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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
OPTION : ENERGETIQUE
THEME
Maître de mémoire :
HOUANVO D. Arnaud
Tuteur de stage :
Mr Marc KOUZONDE
Lieu de stage et période: Usine de la SCB –Lafarge d’Onigbolo du 04 Mars au 03 Septembre 2013
6ème Promotion
COMPOSITION DU JURY
Président
Pr. ANJORIN Malahimi
Membres
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
OPTION : ENERGETIQUE
THEME
Maître de mémoire :
HOUANVO D. Arnaud
Tuteur de stage :
Mr Marc KOUZONDE
Lieu de stage et période: Usine de la SCB –Lafarge d’Onigbolo du 04 Mars au 03 Septembre 2013
6ème Promotion
DEDICACES
DEDICACES
REMERCIEMENTS
Nul ne peut y arriver seul …
Ainsi, sans l’aide d’un certain nombre de personnes, nous ne serions pas venus à
bout non seulement de notre formation mais aussi du présent travail. C’est ce qui
suscite ce paragraphe destiné à adresser à ces personnes toute notre gratitude et nos
sincères reconnaissances. Il s’agit de :
L’Eternel Dieu Tout Puissant pour Sa grâce infinie à notre égard et Ses
riches béatitudes ;
Mr Félicien AVLESSI et Mr Clément BONOU respectivement directeur et
directeur adjoint de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ;
Docteur Latif FAGBEMI, enseignant-chercheur à l’EPAC et maître du
présent mémoire. Vous qui avez accepté diriger ce travail malgré vos
nombreuses occupations, sachez que nous sommes touché par cette
acceptation puis séduit par votre expérience et rigueur scientifique ;
Tout le corps enseignant de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi en
particulier celui du département de Génie Mécanique et Energétique pour la
bonne formation reçue de leur part ;
Mr Valentin TOGBE, Directeur de l’Usine de la SCB – Lafarge d’Onigbolo
qui n’a ménagé aucun effort pour nous accepter dans l’usine ; merci
infiniment et puisse Dieu vous accorder longévité ;
Mr Marc KOUZONDE, notre tuteur de stage, chef du service des Procédés
où s’est déroulé notre stage. Nous lui exprimons toute notre gratitude pour
avoir toujours été à notre écoute, pour ses apports et son grand soutien tout
au long de notre séjour au sein du service ;
Mes sieurs Saad ADJIBADE, Martin HOUNGBEDJI, François
GNONLONFIN et Wilfried SOVI-GUIDI pour leur grande disponibilité
et leurs pertinentes remarques et suggestions ;
Mr Marcelin WANVO, vous qui m’avez suivi plus qu’un frère, recevez mes
sincères remerciements ;
Mme Natacha DJOSSOUVI, Mes sieurs Hervé DJIDJOHO, Léonard
BARA, Narcisse AKPLOGAN, Jean KOKODOUME, Emmanuel
AGONHOU, Romaric AHOUANSOU pour les nombreuses informations
reçues de votre part ;
Tout le personnel de l’usine de la SCB – Lafarge d’Onigbolo pour l’accueil
chaleureux et la collaboration constante ;
Tous nos camarades de promotion pour les peines et joies partagées ;
Tous les amis en particulier Advence, Yvette, Rosine, Darlène, Edvige,
Dorothé, Gilles, Jeanne, Rodolpho, Majoie …
RESUME
ABSTRACT
The present work aims to identify the reason of these problems. Thus, the study
has made an assessment of the total production of compressed air, the effective
total consumption of the plant. The effectiveness of the compressed air system
and of these producing appliances (compressors and air blowers) was studied. A
theoretical study has been made because we have not a non- intrusive flow
meter, principal electrical apparatus for a best study of the compressed air
system. About this work, it appears with the whole of compressors and air
blowers available in the plant, a compressed air is sufficient. However, the
planning of the management is not very rational. Also, many isolation valves are
not known by the users particular the production men. This situation drags a
drop of the output of the compressors. Note that the permanent flight observed
along the line of the system. According to the inventories and audits, many
propositions and suggestions have made in order to improve the efficiency of the
compressed air system in the Plant.
SOMMAIRE
DEDICACES ............................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS...................................................................................................................................ii
RESUME .................................................................................................................................................. iv
ABSTRACT..............................................................................................................................................v
SOMMAIRE ............................................................................................................................................. vi
Introduction ........................................................................................................................................................ 6
Introduction ...................................................................................................................................................... 26
Conclusion ......................................................................................................................................................... 44
............................................................................................................................................................... 46
Introduction ...................................................................................................................................................... 46
Conclusion ......................................................................................................................................................... 53
Chapitre 4 : Inventaires et Audits des compresseurs et leur réseau d’alimentation ....................... 55
Introduction ...................................................................................................................................................... 55
Conclusion ......................................................................................................................................................... 73
Chapitre 5 : Inventaires et Audits des surpresseurs et leur réseau d’alimentation ......................... 74
Introduction ...................................................................................................................................................... 74
Conclusion ......................................................................................................................................................... 83
Chapitre 6 : Production et besoins en air comprimé de la SCB-Lafarge ........................................... 84
Introduction ...................................................................................................................................................... 84
INTRODUCTION GENERALE
Bien que l’air soit gratuit, son utilisation sous différentes formes dans les
industries induit d’énormes coûts. En effet, dans les industries cimentières en
général et à l’usine de SCB-Lafarge en particulier, l’air comprimé est utilisé à
presque tous les divers niveaux du processus de fabrication du ciment. A l’usine,
malgré les neuf (09) moto-compresseurs et six (06) moto-surpresseurs, l’on est
toujours confronté à d’énormes problèmes d’air comprimé liés à des raisons non
encore élucidées.
L’étudiant pourra effectuer, au terme de son stage, la saisie de son mémoire sur
son ordinateur personnel.
Marc KOUZONDE
Contenu
Introduction
Notre stage de six (06) mois s’est déroulé à l’usine d’Onigbolo de la société
SCB-Lafarge qui est l’une des sociétés de fabrication du ciment au Bénin. Ce
premier chapitre présente l’usine à travers son historique et sa situation
géographique puis le processus de fabrication du ciment. Il y sera également
décrit le service Procédés, un des services de l’usine qui a servi de cadre de
travail. Vu la sécurité adoptée à la SCB-Lafarge, elle constituera la dernière
partie de ce chapitre.
et autres raisons valables, l’usine est arrêtée en Mars 1988. Afin de dénouer
cette crise, les deux états (Nigeria et Bénin) ont décidé de la mise en location
gérance du complexe. Ainsi, un appel d’offres international est lancé et remporté
par le groupe SCB-Lafarge constitué de la SCB qui est une société béninoise et
de Lafarge, multinationale française et premier cimentier mondial. Ce groupe
prend donc l’entreprise d’où son nom SCB-Lafarge depuis le 10 Juin 1999.
