Sommaire

Sommaire.....................................................................................................................1
Liste des figures...........................................................................................................2
Liste desTableaux........................................................................................................2
Chapitre 1 : Généralité sur les Bétons.........................................................................3
I. Introduction :...................................................................................................3
II. Historique........................................................................................................3
III. Les propriétés des bétons :............................................................................4
IV. Fabrication du béton.....................................................................................6
a. La qualité de la matière première :.................................................................6
b. Les étapes de fabrication du béton :................................................................8
V. Les matériaux composites :...........................................................................10
1. Type des matériaux composites :..................................................................10
VI. Type de béton :...........................................................................................11
1. Les bétons armée (BA) :...............................................................................11
2. Béton Désactivé............................................................................................11
3. Bétons Hautes Performances (BHP).............................................................12
4. Les bétons autocompactants ou autoplaçants (BAP) et autonivelants (BAN)12
5. Les bétons de poudres réactives (BPR) :......................................................12
6. Les bétons fibrés (BF) :................................................................................12
Chapitre 2 :Etat d’art et solution écologique des bétons fibrés : Cas des fibres d’alfa13
I. Introduction :.................................................................................................13
II. Généralité sur la fibre d’alfa..........................................................................14
1. Définition de fibre d’alfa :............................................................................14
2. Aire géographique de l’alfa :........................................................................15
3. La morphologie de la plante.........................................................................15
4. Domaines d’applications...............................................................................16
5. Les fibres d’alfa comparées à d’autre fibres naturelles aux points de vue
propriétés mécaniques :...........................................................................................17
6. Composition chimique :................................................................................18
7. Humidité de la fibre d’Alfa :.........................................................................19
 8. Les différentes étapes de récolte et stockage de la fibre d’alfa :..................19
a. La récolte de l’Alfa :.....................................................................................19
b. Stockage de l’Alfa :......................................................................................20
9. Domaines d’application :..............................................................................20
Conclusion :...............................................................................................................21
III. Généralité sur le fibre d’alfa.......................................................................21

Liste des figures

Figure 1:Etape de l’hydratation.........................................................................................9
Figure 2:Etape de malaxage............................................................................................10
Figure 3 : Etape de fluidité du béton...............................................................................10
Figure 4:Béton armée......................................................................................................12
Figure 5:Diamètre, section et masse linéique des armatures...........................................12
Figure 6:Béton désactivé.................................................................................................13
Figure 7: La plante d'Alfa à l’état brut............................................................................15
Figure 8:Fibre d'alfa (StipaTenacissima).........................................................................15
Figure 9: Observation microscopique de la fibre d’Alfa.................................................16
Figure 10:Répartition des superficies d'alfa dans le bassin méditerranéen.....................17
Figure 11: Représentation de la plante alfa.....................................................................17
Figure 12:Morphologie de la plante d’alfa......................................................................17
Figure 13:Schéma montrant la structure ligno-cellulosique et cristalline d’une fibre d’alfa
.........................................................................................................................................18
Figure 14:Les différentes étapes de la récolte de l'Alfa (a) l’arrachement, (b) la collecte et
(c) la mise en balle...........................................................................................................19

Liste des tableaux

Tableau 1:Composition chimique de la fibre d’Alfa.................................................15

Tableau 2:Composition chimique d’Alfa selon plusieurs sources............................18
 1. : Généralité sur les Bétons

2. Introduction :
Le béton est le matériau de construction le plus utilisé au monde, c’est un matériau
économique, essentiellement issu de ressources locales ; il est résistant à l'usure, durable,
isolant thermiquement, insonorisant
Le béton est un mélange de diverses proportions d'agrégats, de liants hydrauliques, d’eau
et d'additifs minéraux qui peux être des adjuvants et parfois des fibres. Les propriétés du
béton doivent répondre à des exigences spécifiques il existe deux grandes branches de
béton :
 Béton coulé sur place, à partir des centrales à béton prêt à l'emploi (B.P.E), qui
peuvent fabriquer du béton avec des propriétés spécifiques, ou à partir de béton
avec une composition spécifiée sur le chantier.
  Les produits en béton préfabriqué, qui composant les éléments structurale,
poutres, poteaux, éléments de façade, dalles de plancher, etc., qui est fabriqués de
manière industrialisée.
3. Historique
Technologie de renforcement du béton, et le béton armé en particulier ces développer de
plus en plus depuis plusieurs années, Parmi les critères les plus nécessaire pris en compte
par ces technologies sont :
 Réduire les contraintes de mise en œuvre et les coûts de ferraillage utilisés,
 Durabilité des structures renforcées.
 Le collage de plaques d'acier est l'une des premières méthodes de renforcement
Structure en béton. Cette approche augmente la résistance et la rigidité de la structure Et
réduire considérablement la fissuration. Cependant, trois inconvénients peuvent mettre
en danger l'utilisation de ces plaques, à savoir :
 La complexité d'installation de la tôle en raison de sa taille et de son installation leur
poids,
 Corrosion à l'interface entre la dalle et le béton armé, qui peut conduire à la
détérioration voire à la destruction de la structure.

