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Remerciements

Au terme de ce mémoire, nous tenons à remercier notre

Promoteur

Mr FELLA

pour sa disponibilité et ses conseils

précieux, grâce auquel nous avons pu mener à bon escient

notre travail.

En fin nous remercions tous ceux qui ont contribués, de prés

ou de loin, dans la réalisation de ce mémoire.


INTRODUCTION GÉNÉRALE

Les moteurs à courant continu sont des appareils qui transforment l’énergie électrique qu’ils
reçoivent en énergie mécanique, alors est une convertisseur d’énergie totalement réversible, elle peut
fonctionner soit en moteur, convertissant de l’énergie électrique en énergie mécanique, soit en
génératrice, convertissant de l’énergie mécanique en énergie électrique.

Les machines à courant continu ont pendant longtemps été les seuls aptes à la vitesse Variable à
large bande passante (robotique). Ils ont l’objet de nombreuse amélioration et Beaucoup de produit
commercialisés aujourd’hui n’ont rien à envier à leurs homologues Sans balais.

En électromécanique, ils s'intéressent toujours avant tout à la machine actuelle Continu, car il est
possible d'obtenir une modélisation de manière relativement simple Surtout dans le cas où le débit
agissant sur le moteur est constant (machine à débit constant). Il s'ensuit que la machine à courant continu
est une référence en termes de Démarrage du moteur en tant que générateur.

Le présent travail fera l’objet d’une étude de la commande de vitesse de la machine à courant
continu, il se présentera en trois chapitres, selon l’ordre suivant :

 Le premier chapitre consiste à faire une étude générale sur la moteur à courant continu.

 Le deuxième chapitre repose sur l’étude du variateur de vitesse de la moteur à courant continu
par un redresseur mixte (deux diodes et deux thyristors).

 Enfin, nous tirons une conclusion générale qui résume l’ensemble de notre travail effectué.
CHAPITRE 1

GENERALITES MOTEUR À COURANT CONTINU

1.1 Introduction
Les moteurs à courant continu sont très utilisés dans les systèmes automatiques qui
nécessitent une variation précise de la vitesse de rotation. Dans ce chapitre, on présenté la constitution de
la machine à courant continu et leur principe de fonctionnement. Il s’agit d’établir les différents
types des moteurs à courant continu. Ensuit nous donnerons les avantage et les inconvénients.
Enfin le domaine d’utilisation.
Le premier commutateur utilisable expérimentalement a été inventé en 1832 par William
Sturgeon. Le physicien hongrois Ányos Jedlik en 1827 et le physicien prussien Moritz Hermann von
Jacobi ont travaillé au développement du moteur électrique à courant continu sur le continent européen.
Le premier moteur à courant continu fabriqué avec l'intention d'être commercialisé a été inventé
par Thomas Davenport en 1834 puis breveté en 1837. Ces moteurs n'ont pas connu de développement
industriel à cause du coût des batteries à l'époque.
Dans ce chapitre, nous allons faire une étude générale sur la machine à courant continu (construction;
principe de fonctionnement; étude énergétique...).

I.2 Définition :
Les machines à courant continu sont des convertisseurs électromécaniques d’énergie : Soit ils
convertissent l’énergie électrique absorbée en énergie mécanique lorsqu’ils sont capables de fournir une
puissance mécanique suffisante pour démarrer puis entraîner une charge en mouvement. On dit alors qu’ils
ont un fonctionnement en moteur. Soit ils convertissent l’énergie mécanique reçue en énergie électrique
lorsqu’ils subissent l’action d’une charge entraînante. On dit alors qu’ils ont un fonctionnement en générateur.

Figure (I .1) : Fonctionnement de machine à courant continu


I.3 Constitution :
La machine à courant continu est constituée de trois parties principales :
 l'inducteur.
 l'induit.
 le dispositif collecteur / balais.

Figure (I.2) : Description de la


machine à courant continu

I.3.1 L’inducteur :
L’inducteur est la partie fixe du moteur. Il est constitué d’un aimant permanent ou d’un électroaimant
alimenté par le courant continu d’excitation (Ie).

Figure (I.3) : L’inducteur de la machine à courant continu


I.3.2 Le rotor (l’induit):
Le rotor est constitué d’encoches dans lesquelles est enroulé un bobinage de (N)
conducteurs alimentés en courant continu (I) via le collecteur.

