DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
Présenté par :
Sous la direction :
REMERCIEMENTS
Le présent ouvrage est le résultat de la formation reçue au cours des années passées à
l’Université d’Antananarivo.
Nos plus vifs remerciements s’adressent aux personnes citées ci-après pour leur soutien
et leurs précieux conseils qu’elles nous ont prodigués :
Enfin, nous tenons à témoigner notre profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de
loin, ont contribué à la réalisation de ce mémoire.
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................ I
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 1
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ i
GLOSSAIRE ....................................................................................................................................... i
ANNEXES.......................................................................................................................................... ii
ABREVIATIONS
AGOA: Africa Growth and Opportunity Act
CA : Chiffre d’Affaire
CEG : Collège d’Enseignement Général
CERG : Centre de Recherce en Gestion
CMR : Convention Marchandise Route
COI : Commission de l’Océan Indien
Ha : Hectare
INSTAT : INstitut National de Statistique
IOV : Indicateurs Objectivement Vérifiables
LFL : Livestock Field Limited
MAEP : Ministère de l’Agriculture, d’Elevage et de Pêche
MDV : Moyens de Vérifications
NPK : Azote -Potasse – Phosphate
ONG : Organisation Non Gouvernemental
PPN : Produit de la Première Nécessité
PROBO : PROduit du Boina
RN : Route Nationale
SDV : Sources de Vérifications
SOPAGRI : Société de Production AGRIcole
SOPROMMA : Société de PROduction du Maïs Madasinoa
SWOT : Streagh Weakness Opportunities Treaths
[1]
INTRODUCTION
Actuellement, face à la crise alimentaire qui menace le monde, surtout les pays en
voie de développement, il est important de mettre l’accent sur le développement de l’activité
de l’agriculture dans les pays à vocation agricole comme le nôtre.
L’agriculture constitue un pilier primordial de l’économie malgache. Ainsi,
Madagascar participe activement en améliorant la production dans le milieu rural. Ceci est fait
dans le but de mettre en œuvre une stratégie d’autosuffisance alimentaire de la population
malgache avec la participation active de l’état et des organismes non gouvernementaux qui
s’intègre à financer les groupements ou sociétés ayant initiative de réaliser des programmes
permettant de surmonter ou de réduire la pauvreté de la population.
Dans le monde, avec le riz et le blé, le maïs est une des trois graminées les plus
consommées.
Il se trouve que le pays traverse actuellement une crise de pénurie de riz. Le prix a fortement
augmenté et le pouvoir d’achat des malgaches ne cesse de s’abaisser, aggravant ainsi la
situation de la sécurité alimentaire dans le pays. Or, à Madagascar, le maïs est la deuxième
alimentation principale de la population après le riz, aliment de base. La nourriture est un
élément de stabilisateur et générateur de l’énergie pour vivre.
La question nous sommes poser, à Madagascar, est ce qu’il est possible
d’augmenter la production du maïs dans la région Boeny pour palier les problèmes de pénurie
du riz ?
Pour remédier à cela, il a été jugé utile voir même nécessaire d’élaborer un projet
dont l’intitulé est “un projet de production et de distribution de maïs dans le district d’Ambato
Boeny”.
Après fermetture de nombreuses zones franches suite à la suspension de l’AGOA, il
y a une élévation importante de pertes d’emplois dans le pays. Seules 49% des firmes sont
opperationnelles malgré l’existence de marché européen.
Ce thème répond au souci actuel du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté,
étant donné qu’il sera créateur d’emplois et de la prospérité économique. Donc ce projet
représente un sujet d’actualité car toute création d’entreprise contribue à la résorption de
chômage.
Le district d’Ambato Boeny se trouvant dans la région Boeny offre un grand
avantage au développement de la filière maïs, grâce à ses atouts naturels et à l’existence des
sols fertiles favorable à la production. Le district possède en plus deux saisons de culture dont
[2]
la première saison est la saison pluvieuse ou “asara”et la deuxième est la saison sèche ou
“jeby”. Ces caractéristiques nous procurent de très bonne récolte et représentent un cerains
avantage.
Le maïs est un aliment bon et sain que ce soit pour l’homme que pour l’animal. Pour
l’être humain, il peut se servir d’aliment en période de manque de riz avec ses apports en
protéine et en vitamine permettant ainsi de se protéger contre certaines maladies comme le
Kwashiorkor. Pour l’animal, les provendes sont essentiellement à base de maïs.
Il peut être consommé dirèctement ou accompagné d’autres choses comme le lait,le coco...
Pour entrer dans le vif du sujet, nous avons adopté une méthodologie axée sur une
large documentation et avons effectué une descente sur terrain. Nous avons mené des
enquêtes auprès de différents services et des acteurs économiques (producteurs, collecteurs,
consommateurs, etc.…). Ils nous ont affirmé que le maïs donne plus de satisfaction de satiété
que le riz.
Par conséquent, la culture de maïs mérite d’être dévéloppée et exploitée à l’aide de
différentes ressources que nous disposons pour l’intérêt général.
La politique actuelle du pays favorise l’utilisation des matières premières et des
mains d’oeuvres locales pour générer une valeur ajoutée.
Cependant, la réalisation de ce projet nous semble difficile par la constatation des
contraintes suivantes: le manque de document sur la filière maïs, la faible connaissance de
cette activité et l’instabilité économique et politique du pays.
Il serait mieux d’adopter une méthodologie permettant une approche facile de notre
projet qui se présente sous forme:
- d’enquête
- de documentation
- de descente sur terrain
Plus précisement, cette méthodologie nous permet une parfaite connaissance du
terrain par une descente appropriée sur les lieux.
Pour la partie théorique sur la culture de maïs, nous avons bénéficié d’ouvrages auprès de
ministère d’agricultures.
Mais, afin d’avoir une idée aussi précise sur notre projet, nous avons divisé notre
devoir en trois parties:
- la première partie: qui est consacré à l’identification du projet
- la deuxième partie: à la conduite du projet
- la troisième partie : à l’évaluation du projet.
[3]
1
Cours 4e année, matière EGP, madame RAVALITERA Farasoa
[5]
A- Naissance du projet :
Comme nous l’avons dit à l’introduction, le district d’Ambato-Boeni dans la
région Boeny possède des caractères favorables à la culture de maïs. Ceux qui nous ont
amenés à implanter dans cette région : « un projet de production et de distribution de maïs »
B- Le district d’Ambato-Boeni :
1- La description administrative
Le district d’Ambato -Boeni est situé dans la partie Est, à 127 km du chef lieu
de la région du Boeny.
[6]
Il est délimité par trois autres districts de la même région : Soalala à l’Ouest, Mitsinjo au
Nord- Ouest, Marovoay au Nord. Ambato -Boeni est délimité aussi par deux autres régions :
Sofia au Nord Est, Betsiboka au Sud et Sud Est.
Le district d’Ambato-Boeni est composé de 106 Fokontany et 11 communes dont : Ambato-
Boeni le chef lieu du district, Ambarimay, Ankijabe, Madirovalo, Anjiajia, Tsaramandroso,
Ankirihitra, Andranomamy, Andranofasika, Manerinerina, Sitampiky et Ambondromamy.
2- La description géographique
a) Le climat et La température
Le district, comme dans l’ensemble de la région Boeny, a un climat de
type tropical sec et chaud pendant 7 mois et une saison pluvieuse de 5 mois. C’est donc
l’alternance d’une saison pluvieuse qui s’étale généralement d’Octobre à Avril, avec une
moyenne annuelle de 1500 mm2 d’eau, et d’une saison sèche d’Avril à Octobre.
Par ailleurs, le district est régulièrement visité par les Cyclones, vue la
proximité de la région par rapport au canal de Mozambique et le positionnement
géographique de Madagascar qui se situe dans l’Océan Indien. La température moyenne
annuelle est de 27,64°C.
b) Le sol
c) L’hydrographie
2
Source : service météorologique de la région Boeny
[7]
d) Les végétations
Favorisées par les conditions naturelles de la zone, les végétations sont
diversifiées à savoir :
- des forêts denses sèches réputées pour leurs essences nobles
- des forêts ombrophiles
- des savanes
- des formations marécageuses
Ces différentes forêts ont des rôles très importants dans la protection des sols contre l’érosion
et l’ensablement des terrains de plantation.
B- Le choix de la semence
D’une manière générale, il faut faire le choix des semences à semer, car le
rendement dépend aussi de la bonne variété à utiliser.
Dans le Boeny, les variétés composites IRAT 200, Volasoa, Meva sont très
productives. Les variétés hybrides comme PANNAR sont des variétés à forte potentialité dont
la semence doit être renouvelée chaque année.
