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L’avènement du web a révolutionné la manière d’obtenir de l’information et

celle de nature géographique n-y fait pas exception.

En effet, la cartographie automatisée et les réseaux d’échange d’information

expérimentaux sont les ancêtres du SIG en ligne ou encore du webmapping.

L’histoire de cet outil complexe, efficace et riche est courte, en a peine 40 ans

on est passé d’information éparses, hétérogènes a diffusion confidentielle a la

diffusion de données riches, homogènes et analysables.

Les applications de webmapping permettent la diffusion de l’information

ainsi que la mutualisation des données et sont en cela complémentaires par

rapport aux plateformes bureautique ayant eu jusqu'à un temps pas très

lointain le quasi monopole de la production de données.

1. Notions de WebMapping :

« Le terme WebMapping désigne le processus de la conception, la mise en

œuvre, La production et la diffusion de cartes sur un réseau

(Intranet10 /extranet 11/internet12) ». [wiki08]

Il s’agit d’un domaine en pleine expansion grâce au développement de

solutions open source arrivées à maturité. Contrairement aux solutions SIG

bureautiques classiques (MapInfo, ArcGIS, Quantum GIS,….) qui nécessitant

une installation logicielle au niveau de chaque poste (ou au minimum un

viewer13), ainsi qu’une copie des données (dans le cas ou celles-ci sont non

accessibles par le réseau local) et qui constituent ainsi une solution lourde et

rigide, les solutions de WebMapping sont légères et ne nécessitent aucune

installation cote client.

10 Un intranet est un ensemble de services internet (par exemple un serveur web) internes à un
réseau

local, c'est-à-dire accessibles uniquement à partir des postes d'un réseau local, ou bien d'un
ensemble

de réseaux bien définis, et invisibles (ou inaccessibles) de l'extérieur.

11 Un extranet est une extension du système d'information de l'entreprise à des partenaires situés
au-

delà du réseau. L'accès à l'extranet doit être sécurisé dans la mesure où cela offre un accès au
système
d'information à des personnes situées en dehors de l'entreprise.

12 Internet est le réseau informatique mondial qui rend accessibles au public des services comme le

courrier électronique et le World Wide Web. Techniquement, Internet se définit comme le réseau »

De « Sig Rapport » de .

Figure3.1 : principe de fonctionnement d’une application de WebMapping.

Les informations géographiques brutes ou les données géoréférencées14 sont

généralement stockées dans un système de gestion de base de données

(SGBD) sur un ou plusieurs serveurs et administrables de façon centralisée,

Accessibles avec un simple navigateur Web (Internet Explorer, Firef

ox,...) via les requêtes HTTP envoyées par le poste client et les pages HTML

envoyées par le serveur comme réponses. [JUL07]

D’une façon générale, Une application de WebMapping est une application

qui fonctionne selon un environnement client/serveur.

2. Qu’appelle-t-on architecture client/serveur?

L’architecture client serveur désigne un mode de communication entre des

machines clientes (des machines faisant partie du réseau) et un serveur, qui

est généralement une machine très puissante en termes de capacités d'entrée-

sortie.

Figure3.2 : exemple d’une architecture client/serveur.

On appelle serveur la machine sur laquelle s'exécute le logiciel serveur, un

logiciel serveur est un programme qui offre un service sur le réseau.

On désigne par services, des programmes qui fournissent des données a

d’autres programmes qu’on appelle logiciels clients.

Un logiciel client est un programme qui s’exécute sur une machine cliente

14 Une donnée géoréférencée comprend des dimensions spatiales, c'est-à-dire des coordonnées

permettant de définir la position exacte de la donnée par rapport à un système de r »

[09/06, 20:54] Mon Orange: « et qui est capable de traiter des informations récupérées auprès d’un
serveur.

Le client envoie des requêtes, le serveur accepte ces requêtes, les traite et
renvoie le résultat, que le client recevra.

Ainsi, chaque application est composée de logiciel serveur et logiciel client.