Figure (I.4) : Le rotor de la machine à courant continu

I.3.3 Le collecteur et les balais :


Le collecteur est un ensemble de lames de cuivre où sont reliées les extrémités du bobinage
de l'induit.

Les balais (ou charbons) sont situés au stator et frottent sur le collecteur en rotation.

Figure (I.5) : Le dispositif collecteur / balais

I.4 Principe de fonctionnement :

Le fonctionnement du moteur à courant continu est basé sur le principe des forces de Laplace,
Un conducteur de longueur (L), placé dans un champ magnétique et parcouru par un courant, est soumis à
une force électromagnétique. Le champ créé par l’inducteur agit sur les conducteurs de l’induit :
Chacun des (N) conducteurs de longueurs (L) placé dans le champ (B) et parcouru par un courant (I)
est le siège d’une force électromagnétique perpendiculaire au conducteur

F = B. I. L. sin α (I. 1)

Ces forces de Laplace exercent un couple proportionnel à l’intensité (I) et au flux (Φ) sur le rotor.
Le moteur se met à tourner à une vitesse proportionnelle à la tension d’alimentation (V) et,
inversement proportionnelle au flux (Φ).

Au passage de tout conducteur de l’induit sur la ligne neutre, le courant qui le traverse change de
sens grâce au collecteur. Le moteur conserve le même sens de rotation.

Pour inverser le sens de rotation du moteur, il convient d’inverser le sens du champ produit par
l’inducteur par rapport au sens du courant circulant dans l’induit :

 Soit on inverse la polarité de la tension d’alimentation de l’induit.


 Soit on inverse la polarité d’alimentation du circuit d’excitation.

Figure (I.6) : Principe de fonctionnement d’un moteur à courant continu

I.5 Force contre électromotrice :


Elle est donnée par la relation d’électrotechnique : La force électromotrice (E) est la tension
produite par le rotor (l’induit) lors de sa rotation dans le flux magnétique produit par la partie fixe
(l’inducteur). Elle dépend des éléments de construction de la machine.
p
E = N .n ∅ (I. 2)
a

P : nombre de paire de pôles de la machine.

N : nombre de conducteurs actifs de la périphérie de l'induit.

a : nombre de paires de voies de l'enroulement entre les deux balais.

n : fréquence de rotation de l'induit (en t/s).

Φ: flux sous un pole de la machine en Webers.

Finalement :

E = K. Ω. Φ (I. 3)

Avec :

p
K= N (I. 4)
2 πa

I.6 L es différents types de moteurs :


On distingue deux types de moteurs à courant continu :

I.6.1 Les moteurs à inducteur à aimant permanent :


Il n'y a pas de circuit inducteur, le flux inducteur est produit par un aimant permanent. Tous les
moteurs à courant continu de faible puissance et les micromoteurs sont des moteurs à aimant permanent.
Ils représentent maintenant la majorité des moteurs à courant continu. Ils sont très simples d'utilisation.

Figure (I.7) : Moteur à aimant permanent

I.6.2 Les moteurs à inducteur bobiné :


Il existe 4 types différents de moteurs électriques qui sont classés en fonction du type d'excitation qui
est employé, qui sont :

Fig.(I.8) : Différentes Excitations de la machine à CC

I.7 Bilan de la puissance :


Le bilan des puissances est illustré par la figure suivante :

Fig. (I.9) Bilan des puissances d’un moteur à courant continu à excitation séparée

 Puissance absorbée (Pa) : Pa= Ua.Ia + Ue.Ie (I. 5)

 Pertes joule excitation (pje) et dans le circuit d’induite (pjnd) :

Pje = Ue.Ie (I. 6) Pind = Ra.Ie2 (I. 7)

Pj = pje + Pind (I. 8)

 Puissance électromagnétique : Pem = Pa - Pj (I. 9)

 Puissance mécanique : pméc = pem - pmagn (I. 10)

 pertes magnétiques : pmagn = Phys + Pcf (I. 11)


 Puissance utile : pu = pméc - pert méc (I. 12)

I.8 Le rendement :
Les moteurs à courant continu consomment une partie de l’énergie absorbée pour leur fonctionnement.
L’énergie mécanique fournie sera toujours plus petite que l’énergie électrique absorbée. Le rapport
pu
entre l’énergie fournie et l’énergie absorbée est le rendement. η = pa (I. 13)

Pu: Puissance utile. Pa: Puissance absorbée.

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