Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Sous le thème
Elaboré par:
Nom et Prénom : Elkadiri Abdelouahed CNE : P141097780
Encadré par:
Professeur EL KETTANI MOUMMOU
3
4
TABLE DES MATIERS
INTRODUCTION:
Conclusion Générale
Bibliographie et Webographie
Annexe
5
GROSSAIRE
• Web 1.0: Encore appelé Web traditionnel. C’est avant tout un Web statique. Centré
sur la distribution d’informations, se caractérise par des sites orientés produit, qui
sollicent peu l’intervention des utilisations. Les premiers sites d’e-commerce datent
de cette époque. Le cout des programmes et logiciels propriétaires est énorme et
l’explosion de la bulle dot.com, en 2000, remet en question cette approche de la
toile.
• Web 2.0 : désigne l'ensemble des techniques, des fonctionnalités et des usages qui
ont suivi la forme originelle du web
• Web 3.0 : un concept en pleine évolution qui a fait son apparition dans les années
2008. Et alors que le concept de web 2.0 n’est pas stabilise
• Web 4.0 : évoqué par certains comme le web intelligent, effraie autant qu’il
fascine, puisqu’il vise à immerger l’individu dans un environnement (web) de plus
en plus prégnant. Il pousse à son paroxisme la voie de la personnalisation ouverte
par le Web 3.0 mais il pose par la même occasion de nombreuses questions quant à
la protection de la vie privée, au contrôle des données, etc. c’est un terrain
d’expérimentation où tous ne sont pas encore prêts à s’aventurer.
• Marketing 1.0 : centrée sur les produits , « le produit devant permettre de
satisfaire un besoin du client » , cette approche trouve ses racines dans le marketing
tel qu’il s’est inventé aux états-unis dans les années 1960.
6
7
INTRODUCTION
1
Le marketing digital (marketing numérique, marketing électronique ou encore e-marketing)
représente l’ensemble des techniques pour créer la communication d’une marque pour acquérir,
fidéliser des clients et promouvoir des produits grâce au numérique.
Il touche autant les sites internet que les téléphones mobiles, GPS et tous autres types d’objets
connectés. Le marketing traditionnel se tourne peu à peu vers un marketing exclusivement digital
grâce à l’utilisation majeure dans la société actuelle des mobiles et donc du marketing mobile, on
parle alors de digitalisation du marketing. Il y a eu trois grandes périodes qui ont marqué et déterminé
l’e-marketing tel qu’on le connait à ce jour.
1990-2003 : la démocratisation d’Internet
Premièrement, le web 1.0 ou encore appelé web traditionnel a marqué la période de 1990 à 2003. Les
premiers moteurs de recherche apparaissent accompagnés des premières plateformes de transfert de
fichiers. Les entreprises commencent à profiter de cette innovation pour promouvoir leurs marques et
distribuer des informations sans solliciter l’intervention de l’utilisateur qui à l’époque, se balade
seulement sur le web comme un énorme magazine en ligne (action « One to many »). Les premiers
sites d’e-commerce émergent et les entreprises repensent leur stratégie.
Cette innovation va mener à de nouvelles techniques de marketing et introduire le marketing 2.0 dans
le début des années 2000.
2004-2008 : le tournant des réseaux sociaux
Le web 2.0 ou web social se situe entre 2004-2008. Les termes médias sociaux, blogging, web
apparaissent en même temps que de nouvelles plateformes communautaires et interactives où
l’utilisateur est maintenant sollicité : on parle de l’intelligence collective et participative. Ce dernier
commence à communiquer avec la marque ou avec les autres utilisateurs en ligne, ils donnent leurs
avis et partagent du contenu aux yeux de tout le web ce qui interpelle les marques qui réagissent
alors. Elles privilégient la dimension de partage grâce aux réseaux sociaux et s’intéressent à l’univers
des blogs qui créent un réel engouement. Le web se démocratise et le consommateur est appelé à se
socialiser virtuellement via les réseaux sociaux, les forums, les SMS, etc. (action « Many to many »).
Le marketing digital aujourd’hui
Depuis 2009, la société devient de plus en plus connectée. On parle de sémantique, d’objets
connectés, de mobilité et de sémantique des données : c’est le web 3.0. Aujourd’hui, le marketing
numérique correspond à toutes les méthodes et les pratiques marketings disponibles sur internet. Les
outils utilisés pour le développer sont les réseaux sociaux, les blogs, le commerce électronique, les
supports numériques, les jeux vidéo et le display (affichage publicitaire dynamique). De nos jours, les
marques courent après les données appelées « Big Data » grâce au développement du marché des
1
https://www.google.com/amp/s/marketingdigitalsdp1.wordpress.com/2017/09/25/evolution-marketing-digital-annees-2000-
nos-jours/amp/
8
objets connectés et des pratiques de géolocalisation. Le web d’aujourd’hui tient compte du contexte,
des besoins de chaque utilisateur en tenant compte de ses centres d’intérêt, de sa localisation, etc.
Le web 4.0, symbiotique ou intelligent représente le marketing digital de demain. Grâce à la
connexion entre l’intelligence entre les individus et les objets, il immerge l’individu dans une réalité
augmentée et s’immisce de plus en plus dans la vie du consommateur.
