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liminer les activités sans valeur ajoutée afin d’améliorer la performance de l’entreprise, c’est
le fondement du système de production appelé Lean Manufacturing ou plus simplement
Lean.
Puisant ses racines dans l’industrie automobile japonaise des années cinquante, ce mode
d’organisation du travail s’étend aujourd’hui à d’autres secteurs d’activité.
Souvent présenté par ses promoteurs comme un remède à la crise économique, il est néanmoins
l’objet d’interrogations, notamment en matière de condition de travail des employés.
Le présent travail a été réalisé par les deux élèves ingénieurs KRAFESS Omar et CHKAIRI
Soufyane, dans le cadre du projet de fin d’étude pour l’obtention du Diplôme d’Ingénieur d’État
en Génie Industriel et logistique, délivré par l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement
Technique de Mohammedia. Le projet intitulé « Reconfiguration du flux de la presse 315T et
déploiement du Mizusumashi pour la presse », s’est déroulé du 12 Février au 30 Juin 2018 au sein
de la Société Noiséenne d’Outillage de Presse, basée à la TFZ Tanger, filiale du Groupe FSD.
Le stage de projet de fin d’étude a pour objectif d’une part la mise en pratique des connaissances,
la familiarisation des jeunes ingénieurs avec l’environnement de travail de l’entreprise, ainsi que
l’évaluation des compétences et du degré d’adaptation. D’autre part il permet à l’entreprise de
profiter de la motivation et de la rentabilité des jeunes ingénieurs pour traiter, étudier ou implanter
des projets visant l’amélioration de ses performances industrielles.
i
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Dédicace
La femme la plus solide dans le monde. Celle à qui je dois Tout et tout
moi, j’ai continué sur le chemin, j’ai tenu la promesse, et j’ai réalisé votre
rêve.
l’affection que je porte pour vous. Vous étiez mes supports durant les
mauvais temps
moi. Qui a toujours été présent pour moi et que, ta présence a éclairé
ma vie.
CHKAIRI Soufyane
ii
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Dédicace
À Dieu
Le tout puissant, Le Clément, Le Glorieux, Le Juste et Le
Gracieux, qui m’a accordé santé, force et courage pendant
ces années d’études.
À toute ma famille
À mes chères amies
KRAFESS Omar
iii
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Remerciements
Au terme de ce projet et par cet humble travail, un geste d’affabilité nous conduit, avant
d’entamer ce présent rapport, à remercier tous ceux qui ont rendu le déroulement de notre stage
agréable et constructif.
Dans un premier temps, nos remerciements s’adressent à tous les membres du jury pour avoir
bien voulu examiner et juger ce modeste travail.
Nos remerciements sont destinées à tous les professeurs du département génie mécanique, et
plus particulièrement le chef de filière d’ingénieurs M. Elhoucine ECHCHHIBAT.
Nous tenons à exprimer toute nos profondes gratitudes à M. Abdellah ZAMMA, notre
professeur encadrant pour les précieux conseils qu’il n’a cessé de nous prodiguer, ainsi que
pour la richesse et la grande valeur de ses propositions et ses directives quant à la rédaction de
ce rapport, afin d’accomplir notre travail dans les meilleures conditions.
Tous nos profonds respects à notre parrain de stage M. Mohamed OUAZZI, Responsable
Méthodes Logistique, pour l’intérêt qu’il n’a cessé de porter à notre travail, pour sa bonne
qualité d’encadrement, pour ses fructueuses discussions et pour son profond et rare sens de
l’humanité. Qu’il me soit permis de lui dire qu’il m’a été particulièrement agréable de travailler
avec lui. Nous adressons aussi nos sincères remerciements à M. Mohamed ZEYANI,
Responsable Lean Manufacturing pour son encadrement, son indulgence, et sa disponibilité
malgré ses nombreuses préoccupations.
Nos remerciements vont spécialement à M. Rachid RBAI et M. Smail NAIT MALEK, pour
leurs chaleureux accueil, leurs amabilités permanentes, et leurs attentions particulières tout au
long de la réalisation de ce projet, sans oublier leurs aides, Aussi bien qu’à tout le personnel
que nous avons côtoyé durant notre période de stage au sein de la société SNOP Tanger, qui
nous a permis de profiter brillamment de cette formation en termes de savoir technique et
relationnel.
iv
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Résumé
En se donnant pour objectif l'excellence au quotidien, basé sur l’un des meilleurs systèmes de
production au monde, et partant du concept Lean Manufacturing. La société SNOP, s’oriente
vers le développement de ses unités de production et ses indicateurs de performance à travers
l’implantation des différents workshops d’amélioration continue.
Ce rapport présente le travail réalisé dans le cadre de notre projet de fin d’études qui s’est
effectué au sein de l’entreprise SNOP Tanger, sur la période allant du 12 Février 2018 au 21
Juin de la même année.
Notre projet s’inscrit dans la démarche Lean Management, qui consiste à chasser toutes sortes
de gaspillage dans l’entreprise.
L’objectif de notre travail était la mise en place de la production en flux tiré entre la presse
315T et les postes d’assemblage. Pour ce faire la première action consistait à analyser le flux et
l’état actuel, afin d’identifier les sources de gaspillages et de non-performance ensuite mettre
en œuvre des solutions pratiques afin d’en éliminer les causes. Ceci en appliquant : diagramme
spaghetti, petit train Mizusumashi, KANBAN, Heijunka, diagramme de déroulement…etc.
L’application de ces méthodes a permis de résoudre les problèmes posés d’une façon
rigoureuse, pour optimiser le coût et l’espace de stockage, la charge des engins de manutention,
les bacs de conditionnement, et augmenter le temps de production dans les postes d’assemblage
et fluidifier le flux physique.
Les solutions proposées ont été validées et encours d’application sur le terrain.
Mots clés :
Lean Manufacturing, gaspillages, performance, flux tiré, amélioration continue, Mizusumashi,
KANBAN, Heijunka, plan d’action.
v
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Abstract
By giving itself for objective the excellence on a daily basis, based on one of the best systems
of production to the world, and runner of the concept Lean Manufacturing. The SNOP
company, turns to the development of its production units and its performance indicators
through the setting-up of the workshops of continuous improvement.
This report presents the work realized within the framework of our project of the end of studies
which was made within the company SNOP Tangier, over the period going from February 12th,
2018 till June 30th of the same year.
Our project joins in the approach Lean Management, which consists in hunting any sorts of
wasting in the company.
The objective of our work was the implementation of the production in pull flow between the
press 315T and the assembly stations. To this end the first action consisted in analyzing the
flow and the current state, in identifying the sources of wasting and non-performance then in
implementing practical solutions to eliminate the causes. This by applying: spaghetti diagram,
water spider Mizusumashi, KANBAN, Heijunka, process diagram …
The application of these methods allowed to solve problems posed in a rigorous way, so
optimizing the cost and the space of storage, the load of the forklift, the tubs of packaging,
increasing the time of production in assembly stations and fluidify the physical flow
The proposed solutions were validated and outstanding discounted bills of application on the
ground.
Key words:
Lean Manufacturing, wasting, performance, pull flow, continuous improvement, Mizusumashi,
KANBAN, Heijunka, action plan.