Après d’importants travaux de réhabilitation, la production reprit le 02 Août
2001. La production annuelle moyenne actuelle est plus de500000 tonnes,
l’objectif du départ.
Notons que pour satisfaire sa clientèle, l’entreprise s’est fixée des objectifs
appelés KPI (Key Performance Indicator) pour chaque atelier.
L’argile en surface est extraite avec des engins d’excavation (creusement du sol)
après décapage du sol. Le calcaire quant à lui, est obtenu grâce à des explosifs à
cause de sa dureté. On distingue, suivant la profondeur le ripé, le tiré, l’ajout, le
marneux… . La figure 1.2 présente les proportions de matériaux de la carrière
du complexe cimentier. Des camions bennes de fort tonnage appelés dumper
transportent ensuite ces matières vers l’atelier de concassage.
RIPE
ARGILE INTERMEDIAIRE
TIRE
1.3.2. Concassage
Cette étape consiste à briser les matières premières (calcaire et argile) ramenant
leur granulométrie en dessous de50 mm avec une tolérance de 10%. Pour mener
à bien cette opération, l’usine dispose de deux types de concasseurs :
1.3.3. Pré-homogénéisation
Dans le hall de pré-homogénéisation, le mélange argile + calcaire concassé est
stocké en deux tas par un jeteur. La matière ainsi répartie est reprise
transversalement par un appareil appelé pont gratteur. Chaque tas peut alimenter
le broyeur à cru pendant environ soixante-douze (72) heures. Deux convoyeurs
partent du hall : l’un transporte le mélange reçu du pont gratteur et l’autre,
l’argile ou le calcaire reçu de la trémie de correction allant permettre l’obtention
de la composition de farine recherchée. Dans ce même hall, il est confectionné
un troisième tas de calcaire riche exclusivement en chaux qui est utilisé comme
ajout au niveau du broyeur ciment ou pour la correction du cru.
Dans la première chambre, le mélange (argile et calcaire) est séché par des gaz
chauds provenant non seulement du foyer auxiliaire mais aussi du four suivant la
teneur en eau du mélange à l’entrée. La circulation de ces gaz à travers le
broyeur est assurée par un ventilateur centrifuge qui crée une dépression à
l’entrée du broyeur. Un ventilateur de tirage du four aspire les gaz chauds du
four. Ces gaz, par le phénomène de cyclonage permet de préchauffer à travers
les cyclones la farine allant au four avant d’aller vers le broyeur où ils se
mélangent aux gaz venant du foyer auxiliaire. Au niveau de cette chambre, des
pelles soulèvent la matière et en suivant le mouvement de rotation du broyeur, la
matière tombe des pelles, s’éparpille et est traversée par des gaz chauds au cours
de sa chute.
déposée dans les silos de stockage H11et H12d’une capacité de 4300 tonnes
chacun.
Séparateurs statiques
Après le four, le clinker produit est refroidi dans des refroidisseurs à ballonnets.
A la sortie du refroidisseur, les plus gros morceaux de clinker tombent par
gravité dans un concasseur à clinker pour être émiettés. Les plus fins vont sur
des traînasses qui les convoient vers la goulotte qui dispose de deux clapets. Le
premier clapet envoie le clinker dans l’élévateur pour le stockage extérieur. Le
second envoie le clinker sur la chaîne à augets qui le convoie vers le silo de
stockage du clinker d’une capacité d’environ 20000 à 24000 tonnes.
Four
Refroidisseur
également des boulets et est divisé en deux compartiments. Son débit moyen est
de 80 tonnes/heure.
En effet, pour une bonne production, les paramètres de la matière doivent être
respectés et maintenus conformes aux valeurs requises. Le service Procédés se
charge du suivi de ces paramètres par des prises de mesures périodiques pour
vérifier s’il y a justesse ou dérive de ces valeurs. Lorsqu’il se retrouve face au
dernier cas, le service Procédés fait des analyses critiques pour déceler les
causes probables de cette anomalie. Après quoi il définit les actions possibles à
exécuter pour pallier au problème.
Dans ce service, nous avons donc effectué des prises de mesures périodiques
(activités Procédé) et avons parallèlement développé notre sujet pratique.
Le bilan d’air faux aux cyclones permet au procédé de vérifier s’il y a des
ouvertures ou entrées d’air frais dans le circuit de soutirage des fumées. En effet,
pour des raisons de bonne qualité, les fumées devant effectuer des échanges de
chaleur avec matière, doivent avoir certaines caractéristiques. Mais lorsqu’il y a
une entrée d’air faux, non seulement cela crée une augmentation de pression
dans le circuit de soutirage, mais aussi la diminution de la température. Ceci est
préjudiciable à la qualité de la matière produite.
Le bilan d’air faux se fait à l’aide d’un appareil appelé analyseur de gaz. Il est
constitué essentiellement de :
Cet appareil est susceptible d’être endommagé lorsqu’il y est admis du gaz
humide. Pour éviter cet aspect, on utilise sur le circuit d’arrivée du gaz, un
silicagel contenant du gel de silicate qui a pour rôle de capter l’humidité du gaz
et de tranches de coton placées de part et d’autre pour permettre la filtration du
gaz. Ainsi pour la préparation de l’appareil, on connecte le tube droit à une
extrémité du silicagel et la seconde extrémité à la sonde de l’analyseur. Des
boutons disponibles sur l’analyseur permettent de le démarrer puis le calibrer.
faudra repérer et corriger le plus vite possible. Notons qu’on assure également
l’étanchéité lors de la mesure à l’aide d’un torchon enroulé autour du tube.
Pour toute intervention sur un équipement, on exige aussi une analyse des
risques par la méthode STOP qui débouche sur la consignation d’un ensemble
d’équipements y compris celui sur lequel on veut travailler.
Pour certains travaux spécifiques, il existe d’autres autorisations dont
l’intervenant a besoin de se prémunir avant d’engager l’exécution. On peut citer
le permis de travail en hauteur, le permis de travail en espace confiné, le
permis de fouille et enfin le permis de feu. Ces permis sont exclusivement
délivrés par le Directeur d’Usine.
