L’OBTENTION DU DIPLOME :
L’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion
Option : Audit et Contrôle de Gestion
Effectué au sein de la société :
« CARREFOUR BORJ FEZ »
ENCG DAKHLA
Encadrant professionnel :
Enfin, j’adresse mes profonds remerciements à mes parents et à mes amis qui
m’ont toujours soutenu et encouragé tout au long de mes études.
Dédicaces
Dédicaces
Introduction générale………………………………………………………………1
Conclusion……………………………………………………………………………………81
Bibliographie ………………………………………………………………………………….82
Webographie……………………………………………………………………………….83
Introduction générale
Au Maroc, avant les années 60, l’activité commerciale stagnait, elle était limitée au
commerce traditionnel dont les échanges ne se faisaient qu’à travers les souks, les vendeurs
ambulants, les souks municipaux…, alors qu’à partir de 1960, les marchés connaissaient une
diversité forte des produits ainsi que des exigences de la qualité ce qui a donné naissance à
une nouvelle fonction cruciale qui est : la fonction commerciale.
Le secteur de la grande distribution a connu une grande réussite grâce à ses offres
diversifiées, une large gamme de différents produits permettant de satisfaire les différents
goûts et choix des consommateurs.
C’est vrai que cette croissance accrue qu’a connu le secteur de la grande distribution permet
de lui garantir un avenir prometteur vue l’offre diversifiée des différents produits de bonne
qualité amenés à satisfaire les différents attentes et besoins des consommateurs ainsi que les
actions commerciales adoptés par les grandes distributions de temps en temps pour attirer plus
les consommateurs , mais avec ce développement dans un environnement turbulant et
incertain, les entreprises essayent de fournir de plus en plus des efforts au niveau du
développement des pratiques servantes à garantir la performance et donc leur pérennité du fait
que la satisfaction du client reste une préoccupation majeure des grandes distributions vue
qu’elle constitue le profit de l’entreprise et donc un pilier de la survie et la pérennité de
l’entreprise . De ce fait, les gestionnaires se trouvent obligés à recourir au CONTROLE DE
GESTION car cette fonction est devenue la pierre angulaire en raison qu’elle est source
d’amélioration de tout type d’entreprise dont son but est de motiver les responsables et les
inciter à l’exécution des activités contribuant à la réalisation des objectifs tracés au préalable,
donc la survie d’une entreprise passe obligatoirement par l’amélioration de sa performance et
alors le contrôle de gestion peut être perçu comme un outil d’amélioration de la performance
de l’entreprise permettant d’atteindre l’efficacité et l’efficience.
Grâce à ses outils, le contrôleur de gestion arrive à maitriser les risques qui affectent
négativement la réalisation des objectifs, elles servent aussi dans la prise de bonnes décisions
dans le bon moment et proposent des pistes pour améliorer la performance.
Vue la présence des risques de gestion à Carrefour due à la multitude des tâches quotidiennes
et les responsables doivent gérer le capital humain et matériel, d’où la mise en place de la
fonction du contrôle de gestion devient une fonction indispensable et cruciale pour le bon
fonctionnement des magasins car il constitue un bon outil de suivi des marges et l’atteinte de
la performance souhaitée.
Dans le cadre de mon projet de fin d’études à CARREFOUR, j’ai été amenée à
réaliser une mission d’amélioration de la performance du rayon : BOULANGERIE ET
PATISSERIE « BOULPAT » où j’ai eu la chance de mettre en place mes connaissances
1
acquises durant ma formation en audit et contrôle de gestion à l’ENCG DAKHLA. Le
caractère distinguant ce rayon par rapport autres rayons c’est le fait qu’il repose sur la
production et la commercialisation de ses produits. D’où la question centrale de notre
recherche :
- Quelles sont les points à remédier pour améliorer les résultats du rayon
« BOULPAT » ?
Pour répondre à notre problématique, on a pu élaborer deux hypothèses qu’on essayera de les
confirmer ou infirmer par la suite, ces hypothèses sont les suivantes :
2
PARTIE 1
3
La présence du contrôle de gestion dans toute entreprise veille à la bonne santé de
la fonction commerciale en s’assurant continuellement de la réalisation des objectifs préfixés
et de l’utilisation optimale des ressources mises en œuvre pour la réalisation des objectifs.
Le contrôle de gestion intégré à la fonction commerciale est un système de pilotage qui a pour
mission principale de mesurer la performance commerciale en analysant l’activité commer-
ciale en termes de chiffres d’affaires, marges…. Ainsi que le suivi des différents coûts et ren-
tabilités des produits, tout cela pour veiller au suivi régulier de l’atteinte des objectifs fixés.
Pour mieux traiter la liaison entre le contrôle de gestion et la fonction commerciale, nous al-
lons traiter dans un premier lieu la notion du contrôle de gestion dans sa globalité, ensuite
nous allons s’intéresser au contrôle de gestion commercial, son rôle et ses missions au sein de
la grande distribution ainsi que la performance commerciale dans le secteur de la grande dis-
tribution et les outils de contrôle au service de la performance commerciale.
Introduction
Conclusion
4
Section 1 : généralités sur le contrôle de gestion :
L’objectif de cette section est de mettre en lumière les différentes définitions du con-
trôle de gestion, ses objectifs ainsi que son processus considéré tel que le premier pas vers
l’atteinte des objectifs.
Le premier développement dans les enjeux et le champ d’analyse du contrôle de gestion est
apparu avec l’élargissement de la taille des unités de production et de leur diversification. Il
est devenu important de déléguer des tâches, des responsabilités tout en exerçant un contrôle
sur les exécutants.