vi
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Sommaire
Avant-propos ................................................................................................................................... i
Dédicace ......................................................................................................................................... ii
Dédicace ........................................................................................................................................ iii
Remerciement................................................................................................................................ iv
Résumé ........................................................................................................................................... v
Abstract ......................................................................................................................................... vi
Sommaire...................................................................................................................................... vii
Liste des tableaux ............................................................................................................................ x
Liste des figures.............................................................................................................................. xi
Liste des abréviations ................................................................................................................... xiii
Glossaire ...................................................................................................................................... xiv
Introduction générale...................................................................................................................... 1
Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil « SNOP» ................................................ 3
I. Présentation du groupe FSD............................................................................................................ 4
I.1. Historique du groupe FSD.............................................................................................................. 4
I.2. Domaines d’activité et Clients ....................................................................................................... 5
I.3. Implantation mondiale .................................................................................................................. 5
II. Présentation de la société SNOP Tanger ......................................................................................... 6
II.1. Aperçu général ............................................................................................................................. 6
II.2. Organigramme de SNOP Tanger................................................................................................... 7
II.3. Produits fabriqués à SNOP Tanger ............................................................................................... 7
II.4. Processus de fabrication .............................................................................................................. 8
III. Présentation du département d’accueil.................................................................................... 12
III.1. Missions du service Méthodes et industrialisation ................................................................... 12
III.2. Organigramme d'équipe de Lean Manufacturing ..................................................................... 13
Chpitre II : Contexte du projet et méthodologie de travail ................................................ 14
I. Contexte générale du projet ......................................................................................................... 15
I.1. Introduction ................................................................................................................................. 15
I.2. Cahier des charges....................................................................................................................... 15
II. Méthodologie de travail ................................................................................................................ 19
II.1. Présentation de la démarche DMAIC ......................................................................................... 19
II.2. Lean Manufacturing ................................................................................................................... 21
II.3. Méthodes et outils utilisés ......................................................................................................... 22
vii
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Chapitre III : Etude et diagnostic de la situation actuelle ........................................................ 25
I. Phase Définir ................................................................................................................................. 26
I.1. Etude de l’existant ....................................................................................................................... 26
II. Phase Mesurer............................................................................................................................... 30
II.1. Etude de l’existant ...................................................................................................................... 30
II.2. Cartographie de la situation actuelle ......................................................................................... 31
II.3. Choix des références du projet .................................................................................................. 34
III. Phase Analyser .......................................................................................................................... 38
III.1. Analyse de la cartographie de l’état actuel ............................................................................... 38
III.2. Mudas Stock .............................................................................................................................. 41
III.3. Mudas processus excessif ......................................................................................................... 42
III.4. Mudas Déplacements, transports inutiles ................................................................................ 43
Chapitre IV : Mise en place des solutions .......................................................................... 47
I. Phase Innover ................................................................................................................................ 48
I.1. Modèle amélioré ......................................................................................................................... 48
I.2. Confirmation des solutions ......................................................................................................... 48
I.3. Nouvel emballage SF ................................................................................................................... 50
I.4. Reconfiguration du mode de stockage........................................................................................ 52
I.5. Dimensionnement du rayonnage ................................................................................................ 54
I.6. Besoin en quantité des emballages ............................................................................................. 56
I.7. Espace disponible à l’extrémité de la presse .............................................................................. 57
I.8. Conception du supermarché sur CATIA....................................................................................... 58
I.9. Adressage des emplacements ..................................................................................................... 60
I.10. Résumé ...................................................................................................................................... 61
I.11. Nivellement des charges ou le Heijunka (平準化) .................................................................... 62
I.12. Révision du mode d’approvisionnement .................................................................................. 66
I.13. Besoin en bac Odette avec le nouveau scénario proposé ........................................................ 68
I.14. Flux tirée .................................................................................................................................... 69
I.15. Petit train Mizusumashi............................................................................................................. 72
I.16. Amélioration du bord de chaine de la presse 315T .................................................................. 75
II. Phase contrôler ............................................................................................................................. 78
II.1. Audit de démarrage de projet .................................................................................................... 78
II.2. Audit de démarrage de la nouvelle méthode d’approvisionnement ......................................... 78
II.3. Calcul de la nouvelle charge de presse....................................................................................... 78
viii
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Chapitre V : Les coûts d’investissements et les gains apportés par le projet...................... 80
I. Estimation des gains ...................................................................................................................... 81
I.1. Les coûts supportés pour la mise en place des solutions ........................................................... 81
I.2. Les gains apportés du projet ....................................................................................................... 82
I.3. Gains qualitatifs ........................................................................................................................... 86
Conclusion générale ...................................................................................................................... 87
Bibliographie ................................................................................................................................. 89
Annexes ........................................................................................................................................ 90
ix
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Liste des tableaux
Tableau I - 1 : Historique du groupe FSD ................................................................................................ 4
x
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Liste des figures
Figure I - 1 : Groupe FSD .......................................................................................................................... 4
Figure I - 2 : Clients du groupe FSD ......................................................................................................... 5
Figure I - 3 : Implantation du groupe FSD ............................................................................................... 5
Figure I - 4 : Usine SNOP Tanger .............................................................................................................. 6
Figure I - 5 : Fiche technique ................................................................................................................... 6
Figure I - 6 : Organigramme SNOP Tanger .............................................................................................. 7
Figure I - 7 : Pièces moteur et composants ............................................................................................. 7
Figure I - 8 : Pièces techniques équipementier en acier ......................................................................... 7
Figure I - 9 : Produits de superstructure (Caisse en blanc) ...................................................................... 8
Figure I - 10 : Acheminement des pièces produites ................................................................................ 8
Figure I - 11 : Presse 630 T....................................................................................................................... 9
Figure I - 12 : Presse 315 T....................................................................................................................... 9
Figure I - 13 : Presse 1200 T..................................................................................................................... 9
Figure I - 14 : Diagramme SIPOC Emboutissage ...................................................................................... 9
Figure I - 15 : Goujon ............................................................................................................................. 10
Figure I - 16 : Zone PRP .......................................................................................................................... 10
Figure I - 17 : Diagramme SIPOC PRP .................................................................................................... 11
Figure I - 18 : Zone Ilot SR & Robot KUKA ......................................................................................... 11
Figure I - 19 : Ilot MAG .......................................................................................................................... 11
Figure I - 20 : Pince manuelle ................................................................................................................ 11
Figure I - 21 : Profileuse et Cintreuse ..................................................................................................... 12
Figure I - 22 : Organigramme du département d’accueil........................................................................ 13
xi
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Figure IV - 1 : Modèle améliorer ........................................................................................................... 48
Figure IV - 2 : A3 du projet.................................................................................................................... 49
Figure IV - 3 : Présentation à Obeya room ........................................................................................... 50
Figure IV - 4 : Exemple d’emballage actuel (Box G) .............................................................................. 50
Figure IV - 5 : Bac Odette O-4325 ......................................................................................................... 51
Figure IV - 6 : Instruction de conditionnement .................................................................................... 52
Figure IV - 7 : Mode de stockage actuel ............................................................................................... 53
Figure IV - 8 : Supermarché .................................................................................................................. 53
Figure IV - 9 : Feuille de calcul de BLM ................................................................................................. 54
Figure IV - 10 : BLM Max pour chaque référence ................................................................................. 54
Figure IV - 11 : Classification des outils ................................................................................................ 55
Figure IV - 12 : Espace disponible à l’extrémité de la presse ............................................................... 57
Figure IV - 13 : Dessin 3D du supermarché .......................................................................................... 58
Figure IV - 14 : Echelles supermarché .................................................................................................. 58
Figure IV - 15 : Lisses orange ................................................................................................................ 58
Figure IV - 16 : Renfort en tube carrée ................................................................................................. 59
Figure IV - 17 : Etagère avec galets....................................................................................................... 59
Figure IV - 18 : Sabot de protection...................................................................................................... 59
Figure IV - 19 : Barrières de protection ................................................................................................ 60
Figure IV - 20 : Adressage du supermarché .......................................................................................... 61
Figure IV - 21 : Maison Lean et l’effet du coup de fouée ..................................................................... 62
Figure IV - 22 : Arrêt outillage .............................................................................................................. 63
Figure IV - 23 : Confirmation du service outillage ................................................................................ 63
Figure IV - 24 : Disponibilité de la presse ............................................................................................. 63
Figure IV - 25 : Charge de la presse ...................................................................................................... 64
Figure IV - 26 : Ancienne et nouvelle classification des outils .............................................................. 64
Figure IV - 27 : Stockage bobine ........................................................................................................... 66
Figure IV - 28 : Montabilité de la bobine .............................................................................................. 67
Figure IV - 29 : Supports bobine ........................................................................................................... 68
Figure IV - 30 : Mode de fonctionnement avec carte KANBAN ............................................................ 70
Figure IV - 31 : Exemple de carte KANBAN ........................................................................................... 71
Figure IV - 32 : Mizusumashi ................................................................................................................ 72
Figure IV - 33 : Circuit Mizusumashi ..................................................................................................... 74
Figure IV - 34 : Diagramme bête à corne .............................................................................................. 76
Figure IV - 35 : Diagramme pieuvre ...................................................................................................... 77
Figure IV - 36 : Conception du chariot sous Catia................................................................................. 77
xii
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Liste des abréviations
ASS : Assemblage
BLM : Besoin par lancement maximale
BPSF : Bacs des produits semi-finis
CI : Conducteur d’Installation
CINT : Cintreuse
CIP : Conducteur d’installation Pilote
Emb : Emboutissage
FSD : Financière SNOP-Dunois
KPI : Key Performance Indicator
MAG : Metal Active Gas
MRP : Material Requirements Planning
OF : Ordre de fabrication
PRP : Petite Presse à souder par résistance
Prof : Profilage
PF : produit fini
QQOQCP : Qui, Quoi, Ou, Quand, Comment et Pourquoi.
RTE : Renault Tanger Exploitation
SF : Semi fini
SIPOC : Supplier, Input, Process, Output, Customer.
SPF : Stock Produit Fini
SNOP : Société Noiséenne d’Outillage de Presse
SMOM : Société de Mécanique et d’Outillage Mothaise
TCF : Temps de Changement de Fabrication
TDL : Taille de lancement
TFZ : Zone Franche de Tanger
TPS : Toyota Production System
TRS : Taux de Rendement Synthétique
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CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Glossaire
Bac Odette : Organisation Data Exchange by Tele Transmission in Europe, ce sont des petites
caisses en plastique.
CI : celui est qui démarre la presse, changer son outil de fabrication, faire les réglages…
Gemba : un lieu de travail en japonais. Dans la fabrication, il s’applique habituellement aux
ouvriers, au terrain.
Kaizen : amélioration continue et progressive d’une activité, pour créer davantage de valeur en
réduisant les gaspillages.
Lean : C’est un système visant à générer la valeur ajoutée maximale au moindre coût et au plus
vite, ceci en employant les ressources justes nécessaires pour fournir aux clients ce qui fait de
la valeur à leurs yeux.
Muda : mot japonais qui signifie « gaspillage ». Il se rapporte à une série d’activités non
créatrice de valeur.
Obeya room : grande salle en japonais pour le pilote et le suivi des workshops Lean
xiv
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Introduction générale
Dans un monde industriel en plein changement, mouvement et développement, toute entreprise
essaye d’améliorer et évoluer son organisme, structures, fonctions et processus pour faire face
à la concurrence.
Le groupe mondial français FSD est parmi les leaders dans son domaine de la sous-traitance
de fabrication des composants et sous-ensembles voitures. Il essaye d’améliorer la performance
et l’efficacité des processus de ces sites à travers le monde en les incitant à instaurer une
démarche de progrès continue.
La Société Noiséenne d’Outillage de presse (SNOP) a des objectifs ambitieux le long des
années prochaines en termes de doublement du chiffre d’affaires. Réussir un tel objectif ne peut
se faire qu’en supprimant tout perturbateur de performance et réducteur de productivité. C’est-
à-dire, chasser toute sorte de gaspillage et rendre la chaîne de valeur Lean.
