S E S S IO N 2 0 2 2
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AGRÉGATION
CONCOURS INTERNE
ET CAER
Durée : 5 heures
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Calculatrice autorisée selon les modalités de la circulaire du 17 juin 2021 publiée au BOEN du 29
juillet 2021.
L’usage de tout ouvrage de référence, de tout dictionnaire et de tout autre matériel électronique est
rigoureusement interdit.
Si vous repérez ce qui vous semble être une erreur d’énoncé, vous devez le signaler très lisiblement sur
votre copie, en proposer la correction et poursuivre l’épreuve en conséquence. De même, si cela vous conduit à
formuler une ou plusieurs hypothèses, vous devez la (ou les) mentionner explicitement.
NB : Conformément au principe d’anonymat, votre copie ne doit comporter aucun signe distinctif, tel que
nom, signature, origine, etc. Si le travail qui vous est demandé consiste notamment en la rédaction d’un
projet ou d’une note, vous devrez impérativement vous abstenir de la signer ou de l’identifier.
Vous trouverez ci-après les codes nécessaires vous permettant de compléter les rubriques
figurant en en-tête de votre copie.
Ces codes doivent être reportés sur chacune des copies que vous remettrez.
‒2‒
COMPOSITION DU SUJET EAI STI 1
SUJET :
DOCUMENTS :
Le sujet comporte cinq parties dont les quatre premières, indépendantes, peuvent être traitées
dans un ordre indifférent.
Toutes les réponses devront être détaillées sur la copie et les résultats encadrés ou soulignés.
Tous les documents réponses, remplis ou non, sont à rendre avec les copies.
B
Page 2 sur 56 Tournez la page S.V.P.
Mise en situation
La fabrication additive, communément appelée « impression 3D », consiste à obtenir des objets
par addition de matière en couches successives. Initialement réservée au prototypage, cette
technique se développe pour des fabrications industrielles sérielles, notamment dans les
domaines de l’aéronautique, de l’automobile, de la médecine ou de l’architecture.
Concernant la fabrication de pièces métalliques, trois principaux procédés sont le plus souvent
rencontrés.
Dans le premier procédés, il existe principalement trois technologies. « Le frittage sélectif par
laser (Selective Laser Sintering – SLS) » consiste à « souder » entre elles (fritter) de fines
particules (plastique, métal, céramique…) à l’aide d’un laser. Dès que l’imprimante 3D a déposé
une fine couche de poudre dans son bac d’impression, le laser fritte les particules entre elles.
Sur certaines machines, le laser peut également fusionner les fines particules pour donner des
objets beaucoup plus résistants que par frittage. Il s’agit de la « Fusion sélective par laser
(Selective Laser Melting – SLM) ». La troisième technologie, « Fusion par faisceau d’électrons
(Electron Beam Melting – EBM) » est également basée sur le principe de fusion d’un lit de
poudre métallique, mais cette fois par un faisceau d’électrons. Ce procédé a pour particularité
d’être réalisé sous vide, ce qui limite les phénomènes d’oxydation et d’utiliser une enceinte
chauffée, ce qui minimise les contraintes résiduelles dans le matériau.
Pour les trois technologies, pour chaque nouvelle couche, le bac d’impression est déplacé
légèrement vers le bas (d’une épaisseur de couche) et le procédé est répété jusqu’à finaliser
l’objet qui se retrouve dans un bac de poudre réutilisable. La poudre peut donc servir de support
lorsque la forme de la pièce le nécessite.
Le deuxième procédé, par dépôt de matière ou « Bound Metal Deposition (BDM) », est
intéressant, car de faible coût et convient principalement au prototypage ou à l’impression de
pièces uniques sur mesure. La pièce est construite couche par couche en extrudant le matériau
à travers une buse. En fonction de la forme de la pièce, ce principe peut nécessiter la mise en
place de supports. Après l’impression la pièce doit recevoir une opération d’élimination du liant
et un frittage pour devenir entièrement métallique.
Le troisième procédé, « jet de liant métallique », est adapté aux petites et moyennes séries. Il
s’agit de déposer un liant sur une fine couche de poudre au moyen de buses. Ce procédé,
fonctionnant à température ambiante, élimine les effets thermiques. Comme pour le procédé
BDM, un post-traitement est nécessaire pour créer une pièce entièrement métallique.
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Identification des risques :
La fabrication additive utilisant des poudres
métalliques présente des risques de deux ordres : le
risque incendie selon le matériau utilisé dans le
processus et notamment s’il est réactif avec l’oxygène,
le risque pour la santé, dû à la taille des particules
utilisées (10 µ à 100 µ).