En plus, après l’analyse des coûts les entreprises ont élaboré des budgets prévisionnels et
réels pour surveiller les réalisations et mesurer les écarts dans le cadre d’un contrôle budgé-
taire.
Après, avec le développement des produits et des services, les gestionnaires ont cherché dans
le contrôle de gestion une aide aux décisions, également des pistes pour contrôler les acteurs
dans la structure.
Jusqu’au début des années 70, le modèle existait du contrôle de gestion reposait sur : un pro-
cessus de planification, la gestion budgétaire et le contrôle budgétaire et système de pilotage
via le couple Objectifs- Moyens.
Ce modèle qui a régné a été conçu dans le cadre d’une gestion taylorienne basée sur quatre
principes : recherche d’une minimisation de coût, un coût de production dominant dans le
coût total, une information parfaite de la part des dirigeants et la stabilité dans le temps. Le
contrôle de gestion est donc un modèle pour mesurer et contrôler la productivité industrielle.
Au début des années 70, les perturbations extérieures et intérieures aux entreprises exigent à
une remise en cause de ce modèle dans ses outils et ses objectifs. Egalement de multitudes
pressions et évolutions stratégiques et technologiques ont donné naissance à un contrôle de
gestion avec des objectifs plus larges, ainsi que des outils et démarches diversifiés.
5
2- Définition du contrôle de gestion :
Selon Anthony, le contrôle de gestion est « le processus par lequel les dirigeants de
l’entreprise s’assurent que les moyens sont utilisés de manière efficace et efficiente pour
atteindre les objectifs fixés »1.
Performance
Efficience Résultats/Moyens
Source : Auteur
1
Robert Anthony. (2008), « Le contrôle de gestion, organisation, outils et pratiques », Dunod, 3ème éd, Paris,
p.2.
6
de production est dit efficient s’il fabrique un certain nombre de produits d’une qualité
donnée et avec « le moindre coût ».
On rajoute à cela la notion de la pertinence qui traduit le fait que l’acquisition des
ressources à mettre en œuvre est tenue avec le moindre coût et avec une quantité et
une qualité adéquate à la norme établie. Alors que, l’efficacité, l’efficience et la
pertinence forment les trois piliers de la performance sous forme d’un triangle comme
la figure suivante.
Selon ce dernier les managers qui sont menés à définir la stratégie nécessitent des dispositifs
et processus pour s’assurer que les actions quotidiennes des individus sont cohérentes avec la
stratégie. Et par conséquent, le contrôle de gestion constitue un régulateur des comportements
des individus dans la mesure où il oriente leurs comportements vers l’accomplissement des
objectifs.
Selon Alazard et Séparai : « contrôler une situation signifie d’être capable de la maitriser et
de la diriger dans le sens voulu ».3
Tout contrôle a pour but de mesurer les résultats d’une action et à comparer les résultats par
rapport aux objectifs fixés au préalable pour savoir s’il y ‘ a une convergence ou une
divergence.
2
H. Bouquin, les fondements du contrôle de gestion, Presse universitaire de France « Que sais-je ? », N2892,
Paris
3
Alazard Claude, Sabine Sépari. (2010), « DCG 11, Contrôle de gestion Manuel et applications », Dunod,2ème éd,
Paris, p.7.
7
Information Décision Action Contrôle
D’une manière générale, le contrôle de gestion apparait donc comme l’ensemble des
actions, procédures et outils permettant à l’entreprise de se doter d’objectifs et de s’assurer
continuellement de leur réalisation ainsi de la mobilisation efficace des ressources mises en
œuvre pour atteindre les objectifs visés.
- Evaluer les performances : le contrôle de gestion apporte son expertise dans la mesure
des performances par des indicateurs chiffrés, comme dans le
pilotage ou le management des performances.
8
b. Les objectifs de dimension managerielle et organisationnelle :
Le contrôle de gestion s’agit d’un processus, c’est un cycle constitué de quatre étapes
importantes qui nécessite l’implication des différents responsables quel que soit le niveau
hiérarchique.
Un processus est un ensemble d’actions corrélés dont il faut respecter l’ordre d’exécution
de chaque action afin d’aboutir aux objectifs déjà fixés.
4
S. Benjelloun. (2016), « contrôle de gestion », (Support de cours licence professionnelle, filière des techniques
comptables et financières), université Sidi Mohamed Ben Abdellah Faculté des sciences juridiques
économiques et sociales, Fès, p.10.
9
atteindre les objectifs fixés »5, en effet, le contrôle de gestion est un cycle constitué de
quatre étapes qui sont les suivantes :
a. Phase de prévision : Au cours de cette phase, le contrôle de gestion doit fixer les
objectifs à atteindre pour une période bien déterminée et concevoir les moyens né-
cessaires à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs préfixés et aussi préparer des
plans de rechange en cas d’échec des plans organisés au départ.
c. Phase d’évaluation : cette phase consiste à constater les écarts entre les objectifs
fixés et les réalisations pour évaluer la performance et aussi pour déterminer les
causes de ces écarts ; s’ils sont favorables l’entreprise doit capitaliser et maintenir les
facteurs et les conditions qui ont donné naissance à cet écart favorable, par contre au
cas où d’un écart défavorable, les responsables doivent mettre en œuvre les mesures
correctives pour les corriger.
d. Phase d’apprentissage : grâce à l’analyse des écarts et pour que les prochaines
prévisions soient réalistes et proches aux capacités de l’entreprise, cette dernière est
amenée à savoir les facteurs de compétitivité qui ont donné naissance à un écart fa-
vorable et les améliorer d’une façon satisfaisante ainsi de prendre en compte des ac-
tions correctives dans les prochaines prévisions pour ne pas tomber dans les mêmes
erreurs, en plus les informations collectées à l’analyse des écarts et accumulées des
anciennes réalisations (les causes, conditions des écarts favorables ,erreurs…..) se-
ront englobés dans une base de données pour être exploitées et utiles dans les pro-
chaines prévisions
D’une manière générale, pour que l’entreprise puisse créer la valeur ajoutée désirée, elle
doit planifier et appliquer tout le processus qu’il doit le maitriser parfaitement.