La deuxième méthode consiste à renforcer le béton avec des matériaux composites tell
que des lamelle, fibres de verre ou de carbone, etc.) associer à des matrice polymères
thermodurcissables (époxy, polyester…). L’utilisation de la technologie est assez nouvelle
dans le domaine de bâtiments, datant du début des années 2000.
L'idée est ancienne, remontant à l'époque où les anciens pharaons utilisaient de la paille
pour le renforcement des briques en boue.
 4. Les propriétés des bétons :
Les propriétés des bétons sont caractérisées à l’état frais et à l’état durci :
a. Béton frais :
 La consistance :
La consistance du béton frais exprime la liquidité relative du béton, c’est le rapport entre
la quantité d’eau et la quantité de matériaux secs dans le béton malaxé.
Il existe trois méthodes pour déterminer la consistance du béton :
o Test d’affaissement.
o Test d’étalement.
o Test de balle de pénétration (Kelly).
 L’ouvrabilité / maniabilité :
Trois essais existant pour déterminer la maniabilité du béton :
o Test d'affaissement.
o Test de facteur de compactage.
o Test de Vébé.
 La ségrégation :
La ségrégation c'est à dire l'isolation des composants hétérogène, tel que le béton, dont la
répartition devient irrégulière.
Il y a deux types de ségrégations du béton :
o La séparation de gros granulats des agrégats est plus sédimentaire. C’est dans des
mélanges très secs, en particulier les pauvres en ciment.
o L'isolation du (ciment et l’eau) se produit dans des mélanges très humides.
 Le ressuage :
Le ressuage dans le béton est un phénomène dans lequel une formation d'une couche
d'eau à la surface du béton nouvellement coulé après avoir été compacté et nivelé.
b. Béton durci :
Résistance à la compression :
La résistance à la compression est la propriété la plus importante du béton durci. Il
exprime leurs qualités et leur efficacité, et cette résistance est mesurée en comprimant des
échantillons cylindriques ou cubiques. Cylindriques ou cubique. La résistance du béton à la
compression est également liée à plusieurs facteurs comme (les matériaux de composition et
les rapports du mélange ; la façon de fabriquer du béton à partir du mélange, du transport,
du moulage et du compactage, les conditions de conservation, condition d’essai).
  Résistance à la traction :
Le béton ordinaire (sans armature) est connu comme une matière très faible en tension
par rapport à sa résistance à la compression. La résistance du béton ordinaire a la traction
varie entre environ 7 et 10 % de la résistance à la compression [3].
On peut l’obtenir avec trois types d’essais :
o Essai de traction par fendage (indirect).
o Essai de traction direct.
o Essai de traction par flexion.
 Résistance à la flexion :
C’est une mesure d’une poutre ou d’une dalle en béton qui résiste aux flexions. Elle est
déterminée par les méthodes de test standard ASTM C 78 (charge au troisième point) ou
ASTM C 293 (CHARGE AU POINT CENTRAL). La résistance à la flexion représente
environ 10 à 20% de la résistance à la compression et plus de 60 à100% à la résistance de
traction [4].
 Résistance de cisaillement :
C’est une contrainte mécanique appliquée de manière parallèle ou tangentielle a une face
d’un matériau. La résistance a le cisaillement du béton représente environ 10 à 12% de la
résistance à la compression, et elle est supérieure à la résistance à la traction d’environ 20 à
30%, en raison de la faiblesse du béton à des contraintes de cisaillement, une armature
transversale est mise en place pour résister à ces contraintes, qui augmentent près des
appuis.
 Le retrait :
Il s'agit d'une diminution des dimensions du béton, pendant et après les périodes de
durcissement. Le retrait ne pose pas de problème à moins qu'il n'y ait une restriction de
mouvement, car il provoque une tension dans le béton, ce qui conduit à sa fissuration.
Il existe trois types de retrait :
o Retrait de séchage.
o Retrait plastique.
o Retrait endogène.
 Le fluage :
Le fluage du béton est les différentes variations qui se produisent au fil du temps pour les
déformations du béton (chargé ou déchargé)
5. Fabrication du béton
Alors pour fabriquer un béton on passe par l’étape suivante :
 matiere premiere
fluidité
granulats+cimet+e malaxage
ouvrabilité
la prise Durcissement Durabilité
au+adjuvants