Pour répondre à cette problématique, la société AddUp FlexCare System™ propose une
solution à atmosphère contrôlée, flexible et facilement transportable, pour protéger les
opérateurs et les bâtiments environnants des risques liés à l’utilisation industrielle des machines
de fabrication additive métallique (cf. Diagramme d’exigences DT1).
Cette solution permet :
• le passage à la phase industrielle dans le respect des exigences et standards HSE ;
• le conteneur facilement transportable pour produire au plus proche du besoin ;
• la solution modulable qui s’adapte au nombre de machines ;
• la protection compacte optimisée.
Objectif : Cette partie a pour objectif d’identifier les caractéristiques de différents procédés
d’impression 3D afin de pouvoir les comparer.
Question 1 : À partir des informations sur les procédés de fabrication additive métal,
identifier quatre critères permettant de caractériser les différentes technologies
et proposer un tableau permettant de comparer les différentes technologies.
Par rapport aux procédés plus classiques comme la Stéréo-lithographie (lumière UV pour
solidifier une résine liquide) ou le dépôt de fil polymère, les trois procédés d’impression métal
présentent un critère de risque non négligeable qu’il convient d’appréhender.
Question 2 : À partir du contexte technique présenté dans ce dossier et du contexte
pédagogique présenté dans le document DP1, proposer avec une
argumentation, une phase de lancement de séquence ainsi qu’une compétence
pouvant être mobilisée dans ce cadre.
Objectif : Afin de respecter les normes de sécurité au sein du Flex-Care il est indispensable
de respecter des consignes de dépression, de température et d’hygrométrie. Cette
partie étudie la régulation de pression puis la climatisation afin de vérifier le respect
des exigences du cahier des charges.
Pour assurer une dépression de 20 Pa dans la zone de travail, quel que soit le niveau de
saturation du filtre à particules, il est nécessaire dans un premier temps de définir le débit
d’extraction d’air du local, puis la fréquence de rotation du ventilateur d’extraction et enfin la
fréquence d’alimentation du moteur asynchrone entraînant le ventilateur. Pour maintenir cette
dépression à une valeur fixe, il est nécessaire d’étudier la structure de la régulation de pression,
d’aborder la nature de l’information délivrée par le capteur utilisé et de conclure sur le
comportement de cette régulation en fonction des paramètres de réglage.
Le débit d’entrée d’air Q1 dans la zone de travail est régulé à une valeur égale à 1520 m3·h-1.
La variation de pression p , en Pa, due à la différence de débit Q , en m3·h-1, entre Q1 et le
2
Q
débit d’extraction d’air Q2 peut être approchée par l’expression suivante : p = , avec
0,85.S
S = 40 m2 la surface de la zone de travail. En tenant compte des fuites, Q2 =1700 m3 ⋅ h-1 .
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Les caractéristiques du ventilateur d’extraction sont données ci-dessous :
- Caractéristiques du ventilateur
Ce dernier doit assurer le débit d’extraction Q2 d’air à travers un filtre à particules à très haute
efficacité. La pression que doit exercer le ventilateur d’extraction varie de 250 Pa à 600 Pa,
valeur qui augmente au fur et à mesure que le filtre se sature.
Le ventilateur en vitesse variable obéit au principe suivant :
soit X = n /n0 avec n la fréquence de rotation et n0 = 2870 tr·min-1 ;
un point (Q0 , P0) de la caractéristique du ventilateur à la fréquence n0 devient un point (X.Q0,
X2.P0) à la fréquence de rotation n = X.n0 ;
lorsque X varie, le point (X.Q0, X2.P0) se déplace le long d'une parabole passant par l'origine
d'équation .Q2 ( = P0 / Q02 ) ;
(Q0 , P0) et (X.Q0, X2.P0) ont le même rendement.
Vs RF Lm V R/g
V ω
Question 4 : Montrer que pour un glissement faible et pour un rapport constant ( f = ),
f 2π
l’expression du couple électromagnétique devient : Cem = K. nS - n , avec ns la
fréquence de rotation de synchronisme, n la fréquence de rotation du rotor et K
une constante.
Question 6 : Après avoir déterminé le couple moteur nécessaire pour les deux valeurs de
fréquence de rotation du ventilateur (n1 et n2), en déduire les deux fréquences
de l’alimentation électrique correspondantes (f1 et f2).
Le débit d’entrée d’air est régulé en amont, l’action sur la pression dans le local s’effectue en
agissant sur le débit d’extraction. Un capteur de pression mesure la différence entre la pression
du local et la pression extérieure.