Depuis 2010, une nouvelle procédure de consignation a été mise en place et
rigoureusement exécutée à la SCB-Lafarge : il s’agit de la procédure LOTOTO
(Lock Out ; Tag Out et Try Out). Elle est constituée de huit (08) étapes
présentées comme suit :
Conclusion
Ce premier chapitre présente les généralités sur notre lieu de stage qu’est la
SCB-Lafarge. La production du ciment a démarré en 1982 et continue jusqu’à ce
jour après l’arrêt de 1988. Le ciment est fabriqué par la méthode de la voie sèche
et son processus est décrit dans ce chapitre. Quelques-unes des activités
effectuées au service Procédés qui nous a servi de cadre de travail ont été
également relatées. Les règles de sécurité en vigueur à l’usine et notamment
l’actuelle procédure de consignation ont constitué également le contenu de ce
chapitre.
Introduction
Bien qu’il ne soit pas gratuit, l’air comprimé est malheureusement considéré
comme tel. En effet, la production de l’air comprimé induit d’énormes coûts et
représente donc une part importante dans la consommation énergétique des
entreprises.
Qu’est-ce-que l’air comprimé et quelle est son origine ?, quels sont les
traitements possibles qu’on peut y faire avant son utilisation ? A travers ce
chapitre, il sera donné non seulement des réponses à ces quelques questions
mais également les principes fondamentaux de l’air comprimé.
2.1.1. Historique
Deuxième vecteur d’énergie le plus couramment utilisé de nos jours dans les
industries après l’électricité, l’origine de l’air comprimé date de longues années.
Une des premières applications de l’air comprimé consista à souffler sur
l’amadou utilisé pour allumer le feu, l’air étant comprimé par les poumons pour
y parvenir. Les poumons constituent ainsi un compresseur naturel avec
d’impressionnantes capacités.
Dès que l’homme commença, il y a 5000 ans, à faire fondre des métaux purs tels
que l’or, le cuivre, l’étain … les poumons ont prouvé leurs insuffisances. Il
devient alors inévitable de développer une technologie d’air comprimé pour la
fabrication des métaux. Après les poumons, l’on commença par exploiter le vent
soufflant sur les collines et les crêtes. Plus tard, les orfèvres égyptiens et
Les lois physiques applicables à l’air comprimé furent énoncées en 1663 par
Blaise Pascal [01] à travers son livre « les traités de la Pesanteur de la masse de
l’air ». D’autres auteurs ont eu à travailler sur l’air comprimé et on peut citer
Dénis Papin en 1667 (possibilité de transporter des objets dans les tuyaux),
Westinghouse en 1869 (frein à surpression automatique).
2.1.2. Définition
L’air comprimé est une forme d’énergie emmagasinée qui sert à faire
fonctionner des machines, des équipements ou des procédés industriels. C’est de
l’air atmosphérique compressé. L’air comprimé est utilisé dans la plupart des
industries de fabrication et dans certaines industries de services. Il est sollicité
notamment dans les cas où l’utilisation directe de l’électricité pour alimenter des
outils ou des appareils se révèle peu pratique, voire dangereuse.
Des appareils tels que les compresseurs produisent de l’air comprimé à haute
pression. Cet air est distribué aux appareils ou aux outils dans lesquels il se
détend à la pression atmosphérique, libérant ainsi l’énergie nécessaire à leur
fonctionnement. L’air comprimé peut être distribué sur de longues distances. Il
peut être également stocké dans des réservoirs réalisés souvent en acier.
{ }
(Mariotte) { }
(Gay-Lussac) { }
2.2.1. Température
La température indique l’état thermique d’un corps. Elle est lue habituellement
sur un thermomètre en degré Celsius (°C). Dans les industries comme la SCB-
Lafarge, l’on se sert plutôt d’appareils spécifiques avec des sondes pour obtenir
la température. L’unité de la température dans le Système International (SI) est
le degré kelvin (K). On a :
2.2.2. Volume
Le volume est une caractéristique très délicate de l’air comprimé. En effet, son
évaluation diffère selon l’état de l’air comprimé.
Avec l’air comprimé à l’état détendu, c’est-à-dire de l’air libre, le volume est
déterminé suivant la forme et les dimensions de son contenant. Il est mesuré en
litre (l) ou en mètre cube (m3) à une température de 20 °C et à une pression de 1
bar. Avec l’air comprimé, le volume réel se réfère aux conditions réelles à
travers l’expression {06}. Ainsi, il va falloir toujours indiquer la pression
lorsque l’on spécifie le volume réel de l’air. Comme exemple, 1 m3 d’air
comprimé à 10 bars ce qui donne 11 bars absolus n’occupera plus que 1/11 du
volume d’origine.
Nm3 = m3 {06}
2.2.3. Pression
On distingue plusieurs types de pression (voir figure 2.1) ayant tous pour
référence la pression atmosphérique. Cette dernière est générée par le poids de la
couche d’air qui nous entoure. L’unité de la pression dans le SI est le Pascal
(Pa). Très souvent, elle est exprimée en bar (1 bar = 105 Pa). On retrouve
également d’autres unités telles que le millimètre mercure (mm/Hg),
l’atmosphère (atm), la colonne d’eau (CE). Au niveau de la mer, la pression
atmosphérique est de 1,01325 bar soit 101325 Pa et 760 mm/Hg.
mais pas la vitesse locale qui est une valeur spécifique à un point de la section.
Elles s’expriment toutes en mètre par seconde (m/s).
Les sécheurs peuvent être placés avant ou après le réservoir d’air comprimé.
Chaque emplacement présente ses avantages et inconvénients et ceci varie
également en fonction du type de sécheur utilisé.
Le principe exploité est la diminution de la quantité d’eau stockée dans l’air dès
qu’il y a diminution du volume résultant d’une augmentation de la pression.
Ainsi, une grande quantité de condensat se forme lorsque la pré compression est
effectuée à une pression plus élevée. Ce condensat est évacué. L’humidité
absolue de l’air diminue. Après la détente de l’air comprimé, on assiste
également à un abaissement de l’humidité relative et du point de rosée sous
pression. C’est un processus simple et très économique pour les circuits à faibles
débits.
L’air comprimé humide passe à l’intérieur des fibres creuses (courant interne).
Au cours de cette opération, la vapeur d’eau contenue dans cet air est évacuée à
l’extérieur au travers du manteau des fibres creuses. Un gradient de
concentration de la vapeur d’eau est nécessaire entre l’intérieur et l’extérieur de
la vapeur d’eau. Une certaine quantité d’air de rinçage est soutirée du volume
principal sec du compresseur, puis détendue. L’humidité relative de l’air
diminue suite à cette détente. L’air de rinçage devient très sec. Le courant d’air
de rinçage sec enrobe les fibres creuses et assure le gradient de concentration
d’humidité nécessaire. Le courant d’air de rinçage peut être évacué à l’air libre
sans être filtré voir figure 2.2.