Donc, le processus permet de décrire les activités de l’entreprise et offre des réponses
pour les questions suivantes : Quoi faire ? Pour quelle valeur ajoutée ?
Donc pour résumer cette première section, on peut conclure que le contrôle de gestion
est l’ensemble des outils amenés à orienter les actions afin d’accomplir les objectifs fixés par
la stratégie.
5
Robert Anthony. (2008), « Le contrôle de gestion, organisation, outils et pratiques », Dunod, 3ème éd, Paris,
p.2.
10
Section 2 : le contrôle de gestion commercial :
Ces outils constituent son essence, vue que le pilotage et l’orientation de la fonction
commerciale devraient permettre de relier entre la stratégie de l’entreprise avec les actions
opérationnelles de la direction commerciale car en les reliant on arrive facilement à contrôler
les différents collaborateurs de la fonction commerciale et les faire orienter à accomplir les
missions contribuant à l’atteinte des objectifs de l’entreprise.
Pour décortiquer davantage, nous allons traiter dans cette section la fonction
commerciale ainsi que l’objet et les axes du contrôle de gestion commercial.
1- La fonction commerciale :
a- Définitions :
Les économistes classiques du 19ème siècle ont accordé une importance à la fonction de
production car pour eux c’est suffisant de fabriquer un produit pour trouver un acheteur.
Avec la multiplicité des unités de production et l’amélioration des méthodes de production
les entreprises se retrouvent avec les stocks de biens accumulés ; c’est pourquoi les entre-
prises ont pris conscience qu’il ne suffisait pas juste de fabriquer pour pouvoir vendre
mais de produire ce qui peut être vendu autrement dit l’entreprise doit se rassurer de ce qui
correspond aux attentes des clients avant d’entamer la production c’est pour cela que la
fonction commerciale est devenue le poumon de l’entreprise.
Selon Charpentier, « La fonction commerciale regroupe toutes les activités liées directe-
ment ou non à la fonction de ses biens ou ses services. Elle intègre dans l'acte de vente
proprement dit, la distribution, les activités d'analyse des marchés, d'études des compor-
tements des consommateurs, de prévision des ventes, de communication et de promotion,
avec la réaffirmation de la souveraineté du client et le développement des outils du marke-
ting, la fonction commerciale tend à voir désormais un rôle
6
d'intégration de l'ensemble des fonctions opérationnelles de l'entreprise ».
6
P. Charpentier.1997, « organisation et gestion de l’entreprise », Nathan, Paris, p. 230.
11
treprise (que ce soit pour la transformation ou la revente sans transformation) et vendre
des produits.7
La fonction commerciale est simple : elle consiste à vendre des produits ou des ser-
vices aux consommateurs et cela aux meilleurs conditions possibles afin de développer et
protéger un portefeuille client pour générer du chiffres d’affaires et des marges bénéfi-
ciaires ; pour cela, l’entreprise ne se contente pas seulement d’être un simple intermédiaire
pour la distribution de ses produits , elle doit informer ses clients sur la qualité et les ca-
ractéristiques de ses produits et services, fournir un service complet au-delà de la vente au-
trement dit s’occuper de la livraison , l’installation ,la réparation et la maintenance… ,
faire des promotions sur ses produits et ses services, et surtout orienter la production de
l’entreprise vers les attentes et les désirs de ses consommateurs . De ce fait, la fonction
commerciale joue un rôle crucial au sein de l’entreprise car toute unité de production est
orientée principalement vers la satisfaction des clients sans lesquels il n’y aura ni chiffres
d’affaires ni profit, c’est pour cela la fonction commerciale est considérée comme la clé de
voûte de l’entreprise.
Une fonction commerciale réussie consiste à bien analyser les attentes de son environne-
ment afin de créer le besoin, ensuite recevoir la marchandise qui sera ensuite revendue à
travers des techniques réfléchies permettant de maximiser les chiffres d’affaires et les
marges générées aux meilleurs conditions, donc la fonction commerciale a pour rôle prin-
cipal d’examiner l’état du marché et sa demande pour pouvoir s’assurer que les produits
ou les services que l’entreprise produira vont trouver effectivement des débouchés.
La prospection : qui est l’ensemble des outils permettant d’entrer en contact avec
des particuliers ou des entreprises ayant besoin du produit ou du service commer-
cialisé par l’entreprise ; il s’agit d’attirer les le consommateur vers le produit via la
conception d’un bien adapté à ses attentes.
7
https://www.memoireonline.com/06/09/2144/m_Le-management-de-la-force-de-vente-entreprise-
industrielle1.html
12
La fidélisation : consiste à garantir une relation durable avec les clients et renfor-
cer la relation pour créer un lien de confiance entre l’entreprise et ses clients à tra-
vers différentes actions et astuces pour que cette fidélisation soit réussie et effi-
cace et le plus souvent c’est qu’un client fidélisé est un client qui est satisfait.
Le contrôle consiste :
Pour être efficace, le contrôle doit être exercé avec un tel esprit :
o Il doit être constructif : on doit mesurer les résultats et non les individus.
o Il doit être efficace : il est essentiel de bien définir les points sur lesquels il
doit s’exercer (se focaliser sur l’essentiel).