SNOP Tanger, et après son démarrage réussi depuis 7 ans, elle est censée actuellement de
s’inscrire aux stratégies d’évolution du groupe. Son défi à soulever est de transformer son flux
poussé à un flux tiré avec réduction des stocks et augmentation de la fluidité des chaînes. Ceci,
en reposant sur l’application des principes du Lean Manufacturing et l’adoption des bonnes
pratiques des autres sites.
Notre travail consiste à lancer plusieurs chantiers d’amélioration au niveau de toutes les
activités successives construisant la chaîne de valeurs. C’est le flux allant de la réception de la
matière première sous forme de bobine, passant par sa transformation au niveau de la presse et
le stockage intermédiaire jusqu’aux postes d’assemblages.
Le présent rapport explicite la démarche adoptée afin de répondre à l’objectif de ce sujet. Il est
structuré en cinq chapitres.
Le premier chapitre (présentation de l’organisme d’accueil SNOP) : Ce chapitre définit la
présentation de l’établissement d’accueil de SNOP Tanger et ses activités de production.
Le deuxième chapitre (description du projet et méthodologie) : Ce chapitre décrit la
problématique, le cahier des charges. Il traite aussi la méthodologie de travail pour la réalisation
de ce projet.
Le troisième chapitre : (étude et diagnostic de la situation actuelle) : Ce chapitre porte sur les
trois premières étapes de la démarche DMAIC. Nous allons cartographier le flux physique de
notre processus, ensuite nous allons essayer de déceler toutes les gaspillages critiques, et
finalement nous allons faire une analyse détailler pour chercher les causes racines des
problèmes.
1
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Le quatrième chapitre (mise en place des solutions) : Ce chapitre porte sur les deux dernières
étapes de la démarche DMAIC. Nous allons mettre en pratique un plan d’action adéquat, portant
plusieurs chantiers d’améliorations, qui mènent à améliorer notre processus.
Dans le dernier chapitre (étude budgétaire), nous allons faire une étude des gains et
d’investissement.
Enfin, la conclusion générale présente un récapitulatif des résultats et des perspectives du
projet.
2
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Chapitre I
Présentation de l’organisme d’accueil
« SNOP»
3
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
I. Présentation du groupe FSD
4
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
I.2. Domaines d’activité et Clients
Les principaux domaines d’activité du groupe sont : Emboutissage ; Assemblage ; Profilage et
Outillage.
Le groupe FSD travaille essentiellement sur la conception et la fabrication d’éléments de caisse
en blanc, d’habitacle et d’environnement moteur, la conception et réalisation d’outillages de
presses, ainsi que la conception et réalisation de presses automatiques.
Ses clients :
5
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
II. Présentation de la société SNOP Tanger
II.1. Aperçu général
Depuis sa création en 2011, SNOP Tanger n’a cessé d’être à
l’écoute de ses clients ce qui lui a permis de développer des
relations privilégiées basées sur le respect et la confiance. En
effet, SNOP a su construire, durant toutes ces années
d’existence, une image de marque distinguée et une notoriété
qui fait d’elle une entreprise capable de satisfaire ses clients
et de s’adapter aux nouvelles exigences techniques et
économiques.
La société SNOP Tanger est étalée sur une superficie de plus
de 5 ha. Elle est la première implantation du groupe FSD sur
le continent africain, Elle a nécessité un financement de 300
millions de DH. Cet investissement vise notamment à
accompagner le nouveau projet de l'usine Renault de Figure I - 4 : Usine SNOP Tanger
Melloussa (Tanger), et à répondre à une volonté
d'accompagnement des marchés émergeants de la zone
méditerranéenne. Les locaux de la société SNOP Tanger
- Hall outillage/ bobines
- Zone presses BALCONI
- Zone Robots SR/MAG
- Zone profilage/ cintrage/ façonnage
- Zone métrologie
- Zone mécanismes
- Zone soudure PRP
6
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
II.2. Organigramme de SNOP Tanger
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CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Ces produits sont fabriqués à partir du découpage et l’emboutissage des tôles métalliques. En
assemblant ces produits ensemble, on constitue la caisse en blanc des projets de la société
Renault.
8
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Toutes les pièces proviennent du service emboutissage. Elles sont acheminées soit directement
vers le stock SPF s’il s’agit déjà d’un PF, soit vers le stock SPSF si c’est un PSF pour être
ensuite sollicitées soit par les PRP, les ilots ou les deux ; stipule qu’après le passage sur les
PRP, les pièces seront encore des PSF nécessiteront un assemblage via les robots de soudage.
a. SIPOC Emboutissage
SIPOC
Emboutissage
En effet l’emboutissage passe par les éléments différents tels que le dérouleur, redresseur,
boucle, aménage et la presse. Il permet la déformation des métaux obtenue sous presses.
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CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
b. Les composantes de la presse
Redresseur : Son rôle est de rendre la bande la plus rectiligne possible en agissant sur divers
réglages.
Boucle : L’avance de la bande est effectuée par l’intermédiaire d’une information donnée par
la hauteur de boucle, soit mécaniquement par levier, soit électroniquement par cellules
photoélectriques.
Amenage :
Il commande l’avance de la bande, d’une valeur propre à chaque outillage appelé
« PAS ».
Il commande le pinçage et le d’épinçage de la bande à un moment précis :
Pinçage : serrage ou maintien de la bande.
D’épinçage : libération de la bande.
Presse : Opérations de découpage, de pliage et d’emboutissage.
II.4.2. Secteur Assemblage
Assemblage c’est de réaliser des sous-ensembles ou des modules par soudure et sertissage. Le
secteur au sein de la société SNOP Tanger contient un parc d’assemblage qui regroupe
essentiellement deux grandes zones d’assemblage qui sont :
Une zone d’assemblage qui se compose :
- Des petites presses à souder par résistance(PRP) :
Le secteur assemblage PRP regroupe des petits outils de soudure PRP (petite presse à souder
par résistance) pour souder des vis et écrou pour les sous-ensembles C'est du soudage par
pression avec une transformation de l'énergie électrique en énergie calorifique (effet Joule).
En effet le métal présente une résistance lorsqu'il est parcouru par un courant électrique.
(Échauffement du cuivre par exemple lorsque la section du faisceau est trop fine ...)
10
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
a. SIPOC PRP
SIPOC
PRP
Une deuxième zone centralisée sur des cellules robotisées pour la soudure qui sont :
Les Ilots de soudure par résistance SR :
Le soudage par résistance SR est réalisé par la combinaison d'une forte intensité électrique et
d'une pression ponctuelle. Ce procédé ne nécessite pas d'apport extérieur. L'intensité électrique
chauffe la matière jusqu'à la fusion.
11
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
II.4.3. Secteur Profilage
Le profilage est un processus de mise en forme en continu qui permet, à partir de tôles planes
en bobine, d'obtenir des produits de section constante, appelés profilés. Le profilage peut être
considéré comme un pliage en continu. Au cours du processus, la tôle est pliée plastiquement
et progressivement par chacune des têtes, jusqu'à obtenir les angles et la forme souhaités.
Le cintrage des profilés par étirement consiste à un changement de direction progressif ou, plus
simplement, à courber le profilé, tout en préservant sa section initiale. Il peut être effectué en
2D, c'est-à-dire dans un seul plan, ou en 3D, suivant 2 plans.
L’atelier de profilage se compose d’une :
Profileuse ;
Façonneuse ;
Cintreuse.
III. Présentation du département d’accueil
III.1. Missions du service Méthodes et industrialisation
Le département méthode et industrialisation de la société SNOP Tanger a pour mission
d’optimiser et d’améliorer la performance en termes de qualité, sécurité et fiabilité des
processus. Pour ce faire, il est amené à remplir les tâches suivantes :
Coordonner entre les différents métiers (production, qualité, logistique et outillage) la
réalisation des projets d’amélioration.
Etudier la faisabilité de la modification produit et processus (chiffrage et qualification).
Elaborer les modes opératoires, instructions de travail et paramètres d’injection pour les
différents équipements.
Mettre au point des nouveaux équipements.
Gérer l’archivage des documents produits.
Proposer des évolutions techniques possibles à court, moyen et long terme (flux,
technologie, capacitaire).
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Définir et suivre la mise en place des actions d’amélioration de la productivité (analyse
de la performance : Coût, Qualité, Délai).
Coordonner entres les différents métiers (production, qualité, logistique et outillage) la
réalisation des projets d’amélioration.
Directeur de site
Leader Responsable
Leader Leader Leader Méthode Responsable
Secteur Lean
Secteur PRP Secteur EMB Logistique Progrès
MAG/ILOT Manufacturing
Après avoir présenté l’organisme d’accueil, ainsi que son processus de fabrication, le
prochain chapitre sera consacré essentiellement à la présentation du cahier des charges et la
méthodologie suivie pour la réalisation de ce projet.
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Chapitre II
Contexte du projet et méthodologie
de travail
14
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
I. Contexte générale du projet
I.1. Introduction
Dans un environnement industriel, la compétitivité reste un objectif vital pour l’entreprise.
Elle nécessite des réponses concrètes telles que la bonne exploitation de l’appareil productif,
les bonnes conditions de travail et l’utilisation optimale des ressources. Etant le premier
fournisseur de Renault, SNOP Tanger s’est investie dans une démarche d’amélioration
continue en adoptant les outils du Lean Manufacturing.
C’est dans ce contexte que s’inscrit notre projet de fin d’études qui a pour objectif l’élimination
de toutes les sources de gaspillages à travers la reconfiguration du flux physique de la presse
315T et le déploiement du Mizusumashi pour la presse.