A un logiciel serveur, peut correspondre plusieurs logiciels clients

développés dans différents environnements: Unix, Mac, PC...; la seule

obligation est le respect du protocole15 entre les deux processus

communicants. [COM08]

[STE04] [wiki08]

Figure3.3 : Schéma de fonctionnement d’une architecture client/serveur.

Mais si on détaille encore plus, une application de WebMapping est une

application de diffusion cartographique qui fonctionne selon un

environnement client/serveur.

3. L’Architecture client-serveur pour les

applications de diffusion cartographique :

Il existe deux types d’architectures fondamentales pour développer des

applications Internet permettant de diffuser des cartes et un troisième qui

combine entre les deux autres :

 Les applications qui s’exécutent du côté client.

 Les applications qui s’exécutent du côté-serveur.

 Les applications hybrides. »

De « Sig Rapport » de .

Lisez plus sur Scribd : https://www.scribd.com/doc/95083194

[09/06, 20:56] Mon Orange: « Chapitre3 le WebMaping

3.1. Les applications côté-client :

Dans les applications cote-client le navigateur fait appel a une autre

application tel qu’une applette 16 java ou une ActiveX 17 afin d’acquérir

certaines fonctionnalités qui sont de l’interactivité cartographique, on cite :

Le déplacement ou le pan, le zoom, la visualisation de format autre que le

HTML tel que le format vecteur, ou encore d’autres fonctionnalités SIG.

Certaines application cote-client sont même appelées a installer un logiciel


de façon permanente (un plug-in18).

Dans tous les cas, les données ainsi qu’une application plus ou moins lourdes,

doivent être transférées chez le client.

Figure3.4 : Principe de fonctionnement d’une application côté client

Par exemple une application côté-client de type applette Java : Le code de

l'applette est transféré au navigateur en tant qu'instructions binaires qui

fournissent une interface utilisateur graphique.

Elle permet aussi de visualiser des données vecteur qui sont ainsi transférées

au client, permettant les fonctions complexes d’un SIG. Il important de noter

que l’interprétation du langage Java requiert un plug-in, le JRE ou machine

virtuelle, qui n’est pas toujours installé chez le client.

[STE04]

3.2. Les applications côté-serveur :

Dans les applications cote-serveur et contrairement aux applications cote-

client,

16 applette et appliquette sont les versions françaises du terme originel anglais Applet. , est un
logiciel

qui s'exécute dans la fenêtre d'un navigateur web

17 Une technologie que l'on doit à Microsoft et qui permet d'intégrer différents programmes dans
une

page Web.

18 Un plugin est un programme qui interagit avec un logiciel principal, appelé programme hôte, pour

lui apporter de nouvelles fonctionnal »

De « Sig Rapport » de .

Lisez plus sur Scribd : https://www.scribd.com/doc/95083194

[09/06, 20:56] Mon Orange: « Chapitre3 le WebMaping

L’utilisateur n’a besoin de rien installer, un simple navigateur standard

suffira pour visualiser les résultats de ses requêtes.

Pour obtenir ce résultat le client doit formuler une demande et l’envoyer au

serveur web, celui-ci la renvoie au serveur cartographique, ou elle sera


traitée.

La réponse incluse dans un page HTML sera rendu par l’intermédiaire de ce

serveur web.

Dans ce genre d’application on ne parle plus d’applet java ou d’une ActiveX,

Mais on fait plutôt appel à une servlet19 et a un serveur cartographique.

Notant, que toutes les applications ainsi que les données spatiales et

attributaires demeurent Sur le serveur. [STE04]

Figure3.5 : Principe de fonctionnement d’une application côté serveur

3.3. Les applications hybrides :

Afin de bénéficier de plus amples fonctionnalités, de palier les lenteurs de

téléchargement et donc d’avoir un meilleur résultat, un troisième type

d’applications existe, c’est les applications hybrides.

Ce genre d’applications cartographiques couple les avantages liés aux deux »

De « Sig Rapport » de .