2
Aujourd’hui Le Maroc est l’un des principaux consommateurs de contenus digitaux en Afrique et
dans le monde arabe. Cette exaltation pour Internet et les réseaux sociaux a complétement changé la
donne du marketing , est c’est par ce que 3 Le digital s’installe au cœur des activités de l’entreprise et
lui offre la possibilité de créer de nouveaux produits et services et de raccourcir les délais de
commercialisation.
Pour commencer, il faudrait morceler l’intitulé de ce travail en mots clés, lesquels on doit leur donner
brièvement une explication de manière explicite.
Le marketing, selon Philip Kotler, est l’ensemble des techniques et études d’applications
qui ont pour but de prévoir, constater, susciter, renouveler ou stimuler les besoins des
consommateurs et adapter de manière continue l’appareil productif et commercial aux
besoins ainsi déterminés4.
Le marketing digital, lui, regroupe tous les outils digitaux permettant de promouvoir les
produits dans le cadre de relations personnalisées et directes avec les consommateurs. Il
concerne tous les points de contacts digitaux :
Internet, smartphones, tablettes.
La stratégie digitale, quant à elle, est un ensemble d'éléments nécessaires à la réalisation
d'objectifs fixés dans le temps. Cela concerne toute opportunité d'utiliser les nouvelles
technologies dans la stratégie d'entreprise dont elle est totalement dépendante.
2
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://revue-rimms.org/index.php/home/article/download/
10/17/38&ved=2ahUKEwjdxIjujYbxAhVJ6RoKHeu6CgsQFjALegQIEBAC&usg=AOvVaw2B_5h2OYeJewge6BiqxiCI
3
https://www.medias24.com/2020/09/16/transformation-digitale-le-maroc-sur-la-bonne-voie-la-reglementation-a-la-traine/
4
Philip Kotler, Marketing management, 2003
9
CHAPITRE I : LE DÉVLOPEMENT DE
MARKETING À L’ÉRE DIGITAL ET SON IMPACT
AUX ENTREPRISES
5
Le marketing 1.0 existait déjà avant l’ère d’internet et du web 1.0. Il y eu plusieurs vagues à partir de
l’après-guerre :
Née aux Etats-Unis, l’essence même du marketing était centrée sur les produits et est devenue
progressivement une discipline enseignée et étudiée dans le monde entier (à partir des années 1960). Cela est
dû notamment à la révolution industrielle qui a permis de produire en abondance. De nombreux concepts
font leur apparition à cette époque, tels que le marketing mix, les 4P, la segmentation de marché.
Les entreprises accordent plus d’importance à leurs clients, voyant qu’elles évoluent sur un marché
concurrentiel. Cela est en partie rendu possible grâce aux travaux de Michael Porter qui proposa en 1979 un
modèle des « 5 forces de Porter » permettant de mettre en exergue l’environnement concurrentiel dans
5
http://www.mymarketingmobile.fr/2014/02/19/marketing-1-0-marketing-3-0-retrospective-explications/
10
lequel évolue une industrie. Le client est encore loin d’être intégré dans le processus marketing, mais
désormais, les notions de ciblage, de positionnement ou encore de marketing stratégique font leur apparition
et permettent d’apporter aux clients des produits qui répondent mieux à leurs attentes.
Les entreprises commencent à privilégier les relations one-to-one ce qui fait de cette décennie une période
transitoire entre le marketing 1.0 où dominent les relations one-to-many, au marketing 2.0 centré sur le
client en tant qu’individu unique. Cette période fait prendre conscience aux entreprises des possibilités
qu’offre la technologie avec les premiers pas du web. Elles repensent alors leur stratégie en s’axant
davantage vers la création d’une identité de marque forte tournée sur le long terme. Le développement
technologique va alors ouvrir tout naturellement les portes de nouvelles orientations marketing, on parle
alors au début des années 2000 de marketing 2.0.
6
Avec l’avènement des blogs, des forums, des réseaux sociaux et surtout de l’intelligence collective et
participative, une nouvelle approche du marketing s’est construite. En effet, pendant longtemps, le
consommateur n’a été qu’un récepteur d’informations. Mais avec l’arrivée du web 2.0 au début des années
2000, il commence à communiquer avec la marque. C’est l’une des raisons pour lesquelles le web est si
puissant, puisqu’il permet aux consommateurs d’échanger et de partager leurs avis, d’interpeller les marques
/ entreprises en entrant en contact avec elles. Certains consommateurs vont même se prêter au jeu de la
création de contenu pour le compte des marques (UGC). Le discours des entreprises ne peut donc rester
unilatéral et les services marketing doivent s’adapter à ce changement de fond, sous peine de perdre le
contact avec leurs clients.
Le marketing 2.0 est une expression largement utilisée sur le web et qui a été initiée par l’ensemble des
experts du web car ce langage 2.0 correspond à leur activité principale sur le média internet, tandis que les
autres médias de masses (TV, Radio, etc) sont plutôt secondaires pour eux. Je précise bien ici que ces
médias sont considérés comme secondaire mais pas inutiles, car aujourd’hui les meilleures stratégies
intègrent des campagnes multicanales et / ou crosscanales. Il est impensable d’avoir une approche à 360° en
excluant les autres médias traditionnels.
