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Groupe 102-Sarah El Gani - 16987996 - 0
Groupe 102-Sarah El Gani - 16987996 - 0
20205460
POL 1330
Université de Montréal
22 avril 2022
1. Selon les politologues Doern et Phidd, comment les décideurs procèdent-ils
pour choisir les instruments de politique publique? Quelles critiques ont été
Les politologues Doern et Phidd ont mis en place un modèle pour expliquer comment les
décideurs choisissent leurs instruments de politique publique. Ils ont élaboré un modèle
nous verrons comment ils sont organisés et utilisés puis pourquoi certaines critiques ont
pointé. Ils ont établi un modèle basé sur deux axes : L’axe plus ou moins coercitif
D’après ce modèle, sur cet axe on retrouvera des instruments moins coercitifs à gauche,
des instruments plus centraux et plus coercitifs à droite. Aussi, selon ces axes, on
comprend que les instruments les moins coercitifs sont plus populaires politiquement,
qu’ils rencontrent une plus grande adhésion, alors que ceux plus à droite, les plus
coercitifs, ceux où on va obliger les citoyens ou les entreprises à effectuer des choses
Nous retrouvons différents types d’instruments avec des degré différents de coercition. Si
nous les classons du moins coercitif au plus coercitif, nous retrouvons tout d’abord:
-Les instruments d’autorégulation : ce sont les instruments que les simples citoyens
contribuent en général au bon déroulement de la société. Par exemple les parents élèvent
bien leurs enfants ou encore si on œuvre dans des associations en tant que bénévoles ou
qu’on milite dans un parti politique. Ce sont des instruments avec peu de coercition.
adopter des pratiques en utilisant par exemple des publicités. Rien ne nous oblige mais le
gouvernement nous encourage à le faire car c’est une bonne chose pour nous ou pour la
Avec les dépenses, ils nous incitent à nous comporter de différentes façons tel que
d’accomplir avec les dépenses ses objectifs de politique publique. Dans les dépenses, on
des transferts aux particuliers, comme l’assurance emploi, prestation aux aînés...
Dans les dépenses, on retrouve aussi l’instrument des dépenses fiscales : ce sont les taxes
sont des instruments qui viennent stimuler certaines activités ou qui viennent en aide à
des personnes plus vulnérables comme les retraités via les cotisations à la retraite. C’est
va vous forcer par des instruments de coercition. Par exemple, nous avons vu qu’avec la
contrôler plus certains organismes même privés comme ce fut le cas avec certains
CHSLD privés. Il va tenter de les nationaliser pour en prendre le contrôle. C’est assez
coercitif.
Les gouvernements vont généralement commencer par des instruments moins coercitifs
car du point de vue des électeurs, de la population ces instruments sont plus populaires.
Ce modèle a été critiqué, car selon certains chercheurs, il est biaisé idéologiquement. En
effet, il suppose que les gouvernements vont avoir tendance à utiliser des instruments
plus coercitifs comme la loi, les taxes alors qu’en réalité ce n’est pas toujours le cas.
Aussi, on dit que ce modèle prend le monde des affaires comme son point focal
modèle serait une vision néolibérale de l'État. Aussi on dit que ce modèle peut subir des
contraintes institutionnelles (comme dans le cas du fédéralisme, le fédéral ne peut agir sur
vraiment la coercition.
2. Pourquoi la recherche sur la mise en place des politiques prétend-elle que les
décideurs?
La mise en œuvre des politiques c’est « l’ensemble des processus qui visent la réalisation
concrète des objectifs d’une politique publique ». La mise en œuvre de cette politique va
être confiée aux fonctionnaires après l’adoption des politiques par le parlement. Lorsque
l’on évoque les « street-level bureaucrats », cela fait référence au modèle de Bottom Up,
de la base vers le haut, des fonctionnaires de terrain vers les décideurs. Elle concerne les
contact direct avec une clientèle, les usagers, qu’ils connaissent bien et avec qui ils
Comme par exemple, les travailleurs de la santé sans qui le Ministère de la santé serait
appliquer ses programmes. Ces fonctionnaires sont souvent appelés à faire des jugements
entre des valeurs en conflit. Il y dans le modele Bottom up, une vision de la légitimité
démocratique de proximité. Les fonctionnaires de première ligne sont plus près des
clientèles, connaissent mieux leurs besoins et donc ont une action directe sur la
population, ils peuvent faire des formes d’ajustements légères des politiques publiques.
Ils endossent une forme de responsabilité indirecte. Une responsabilité qui va aux
« clients », aux usagers. Ils bénéficient d’une autonomie d’action indirecte. C’est la
théorie avancée par Meny Thoenig qui avance que le modèle de Bottom up, aussi théorie
du Public choice, permette les décisions du bas vers le haut, en opposition au Top Bottom
ou les décideurs sont au sommet et sont souvent déconnectés de la base et donneront aux
restent des exécutants, mais comme ils sont au plus près des usagers, leur rôle a de
l’importance informelle et leur pouvoir sera informel. On dira qu’ils ont une « liberté
concernant les lois et la façon de les appliquer, leur confère la possibilité de réellement
agir en termes de mise en œuvre des politiques publiques et d’en voir les résultats
concrètement. On dira que leur pouvoir est discrétionnaire car c’est eux d’une certaine
manière non officielle vont juger comment la politique publique va être mise en œuvre,
de quelle façon, en combien de temps, pour quel public, etc. Sans être de véritables
décideurs car les politiques publiques restent décidées au sommet, leurs actions ont tout
de même un effet notable sur les populations et on peut dire qu’ils ont un rôle
3. Qu’est-ce que des chercheurs comme Paul Pierson veulent décrire lorsqu’ils
politiques publiques?