[ ] { }
La chute de pression relevée sur les nouveaux filtres oscille selon le type de
filtre entre 0,02 et 0,2 bar. La limite acceptable économiquement se situe
approximativement à 0,6 bar [01]. La majorité des filtres dispose d’un appareil de
2.3.3.2.1. Le préfiltre
Un préfiltre est un filtre permettant de séparer les impuretés solides présentant
une taille de 3 µm environ. Il n’assure pas la filtration d’huile ni d’humidité. Le
préfiltre assiste les filtres hautes performances et les sécheurs lorsque l’air est
très poussiéreux. Il fonctionne selon le principe de filtration de surface. La taille
des pores de ces filtres correspond à celle des particules qui peuvent être filtrées.
Les impuretés restent à l’extérieur des éléments du filtre.
labyrinthe. Les canaux sont en partie plus larges que la taille des particules à
séparer. La séparation des particules intervient tout le long du chemin parcouru
par l’air comprimé dans l’élément filtrant.
Les filtres microporeux sont équipés d’un élément filtrant plissé. La surface
effective du filtre est ainsi accrue de près d’un tiers par rapport aux filtres
enroulés. De ce fait, la chute de pression est largement réduite. Ainsi, on a un
débit plus important, une perte d’énergies moindre et une durée de vie plus
longue.
2.3.4.1. Le condensat
Le condensat se compose principalement d’eau véhiculée par l’air aspiré par le
compresseur et qui se forme lors de la compression. Dans le condensat, on a
également un grand nombre d’impuretés :
- aérosols minéraux;
- poussière et particules d’impuretés présentes dans l’air comprimé sous les
formes les plus diverses ;
- huile utilisée pour le refroidissement et la lubrification du compresseur ;
- rouille, produits d’usure, restes de produits isolants.
Les réservoirs d’air comprimé ne doivent être utilisés en continu qu’avec des
compresseurs fonctionnant en mode intermittent. Les variations de pression Δp
ne doivent pas excéder 20% de la pression de service maximale. Dans le cas de
variations plus importantes, des ruptures de fatigue peuvent se produire sur les
points de soudure. Le réservoir d’air comprimé doit alors être spécialement
conçu pour résister à une charge pulsatoire.
2.4.3.2. Fuites
Les fuites constituent le problème le plus récurrent des réseaux d’air comprimé.
Elles se produisent dans la plupart des cas au niveau des raccords, des joints de
vanne, des purges et des flexibles. Ces zones sont donc à garder de vue afin de
réduire les fuites d’air.
Ces facteurs énumérés doivent être pris en compte lors des planifications de
réseau d’air comprimé en vue de réduire les pertes de pression dans le réseau.
Conclusion
Ce deuxième chapitre présente un panorama sur l’air comprimé. Il commence
par l’historique de l’air, présente les différentes méthodes de séchage et le
traitement optimum de l’air comprimé. Les principes généraux sur un réseau
d’air comprimé ont constitué la dernière partie du présent chapitre.
L’air comprimé est une denrée très chère et son usage nécessite des soins
spécifiques. En vue d’exploiter de façon efficiente son réseau d’air comprimé, il
faudra observer les prescriptions ci-dessus mentionnées. Aussi, les structures
devraient disposer suivant l’étendue de leur réseau d’air comprimé, d’un
gestionnaire du réseau.
Introduction
La production d’air comprimé est assurée par une multitude d’appareils. Parmi
ceux-ci, on peut citer les compresseurs à air et les surpresseurs à air. A travers ce
chapitre, il sera présenté les connaissances d’ordre général sur ces deux
appareils. La partie consacrée au compresseur sera relativement longue car les
surpresseurs fonctionnent presque de la même manière. Dans la deuxième partie
consacrée aux surpresseurs, il sera énuméré les quelques nuances existantes
entre les compresseurs et les surpresseurs.
qv= . D2. C. N. { }
C: la course en dm
D: l’alésage en dm
N: le nombre de pistons
Les compresseurs à pistons s’arrêtent dès que la pression maximale est atteinte.
Ils sont par conséquent parfaitement adaptés comme machines à charge de
pointe. Le compresseur ne démarre qu’en situation d’un besoin d’air important
et s’arrête aussitôt que la pression maximale est atteinte.
La compression des compresseurs à vis peut être scindée en trois (03) étapes.
- Aspiration : l’air entre par l’orifice d’aspiration dans les spires des rotors
ouvertes du côté d’aspiration ;
[04]
moyens, de 2 à 10 tonnes par heure sur des distances relativement courtes .
Pour maîtriser les risques de contamination et fiabiliser l’application, il est
essentiel de disposer d’un débit d’air de basse pression, performant et exempt
d’huile. Pour atteindre cet objectif, l’on fait recours aux surpresseurs.
Conclusion
Plusieurs appareils permettent d’obtenir de l’air comprimé. A travers le présent
chapitre, un panorama a été fait sur les compresseurs à air et les surpresseurs à
air puisqu’ils constituent les producteurs d’air comprimé de la SCB-Lafarge.
2ème partie :
INVENTAIRES, MESURES ET
AUDITS
Contenu
Introduction
Le présent chapitre, après les généralités, aborde les compresseurs dont dispose
la SCB-Lafarge. Il sera donc fait un état des lieux des différents compresseurs de
l’usine à travers leur fonctionnement et caractéristiques. Il sera abordé ensuite
les différents composants qu’alimente chacun de ces compresseurs : le réseau
d’alimentation des compresseurs.
Tableau 4.2: Caractéristiques électriques des moteurs des compresseurs en service dans l'usine
Pe = U I cosφ √ { }
Compte tenu de l’entretien régulier qui se fait sur les compresseurs de l’usine et
à défaut de donnée, il sera pris 80% soit 0,8 comme efficacité nominale à
l’exception du compresseur S1A16. En effet, compte tenu de l’ancienneté de ce
compresseur, il est considéré comme déclassé. Il sera donc pris un rendement
maximal de 75%.
1ère itération
- Calcul de la puissance à la sortie Ps
Ps = Pe
Ps = 48303,43 0,80
Ps = 38642,74 ; Ps = 38642,74 W.