6
http://www.mymarketingmobile.fr/2014/02/19/marketing-1-0-marketing-3-0-retrospective-explications/
11
7 dimensions de l’écosystème digital
Le marketing 2.0 est donc une version modernisée du marketing qui repose sur l’ensemble des concepts,
plateformes et outils instaurés par le web 2.0, ce qui implique que les entreprises évoluent désormais dans un
écosystème stratégique digital complexe. Ce nouvel environnement digital peut se découper en 7 dimensions
:
Expérience
L’expérience client n’est pas un phénomène nouveau. Il désigne l’ensemble des émotions et sentiments que
ressent un client avant, pendant et après son achat. De nombreux éléments hétérogènes entrent en compte
pour constituer une expérience tels que l’existence ou non d’une relation privilégiée entre entreprise et
client, le ton publicitaire, etc. Les outils digitaux ouvrent les portes de nouvelles interactions entre les clients
et les marques et les possibilités sont nombreuses (serious game, réalité augmentée, etc).
Influence
L’influence est un pouvoir social qui va amener les individus à se joindre à l’avis de celui qui détient
l’influence. L’un des aspects du marketing d’influence consiste en la recherche des personnes influentes sur
des secteurs d’activité définis afin d’amplifier la viralité lors de la diffusion d’un message, grâce à l’e-
réputation des influenceurs. Mais le marketing d’influence comprend également d’autres aspects tels que les
relations presses (RP 2.0), le marketing viral, le buzz ou encore le guerilla marketing.
Engagement
La nouvelle promesse du digital lorsque l’on parle de marketing d’engagement est de permettre la
reconquête du cœur des consommateurs en les impliquant dans une relation authentique, ouverte et
transparente avec les marques. Le web social et le community management font leur apparition avec le
marketing 2.0 et vont même jusqu’à créer de nouveaux métiers du web tels que community manager ou
social media manager, ce qui justifie de l’intérêt croissant que portent les marques aux médias numériques.
En terme de médias, là où le « paid media » représente la publicité qui est bien souvent perçue comme
intrusive, le marketing d’engagement se situe entre le « earned media » (blogs, vidéos, commentaires,
photos, conversations…) et le « owned media » (site corporate, plateforme communautaire hébergée par la
marque…). Ce qui fait du marketing d’engagement un mix idéal entre fans et clients, là où une publicité
traditionnelle de masse touche… la masse.
La notion d’engagement a fait beaucoup de bruit ces 5 dernières années, car après une course aux fans
effrénée de la part des marques sur Facebook (aux environs des années 2009/2010), ces dernières ont revu
leur stratégie social media pour favoriser l’engagement, nouvelle promesse marketing pour conquérir et
fidéliser des clients sur les médias sociaux.
Participation / Collaboration
Face à l’emergence du co, les marques essayent de mettre en place des plateformes collaboratives pour tirer
bénéfice de l’intelligence collective. Le marketing s’intéresse donc au crowdsourcing, au crowdfunding, ou
encore aux wikis.
Brand content
Dans une ère digitale où la concurrence est forte sur les nouveaux médias, les marques doivent créer un
contenu original, pertinent et efficace en accord avec leurs valeurs. L’émergence des plateformes de partage
de photos telles qu’Instagram (rachetée en avril 2012 par Facebook, mais vous le saviez surement déjà),
constitue une porte d’entrée pour que les marques se rapprochent des consommateurs. Ce contenu de marque
12
peut être une image, une photo, de la musique, ou tout un dispositif tout dépend des objectifs marketing et de
la stratégie adoptée sur les médias sociaux.
Brand utility
Dans l’objectif de créer un attachement durable avec le consommateur (vision long-termiste), le marques
vont proposer des services ou créer des contenus spécifiques afin de délivrer une information utile/pratique
aux consommateurs.
Exemple : L’enseigne de bricolage Castorama a très bien compris l’utilité du brand utility et propose déjà
depuis plus de 4 ans sa chaîne « Lancez-vous » sur laquelle vous pouvez découvrir des tutos vous permettant
de bricoler facilement chez vous grâce à leurs conseils avisés.
Activation
La notion d’activation correspond aux dispositifs publicitaires qu’il est possible de mettre en place dans une
stratégie webmarketing ou digitale tels que le SEM, le display, l’affiliation, l’e-mailing. Bien qu’ils
correspondent à des dispositifs « intrusifs » que l’on peut classer dans le paid media, ils permettent d’être de
véritables leviers pour améliorer les performances d’un site e-commerce par exemple.
7
Avec l’apparition du web 3.0 et des nouveaux enjeux qu’il soulève tels que l’interconnexion, la mobilité, la
personnalisation ou la diffusion de l’information en temps réel, la fonction marketing est à nouveau
contrainte de faire face à l’évolution du comportement des consommateurs. La littérature évoque le terme de
marketing 3.0 depuis le début des années 2010, avec notamment le livre de Philip Kotler tenant pour gros
titre « marketing 3.0 » et qui semble être le seul ouvrage à avoir analysé ce thème aussi profondément.
Véritable révolution de la fonction marketing ou simple utilisation académique pour faire parler du
marketing ? Il semblerait que pour l’instant, le marketing 3.0 reste un concept, une nouvelle vision que
doivent adopter les marques pour les années à venir, car la mise en pratique de techniques de marketing 3.0
ne semblent pas exister pour l’instant et s’apparentent davantage à ce que le marketing 2.0 nous a déjà
enseigné.
7
http://www.mymarketingmobile.fr/2014/02/19/marketing-1-0-marketing-3-0-retrospective-explications/
13
Définition et enjeux du marketing 3.0
Pour comprendre en quoi consiste le marketing 3.0, Kotler le compare aux versions précédentes du
marketing en indiquant que
Là où le marketing 1.0 était centré sur les produits, le marketing 2.0 sur les clients, le marketing 3.0 se
concentre sur l’humain.