Dans la stratégie de renouvellement de la semence, il est bien de faire trier les
grains. Les grains de grosses tailles, de bonnes qualités et sains sont les meilleurs. Il est donc
recommandé d’effectuer le choix au centre d’une spathe.
[8]
La semence choisie est composée de grains qui puissent produire à 90%, c'est-à-
dire les grains ayant un taux de germination très élevé et capable de donner un bon rendement.
L’utilisation de produits anti-maladie est recommandée, dont l’insecticide
(Lindane, Pro-Athrine,Permetiol poudre….), et le fongicide (Thirame) qui sont des
insecticides de protection. Il faut 200g pour la semence de 100kg.
Dans la région, l’utilisation d’insecticide n’est pas encore entrée dans la pratique
courante pour la majorité des producteurs.
La protection contre les oiseaux nécessite l’utilisation de produit Anthraquinone à
raison de 10g pour la semence de 10kg dans la zone à forte abondance. Quant à Boeny,
l’utilisation de ce produit n’est pas tellement perceptible.
Tableau n°01 : Evolution de la production (tonnes) à Ambato Boeny
District 1998 1999 2000 2001 2002 2009°
b) Brûlures de feuilles
Plusieurs espèces d’Helminthosporium sont responsables de ces
affections :
- H. maydis ;
- H. turcicum ;
- H. carbonum.
On lutte contre ces champignons en utilisant des variétés résistantes comme mentionnées
auparavant.
c) Charbon
Le charbon est principalement dû à Sphacelotheca reiliana dont la
distribution actuelle dans la région est très restreinte.
Photo n°1: Charbon de maïs
d) Cercospora
Cercospora maydis se manifeste par des taches plus ou moins arrondies
sur les feuilles, leur donnant parfois un aspect tigré.
[10]
2- Virus
Trois importantes viroses affectent le maïs :
- le Maize Streak Virus (MSV) ;
- le Maize Stripe Virus (MStpV) ;
- le Maize Mosaic Virus (MMV).
3- Insectes
a) Les Borers
Plusieurs borers doivent être signalés :
- Sesamia spp ;
- Chilo partellus ;
- Eldana saccharina.
La lutte chimique contre les borers n’est souvent pas rentable. En cas de fortes
attaques sur le maïs hautement productif, on peut cependant envisager l’épandage
d’insecticides granulés (Fenitrothon, Parathion, Birlane,….) disposés dans les « cornets »
foliaires, au cours de la période de croissance de la tige.
Mais l’utilisation d’insecticide est très rare dans la région à cause du prix très
élevé pour les producteurs.
B- Caractéristique du marché :
Le marché de maïs est un marché de consommation intermédiaire. Les
entreprises agro-industrielles (STAR,LFL…), les provenderies l’utilisent à des fins
industrielles tandis que les grossistes le revendent pour les PPN, les fermiers l’emploient pour
l’alimentation animale et les exportateurs l’expédient à l’étranger.
On distingue le marché local, le marché interrégional et le marché
international.
Dans un pays en voie de développement comme Madagascar, la population
productrice, majoritairement en milieu rural, rencontre souvent des problèmes qui empêchent
la croissance de l’exploitation.
Le marché de maïs est caractérisé par une faible production par rapport aux
besoins des clients et la saisonnalité de la demande. Nous allons essayer de révéler les
problèmes de la culture de maïs dans le district.
[12]
Sur les techniques de cultures, les problèmes pouvant avoir de mauvaises influences
sur le résultat obtenu à la fin de la campagne sont :
- l’utilisation accrue de semences dégénérées (influence sur la qualité et la
quantité des produits) ;
- l’insuffisance d’encadrement et de vulgarisation des techniques modernes ;
- le non respect de la saison de culture .
Les problèmes d’origine paysanne sont :
- l’insuffisance de savoir faire concernant le maïs ;
- le taux de scolarisation surtout au niveau secondaire (CEG, lycée) très faible
- le poids de certaines coutumes notamment l’obligation traditionnelle d’arrêt
de travail deux fois par semaines (mardi et jeudi) .
Au niveau de l’appui et encadrement, les principaux facteurs sont :
- l’Insuffisance d’encadrement technique de proximité ;
- l’inexistence de centre de formation technique agricole dans la zone touchée ;
- l’inexistence de synergie d’intervention entre ONG et les services étatiques
La gouvernance, les principaux problèmes sont :
- l’insécurité foncière entrainant des conflits internes entre les producteurs ;
- le non respect des lois sur les feux de brousses ;
- la lenteur de procédures judiciaires dans le domaine foncier.
D’après ce tableau, nous avons constaté que les quantités offertes au niveau du marché
national présente une augmentation de 1% pour l’année 2007 à 2008.
2- Le transport
a) Le transport terrestre
Le camion
La présence de la RN4 qui traverse le district vers Antananarivo où se
trouvent les principaux consommateurs nationaux nécessite l’utilisation de camion comme
moyen de transport le plus favorable. Le camion assure l’acheminement des produits en
quantité importante.
Actuellement, le frais d’un kilo de maïs coûte Ariary 60 du lieu de
production jusqu’à Antananarivo, selon l’enquête sur terrain.
b) Le contrôle de transport
Le contrôle de transport est un contrat par lequel une personne appelée
« Transporteur » s’engage à transporter à un lieu déterminé, dans un délai fixé et moyennant
un prix convenu, une marchandise qui lui est remise par la personne appelée « Expéditeur ».
Caractère juridique du contrat de transport
Un contrat peut être :
- synallagmatique : c’est un contrat qui crée des obligations pour toutes les parties ;
- Consensuel : c’est un contrat qui repose sur l’accord de la volonté des deux parties
(on s’arrange soit sur le prix, soit sur la forme du transport) ;
- Onéreux : c’est un contrat qui stipule le paiement de prix.
Document constatant le contrat
Les obstacles juridiques ne posent pas de problème sur le contrat verbal. Pratiquement,
il y a toujours une rédaction d’un document appelé « lettre de voiture ».
En tant que transport routier, le document peut s’appeler « le récépissé ». La lettre de
voiture d’un contrat de transport de marchandise (CMR) est établie par l’expéditeur et engage
le transporteur qui l’a signée sur la prise en charge et le bon état apparent de la marchandise,
et sur les caractéristiques des chargements tels que le nombre de colis, le poids ou la quantité.
Il est souvent difficile de confier à des tiers de transporter un tonnage important de transport
de marchandise.
Les entreprises agro-alimentaires (BRASSERIE STAR,LFL…) et les exportateurs
assurent le transport de leur matière première pour maîtriser leur approvisionnement.
d) Le transport à la charge du producteur
Ce sont les producteurs eux même qui se chargent du transport de
leurs produits quand l’entreprise achète à quai d’usine. Ils transportent leurs produits au quai
d’usine de l’entreprise ou font de la livraison à domicile. Mais ce cas est très rare dans la
commercialisation au niveau national.
Diana 948
Sava 800
Itasy 600
Analamanga 550
Vakinankaratra 1 120
Bongolava 500
Boeny 600
Ihorombe 600
Source: http:/www.agriculture.gov.mg
D’après ce tableau, dans quatre régions dont Itasy, Boeny, Atsimo Andrefana et
Ihorombe, le prix de maïs en sacs est semblable à Ariary 600 le kilo.
[16]
B- Au niveau régional
1- La production des maïs grain sec dans la région Boeny
Le tableau de récapitulation de cette offre régionale se présente comme suit :
Tableau°04 : Récapitulation de la production régionale (unité tonnes)
Sous-préfectures Maïs grain sec
Ambato-Boeny 5 235
Marovoay 1 540
Mahajanga 2 760
Somme 7 535
Source : MAEP/Annuaire 2004 Stat. Agri/page 16
La production de maïs dans trois sous-préfectures dans la région Boeny se
caractérise par les quantités produites. On constate que plus de 69% de productions dans la
région viennent dans le district d’Ambato-Boeny.
2- Le transport utilisé
a) Le transport terrestre
Le camion est le moyen de transport le plus utilisé lors de l’expédition
produits maïs vers le marché régional. Le district d’Ambato Boeny et le chef lieu de la région
sont traversés par la RN4 qui peut desservir pendant toute l’année.
b) Le frais de transport
Les frais d’acheminement par camion des produits du district vers le
marché Marolaka à Mahajanga ville coûtent environ Ariary 6 000 le sac pesant 120 à 150 kg.
3- Le marché régional
Le marché « Marolaka » qui se trouve au chef lieu de la région (Mahajanga)
est le plus grand marché régional pour la commercialisation des produits agricoles et autres.