15
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
I.2.4. Définition du besoin
Dès le lancement d’un projet d’amélioration, il est nécessaire d’expliciter simplement le besoin
primaire ou l’exigence principale. La bête à cornes est un outil graphique d’analyse
fonctionnelle de ce besoin, son objectif est de cadrer le contexte dans lequel le projet voit le
jour, Cet outil s’interroge sur le pourquoi du projet. Il doit permettre de préciser le périmètre du
projet.
Pour bien définir le besoin, nous avons élaboré le diagramme bête à cornes ci-dessous :
Appliquer le Lean
Manufacturing
16
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
différents risques de ce présent projet, aussi bien au niveau organisationnel qu’au niveau
technique.
Pour s’assurer que le projet restera toujours atteignable, et qu’un éventuel risque ne bloquera
pas l’avancement du projet, Il s’avéra nécessaire de :
Etablir l'inventaire des risques ;
Evaluer les risques ;
Proposer des solutions.
L’inventaire des risques constitue la première étape de cette analyse, il consiste à recenser
l’ensemble des risques probables (humains, financiers, organisationnels ou technologiques.)
La deuxième étape permet de valoriser l’impact de chaque risque sur le déroulement du projet,
en calculant la criticité de chaque risque :
Quant à l’évaluation de la criticité des risques, elle a été définie comme suit :
Le tableau suivant résume le travail réalisé en termes de management des risques. Chaque
risque dans la matrice est évalué afin de connaitre le degré de criticité lié à ce risque pour les
classer afin d’assurer la démarche du projet.
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Risque Cause Effet Evaluation Action préventive
G F D C
Utilisation des données -Utilisation des fichiers non -Résultats et solutions non 3 3 3 27 -Vérifier si les documents sont mis à
erronées actualisés représentatifs jour
-Perte de temps
Non acceptation du projet -Mal chiffrage des gains -Non réalisation du projet 4 4 2 32 -Une étude complète et chiffré.
par la direction -Contraintes liés à chaque -Analyse des différentes contraintes.
département
La mauvaise analyse du Mauvaise compréhension du Mauvaise définition des 3 2 2 12 Accorder un temps important pour la
besoin exprimé par le MO besoin objectifs du projet compréhension des objectifs du sujet
Indisponibilité des acteurs Surcharge des acteurs projet Manque de suivi, manque 2 3 1 6 Faire des points du suivi de stage
du projet d’information, retard
Négliger la rédaction du La charge augmentée du travail Mauvaise qualité du rapport 3 2 1 6 Consacrer un temps par semaine pour
rapport lors du réalisation du projet final rédiger une partie du rapport
Tableau II - 3 : AMDEC projet
18
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I.2.6. Planification du projet
Afin de bien gérer le projet, un planning prévisionnel a été mis en place :
19
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
II.1.1. Les étapes de la démarche DMAIC
Définir
Cette étape consiste à définir le projet ou le processus à améliorer, identifier les gains
opérationnels et financiers, comprendre les attentes des clients et cartographier le processus.
Parmi les outils utilisés dans cette étape, on peut citer : le QQOQCP, le SIPOC, le diagramme
CTQ, la matrice QFD…
Mesurer
Cette étape consiste à recueillir des données dans le but de mieux quantifier les processus et
comprendre la manière dont ils fonctionnent. Elle contribue à déterminer l’origine précise du
problème et à obtenir des données fiables sur lesquelles se basera le reste de l’étude.
L’outil le plus utilisé dans cette étape est la cartographie VSM (Value Stream Mapping).
Analyser
Le but de cette étape consiste à chercher les causes potentielles de défaillance dans un
processus et de les organiser. L’organisation des causes permettra ensuite de travailler sur
quelques sous-processus ciblés pour mieux en comprendre l’organisation. On peut citer parmi
les outils utilisés dans cette étape, le diagramme d’Ishikawa, la classification ABC et
l’AMDEC.
Innover
Cette étape permet de passer de la théorie à l’application et de mettre en place des solutions
aux problèmes détectés dans la phase d’analyse. Elle consiste donc à trouver des solutions qui
permettront de minimiser ou éliminer les causes de problèmes identifiées à l’étape précédente.
Contrôler
Cette étape intervient juste après la phase d’« amélioration » qui a permis d’implémenter les
nouvelles solutions sélectionnées suite à l’étude approfondie de certains problèmes de qualité
dans l’entreprise. Elle doit permettre aux équipes de comparer une situation nouvelle souhaitée
par rapport à une situation initialement insatisfaisante et d’observer la situation actuelle afin de
confirmer, puis maintenir, le succès du projet DMAIC.
20
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
II.2. Lean Manufacturing
II.2.1. Historique du Lean
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les industries japonaises ont dû affronter la
récession en repensant l’entreprise autrement. Face à cette situation économique, Taïchi Ohno,
ingénieur industriel japonais et dirigeant de Toyota, a inventé un concept pour réduire les coûts
de production : le Toyota Production System (TPS). Ce concept repose sur un système de
production « au plus juste » suffisamment flexible pour s’adapter aux fluctuations des
commandes des clients, il consiste à [2] :
21
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Figure II - 3 : Les trois types de gaspillages
Muda (« Sans valeur ») : tout ce qui est sans valeur : les gaspillages, ce qui est fait mais
qui n’ajoute pas de valeur au produit — c’est-à-dire ce qui finit à la poubelle.
Muri : l’excès, la surcharge de travail engendrée par des processus non adaptés : le
personnel, lorsque la charge de travail n’est pas adaptée au nombre de travailleurs ;
Mura : la variabilité, ou l’irrégularité : des machines qui ne mettent pas toujours le
même temps pour faire la même chose et dont la qualité varie ;
II.2.3. Les différents types de gaspillages (8 Mudas)
Les gaspillages, Mudas en japonais, ont été identifiés par Taïchi Ohno qui en dénombre huit :
Apprécier le travail déjà fait et celui qui reste à faire en matière d’amélioration et
d’éradication des dysfonctionnements.
22
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Identifier les lieux et les opérations créatrices de valeur et réciproquement les
gaspillages.
II.3.2. Management visuel
Le management visuel, la construction d’un système d’information sur le lieu de travail où la
rédaction de consignes est réduite au minimum par la mise en place de solutions visuelles, a
deux types d’application distincts.
- D’une part la communication en temps réel de la performance de la ligne.
- D’autre part, la visualisation maximale des règles au poste de travail.
II.3.3. Méthode des 5G
Les 5G sont des actes simples qui matérialisent 5 étapes fondamentales à accomplir l’une après
l’autre, afin de résoudre efficacement un problème posé. C’est une méthode japonaise de
résolution des problèmes dont le but est essentiellement basé sur l’arbitrage du conflit entre la
théorie (les concepts) et la pratique (la réalité) ; Ce que nous voulons faire et ce qui peut être
effectivement fait.
Elle vient répondre à l’une des questions suivantes :
Là où l’action se passe ;
Là où la pièce est fabriquée, stocké et circule ;
Là où la réforme sera appliquée ;
Là où se trouvent les personnes concernées.
Gembutsu : Les observations
Observer, examiner ce qui se passe réellement sur le terrain, il faut observer :
23
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Déterminer les causes réelles de chaque évènement observable sur le terrain ;
Evaluer les acquis et les besoins réels.
Genri : La théorie
Se référer à la documentation générale pour comprendre la théorie :
II.3.4. Brainstorming
Le brainstorming (remue-méninges) est à la fois le lieu et la méthodologie pour générer les
nouvelles idées pour l’établissement de la stratégie de l’entreprise ou pour la résolution des
problèmes. Même si la critique des idées n’est pas permise, les idées peuvent être modifiées ou
combinées.
Ses quatre phases sont :
1. La constitution du groupe
2. Le cadrage et la définition de la question de départ
3. La collecte des idées
4. La sélection des solutions applicables
Ce chapitre a détaillé le cahier des charges du projet, ses objectifs, ainsi que la
méthodologie suivie, inclut les différentes méthodes et outils utilisés afin de réaliser
à bien ce travail.
24
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Chapitre III
Etude et diagnostic de la situation
actuelle
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CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
I. Phase Définir
I.1. Etude de l’existant
Introduction
La première phase de ce projet consistera en premier lieu à dimensionner la problématique en
utilisant l’outil QQOQCP, puis identifier le processus d’emboutissage et d’assemblage à l’aide
du diagramme de processus.
I.1.1. Définition de la problématique
Un problème bien défini est un problème à moitié résolu, c’est dans cette optique que nous
avons utilisé l’outil QQOQCP pour mieux cadrer cette problématique.
26
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Fournisseur
Bobine Composants
(BAMESA)
Réception
/Contrôle
Contrôle Contrôle
quantitatif qualitatif
Aménage 2 P 630T
Profilage
Profileuse
Façonneuse
Cintreuse
Soudage
Atelier Assemblage
Contrôle Stockage
Contrôle
Contrôle Métrologie
destructif
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I.1.3. Management des ressources humaines du projet
Le management des ressources humaines est le processus d’organisation et de direction
de l’équipe de projet.
Cette dernière est constituée de personnes ayant des rôles et des
responsabilités qui leur ont été attribués pour mener à bien le projet. Nous avons utilisé la
matrice RACI pour affecter les responsabilités aux différents membres. RACI signifie :
- R : Responsible : acteur qui a la responsabilité de réaliser une tâche.
- A : Accountable : acteur qui assume la responsabilité globale de la tâche et les
conséquences associées et qui rend des comptes sur l’avancement des tâches.