Dans son ouvrage Kotler suggère que les entreprises abordent une approche centrée sur l’humain (human-
centric approach), mêlant l’humain dans toutes ses dimensions émotionnelles, intellectuelles et spirituelles…
Se concentrer sur l’humain est une belle promesse, ou du moins un objectif ambitieux. Toutefois, lorsque le
marketing évoquait les termes de produit et de client, respectivement pour le marketing 1.0 et le marketing
2.0, ces dimensions étaient tangibles. Les applications de ces concepts marketing ont bien eu lieu, par
exemple avec le marketing direct lorsque le focus était sur les produits ou le marketing social lorsque le
focus s’est déplacé sur les clients.
Or, le marketing 3.0 qui se concentre sur l’humain reste une vision très conceptuelle du marketing, dont les
seules applications perceptibles pour l’instant se traduisent par la prise de conscience des entreprises :
De l’importance des valeurs sociétales et environnementales. Par exemple, la marque Timberland qui
met en avant son approche écologique de recyclage des matériaux chimiques.
De l’importance de traiter correctement ses fournisseurs, ses clients, ses salariés. Cela semble pourtant
une évidence…
Les entreprises qui innoveront dans leur stratégie marketing et qui seront avant-gardistes de ce marketing 3.0
encore en construction, seront celles qui intégreront intelligemment les consommateurs en tant qu’individu
humain et non plus en tant que client. L’objectif étant de satisfaire les valeurs des clients (complexe).
Avec le développement des nouvelles technologies, du web, des médias sociaux, les consommateurs ont pris
conscience du pouvoir qu’ils ont entre leurs mains et leurs attentes vis-à-vis des marques et des produits qui
ont évolué. Ainsi, dans un avenir très proche, les consommateurs ne se contenteront plus d’acheter des
produits et services uniquement en fonction de leurs caractéristiques ou des recommandations sociales de
leur cercle d’influence. Ils ajouteront une dimension complémentaire pour effectuer leur choix, celle des
valeurs environnementales et sociétales des marquesFinalement, le projet ambitieux du marketing 3.0 est
d’ajouter une troisième dimension à l’écosystème du marketing qui se caractérise par un marketing créateur
de valeur pour le client, pour l’entreprise et large.
Tableau 1 Les différents éléments de comparaison entre les différentes phases de l’évolution du marketing (P. Kotler)
14
Le marketing 4.0 : l’ère de l’exploitation des données
8
Marketing 4.0… Le concept est neuf et n’a pas encore de définition bien établie. Philip Kotler le
présente comme un approfondissement du marketing 3.0 dopé au digital, au mobile, à la connexion
permanente… Frédéric Cavazza propose de le résumer en une idée : un marketing centré sur la
donnée. Intelligence artificielle, algorithmes prédictifs, machine learning… L’exploitation de la data
bouleverse les pratiques du marketing, permettant de toujours mieux prédire le comportement et les
attentes de chaque consommateur.
« Le marketing 4.0 peut se définir comme les pratiques d’automatisation reposant sur une
exploitation systématique de grandes quantités de données, écrit Frédéric Cavazza. Le but n’est donc
plus de vendre l’offre (1.0), d’engager les clients (2.0) ou d’exposer des valeurs (3.0), mais
d’optimiser les performances et de chercher à anticiper les besoins. »
Le marketing prédictif est ainsi en train de devenir la norme pour les sites de e-commerce, qui
personnalisent leur offre en fonction des données dont ils disposent pour chaque internaute. 35 % des
ventes sur Amazon viendraient par exemple des suggestions de produits en fonction de la navigation
des clients.
L’exploitation des datas se traduit aussi par l’explosion des achats publicitaires en programmatique,
c’est-à-dire l’achat d’espaces publicitaires en fonction non plus du site et de son positionnement, mais
à partir du profil connu de l’internaute et selon un principe d’enchères. En France, le programmatique
est devenu en 2016 le premier mode d’achat pour le digital en pesant 51 % des dépenses de ce média.
Mais ici encore, ce marketing basé sur les données client dépasse le seul cadre d’Internet. Les hôtels
Hyatt fournissent par exemple à leurs réceptionnistes des idées de préconisations personnalisées pour
chaque client : ces suggestions de services additionnels, comme une promotion pour profiter du spa,
sont basées sur la collecte de données lors de la réservation en ligne. Autre exemple : Crédit Mutuel
Arkéa communique à ses conseillers, en agences et en centres d’appels, des suggestions de produits
susceptibles de répondre aux attentes de chaque client. Ces préconisations sont issues d’un algorithme
prédictif auto-apprenant qui analyse deux années d’historique de données clients.
8
https://lehub.laposte.fr/dossiers/marketing-40-buzzword-ou-vraie-evolution-pratiques
15
1.1 Les outils et leviers du marketing direct
L’e-mail marketing : L’e-mail marketing ou e-mailing est une forme de marketing direct qui
s’est particulièrement développée ces dernières années avec la démocratisation du web. Il désigne
l’envoi d’informations commerciales par mail.
Le site web : Le site web d’une marque ou d’une entreprise est considéré comme l’élément
central de n’importe quelle stratégie de MD.