Certains grossistes et autres points de vente sont caractérisés par la vente en détail et en gros.
Les ventes en gros et en détail sont acceptées sur le grand marché.
[17]
4- Le prix de la production
Les collecteurs attestent avoir vendu le maïs en épi entre 350 à 900 Ar/kg, et
le maïs en grain entre 600 et 1 200 Ar/kg.
Les grossistes qui achètent quelquefois auprès des producteurs déclarent
avoir acheté le maïs en épi entre 250 à 900 Ar/kg, et en grain entre 600 et 1 000 Ar/kg, et
avoir vendu le maïs en épi entre 350 et 1 000 Ar/kg, et le grain entre 800 et 1 250Ar/kg.
Les usiniers ont tendance à s’approvisionner en maïs à 600 Ar/kg. Les prix
de vente donnés pour les produits transformés étaient de 800 Ar/kg pour l’alimentation du
bétail, 1 200 Ar/kg pour la farine de maïs et 400 Ar/kg pour la farine de « germe ».
Les prix au détail pour le maïs dans la région varient tout au long de l’année
entre 500 et 800 Ar/kg pour le maïs en épi, et entre 350 et 1 750 Ar/kg pour le grain. Les prix
au détail ont fluctué entre 800 et 1 000 Ar/kg.
Dans la première semaine de Janvier 2007, le maïs en grain se vendait à 800
Ar/kg dans le Boeny, comparé aux 600 Ar/kg dans la première semaine de Décembre 2006 ;
et dans les mois qui l’ont immédiatement précédée (données MAEP sur le prix). Ces prix ont
fluctué entre 800 et 1 000 Ar/kg jusqu’à ce que la récolte de la culture de saison de pluies ait
commencé à apparaître sur le marché en Avril 2007.
Le tableau suivant présente le prix du produit maïs en 2003 :
Tableau n°05 : Prix du maïs à Marolaka Analakely (Mahajanga)
Prix du maïs Marolaka Ar/kg
Janvier-Février 1 200
Mars-Juillet 400-500
Août-Octobre 600
1- La transformation
Dans la région Boeny, seule l’usine de transformation de maïs en farine PROBO, est la
plus grande usine de transformation existante.
[18]
Mais actuellement, elle a arrêté ses opérations pour des raisons financières.
Actuellement, la transformation du maïs consiste à produire de la farine de
maïs pour la consommation humaine ainsi que produire des produits pour l’alimentation
animale.
A l’heure actuelle, dans le Boeny il n’y a aucune unité de transformation des
grains pour ces deux produits. La transformation reste encore, pour le moment, artisanale.
C- Au niveau international :
Le maïs est importé sous différentes formes : les semences, farine de maïs,
semoule de maïs, maïs doux, amidon de maïs et autres maïs.
L’offre à l’importation commence à s’évoluer à partir de l’année 2000 avec
4547 tonnes même s’il y a de variation des valeurs ou tonnages des produits à chaque année.
Le tableau suivant nous permet de le constater.
Tableau n°06 : Importation de maïs pour trois années :
Les produits 2002 2003 2004
Q V Q V Q V
Semences 317 5 893 838 0,05 845
Farine de maïs 3 136 8 928 331 3 731 8 606 874 4 206 3 298 802
Semoule de 78 520 652 7 74 530 8 18 966
maïs
Maïs doux 74 442 309 1 145 2 187 925 96 189 313
Total 3 317,6 9 974 531 11 218 25 239 627 7 199,05 4 839 105
D- L’estimation de l’offre
Notre offre à la clientèle sera répartie comme suit:
Tableau n°07: Estimation de l’offre envisagée (en Kilogramme)
Année N N+1 N+2 N+3 N+4
Grain de maïs 70 000 73 750 77 500 81 250 100 000
Source: personnelle/détail de calcul annexe 6, A
Nous envisageons de produire 70tonnes à la première année. Nous estimons une
augmentation de 43% à la cinquième année.
Un accord de coopération avec quelques points de vente à Mahajanga I pour les produits de
maïs broyés garantira l’écoulement de notre produits.
3
Ceci est basé respectivement sur la production régionale et nationale de 12 300 et 308 000T et le taux
d’autoconsommation de 13 et 37%. La part du Boeny sur le total du maïs commercialisé est de 1,1%.
[21]
2- Les débouchés
Ce sont les exportateurs individuels, l’exportateur SOPAGRI et les
entreprises agro-industrielles (BRASSERIE STAR,LFL… venant des hauts plateaux).
A- : Le marketing Mix
1- Politique de produit :
Cette politique représente la composante primordiale du marketing. Elle a
pour objectif d’améliorer la position de l’entreprise sur le marché vis-à-vis des concurrents.
Ainsi, il faut retenir comme politique la mise en place de :
• Caractéristiques, techniques et qualité du produit d’une part : les améliorations
apportées à ces deux éléments peuvent renforcer la compétitivité de la société et avoir
la satisfaction de la clientèle (produit de qualité à un prix raisonnable)
2- Politique du prix :
C’est un élément important du positionnement d’un produit par rapport à la
concurrence. La réussite de la vente dépend beaucoup du prix des produits à vendre. Et, en
fonction des trois analyses pour déterminer le prix de vente, qui sont :
-l’analyse des demandes
-l’analyse des coûts
-l’analyse des concurrents
Ayant une vie limitée et des ventes passant par différentes stades d’évolution, le niveau de
profit d’un produit varie en fonction des étapes de cycle de vie des produits et des stratégies
de gestion les plus appropriées à chaque phase.
Phase de lancement : une période de faible croissance correspond à la diffusion progressive
du produit sur le marché. Notre prix sera aligné celui de la concurrence.
[25]
- dans le cas d’une crise ou d’une guerre, pratiquer le rationnement qui consiste à
fixer la part de chaque consommateur.
Pour une longue période, il faut :
- rationner la vente, mais c’est une pratique difficile à appliquer car elle favorise le
marché noir. Dans ce cas, il faut tourner vers l’offre c'est-à-dire libérer le stock et
augmenter la production.
Si la demande est insuffisante : pour une courte période, il faut :
- dans la région Boeny, favoriser la réouverture de l’usine PROBO dans la ville de
Mahajanga ;
- essayer de trouver de nouveaux débouchés.
En période longue, il faut :
- adapter le produit au besoin du consommateur ;
- faire de la publicité auprès du consommateur pour la qualité du produit.
Dans le système de fixation de prix, on peut utiliser le malthusianisme, mais c’est une
pratique non souhaitable car c’est une mesure antisociale :
- le malthusianisme est une méthode qui consiste à réduire le capital de production
et à détruire des richesses produites quand l’offre est très importante.
3- Politique de distribution :
Pour la distribution de nos produits, il nous convient d’utiliser un circuit
court qui nous met une relation directe avec les consommateurs sans recouvrir aux
intermédiaires. De nos jours, les clients participent à l’amélioration et à la réalisation du
produit qu’ils envisagent d’acquérir.
Après avoir identifié le projet en donnant des informations précises sur ses caractéristiques
générales, sur l’étude du marché visé et en cédant les politiques commerciales, nous allons
aborder à présent la conduite de ce projet en faisant dégager la capacité de production
envisagée et l’évolution des chiffres d’affaires des cinq années à venir.
Au niveau administratif :
Les matériels et les mobiliers de bureau tels que les bureaux en bois, chaises,
tables, classeurs et armoires ou placards ainsi que le matériel informatique pour traiter les
informations au sein de l’exploitation et les téléphones sont les matériels de production qui
nous sont utiles dans ce niveau.
Au niveau de l’information sur la production :
La création de site web est nécessaire pour faciliter les échanges d’information
entre l’offreur (SO.PRO.M.MA) et les demandeurs.
Voyons maintenant en ce qui concerne la technique de production envisagée, après
avoir cerné l’identification des matériels nécessaires.
Comme toutes autres végétations, le maïs exige des conditions écologiques pour
pouvoir bien se développer. Ces conditions doivent être respectées et prises avec soin
puisqu’elles favorisent la production notamment le rendement.
-Besoin en chaleur : le grain de maïs ne germe qu’à la température de 10°C minimum.
A cette température la levée se fera entre 15 à 20 jours. Au cour de la végétation, il lui faut
une température optimum de 19°C. Pour la maturation, il demande un climat chaud et sec
-Besoin en eau : l’absorption d’une grande quantité d’eau conditionne la germination
des grains de maïs. Lors de la croissance, de floraison, de fécondation et de grossissement des
grains, dans un terme plus précis pendant les phases végétatives, le maïs a besoin de 450mm
d’eau au moins. Le manque d’eau entraîne la diminution de rendement qui pouvant atteindre
50%.