Hydratation
La fabrication du béton nécessite deux composants de base : d'une part, les granulats vont
former le squelette, constituant environ les deux tiers du volume du béton ; d'autre part, la
pâte de ciment va servir à lier les granulats. Le cas échéant, l’ajout des d'adjuvants et
d'éventuelles additions minérales, des fibres permettent d'obtenir des propriétés différentes
a. La qualité de la matière première :
Pour avoir un béton qui répond aux caractéristiques recherchées notamment la résistance
mécanique et la rigidité, on doit tout d’abord maitriser le choix de la matière première,
Nous commençons d'abord par le choix du granulat, en utilisant le moins de ciment
possible, nous verrons plus tard les problèmes et difficultés de son exécution ;
 Les principales exigences pour les granulats sont :
 Inerte (propre) c'est-à-dire ne contient pas d'argile, qui peut par la suite provoquer des
fissurations et la rupture du matériau car l'argile subit des phénomènes de gonflement
qui initient la propagation de la fissure
 Leur géométrie doit être sphérique pour assurer leur compacité optimale
 Continuité de la courbe granulométrique, ce qui nous aidera à ne pas avoir une
réduction de la résistance,
 Les principales exigences pour le ciment sont :
 Assurez-vous qu'il est entièrement cuit pour éliminer le calcium, cela qui cause des
problèmes plus tard
 Choisir le bon ciment pour l’environnement
 On peut vérifier la qualité de ciment, on fait un test au feu qui nous dit le taux de
consommation de calcium pendant la cuisson

 Les exigences principales sur notre ciment sont :

  Assurez-vous qu'il est entièrement cuit pour éliminer le calcium, cela qui cause des
problèmes plus tard
 Choisir le bon ciment pour l’environnement
On peut vérifier la qualité de mon ciment, en faisant un essai de prise feu qui va
m’indiquer le taux de consommation de ça au cours de la cuisson
 Les exigences principales pour l’eau c’est qu’il doit :
 Avoir une teneur en chlore et en sulfate très faible pour éviter la dégradation de mon
béton par la suite
 Utiliser au mieux l’eau souterrain pour protéger l’environnement
On peut aussi vérifier la qualité d’eau avec une analyse au laboratoire pour savoir le
volume de l’eau que je vais utiliser
 Les exigences principales sur les adjuvants et les additifs c’est qu’il doit :
Tout d’abord il faut savoir que les additifs modifient les propriétés mécaniques du
matériau ; c’est-à-dire qu’ils améliorent la rigidité (cendres volantes) en créant des liens
supplémentaires au ceux de la pâte de ciment, aussi en ce qui concerne la résistance
mécanique, on peut les ajouter aux granulats (fumé de silice) pour m’aider à remplir les
touts petites tailles que les granulats n’ont Pa pu remplir, alors améliorer la compacité des
granulats, donc :
- Minimiser le dosage en ciment donc mieux contrôlé mon béton
- Augmenter la résistance de mon béton