Le référencement naturel (SEO) : Il désigne l’ensemble des techniques qui consistent à
positionner favorablement un site ou un ensemble de pages sur les premiers résultats naturels ou
organiques des moteurs de recherche correspondant aux requêtes visées des Internautes. Dans la
pratique, il s’agit essentiellement de se positionner favorablement sur les pages de résultats de
Google et si possible sur la première page.
Outils Impacts
L’e-mail marketing Rétention du consommateur
Le site web Rétention du consommateur / Acquisition /
Augmentation des ventes
Le référencement naturel Rétention du consommateur / Acquisition
La publicité en ligne Acquisition / Branding
L’affiliation Augmentation des ventes / Branding
Les réseaux sociaux Branding / Participation et engagement
16
Tableau 2: Les outils du marketing digital classés par impact
La question de la digitalisation des entreprises ouvre le champ des possibles et devient une
nécessité dans un écosystème en perpétuel évolution, au cours des deux dernières décennies, le
digital a pris une place de plus en plus importante en entreprise. Véritable levier de performance, le
marketing digital est garant de la promotion de la marque et de l’optimisation de sa réputation.
Dans un environnement où la digitalisation est passée à la vitesse supérieure, le marketing
numérique est devenu un moyen de communication incontournable comme on l’a vu
précédemment.
Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises ont besoin de créer ou développer leur e-réputation et
d’établir une interaction permanente avec leurs clients si elles veulent avoir une place dans cette
nouvelle ère numérique. Bientôt, la quasi-totalité des consommateurs n’utiliseront plus que des
canaux digitaux pour faire leurs achats. Sans recourir au numérique, une entreprise est tout
simplement vouée à l’échec.
La digitalisation d’une entreprise devra avant tout s’accompagner d’une bonne stratégie digitale, si
cette stratégie est bien pensée, la digitalisation de l’entreprise va apporter des avantages indéniables
sur celle-ci. Ces avantages sont cependant différents en fonction du point de vue.
17
Du point de vue du client
Côté client, d’autres avantages ressortiront :
En étant plus moderne, l’entreprise aura une meilleure image dans l’esprit des clients
Meilleure communication avec l’entreprise et donc une fidélisation plus
importante
Obtenir une offre plus personnalisée et pertinente en fonction de ses besoins
La satisfaction client est plus grande, il peut en effet obtenir une assistance post achat
plus rapidement et facilement.
18
Ainsi, alors que ces deux modèles d’entreprises ne fonctionnent pas de la même manière, leurs
niveaux de croissance diffèrent. Les digital natives se positionnent désormais comme les champions
de la croissance au regard de l’agilité de leur modèle économique, qui leur permet, entre autres, de
s’adapter aux nouveaux usages, d’innover en permanence et de répondre aux nouvelles attentes de
leurs clients. Face à ce contexte, il devient impérieux pour les entreprises traditionnelles qui
entendent rester compétitives et se développer, de s’engager résolument dans leur transformation
digitale.
19
CHAPITRE II : LE MARKETING DIGITAL
AU MAROC
20
Le Maroc dispose désormais de son nouveau plan digital à l’horizon de 2020 annoncé le
27 juin 2016 par Moulay Hafid El Alamy, le ministre marocain de l’industrie devant le Roi Mohammed VI.
Ce nouveau plan vise le développement numérique dans le pays permettant ainsi au royaume de s’inscrire dans
l’économie digitale mondiale.
Le « plan Maroc Digital » est un document précisant les réalisations du pays en matière de technologie de
communication et d’information en définissant ainsi ses ambitions et priorités dans ce secteur.
La stratégie digitale 2020 a comme principaux objectifs :
• Réduire 50% de la fracture numérique : ou autrement La résorption de la fracture numérique, ceci se fait à
travers l’alphabétisation numérique, aussi le développement d’une palette de services sociaux numériques
couvrant ainsi les quatre domaines critiques pour le développement social notamment l’agriculture, la
santé, l’éducation et l’inclusion financière.
• Mettre en ligne 50% des démarches administratives : cela à travers l’encouragement de l’e-Gov: avec une
vingtaine de projets structurels dont 80 % ayant pour vocation une transformation profonde des processus
administratifs.
• Positionner le Maroc en 1er Hub numérique d’Arique : La relance du hub numérique marocain repose sur
deux volets :
La stimulation des activités de hub numérique pour l’Afrique francophone, en développant une proposition
de qualité.
D’après les objectifs du plan Maroc Digital 2020, on peut dire que le Maroc est prêt à mettre pieds et mains afin de
bien surfer sur cette vague de digitalisation qui envahie le monde. L’idéal sera donc d’en profiter en misant encore
plus sur ce phénomène. Le Maroc dans ce sens doit tenter d’attirer des talents, des entrepreneurs et même des
investisseurs étrangers dans le domaine du digital afin d’accélérer cette transformation et même pourquoi ne pas
intégrer le digital dans les formations des écoles depuis le plus jeune âge.
Ce plan digital représente donc une opportunité unique pour renforcer l’économie du royaume. 9
9
https://humanmarketing.ma/2016/06/06/strategie-numerique-maroc-maroc-digital-2020/
21
2. Les strategies digital adoptes par les entreprises marocaines
a.CIH Bank :
«Le digital est un choix stratégique pour nous parce que nous croyons que c’est l’avenir de la
banque» (Ahmed Rahhou, PDG du groupe CIH, 2017)
Pour implanter le digital au sein de son organisation, il a fallu 500 millions de dirhams au total, 2 ans
au groupe CIH pour la refonte du chantier digital.