RC =
RC = ; RC = 0,858
- Facteur de correction
P = 25 kW
FC1 = 0,992 +
FC1 = 0,99216
P = 50 kW
FC2 = 0,994 +
FC2 = 0,99496
25 < 45 < 50
FC = 0,99216 +
FC = 0,9944
- Efficacité du moteur Em
Em = FC En
Ps’ = Em Pe
M= 100
1ère itération
- Calcul de la puissance à la sortie Ps
Ps = Pe
Ps = 57919,78 0,80
Ps = 46335,82 ; Ps = 46335,82 W.
RC =
RC = ; RC = 0,842
- Facteur de correction
P = 50 kW
FC1 = 0,993 +
FC1 = 0,99384
P = 100 kW
FC2 = 0,995 +
FC2 = 0,99584
FC = 0,99384 +
FC = 0,99404
- Efficacité du moteur Em
Em = FC En
Ps’ = Em Pe
M= 100
1ère itération
- Calcul de la puissance à la sortie Ps
Ps = Pe
Ps = 254715,39 0,80
Ps = 203772,31 ; Ps = 203772,31 W.
RC =
RC = ; RC = 0,815
- Facteur de correction
- Efficacité du moteur Em
Em = FC En
Em = 1 0,80 ; Em = 0,8
Ps’ = Em Pe
1ère itération
- Calcul de la puissance à la sortie Ps
Ps = Pe
Ps = 199750,83 0,75
Ps = 149813,12 ; Ps = 149813,12 W.
RC =
RC = ; RC = 0,75
- Facteur de correction
Pour une puissance nominale P = 150 kW, on lit FC = 0,995 et pour une
puissance nominale P = 250 kW, on lit FC = 0,996. Le facteur de
correction pour une puissance nominale de 200 kW sera donc égal à
0,9955. FC = 0,9955
- Efficacité du moteur Em
Em = FC En
Ps’ = Em Pe
1ère itération
- Calcul de la puissance à la sortie Ps
Ps = Pe
Ps = 325487 0,80
Ps = 260389,6 ; Ps = 260389,6 W.
RC =
RC = ; RC = 0,826
- Facteur de correction
- Efficacité du moteur Em
Em = FC En
Em = 1 0,80 ; Em = 0,8
Ps’ = Em Pe
Ainsi, théoriquement les compresseurs ayant leur item commençant par S1, S2
ou S3 appartiennent respectivement aux secteurs 1, 2 ou 3.
Conclusion
L’ensemble des neuf compresseurs de la SCB-Lafarge a été présenté dans ce
chapitre à travers leurs différentes caractéristiques. Trois compresseurs sont
réservés au transport de la farine et les six autres assurent le bon fonctionnement
des équipements pneumatiques. Les différents composants alimentés par chacun
de ces neuf compresseurs ont mis un terme au présent chapitre à travers la
cartographie complète du réseau d’air comprimé.
Introduction
Le cinquième chapitre, après l’inventaire et audits des compresseurs et leur
réseau d’alimentation, aborde les surpresseurs dont dispose la SCB-Lafarge. Il
sera fait également un état des lieux des différents surpresseurs de l’usine à
travers leur fonctionnement et caractéristiques. On abordera par la suite les
différents composants qu’alimente chacun de ces surpresseurs : le réseau
d’alimentation des surpresseurs.
Compte tenu du travail pointu qu’assurent ces deux (02) derniers surpresseurs,
leurs réseaux partent juste de leur sortie et finissent à l’entrée de la tuyère.
L’étude de ces deux surpresseurs ne sera pas prise en compte dans le présent
travail à l’issue du cahier des charges. La figure 5.1 présente la vue d’un
surpresseur assurant la fluidisation de la farine.
1ère itération
- Calcul de la puissance à la sortie Ps
Ps = Pe
Ps = 48545 0,80
RC =
RC = ; RC = 0,863
- Facteur de correction
On fera dans ce cas une itération sur le rapport de charge et une autre sur la
puissance nominale.
P = 25 kW
FC1 = 0,992 +
FC1 = 0,99226
P = 50 kW
FC2 = 0,994 +
FC1 = 0,99556
25 < 45 < 50
FC = 0,99226 +
FC = 0,9949
- Efficacité du moteur Em
Em = FC En
Ps’ = Em Pe
M= 100
donc Ps =38836 W.
Le réseau d’air comprimé produit par ces cinq (05) surpresseurs ainsi que les
différents points d’utilisation sont présentés à travers une cartographie complète
du réseau d’air des surpresseurs (voir annexe 4).
Conclusion
L’usine de la SCB-Lafarge dispose de huit surpresseurs au total. Cinq de ces
huit surpresseurs sont retenus pour notre étude. Dans ce chapitre, il a été
présenté les caractéristiques de ces surpresseurs ainsi que de leurs moteurs
électriques. Notons qu’une partie de généralités sur les surpresseurs a précédé
tout ceci. Le réseau formé par les différents surpresseurs a constitué la dernière
partie du chapitre.
Introduction
A la SCB-Lafarge, on dispose de deux types d’air comprimé : l’air comprimé
produit par les surpresseurs et l’air comprimé produit par les compresseurs.
Celui produit par les surpresseurs est utilisé pour la fluidisation de la farine
tandis que l’air comprimé des compresseurs permet d’assurer le fonctionnement
des composants pneumatiques.
Qc2 = 756,2
La production des six (06) compresseurs du réseau 2 est donc 756,2 l/s soit
2722,32 m3/h.
QS = 4800
QS = 4800 m3/h.
Il est donc produit un débit total de 4800 m3/h de l’air comprimé basse pression
par les cinq (05) surpresseurs en étude dans l’usine.
6.2.1.1. Généralités
Les filtres assurent la filtration. Cette dernière est un procédé de rétention de
particules contenues dans un fluide donné. Elle succède le plus souvent et
directement au dépoussiérage des machines. La filtration est souvent mise en
place pour récupérer les particules fines qui s’envolent. Les motifs qui suscitent
l’utilisation des filtres à la SCB-Lafarge sont essentiellement la récupération de
matières et les normes environnementales.
L’usine dispose d’une quinzaine de filtres de dépoussiérage. Les filtres les plus
utilisés sont à manches, mais de constructeurs différents (F.L.SMIDTH,
Dalamatic et Delta Neu). Ensuite, on retrouve les électro filtres. Quel que soit le
type de filtre, le principe consiste à décrocher le dépôt de matière posé sur un
corps. La consommation des filtres sera évaluée suivant les différentes
catégories de filtres relevant de leur principe de fonctionnement.