Schéma fonctionnel
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Dans le cas d’une liaison par bus, lors de la réponse du capteur à la requête de sa valeur de
pression par l’automate, la trame Modbus comprend dans l’ordre l’adresse de l’esclave, la
fonction de requête de lecture, la donnée de pression en Pa codée en réel sur 4 octets selon la
norme IEEE754 (cf. DT2) avec dans l’ordre les octets 2, 1, 4 et 3, l’octet 4 étant celui de poids
fort, et pour terminer les deux octets du CRC16.
Question 9 : Compléter la trame Modbus suivante correspondant à la réponse du capteur à
la requête de sa valeur de pression par l’automate, quand celle-ci est égale à
- 20 Pa : 0x02 0x03 0x04 …. …. …. …. 0x98 0xDB
Les parois du local sont composées de panneaux MW 12 OPTIMA (cf. DT6). Le sol est composé
de panneaux bois doublés de laine de verre. Le module process et imprimante dégagent de la
chaleur et nécessite la mise en place d’un système de refroidissement d’air.
Le local est donc équipé d’une pompe à chaleur Toshiba modèle RAV-SM2806 AT8-E. Le
liquide réfrigérant est le R410A (cf. DT5).
Le local doit être maintenu à des conditions de température et d’humidité précisées dans le
diagramme des exigences (cf. DT1).
Le local étant situé à l’intérieur d’un bâtiment, les apports solaires et les facteurs
météorologiques sont négligés.
Nombre Puissance
Module process 1 13 kW
et imprimante
Personnel 2 120 W
Divers 1 1 kW
L’apport d’eau pour une personne à 20°C (production de vapeur d’eau en respiration et
transpiration) est égale à 85 g·h-1.
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Comment améliorer la récupération et le recyclage des
poudres ?
Si l’un des principaux atouts de l’impression 3D par rapport aux techniques soustractives, réside
dans sa capacité à utiliser juste la quantité de matière nécessaire et par conséquent générer
moins de déchets, les économies réalisées sont plus discutables pour les procédés par fusion
laser sur lit de poudre (SLM : Selective Laser Melting ou LBM : Laser Beam Melting). Le bac
d’impression doit être en effet entièrement recouvert de poudre, avant que le laser ne puisse
fusionner les particules pour former la première section de l’objet. Le restant de poudre est plus
ou moins altéré selon le type de matériau et le processus utilisés.
Pour répondre à ce besoin clef que sont la récupération et le recyclage des poudres métalliques
après la fin du cycle d’impression 3D, il est nécessaire d’avoir un système qui récupère et
reconditionne les poudres métalliques usagées.
Cette fonction, dans le Flexcare, est réalisée par le système d’aspiration et de tamisage. Ce
système (cf. DT8), développé pour Addup, (brevet EP2750808B1), va remplacer les tamiseurs
mécaniques qui étaient jusque-là, utilisés. Des tests de tamisage ont été réalisés sur un
prototype du tamiseur pour les poudres de la machine Formup 200 (cf. DT9).
La seconde machine installée dans le Flexcare est une imprimante 3D métallique de type DED
(Directed Energy Deposition), également connu sous le nom de LMD, c’est un processus de
fabrication additive dans lequel l’énergie ciblée est utilisée pour fusionner des matériaux en les
faisant fondre au moment de leur déposition. Les poudres utilisées par cette technologie ont des
caractéristiques de granulométrie différentes de celles utilisées pour SLM.
cuve
Formup 200
aspirateur
ATEX
tremie Tamiseur
couloir
vibrant
tamiseuse
bacs de
recup
La poudre est aspirée puis stockée dans la trémie. Lors du tamisage le clapet inférieur est ouvert
et la poudre s’écoule sur le couloir vibrant. Il est nécessaire que cet écoulement soit continu.
Une poudre peut s’écouler librement si la force de gravité l’emporte sur les forces responsables
de la cohésion de la poudre, c’est-à-dire les forces dues aux différentes interactions.
Les interactions fréquemment rencontrées dans un milieu granulaire sont les forces de Van der
Waals. Ces forces sont faibles, mais peuvent devenir non négligeables devant la force de
gravité, pour des particules très fines.
Avec : A constante de Hamaker (caractéristique du matériau ),
a : distance entre les particules (prendre 0,4 nm pour les calculs),
dp diamètre de la particule.
Question 19 : Les poudres utilisées en DED sont-elles cohésives : définir le diamètre qui
permet d’assurer que les forces de Van der Walls sont négligeables devant la
force de gravité (particules sphériques, cf. DT9). Conclure.
Le frottement entre grains d’un tas de poudre, implique, au repos, une disposition en talus.