13
o Il doit être objectif : il doit instaurer un climat de confiance et non pas être
vécu comme un instrument policier.
Ainsi pour une bonne efficacité, les objectifs doivent suivre les critères suivants :
SMART
▪ Simple : l’objectif doit être compris facilement.
▪ Mesurable : l’indicateur doit être quantifié.
▪ Atteignable : l’objectif doit être réalisable pour pouvoir motiver
▪ Réalisable : une personne motivée est désignée pour le réaliser.
▪ Temps : un délai précis doit être accordé.
Se base sur deux volets principaux : l’analyse de l’activité commerciale des magasins (le
chiffre d’affaires, la marge, le taux de marge, la démarque…) et le suivi des inventaires des
magasins afin de s’assurer de la bonne conduite des différents départements de manière à
travailler les approvisionnements de la bonne manière possible. Les inventaires quotidiens
ou hebdomadaires restent une étape nécessaire pour une bonne gestion et spécialement lors-
qu’il s’agit du département FRAIS.
Le suivi des couts consiste à vérifier si l’exécution des activités est réalisée en res-
pectant la ligne budgétaire préfixée. Il permet de comparer les coûts réels avec les coûts fixés
au préalable pour pouvoir déterminer les écarts à l’attention des décideurs, justifier les causes
de ces écarts et proposer les actions correctives pour éviter tout dérapage des coûts.
Cela peut résumer dans les points suivants :
❖ Intégrer les budgets dans les tableaux de bord afin de suivre les évolutions par rapport
aux réalisations de N-1 (à travers Date/ Date, jour /jour).
❖ Contrôler et suivre le chiffre d’affaires et les marges.
❖ Vérifier la cohérence de l’orientation commerciale et les chiffres réalisés avec la stra-
tégie de l’entreprise.
14
❖ Expliquer la performance de chaque période
❖ Faire des réunions de présentation.
Alors, piloter une activité commerciale consiste à chercher des marges bénéficiaires
importantes en balançant correctement les divers éléments prix, volume, moyens com-
merciaux fixes et variables…. Le contrôleur de gestion commercial structure la démarche
et essaye d’optimiser cet équilibre. Pour se faire, il est important d’utiliser les outils de pi-
lotage tels que les tableaux de bord commerciaux qui contiennent un ensemble
d’indicateurs reflétant l’image réelle de la situation actuelle de l’entreprise.
15
Section 3 : Descriptif, rôle et missions du service contrôle de gestion commerciale au sein
de la grande distribution :
Dans cette section, nous allons aborder une description du service du contrôle de gestion
commercial, ses missions et ses responsabilités au sein de la grande distribution, par la suite
les pouvoirs du chef contrôleur et conclure par l’importance du contrôle dans le département
FRAIS.
Le contrôleur de gestion, homme ou femme, doit accumuler une bonne connaissance et com-
pétences pratiques dans le domaine commercial.
Dans la pratique, les missions du contrôle de gestion sont liées à des qualités des profession-
nels tels que :
Pour que le contrôleur de gestion puisse maitriser les processus dans la grande distribution,
il est préférable qu’il passe par tous les services afin de les bien connaitre vue qu’il peut les
gérer même en absence de leurs chefs, cela implique automatiquement que le contrôleur de
gestion doit disposer de toutes les informations nécessaires relatives à la gestion des approvi-
sionnements, gestion des stocks……
16
o L’analyse des résultats de l’entreprise et la rentabilité des services ;
o Le suivi des performances de l’entreprise grâce aux indicateurs et tableaux de bord ;
Bref, Le service du contrôle de gestion dans les grandes distributions est une unité
cruciale, parmi ses responsabilités on trouve :
o L’élaboration quotidienne des tableaux de bord ;
o L’élaboration et le contrôle des inventaires des produits frais pour chaque mois et
chaque quinzaine ;
o L’établissement de l’inventaire des autres produits chaque six mois ;
o Le suivi de la démarque connu ;
o L’établissement des tableaux de marges ;
o La vérification de la qualité des stocks ;
o La validation des changements de prix ;
Les contrôleurs au sein de la grande distribution jouent un rôle important dans la garantie du
respect des normes régulant le travail dans Carrefour. Ils sont amenés à maitriser l’ensemble
des comportements quotidiens des collaborateurs et vue la sensibilité de sa responsabilité il
peut suspendre en accord avec la direction du ressources humaines tout employé dans le cas
d’une faute grave telle que :
o Vol ;
o Le non-respect des pratiques internes ;
o Offert à des proches ……
17
Le chef contrôleur peut procéder à un contrôle à n’importe quel moment et dans n’importe
quel département ainsi qu’il informe le directeur de toute anomalie.
APLS
Rayon Marché
Frais Traiteur
Pâtisserie
Boulangerie
Ces missions sont toujours sous la veille du chef de département en parallèle du suivi
du contrôleur de gestion d’une façon permanente afin d’assurer l’efficacité des procédures
internes ainsi que celles de sécurité et d’hygiène alimentaire.
18
Alors, le contrôle de gestion au sein de la grande distribution constitue une fonction im-
portante dans la mesure où le contrôleur de gestion assure le pilotage de l’activité commer-
ciale afin de garantir la réalisation des objectifs fixés au préalable ainsi que la mesure de la
performance et le suivi des coûts et des rentabilités des différents produits à l’aide des diffé-
rents outils tels que le tableau de bord, en plus le département FRAIS est département com-
prenant des produits sensibles dans lequel un contrôle rigoureux et permanant doit être ap-
pliqué pour bien gérer ses rayons et bénéficier d’une marge importante ; cela sous la veille
du contrôleur de gestion qui s’assure de la bonne application des procédures internes.