En ce qui concerne les adjuvants, c’est qu’on les ajoute pour améliorer le
comportement du matériau et non plus la propriété mécanique, c’est-à-dire ; augmenter la
fluidité, retarder la prise, durcissement rapide,
Mais le problème de ces derniers, c’est que toujours il ne faut pas dépasser 5 pourcents
des adjuvants, parce qu’on ne connait pas encore leurs inconvénients qui vont influencer
ma durée de vie de mon béton
Aussi les additifs, à cause de leurs réactions des 3 premiers jours, qui casse des liens de
ciment, c’est pour cela on ne peut pas dépasser les 20 pourcents des additifs pour pouvoir
compenser par les réactions pouzzolaniques des liens cassés
On peut bien vérifier le nombre de liens crée ou cassé en utilisant, les essaies qui me
permettent de mesurer le module de rigidité
 b. Les étapes de fabrication du béton :
 L’hydratation :
L’étape de l’hydratation , c’est l’étape la primordiale de la vie du béton , puisqu’elle
gouverne les propriétés de béton , alors c’est une étape qu’il ne faut pas rater , car c’est
elle qui va nous permettre à créer des liens optimisé ; alors l’hydratation commence dès
qu’on ajoute de l’eau , elle commence à hydrater la particule de ciment à partir de la
surface vers le cœur de la particule , en augmentant son volume ainsi créant des liens,
alors pour l’hydratation on utilise un rapport E/C qui vaut 0.35 divisé en maniabilité et
en hydratation , qu’on peut Pa le modifier parce que c’est lui qui va s’évaporer et nous
laisser des vides, qui vont devenir un défaut qui peut atteindre la longueur critique , ainsi
la rupture du matériau par la suite , ou bien
de laisser des pores de tailles
arbitraires qui vont causer un facteur de
concentration de contrainte ainsi la chute
de contrainte, c’est pour cela il faut
respecter ce rapport et le prendre en
considération , et bien sûr ne Pa le
minimiser encore pour assurer
l’hydratation complète de ma pate de
ciment

Figure 1:Etape de l’hydratation

 Malaxage :
Pour l’étape de malaxage, ici on communique une énergie aux particules pour qu’ils
puissent se déplacer et former quelque chose d’homogène par la suite, mais il faut la
respecter comme même, car si j’ai mélangé autant, c’est adiré j’ai dépassé le pic, les
particules continuent à se déplacer,
ségrégation qui se fait apparaitre, sinon
j’ai mélangé assez, je n’aurai plus un
mélange homogène
C’est pour cela on utilise une
bétonnière qui est automatisé en
respectant le temps et le nombre de
rotations qu’il fallait.
Figure 2:Etape de malaxage
 La fluidité :
Pour la fluidité, c’est le
déplacement des particules l’une par rapport
aux autres, alors on parle de la taille des
granulats selon l’ouvrage à couler, sort pour

Figure 3 : Etape de fluidité du béton

les zones sismiques là ou utilise une grande densité de ferraillage pour éviter la
ségrégation lors du coulage
 L’ouvrabilité :
L’ouvrabilité du béton frais est la capacité du béton être transporté, placé, compacté et
fini facilement sans ségrégation dans le cas où l’ouvrage est loin de la centrale à béton, ici
on tient compte de temps ou les liens ne résiste pas à l’écoulement pour qu’ils ne se
cassent pas, c’est pour cela on doit bien respecter cette étape, ici on peut ajouter des
retarder de la prise si l’ouvrage est loin de la centrale à béton.
 La prise :
La prise, c’est le temps ou on pourra plus manipuler notre béton ; c’est-à-dire que les
liens commencent à résister à l’écoulement, alors il ne faut pas le manipuler pour ne pas
casser les liens ainsi diminuer ma rigidité
 Le durcissement :
Pour le durcissement, ici on peut l’expliquer comme étant l’étape ou il aura une
transformation de la phase liquide au solide, on peut ici ajouter des durcisseurs si on veut
accélérer les travaux
 La durabilité :
Durabilité, c’est notion très importante dans le domaine de construction, c’est que mon
béton préserve le maximum de ses propriétés, c’est-à-dire prolonger sa durée de vie,
c’est-à-dire prolonger la durée avant qui commence à perdre ses performances et ses
propriétés,
Alors comme on a déjà vu, que la durabilité n’est pas une propriété intrinsèque du béton,
par contre elle dépend de l’environnement là où il existe, alors il faut tenir compte de
l’environnement lors de fabrication de mon béton, pour contrarier au facteur qui va
favoriser la dégradation de mon béton

Parmi les facteurs fameux qui facilitent la dégradation du béton :

- La carbonatation
- Pénétration de chlore
Ces deux derniers facilitent la pénétration des éléments corrosifs aux armatures
- L’attaque acide
- Usures mécaniques
 - Attaque sulfate
- Gel dégel
- L’alcali réaction
On peut encore améliorer les propriétés de mon béton en utilisant des matériaux
composites
6. Les matériaux composites :

Sont des matériaux dans lequel on fait un assemblage d’au moine deux composants non
miscibles dont les propriétés se complètent
Ils sont formés dans le plus souvent du : squelette +renforts liés entre eux par une
interface qu’il faut assurer pour avoir une meilleure adhérence
7. Type des matériaux composites :
On a deux types des matériaux composites :
- Les matériaux fibrés
- Les matériaux stratifiés
 Les matériaux stratifiés : sont des matériaux sous forme des couches,
Ils se trouvent sous forme de deux types :
- Multicouches : traitement des surfaces (couches de finition)
- En sandwich : toujours sous forme de : support (cœur) + couche mince (peau)
Exemple : des panneaux en sandwich
Tables du bois
 Les matériaux fibrés : Exemple : béton armé
Béton fibré
Béton fibré ultra haute performances

