalisation de l'estimateur de la variance
des résidus est :
 Le critère d'Akaike, ou AIC est : AIC (p) =T Log () +2p
 Le critère de Schwartz (1978) est défini par: SIC(p)= T log () +p Log T
Les résultats de la méthode montrent un : DF = |3.40|>2.79 est donc la série est
tendancielle.
Null Hypothesis: CA has a unit root
Exogenous: Constant, Linear Trend
Lag Length: 0 (Automatic - based on AIC, maxlag=4)

t-Statistic Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic -3.709315 0.0455


Test critical
values: 1% level -4.498307
5% level -3.658446
10% level -3.268973

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.


Augmented Dickey-Fuller Test Equation
Dependent Variable: D(CA)
Method: Least Squares

59
Date: 09/21/17 Time: 14:44
Sample (adjusted): 1996 2015
Included observations: 20 after adjustments

Coefficie
Variable nt Std. Error t-Statistic Prob.

CA(-1) -0.874828 0.235846 -3.709315 0.0017


-
C 4.23E+08 3.16E+08 -1.341194 0.1975
@TREND("1995") 1.74E+08 51208647 3.395446 0.0034

1.58E+0
R-squared 0.448176 Mean dependent var 8
Adjusted R- 7.72E+0
squared 0.383255 S.D. dependent var 8
Akaike info
S.E. of regression 6.07E+08 criterion 43.42184
Sum squared resid 6.25E+18 Schwarz criterion 43.57120
Hannan-Quinn
Log likelihood -431.2184criter. 43.45100
F-statistic 6.903458 Durbin-Watson stat 2.013557
Prob(F-statistic) 0.006387

Le type de notre série est TS (trend significative).

3.6 Processus TS
Le processus « TS » traduit l'existante de fluctuations stationnaires représentées par sa
variance autour d'une tendance déterministe qui est sa moyenne. Afin de rendre ce
processus "stationnaire", il s'agit d'enlever la tendance du processus après avoir estimé
les coefficients de l'ordonnée à l'origine et de la pente par LA MÉTHODE DE
MOINDRE CARRÉE ORDINAIRE(MCO)4.

60
Suite à l’application de la méthode MCO, La nouvelle série donc est stationnaire noté
VCA est exprimée par :
VCA= CA-E(CA) ou E(CA) est l’espérance de la série CA.
Le corrélogramme de la nouvelle série VCA est le suivant :

Figure 4
La nouvelle série est donc stationnaire comme le montre le corrélogramme de la série
VCA, son graphe est comme suit :
VCA
1,500,000,000

1,000,000,000

500,000,000

-500,000,000

-1,000,000,000

-1,500,000,000
96 98 00 02 04 06 08 10 12 14

Figure 5
Par la suite notre étude sera menée alors à étudier et modéliser la série chronologique
X(t) =VCA

3.7 Le modèle mathématique


Pour les séries chronologiques, on utilise des modèles spécifiques : modèles AR
(Autorégressive, ou autorégressif), MA (Moving Average, ou moyennes mobiles),
ARMA, ARIMA (I pour Integrated) ...
Le modèle ARMA : Étant donné une série temporelle Xt, le modèle ARMA est un
outil pour comprendre et prédire, éventuellement, les valeurs futures de cette série. Le
modèle est composé de deux parties : une part autorégressive (AR) et une part
61
moyenne-mobile (MA). Le modèle est généralement noté ARMA(p,q), où p est l'ordre
de la partie AR et q l'ordre de la partie MA.

un modèle autorégressif et moyenne-mobile d'ordres (p,q) (abrégé en ARMA(p,q)) est


un processus temporel discret (Xt, t ∈ ℕ) vérifiant :

Où les φi et θi sont les paramètres du modèle


Et les εi les termes d'erreur.
Dans le cas : où q= 0 Le modèle est dit autorégressif AR(p) est un ARMA(p,0)
P= 0 Le modèle est dit moyenne mobile MA(q) est un ARMA(0,q)
Depuis le corrélogramme la fonction d’autocorrélation de X(t) figure 4 , on remarque
que les autocorrélations sont significativement différentes de zéro en 7, 3 et 4 .
Le diagramme de la fonction d’autocorrélation partielle montre aussi qu’au niveau de
la septième autocorrélation est significativement différent de zéro.
A l’aide de la méthode L. JUNG BOX5, on a choisi le modèle AR(7).
Le modèle AR(7) comme le montre la figure 6 possède des racines qui se situent à
l’intérieur du cercle unitaire ceInverse
qui confirme la stationnarité de notre modèle.
Roots of AR/MA Polynomial(s)
1.5

1.0

0.5
AR roots

0.0

-0.5

-1.0

-1.5
-1.5 -1.0 -0.5 0.0 0.5 1.0 1.5

Figure 6
Notre série X(t) s’écrit donc suivant le modèle AR(n) avec n est 7 :
X(t) €ℕ X(t) =C+ ∑7𝑛=0(𝜑𝑛 X(t − n) + 𝜀𝑛 )
Ou C = 2,21,E+06

5
Dans la méthodologie d’analyse des séries chronologiques synthétisée par Box et Jenkins en 1976, on utilise
ces trois types de processus pour construire un modèle restituant le mieux possible le comportement d’une série
temporelle selon une procédure en trois étapes : identification, estimation et diagnostic, qu’il convient de
réitérer jusqu’à ce que le résultat soit jugé satisfaisant.[D DESBOIS ,2005]

62
Et les racines du polynôme sont :
𝜑1 = - 0.52 + 0.65i
𝜑2 = - 0.52 - 0.65i 𝜑5 = - 0.83
𝜑3 = 0.75 + 0.36i 𝜑6 = 0.18 + 0.81i
𝜑4 = 0.75 - 0.36i 𝜑7 = 0.18 - 0.81i

4. MODELE PREVISIONNEL

Pour commencer la prévision il faudra changer le rang de cette série.