Cela implique que le contrôleur de gestion doit avoir les prérequis nécessaires et acquérir
les compétences techniques pour qu’il soit efficace dans ses missions ainsi il doit bien maitri-
ser les outils informatiques mis à sa disposition qui sont nécessaires à la bonne gestion tel que
le tableau de bord, les outils informatiques de gestion……
19
Chapitre 2 : les outils de suivi et de contrôle au service de la performance
commerciale :
Depuis que les managers se sont intéressés à la notion de la performance, elle est
devenue complexe. Au cours des années, de multitudes réflexions se sont succédées à ce sujet,
et alors pour être ‘performant’, le manager est amené à étudier la majorité des objectifs et dé-
terminants de la performance afin qu’il puisse les adapter à ses besoins.
Dans ce deuxième chapitre et pour essayer d’étudier cette notion dans son intégrali-
té, nous allons dans un premier lieu traiter le concept de la performance et aborder sa relation
avec le contrôle de gestion commercial, ensuite exposer les outils de pilotage constituant un
système de suivi et d’analyse et enfin conclure par la nécessité de la comptabilité analytique
pour le contrôle de gestion et la performance.
Introduction
Conclusion
Section 2 : les outils de pilotage, un système de suivi et d’analyse ; les outils essentiels :
Introduction
1- Le tableau de Bord
2- La remontée des informations (Reportions)
3- La gestion budgétaire
4- Le système d’information
Conclusion
Introduction
1- Définition
2- Caractéristiques de la comptabilité analytique
20
3- Méthodes de calcul des coûts de la comptabilité de gestion
Conclusion
Originairement, dans la langue française, on utilise le terme ‘performance’ pour désigner les
résultats, les réalisations ou la finalisation d’un produit. Alors que dans la langue anglaise, le
concept performance fait référence aux comportements, à la tenue d’un bien ou d’une
personne face à une situation donnée.
a- Définition :
8
Angèle Renaud, Nicolas Berland. (2007), « Mesure de la performance globale des entreprises », Poitiers,
France.
9
Angèle Renaud, Nicolas Berland. (2007), « Mesure de la performance globale des entreprises », Poitiers,
France.
10
A. Khemakhem. (1992), « La dynamique du contrôle de gestion », Dunod,2ème éd, Paris.
21
Khemakhem ajoute aussi que « la performance d’un centre de productivité (atelier, service,
entreprise…) désigne l’efficacité et la production dans laquelle ce centre de responsabilité a
atteint les objectifs qu’il avait acceptés ».11
- Alors que pour Albanese : « la performance est la raison des postes de gestion, elle implique
l’efficience et l’efficacité. »14
o L’efficacité
C’est le rapport entre les objectifs fixés et les résultats atteints par un système ; plus les
résultats sont proches aux objectifs préfixés, plus le système est efficace.
L’efficacité qualifie la capacité d’une personne, d’un groupe ou d’un système de parvenir aux
objectifs fixés qui pourront être définis en termes de qualité, quantité, coûts….
o L’efficience
C’est le rapport entre les réalisations et les moyens mobilisés ; une entreprise est dite
efficiente lorsqu’elle utilise le moins de ressources possibles pour atteindre les objectifs.
11
A. Khemakhem. (1992), « La dynamique du contrôle de gestion », Dunod,2ème éd, Paris, p.311.
12
M. Marchesnay. (1991), « Economie de l’entreprise », Eyrolles, Paris, p.38.
13
A. Chandler. (1992), « organisation et performance des entreprises », Dunod, Paris.
14
A. Payette. (1988), « Efficacité des gestionnaires et des organisations », Québec, Canada.
22
L’exigence de l’efficience correspond à la réalisation des résultats avec une consommation
optimale des ressources (temps, efforts…)
2- La performance commerciale :
a- Définition :
Le but est d’atteindre les objectifs globaux de l’entreprise par rapport aux indicateurs de
performance qui sont préalablement définis. La performance commerciale ne se contente
pas tout simplement sur l’acquisition de nouveaux clients mais également (et surtout) à la
fidélisation de la clientèle existante. Et pour que cette performance commerciale soit
durable, l’entreprise est amenée à développer les moyens mobilisés pour l’assurer via des
actions comme : l’offre des services après-vente, l’offre des prix compétitifs, une
orientation du client…. ; qui permettent aux entreprises d’offrir de la valeur aux
consommateurs spécialement dans un environnement concurrentiel d’où cette valeur est
créée lorsque l’entreprise réussit à répondre le plus précisément possible aux besoins et
attentes des consommateurs.
Autrement dit, l’atteinte d’un certain niveau de réalisation ne peut être dissocié des
ressources allouées pour l’atteindre.
23
b- Les déterminants de la performance commerciale :
o La qualité :
o La diversité de l’offre :
Une entreprise qui dispose d’une offre diversifiée est une entreprise ayant un poids
important sur le marché, la diversité de l’offre constitue un avantage économique
majeur pour la compétitivité de l’entreprise, cette diversité peut satisfaire les attentes
de différents segments et alors assurer la satisfaction de l’ensemble des
consommateurs.
o La capacité de production :
Lorsque l’entreprise arrive à connaitre bien son marché, elle réussit de disposer
de la capacité à connaitre les facteurs qui influencent sur ses résultats. L’entreprise
doit savoir exploiter cette connaissance afin de se différencier et créer plus de la
24
valeur dans le futur. En général, cette étape est importante pour l’entreprise car elle
permet de préciser les hypothèses sur lesquelles reposera la stratégie élaborée.