Coulomb associe ce comportement collectif à de la friction solide.
est appelé angle de repos, ou angle de talus.
Il existe également, des frottements entre les grains et la paroi de la trémie. L'effet de ces
frottements est transmis à travers la masse de particules, ce qui tend à compenser le poids de
poudre et donc à réduire la pression exercée par les particules sur le fond de la trémie. Dans
les cas extrêmes, cette force conduit à la formation d'une voûte, au point que le matériau
granulaire ne s'écoule plus.
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τp
Hypothèses :
Les contraintes radiales sont proportionnelles aux contraintes verticales : σ r = K.σ, où K est
appelée constante de Janssen (0,35 à 0,6) qui dépend de la nature des grains.
Le matériau frotte sur les parois latérales et se trouve au seuil de glissement :
τp = µs.K.σ ou µs est le coefficient de frottement statique entre le milieu granulaire et la paroi.
La solution retenue est de créer un mouvement de la masse qui va accroitre l’espace entre les
grains et faciliter l’écoulement.
Question 26 : Proposer une démarche pour faire le choix du moto vibrateur (cf. DT10-DT11).
m : débit massique (kg /sec)
D : diamètre de l’ouverture d’une trémie conique (m)
L,W : longueur, largeur de l’ouverture d’une trémie en coin (m)
: masse volumique apparente du matériau (kg.m-3)
: angle que forme la paroi de la trémie avec la verticale
g : accélération de pesanteur (9,81 m.s-2)
Objectif : L’objectif de cette étude est de vérifier que la mise en place d’imprimantes 3D dans
le container ne provoque pas de déformation de la structure impliquant une perte
d’étanchéité, problématique pour la sécurité.
La société Addup a fait le choix de containers pour créer un environnement contrôlé autour des
imprimantes 3D. Elle a dû les adapter pour répondre aux besoins, notamment pour l’installation
permanente de charges lourdes, induisant de fait une requalification du plancher. En effet, la
déformation du plancher et des traverses le soutenant peut occasionner des déplacements des
parois et une perte d’étanchéité.
L'élément porteur du conteneur est sa structure en acier composée de poutres longitudinales et
transversales et de montants d'angle en acier CORTEN® “A” SPA B480. Cette structure suffit à
elle seule à garantir la stabilité et la portance du conteneur, le reste, à savoir la toiture, les portes,
les parois, etc. n'est qu’habillage selon le type d’aménagement souhaité (dry, reefer, citerne...).
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Le cahier des charges de Addup indique que la cellule, constituée de 2 containers accolés
(cf. DT12) sera installée à l’intérieur d’un bâtiment et ne sera donc pas soumis aux intempéries
(vent, neige, pluie, ensoleillement …)
Les charges à prendre en compte sont :
- le poids propre des containers ;
- le module « process », comprenant la machine ;
- les charges d’exploitation.
On note que l’acier CORTEN®, matériau structurel principalement utilisé, a une limite élastique
de 3,5x108 Pa.
La structure du container doit être aménagée de sorte à pouvoir poser un plancher bois CTBX.
Celui-ci sera simplement posé sur des traverses soudées sur les IPE 100 (cf. DT12). Il sera
recouvert par un revêtement de sol de la marque Tarkett IQ Toro 5c, classé U4P3E2/3C2.
L’étude porte sur le plancher des 2 containers accolés, dont l’un sert de plateforme au module
process et imprimante.
Le module process et imprimante repose sur une structure à 4 pieds réglables en hauteur, mais
également en translation horizontale. Cette particularité permet d’imposer un modèle
mécanique calculatoire où :
- les 4 pieds sont obligatoirement situés au droit des axes de deux traverses (cf. figure 8) ;
- l’ensemble des charges s’applique : le poids propre du plancher, les charges
d’exploitation et le poids du module process et imprimante ;
- l’axe ⃗x du repère global sera pris comme l’axe de la longueur de la traverse ;
- pour des raisons de simplifications géométriques et schématiques du modèle mécanique,
l’extrémité des flèches représentatives des vecteurs peut être confondue avec les points
d’application des efforts représentés ;
- on prendra g = 10 m·s-2.
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Modèle de traverse
Question 32 : À l’aide des documents DT16 et DT17, proposer en justifiant la démarche, une
section de traverse qui permet de respecter la flèche admissible du projet.
