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Beddiaf Yassine
Un système est dit discret lorsque les grandeurs sui le caractérise délivrent une information à
chaque pas d’échantillonnage .
• On dit qu’un système discret est au repos, si sa sortie à ( ) est déterminée par son entrée
( ) uniquement.
• Un système discret est causal si sa sortie ( ) à l’instant ne dépend pas des valeurs
prises par son entrée ‘ ’ après , c’est-à-dire ne dépend pas de ( ).
• Un système discret est invariant dans le temps ou stationnaire si un décalage temporel de
l’impulsion unité appliquée à son entrée provoque le même décalage temporel de la sortie.
IV.2 Représentation des systèmes par les équations aux différences (équations récurrentes)
Pour représenter et étudier les systèmes discrets, on a recours aux équations récurrentes, ces
dernières jouent le rôle équivalent que celui des équations différentielles dans l’étude des systèmes
continus.
Un système discret (échantillonné), est définit par son équation récurrente suivante :
( )=( ( ) + ⋯+ ( − 1) + ( − )) − ( ( − 1) + ( − 2) + ⋯ + ( − ))
( )=∑ ( − ) −∑ ( − ) (1)
Donc une équation récurrente permet d’exprimer la sortie ( ) à l’instant ‘ ’ en fonction des
échantillons de la sortie et de l’entrée.
Exemple :
0 1 2 3 4
( ) 1 1 1 1 1
Comme les systèmes continus, Les systèmes linéaires invariants dans le temps (LTI : Linear Time
Invariant’) discrets peuvent êtres représentés par des schémas blocs, sauf, pour ces dernier, on
utilise trois opérateurs élémentaires :
( ) = 3. ( )
3 ( ) = 3. ( )
( )
Représentation :
Sommation algébrique
( )= ( )+ ( )− 4( )
( )
Représentation :
( )= ( )+ ( )− 4( )
( )
−1
4( )
( )= ( − )
( ) ( )= ( − )
Représentation : 56
( ) = ( − 1) + 5 ( − 1) − 3 ( − 1)
Un système numérique (échantillonné), est défini par son équation récurrente suivante :
( + )+ 6 ( + − 1) + ⋯ + ( + 1) + ( )= ( + )+ 6 ( + − 1) +
⋯+ ( + 1) + ( ) (15)
( + < + ⋯+ 6 < 6
+ < )=(<) = ( + < + ⋯+ < 6
+ < )>(<)
Alors :
Comme pour les systèmes continus, la fonction de transfert d’un système discret (16), possède un
gain, des pôles et des zéros et ;(<) s’écrit :
Les pôles et les zéros du système sont respectivement les racines du dénominateur et du
DH
JK
numérateur. Le rapport représente le gain du système.
Exemple :
<+2 <+2
;(<) = =
(< − 2)(< − 4) < − 6< + 8
Remarque :
Un système LTI discret peut être aussi représenté par une fonction de transfert polynomiale en
‘< 6 ’. En multipliant le dénominateur et le numérateur de la fonction de transfert, décrite par
l’équation (16), par le terme < 6 , et en posant (P= − )
QDE @ IK FDG @ GIK F⋯FDHIG @ HIKIG FDH @ HIK R QDE @ IH FDG @ GIH F⋯FDHIG @ IG FDH R
(JE @ IK FJG @ GIK F⋯FJKIG @ IG FJK )
= < 6S (JE @ IK FJG @ GIK F⋯FJKIG @ IG FJK )
(17)
Alors :
< 6 + 2< 6
;(<) = < 6
1 − 6< 6 + 8< 6
IV.5 Discrétisation des systèmes LTI mono-variables continus
Un système LTI mono-variable continu défini par une fonction de transfert continue ;(s), peut être
discrétisée par plusieurs méthodes :
La fonction de transfert discrète d’un système peut être obtenue par la discrétisation de la fonction
de transfert continue ;(M) en utilisant un bloqueur d‘ordre zéro (BOZ), selon le schéma fonctionnel
de la figure suivante :
;(<) = (1 − < 6 )5 U X
V(W)
W
(18)
La fonction de transfert discrète d’un système peut être obtenue par la discrétisation de la fonction
de transfert continue ;(M) en utilisant un bloqueur d‘ordre Un (BOU), selon le schéma fonctionnel
de la figure suivante :
;(<) = (1 − < 6 ) 5 U ;( )X
FYZ W)
YZ W[
(19)
On peut aussi obtenir La fonction de transfert discrète d’un système par l’approximation de Tustin
elle est appelée aussi approximation bilinéaire.
Donc :
La méthode d’Euler consiste à faire une approximation de la dérivée continue entre deux instants
d’échantillonnage. en plus cette méthode est basée sur deux approximations: discrétisation arrière et
discrétisation avant.
a- Discrétisation arrière
Dans ce cas, on remplace ( ) par
<−1
<<
b- Discrétisation avant
Dans ce cas, on remplace ( ) par
<−1
<
Exemple :
1
;( ) 5
= = +
1 1
b + c +
5 5
alors : = 1 et = −1
= W−G
V(W)
W FW
D’où :
d
Alors :
;( ) 1 1 1 1
5e f = 5e f−5g h= −
1 1−< 6 6YZ
+ 1 − <6
5
i
Si j =
;( ) 1 1
, alors :
5e f= −
1−< 6 1 − <6 6
on obtient, alors :
;(<) = (1 − < 6 ) b − c= 1− = = @6
6@ IG 6@ IG IG F@ IG .k4
6@ IG 6@ IG I 6@ IG IG 6@ IG IG .4klm
Note : en pratique, pour aboutir à une bonne représentation numérique des systèmes, on doit
choisir le pas d’échantillonnage dans les intervalles suivants :
C’est analogue aux systèmes continus, on peut déterminer la fonction de transfert équivalente d’un
système discret formé de blocs de fonction de transferts élémentaires selon plusieurs configurations.
On considère les configurations typiques suivantes :
• Montage série
• Montage parallèle
• Montage en rétroaction
n(<)
;(<) = = 5o;( )p
T(<)
n(<)
;(<) = = ; . ; (<)
T(<)
Comme dans les systèmes continus, les systèmes discrets peuvent êtres sous forme de systèmes en
boucle fermée.
;(<))T(<)
n(<) =
1 + ;s(<)
;(<)T(<)
n(<) =
1 + ;(<)s(<)
; (<); (<)T(<)
n(<) =
1 + ; (<); s(<)
; (<); (<)T(<)
n(<) =
1 + ; (<); (<)s(<)
VG (@)V[ (@)r(@)
n(<) = FVG V[ (@)t(@)
; ; (<)T(<)
n(<) =
1 + ; ; s(<)