Sur les électro filtres, le dépôt de poussières est décroché à intervalles de temps
réguliers mécaniquement par des vibrations ou par frappage de marteaux. Les
poussières tombent dans une trémie sous l’effet de la pesanteur d’où elles sont
évacuées hors de l’électro filtre.
q { }
d : diamètre du piston en dm ;
b : 1 pour les vérins simple effet et 2 pour les vérins double effet.
Filtres Type de Nombre Diamètre Section Course Pression Pression a b Débit par Débit par
vérins N d (dm) H (dm) p (bar) absolue 1/h type vérin Filtre dm3/h
Total 90556,565
Nm3 = 90,56
Nm3 = 328,46.
Le besoin en air comprimé de ces filtres à manches est donc 328,46 Nm3/h.
s’étaient déposées sur la face externe. Les poussières sont alors recueillies par le
bas.
Pour l’évaluation du besoin en air comprimé de ces filtres, il a été consulté leur
catalogue obtenu sur le site de Delta Neu (voir annexe 7). La consommation
d’un filtre JETLINE CH 30 est de 4,7 Nm3/h. Des échanges en ligne avec la
société française Delta Neu nous a permis d’obtenir la consommation en air
comprimé d’un filtre JETLINE E 20. Elle est de 7,1 Nm3/h.
Ainsi, le besoin en air comprimé des trois filtres Delta Neu de l’usine est
égale à 4,7 + (7,1 2) soit 18,9 Nm3/h.
Tableau 6.6: Besoin en air comprimé des filtres du réseau d’air comprimé
Type de filtres Débit d’air (Nm3/h)
F.L.Smidth 328,46
Delta Neu 18,9
Dalmatic 0
Eletrofiltres 0
Total 347,36
Les filtres de la SCB-Lafarge qui se retrouvent sur le réseau d’air comprimé ont
besoin d’un débit d’air estimé à 347,36 Nm3/h.
6.2.2.1. Généralités
On retrouve sur le processus de fabrication du ciment une multitude de
clapets. Ces derniers permettent de faire le choix de passage de la matière.
Les clapets assurent leur fonction par l’intermédiaire des vérins. Ainsi,
l’évaluation de la consommation en air comprimé de ces clapets reposera sur
celle des vérins.
Echantillonneur - 01 40 160
Joint amont entrée four LC11A-1-V-80-25/150 12 0,8 1,5
Le débit d’air nécessaire sera donc considéré nul mais toutefois, la présence
d’air à la pression de service est indispensable pour leur bon fonctionnement.
Le principe du canon à air consiste à utiliser une capacité d’air comprimé dont
l’importance varie entre 1 et 400 litres suivant le type d’AIRCHOC. Cette
capacité est libérée instantanément par un gros orifice qui est directement relié à
l’unité de stockage. L’effet obtenu correspond à une déflagration (violente
explosion accompagnée de bruit) due à la détente brutale de l’air comprimé.
B= { }
n: nombre d’AIRCHOC ;
B=
B = 220,5
Le besoin en air comprimé des canons à air est donc estimé à 220,5 Nm3/h.
6.2.5.1. Généralités
Avec la maîtrise des techniques de production de l’air comprimé, l’homme
l’utilise de nos jours comme fluide de transport des matériaux en vrac. Ce mode
de transport est utilisé dans divers secteurs de l’industrie : chimie, agro-
alimentaire, cimenterie etc. La protection de l’environnement, l’hygiène et la
sécurité ont contribué amplement au développement de la technique du transport
pneumatique. Entre autres avantages qu’il présente, on peut citer
l’encombrement réduit, un transport « propre » sans poussières grâce à des
conduites étanches etc. En revanche, cette technique exige des produits aux
caractéristiques bien définies. On distingue deux phases d’écoulement : la phase
dense et la phase diluée.
Le débit moyen de farine envoyée par les pompes vers la tour est de 110 T/h ;
celui envisagé étant de 130 T/h. Le débit du compresseur S1A15, un des
compresseurs utilisé est de 954 l/s soit 3434,4 m3/h.
Conclusion
3ème partie :
ANALYSES ET PROPOSITIONS
Contenu
Introduction
La troisième partie du présent travail est consacrée aux analyses et propositions
concrètes à effectuer aux vues des différentes mesures et audits faits. Le premier
chapitre de cette partie présente les analyses pertinentes faites par rapport aux
résultats de la deuxième partie du rapport.
7.1.1. Généralités
L’efficacité énergétique est une branche s’intéressant à l’utilisation rationnelle
de l’énergie. Il traite en ce sens de l’exploitation optimum des équipements
énergétiques.
Em = { }
RC = { }
7.2. Condensation
L’air atmosphérique est un mélange d’air sec et de l’air humide. Ce dernier est
exprimé en humidité relative (Φ). Ainsi, l’air aspiré par les compresseurs
contient un taux d’humidité. La compression de l’air engendre une augmentation
de la pression et de la température. Il est donc prévu à la sortie des
compresseurs, des refroidisseurs pour diminuer sensiblement la température de
l’air comprimé. Cependant, en se refroidissant celui-ci se condense ; c’est la
condensation. Elle intervient à divers niveaux d’un réseau d’air comprimé.
Dans cette partie, il sera donné la procédure de calcul utilisée pour évaluer le
poids d’eau à l’aspiration et au refoulement. La soustraction entre ces deux
valeurs permettra d’évaluer ensuite la quantité d’eau à évacuer.
Φ : humidité relative
Po : pression atmosphérique
Γ : humidité absolue
Γ = 0,622 Φ { }
mh = Γ ma { }
En considérant l’air comme un gaz parfait, on aura PaVo = nRTo. Pour une
mole, on a : ma = { }
mho = 0,622 Φ { }
P1 : pression au refoulement ;
C = mh0 - mh1
θ2 = θa + (θ1 – θa) m { }
θa : température ambiante
B=
De : diamètre extérieur ;
Di : diamètre intérieur ;
B : coefficient correctif de m.
V(m/s) 1 3 5 6 8 9 10 12 14 16 18
ri 0,1 0,06 0,04 0,03 0,03 0,02 0,02 0,02 0,02 0,01 0,01
Réseaux pour le processus ; dans ces réseaux, l’air comprimé est utilisé
pour alimenter les appareils et outils opérés à l’air.
Réseaux pour l’instrumentation ; dans ces réseaux, l’air comprimé est
utilisé pour alimenter les instruments et appareils de régulation à
commande pneumatique.