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[09/06, 20:56] Mon Orange: « d’une application hybride

Exemples : Certains serveurs cartographiques utilisent des applications côté

client pour gérer en plus du mode raster le mode vecteur. D’autres

applications couplent une servlet et une applet afin de gérer le

téléchargement des données en fonction des besoins de l’utilisateur

4. Principe de fonctionnement d’une application

de WebMapping :

Le principe de fonctionnement d’une application de WebMapping ou de la

cartographie sur internet d’une façon générale, consiste à créer une carte a la

volée selon la demande d’un utilisateur.

Quelles sont les différentes étapes de la création de cette carte ?

Le processus se déroule dans un environnement client/serveur , c'est-à-dire

qu’on a plusieurs ordinateurs clients qui sont connectés à un serveur dédié ,

lui même communiquant vers l’extérieur (www) ou avec des serveurs


particuliers par l’intermédiaire de leur matricule a savoir leur adresse IP20

La communication entre ces machines clientes et ce serveur, se fait grâce au

protocole TCP/IP21 , qui permet à des ordinateurs branchés en réseau

d’échanger de l’information via un navigateur Web ou de transférer des

fichiers via le protocole ftp22

20 Une adresse IP (avec IP pour Internet Protocol) est le numéro qui identifie chaque ordinateur

connecté à Internet, ou plus généralement et précisément, l'interface avec le réseau de tout matériel

informatique (routeur, imprimante) connecté à un réseau informatique utilisant l’Internet Protocol.

21 TCP/IP est une suite de protocoles.

22 FTP (File Transfer Protocol) est un protocole, c'est-à-dire un langage standard de communication

entre deux machines, permettant à des machines de types différents (ou dont le système
d'exploitation »

De « Sig Rapport » de .

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[09/06, 20:57] Mon Orange: « La création des cartes se fait grâce a un serveur cartographique dont le
rôle

est de fabriquer a la volée, selon la demande de l’utilisateur des fichiers

images représentant des données géographiques stockées sur le disque dur

d’un serveur.

Ce serveur est télécommandé par des langages de script tels JavaScript, PHP,

perl, python,…… ces langages vont lui permettre de charger dynamiquement

la carte en question.

Afin que ce serveur cartographique puisse accéder a l’internet/l’extranet,

d’être d’autre part lui-même accessible et consultable, l’installation au sein du

même serveur de logiciels, qui tourneront en tache de fond, tels apache, IIS

(Internet Information Services) est nécessaire, l’ajout d’interpréteurs de

scripts tels PHP/Mapscript et éventuellement un viewer est aussi

indispensable, ceci est dans le but de permettre l’affichage de la carte sur le


browser23 du client.

Le viewer dont on vient de parler, peut être une applet ou une servlet

(exemples d’applet java : Jbox, Rosa).

Dans le cas d’une applet, le viewer sera téléchargé cote client a chaque

utilisation, par contre dans le cas d’une servlet, cette dernière s’exécutera

directement sur le serveur.

D’autre part, pour que ce serveur cartographique puisse générer des cartes, il

a besoin de données, ces données peuvent être au niveau des ressources du

même serveur ou sur un autre serveur relié a ce dernier.

Une fois que tous les composants nécessaires seront mis en place, la

génération de la carte se fait selon le processus suivant :

- L’utilisateur sur sa machine locale, effectue des requêtes dans le but

de voir des cartes spécifiques

- cette demande sera envoyée au serveur web.

- celui-là la passera au serveur cartographique.

- ce dernier interprète cette requête grâce aux langages de script, génère

la carte a partir de données géographiques stockées au niveau d’un

serveur de données

- et la renvoie sous la forme d’une image matricielle (GIF, JPG,….) ou

vectorielle (svg, flash,…) qui sera affichée grâce au navigateur.

[MAR05] »

De « Sig Rapport » de .

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[09/06, 20:58] Mon Orange: « Figure3.7 : Principe de cartographie sur Internet

Figure3.8 : Architecture d’une application de WebMapping

5. L’open source et l’open Geospatial Consortium

et la cartographie en ligne :

Un logiciel libre (en anglais Open-Source Software) est un logiciel dont le

code source est disponible, il peut ainsi être reproduit, modifié et redistribué.
Le caractère open source d’un logiciel implique non seulement la libre

diffusion en totalité ou en partie de son code source mais aussi, sa libre

INI 2007/2008 28 »

De « Sig Rapport » de .