✓ Se différencier de la concurrence :
Pour que le fonctionnement de tout système commercial soit bon, cela nécessite
une évaluation et une mesure quotidienne. Il ne peut y avoir d’objectifs sans outils de mesure,
ni de performance sans évaluation donc l’entreprise doit obligatoirement mesurer l’efficacité
de l’activité commerciale ainsi surtout de faire un suivi régulier des aspects clés de la
performance commerciale tels que : le rendement de son activité commerciale, la satisfaction
des clients….
Il est indéniable que chaque entreprise essaye d’améliorer les compétences de ses
commerciaux pour le but d’augmenter leurs capacités d’influence sur le marché, ce pouvoir
d’influence dépend principalement de la capacité c’est-à-dire ; le savoir et la motivation
déterminent ce pouvoir
Chaque manager doit avoir toutes les sources de pouvoir pour bien manager son
équipe. Il est amené à apprendre de bien organiser les tâches des collaborateurs de son équipe
et les comprendre bien pour le but d’augmenter leur pouvoir d’influence et de concentrer les
énergies sur les priorités de l’entreprise.
25
De ce fait, le manager doit déterminer les sources de motivation, développer la
communication interpersonnelle pour encourager les équipes à travailler et effectuer un
meilleur rendement.
En bref, le tableau de bord est un outil indispensable pour le suivi de la performance grâce
à de multitudes indicateurs, il présente plusieurs avantages y compris :
26
En outre, pour aider au contrôle, suivi de la performance, à l’évaluation du résultat atteint
par rapport aux objectifs fixés et aux ressources mobilisées, le contrôle de gestion met à la
disposition des managers l’outil du tableau de bord permettant d’aider à la gestion et à la prise
de décision grâce à ses indicateurs reflétant une image réelle sur la situation de l’entreprise.
Tandis que la notion de la performance reste ambiguë, l’entreprise est amenée à avoir la
capacité de maitriser tous tels que : les coûts, la confrontation face à ses concurrents, la
fidélisation de la clientèle….. afin d’assurer sa survie qui se base sur sa performance globale.
27
Section 2 : les outils de pilotage, un système de suivi et d’analyse ; les outils essentiels :
Afin d’instaurer une politique de suivi régulier, les outils de contrôle de gestion
constituent la base de ces suivis quotidiens.
Pour contrôler la réalisation de la performance dans chaque niveau de l’entreprise, ces
outils jouent un rôle essentiel en termes de choix des indicateurs compatibles avec les
objectifs fixés pour le but de faciliter les suivis ainsi que les interprétations des résultats
réalisés.
Alors, cette section sera consacrée à ces différents outils à savoir : le tableau de bord, le
reporting, le système d’information et la gestion budgétaire.
1- Le Tableau de Bord :
Pour piloter et mesurer la performance d’une entreprise, les responsables nécessitent des
indicateurs chiffrés regroupés sous forme de tableau de bord.
a- Définition :
Autrement dit, le tableau de bord est un outil de gestion complet permettant de faire un
suivi et comprendre les dimensions de la performance et répondant mieux aux besoins d’un
pilotage rapide grâce à un ensemble d’indicateurs de pilotage élaborés de façon périodique au
service des responsables afin d’orienter ses décisions en vue d’accomplir les objectifs de la
performance.
15
Alazard Claude, Sabine Sépari. (2004), « Contrôle de gestion, Manuel et applications », Dunod,5ème éd, p.591.
16
EL GADI Abdelhamid. (1996), « Audit et contrôle de gestion », Dunod, 2ème éd, p.32.
28
Concernant la structure du tableau de bord, les tableaux de bord sont en général conçus de
la même structure bien que chaque tableau de bord soit ciblé par nature de centre :
La conception d’un tableau de bord poursuit certaines étapes qui sont comme
suit :
I. La fixation des objectifs : Un objectif correspond à un but à atteindre, c’est le résultat d’une
prévision et d’un acte de volonté, il décrira un ensemble des résultats que les responsables
doivent se montrer aptes à atteindre pour être jugé compétent. Avant de commencer son
activité, l’entreprise est amenée à fixer et à prévoir les objectifs à atteindre pour bien mener
sa mission.
II. La détermination des facteurs clés : Après la détermination des objectifs et les décomposer
en sous-objectifs lors de la première étape, la deuxième étape s’appuie sur la détermination
des facteurs clés de succès principaux à la réalisation des objectifs autrement dit, les
facteurs clés sur lesquels repose la performance.
III. La recherche des indicateurs pertinents : Un indicateur est tout simplement un élément ou
ensemble d’éléments d’informations significatives, un
indice qui est représentatif, une statistique ciblée et contextuelle,
qui est résultante grâce à la collecte de données sur un état, cette étape consiste à traduire
les facteurs clés déterminés précédemment ainsi que les variables d’actions en indicateurs
de performance.
IV. Et enfin la dernière étape s’appuie sur la mise en forme des tableaux de bord avec les
utilisateurs concernés.
29
c- Les apports du tableau de bord :
Outil d’alerte et de diagnostic : grâce au calcul des écarts sur les indicateurs, le tableau
de bord permet d’attirer l’attention des responsables sur les écarts significatifs c’est -à-
dire ceux qui dépassent le seuil de tolérance et de ce fait, les responsables pourront
mettre en œuvre les actions correctives pour les corriger et déterminer les facteurs qui
ont donné naissance à ces écarts pour les éviter dans les prochaines prévisions.