[32]
B- La culture (multiplication) :
Avant de procéder à la première étape de la culture de maïs, il faut effectuer des
travaux de préparation et de fertilisation du sol cultivé (travaux préliminaire).
Défrichement
Labour
Dans le cas où il serait destiné à l’alimentation de l’élevage des volailles, les variétés petites
graines conviendraient très bien. Il faut choisir des grains sains provenant d’une variété pure
et adaptée à la région. Rappelons que la variété qui sera cultivée par ce projet est la variété
composite IRAT 200 (maïs jaune), il est le mieux adapté pour le district qu’on a choisi :
Ambato-Boéni.
La méthode qui sera utilisée pour effectuer le choix est la méthode d’égrenage des
épis consistant à tirer les grains pour enlever les impuretés.
4- Semis :
Le semis se fait pendant le mois de Mai pour la saison sèche, tandis que pour la
saison de pluie il se fait en mois de Novembre et Décembre ; 2 à 3 grains par poquet à raison
de 30 Kg de semences par hectare. Les apports d’azotes se feront aussi lors de cette phase.
Le semis s’exécute à la main et la densité du semis est de 35000 à 40000 pieds à
l’hectare.
Lors du semis, l’épuration et le désherbage doivent être maîtrisés et effectués dès
que les mauvaises herbes apparaissent.
5- Epuration :
Son objectif est de repousser les mauvaises herbes, les maladies et d’éliminer les
parcelles de multiplications toutes les sources de pollution possibles.
Elle s’effectue par des contrôles au champ ; quatre contrôles au moins :
- le premier avant la floraison,
-les deux suivants seront faits pendant la floraison et à l’improviste,
-le dernier sera exécuté au moment de la récolte.
Il s’agit du contrôle des épis de maïs cultivé, il ne doit pas y avoir d’autre type ou
d’autre couleur différent que celui qu’on a reproduit.
C- L’entretien :
Après la préparation du sol et le semis, un entretien de la culture est nécessaire
pour que la plante puisse bien se développer et atteindre sa maturité à temps.
[35]
Il est à noter que le maïs est un produit facile à traiter avec des insecticides et des
engrais.
Le mode d’utilisation d’engrais de fond (NPK) est d’épandre 40 à 50 Kg par hectare
ainsi qu’un apport d’urée à raison de 50Kg par hectare enfouie légèrement sera nécessaire à
raison de 25Kg à 45 jours après le semis et le reste avant la floraison.
Tableau n°10 : Consommation des engrais dans la fertilisation
Engrais Dosage par hectare
Avant le labour
.NPK 11.22.16 45 Kg
Lors de labour
.Fumiers organiques 35 t
.Fumiers minéraux (sulfate
d’ammoniac et sulfate de potasse) 1t
Après le semis
.Urée 50Kg
Source : Programme National Maïs 1989-1994
Ces deux fertilisations sont d’une importance capitale car la production en dépendra.
Ils représentent les sources favorables du bon ou mauvais rendement.
On doit respecter l’accomplissement de ces méthodes de fertilisation.
Telles sont les étapes à suivre avant d’arriver au moment de récolte des produits et avant de
passer au moment de séchage puis de stockage du maïs.
E- La récolte et le rendement :
La récolte est l’aboutissement de plusieurs mois d’efforts ; elle doit être faite dans les
meilleures conditions possibles.
Les conditions climatiques jouent un rôle primordial au moment de la récolte. En effet,
une récolte sous la pluie pose de sérieux problèmes.
Comme nous l’avons dit à la phase du choix de la date du semis, la récolte doit avoir
lieu en début de la période sèche pour le semis en saison pluviale.
Lorsque les feuilles et les tiges des maïs sont en voie de dessèchement et que les
spathes ont jauni, les épis sont inclinés vers le bas, nous passerons à la récolte. Les grains de
maïs ne doivent plus pouvoir se rayer à l’ongle.
[37]
La récolte se fait à la main, épi par épi (manuellement) en s’aidant d’un crochet
américain ou avec des machines pour les grandes surfaces, du type « corn picker » pour la
récolte en épi ou du type « corn sheller » pour la récolte en grains.
Note :
.En effet, une récolte trop précoce aura des répercussions néfastes telles que la présence des
grains verts et de semences mal remplies.
.Par contre, une récolte trop tardive provoquera des pertes telles que l’attaque des termites et
la détérioration des graines.
En résumé, nous devons passer au stade de la récolte au bon moment, c'est-à-dire au
moment du desséchement des feuilles et des spathes du maïs.
Dans le cas présent du projet, la technique de récolte qui sera utilisée est celle faite
manuellement en engageant des mains d’œuvres (ouvriers temporaires) à l’ouverture de la
société. Mais plutard, nous envisagerons d’acquérir des matériels de récoltes plus
performantes.
Après avoir passé les différentes étapes de cultures, au récolte et au rendement du
maïs, il est temps de déterminer quelle mode de séchage allons nous adopter ? Et comment
va-t-on faire pour conserver ses produits ?
Section 3 : Séchage :
Avant de passer au stockage, les conditions de séchage des produits doit être
respectées. Puisque sans être séché, ces produits pourront être moisis ou attaqués par des
ennemis de stock.
Le but de séchage est de ramener l’humidité des grains à 13%, qui est le taux d’humidité de
sauvegarde.
Dans les zones humides, il est fréquent que le séchage en crib ne permette pas
d’atteindre l’humidité de sauvegarde. Il est alors nécessaire de prévoir après un pré séchage en
crib des épis de maïs, un engrenage et finition par séchage artificiel en grain.
Section 4 : Conditionnement
Pour que les produits à vendre soient présentables, nous procéderons à leur
conditionnement après le séchage et avant le stockage.
On entend par « conditionnement », toutes les opérations post-récoltes effectuées
sur un lot de grain de maïs afin de lui conférer une qualité marchande répondant à des normes
bien déterminées.
L’objectif du conditionnement est d’éliminer toutes les matières indésirables qui se
sont mélangées avec les bonnes graines à savoir :
-les matières inertes
-les graines de mauvaises herbes
-les semences d’autres espèces et variétés.
Les principes de conditionnement sont basés sur les caractéristiques physiques de
la variété de semence considérée.
Il existe huit caractéristiques physiques essentielles que l’on exploite couramment
dans les conditions de semences : la forme, la longueur, la taille, la couleur, l’affinité pour
l’eau, la conductivité, la texture, poids spécifiques.
Pour le conditionnement de notre produit, l’entreprise ENDUMA (à Antanjobato)
sera notre fournisseur en emballage (sac de 50 Kg et sachet de 5 Kg).
[40]
A- Le pré-conditionnement :
Son rôle est de diminuer les impuretés contenues dans le lot de semence. L’intérêt de
cette opération est de rendre les semences plus fluides lorsque celle-ci passe à travers les
équipements de conditionnements (sac en plastique « gony » et sachet transparent pour
l’échantillon).
Les travaux de pré-conditionnement se font par un nettoyage de base qui est basé sur
le volume et la densité des graines indésirables, un triage des bon grains de maïs.
B- Le pesage et l’ensachage :
Comme nous venons de le dire, nous utiliserons des sacs en plastiques (gony) pour le
stockage des maïs à l’état pur et des sachets transparents pour stocker les maïs broyés.
En ce qui concerne le pesage et l’ensachage de ces produits, nous pensons à les
repartir comme suit : -en sac de 50 kg
-en sachet de 5 Kg
Ce qui implique que nous devons acquérir d’une balance pour peser les produits à ensacher
(balance romaine et bascule)
Section 5 : Stockage
A- Les différents modes de stockage :
1- Stockage traditionnel :
Au niveau villageois, le maïs est généralement stocké en épis avec spathes dans les
greniers aérés, qui permettent une finition du séchage par ventilation naturelle. Ce type de
stockage est précédé d’un pré-séchage naturel du produit au champ.
L’utilisation du crib, à la fois structure du séchage et de stockage permet d’améliorer
ces techniques villageoises.
Le poids spécifique du maïs stocké : maïs épis nus = 450 Kg/m3.
2- Stockage en sacs :
Au niveau de centre de commercialisation, le maïs est plus souvent stocké en sacs.
Le dépôt des sacs remplis se fera sur des palettes en bois ou sur des fardages.
Il est conseillé de réduire les quantités au sommet et laisser un peu d’espace entre
les sacs pour permettre à l’air de circuler. Il faut laisser des passages de 40 cm entre les sacs.