8. Type de béton :
Différents types de béton sont couramment utilisés citant : béton armé, béton fibré, béton
précontraint, béton à hautes performances, béton projeté, béton prêt à l'emploi.
1. Les bétons armée (BA) :
Le béton armé est un matériau composite composé de profilés en béton et en acier qui
combinent la résistance à la compression du béton. Il est utilisé comme matériau de
construction. La composition des barres d'armature du béton armé peut varier : les barres en
acier au carbone et en acier inoxydable peuvent mesurer jusqu'à environ 12 m de long et
leur diamètre peut varier de 5 à 50 mm. Le béton est un matériau résistant à la compression,
mais faible en traction et en cisaillement. Par contre les armature est résistant à la traction,
mais faible en compression. Pour compenser ce déséquilibre, des barres d'acier sont
ajoutées au béton pour résister à ces forces.

Figure 5:Béton armée Figure 4:Diamètre, section et masse linéique des armatures
9.
Béton Désactivé
Le béton désactivé est un béton
qui est coulé de manière à faire
ressortir le gravier de surface après
séchage. Il est composé de ciment
pur, d'eau et de granulats.
Après coulage, nous utilisons un
agent désactivant pour éliminer les
particules de ciment à la surface cela
donne l'impression qu'il y a une
allée de gravier, et le gravier ne se
disperse pas tout le temps.
Figure 6:Béton désactivé

10. Bétons Hautes Performances (BHP)

Ce sont des bétons avec de meilleures propriétés que le béton normal ou Ordinaire
 Meilleure résistance à la compression et la réduction de la quantité du béton.
 Fluidité importante et meilleure prise grâce aux superplastifiants
 Une surface lisse peut être obtenue sans faire vibrer le béton.
Empêche la pénétration des agents grâce à leur haute densité et leur très faible porosité
Corrosif dans le béton, protège les barres d'armature de la corrosion et augmente la
résistance du béton Phénomène de gel-dégel du béton, le BHP a une plus grande durabilité
que le béton ordinaire.
11. Les bétons autocompactants ou autoplaçants (BAP) et autonivelants (BAN)
Sont homogènes, stables et leur mise en œuvre de nécessite pas de vibrations. Leurs
performances à l’état durci sont analogues à celles des bétons traditionnels mis en œuvre
par vibration. Ils confèrent à la structure un parement esthétique de qualité et sont destinés à
des ouvrages de grande hauteur. Lorsqu’il s’agit d’un ouvrage horizontal de faible épaisseur
comme dans le cas des planchers, c’est le terme BAN qui est utilisé. Le terme BAP
caractérise les ouvrages verticaux comme les poteaux.
12. Les bétons de poudres réactives (BPR) :
Le béton en poudre réactives est un micro béton renforcé avec des micros armature. La
taille de tous les composants est divisée par 100 par rapport au béton normal. La porosité
des BPR est minimisée car ils contiennent du sable très fin (≤ 600 μm), ils ont une très
faible teneur en eau et une très grande quantité de fumées de ciment et de silice et
l'utilisation de superplastifiants pour leur conférer des propriétés mécaniques Haute voire
supérieure et meilleure durabilité. Le prix du BPR est de plus en plus élevé et limiter leur
utilisation aux situations où d'autres bétons ne répondent pas à certaines conditions
Exigences techniques et architecturales.
13. Les bétons fibrés (BF) :
Ils peuvent être synthétiques, métalliques ou nature. Comme c'est le cas avec le béton
armé, ils renforcent le béton. Ils permettent aussi une Mise en œuvre plus rapide et plus
facile grâce à l'élimination de la mise en place des armatures et limité les fissuration grâce
aux fibres dispersées dans les fibres Composé. C'est le cas des chapes renforcées de treillis
ou de fibres métalliques.