7.3.1. Inventaire
On retrouve sur le circuit d’air de l’usine un sécheur d’air par adsorption (voir
figure 7.1). De part et d’autre de ce sécheur, on retrouve un réservoir d’air non
traité puis un réservoir d’air traité. Etant un sécheur d’air par adsorption, le
principe de fonctionnement du sécheur utilisé est identique à celui décrit au
chapitre 2, paragraphe 3-2-3-2.
Le sécheur d’air permet de traiter l’air allant non seulement vers la canne du
four mais aussi vers le nettoyage des coffrets de prise de mesures puis les vérins
de l’alimentation du combustible alternatif à la boîte à fumées. Notons qu’après
ce traitement d’air effectué par le sécheur, on retrouve également à l’entrée des
équipements alimentés, des unités de conditionnement d’air. La maintenance
appliquée à ce sécheur se résume au remplacement des éléments de retenue
d’humidité par période de vingt-six (26) semaines.
7.3.2. Analyse
Les appareils de régulation à commande pneumatique nécessitent pour leur bon
fonctionnement non seulement de l’air séché mais aussi lubrifié. En effet, étant
des organes électropneumatiques, le manque d’huile dans l’air causera
indubitablement des dysfonctionnements. C’est ce qui justifie d’ailleurs le
montage des unités de conditionnement (ensemble filtre, régulateur et
lubrificateur) d’air à l’entrée des composants alimentés.
De ces aspects, on comprend aisément qu’un sécheur d’air ne suffit pas et qu’il
faudra, malgré la présence de ces sécheurs, installer des unités de
conditionnement d’air à l’entrée des composants afin de lubrifier l’air séché. Les
unités de conditionnement d’air jouent par contre ces deux rôles. Ils filtrent en
absorbant l’humidité puis lubrifient l’air. L’installation de ces filtres paraît alors
comme un choix plus judicieux que celle de sécheur + unité de conditionnement.
7.4. Régulation
D’une manière générale, les besoins en air comprimé des installations sont
irréguliers. En effet, ils varient en fonction des périodes et des objectifs de
production. Pour un fonctionnement optimum, il est ainsi nécessaire d’effectuer
une régulation appropriée. Ceci permettra d’adapter dans la mesure du possible,
la fourniture d’air comprimé aux besoins ce qui pourrait d’ailleurs entrainer des
économies d’énergie.
7.4.2. Analyse
Le mode de régulation actuel des compresseurs permet déjà de faire un
maximum d’économie. Néanmoins, une possibilité d’optimisation apparaît sur
les compresseurs du transport de la farine c’est-à-dire S1A15, S1A16 et S1A17.
En effet, ces compresseurs ont été dimensionnés pour envoyer un débit de farine
de 130 T/h. Or, depuis un moment, suite aux valeurs recueillies à la salle
centrale de l’usine, la farine est envoyée à un débit moyen de 110 T/h. Avec un
tel débit de farine, l’on n’a plus besoin du même débit d’air comprimé. Il va
falloir mettre en place un dispositif qui permettra d’adapter le débit d’air
nécessaire au transport en fonction du débit de farine envoyée. Un tel dispositif
présentera plusieurs avantages :
Après les échanges avec les agents de la maintenance puis vérification, il s’est
avéré que le compresseur S1P04 est actuellement réservé aux canons à air. En
effet, sur le réseau d’air du compresseur S1P04, toutes les vannes ont été
fermées afin que le compresseur n’alimente que ces canons.
qu’on ait en permanence sur les manomètres de ces canons, une pression
variant entre 6,5 et 7 bars. De plus, la maintenance est bien faite sur ces
appareils. L’on contrôle tous les matins le bon fonctionnement de ces
canons à air. Le problème du colmatage au niveau de la boîte à fumées ne
provient donc pas de ces canons à air. Il dépend surtout des conditions de
volatilisation du combustible utilisé. Afin de réduire la fréquence d’arrêt
du four lié au colmatage, nous suggérons un contrôle pointu des conditions
de fonctionnement du four. Il s’agit de la composition du combustible en
soufre et surtout de la combustion dans le four. Notons que le colmatage
est inévitable à la boîte à fumées mais l’arrêt du four pour un décolmatage
manuel peut être bien évité. Il s’agit de l’installation des équipements
modernes tels que la pompe ATUMAT qui permettent d’assurer un bon
nettoyage en marche.
Sur les filtres FLS de l’usine, on retrouve à leur entrée un régulateur de pression
limitant la pression à 3,5 bars. Ainsi, les vérins de secouage et de renversement
fonctionnent tous sous cette pression. Nous pensons ainsi que les vérins de
secouage ne fonctionnent pas sous leur pression optimum. Ceci aura pour effet
une mauvaise marche de ces vérins et donc de ces filtres. En effet, le débit d’air
reçu par le vérin ne lui permettra pas d’assurer un bon secouage. Comme
conséquence, on aura un mauvais rendement de ces filtres et celui-ci se fera
sentir sur le coût d’exploitation qui sera plus élevé. Nous proposons de ce fait
que le limiteur en place soit réservé juste à la ligne des vérins de renversement et
qu’une dérivation soit faite avant ce limiteur pour alimenter la ligne des vérins
de secouage. La pression du réseau étant de sept (7) bars à la production, elle
pourra être gardée comme telle pour alimenter la ligne des vérins de secouage.
La plupart des règles énoncées sont observées sur le réseau d’air comprimé de
l’usine. Cependant, il manque de perfectionnement. En effet, à certains points du
réseau d’air, on retrouve non seulement des fuites d’air mais également des
fuites d’eau de condensation. La figure 7.1 en donne une vue. Ceci dénote du
manque d’éléments filtrant sur le réseau d’air comprimé. Un contrôle régulier
des unités de conditionnement d’air en place doit être fait.
Figure 7.1 : Vue de l’eau de condensation fuyant d’un tuyau d’air comprimé.
Conclusion
L’analyse du réseau d’air comprimé a abordé plusieurs points. Elle montre que
la plupart des moteurs électriques utilisés pour l’entrainement des compresseurs
et surpresseurs fonctionnent dans des conditions acceptables. La condensation
de l’air qui se produit sous l’effet de la convection naturelle doit être prise en
compte par l’installation des unités de conditionnement d’air. Ceci permettra de
régler le problème de séchage de l’air. Il ressort également de ce chapitre que la
plupart des principales règles à observer sur un réseau d’air comprimé sont
respectées à l’exception de la patte d’araignée que forme le réseau.
Introduction
Dans le chapitre précédent, il a été fait des analyses puis des propositions. Le
présent chapitre consiste à récapituler les différentes propositions. Il s’agira
d’évaluer également, dans la mesure du possible, les nouveaux équipements à
acquérir.