[41]
3- Stockage en vrac :
C’est le mode principal de stockage dans les pays industrialisés.
Il commence à se développer dans les zones tropicales notamment au niveau des ports, des
industries de transformations de centre de collectes.
Le poids spécifique du maïs grain stocké en vrac est de 700 à 750Kg/m3.
2- L’enfumage :
Les denrées les plus importantes pour les producteurs sont souvent stockées en épis
au-dessus des foyers domestiques et sont ainsi enfumées en permanence. Cet enfumage ne tue
pas les insectes mais les éloigne et empêche la réinfestation.
[42]
2- Produit exceptionnel
La vente de l’ensilage constitue le chiffre d’affaires du produit exeptionnel. A la
première année de vente, le prix de kilo sera de Ariary 100 et augmentera de Ariary 100 par
année.
La prévision de la vente de ces produits se présente comme suit :
[45]
Tableau n°13 : Evolution du chiffre d’affaires des cinq années à venir du produit d’exploitation et du produit exceptionnel (unité monétaire en
Ariary)
Maïs recolte
pluviale 600 13 003 7 801 800 600 13706 8 223 600 650 14 409 9 365 850 650 15 112 9 822 800 700 18 628 13039600
Maïs recolte
seche 700 39 010 27 307 000 700 41119 28783300 750 43 229 32421750 750 45 338 34003500 800 55 885 44708000
Maïs broyés 900 17 337 15 603 300 900 18275 16447500 950 19 212 18251400 950 20 150 19142500 1000 24 837 24837000
Ensilages 100 27 000 2 700 000 200 29156 5 831 200 300 32 500 9 750 000 400 33 000 13200000 500 34 000 17000000
Total 96 350 53 412 100 102256 59285600 109 350 69789000 113 600 76168800 133 350 99584600
Source: personnelle/détail de calcul à l’annexe 6, C
D’après ce tableau, le chiffre d’affaires des cinq années à venir ne cesse d’augmenter de la première à la cinquième année.
[46]
Tel est l’usage industriel des grains de maïs ; ce qui implique la détermination de
l’aspect qualitatif et quantitatif des maïs à produire. Puisque toutes quantités et qualités ne
peuvent être usées pour les transformations citées ci-dessus, il faut respecter une norme sur
ces deux aspects pour que le produit fasse l’objet de cet usage.
A- L’aspect qualitatif :
Il est à rappeler que le maïs a une valeur alimentaire très nutritive. Il peut se servir
d’alimentation de base et peut remplacer le riz.
En général, le grain de maïs peut avoir une forme globulaire, ovoïde, prismatique et
sa couleur est soit jaune, blanche ou roux. Sa taille et son aspect sont lisses ou ridés.
Dans notre cas, le maïs que nous produisons aura la forme globulaire, d’une couleur
jaune et d’un aspect lisse. Et d’autant plus que les semences reproduites sont les semences de
maïs jaune (IRAT 200), l’obtention des grains de maïs jaunes est normale.
Il est adaptable à toutes transformations que soit pour l’amidonnerie ou pour la provenderie,
ou pour la semoulerie. Lors du semis, la qualité des produits cultivés dépend de la qualité des
semences sélectionnées.
L’entretien et la fertilisation prendront aussi part à cette donation de qualité.
Nous penserons vendre des produits suivants les normes exigées par les
consommateurs, des produits de bonne qualité et à prix compétitif.
[47]
Les normes exigées par les consommateurs sont : bon et sain, gros grains pour les
maïs destinés à l’alimentation humaine et animale, bien sèche, prix abordable, bien
conditionné.
B- L’aspect quantitatif :
Un pied de maïs possède deux spathes ou trois spathes.
Photo n°3: Plante de maïs
En résumé, ce chapitre nous a permis de dire que les chiffres d’affaires pour les cinq
années à venir ne cessent de croître d’une année à l’autre.
Du point de vue quantitatif, un pied de maïs possède deux ou trois spathes.
Du point de vue qualitatif, le maïs peut être utilisé à plusieurs fins industrielles.
[50]
GERANT
O.T et O.P
Légende :
-O.T : Ouvriers Temporaires
-O.P : Ouvriers Permanents
Qualifications requises :
.pour le poste de gérant, c’est le promoteur du projet lui-même qui s’en assure.
.pour le poste du responsable technique, un ingénieur agronome diplômé de cinq ans d’étude
avec une expérience d’au moins deux ans nous conviendrait le mieux.
.pour les autres postes de responsabilité (commerciale et magasinier), deux jeunes diplômés
en gestion (Bac+2) avec une expérience d’au moins un an ou Bac+3 en gestion nous suffisent.
Le recrutement des ouvriers temporaires se fera suivant la récolte, l’entretien, les travaux de
préparation du sol. Un niveau B.E.P.C est le profil requis pour les gardiens, les
manutentionnaires mais pour les vendeurs, un niveau Bac nous conviendrait le mieux.
[51]
Motivation du personnel :
En ce qui concerne la motivation du personnel, ils bénéficieront d’une réduction de 10% pour
leur achat.
Comme nous l’avons dit précédemment, nous cultiverons de « voatavo » ou « pasteque » en
même temps que le maïs pour la fertilisation du terrain cultivé. Ces produits seront distribués
aux personnels de la SO.PRO.M.MA.
Section 3 : Chronogramme :
Pour assurer à temps la récolte et pour avoir un bon rendement, il faut respecter
l’accomplissement de certains travaux qu’on doit effectuer avant, pendant et après la culture.
Ce qui implique l’établissement des calendriers d’exécutions de travaux pour pouvoir
s’organiser car nous ne pouvons pas assumer tous en même temps.
Ces calendriers resteront mêmes jusqu’à ce que la future entreprise envisage d’élargir ses
activités.
Dans le cas de cette société, nous faisons deux fois par an la culture de mais dans
un milieu différent, ceci implique la création d’un autre magasin dans la commune
d’Andranofasika (RN4).
S’il y a le retardement de pluie dans le district, ceci provoque la modification des
calendriers établis.
[55]
Source : personnelle
Légende : -MP : matières premières -MB : mobiliers de bureaux - MI : matériel informatique saison sèche MT: matériels transports
-IT : installation technique -MC : matières consommables -FC : fourniture consommable saison pluviale
[56]
D’après ce calendrier, pour la culture en saison de pluie nous envisageons de faire des travaux
de préparation de sol en mois de novembre et le semis en mois de décembre. Par contre pour
la saison sèche ce dernier se fait en mois de mai mais la préparation de terrain en mois d’avril.
D’après ce tableau, nous pensons utiliser de gros tonnages des fumiers organiques évalués à
35 tonnes pour améliorer le terrain utilisé.
Après avoir cerné la conduite de projet en insistant sur l’étude technique de la production,sur
la capacité de production et sur l’étude organisationnelle du projet.
Dans cette dernière partie nous allons parler de l’étude financière de projet en parlant
initilement d’analyse d’investissement puis de l’étude de faisabilité de projet et enfin
l’évaluation de projet.
Dans le sens le plus courant, l’équipement est constitué par des biens durables permanents :
matériel, outillage et autres.
Tableau n°20 : Devis d’installation technique (en Ariary)
Désignation Nombre Unité Prix unitaire KT Total
Balances:
.bascule 1 pièce 300 000 300 000
.robervale 2 pièce 40 000 80 000
.bêches 8 pièce 3 000 24 000
.brouettes 20 pièce 60 000 1 200 000
.râteaux 10 pièce 1 500 15 000
.soubiques 30 pièce 1 000 30 000
.tarares 10 pièce 3 500 35 000
.herse 4 pièce 65 000 260 000
.charrue 4 pièce 65 000 260 000
TOTAL 2 204 000
Source : personnelle/détail de calcul à l’annexe 6, F
Pour commencer l’activité,l’achat des petits matériels provoquent l’investissement.
Le nombre de soubiques achetés est plus grand par rapport aux autres materiels d’installation.
Le prix unitaire de la bascule est très élévé.
*Matériel de transport :
Il nous est nécessaire pour le déplacement de terrain de culture vers les magasins 3 charrettes
à Ariary 180 000 et 3 paires de roue valant de Ariary 240000. Nous avons besoin d’un moto-
routier FranceRider CG 125 CC pour faciliter la vérification des travaux valant de Ariary
1 400 000.