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EAI STI 1
DOSSIER TECHNIQUE (DT1 à DT 17) - Documents relatifs au
support
DOSSIER TECHNIQUE (DT1 àde
DTl'étude
17) - Documents relatifs au
support de l'étude
DT15
DT14 Formulaire et M
RDM
Valeurs kmod
DT15 Réactions
Formulaired’appuis,
RDM moments fléchissant et angles de rotation de
DT16
poutre
Réactions d’appuis, moments fléchissant et angles de rotation de
DT16
DT17 Sections
poutre de profils en acier
DT17 Sections de profils en acier
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DT2 – Encodage sur 4 octets selon la norme IEEE754
La mantisse est de la forme m = 1,……….. : le 1 n’est pas conservé et 23 bits sont utilisés
pour le codage de m .
Exemple pour x = 125,75 :
1 1
x = 64 + 32 +16 + 8 + 4 +1+ + = 26 + 25 + 24 + 23 + 22 + 20 + 2-1 + 2-2
2 4
soit en binaire xB = 1111101,11 = 1,11110111.26
• le signe est positif : 0
• la mantisse est 1,11110111, mais sera représentée 11110111…, sans le préfixe 1
• l'exposant est 6, ce qui donne 127+6 = 133 = 128+4+1, soit en binaire 10000101
0 10000101 11110111000000000000000
n
La courbe P(Q) du ventilateur a été approximée par un polynôme Pn0 = a Q
i=0
i
i
. Cette courbe
n
n
devient à vitesse variable n : Pn = a Q x
i=0
i
i n-i
avec x =
n0
et n0 = 2870 tr min-1 .
2
-ηmax Q
=
Le rendement est approximé par η 2
- Qηmax + ηmax avec ηmax le rendement maximal
Qηmax x
correspondant au débit Qηmax .
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DT4 – Relevés issus du modèle multiphysique
Relevés pour différents paramètres P,I,D du régulateur, pour une consigne de -20 Pa :
abscisse temps en s
ordonnée dP en Pa
Parois et plafond, panneau OPTIMA: épaisseur 150 mm, λ =0,041 W·m-1· K-1
Panneau OSB : R= 0,19 m2·K·W -1
Laine de verre : épaisseur 200 mm, λ =0,035 W·m-1· K-1
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DT 7- Diagramme de l’air humide
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DT 9 – Fiche matière poudre Maraging
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DT 11 – 1/2 : Choix du moto vibrateur
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DT13 – Caractéristiques des panneaux de CTBX
Épaisseur (mm) 15 18 25 30 35 40
Compression
fc,90,k 20,6 17,1 23,8 21,2 24,6 24,7
N/mm²
Flexion f,m0,d N/mm² 24,4 23 14,9 15,5 15,9 16,9
Module d’élasticité
Em,0, mean 9100 8200 8000 7600 7000 7000
N/mm²
Module de cisaillement
G0,mean 41 41 41 41 41 41
N/mm²
γM=1.3
Combinaisons de charges :
État limite de service ELS : 𝑞𝑞𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸 = 𝛴𝛴𝛴𝛴 + 𝛴𝛴𝛴𝛴
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DT17 – Sections des profils acier
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EAI STI 1
D
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DP1 - Contexte pédagogique
L’établissement comprend 3 divisions de terminale STI2D. Pour l’enseignement commun, les 108
élèves sont réparties sur les trois divisions (3 fois 36 élèves) quel que soit l’enseignement
spécifique qu’ils ont choisi. L’autonomie de l’établissement a permis la mise en place de groupes
à effectifs réduits pour l’enseignement commun à hauteur de 3h par semaine.
En enseignement spécifique, les élèves sont regroupés à partir de leur choix. L’établissement a
mis en place 2 heures par semaine « classe entière » et 6 heures à effectifs réduits (cf. tableau
ci-dessous).
TSTI2D 1 (36 élèves) TSTI2D 2 (36 élèves) TSTI2D 3 (36 élèves) 1 h/sem
Enseignement
Gr STI2D 1A Gr STI2D 1B Gr STI2D 2A Gr STI2D 2B Gr STI2D 3A Gr STI2D 3B
commun 3 h/sem
(18 élèves) (18 élèves) (18 élèves) (18 élèves) (18 élèves) (18 élèves)
ITEC (27 élèves) AC (27 élèves) EE (27 élèves) SIN (27 élèves) 2 h/sem
Enseignement Groupe Groupe Groupe Groupe Groupe Groupe Groupe Groupe
spécifique ITEC1 ITEC2 AC1 AC2 EE1 EE2 SIN1 SIN2 6 h/sem
(14) (13) (14) (13) (14) (13) (14) (13)
Les logiciels classiques à la série STI2D (modeleurs 3D, simulation multi physique,
programmation, analyseur de trames réseaux, etc.) sont également disponibles.
Le FabLab est équipé d’imprimantes 3D par dépôt de filament, d’une découpe laser 60 W et
d’autres moyens de prototypage.