- C : Consulted : acteur qui fournit de l’information ou de l’expertise pour aider le
Responsable à réaliser la tâche
- I : Informed : acteur qui se trouve informé quant à l’évolution de la tâche mais qui
n’intervient pas dans la réalisation.
Le résultat de ce travail est illustré dans le tableau suivant :
Légende :
Responsible
Accountable
Consulted
Informed
Tableau III - 2 : Légende matrice RACI
28
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Tableau III - 3 :Matrice RACI
Conclusion
D’après ce qui précède, notre problématique apparait plus clair qu’avant : Dans ce chapitre nous
avons défini la problématique, identifier le processus d’emboutissage et d’assemblage.
29
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
II. Phase Mesurer
Introduction
La première étape Définir nous a permis de cadrer notre problématique, l’étape suivante doit
nous permettre de quantifier les variables suivies dans notre démarche. L’ensemble des mesures
prises dans cette étape vont nous servir comme une base pour analyser les différents problèmes
détectés, pour que nous puissions établir, par la suite, un plan d’action.
II.1. Etude de l’existant
Le flux de matières circulantes dans l’usine de SNOP Tanger est un flux cellulaire. C’est-à-
dire, chaque presse produit suivant son propre programme de production élaboré suite à une
planification MRP indépendamment des autres machines. Les articles ou références produites
sont soit directement expédiées ou bien mises en stock SF une période de temps, qui varie entre
6 à 26 jours et plus, avant la poursuite des opérations sur elles.
Le but de notre projet est de reconfigurer les règles de gestion de telle sorte à avoir des lignes
de production « Lean » où le flux sera tiré par kanban depuis les postes avals, au lieu d’un flux
poussé par MRP, et d’avoir par conséquent un flux linéaire, au lieu du cellulaire entre les
machines.
Ceci dit, qu’on aura plus besoin du stock SF actuel, ou au moins, ne pas de la même importance
et le même volume actuel. Alors, l’objectif sera de transformer ce stock d’un stock à plat en un
stock à rayonnages.
30
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
II.2. Cartographie de la situation actuelle
Pour mieux visualiser la situation actuelle et pouvoir déterminer les sources de problèmes et de
gaspillages, nous avons élaboré une cartographie de flux physique d’une référence type, où on
a introduit les différentes caractéristiques qualitatives et quantitatives du flux physique
collectées depuis le terrain.
Presse 315 T
Zone de
reconditionnement Reconditionnement au
106234…..PC niveau du poste de
106237…..PC travail
106239…..PC
D’après l’illustration ci-dessus, notre choix s’est porté sur les références SF, de la zone de
reconditionnement puisqu’ils sont les références qui représentent plus de Mudas.
On constate, qu’on a trois références, donc on a besoin d’un autre critère pour sélectionner la
référence sur laquelle on va procéder.
Après une réunion avec l’équipe Lean Manufacturing, nous avons choisi la référence
106234…..PC (Flasque Secondaire D Traverse X52), vu les problèmes qu’ils présentent aux
agents de production, et la complexité de son flux.
31
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Afin de faciliter le travail de collecte des différentes informations concernant le flux physique
de notre référence type, on a fait appel au diagramme de déroulement.
Si chaque processus important mérite d’être analysé, il est également pertinent d’avoir une vue
d’ensemble en évaluant ce processus de manière conjointe. C’est ce que nous vous proposons
avec une approche scientifique qui est utilisée à la fois comme outil de compréhension et
comme technique de productivité. Il s’agit d’un organigramme de déroulement, qui sert à
décrire un processus sous une notation de chronométrage ; Il est rempli en suivant les tâches
réalisées par les opérateurs, et utilise cinq symbole de bases (détaillés dans le tableau), qui
permettent de catégoriser facilement les étapes du processus en opération, contrôle, transport,
délai ou stockage.
32
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Figure III - 4 : L’organigramme de déroulement
D’après cet organigramme de déroulement, on remarque que la majorité du temps est un temps
de stockage.
Après avoir recensé les données relatives aux flux physiques de notre référence, nous allons
passer maintenant au dessin de l’état actuel où nous allons détailler les différents processus.
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CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Clients
internes
86.45
min
Bobine
1800 kg
Reconditionn- MAG 5
148.16
2 jours 8.02 5 jours ement
min 4.2 min 3 min 117.17 min
min
Zone
Production Sortie presse Entrée Stock Stock SF d'échange 52.8
presse 315 T 315 T SF Ilots MAG 10
min
Opération Reconditionn-
ement
Handling &
Transport
MAG 8
Stock
Référence 106234
Processus Flux presse 315 T-Assemblage
Type de conditionnement Bac cons-130
Quantité 17 bac (450 p/bac)
Lead time 7.29 jours
Figure III - 5 : Cartographie de la situation actuelle
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CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Figure III - 6 : Bac Odette O-4325
35
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
II.3.3. Pareto des références
Pour faciliter le choix de nos références, on a pris comme critère d’étude la quantité des pièces
par bac, afin d’avoir une idée sur les références qui représentent une grande autonomie aux
postes de travail.
36
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Après on a fait appel à l’outil Pareto :
400 120%
350
100%
300
80%
250
200 60%
150
40%
100
20%
50
0 0%
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37
Donc notre étude s’est porté sur 19 référence, celles qui constituent la classe A et qui
représentent une grande autonomie aux postes du travail.
Conclusion
Cette étape nous a permis de connaître la situation actuelle dégradée, et mal gérée par un
processus de production présentant plusieurs Mudas.
Ce jugement sera le sujet de la phase « analyser », qui consistera à relever les causes racines de
la dégradation de notre processus, tout en s’appuyant sur l’avis des acteurs clés définit
auparavant dans la matrice RACI du projet.
37
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
III. Phase Analyser
Introduction
L’objectif de cette phase est d’analyser les résultats trouvés dans la phase précédente afin de
souligner les causes racines et de les traiter.
III.1. Analyse de la cartographie de l’état actuel
III.1.1. Analyse du Takt time
a. Takt time client
Le Takt time est un terme allemand désignant le rythme de production, il cadence le processus
de fabrication sur le rythme de la demande client. Il se calcule suivant la formule :
Temps disponible *
Takt time =
Demande client
* Seuls les arrêts autorisés sont déduits (pauses, repas, réunions, nettoyage de poste). La
cadence n’autorise pas les arrêts machines (pannes, changement de séries).
Pour calculer le Takt time de chaque référence de nos 19 référence, il faut tout d’abord calculer
le temps disponible comme suit :0
Temps disponible = temps d’ouverture – arrêts planifiés = (24 h – 1.5 h) * 3600 = 81000 s
Pour chaque référence, on a calculé la demande journalière à partir de la demande annuelle du
client.
Donc après tout calcul fait, on a obtenu le Takt time de chaque référence de nos 19 référence :
38
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
b. Takt time usine
Après avoir calculer le Takt time client de chaque référence, on a procédé à calculer le Takt
time usine. Pour se faire on a calculé la Cadence*TRS.
Avec la cadence c’est la cadence du poste goulot en (pièce/h), si la pièce passe par plusieurs
postes successives avant d’obtenir le produit fini. Par contre si plusieurs postes travail sur la
même pièce, afin d’obtenir le même PF, on somme les cadences. (Annexe 1)
TRS
PRP 90%
ILOT 90%
MAG (X52) 85%
MAG (J92) 80%
Cintreuse 85%
Tableau III - 6 : TRS zone de travail
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CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Cadence*TRS
140,0
120,0
100,0
80,0
60,0
40,0
20,0
0,0
600,0
500,0
400,0
300,0
14,81481
200,0
100,0
0,0
40
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
III.2. Mudas Stock
À première vu de la cartographie du flux physique élaboré dans le chapitre précédent, nous
pouvons remarquer que les pièces SF restent dans le stock une durée moyenne de 5 jours, c’est
la raison de prolonger le Lead time (plus de 7 jours).
Les outils de classe A : On les monte deux fois par semaine, et une fois monté il doit
produire la quantité nécessaire pour une couverture de 6 jours.
Les outils de classe B : On les monte une fois par semaine, et une fois monté il doit
produire la quantité nécessaire pour une couverture de 9 jours.
Les outils de classe C : On les monte une fois par deux semaines, et une fois monté il
doit produire la quantité nécessaire pour une couverture de 14 jours.
Les outils de classe D : On les monte une fois par trois semaines, et une fois monté il
doit produire la quantité nécessaire pour une couverture de 26 jours.
La majorité des outils de la presse 315 T sont des outils de classe D, c’est-à-dire une durée de
stockage de 26 jours ou plus.
III.2.2. Surface de stockage occupée
A l’aide de la cartographie du stock (Annexe 2), on a pu connaître les nombres d’emplacements
dédiés pour chaque référence des 19 références.
41
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Nous constatons d’après ce tableau, que la surface de stockage occupée par les 19 références
est 28.43 m², ce qui est équivalent à 32 emplacements.
Temps de
Poste
reconditionnement
de travail
par mois (heure)
Zone de
9,17
reconditionnement
MAG1 & 2 6,30
SER 12514 1,55
SER 12512 9,90
CINPRP01 2,60
SER 12509 2,45
ROBTRA01 2,33
ROBSR007 1,56
SER12508 3,24
SER12510 1,48
SER12505 0,61
Total 41,18
Tableau III - 8 : Temps de reconditionnement
42
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
On constate qu’on a un temps assez important de 41.18 h, qui représente un temps de non-
valeur ajouté, ainsi que les conditions de reconditionnement ne respecte pas les règles
d’ergonomie au travail.
