Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L'épreuve comporte trois exercices et une problème repartis sur deux pages.
Exercice 1
Le plan complexe (E) est rapporté à un repère orthonormé (O,~u,~v). Soit 𝜓 la tranformation
qui au point M(x; y) associe le point M′(x′; y′) tel que :
{{ x′ = 12x +135y + 1
{{ 5x − 12y − 5
{ y′ = 13
Partie I
On pose z = x + iy et z′ = x′ + iy′ les affixes respectives des points M et M′.
5x − 12y − 5
1. z′ = x′ + iy′ = +i = 13 (x − iy) + i 13 (x − iy) + − i 13
12x + 5y + 1 12 5 1 5
13 13 13
Partie II
13
1
Partie III : Série C uniquement
1. Soit (E2) l'ensemble des points M du plan tels que 𝜓(M) appartient à l'axe (O;~v).
a) Montrons que A 0; − 5 ∈ (E2).
1
{{ x′ =
12x + 5y + 1
=0
{{{
12x + 5y + 1 = 0
𝜓(M) ∈ (E2) ⟺ {{ 13
5x − 12y − 5
⟺
{
y′ =
5x − 12y − 5
{y′ =
13
13
12 1 1 1
Il en découle que y = − x − et y′ = (13x − 1). Par suite 𝜓(M) 0; (13x − 1) .
5 5 5 5
De ce fait, A 0; − 5 ∈ (E2).
1
2
2. Soit M un point du plan.
M ∈ 𝒟 ⟺ z = 13 (12 + 5i)z̄ + 13 (1 − 5i) ⟺ 𝜓(M) = M ⟺ M ∈ (E1).
1 1
1. a) AB = −i
~ + ~j et AC = −3i ~.
~ + ~j + 2k
Supposons qu' existe 𝛼 ∈ ℝ tel que AB = 𝛼AC.
∗
On a −i
~ + ~j = 𝛼(−3i ~ ) ⟺ (3𝛼 − 1)i
~ + ~j + 2k ~ + (−𝛼 + 1)~j − 2𝛼k
~ =~0.
Comme, (O,~i , ~j ,~k) est un repère orthonormé, on en déduit d'après l'unicité de l'écriture
des coordonnées d'un point que : 3𝛼 − 1 = 0 ; −𝛼 + 1 = 0 ; −2𝛼 = 0. Or, il en résulte que
ces équations forment un système d'équations incomptatibles, par suite il n'existe pas
de réel non nul 𝛼 tel que AB = 𝛼AC. Par conséquent les vecteurs AB et AC ne sont pas
colinéaires c'est-à-dire que les points A, B et C ne sont pas alignés.
b) On va vu que les points A, B et C ne sont pas alignés par suite ils définissent un plan
ayant pour vecteur normal AB ∧ AC = 2i ~.
~ + 2~j + 2k
Soit M(x; y; z) ∈ (ABC). On a 2x + 2y + 2z + d = 0. Comme A ∈ (ABC) alors :
d = −2xA − 2yA − 2zA = 2 − 2 − 2 = −2
Donc (ABC) a pour équation 2x + 2y + 2z − 2 = 0 soit en simplifiant par 2 :
x+ y+z−1 = 0
c) 2xD + 2yD + 2zD − 2 = −4 + 2 − 2 = −4 ≠ 0. Donc D n'appartient pas au plan (ABC).
d)On a AC = −i ~ − ~j et AB ∧ AC = 2i ~.
~ + 2~j + 2k
1 1 4 2
Par définition V = AB ∧ AC ⋅ AD = |−2 − 2| = = . Ainsi, en unité de volume le
6 6 6 3
2
tétraèdre ABCD a pour volume .
3
2. Soit M(x; y; z) un point de l'espace.
M ∈ (S) ⟺ (x + 1)2 + (y + 2)2 + (z − 2)2 − 10 = 0 ⟺ (x + 1)2 + (y + 2)2 + (z − 2)2 = 10.
Ainsi, M appartient à la sphère de centre Ω(−1; −2; 2)et rayon 10 .
D'où (S) est la sphère de centre Ω(−1; −2; 2)et rayon 10 .
|−2 − 2 − 2| |−6|
3. d(Ω, (𝒫)) = = = 6 < 10 . Donc (S) ∩ (𝒫) est le cercle de centre Ω′
2
2 +1+1 6
projété orthogonal de Ω sur (𝒫) et rayon r = 10 − 6 = 4 = 2
Ω′
3
• Soit l'évènement A : « les deux boules sont de la même couleur»
2 2
On a card(A) = C2 + C3 = 1 + 3 = 4.
4 2
La modèle probabiliste ici est celui de l'équiprobabilité. D'où : 𝕡(A) = = .
10 5
• Soit l'évènement B : « les deux boules portent le même numéros »
2 1
On a card(B) = 2 × C2 = 2. D'où : 𝕡(B) =
2
=
10 5
• Soit l'évènement C :
« on a tiré exactement une boule blanche et exactement une boule portant un numero
impair».
1 4 2
On a card(C) = C12 × C2 = 4. D'où : 𝕡(C) = = .
10 5
1
C11 × C1 1
• 𝕡(X = 0) = 𝕡({R1R2}) = =
C5
2
10
1 1
C11 × C1 + C11 × C2 1+2 3
• 𝕡(X = 250) = 𝕡({R2R3; R1B1; R1B2}) = = = .