Les banques révèlent les unes après les autres leurs offres de mobile-paiement. Après la BP première
banque à dévoiler son offre, c’est au tour du CIH de lancer sa solution baptisée "We Pay", " un portefeuille
100% mobile et 100% sécurisé". De sources sûres, la banque dirigée par Ahmed Rahhou s’apprête à lancer
son offre le 7 mai prochain.
La Wallet WE PAY proposera une palette de services
Transfert de fonds : De Wallet WE PAY vers Wallet WE PAY ou confrère (lorsque l’interopérabilité
sera mise en place), de Wallet WE PAY vers un compte bancaire, émission de mise à disposition,
recharge de carte prépayée, décharge espèces en agence et Gab CIH Bank
Réception de fonds : Par espèces en agence CIH Bank ou chez un agent partenaire, par débit de votre
compte bancaire, par carte bancaire ou par virement depuis un compte CIH Bank ou confrère
Paiement : Règlement de factures et taxes ou vignette, recharges téléphoniques de tous les opérateurs
au Maroc, paiement des fournisseurs ou chez les commerçants (achat de biens et services)
Consultation : Consultation du solde et de toutes les opérations effectuées par la Wallet, consultation
de la liste des Agences CIH Bank et des agents partenaires, consultation du profil: GSM, plafond,
donnés personnelles...
A l’image de la BP, la solution sera dans un premier temps opérationnelle entre les clients du CIH en
attendant la finalisation de l’écosystème.
La stratégie digitale adoptée par CIH Bank, consiste en plus de mettre en place la Wallet WE PAY,
d’autres services tels que :
Un site web et une application mobile : Avec un site web dynamique et une application mobile
moderne, qui proposent multiples services comme le paiement en ligne des vignettes et des factures. Les
paiements effectués en ligne dépassent pour la première fois au Maroc ceux effectués directement en agence
physique. Le site tout seul enregistre 2 millions de transactions par mois et le nombre de virements par
mobile dépassent ceux effectués de manière classique.
C’est d’ailleurs avec fierté que Ahmed Rahhou annonce que «CIH Bank est aujourd’hui à la pointe
du digital et compte boucler cet énorme chantier d’ici la fin de l’année». «Nous allons poursuivre notre
démarche avec le paiement mobile en lançant sur le marché, dès mars prochain, les premiers comptes
mobiles», poursuit-il, l’objectif étant, in fine, d’offrir une palette complète de services digitalisés à fin 2018,
«afin que le client puisse se balader avec sa banque dans sa poche». 10
10
22
b. Inwi
Inwi est le troisième opérateur global de télécommunication au Maroc. Inwi opère sur les segments
de la téléphonie fixe et mobile à travers ses deux marques « Inwi » et « Bayn », ainsi que sur celui de
l’Internet. Ses offres sont destinées aussi bien à la clientèle grand public que celle des entreprises.
Inwi est une entreprise avec du digital dans son ADN, pour annoncer son arrivé sur le marché,
l’opérateur a choisi un buzz sur Facebook.
En 2014, l’opérateur s’est doté d’une direction digitale pilotée par Asmaa Fenneri et lui a consacré 9% de
son budget total (Le matin), vu les enjeux qui s’annonçaient à cette époque. Depuis cette époque, sa stratégie
s’articule toujours et encore autour de différents axes :
Booster le revenu à travers une boutique en ligne et la e-recharge : La marque a créé une boutique e-
commerce où elle présente les différents produits qu’elle commercialise (smartphones, téléphone
fixe, ADSL), elle a aussi mis en place un service où le client peut recharger son compte, il peut
même gérer son solde et payer les factures.
Accompagner le client dans ses interactions avec l’opérateur : Doter le site web par la fonction de
Tchat en temps réel qui permet d’assister les clients et les accompagner au quotidien. Inwi est le
premier opérateur au Maroc qui lance le service d’assistance client en ligne.
Renforcer l’attrait de la marque sur le digital et développer son image et sa
réputation
Relooker son site web : Comme étant le levier central de toute stratégie digitale, le site web d’Inwi
constitue une véritable facette digne de l’opérateur où le client peut consulter les dernières offres des
forfaits et pas mal d’autres services.
Des jeux concours pour récompenser sa communauté sur Facebook : Inwi continue de développer sa
communauté en ligne avec des jeux concours comme « AJI Terba7 » à travers lequel l’opérateur
téléphonique a pu attirer une forte audience au cours du mois de ramadan, un simple jeux sur
Facebook qui fait gagner des lots après avoir cumuler un certain nombre de point !
Produire d’une série TV Web : Pour devenir la marque de cœur des jeunes, Inwi s’est offert la série
web TV « Switchers », cette dernière séduit une population de jeunes connectés.
Cette stratégie digitale développée par Inwi est performante, les chiffres suivants en témoignent :
c. Samsung Maroc
Afin de renforcer son implémentation dans le Royaume, Samsung Maroc s’est lancé dans
l’élaboration d’une stratégie de marketing digital.
L’entreprise a choisi comme leviers pour ladite stratégie des outils classiques comme la création
d’une chaîne Youtube et la présence sur Facebook et Twitter, mais également des moyens plus novateurs à
l’image de partenariats conclus avec des bloggeurs et des sites de commerce électronique.