14. :Etat d’art et solution écologique des bétons fibrés : Cas des fibres d’alfa
I. Introduction :
Au Maroc, comme dans le reste de l'Afrique du Nord, Le climat intérieur des
constructions fait trop chaud en été et trop froid en hiver. C'est pourquoi de nombreuses
maisons installent des chauffages et Climatiseurs qui consomme beaucoup d’énergie et cela
leur occasionne des coûts élevés. Cependant il sera possible d'améliorer considérablement le
climat intérieur en utilisons un matériau isolant. De plus le Maroc manque de matériaux
locaux en Isolation adaptée à la technologie de la construction Marocaine.
 Le but de ce chapitre de valoriser la fibre d’Alfa peu connue dans le domaine des
matériaux composite, Ce type de fibre a un faible impact sur l’environnement et il peut être
produit à partir de matières premières locales et avec un faible coût d'investissement. Le
matériau utilisé est le béton renforcé avec des fibres d'alfa, un matériau qui se produit
facilement et avec une isolation thermique parfaite pour les toitures, généralement la partie
la plus importante du bâtiment pour l’isolation, mais il peut également être utilisée pour
d'autres partie du bâtiment.
Cependant, plusieurs facteurs peuvent affecter les caractéristiques de la fibre d’Alfa. En
effet, Les propriétés physiques et thermique et mécanique ne sont pas les même pour les
fibres. Cette variation est due à l’origine, à la variété, ses conditions de croissance et sa
saison de récolte. Le lieu où les fibres sont extraites, la tige peux aussi affecte également les
résultats. Ces contraintes impact sur l'industrialisation de ces fibres à grand échelle.

Figure 7: La plante d'Alfa à l’état brut

Figure 8:Fibre d'alfa (StipaTenacissima)

2. Généralité sur la fibre d’alfa

1. Définition de fibre d’alfa :
Les fibres d'alfa (de l'arabe halfa) ou comme son nom scientifique l’indique (Stipa
tenacissima) sont généralement extraites à partir des tiges cylindriques d'alfa par différents
procédés (Fig.2), tels que l’extraction mécanique, chimique ou enzymatique. Ils sont utilisés
dans leur état brute pour l’artisanat et en état d'extraction pour l'industrie papetière.
La section transversale des fibres alpha est cylindrique avec une zone creuse centrale
(Fig. 2b). Leur densité Faible (1400 kg/m3), qui sont biodégradables et ils proviennent de
sources renouvelables. Les fibres alpha ont une structure hétérogène et sont principalement
composées de cellulose (40 % – 50 %), de lignine (17,71 % – 24 %), d'hémicellulose (22,15
% – 28 %) et de 5 %.
 Tableau 1:Composition chimique de la fibre d’Alfa

Figure 9: Observation microscopique de la fibre d’Alfa.

2. Aire géographique de l’alfa :

Alpha est une plante méditerranéenne typique couvrant de vastes prairies dans les régions
les plus sèches. Alpha est une herbe vivace qui s'étend largement en Afrique du Nord et
dans toutes les régions surtout dans les hauts plateaux du Maroc et de l'Algérie. Alpha est
présent Aussi en Espagne, au Portugal, vers l'est jusqu'en Tunisie et en Libye, et même en
Egypte. Les limites naturelles de l’Alpha au sud et à l'est sont déterminées par la sécheresse
borde le Sahara.

Figure 10:Répartition des superficies d'alfa dans le bassin méditerranéen

3. La morphologie de la plante
Au Maroc, l'alfa est une espèce trans-atlasique à très large d’amplitude écologique,
depuis les dunes côtières de la région d'Essaouira jusqu'aux versants sud des montagnes du
Moyen Atlas à 2400 m d'altitude.
 Figure 11:Illustrations de la plante d'Alfa à l’état brut

La plante Alfa se compose d'une partie souterraine et

d'une partie aérienne. La partie souterraines, appelées
rhizomes, un réseau complexe de racines très ramifiées
Environ 2 mm de diamètre, 30 à 50 cm de profondeur
(Figure 12).
La partie aérienne est constituée de plusieurs branches
avec gaines emboitées. Les feuilles sont légèrement
brillantes. L’un et l'autre Recouvert de cire isolante,
rendant la plante résistante à la sécheresse. Figure 12: Représentation de la plante alfa