Le compresseur S1A16 est l’un des trois compresseurs au choix qui assure
l’alimentation de la farine. Compte tenu des conditions dans lesquelles il
fonctionne, nous suggérons qu’il constitue le dernier choix à effectuer. En
effet, ce compresseur sera utilisé dans le cas où aucun des deux autres
(S1A15 et S1A17) ne sera disponible.
La vitesse de rotation du moteur électrique est de 1470 tr/mn contre 2122
tr/mn pour le surpresseur H1H17. Le surpresseur fonctionne mais compte
tenu de la vitesse de rotation du moteur électrique, il ne développe pas
toute sa puissance. Il serait ainsi plus rentable et bénéfique pour l’usine de
remplacer le moteur électrique avec comme objectif une vitesse de rotation
supérieure afin d’utiliser pleinement la capacité de l’élément surpresseur.
8.3. Régulation
Le mode de régulation actuel des compresseurs est adéquat. Cependant, des
économies peuvent être réalisées sur les compresseurs du transport de farine.
été effectués sur ce réseau. Ceci se constate aisément à travers le réseau de l’air
comprimé tracé.
Dans l’usine, l’on retrouve non seulement le réseau d’air comprimé mais
également celui de l’eau, de fuel etc. A l’initial, les tuyaux formant chaque
réseau étaient peints d’une même couleur dont bleu ciel pour l’air comprimé.
Avec le temps, la peinture s’est dégradée sur la plupart des tuyaux. Il est de ce
fait très difficile d’établir un réseau fiable. Nous proposons donc un revêtement
complet des tuyauteries constituant le réseau d’air comprimé pour une
identification plus aisée.
8.6. Perspectives
Une meilleure étude d’un réseau d’air comprimé ne peut se faire sans la prise
effective des mesures. Ceci permet d’avoir les données réelles et non théoriques
aussi bien de la production que de la consommation d’air comprimé. Suivant le
type d’appareils de mesure dont on dispose, deux méthodes fondamentales
concourent à cette fin ; la méthode intrusive et la méthode non intrusive. La
première méthode nécessite l’intrusion dans le courant d’air de l’instrument de
mesure, ce qui n’est pas le cas au niveau de la seconde méthode.
La méthode intrusive consiste à cibler des points précis où il sera fait des
piquages. A ces endroits, seront soudés des ensembles bouchons + manchons. Il
s’agira de se servir de ces piquages pour effectuer des mesures par période afin
de diagnostiquer les différentes situations et faire l’analyse du réseau. Le réel
problème qui limite l’application de cette méthode est lié à la pression de l’air
produit dans l’usine (7 à 10 bars). Avec une telle pression, l’on ne peut
malheureusement faire aucune mesure car l’on ne pourra pas introduire
l’instrument de mesure. Cette solution n’est donc pas réalisable dans l’usine.
Notons qu’elle crée en outre des faiblesses sur le réseau d’air comprimé.
La méthode non intrusive constitue donc le seul issu afin d’effectuer une étude
idéale. Dans ce cadre, nous avons pris contact avec la structure française
FLEXIM qui nous a proposé un débitmètre à ultrason non intrusif. C’est en
réalité un appareil qui permet de mesurer le débit d’air comprimé en posant juste
son capteur sur le tuyau d’air concerné. Il constitue en ce sens un meilleur outil
de diagnostic d’un réseau d’air comprimé. Cet appareil est convenable au réseau
d’air comprimé de l’usine. Quelques figures présentées à l’annexe 12 en donnent
une idée. Suivant l’offre établie par la société le montant total s’élève à 22560
Euros soit 14 776 800 FCFA. Afin d’effectuer une étude fiable du réseau d’air
comprimé, nous recommandons fortement l’acquisition de cet appareil. A l’aide
de cet appareil, on fera une évaluation de la production totale réelle d’air
comprimé par mesures à la sortie des compresseurs et surpresseurs. Ensuite, on
évaluera la consommation réelle totale par addition des débits obtenus après
mesure à l’entrée de chaque consommateur d’air comprimé. Il s’agira finalement
de faire l’étude de ces deux résultats pour pouvoir dégager les conclusions.
Notons que cet appareil permettra également au service « Procédé » d’accroître
ses performances.
Conclusion
Le présent chapitre, le dernier de notre travail, fait cas des principales
propositions qui découlent des chapitres précédents. La rentabilité de ces
propositions ne pouvant être constatées que sur la qualité de la production,
l’étude économique n’a pas été faite dans les règles de l’art. Les objectifs à
atteindre à moyen et long terme (perspectives) constituent la dernière partie du
chapitre.
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REMERCIEMENTS...................................................................................................................................ii
RESUME .................................................................................................................................................. iv
ABSTRACT..............................................................................................................................................v
SOMMAIRE ............................................................................................................................................. vi
2.2.1. Température.................................................................................................................. 28
2.2.2. Volume .......................................................................................................................... 29
2.2.3. Pression ......................................................................................................................... 29
2.2.4. Vitesse et débit .............................................................................................................. 30
2.3. Traitement de l’air comprimé .............................................................................................................. 31
2.3.1. Causes du traitement d’air comprimé ........................................................................... 31
2.3.2. Méthodes de séchage ................................................................................................... 32
2.3.2.1. Méthode de séchage par condensation ................................................................................. 32
2.3.2.2. Méthode de séchage par diffusion ......................................................................................... 34
2.3.2.3. Méthode de séchage par sorption ......................................................................................... 35
2.3.3. Les filtres d’air comprimé .............................................................................................. 37
2.3.3.1. Caractéristiques de base d’un filtre ........................................................................................ 37
2.3.3.2. Quelques catégories de filtres ................................................................................................ 38
2.3.4. Elimination du condensat .............................................................................................. 39
2.3.4.1. Le condensat........................................................................................................................... 39
2.3.4.2. Evacuateur de condensat ....................................................................................................... 39
Conclusion ......................................................................................................................................................... 44
Chapitre 3 : Généralités sur les compresseurs et les surpresseurs .................................................. 46
Introduction ...................................................................................................................................................... 46
Conclusion ......................................................................................................................................................... 53
2ème partie ........................................................................................................................................... 54
Conclusion ......................................................................................................................................................... 73
Chapitre 5 : Inventaires et Audits des surpresseurs et leur réseau d’alimentation ......................... 74
Introduction ...................................................................................................................................................... 74
ANNEXES
Photo du filtreàmanchesR1P11
Photo du filtreàmanchesU1P21