2- Le Reporting :
Selon Calmé « le Reporting est définit comme l’action qui consiste à faire remonter
l’information vers la direction générale »17, tandis que pour Camus « le Reporting est un
ensemble de documents qui ont pour objectif d’informer la hiérarchie de la situation et des
résultats des centres de responsabilités ». 18
Le reporting est un moyen important qui permet de collecter les données jugées utiles à
partir de différentes sources et les présenter d’une manière claire et précise pour qu’elles
soient prêtes à être exploitées et analysées par les décideurs. Grâce à cet outil, les décideurs
auront la possibilité de comprendre les données collectées ainsi que la prise des décisions
d’actions d’une manière rapide.
17
Calmé, I., et al. (2013). « Introduction à la gestion » », Dunod,3ème éd, Paris, France.
18
Philipe Camus, Norbert Guedj. (2000). « Le contrôle de gestion : pour améliorer la performance de
l’entreprise », Editions d’organisation, 3ème éd, Paris, France.
30
Appelé également la remontée des informations, il constitue un
outil de contrôle à postériori dans la mesure où il offre à la hiérarchie un compte rendu
quotidien et
périodique des actions réalisées ainsi que les résultats obtenus par une unité de
gestion telle que : usine, filiale….
En outre, le reporting ne doit contenir que les données synthétiques précis afin de faciliter
leur analyse, interprétation, et la prise des décisions.
3- La gestion budgétaire :
a- Définition :
Pour Michel Gervais : « la gestion budgétaire est un plan à court terme chiffré comportant
affectation des ressources et assignation des responsabilités ».20
Sur la base de ces deux définitions, on peut retenir que la gestion budgétaire correspond à
une planification/ prévision chiffrée à court ou à long terme des dépenses et des recettes
attendues sur une période. Ce qui permet au contrôleur de gestion d’avoir une anticipation sur
les réalisations et également mieux connaitre les faiblesses qui doivent être attendues pour
les améliorer afin d’atteindre les objectifs fixés. Ce qui lui permet d’avoir une visibilité
transparente sur la situation de l’entreprise.
19
Nicolas Berland. (2007). « Le contrôle budgétaire (Repères), la Découverte, Repère édition, France.
20
Michel Gervais. (2006). « Contrôle de gestion - cas et applications (Exercices et Cas), Economica.
31
d’information de l’entreprise, cette étape s’appuie sur une étude des données
antérieurs pour des fins d’extrapolation ainsi que l’étude de nouvelles hypothèses afin
de fournir un plan de budget.
➢ La budgétisation : c’est le rapport entre les objectifs fixés et les moyens mis à la
disposition pour les atteindre, un budget est un document qui transforme la stratégie
en argent, c’est une représentation chiffrée sous forme de tableau de tous les éléments
correspondant à un programme déterminé.
➢ Le contrôle : c’est une procédure qui consiste à comparer les réalisations avec les
prévisions du budget en dégageant des écarts entre les données réelles et les données
prévisionnelles ainsi que chercher les causes de ces écarts et utiliser ses connaissances
pour mettre en œuvre les actions correctives convenables.
32
objectif majeur de garantir au meilleur possible la gestion de stock de la matière
achetée afin d’éviter une rupture de stock et en même temps un sur-stockage
impliquant des coûts de stockage.
4- Le système d’information :
a- Définition :
Selon Gérard Huet et Jean Rousset, « le système d’information d’une organisation est
l’ensemble des moyens et des procédures dont l’objectif explicite ou le résultat implicite
est de fournir aux différents membres de l’organisation une perception de l’état et du
fonctionnement de ladite organisation à travers des mécanismes informationnels. »21
21
Gérard Huet, Jean Rousset. (1980), « Systèmes d’information », éditions Sirey, 1980.
22
Kamel Hakkar. (1960), « Evaluation du système d’information : pour un instrument de pilotage, (mémoire de
Diplômes d’études Approfondies, option : Information, Organisation, Cognition), université Jean Moulin-Lyon 3,
p.21.
33
- Le sous-système social qui est composé de la structure organisationnelle et les
personnes qui sont liées au SI.
➢ Recueil de l’information :
Il faut pour cela déterminer d’une manière claire les sources internes et externes
susceptibles de fournir à l’entreprise les informations permettant une bonne prise de
décision.
➢ Mémorisation de l’information :
➢ Exploit de l’information :
➢ Diffusion de l’information :
Consiste à mettre à disposition de toutes les personnes ayant en besoin à tout
moment donné la totalité des informations nécessaires et qui leurs seront utiles pour
effectuer leurs tâches et activités. Cette diffusion est assurée par plusieurs supports tels
que ; les supports papiers, électroniques, oral …etc.
34
- Instaurer un langage commun entre les internes.
35
Section 3 : la comptabilité de gestion un outil privilégié du contrôle de gestion :
Depuis des années, une réflexion importante s’est accordée autour des bases
théoriques et des méthodes de la comptabilité analytique, cette dernière constitue un moyen
incontournable pour le pilotage de l’entreprise parce qu’elle est une source des informations
permettant aux responsables de prendre les meilleures décisions afin d’améliorer la
performance grâce à la mise en place de diverses méthodes de la comptabilité analytique.
1- Définition :
36
Cela d’une part, d’une autre part, il faut souligner que la comptabilité de gestion con-
cerne l’ensemble des responsables de l’entreprise. Son objectif principal est de fournir
à toutes les fonctions, et à tous les niveaux de décision, les informations internes né-
cessaires dont ils ont besoin pour en prendre les décisions appropriées à tout moment.