En ce qui concerne les immobilisations, nous utilisons les animaux (boeufs) et les autres
installations techniques utilisés pendant la saison culturale (préparation de sol).
a= V.O * t /100
Tableau n°32: Récapitulation des charges de cinq années à venir (en Ariary)
Rubriques N N+1 N+2 N+3 N+4
Achats consommés 7 580 460 6 851 460 7 231 460 7 811 460 8 611 460
Services et autres services
exterieurs 1 885 000 850 000 880 000 920 000 930 000
Impôts et taxes 8 789 328 10 316 828 12 335 508 13 487 468 18 008 628
Charges personnelles 24 426 000 24 426 000 30 996 240 30 996 240 34 095 864
Charges financières 2 740 560 2 192 448 1 644 336 1 096 224 548 112
Ammortissement 2 526 150 2 838 320 2 688 320 2 688 320 2 115 070
Total 47 947 498 47 475 056 55 775 864 56 999 712 64 309 134
Source : personnelle/voir page 64, 66 et 67
D’après ce tableau, nous constatons que les charges de la SOPROMMA s’accroissent
faiblement. Cet accroissement est dû à la nouvelle embauche que l’entreprise effectuera à la
troisième année d’exercice et à l’inflation des prix des intrants.
2) Le produit exceptionnel :
Il est constitué par la vente des ensilages qui sont destinés à la consommation du
bétail.
[69]
Tableau n°34: Le chiffre d’affaires des cinq années à venir (en Ariary)
Année N N+1 N+2 N+3 N+4
Ensilages 2 700 000 5 831 200 9 750 000 13 200 000 17 000 000
Total 2 700 000 5 831 200 9 750 000 13 200 000 17 000 000
Source : personnelle/voir page 45
L’évaluation du chiffre d’affaires est calculée à partir de l’estimation des ventes des
produits d’exploitation et exceptionnels réalisées au cours d’une année.
On peut récapituler comme suit les chiffres d’affaires prévisionnels réalisés par la
SOPROMMA pour les cinq premières années d’exploitation :
Tableau n°35 : Récapitulation des C.A (en Ariary)
Année N N+1 N+2 N+3 N+4
Maïs grains sec 35 108 800 37 006 900 41 787 600 43 826 300 57 747 600
Maïs broyés 15 603 300 16 447 500 18 251 400 19 142 500 24 837 000
Ensilages 2 700 000 5 831 200 9 750 000 13 200 000 17 000 000
Total 53 412 100 59 285 600 69 789 000 76 168 800 99 584 600
Source : personnelle/détail de calcul à l’annexe 6, N
D’après ce tableau, on constate que les chiffres d’affaires de la SOPROMMA ne cessent
d’augmenter d’une année à l’autre. En effet, s’il ne réalise que Ariary 53 412 100 de C.A pour
la première année, il atteindra jusqu’à Ariary 99 584 600 après cinq années d’exploitation.
N.B
En vertu du code général des impôts, l’entreprise nouvellement créée bénéficie assujetti de
taxe sur les résultats positifs réalisés.
A la première année d’exploitation, le résultat net est moindre à cause du coût de lancement
trés elevé.
A.ENCAISSEMENT
Solde au début - 26 925 119,54 62 658 953,96 135 199 421,24 284 242 963,84
Apport en numéraire 23 300 000,00
Emprunt 14 424 000,00
Ventes 53 412 100,00 59 285 600,00 69 789 000,00 76 168 800,00 99 584 600,00
TOTAL ENCAISSEMENT 91 136 100,00 86 210 719,54 132 447 953,96 211 368 221,24 383 827 563,84
B.DECAISSEMENT
Achats consommés 7 580 460,00 6 851 460,00 7 231 460,00 7 811 460,00 8 611 460,00
Services extérieurs et autres 1 885 000,00 850 000,00 880 000,00 920 000,00 930 000,00
Charges du personnel 24 426 000,00 24 426 000,00 30 996 240,00 30 996 240,00 34 095 864,00
Impôts exigibles sur le résultat 1 480 832,46 2 955 349,12 3 935 142,68 5 128 486,64 8 904 913,22
Taxes et impôts 8 789 328,00 10 316 828,00 12 335 508,00 13 487 468,00 18 008 628,00
Investissement 14 424 000,00
Remboursement des dettes 5 625 360,00 5 077 248,00 4 529 136,00 3 981 024,00 3 432 912,00
TOTAL DENCAISSEMENT 64 210 980,46 50 476 885,12 59 907 486,68 62 324 678,64 73 983 777,22
Solde annuel (A-B) 26 925 119,54 35 733 834,42 72 540 467,28 149 043 542,60 309 843 786,62
TRESORERIE CUMULEE 26 925 119,54 62 658 953,96 135 199 421,24 284 242 963,84 594 086 750,46
[73]
Total actifs non courants 31 124 000 .emprunt à long et moyen terme 14 424 000
Actifs couranst: Total passifs non courants
Tableau n°39 : Bilans des actifs au 31/12 des cinq premières années à venir (unité monétaire : en Ariary)
ANNEE
Actifs N N+1 N+2 N+3 N+4
Actif non courant:
.immobilisation incorporel 1 200 000,00 900 000,00 600 000,00 300 000,00
Immobilisation corporel
.terrain 14 300 000,00 14 300 000,00 14 300 000,00 14 300 000,00 14 300 000,00
.Aménégement du terrain 150 000,00 - - - -
.construction 5 940 000,00 5 280 000,00 4 620 000,00 3 960 000,00 3 300 000,00
.mobiliers de bureau et matériel
info 1 750 100,00 1 416 780,00 1 083 460,00 750 140,00 416 820,00
.instalation technique 1 790 750,00 1 239 750,00 688 750,00 137 750,00 -
.cheptels 1 920 000,00 1 440 000,00 960 000,00 480 000,00 160 000,00
.matériel de transport 1 547 000,00 1 183 000,00 819 000,00 455 000,00 91 000,00
Total actif non courant 27 397 850,00 24 859 530,00 22 471 210,00 20 082 890,00 18 267 820,00
Actif courant:
.stock et en cours 195 000,00 260 000,00 292 500,00 325 000,00 357 500,00
.tresorerie 38 395 280,00 50 280 135,54 58 941 352,88 66 473 805,72 90 026 721,76
Total actif courant 38 590 280,00 50 540 135,54 59 233 852,88 66 798 805,72 90 384 221,76
Total général 65 988 130,00 75 399 665,54 81 705 062,88 86 881 695,72 108 652 041,76
Tableau n°40: Bilans des capitaux propres et passifs au 31/12/N+1 des cinq premières années à venir (unité monétaire en Ariary)
ANNEE
Capitaux propres et
passifs N N+1 N+2 N+3 N+4
Capitaux propres :
.capital social 40 000 000,00 40 000 000,00 40 000 000,00 40 000 000,00 40 000 000,00
.report à nouveau - 4 357 893,54 9 294 318,88 11 015 339,72 15 010 447,76
.resultat net 4 357 893,54 9 294 318,88 11 015 339,72 15 010 447,76 27 437 383,82
Total capitaux propres 44 357 893,54 53 652 212,42 60 309 658,60 66 025 787,48 82 447 831,58
Passifs non courants:
.emprunt 11 539 200,00 8 654 400,00 5 769 600,00 2 884 800,00 -
Total passif non courant 11 539 200,00 8 654 400,00 5 769 600,00 2 884 800,00 -
Passifs cournts:
.Etat, impôts sur le
résultat 1 301 708,46 2 776 225,12 3 290 296,28 4 483 640,24 8 195 582,18
.taxes à payer 8 789 328,00 10 316 828,00 12 335 508,00 13 487 468,00 18 008 628,00
Total passifs courants 10 091 036,46 13 093 053,12 15 625 804,28 17 971 108,24 26 204 210,18
Total général 65 988 130,00 75 399 665,54 81 705 062,88 86 881 695,72 108 652 041,76
Capitaux permanents
RIx =
Actifs non courant
Actif totalx
R2x =
Dettesx
Capitaux propresx
R3x =
Dettesx
Et x exprime année.
Tableau n°41: Récapitulation des ratios
Année N N+1 N+2 N+3 N+4
R1 1,62 2,16 2,68 3,29 4,51
R2 3,05 3,47 3,82 4,17 4,15
R3 2,05 2,47 2,82 3,17 3,15
Source : personnelle/détail de calcul à l’annexe 6, P
Pour l’équilibre financier, il faut que le ratio soit supérieur à 1.
Les capitaux permanents sont constitués par les ressources financières de l’entreprise.
Après, le rapport des ratios sont tous supérieur à 1. Ce qui signifie que durant les cinq années
à venir de la société, cet équilibre sera respecté.
Pour connaître la solvabilité générale, il faut que les ratios soient supérieurs à 2.
Ce qui implique alors la bonne sécurité de l’entité face à ses créanciers.