Les tiges sont cylindriques et creuses,

régulièrement couvertes aux nœuds par les
enchevêtrements de liaison. Au même niveau, il y a
des bourgeons qui donneront à partir d'entre-
nœuds ou de tiges.
Les feuilles sont cylindriques, très coriaces, de
50 à 60 cm. la fleur est protégé par deux glumes,
ces glumelles semblent partiellement divisées en
deux parties, la glumelle inférieure est plus fine.
Généralement les fleurs d’alfa apparaissent vers la Figure 13:Morphologie de la plante d’alfa
fin du mois d’avril, début mai, et la couleur est verte.
4. Domaines d’applications
Les applications de l’Alfa sont diversifiées, et peuvent être classées en 2 catégories selon
la nature de la matière :
Application artisanale : Les tiges de la fibre, une fois filées ou tissées, sont utilisées pour
fabriquer des cordes et des articles en sparte (ex : tapis, paniers, nattes, plateaux, cordes,
etc.). (Fig. 14).
 Figure 14:Des exemples d'artisanat Alfatière (des paniers, des rapis,ect…)

5. Les fibres d’alfa comparées à d’autre fibres naturelles aux points de vue
propriétés mécaniques :
Le tableau 3 présente les propriétés mécaniques en traction des principales fibres
naturelles et synthétiques. Pour l'alfa, ce sont les propriétés de l'alfa technique, à savoir des
faisceaux de fibres d'une densité de 0,89 g/cm³, un allongement à la rupture de 5,8 %, une
tension à la rupture de 565 MPa et un module d'Young de 22 GPa. Chacune de ces
propriétés est d'une grande valeur, indiquant des fibres élastiques, mais aussi fortes et
légères. Mais en comparant ces valeurs à celles des faisceaux d'alfa ou des fibres de coton,
il semble qu'elles soient surestimées. En termes d'allongement à la rupture, la valeur
technique d’alfa (1,5-2,4%) a des valeurs proches du jute (1,5-1,8%), du chanvre (1,6%) et
du sisal (2-2,5%).
Concernant la contrainte à la rupture, les 134-220 MPa pour d’alfa technique sont
proches des 191-398 MPa pour le coton. Quant au module d'Young, qui est un indicateur de
rigidité, les valeurs de l'alfa technique (13-17,8 GPa) sont proches de celles du lin (18 GPa)
et de la ramie (17 GPa), et sont meilleures que celles du coton (3,6-8,4 GPa) et de l'agave
(4,2 GPa), la ramie est la fibre végétale la plus résistante avec un module de Young de 42-
86 GPa. En général, les propriétés mécaniques en traction de l'alfa technique sont proches
de celles du jute, du lin, du chanvre et du sisal.

Tableau 2: Les propriétés mécaniques en traction des principales fibres naturelles et synthétiques [7]
 Le tableau 4 présente les résultats des essais de traction des faisceaux de fibres d'alfa. Les
propriétés mécaniques sont très variables, ce qui est normal puisqu'il s'agit de fibres
naturelles. La figure 17 présente les courbes moyennes obtenues lors de ces essais. Pour 12
tensions autour de 200 MPa, on observe une chute de tension due à d'éventuelles ruptures
de fibres ou fissures dans les fibres techniques

Tableau 3:Résultats des essais mécaniques sur des Figure 15:La courbe de traction sur des faisceaux de
faisceaux de fibres d’alfa [7] fibres d‟alfa [7]

6. Composition chimique :
Comme toutes les fibres végétales, les fibres alpha est un complexe de lignine et
d'hémicellulose Renforcé par des fibrilles de cellulose (Figure 13). Certains chercheurs ont
étudié la composition chimique de cette plante notamment O. Akchiche, A.B. Marchak et
Y.G. Butko, les résultats sont regroupés en Tableau 2 selon la source :
 Figure 16:Schéma montrant la structure ligno-cellulosique et cristalline d’une fibre d’alfa