23
La chaîne Youtube présente les nouveautés de la marque ainsi que des démonstrations de produits
faites au Maroc. La localisation de ces démonstrations rapproche encore plus la marque de ses
consommateurs. Cette localisation est amplifiée également par les vidéos des émissions marocaines que
sponsorise Samsung. Les vidéos de la chaine sont également relayées par les réseaux sociaux Facebook et
Twitter qui servent aussi à interagir de manière plus directe avec les consommateurs et à avoir leurs retours
quant aux produits déjà commercialisés au Maroc. Les actualités de l’entreprise sont également diffusées via
ces canaux. En plus de ces leviers, Samsung Maroc a lancé une opération originale intitulée « Samsung
Mobilers ». Le concept consiste à recruter des consommateurs loyaux de la marque pour en faire des
ambassadeurs sur la toile. Ces ambassadeurs relayent les informations officielles diffusées par la firme et
surtout contribuent à l’animation de la communauté qui s’est créé autour de la marque. Cette action a permis
la création d’un blog de fans dédié à la marque coréenne. A côté de ces outils destinés en premier lieu à
communiquer avec sa cible, Samsung a mis en place des partenariats avec des sites de commerce
électronique. Ces partenariats permettent à la marque d’étendre sa distribution et de profiter de l’essor des
achats en ligne au Maroc.
d. L’administration publique
Au contraire du secteur privé, qui utilise le digital pour générer plus de revenus et augmenter son
audience, le secteur public l’utilise pour faciliter et simplifier les différentes opérations que le citoyen
effectue au quotidien.
Lancé en 2005, le Prix national de l'administration électronique "E-Mtiaz" s'inscrit dans le cadre de la
stratégie du gouvernement pour numériser et digitaliser l'administration et améliorer son rendement. Ce Prix
constitue l'un des outils d'encouragement et de motivation des administrations pour fournir aux usagers de
meilleurs services publics via l'utilisation des technologies de l'information et de la communication et
l'ancrage du concept de l'environnement électronique au service de la société. Le prix récompense 3
catégories : « Applications mobiles », « EContenu », « E-Démarche ».
Pour la catégorie « Applications mobiles », le prix d’excellence a été remis à l’ONCF pour son
application « ONCF Trafic » qui permet de consulter tous les détails d’un voyage, s’informer de la situation
du trafic en temps réel, le citoyen peut aussi localiser la gare la plus proche ainsi que l’itinéraire à suivre. Le
ministère de la santé a gagné le prix d’encouragement, l’application, appelée « Mawiidi », permet aux
citoyens de réserver des rendez-vous dans les hôpitaux publics via Internet.
En ce qui concerne la catégorie « E-Contenu », le prix a été attribué au portail électronique du tarif
intégré économique de l’administration des douanes et des impôts indirects.
Dans la catégorie « E-Démarche », le prix d'excellence a été décerné au service des études
numériques des dossiers de demandes des licences en matière d'aménagement de l'Agence urbaine de Taza,
le prix d'encouragement est revenu au système informatique relatif à la gestion des programmes de lutte
contre l'analphabétisme de l'Agence nationale de lutte contre l'analphabétisme, tandis que le prix du jury a été
attribué au portail des usagers de la Régie autonome de distribution d'eau et d'électricité de Marrakech.
24
CHAPITRE III : IMPACT DES RESEAUX
SOCIAUX SUR LE COMPORTEMENT D’ACHAT
DU CONSOMMATEUR MAROCAIN : CAS DE
FACEBOOK
L’étude du consommateur est de devenu de plus en plus difficile puisque le consommateur actuellement est
précocement averti, exigeant, multi fidèle, évolutif …et donc on peut dire que ce comportement est parfois
difficilement prévisible.
Ceci peut être appuyé par ces titres publié en 2015 en mettant l’accent sur les enjeux majeurs pour
l’économie d’un pays liés à l’analyse du comportement du consommateur.
« Le point faible des entreprises : la réalité de consommateur »
« Le consommateur n seul héros de la reprise »
25
Actuellement le rôle du consommateur n’est plus considéré autant qu’un simple utilisateur passif de produit
ou de services, mais au contraire il devient un élément très actif qui participe aux diverses plateformes
communautaires à travers la communication, le partage et la collaboration.
Selon François Laurent, coprésident de l’Adetem, l’Association nationale des professionnels du marketing, «
le grand challenge de 2016 tient dans la fluidification de la relation client. Toute l’organisation du service
marketing doit être repensée, afin de coller à la vie des consommateurs et de mieux cerner les évolutions des
tendances de consommation ». David Garbous, directeur du marketing stratégique de Fleury Michon,
assure : « La société civile et les consommateurs sont plus exigeants. Ils attendent une relation personnalisée
et opèrent une lecture de plus en plus subtile et fine de la stratégie des entreprises. Ils réclament plus de
transparence et de sincérité » (Les Echo).
Face à un environnement en perpétuelle évolution, il parait aujourd’hui un peu délicat pour les entreprises de
comprendre le consommateur, cerner ses besoins attitudes et comportements pour satisfaire ses attentes face
à la concurrence.