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DP2 - 1/2 : Fiche activité expérimentale
Sollicitation du support :
- Application d’une force sur l’éprouvette permettant de la solliciter en traction, jusqu’à la rupture.
TRAITEMENT DES DONNÉES AU REGARD DE L’OBJECTIF DE L’ACTIVITÉ
Les mesures effectuées permettent de tracer une courbe force = f(déplacement).
À l’aide d’un tableur, les résultats obtenus permettent de calculer les contraintes et les allongements
relatifs . La courbe contrainte= f (allongement relatif ) peut être tracée. L’élève peut ainsi identifier 3
zones : zone élastique, plastique et striction et la rupture.
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DP3 – Fiche séquence pédagogique
ENSEIGNEMENT COMMUN
Compétences visées
Connaissances associées
Type d’activité
(Préciser le ou les types d’activité mis en
œuvre : étude de dossier, expérimentations,
simulation, …)
Synthèse
(en lien avec la problématique)
Évaluation
ENSEIGNEMENTS SPÉCIFIQUES
AC ITEC EE SIN
Déclinaison de la
problématique
Compétences
visées
(En particulier
CO5.8 Concevoir
CO6.5 Interpréter les
résultats d’une
simulation et conclure
sur la performance de la
solution CO7.3
Expérimenter)
Connaissances
associées
Type d’activité
(préciser le ou les types
d’activité mis en œuvre :
étude de dossier,
expérimentations,
simulation, …)
Synthèses
Solutions
constructives
abordées
Évaluations
culturelle
1-5 / 3-1 / 3-3 / 4-1
développement durable CO1.3. Justifier les solutions constructives d’un produit au regard des
/ 4-3 / 5
Dimension socio –
performances environnementales et estimer leur impact sur
l’efficacité globale
CO2.1. Décoder le cahier des charges d’un produit, participer, si besoin, à sa XX XX 1-1 / 1-2
O2 - Identifier les éléments modification
influents du développement XX XX 1-1 / 1-3 / 1-4 / 1-5
CO2.2. Évaluer la compétitivité d’un produit d’un point de vue technique et
d’un produit
économique
CO3.1. Identifier et caractériser les fonctions et les constituants d’un produit XX XX 1-2 / 2 / 4-1 / 4-3/ 5
ainsi que ses entrées/sorties
XX XX 1-2 / 2 / 4-1 / 4-3/ 5
technique
O3 - Analyser l’organisation CO3.2. Identifier et caractériser l’agencement matériel et/ou logiciel d’un
fonctionnelle et structurelle produit
X XX XX 1-2 / 2-3 / 2-4 / 3-4
d’un produit CO3.3. Identifier et caractériser le fonctionnement temporel d’un produit ou / 4-3 / 6-3
Dimension scientifique et
d’un processus X XX XX 1-2 / 2 / 4-3 / 5 / 6-2
CO3.4. Identifier et caractériser des solutions techniques
CO4.1. Décrire une idée, un principe, une solution, un projet en utilisant des XX X XX 1-1 / 1-2 / 2 / 4-1
O4 - Communiquer une idée, outils de représentation adaptés
X XX XX 1-1 / 1-2 / 2 / 4-1
un principe ou une solution CO4.2. Décrire le fonctionnement et/ou l’exploitation d’un produit en
technique, un projet, y utilisant l'outil de description le plus pertinent
X XX XX 1-1 / 1-2 / 4-1 / 4-2
compris en langue étrangère CO4.3. Présenter de manière argumentée des démarches, des résultats, y
/ 6-2
Communication
compris dans une langue étrangère
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DP4 - 2/4 : Liste des compétences sur le cycle terminal STI2D
CO6.1. Expliquer des éléments d’une modélisation multiphysique proposée relative XX XX 1-2 / 2-3 / 2-4 / 3 /
au comportement de tout ou partie d’un produit 5-2 / 5-3
CO6.2. Identifier et régler des variables et des paramètres internes et externes utiles XX XX 3
à une simulation mobilisant une modélisation multiphysique
CO6.3. Évaluer un écart entre le comportement du réel et les résultats fournis par le X XX XX 3 / 6-3
modèle en fonction des paramètres proposés, conclure sur la validité du
modèle
CO6.4. Choisir pour une fonction donnée, un modèle de comportement à partir X XX XX 3 / 6-3
O6 – Préparer une d’observations ou de mesures faites sur le produit
XX
simulation et exploiter CO6.5. Interpréter les résultats d’une simulation et conclure sur la performance de
les résultats pour la solution
prédire un
Simulation d’un usage ou d’un comportement structurel, thermique, acoustique, etc… de tout ou partie AC1 3-1 / 3-2 / 4-1 / 5-1
fonctionnement, d’une construction
valider une Simulation de procédés pour valider un moyen de réalisation AC2 3-1 / 3-2
performance ou une
solution Simulation énergétique (électrique, mécanique, thermique, lumineuse, …) de tout ou partie d’un produit EE1 3-1 / 3-2 / 3-3 / 5-2
connaissant les caractéristiques utiles et les paramètres externes et internes.