43
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Or, ces déplacements ne suivent aucune méthodologie ce qui génère des mouvements inutiles
engendrant parfois des arrêts de production, et nécessitent un temps important de la charge des
caristes.
a. Secteur emboutissage
Dans la zone d’emboutissage, les rétractes sont chargés de :
44
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Trajet 1 Trajet 2
Apporter les bacs vide de Rangement des
l'extérieur pour alimenter pièces emboutis
les presses dans le stock.
Trajet 1 Trajet 2
Alimenter les différentes Evacuer le PF vers
machines du profilage l’interface profilage
en pièces emboutis expédition
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III.4.6. Calcul de la charge des engins de manutention
Après avoir défini les activités des engins de manutention, on a procédé au calcul du temps de
travail des engins pour chaque référence durant un mois.
Donc on a obtenu un temps de 65 h/mois de la charge total des engins. En terme de charge :
Conclusion
L’amélioration du flux de notre processus actuel nécessite le lancement de plusieurs chantiers
d’améliorations :
Stock à rayonnage ;
Nouvel emballage de SF ;
46
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Chapitre IV
Mise en place des solutions
Ce chapitre sera consacré aux améliorations effectuées afin de lutter les problèmes
détectés dans le chapitre précédent, il présentera les deux dernières étapes de la
démarche DMAIC : Innover et Contrôler.
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CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
I. Phase Innover
Introduction
Les sources du problème étant identifiées dans l’étape précédente, l’étape « Innover » consiste
donc à trouver des solutions en mesure de régler ces différents problèmes.
Lissage des
charge
Postes
Carte d'assemblage
KANBAN PRP, ILOTS &
MAG
Stock Presse
Circuit
Bobine 315T Supermarché
d'acier Mizusumashi
Figure IV - 1 : Modèle améliorer
La première remarque qu’on peut tirer de cette nouvelle configuration, est que le flux, après la
mise en place des améliorations, deviendra plus fluide vu la lisibilité du schéma si on l’a
comparé avec celui décrivant l’état actuel.
Le modèle de flux proposé répond à la majorité des directives du Lean renseignées
précédemment. Les principales améliorations illustrées dans le modèle amélioré sont : Un flux
tiré par Kanban, la mise en place d’un supermarché à l’extrémité de la presse des pièces (SF),
la réduction de la taille des lots de transfert en mettant en service des emballages durables et la
mise en place de la solution Mizusumashi.
a. A3 Thinking
Le A3 est un outil du management visuel permettant de structurer la communication au travers
d’un format standard et clair. Il est une sorte de 5S de l’informations.il est structuré sous la
forme PDCA (Plan, Do, Check, Act). Il contient plusieurs rubriques à savoir :
48
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Plan
Le Contexte (Background).
La situation actuelle/La déclaration du problème (Current situation/Problem
statement).
Les buts (Goals).
Do
Les solutions proposées (Proposed solutions)
Check and Act
Définir les dates et les responsables sur chaque action (Define the actions and their
responsible).
Figure IV - 2 : A3 du projet
49
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Figure IV - 3 : Présentation à Obeya room
Le projet a été validé et approuver par le comité de direction, ainsi que par les consultants du
KAIZEN Institute.
I.3. Nouvel emballage SF
I.3.1. Situation actuelle
Actuellement, SNOP Tanger conditionne les produits semi fini dans des grands bacs, ces
derniers engendrent plusieurs gaspillages et des risques majeurs, comme il est cité dans le
chapitre précédent.
50
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
I.3.2. Solution proposée
Pour lutter contre ces gaspillages, nous avons changé le type de bac de conditionnement des
pièces SF ; des petits bacs pliables appelé « bac Odette », à la place des grands bacs (Box G,
Cons-130).
Les Caisses plastique Odette (Organisation Data Exchange by Tele Transmission in Europe),
est le fruit d'une étude très étroite entre les Responsables Automobiles Européens et les Grands
Injecteurs Plastique.
51
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Figure IV - 6 : Instruction de conditionnement
52
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Le non-respect du FIFO qui engendre des risques qualité sous forme d’oxydation des
pièces.
La charge des caristes à cause des emplacements dispatché (65 heure/mois)
Un espace de stockage important (28 m²).
a. Définition du
supermarché
Figure IV - 8 : Supermarché
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I.5. Dimensionnement du rayonnage
I.5.1. Calcul des tailles de lancements maximale
Pour dimensionner le supermarché, on a besoin d’estimer le nombre de bac Odette pour chaque
lot de production de chaque référence de nos 19 références, pour ce faire, il faut calculer tout
d’abord les tailles de lancement maximale de chaque référence (Annexe 4) en prenant en
considération les paramètres suivants :
Coefficient de la nomenclature.
35000 31844
30000
25000 21573
20000 16873 16873 16873 16873 16873
15000
9085 9085
10000
4588 4588 4588
5000
0
Classe D Classe C
54
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I.5.2. Classification des outils
On remarque qu’on a des tailles de lancement assez grandes, cela est explicable par, la majorité
des outils sont des outils de classe D, comme montrer dans la figure ci-dessous, on a dix outils
de classe D, et trois outils de classe C.
23%
Classe D
Classe C
77%
Après avoir calculer les besoins par lancement maximale, on a maximisé les tailles de
lancement, en prenant en considération l’interdiction de cerclage des bobines, autrement dit,
une fois la bobine est montée sur le mandrin de la presse, il faut la consommer entièrement afin
de ne pas diminuer le TRS. Le tableau ci-dessous montre un exemple de calcul.
Réf 106237.....PC
Besoin par
21573
lancement max (pièces)
Nombre de bobines
1,16
Nécessaire
Bobine arrondie
2
au supérieure
55
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Si on prend par exemple la référence 106237…PC, le besoin par lancement déjà calculé
précédemment est de 21573 pièces.
Une seule bobine fournit par BAMESA peut nous donner 18562 pièces, donc si on veut
fabriquer 21573 pièces, il nous faut 1.16 bobine, avec l’interdiction du cerclage, il faut
l’arrondir jusqu’aux 2 bobines ce qui nous donne 37123 pièces comme nouvelle taille de
lancement maximale.
I.6. Besoin en quantité des emballages
Une fois les tailles de lancement calculées, l’étape suivante c’est d’estimer le besoin en bac
Odette (BBO).
Après tout calcul fait, on aura besoin de dimensionner un rayonnage avec une capacité de
stockage de 1901 bac Odette.
56
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I.7. Espace disponible à l’extrémité de la presse
Afin de mettre en place le supermarché à l’extrémité de la presse 315T, il faut calculer l’espace
maximal que l’on peut exploiter en prenant en considération les contraintes suivantes :
57
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I.8. Conception du supermarché sur CATIA
Echelles
58
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Renfort en tube carrée : Renforce la rigidité des étagères
Etagères avec des galets roulants : Sont des étages inclinés qui contient des éléments
roulants permettant d’assurer le mouvement des bacs en système FIFO.
Sabot de protection : Ils protègent les pieds des échelles contre toutes les contraintes
possible (engin de manutention, opérateurs…). Dessin en « Annexe ».
59
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Barrières de protections : Ils protègent les extrémités du supermarché contre les
contraintes possible (engin de manutention, opérateurs…). Dessin en « Annexe ».
60
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Figure IV - 20 : Adressage du supermarché
R + lettres : les lettres désignent de quel rayonnage s’agit-il ; pour notre supermarché
on a désigné SF comme lettre.
A : Premier niveau.
B : Deuxième niveau.
61
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I.11. Nivellement des charges ou le Heijunka (平準化)
I.11.1. Définition
Le Heijunka est un outil de Lean qui permet de répondre à la demande variable des clients. Le
Heijunka signifie « nivellement de production » en japonais, il réduit l’état du stock et la
variabilité de la demande client causée par l’effet du coup de fouée (plus qu’on s’éloigne du
consommateur final, et plus que la variabilité des commandes augmente).
L’espace non suffisant pour installer le supermarché dans le bord de chaine de la presse
315T à cause des tailles de lots importants, voire plus de 3 semaines de stock.
D’après le chapitre précèdent (analyser), le Takt time usine est plus petit en comparaison
avec le Takt time client.
62
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I.11.4. Validation des contraintes
a. Validation contrainte maintenance outillage
Notre étude porte sur dix-neuf références, en terme d’outil on a treize outils, en raison de
l’existence des outils qui produisent deux pièces à la fois, gauche et droit.
Donc on a fait le suivi des arrêts de ses outils durant toute l’année 2017, en prenant en
considération la fréquence et la durée des arrêts.
9,0 8,5
8,0
7,0
6,0 4,8
5,0
3,7 3,3
4,0 2,9 2,9
3,0 2
2,0 1,1 0,9 0,8
1,0 0,3 0 0
0,0
D’après ce graphique, on constate que la somme des arrêts de ses treize outils durant toute
l’année 2017 est égale à 31 heure, ce qui est très petit, en plus de cela on a obtenu la
confirmation du service maintenance outillage sur la fiabilité de ses outils.
90%
88%
janv-17 mars-17 mai-17 juil-17 sept-17 nov-17 janv-18
63
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c. Validation contrainte méthode série
En étudiant la charge de la presse 315T, on a trouvé que cette dernière est chargé au maximum
à 89 %.