Nous vivons de manière intrinsèque grâce à la technologie, à Internet et aux appareils mobiles. Ces canaux
numériques abolissent la notion de connaissance parce que nous évoluons dans une sphère où nous pouvons
connaître tout le monde et où tout le monde peut nous connaître. Nous ne sommes plus reliés par des
maillons nous sommes tout simplement reliés. Nous n’avons plus besoin qu’une tierce personne nous
présente les uns aux autres. Nous ne sommes qu’à quelques pixels ou à quelques clics de souris les uns des
autres. Cette nouvelle réalité change radicalement le fonctionnement des entreprises, qui ne peuvent plus
vendre leurs produits et leurs services de la même manière qu’avant. Les relations interpersonnelles
acquièrent un pouvoir et une portée inégalés parce qu’elles ont lieu au sein d’une communauté virtuelle où
« Grace aux canaux virtuels, vous pouvez joindre directement vos clients. Vous n’avez plus à vous
demander quel budget vous devez allouer à la publicité ou aux relations publiques. La seule chose à faire est
de laisser agir les canaux virtuels… en agissant dans leur sens. Donnez-leur une voix, apporter-leur une
plus-value, faites-en des outils de connexion, de mobilisation et de participation. Dans cette nouvelle
économie, il est plus important d’investir du temps que de l’argent » (Mitch, J, 2010).
Dans le monde virtuel, les utilisateurs peuvent non seulement lancer leur entreprise, mais également
promouvoir leurs marques personnelles. Comme ils ne sont éloignés les uns des autres que de quelques
pixels, ils peuvent vanter des marques possédant une taille, un pouvoir, un auditoire et une influence
susceptibles de rivaliser avec ceux des marques des plus grandes entreprises. Si cette nouvelle réalité
26
avantage ceux qui possèdent leur propre entreprise, elle bouleverse en profondeur le monde des affaires. De
nouveaux styles d’entrepreneurs font leur apparition tous les jours, et même ceux qui travaillent pour une
organisation deviennent des entrepreneurs
11
11
27
SECTION 2 : ÉTUDE EMPERIQUE
1. QUESTIONNAIR
ELKADIRI ABDELOUAHED
Encadré par :
Problématique : Dans cette étude, je vais essayer d’apporter des éléments de réponse pour notre
problématique qui est le marketing digital au Maroc : Quelle est son efficacité sur le consommateur ? alors
j’ai choisi de faire une enquête en ligne pour analyser les consommateurs selon leurs sexes, âges et fonctions.
Echantillonnage : La population ciblée de l’enquête est constituée des personnes âgées de 18 ans et plus.
28
2. ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS
La majorité des gens ayant participés au sondage sont principalement des femmes avec un
pourcentage de 54% contre 46% des hommes.
La majorité des gens ayants participe au sondage ont Moins de 25 ans, ce sont donc
principalement des jeunes avec un pourcentage de 88%.
29
La majorité des participants sont des étudiants avec un pourcentage de 86%.
La majorité des participants ont un revenu moins de 4000Dh avec un pourcentage de 78%.
30
La majorité des intervenants préferent d’effectuer leurs achats parallèlement via internet et en
magasin (61%), alors que d’autres limites leurs achats en magasin (33%).
92% Utilisent les réseaux sociaux pour s’informer sur les produits sur le marché contre 8% qu’ils
n’utilisent pas.
31
Ces deux principaux réseaux sociaux les plus préférer sont Instagram (74,7%) puis Facebook
(68,7%) par ailleurs Google (44,4%).
La majorité des participants Utilisent le téléphone portable comme un support numérique avec un
pourcentage de 91% contre 7% qu’ils utilisent l’ordinateur.
32
83% de l’échantillon connaissent le marketing digital, mais nous retrouvons que seulement 17%
qui ne le connaissent pas.
56,1% des participants jugent que le marketing digital a une influence forte 40,8% trouve qu’il est
Moyen alors que seulement 3,1% qui le jugent Faible.
33
Les principaux critères les plus importants lors d’un achat en ligne La qualité (79%) puis Le prix
(68%) finalement La livraison (63%), La majorité des participants pensent de la variété de choix
qu’il y a énormément de choix.
34
80% des participants qui regardent les annonces publicitaires sur les réseaux sociaux.
57% des participants sont plutôt satisfaisants, 30% sont un peu satisfaisants, Alors que seulement
12% qui sont très satisfaisants et le reste (1%) sont pas du tout satisfaisants.
35
Une bonne majorité (80%) ont déjà effectué un achat en ligne, ce qui est énorme.
Ces Deux principaux raisons qui ont motivé les consommateurs à effectuer un achat en ligne
sont : les rapports qualité / Prix (78,4%) et livraison à domicile (38,6%).
36
65% sont contre les publicités sponsorisés qui apparaissent ses profils contre
58% trouvent que l’achat en ligne est peu compliqué par contre les 41% des intervenants qui l’ont
trouvé moyen compliqué.
37
75% préfèrent le paiement en espèces a la livraison et 18% des intervenants préfèrent l’effectuer
via la carte bancaire avec 6% qui l’effectuent via virement.
52% des intervenants n’ayant que peu de confiance dans l’usage de paiement électronique, avec
14% des gens qui n’ont pas de confiance. Cependant 34% des intervenants qui sont convaincus de
l’utiliser avec confiance.
38
81% des intervenants n’ont pas rencontrer des difficultés lors de paiement électronique et 19%
qu’ils les trouvent.
La plupart des difficultés qui posent problème chez les intervenants sont la peur d’arnaque
(46 %) et la double facturation(26,9%) avec l’échec des transactions(23,1%)
39
Les participants évaluent les achats en ligne de 44% ce qui est important, ensuite ils évaluent un
échelle de 40% ce qui est plus important.
40
CONCLUSION GENERAL
41