Tableau 4:Composition chimique d’Alfa selon plusieurs sources

7. Humidité de la fibre d’Alfa :

L'hydrophilie des fibres végétales est une propriété importante à considérer. En effet,
L'hémicellulose et la pectine contenues dans ces fibres Il existe de nombreux groupes
hydroxyles (-OH) qui permettes aux fibres d’absorber l'humidité.
Dans le domaine des matériaux composites, ce synonyme de spécificité et de variation
des fibres végétales est un synonyme de variation de la masse volumique
(dilatation/contraction), dégradation ; vaporisation d'eau pendant la mise en œuvre.
Le plante d'alfa étudiées dans cette étude étaient d’origine d'Oujda au nord-est du Maroc.
Quatre échantillons de fibres de cette plante est pesé, et Mettre dans un gobelet au four 24 h
à une température de 105°C. Après séchage, les gobelets sont couverts avec du papier
d'aluminium pour éviter que les fibres absorbent l'humidité ambiante.
 8. Les différentes étapes de récolte et stockage de la fibre d’alfa :
a. La récolte de l’Alfa :
Alpha est récolté après la maturation des graines, c'est-à-dire de juillet à août. Les feuilles
ne sont effeuillées qu'à la main au début de la récolte, soit par arrachage, selon la pratique
habituelle, soit en enroulant les feuilles autour d'un court bâton, soit en décorant la main
d'une tige métallique. Le javelot saisit poignée d’Alfa, l'enroule autour d'une tige métallique
et le tire.
Il saisit les racines avec ses pieds pour éviter qu'elles ne soient arrachées avec les
feuilles. Ceux-ci sont attachés en petites balle avec une tresse alpha. Ces petites balles sont
ensuite pressées en balles plus grosses et envoyées aux centres de collecte. L'Alfa pesée
sera ensuite stocké dans ces centres avant d'être transférée à l'usine, notamment pour
l'extraction de la pâte à papier.

Figure 17:Les différentes étapes de la récolte de l'Alfa (a) l’arrachement, (b) la collecte et (c) la mise en balle

L'alfa étant traditionnellement récolté à la main, Aucune récolte mécanique n'est simulée.
Ce mode a été testé dans le passé pour la production de de pâte à papier, mais cela empêche
une bonne régénération des plantes.

b. Stockage de l’Alfa :
Le récolte de la plante d’alfa n'est pas recommandée entre mars et juin car cela ne permette
pas la régénération des plantes .il doit alors être stocké pour une utilisation durant toute
l’année, il n’est pas nécessaire de construire des Hangar, car la plante Alfa peut être stocké
à l'extérieur quel que soit le les conditions météorologiques, tout en conservant ses
propriétés mécaniques.
9. Domaines d’application :
 Conclusion :
Sur la base de travail effectué dans les conditions considérées, ont conclu que l’utilisation
des fibres d'alfa dans le renforcement du béton pour l’amélioration ses de ces propriétés et
modifie certaines caractéristiques des matériaux du composite :
 La maniabilité, qui est une caractéristique importante du coulage du béton, réduit au-
dessus du seuil de 1,5 % d'alfa dans le mélange.
 L'ajout de fibres d'alfa à la matrice n'améliore en rien la résistance à la compression
simple du béton. Au-dessus de 1,5%, cette résistance diminue même en grande partie
parce qu'une dispersion hétérogène des fibres peut se former pelotes. L'augmentation de
la porosité est proportionnelle au nombre de fibres incorporé dans un mélange, cela
affecte significativement sa compacité. Même si la résistance à la compression du béton a
diminué à 1% et 1,5% d'alfa, ils sont restés dans la plage de résistance du béton
structurel.
 Référence

3. Généralité sur la fibre d’alfa

Mohamed Dallel. Evaluation du potentiel textile des fibres d’Alfa (Stipa Tenacissima
L.) : caractérisation physico-chimique de la fibre au fil. Autre. Université de Haute Alsace -
Mulhouse, 2012. Français.
E. Rogge E, Extraction et étude des propriétés physiques et mécaniques des fibres d’Alfa
(Esparto grass) en vue d’applications textiles, Master, Ecole Nationale Supérieure
d’Ingénieurs Sud-Alsace (UHA), 2010.
[2] K. Ghavami, Bamboo as reinforcement structural concrete elements, Cement and
Concrete Composite, 27 (2005) 637 – 649.
[3] A. Kriker, G. Debicki, A. Bali, M.M. Khenfer, M. Chabannet, Mechanical properties
of date palm fibers and concrete reinforced with date palm fibers in hotdry climate, Cement
& concrete composites, 27 (2005) 554-564.
 [13] A. S. Mohamed, Influence de la valorisation des microfibres végétales sur la
formulation et la résistance aux cycles de gel-dégel de BAP, Thèse
[8] Akchiche Omar, Messaoud Boureghda Khadra, Esparto Grass (Stipa Tenacissimal),
Raw Material of Papermaking.
[7] B. Bouiri and M. Amrani, Production of dissolving grade pulp from Alfa,
Bioresources, volume 5, issue 1, pages 291- 302.
[6] S. Ben Brahim and R. Ben Cheikh, Influence of fiber orientation and volume fraction
on the tensile properties of unidirectional Alfa polyester composite, Composites Science
and Technology, 67 (2007) 140–147
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tensile properties of unidirectional Alfa-polyester composite, Composites Science
and Technologie, 67, 2007, 140-147.