89% 88%
90% 79% 79% 78% 78%
80% 73%
68% 66% 66%
70% 63% 62%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
4 3
3
10
3
3
D C A B C D
Figure IV - 26 : Ancienne et nouvelle classification des outils
64
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Réf Nouvel TDL Nouvel classe Commentaire
104583 4540 D-A
106237.....PC 9281 C-B Revoir cahier de charges avec BAMESA
104579 4814 D-A Revoir cahier de charges avec BAMESA
104580 4814 D-A
80210 EQUER.....PC 9110 D-C
80211 EQUER.....PC 9110 D-C
801C0 EQUER....1PC 9749 D-A
801C1 EQUER....1PC 9749 D-A
105393 9990 D-C
799A2-8817R.....PC 16629 D
80217 EQUER....1PC 10361 C
80226 EQUER....1PC 10361 C
75553-0229R 6981 C-B
Revoir cahier de charge avec Bamesa
82275 EQUER.....PC 4432 D
1-->1/2 bobine
Revoir cahier de charge avec Bamesa
82274 EQUER.....PC 4432 D
1-->1/2 bobine
74561-4139R 6237 D-B
82216 EQURE….1PC 4527 D
82217 EQUER....1PC 4527 D
76685-0445R.....PC 3364 D Revoir cahier de charges avec BAMESA
Tableau IV - 3 : Scénario proposé
Besoin /
Réf Planning sans nivellement
Lancement
104583 18159
106237 37122
105393 19980
Tableau IV - 4 : Planning sans nivellement
65
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Besoin/
Réf Planning avec nivellement
Lancement
I.12.1. Exemple
Pour cette référence, Le besoin exprimé par le client c’est 4527 pièces par lot, mais la bobine
délivrée par BAMESA avec les cahiers de charges actuelle donne 9054 pièces, ce qui donne un
écart en stock de 4527 pièces, pourtant on a besoin juste de 50% de la quantité de cette bobine.
I.12.2. Etude de faisabilité de réduction des tailles des bobines
Pour réduire les tailles des bobines, il faut étudier deux contraintes technique majeurs liés à la
presse et la bobine elle-même, afin de valider la nouvelle taille de cette dernière. Ses contraintes
sont les suivantes :
66
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La montabilité de la bobine sur la presse : pour que la bobine soit montable sur la
presse, il faut que le diamètre extérieur de la bobine soit dans le champs d’application
du bras presseur.
Bobine
Pour étudier ses contraintes on a conçu un fichier Excel automatisé, qui contient des formules
mathématique et physique. Ce fichier sera bénéfique aussi pour le service approvisionnement.
Diamètre NV TDL Contrainte NV diam
Bobine Presse Largeur Stabilité
intérieur MAX poids EXT
Donc avant de réduire les tailles des bobines, il faut prendre en considération les points
suivants :
Comparer la TDL avec la contrainte poids de la presse.
67
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D’après le tableau ci-dessus, on constate qu’il n’y a aucun problème concernant la montabilité,
par contre les références, 76685-0445R.....PC, 106237….PC, 104579 sont instables.
Conclusion
Après le nivellement des charges, notre besoin en bac Odette s’est diminuer, on a un besoin de
696 au lieu de 1952 bac, et pourtant l’espace dans le bord de chaine de la presse permet
d’installer un supermarché avec une capacité de 720 bacs, finalement avec le nivellement des
charges on a pu résoudre le problème d’espace.
68
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I.14. Flux tirée
Définition
Comme son nom l’indique un système en flux tiré fonctionne à l’inverse de son homologue
le flux poussé, autrement dit c’est la demande d’un client (client externe : consommateur / client
interne : un autre service de l’entreprise) ou une consommation qui sera l’élément déclencheur
d’une mise en fabrication / réapprovisionnement d’un produit.
I.14.1. KANBAN
Définition
La carte kanban, désigne en japonais une étiquette ou une fiche cartonnée fixée sur les bacs ou
les conteneurs de pièces. La méthode du même nom, méthode kanban, est une technique
d’approvisionnement sur consommation. Cette méthode a été élaborée et déployée par
TOYOTA MOTOR, au japon durant les années 1950.
Inspirée des techniques de management visuel, cette méthode est basée sur l’utilisation
des cartes kanban. La méthode est surtout adaptée aux entreprises ayant une production
répétitive et relativement régulière.
La carte kanban est le support des informations échangées entre deux postes de travail
consécutifs. Le système kanban fonctionne comme suit :
Le poste en aval consomme des pièces traitées par le poste en amont. Chaque fois qu'il
utilise un container de pièces il détache de celui-ci une carte kanban qu'il renvoie au
poste en amont. Cette carte kanban constitue pour le poste en amont un ordre de
fabrication d'un container de pièces.
Réduire deux gaspillages majeurs : les stock tampon et les mouvements inutiles.
Eviter les déplacements fréquents des opérateurs et des approvisionneurs pour passer
les informations concernant les composants en rupture.
69
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I.14.3. La mise en œuvre des cartes Kanban
Lorsque l’opérateur commence à consommer les bacs, il prend les cartes Kanban des bacs et
les met sur support de la table SPS, le conducteur du petit train Mizusumashi récupère les cartes
ainsi que les bacs vides, et il revient vers le supermarché pour mettre les bacs vides dans leur
endroit et pour prendre les bacs pleins des références de chaque carte kanban pour les livrer
vers les postes dans le prochain cycle.
Postes à servir
(Assemblage)
Carte Kanban
Cycle Mizusumashi
Supermarché
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Nombre de Nombre de
Quantité en Poste
Référence Cadence carte carte Kanban
bac Odette d'affectation
Kanban arrondi
76685-0445R.....PC 335 SER12505 360 1,07 2
799A2-8817R.....PC 300 SER12509 320 1,07 2
80217 EQUER....1PC 300 SER12508 500 1,67 2
80226 EQUER....1PC 300 SER12508 500 1,67 2
82217 EQUER....1PC 260 SER12509 500 1,92 2
82216 EQUER....1PC 260 SER12510 500 1,92 2
82274 EQUER.....PC 173 SER12510 207 1,20 2
82275 EQUER.....PC 173 SER12510 207 1,20 2
80210 EQUER.....PC 213 CINPRP01 153 0,72 1
80211 EQUER.....PC 213 CINPRP01 153 0,72 1
801C1 EQUER....1PC 140 SER17005 257 1,84 2
801C0 EQUER....1PC 140 SER17005 257 1,84 2
106237.....PC 154 ROBMAG06 24 0,16 1
105393 388 ROBMAG01 34 0,09 1
104579 240 ROBTRA01 65 0,27 1
104580 200 ROBTRA01 65 0,33 1
75553-0229R 158 SER12514 196 1,24 2
104583 130 ROBMAG01 34 0,26 1
74561-4139R 200 ROBSR007 41 0,21 1
Tableau IV - 10 : Nombre de carte KANBAN
Secteur Emplacement
PRP RSFB3
d'alimentation Supermarché
71
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I.15. Petit train Mizusumashi
Introduction
D’après le chapitre « analyser », on trouve le Muda du transport qui désigne tout déplacement
inutile de la matière d’un endroit à un autre, et sur lequel il faut intervenir pour minimiser tout
gaspillage. Dans ce cadre, la MIZUSUMASHI (Water Spider) ou petit train est une solution
très efficace pour minimiser tout gaspillage dans le transport de la matière ou pièces d’encours
au sein d’usine tout en synchronisant les allés et retours. En général c’est un opérateur
approvisionneur (Water spider en anglais), prépare un chariot, constitué de plusieurs wagons,
en se basant sur la consommation des lignes à approvisionner (cartes Kanban).
Water spider vient du fait que le Mizusumashi se déplace sans faire de vague, c'est-à-dire sans
perturber la production.
Définition
Le petit train est tout simplement l’outil qui va permettre d’économiser en déplacement,
chargement et livraison. Les matières premières, sous- ensembles ou produits fini circulent d’un
poste de travail à l’autre, vers ou depuis le magasin. Le petit train fait une boucle qui détermine
un rythme de passage, l’intervalle de prélèvement.
Le Mizusumashi donne le tempo de la production. Conçu avec les données du TAKT Time et
du nivellement, c’est lui qui livre les lignes en temps et en heure, permettant de limiter le stock
sur ligne tout en s’assurant qu’il n’y ait pas d’arrêt de ligne due à un manque de pièces.
Le train n’est pas un stock déporté qui contiendrait l’ensemble des références potentiellement
utilisées par la ligne de production. Le train doit comporter uniquement les pièces demandées
« au tour » précédent via le plus souvent un système Kanban. Autrement dit, Le train doit
décharger à 100% les composants transportés à chaque cycle.
Figure IV - 32 : Mizusumashi
72
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I.15.1. Les objectifs du processus d’approvisionnement par tournée
L’objectif principal de ce processus peut se résumer de la façon suivante :
Livrer en production le juste nécessaire (pour limiter les stockages consommateurs de surface
au poste), sans erreur (afin de limiter le risque qualité ainsi que la perte de temps), au bon
moment (encore une fois pour éviter les temps d’attente et les stockages excessifs sur des postes
de travail qui n’ont plus la capacité d’accueillir des quantités importantes de stock), au bon
endroit (toujours la logique d’ergonomie) et au coût le plus juste.
Un autre objectif est de supprimer toute déperdition des opérateurs de production. Cela signifie
une suppression des manutentions inutiles. Des transferts de contenants entre les postes de
travail qui ne se justifient pas, des déplacements inutiles.
Livrer les lignes via un taux de service de 100 % pour viser le 0 arrêt de production.
Les règles internes en matière de sécurité sont à mettre en lien avec le fait que
les allées soient ou pas dédiées, que les croisements soient ou pas fréquents, avec
la taille et l'inertie de la motrice.
73
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Figure IV - 33 : Circuit Mizusumashi
74
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I.16. Amélioration du bord de chaine de la presse 315T
I.16.1. Problématique
Après le changement de type de conditionnement en passant des grandes bacs (BOX G, Cons-
130), en des bacs Odette, il est nécessaire d’adapter l’implantation au nouveau mode de flux.