Paul Pierson dans son ouvrage « When effect becomes Cause » nous explique les effets
l’ambiguïté que cela peut causer. Quand une politique est mise en place, elle transfère ses
politique publique qui était une variable indépendante à un moment devient une variable
dépendante. Cet 'effet de rétroaction complique pour le gouvernement les possibilités de
Pour définir l’effet de rétroaction de politique publique, on peut dire que c’est soit un
effet structurant ou causal que les politiques gouvernementales peuvent avoir au fil du
temps sur le type d’intérêts, de demandes et de stratégies que les acteurs sociaux et
(inputs): c’est une cause. Par la politique publique, cette variable devient dépendante
(outputs) et on va voir qu’au fil du temps, avec l’effet de rétroaction, l’effet devient la
cause :
Habituellement, des groupes d’intérêts, des partis font pression sur le gouvernement pour
faire inscrire leur enjeu à l'agenda une cause et ce gouvernement va répondre à ces
variable indépendante, ce qui cause les politiques publiques c'est les pressions des
est un effet et la cause est dans les enjeux des mouvements sociaux ou partis. Sauf qu'au
fil du temps, la variable dépendante de politique publique va devenir une cause avec le
temps. Elle va générer des effets de rétroaction et devenir elle-même une cause et
transformer la politique elle-même. Pierson dit que les effets de rétroactions sont de deux
natures :
-Effet de ressources, matériel, par exemple le chèque de PCU. Ce sont les ressources
parfois contenus dans la politique publique que l’on étudie. Elle va contenir des
informations, des idées, des valeurs, des normes qui vont aider les individus à se situer
dans la société.
concerne par exemples les groupes méritoires comme les retraités ou vétérans qui eux
profiteront de messages positifs et verront leur pouvoir s’accroître; versus les groupes
rétroaction mais message subliminal négatif et ces groupes n’auront pas de pouvoirs).
. Par contre, ces deux effets de rétroaction, vont augmenter le pouvoir de certains groupes
modifier les politiques publiques à l’encontre de ces groupes qui auront pris de
adoptant une politique publique appréciée de l’opinion publique et par les effets de
gouvernement de retirer ou d’amoindrir cette mesure sous peine de perdre son électorat et
2019).
permettent de produire les effets attendus de cette politique et d’atteindre les objectifs qui
lui sont fixés ». En d’autres termes, lorsqu’une politique publique est votée, elle est
transférée aux fonctionnaires pour la mise en œuvre. Dès lors, s’instaure un contrôle de la
bureaucratie pour vérifier que celle-ci est mise en œuvre adéquatement soit par un
contrôle apriori soit par un contrôle a posteriori. Dans le cas du New Public Management
(NPM), c’est une forme d’évaluation technocratique assez récente et inspirée des modèles
mentionne Philippe Bezès, mais depuis le début des années 90, ce contrôle s’est intensifié
et modifié avec l’avènement du New Public Management. Les fonctionnaires vont être
mieux utiliser les budgets conférés aux bureaucrates. On entre dans un mix de logique de
dans l’administration publique des concepts et des techniques de gestion issus du secteur
Cela se fera de différentes manières comme d’instaurer des primes au rendement pour les
entrainé des changements dans les formes de contrôle. Son arrivée découle d’une crise
fiscale de l’État, de la théorie du public choice, de la mondialisation des marchés qui
devient plus exigeant en ce qui concerne les taxes qu’elle paie. Aussi la montée de
Le New Public Management et est plus en faveur d’un contrôle a posteriori ou comme le
dit Bezès, « ex post » (p.32), qui s’exercera après le fait, et qui permet une plus grande
« La rationalisation des administrations passe désormais par des contrôles ex post qui
reposent sur le calcul et sur le contrôle des coûts (tableaux de bord, statistiques, comptes
prévisionnels), ainsi que sur la surveillance des réalisations et des résultats de l’activité
fonctionnaire est soumis aux mêmes règles que l’on retrouve dans le monde de
Le New Public Management présente plusieurs avantages. Il permet par exemple aux
gestionnaires de recruter les meilleures ressources, lancer des appels d’offres pour
garantir l’efficience et d’allouer les moyens et en échange ils devront rendre des comptes
chiffrés. Le NPM a permis des réformes importantes qui ont modifié la relation entre la
manière autonome, puisqu’ils profitent d’une délégation vers le bas et souvent d’un
contrôle à distance. Autonomie relative car elles seront évaluées avec des outils de calcul
dans les processus administratifs. Les administrations publiques restent sous l’autorité de
leur ministère, responsable des politiques publiques. L’État n’a en réalité comme objectif
administratives et en créant des structures plus petites et des unités autonomes donc
Le NPM ne présente pas que des avantages. Bezès l’a bien souligné et indiqué qu’il y a