Le ratio de l’autonomie financière est supérieur à 1, ce qui indique que l’autonomie
de la société face à ses fournisseurs et autres créanciers.
Ce second chapitre nous a montré le compte de résultat prévisionnel. Ainsi nous pouvons
constater que dès la première année jusqu’ à la cinquième le projet dégage des résultats
positif. Enfin, les ratios de rentabilité sont supérieur à 1 d’où l’équilibre financier et
l’autonomie de la société est atteinte.
[77]
VAx
R1x=
Effectif des salariés
Charge de personnelx
R2x =
VAx
MBA (1+ i ) − C
n −t
VAN = ∑ t =1
La valeur montre une valeur positive c'est-à-dire supérieure à 0. Ce qui nous permet de
conclure que le projet est viable.
L’indice de profitabilité (IP)
L’IP est calculée par le rapport entre la somme des cash-flows actualisés et le montant
des capitaux investis.
MBA (1+ i)
n −t
IP =
∑ t =1
MBA (1+ i )
n −t
Avec ∑ t =1
= marges brutes d’autofinancement actualisés
C = capital investi
[81]
TRI=24,52%
[82]
Par rapport au taux d’actualisation de 24%, on trouve que le TRI est largement supérieur. Ce
résultat signifie la rentabilité du projet envisagé, et la nouvelle société pourra avoir une marge
de ( 24,52%-19% = 5,52% ) sur cette rentabilité.
C’est au taux de 24,52% que l’investissement et la recette nette de trésorerie sont équivalents,
ce qui veut dire qu’à partir de ce taux le projet n’est plus rentable.
Donc la durée de récupération du capital investi sera trois ans et trois mois et dix jours.
Comme nous avons déjà vu dans la première partie de l’étude, ce projet est très
demandé pour sortir de la pauvreté et pour s’autoalimenter.
L’efficience :
Elle se réfère au coût et au rythme auquel les interventions sont transformées en
résultats, à l’utilisation optimale des ressources dans la production à moindre coût.
Les démarches suivies dans la partie financière fait apparaître le fonctionnement
des emplois et des ressources afin d’assurer la rentabilité de ce projet.
Au moyen des matériels utilisés pour l’exploitation, nous produisons des maïs grain sec et
des maïs broyés valant Ariary 600 à Ariary 800 le kilo. Ce prix est à la portée de tout le
monde. Nous récupérons ces investissements au bout de 3 ans et 3,36 mois.
Ce projet est efficient.
L’efficacité :
Elle s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats. Autrement dit, c’est
la différence entre ce qui était prévu et réalisé.
Avec un investissement initial de Ariary 37 724 000, la société dégage des résultats
positifs dès la première année d’exercice. Il est de Ariary 4 357 893 pour la première
année et de Ariary 27 437 383 pour la cinquième.
Nous pouvons ainsi conclure que ce projet est efficace.
La durabilité :
C’est la capacité de l’entité à fonctionner de façon autonome après le retirement de
l’assistance extérieure. Il s’agira de la viabilité organisationnelle, technique, économique et
financière.
A- Création d’emploi
La culture de maïs constitue une activité économique comme tant d’autres. Elle
emploie la main d’œuvre pour l’entretien de la structure d’activité et pour la récolte ainsi que
pour la vente.
[84]
En résumé, dans ce dernier chapitre, par l’évaluation économique du projet, la valeur ajoutée
générée par la société forme le PIB. Ainsi, ce projet participe à l’amélioration de situation
macro-économique de pays.
Sur l’évaluation financière, VAN a montré une valeur positive d’oû le projet est voiable.
L’indice de profit est égale à 1,15
Le taux de rentabilité interne est de 24,52%
Le DRCI est égale à 3,25 ans
C- Les risques
Le risque de projet serait:
- Un cataclisme naturel (la zone est fréquement atteint par un cyclone),
- L’instabilité politique,
- L’insécurité sociale,
- Nous savons que la culture de maïs exige beaucoup d’eau, or la pluie est devenuede
plus en plus rare.
[85]
4
Cours 4e année matière EGP, Madame RAVALITERA Farasoa
[86]
Activités
-Construction de bâtiments -121 m² -Descente sur terrain -Délai de construction est respecté
-Achat de matériel de transport -3 charrettes, 3 paires de roues et -Factures et carte grise -Entretien
moto routier 125 cc
-Installation des matériels -Prêt à produire -Vérifier par l’agronome -Disponibilité sur le marché des matériels
-Recrutement des employés -21 employés -Contrat de travail
-Achat des matières premières -600 Kg de semences, fumiers, -Cahier de charge -Quantité suffisant sur le marché
insecticides et emballages
-Prêt bancaire -Somme de 14 424 000 ariary -Avis de crédit -L’acceptation de banque primaire
Intrants
-Terrain -Ar 14 300 000
-Bâtiment -Ar 660 000
-Matériels et équipements -Ar 2 204 000
-Matériels de transport -Ar 1 820 000
-Mobilier de bureau et matériel -Ar 2 000 000
informatique
-Cheptel -Ar 2 400 000
-Matières premières -Ar 6 300 460
-Emprunt -Ar 14 424 000
-Apport des associés -Ar 40 000 000
Conditions préalables: Autorisation préalable des autorités compétentes sur la réalisation de l’activité envisagée et moyens suffisants
[87]
CONCLUSION GENERALE
En ce moment, il est donc tout à fait normal que les producteurs, les acteurs
impliqués, les organismes privés et l’État coordonnent toutes leurs actions tendant à exploiter
le maïs afin de pouvoir améliorer l’économie malgache.
[i]
Bibliographie
Ouvrages généraux :
-AUDIGER (Guy) : Marketing et action commerciale, Paris, édition Dunod, 1992, 25 pages
-MARTIN Prowse : Faire fonctionner l’agriculture contractuelle, ODI Opinion 87, édition
2007, 18 pages.
-OECFM, Plan comptable général 2005, jurid’ika, 160 pages
-ROBERT Houdayer : Evaluation financière des projets, Paris, 2e édition, 460 pages
-ROCHON Antoine, Présentation d’analyse SWOT ou FFOM, édition en 2008, 55 pages.
-WALDER Masiéri, Mathématiques financières, Sirey, 4e édition, 296 pages.
Documentations :
BAMEX : Analyse des marchés au niveau national de produits malgaches (Rapport
définitif. Antananarivo), 2005, 112 pages.
CIRAD : Mémento de l’agronome, 4ème édition, 1991, 1635 pages.
L’identification des opportunités de marchés, Rapport-3, 27 juillet 2007, 718 pages.
Monographie de la région de Mahajanga, juin 2003.
Plan régional de développement, volume 1et Volume 2, Mars 2005, 92 pages et 144 pages
Profil socio-économique des sous-préfectures de Mahajanga, Mai 2003, 157 pages.
Glossaires :
• Le crib : cellule grillagée pour le stockage et le séchage en plein air des épis de maïs.
• L’épandage : action d’étendre les engrais ou l’insecticide pour accroître la fertilité du
sol ou protéger le grain.
• Le maïs est un actif biologique consommable, c'est-à-dire, des actifs biologiques
devraient être récoltés comme production agricole ou vendue comme actifs
biologiques.
[ii]
Annexe 1 : Questionnaire
1- Quels sont les produits agricoles que vous avez cultivé pendant la saison culturale ?
Coton
Riz
Arachide
Maïs
Annexe 2 :
#
ANTSIRANANA
Betsako U
E
#
AndranNoboka BI
Q
Mahajanga
#
A
M Tsinjomitondra
Analalavaka
Bealanana
#
Belobaka OZ
M Antsohihy
DE
x #
Ambalakida N AL
#
Mahajamba
CA
Befandriana Avaratra
#
Katsepy Boriziny
#
Ambalabe-Befanjava
MAHAJANGA
[
Mandritsara
# Mitsinjo
#
Boanamary Bekobay
Marovoay
Mampikony
Soalala
Ambato Boeny
Maintirano
I AN
Marovoay
IND
ANTANANARIVO
x Antsalova #
Centre Ankazomborona
#
EAN
# Marovoay Banlieue
Bemaharivo #
OC
Tsararano # # Ambolomoty
# A
#
Ankarabato # # nosinalainolona
Manarantsandry Marosakoa
BETSIBOKA
Ankotika
# Antseza TOLIARY
#
# Antanimasaka
Bekipay
#
Andranofasika #
Manerinerina ?
Androtra
B
33 #
Tsaramandroso
T
RN
#
Ankijabe
Ihopy
#
#
Madirovalo Ambondromamy
x
#
Anjiajia #
Sarobaratra
#
Ambarimaninga Ambato Boeny MAHAJAMBA
#
o
ariv Andranomamy
dranomavo Bem
4
RNP
BET
dra
RN
Tsararano ?