Vu la cadence élevée de la presse 315T, qui va générer une fréquence des déplacements des
bacs de la sortie presse au supermarché, ainsi que la quantité et le poids transportés, nous étions
menés à concevoir un nouveau chariot dont le but est de faciliter la manutention et le
mouvement des encours, ainsi que la réduction des gaspillages dû à la fois au transport et à
l’espace.
Ce chariot doit prendre en compte plusieurs facteurs à savoir : l’indisponibilité d’un grand
espace pour le stockage, possibilité d’accueillir deux pièces à la fois (Gauche et Droite),
présenter une autonomie au poste de travail.
Dans cette optique, des prototypes des différents chariots ont été lancés afin de valider les choix
faits lors de la conception, d’acquérir de l’expérience et de tester les réactions des utilisateurs
(les opérateurs).
I.16.2. Solution
À partir de cette logique, nous étions menés à trouver des solutions et des améliorations aux
contraintes et aux problèmes dévisagés. Comment concevoir un chariot répondant à plusieurs
exigences et particulièrement ergonomique ? Comment réduire l’espace ? Plusieurs exigences
à prendre en compte avant la conception d’un chariot.
Après quelques jours de réflexion et de recherche sur terrain et ailleurs, nous sommes
finalement arrivés à « une solution d’or », qui consiste à concevoir un chariot standard qui
permet de répondre aux différentes contraintes.
Avec cette solution nous allons faire un coup qui n’est pas seulement double, mais avec lequel
nous aurons à la fois :
Déplacement.
Manutention.
Espace.
75
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I.16.3. Analyse du besoin
a. Diagramme bête à corne
Le diagramme de la bête à cornes est un outil qui nous permet de déterminer les exigences
fondamentales qui justifient la conception du chariot, en répondant à ces trois questions
fondamentales :
Chariot
b. Diagramme Pieuvre
L’outil appelé diagramme pieuvre, ou diagramme d’interactions, est utilisé pour définir les
interrelations entre un produit et son environnement.
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Bacs Odette
FC 3
FP 2 Tapis roulant
FP 1
de la presse
Opérateur Chariot
FC 2
FC 1
Design
Ergonomie
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II. Phase contrôler
Introduction
La dernière phase de la démarche DMAIC est la phase contrôler qui consiste à faire un suivi
des actions qui ont étés réalisées pour pouvoir évaluer les indicateurs qui ont êtes mises en place
durant la phase mesurer.
78
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TCF ajouté = ∑ (Nombres de changements ajoutés par mois * TCF unitaire) = 15h
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Chapitre V
Les coûts d’investissements et les
gains apportés par le projet
80
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I. Estimation des gains
Dans cette partie de ce chapitre nous allons donner des estimations pour l’ensemble des
investissements et gains apportés, du fait qu’il est difficile de donner des valeurs exactes
concernant les différents gains. En effet, nous allons décrire l’ensemble des investissements,
ensuite nous allons présenter les gains de notre projet.
81
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Donc on aura besoin d’un total d’investissement pour les bacs Odette O-4325 de :
696 * 76.45 = 53209.2 DH.
I.1.3. Investissement
L’ensemble des investissements dans les solutions effectuées est présenté dans le tableau :
Solution Coût
Supermarché 168 800 DH
Bac Odette 53209.2 DH
Total 22 2009.2 DH
Tableau V - 1 : Investissement total du projet
82
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Le tableau ci-dessous résume le gain en coût de stockage.
Le nouveau coût de stockage vaut 137420 DH au lieu de 337733 DH. En calculant l’écart entre
le coût de stockage actuel et le coût de stockage après la diminution des tailles de lot, on a
trouvé une diminution de 40.68 % de différence. En terme financier on va gagner 200313 DH.
En faisant une petite comparaison entre les gains escomptés en termes d’emballage actuel et
l’investissement en termes des nouveaux emballages « Bac Odette », on trouve un gain général
qui vaut 14 1491 DH.
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c. Gain en terme de surface de stockage
Comme on a vu dans les chapitres qui précède, on va changer le mode de stockage sur terre
dans le stock SF par un supermarché dans le bord de chaine de la presse 315 T, ce qui signifie,
un gain en termes de surface de stockage qui vaut 28 m², comme il est indiqué dans le tableau
suivant :
Le prix de location d’un mètre carré dans la zone franche de Tanger coûte 792 dh/mois.
Donc, on va gagner chaque mois : 28.43 * 792 = 2 2516.56 DH
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Poste Temps Coût
Coût total
de travail par mois (heure) DH/heure
Zone de
9,17 24,2 221,82
reconditionnement
MAG1 & 2 6,30 100 629,66
SER 12514 1,55 60,5 93,78
SER 12512 9,90 60,5 599,15
CINPRP01 2,60 60,5 157,47
SER 12509 2,45 60,5 148,23
ROBTRA01 2,33 100 232,66
ROBSR007 1,56 100 156,00
SER12508 3,24 60,5 195,77
SER12510 1,48 60,5 89,37
SER12505 0,61 60,5 36,91
Total 41,18 2560,80 DH
Tableau V - 7 : Gain en temps de reconditionnement
Donc on a obtenu un temps total de reconditionnement de 41.18 heure, ce qui nous a permis
d’obtenir un gain de 2560 DH/mois.
85
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I.3. Gains qualitatifs
À part les gains quantitatifs qu’on peut les mesurer, il y a des gains qualitatifs à savoir :
L’amélioration des bords de chaine de la presse 315 T et les postes d’assemblages.
L’amélioration du flux logistique entre la presse et les postes d’assemblage.
L’amélioration des conditions de travail des opérateurs en termes d’ergonomie.
Eviter les accidents dus aux mouvement complexes des engins de manutention dans
l’usine.
Maitrise de la situation du stock.
Augmenter le niveau de sécurité dans l’usine.
Conclusion
Ce chapitre a fait l’objet de chiffrage du projet en terme d’investissement est des gains, ainsi
qu’une estimation du seuil de rentabilité industriel, de ce fait le projet de reconfiguration du
flux de la presse 315 T et déploiement du Mizusumashi pour la presse est à coup sûr un bon
investissement.
86
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Conclusion générale
Le travail réalisé dans le cadre de ce Projet de Fin d’Etudes a été très bénéfique. En effet, il
nous a permis d’une part l’intégration dans le milieu industriel, et d’autre part d’établir des
relations avec les professionnels confirmés dans le domaine d’automobile.
Le présent projet a combiné entre plusieurs sous projets ou misions à accomplir. L’ensemble
de ces missions ont le trait commun d’établir le Lean Management dans l’usine de production
de SNOP Tanger.
Le déploiement de ce flux tiré va être favorisé et consolidé par la mise en place de plusieurs
outils et principes. Un nouvel emballage retournable répondant à la logique de réduction de la
taille des lots du transfert, la mise en place d’un supermarché de SF à l’extrémité de la presse
pour équilibrer et fluidifier le flux entre la presse 315 T et les postes d’assemblages et maitriser
la situation du stock. Le remplacer du mode de manutention, par l’adoption du Mizusumashi
(petit train), et le nivellement des charges pour Réduire les tailles de lancement.
Les conséquences de la mise en place de ce chantier Lean sont bénéfiques des points de vue
industriels, financiers et sécurité :
87
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Perspectives
Comme tout projet d’amélioration, il ne faut s’arrêter jamais de chercher d’autres voix de
progression, et la roue de Deming doit continuer toujours à rouler vers le haut. Dans le cas
de notre projet, nos perspectives pour continuer l’évolution positive et atteindre l’excellence
sont :
Généraliser la mise en place du flux tiré et rendre toutes les lignes Lean.
Réduire les temps de changement de série pour pouvoir par la suite réduire les
tailles des lots de production.
Atteindre le zéro stock des SF et rendre le flux continu.
Supprimer carrément l’utilisation des chariots élévateurs et les remplacer par les
petits trains …
Contraintes rencontrées
« La vie nous impose plein de contraintes. Même quand nous venons au monde, nous sommes
attachés par un cordon. » Jacqui Bronts
Il ne faut jamais avoir peur des contraintes, mais savoir les gérer et vivre avec. Et chaque
projet a ces contraintes. Dans notre cas les principales contraintes rencontrées étaient :
88
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Bibliographie
[1] HOHMANN Christian (page consultée le 28 avril 2018). Six Sigma les basiques
DMAIC
http ://www.christian.hohmann.free.fr/index.php/six-sigma/six-sigma-les-
basiques/168-dmaic
89
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Annexes
90
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
91
CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
Temps de Qté par bac de Temps Temps
Poste TDL
Référence reconditionnement reconditionne par mois par mois
de travail Max
par bac (second) ment (second) (heure)
Zone de
106237.....PC 120 135 37123 32998 9,17
reconditionnement
104583 55 130 18159 7683 2,13
MAG1 & 2
105393 30 40 19980 14985 4,16
SER 12514 75553-0229R 20 50 13962 5585 1,55
801C0 EQUER....1PC 16 35 38994 17826 4,95
SER 12512
801C1 EQUER....1PC 16 35 38994 17826 4,95
80210 EQUER.....PC 90 350 18220 4685 1,30
CINPRP01
80211 EQUER.....PC 90 350 18220 4685 1,30
SER 12509 799A2-8817R.....PC 22 83 33258 8815 2,45
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CHKAIRI Soufyane - KRAFESS Omar GIL 2018
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Fiche d’instruction standard de Travail
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Audit de démarrage de
l’approvisionnement des postes de
travail par le petit train Mizusumashi
Date de création : 31/05/2018 Crée par : S. CHKAIRI & O. KRAFESS Approuvée par : M. OAUZI
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