Simulation de la gestion de la chaîne de puissance EE2 3-1 / 3-3 / 3-4 / 5-3
Simulation d’un comportement informationnel faisant intervenir un ou plusieurs constituants matériels SIN1 3-1 / 3-4 / 5-3
et/ou traitements logiciels simples d’une chaîne d’information
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DP4 - 4/4 : Liste des compétences sur le cycle terminal STI2D
CO7.1. Réaliser et valider un prototype ou une maquette obtenus en réponse à tout XX XX 1-2 / 6
ou partie du cahier des charges initial.
CO7.2. Mettre en œuvre un scénario de validation devant intégrer un protocole X XX XX 1-2 / 2-1 / 6-2 / 6-3
d’essais, de mesures et/ou d’observations sur le prototype ou la maquette,
interpréter les résultats et qualifier le produit XX
CO7.3. Expérimenter
Sur des ouvrages ou des maquettes physiques simplifiées et instrumentées pour étudier l’usage ou le AC1 3-2 / 5-1 / 6-2 / 6-3
O7 – Expérimenter et comportement d’un ouvrage réel ou celui d’éléments constitutifs et valider des choix techniques
réaliser des Des procédés de stockage, de production, de transformation, de récupération d’énergie pour aider à EE1 2-1 / 3-3 / 5-2 / 6-2/ 6-
prototypes ou des la conception d’une chaîne de puissance 3
maquettes Tout ou partie d'une chaîne de puissance associée à son système de gestion dans l’objectif d'en EE2 2-1 / 2-3 / 3-3 /5-2 / 5-
3 /6-2 / 6-3
relever les performances énergétiques et d’en optimiser le fonctionnement
Des procédés de réalisation pour caractériser les paramètres de transformation de la matière et leurs ITEC1 6-1 / 6-2
Des moyens matériels d’acquisition, de traitement, de stockage et de restitution de l’information SIN1 3-4 / 5-3 / 6-1 / 6-2
pour aider à la conception d’une chaîne d’information
Des architectures matérielles et logicielles en réponse à une problématique posée SIN2 3-4 / 6
Architecture Client/Serveur. 1 2
2.4.5. Structure d’une application logicielle IT I2D AC ITEC EE SIN
Organisation structurelle d’une application logicielle : (programme principal, interfaces, entrées-sorties, sous programmes, 2 3 3
procédures, fonctions).
Page 46 sur 56
3. Approche comportementale des produits
3.1. Modélisations et simulations
3.1.1. Progiciels de simulation IT I2D AC ITEC EE SIN
Typologie des progiciels. 2 3
Critères de choix.
3.1.2. Paramétrage d’un modèle IT I2D AC ITEC EE SIN
Variables internes, variables externes. 2 3
Notion de grandeur flux, grandeur effort. 2 3
Entrées, sources de simulation. 2 3
Sorties, rendus des résultats. 2 3
3.1.3. Paramétrage d’une simulation IT I2D AC ITEC EE SIN
Typologie des solveurs, pas d’intégration. 2
Compromis précision / temps de simulation. 2
3.1.4. Post-traitement et analyse des résultats IT I2D AC ITEC EE SIN
Principaux traitements de données postérieurs aux résultats issus de simulation. 2 3
Interprétation des résultats d’une simulation : courbe, tableau, graphe, unités associées.
3.2. Comportement mécanique des produits
3.2.1. Concept de mouvement IT I2D AC ITEC EE SIN
Degré de mobilité d’une structure matérielle : 2
− structure matérielle mobile (mécanisme) ;
− structure matérielle immobile (structure fixe).
Mouvements des mécanismes (en lien avec la modélisation des liaisons) : 2 3
− rotation autour d’un axe fixe et translation rectiligne et mouvements plans ;
− les trajectoires ;
− les vitesses et accélérations ;
− analyse/recherche de lois d’entrée-sortie de systèmes mécaniques plans issus d’objets techniques observables.
Comportement des liaisons élémentaires en relation avec les mouvements et les efforts. 2 3 3
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Optimisation des échanges d’énergie entre source et charge, amélioration de l’efficacité. 3
Comportement temporel des constituants d’une chaîne d’énergie. 3
Représentation des phases de transferts et de stockages.