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[09/06, 20:58] Mon Orange: « redistribution (gratuite ou non) et la possibilité de développer


librement des

applications dérivées ou des fonctionnalités complémentaires.

Généralement issu de milieux universitaires et amélioré par des

communautés de développeurs ; Il peut être accompagné de plusieurs

exécutables correspondant à différents systèmes d’exploitation (Windows,

Unix, Linux..).

La caractéristique principale d’un logiciel libre n’est pas d’être gratuit (bien

qu’il le soit généralement) mais bien d’être libre et disponible sous forme de

coude source.

Un logiciel libre n’est pas simplement placé dans le domaine public par sont

auteur, qui abandonnerait ainsi tous ses droits, mais il est soumis a une

licence qui détermine les droits et devoirs de ceux qui l’utilise.

La licence GNU (licence publique générale - General Public License « GNU

GPL ») est la licence open source la plus répandue. Elle prévoit la liberté

d'usage, d'étude, de modification et de distribution de tout ou partie des

applications couvertes. La clause « copyleft » est une de ses caractéristiques.

Elle consiste à octroyer à l'utilisateur un droit total de redistribution

conditionné par la mise à disposition du code source de la version modifiée.

L'adresse électronique suivante http://www.gnu.org/licenses/gpl.html

apporte les informations nécessaires à une meilleure compréhension de ses

termes.

L'OGC (Open Geospatial Consortium - anciennement OpenGIS Consortium)

est l’organisation a but non lucratif qui élabore des normes pour le traitement
de l’information géographique sur des plateformes informatiques ouvertes.

L’une de ses spécifications est de faciliter l’interopérabilité des systèmes afin

de promouvoir le développement des SIG.

Elle regroupe plusieurs centaines d’organisme commerciaux,

gouvernementaux et de recherche dans le monde afin de promouvoir les

systèmes ouverts, définir des normes standards en matière de technologies et

services géospatiaux.

De nos jours, l’évolution de l’environnement et de l’architecture des systèmes

est significative. De disciplines et de systèmes isolés, on est passé à une

intégration forte des différents domaines à des architectures client-serveur.

Dans un environnement de plus en plus interconnecté, la tendance est au

partage de l’information et des ressources pour leur traitement, on se dirige

résolument vers des systèmes distribués et ouverts.

la diversité de logiciels libres , dans le domaine de la cartographie en ligne ,

permet de réaliser des applications qui offrent non seulement la possibilité

de visualiser , de saisir et de diffuser des données géographiques , mais aussi

d’interroger ces dernières a travers des requêtes spatiales , et ceci grâce a une

INI 2007/2008 29 »

De « Sig Rapport » de .

Lisez plus sur Scribd : https://www.scribd.com/doc/95083194

[09/06, 20:58] Mon Orange: « interface web naviguant via un explorateur standard qui est
pratiquement

disponible dans tous les systèmes d’exploitation .

Ainsi, il est possible, avec quelques applications ou bibliothèques libres,

d’envisager des applications allant jusqu’à la production et la mise à jour de la

donnée et son exploitation via Internet ou via un réseau local.

[MAR05] [BOU06] [STE04]

Conclusion :

Aujourd’hui la cartographie dynamique sur le web est un domaine en pleine


expansion. Phénomène de mode ou de société, cette nouvelle discipline, a la

croisée de la géographie et de l’informatique, est un champ d’investigation

très prisé sur Le web.

Enfin Il est important de souligner que cette évolution tient non seulement

du fait des développements du monde libre mais également du soutient des

éditeurs.

Dans ce chapitre nous avons présentés une étude théorique portant sur les

concepts liés au WebMapping à savoir : Les applications client/serveur,

l’architecture client-serveur pour les applications de diffusion cartographique

et on a terminé avec un aperçu général sur l’open source et l’OpenGIS

Consortium.

« Dans la vie, il n'y a pas de solutions. Il y a des forces en marche: il faut les

créer, et les solutions suivent.» »

De « Sig Rapport » de .

Lisez plus sur Scribd : https://www.scribd.com/doc/95083194

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