SIBO
T
Tan
#
Sitampiky
33
#
Ambalanjanakomby
KA
A
#
Mangabe
# # Ambalajia
Ankirihitra
KAMORO
# Madiromirafy
aka
#
Beratsimanana
Bes
Maevatanana II #?
Kamo
Maevatanana ko
Isin
rokely
Kam
#
orob
Bemokotra
A
VAV
e
NA
RP
E
MAH
M
Isin
AVA
#
Antanimbary ko
8c
VY
Mahazoma #
T
RN
#
Antanimbaribe ? #
Maria
a
ang
BETS
Antsiafabositra
Mahaz
Kian
IKOPA
IBOK
ava
oma
nav
A
Me
ba sira
Antsira RN
kam Kandreho P
ry
Mari
a 4
ahe
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Ma
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ty
dra
Ma
Bemarivo
vy
Man
#
ny
PA
ava
#
alata
Andriba
IKO
a
Mah
an
Bo
Amb
Kandreho
#
#
Andasibe Morafeno
x Ambatomainty
#
Sarodrano
10 0 10 Kilometers #
Chef Lieu Commune Route Nationale Primaire # Mahatsinjo Route d'Interêt Provincial
Betaimboay Brie
Hydrographie x Chef Lieu Fivondronana Route Nationale Sécondaire Route et Piste non Classés
Limite Fivondronana Route Nationale Temporaire Autres Pistes
Lac
Pour l’exportation vers les pays de la Le maïs doit être séché jusqu’à ce
COI, se référer à www.coi-ioc.org pour assurer qu’il atteigne une teneur en eau de 13%
la conformité à la réglementation en vigueur ; avant d’être stocké pour minimiser les
POSITF NÉGATIF
FORCES FAIBLESSES
1- les sols fertiles favorables à la 1- l’enclavement de plusieurs zones
production productives, surtout en saison de
2- disponibilités de terres pour pluie
INTERNE l’extension des superficies 2- les problèmes de l’organisation
3- la présence de la RN4 3- l’insécurité sociale
traversant quelques communes 4- la faiblesse du niveau
du district d’instruction des paysans
OPPORTUNITÉS MENACES
1- possibilité d’obtenir deux 1- la présence de certaines
récoltes par an conditions naturelles
2- la présence des consommateurs 2- l’abondance des consommateurs
EXTERNE régionaux et nationaux informels
3- peut être transformé en
produits alimentaires pour
l’homme ou les animaux et utilisé
dans l’industrie des boissons
[vi]
D’où total FRI=6 865 460+340 000+1 582 816+80 000+13 322 200= 22 190 476
Imprévus =total FRI*0.05 donc 22 190 476*0.05=1 109 524
Totaux= total FRI+ Imprévus
Capitaux propres et
Actifs VNC N+1 Amt et Prov VNC passifs Montant
Actif non courant: Capitaux propres :
.immobilisation incorporel 900 000,00 300 000,00 600 000,00 .capital social 40 000 000,00
Immobilisation corporel .report à nouveau 9 294 318,88
.terrain 14 300 000,00 14 300 000,00 .résultat net 11 015 339,72
.Aménagement du terrain - - - Total capitaux propres 60 309 658,60
.construction 5 280 000,00 660 000,00 4 620 000,00 Passifs non courants:
.mobiliers de bureau et matériel
info 1 416 780,00 333 320,00 1 083 460,00 .emprunt 5 769 600,00
.installation technique 1 239 750,00 551 000,00 688 750,00 Total passif non courant 5 769 600,00
.cheptels 1 440 000,00 480 000,00 960 000,00 Passifs courants:
.Etat, impôts sur le
.matériel de transport 1 183 000,00 364 000,00 819 000,00 résultat 3 290 296,28
Total actif non courant 22 471 210,00 .taxes à payer 12 335 508,00
Actif courant: Total passifs courants 15 625 804,28
.stock et en cours 292 500,00
.trésorerie 58 941 352,88
Total actif courant 59 233 852,88
Total général 81 705 062,88 Total général 81 705 062,88
[xii]
Capitaux propres et
Actif VNC N+3 Amt et Prov VNC passifs Montant
Actif non courant: Capitaux propres :
.immobilisation incorporel 300 000,00 300 000,00 - .capital social 40 000 000,00
Immobilisation corporel .report à nouveau 15 010 447,76
.terrain 14 300 000,00 14 300 000,00 .résultat net 27 437 383,82
.Aménagement du terrain - - - Total capitaux propres 82 447 831,58
.construction 3 960 000,00 660 000,00 3 300 000,00 Passifs non courants:
.mobiliers de bureau et matériel
info 750 140,00 333 320,00 416 820,00 .emprunt -
.installation technique 137 750,00 137 750,00 - Total passif non courant -
.cheptels 480 000,00 320 000,00 160 000,00 Passifs courants:
.Etat, impôts sur le
.matériel de transport 455 000,00 364 000,00 91 000,00 résultat 8 195 582,18
Total actif non courant 18 267 820,00 .taxes à payer 18 008 628,00
Actif courant: Total passifs courants 26 204 210,18
.stock et en cours 357 500,00
.trésorerie 90 026 721,76
Total actif courant 90 384 221,76
Total général 108 652 041,76 Total général 108 652 041,76
REMERCIMENTS ........................................................................................................... I
SOMMAIRE ...................................................................................................................... II
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................. III
LISTES DES FIGURES ET DES SCHEMAS .............................................................. IV
LISTE DES ANNEXES .................................................................................................... IV
ABREVIATIONS .............................................................................................................. V
INTRODUCTION ............................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : INDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET ........................................................... 4
Section 1 : Historique de la culture.................................................................................. 4
A- Notion du projet ...................................................................................................... 4
B- Historique de la culture de maïs .............................................................................. 4
Section 2 : Implantation du projet ...................................................................... 5
A- Naissance du projet ................................................................................................ 5
B- Le district d’Ambato Boeny ................................................................................... 5
1- Description administrative................................................................................ 5
2- Description géographique ................................................................................ 6
a) Le climat et la température ......................................................................... 6
b) Le sol .......................................................................................................... 6
c) L’hydrographie ........................................................................................... 6
d) Les végétations ........................................................................................... 7
Section 3 : Caractéristiques du projet ........................................................ 7
A- Les types de variétés de maïs ............................................................................ 7
B- Le choix de la semence ..................................................................................... 7
C- Les maladies et les parasites.............................................................................. 8
1- Les champignons ............................................................................................. 8
a) La rouille américaine (puccinia polyspora) ............................................... 8
b) Brûlures de feuilles.................................................................................... 9
c) Charbon ..................................................................................................... 9
d) Cercospora ................................................................................................. 9
[xv]
2- Virus ................................................................................................................. 10
3- Insectes ............................................................................................................. 10
a) les Borers ................................................................................................... 10
b) la protection des stocks ............................................................................. 10
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE VISE .............................................................. 11
Section 1 : description du marché visé ........................................................................... 11
A- Définition de marché .......................................................................................... 11
B- Caractéristique du marché .................................................................................. 11
Section 2 : L’analyse de l’offre ........................................................................................ 13
A- Au niveau national .............................................................................................. 13
1- La production nationale des maïs sec ............................................................ 13
2- Le transport ................................................................................................... 14
a) Le transport terrestre ................................................................................. 14
b) Le contrôle de transport............................................................................. 14
c) Le transport à la charge de l’entreprise ..................................................... 14
d) Le transport à la charge du producteur ...................................................... 15
3- Le prix du produit maïs au niveau national ................................................... 15
B- Au niveau régional .............................................................................................. 16
1- La production des maïs grain sec dans la région Boeny ................................ 16
2- Le transport utilisé ......................................................................................... 16
a) Le transport terrestre ................................................................................. 16
b) Le frais de transport................................................................................... 16
3- Le marché régional......................................................................................... 16
4- Le prix de la production ................................................................................. 17
5- La transformation ........................................................................................... 17
C- Au niveau international .................................................................................... 18
D- L’estimation de l’offre ..................................................................................... 19
Section 3 : L’analyse de la demande .............................................................................. 19
A- Commerce interne du district.............................................................................. 20
a) Les intermédiaires commerciaux .............................................................. 21
b) Les débouchés .......................................................................................... 21
B- Le niveau de vente de maïs destiné à l’exportation ............................................ 21
C- Les caractéristiques de la demande..................................................................... 21
D- Les clients cibles ................................................................................................ 22
[xvi]