Bilan énergétique d’un produit, rendement, performance énergétique. 3
3.4. Comportement informationnel des produits
3.4.1. Nature et représentation de l’information IT I2D AC ITEC EE SIN
Nature d’une information. 2 3
Représentation temporelle d’une information. 2 3
Représentation fréquentielle d’une information. 2
3.4.2. Description et simulation comportementale de l’information IT I2D AC ITEC EE SIN
Diagramme de séquence. 2 3
Diagramme d’états, d’activités. 2 3 3
3.4.3. Inter-opérabilité des produits IT I2D AC ITEC EE SIN
Typologies des communications. 2 3
Liaisons séries : protocoles de communication, sens du flux de données, débit et rapidité de transmission. 2 3
Configuration d’un réseau : 2 3
− routage de l’information ;
− adressage statique, dynamique.
Communication au sein d’un réseau : 2
− trames TCP/IP, UDP ;
− sockets ;
− protocoles FTP, http.
Système temps-réel. 2
3.4.4. Comportement des systèmes régulés ou asservis IT I2D AC ITEC EE SIN
Représentation d’une boucle de régulation ou d’asservissement. 2 3
Contrôle du fonctionnement d’un système régulé ou asservi en vue d’un maintien au plus près d’un point de fonctionnement. 3
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5. Solutions constructives
5.1. Constituants des ossatures et enveloppes
5.1.1. Enveloppe des produits IT I2D AC ITEC EE SIN
Façades mur-rideau, enveloppes construction bois, acier, béton. 2 3
5.1.2. Fondations, soutènement, porteurs horizontaux et verticaux, contreventement IT I2D AC ITEC EE SIN
Soutènements : mur, paroi moulée, terre armée. 3
Fondations superficielles et profondes : semelle isolée et filante, pieux. 3
Porteurs verticaux et horizontaux (poteaux, poutres, voiles, planchers), contreventement, charpentes en béton, bois et métal, 3
préfabriqués ou réalisés sur site.
5.2. Constituants de puissance
5.2.1. Convertisseurs, adaptateurs et modulateurs de puissance IT I2D AC ITEC EE SIN
Convertisseurs. 2 3
Modulateurs de puissance.
Adaptateurs de puissance.
5.2.2. Stockeurs d’énergie IT I2D AC ITEC EE SIN
Stockage mécanique. 3
Stockage chimique.
Stockage électrostatique.
Stockage thermique.
5.2.3. Transmetteurs des mouvements IT I2D AC ITEC EE SIN
Organes mécaniques de transmission et d’adaptation de puissance : 2 3
− réducteurs ;
− transmission par lien flexible ;
− accouplements.
Organes mécaniques de transformation de mouvement. 3
Guidage en translation et en rotation 2 3
Liaison complète démontable et non démontable. 2 3
Etanchéité. 3
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6. Prototypage et expérimentations
6.1. Moyens de prototypage rapide
IT I2D AC ITEC EE SIN
Prototypage de pièces et de la chaîne d’information. 2 3
Coulage de pièces prototypées en résine et/ou en alliage métallique. 3
Virtualisation de solutions logicielles. 2
6.2. Expérimentations et essais
IT I2D AC ITEC EE SIN
Protocole d’essai. 3
Sécurité de mise en œuvre.
Expérimentation de procédés. 3
Expérimentation sur les matériaux et sur les structures. 2 3 3
Expérimentations de constituants de la chaîne de puissance. 2 3
Expérimentations de constituants de la chaîne d’information. 2 3
6.1. Vérification, validation et qualification du prototype d’un produit
IT I2D AC ITEC EE SIN
Intégration des éléments prototypés du produit. 2 3
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Modèle CMEN-DOC v2 ©NEOPTEC
Nom de famille :
(Suivi, s’il y a lieu, du nom d’usage) $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
Prénom(s) :
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
$$$$$$$$$$ Né(e) le : $$/$$/$$$$
Numéro
Inscription :
(Le numéro est celui qui figure sur la convocation ou la feuille d’émargement)
(Remplir cette partie à l’aide de la notice)
Concours / Examen : ……………………………….. Section/Spécialité/Série : ………………………………………………………
EAI STI 1
DR1
DOCUMENTS RÉPONSES :
Tous les documents réponses sont à rendre,
même non complétés.
E
Tournez la page S.V.P.
NE RIEN ECRIRE DANS CE CADRE
DOSSIER RÉPONSES DR1 - Document à compléter et à rendre par le
candidat
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