C5 10 10
2
1
C11 × C2 2
• 𝕡(X = 500) = 𝕡({BR3}) = =
C5 10
2
1
C1 × C2
1
2
• 𝕡(X = 750) = 𝕡({BR2}) = =
C5 10
2
2
C2 1
• 𝕡(X = 1000) = 𝕡({B1B2}) = =
C5 10
2
Problème
Partie I
4
La droite d'équation y = 0 est un asymptote à𝒞f au voisinage de −∞ et +∞.
f est une fonction rationnelle donc elle dérivable sur 𝒟f = ℝ − {−2; 2} et de plus pour
8x
chaque x de ℝ − {−2; 2} f ′(x) = .
(4 − x2)2
• f ′(x) ⩾ 0 ⟺ x ⩾ 0 donc f est croissante sur [0; 2[ et sur ]2; +∞[.
Il s'ensuit également que f est décroissante sur ]−∞; −2[ et sur ]−2; 0].
On en déduit le tableau de variation suivant :
+∞
x −∞ −2 0 2
f ′(x) − − 0 + +
0 +∞ +∞ 0
f (x)
−∞ 1 −∞
Courbe représentative.
{ m2(m− n+=n)0 = 4
1 1
c'est-à-dire m = n = 1. Ainsi, pour tout x ∈ ℝ − {−2; 2}, f (x) = + .
2−x 2+x
b) Soit h une primitive de f sur ]−2; 2[.
2+x
On a pour tout x ∈ ]−2; 2[, h(x) = ln|2 + x| − ln|2 − x| = ln .
2−x
t 4dx 2+t
3. a) Pour tout t ∈ [0; 2[, F(t) = = [h(x)]0t = h(t) − h(0) = ln .
0 4−x 2 2−t
5
2+t 2+t
b) On peut remarquer que Pour tout t ∈ [0; 2[, 1 ⩽ donc ln ⩾ 0.
2−t 2−t
Ainsi, F(t) est l'aire de partie du plan délimité par la courbe (𝒞f ), l'axe des abscisses
et les droites d'équation x = 0 et x = t.
c) Par définition F est dérivable sur [0; 2[ et pour tout t ∈ [0; 2[, F′(t) = f (t).
D'après le tableau de variation de f sur [0; 2[ on en déduit que ∀t ∈ [0; 2[, f (t) > 0. De
ce fait, F est strictement croissante sur [0; 2[.
t 4dx 2+t
d) lim−F(x) = lim− = lim ln = +∞.
t→2 t→2 0 4 − x2 t→2− 2−t
e) Courbe représentative de F
4. a) F est continue( car dérivable) et strictement croissante sur [0; 2[ par le théorème de
la bijection, F réalise une bijection de [0; 2[ vers F([0; 2[) = [0 + ∞[.
On pose alors J = [0 + ∞[.
b) Soit y ∈ J tel que f (x) = y avec x ∈ [0; 2[ on sait qu'un tel x est unique !
2+x 2+x 2e y − 2
Ainsi, ln = y⟺ = e y ⟺ (2 − x)e y = 2 + x ⟺ x(1 + e y) = 2e y − 2 ⟺ x = .
2−x 2−x ey + 1
2ex − 2
De l'équivalence F(x) = y ⟺ x = F −1(y), on en déduit que ∀x ∈ J, F −1(x) = .
ex + 1
c) Courbe représentative de F−1
6
5. a) Soient a et b deux réels de l'intervalle [0; 2[.
2(a + b)
(2 − a)(2 − b) > 0 ⟺ 4 − 2(a + b) + ab > 0 ⟺ 2(a + b) < 4 + ab ⟹ 0 ⩽ < 1.
4 + ab
4(a + b)
Ainsi, 0 ⩽ < 2 c'est-à-dire 0 ⩽ c < 2.
4 + ab
b) F(c) = ln (( 2+
2−
2(a + b)
4 + ab
2(a + b)
)) = ln 2(4 + ab) + 4(a + b)
2(4 + ab) − 4(a + b)
= ln
(2 + a)(2 + b)
(2 − a)(2 − b)
= ln
2+a
2−a
+ ln
2+b
2−b
.
4 + ab
Partie II
4(3n + 2 n)
On considère la suite (un) definie pour tout n ∈ ℕ par un = .
1 + 4 × 3 n2 n
8 4 52 28
1. u0 = ;u = ;u = et u3 = .
5 1 5 2 145 173
On a : u3 < u2 < u1 < u0. La suite (un) semble être décroissante.
2. Soit n ∈ ℕ.
1 1
4 3n
+ 2n
Montrons que un = 1 1
.
4 + 3n × 2 n
1 1 4(3n + 2 n) 1 1
4 3n
+ 2n 3n2 n 4(3n + 2 n) 4 3n + 2 n
1 1
= 1 + 4 × 3n2 n
= n n . Donc ∀n ∈ ℕ, un = 1 1
.
4 + 3n × 2 n 1+4×3 2 4+ n × n
3n2 n 3 2
1 1
3. Soit n ∈ ℕ. Posons a = et b = n . Comme 0 ⩽ a < 2 et 0 ⩽ b < 2 en vertu de la question
3n 2
5.a) de la partie I, on en déduit que 0 ⩽ un < 2.
lim u = lim [ ]] = 0.
1 1
4 +
4.
n→+∞
[[ 4 + ×
n
n→+∞
3n
1
2n
1 ]
3n 2n
Fin