Nous utiliserons le tableau d’estimation de notre modèle AR(7) afin de calculer la
prévision.
Les prévisions seront sur la période de 2018 jusqu’à 2025 :

PREVISIONS DU CA DES IDES EN


DOLLAR
4.00E+07

3.00E+07

2.00E+07

1.00E+07

0.00E+00
2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025

Figure 7
Le graphe montre une diminution de CA des IDEs par rapport à la décennie précédente
où les entrées nettes des IDEs au Maroc vont passer de 3,25 Milliards à seulement 3,5
Millions de dollars en 2022.
Les flux des investissements directs étrangers ont déjà commencé à enregistrer un fort
repli durant l’année 2016 ; Ils se sont élevés à 22 MMDH contre 23,2 MMDH une
année auparavant, soit une baisse de 28 .3%, selon l’Office des changes.
En effet , Les investissements au Maroc tendent à se concentrer principalement dans
l'automobile et l'aéronautique et proviennent en particulier de la France (sur la période
2009-2013, les IDEs de l’industrie ont été multipliés par près de six avec plus de 4%

63
du PIB en 2015 et plus de 500 000 voitures produites par an, On parle du 1er secteur
exportateur du pays qui dépasse de loin de celui du Phosphates), Or, ce secteur connait
une forte concurrence avec les pays comme la Turquie, la Tunisie ou encore l’Algérie .
Le domaine de l’automobile et de l’aéronautique est un secteur en plein essor
mondiale ainsi un domaine à forte valeur ajoutée considéré parmi les secteurs de haute
technologie, ce qui rend le transfert de technologie un bénéfice essentiel mais loin
d’être facilement accessible pour des pays d’accueil comme le Maroc.
Le vrai challenge devant les pays d’accueil c’est de profiter le maximum de ce genre
d’investissement en négociant le niveau de transfert de technologie envisagé dans tout
accord contractuel avec une firme étrangère, cet accord qui dépend en général de la
complexité et du niveau de développement de la technologie à acquérir et le type de
relations envisagées par les deux parties d’une part , et du contexte intérieur (par
exemple, la législation, la capacité d’absorption, etc.) d’autre part.

64
Conclusion

L’investissent direct étrangers est un plier de l’économie de plusieurs pays sous


développées et en voie de développement dont le Maroc, à travers l’article nous avons
essayé d’analyser la fonction du flux des IDEs au Maroc sur une période de 20 années,
l’analyse est faite suivant le modèle mathématique ARMA, le choix n’était pas
arbitraire mais suivant la méthodologie d’analyse des séries chronologiques en
utilisant à chaque étape le test de Dickey Fuller pour analyser la stationnarité de la
série.
Les prévisions sur Eviews ont montré clairement une diminution dans le futur de ce
type d’investissement au Maroc, cette diminution a été déjà noter en 2016 moins de
38% de CA par rapport à 2015.
L’enjeu devant le Maroc est d’en tirer profit, d’exploiter cette présence pour un
développement interne ainsi de profiter de leurs expertise pour renforcer son économie
et son capital humain à travers le transfert technologique qui est un des canaux les plus
importants et primordiales, non seulement sous sa forme directe à travers La recherche
et développement, l’interaction des IDEs avec les entreprises locales, les activités de
formation, la sous-traitance, les importations de biens d’équipement, le paiement de
droits de licence d’exploitation et les échanges de produits de haute technologie et les
innovations techniques.

65
Bibliographie

 Office des changes du Maroc : www.oc.gov.ma


 Haut commissariat au plan : www.hcp.ma
 Ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie
Numérique : mcinet.gov.ma
 Le ministère de l’économie et des finances :www.finances.gov.ma
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développement : le secteur de la grande distribution au Mexique »,Paris ,
 Blomstrom, M. & Kokko, A. (1995), “Multinational corporations and spillovers – a
review of evidence”, Mimeo.
 Blömstrom M., Kokko A., (1996), “The Impact of Foreign Direct Investment on Host
Countries:A Review of the Empirical Evidence”, The Development Economics
Research Group on International Trade, Working Paper N°1745, World Bank.
 Saeedé ENAYATI, (2016) « Coopération Industrielle et Transfert de Technologie :
Le Cas de l’IRAN », , cote d’azur
 Celine hendrickx ,(2013), « problématique du transfert de technologie et nouvelles
théories de l’innovation et de la firme » ,Bruxelle,
 Nations unies conseil économique et social commission économique pour l’Afrique,
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productivité et de la compétitivité en Afrique », Nigeria,
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dans une perspective systémique » , Paris,
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rôle des politiques nationales »,
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capital humain sur la productivité des industries manufacturières marocaines » ,Rabat,
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la productivité totale des facteurs selon le pays d’origine », Rabat,

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