Le calcul des coûts se fait généralement en fonction des conditions de l’entreprise, ses
objectifs et ses contraintes. Ci-dessous, on cite les méthodes les plus célèbres brièvement :
• La méthode des coûts complets : elle repose sur la distinction fondamentale entre les
charges directes et indirectes
• La méthode ABC (coûts par activité) : elle se base sur la notion de valeur (il faut dé-
couper l'entreprise par activité et non par fonction ou produit)
• La méthode des coûts partiels : elle fonde sur la distinction entre les charges fixes et
variables
1. La méthode des coûts complets:
37
Le système d'information a été changé complètement et les outils classiques de gestion de-
viennent inadaptés à cause des grandes transformations qu'a connue le monde en termes de
techniques de production et d'organisation des entreprises.
La Comptabilité par activité appelée également comptabilité à base d’activité, est une mé-
thode développée dans les années 1980 aux ETATS-UNIS. Elle s’agit d’une une nouvelle
philosophie de gestion basée sur une nouvelle technique d'allocation des coûts aux produits,
afin d'éliminer l'aspect aléatoire dans le calcul des coûts.
Le calcul des coûts avec la méthode ABC est basée sur une répartition des coûts des centres
existants en activités et le repérage d'unités d'activité nommés inducteurs de coûts, qui peu-
vent être classés soit en : Inducteurs de volume (heures-machine, heure de main d'œuvre…),
inducteurs d'organisation (nombre de séries fabriquées, nombre de commandes passées…),
également, les activités ayant le même inducteur sont rassemblées dans le même centre de
regroupement ;
Pour chaque centre, il faut calculer les coûts unitaires de ces inducteurs en divisant le coût
total par le nombre d'inducteurs ; (annexe 2)
Les charges indirectes seront par la suite attribuées aux coûts de revient des produits à par-
tir des coûts des inducteurs ;
Tout Cela peut être récapitulé en ces étapes :
✓ Identification des activités de l’entreprise
✓ Affectation des ressources (les charges indirectes) aux activités
✓ Regroupement des activités ayant le même inducteur
✓ Calcul des coûts unitaires des inducteurs
✓ Imputation aux produits des coûts des groupements d’activités
3-la méthode des coûts partiels :
4-Seuil de rentabilité :
23
http://www.logistiqueconseil.org/Articles/Logistique/Couts partiels.htm# : ~
:text=Les%20charges%20fixes%20communes.,
d%C3%A9gag%C3%A9es%20par%20chaque%20produit%20fabriqu%C3%A9.
38
La prise en considération du niveau d’activité tolère la classification des charges en
charges variables attachées au volume d’activité et en charges fixes attachées à la structure de
l’entreprise.
Ce classement entraine la présentation d’un compte d’exploitation différentiel ou bien une
analyse différentielle des charges prenant compte de la variabilité des charges pour mettre en
exergue la marge sur coût variable qui contribue à la couverture les charges fixes supportées.
Cela permet aussi de définir le chiffre d’affaire à partir duquel l’entreprise commence à
réaliser des gains.
La vie courante de l’entreprise peut écarter des questions dont on peut citer :
• Quel chiffre d’affaire permet de couvrir les charges de l’entreprise ?
• Combien d’unités de produit faut-il vendre pour réaliser un profit bien déterminé ?
La réponse à ce type de question peut se faire grâce à la méthode du seuil de rentabilité.
Donc, le seuil de rentabilité est le niveau d’activité permettant à l’entreprise de couvrir la
somme de ses charges variables et fixes et donc accomplir un résultat sans bénéfice sans
perte. Tout chiffre d’affaire supérieur au seuil de rentabilité correspond à des bénéfices et
dans le cas contraire il implique des pertes.
𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é
SR = 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒
39
o Le Point mort : c’est la date à partir duquel l’entreprise commence à réaliser des
bénéfices.
𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é
Point mort = ∗ 360
𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′ 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒
𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑠é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é
Indice de sécurité= 𝐶ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′ 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒
40
d’organiser le système d’information car le bon fonctionnement correct du système de comp-
tabilité analytique permet de bien maitriser les coûts.
Après avoir abordé l’historique du contrôle de gestion et certaines définitions des auteurs,
on peut conclure que le contrôle de gestion est devenu une fonction pivote au sein de chaque
entreprise qui garantit la coordination entre les unités de l’entreprise en orientant les
comportements des acteurs vers l’accomplissement des objectifs fixés par l’entreprise , ses
outils précieux garantissant la performance de l’entreprise sont preuve que ce concept doit
lui accorder une grande importance grâce aux multitudes outils que le contrôleur de gestion
doit maitriser.
Le contrôle de gestion est devenu une fonction incontournable au sein des grandes distribu-
tions vue que ces derniers englobent de multitude produite qui doivent être suivis et contrô-
lés régulièrement et minutieusement et cela ne peut être traité qu’à travers les moyens pré-
cieux du contrôle de gestion.
D’autre part, les moyens de pilotage du contrôle de gestion comme le tableau de bord, la
gestion budgétaire, la comptabilité analytique …ne représentent qu’une part du contrôle de
gestion vue que son importance réside dans sa pratique autrement dit, le contrôleur de ges-
tion se base sur ces outils pour faire un suivi et détecter les dysfonctionnements dans le bon
moment, cela se traduit aussi dans l’amélioration de la performance de l’entreprise.
Pour mieux traiter ces pratiques, dans la deuxième partie nous allons montrer les pra-
tiques du contrôle de gestion commercial dans CARREFOUR BORJ FEZ ainsi présenter
son rôle dans la bonne gestion pour assurer l’atteinte de la performance.
41
PARTIE 2
42
Après avoir présenté le contrôle de gestion en sa globalité dans la première partie,
maintenant il est temps de concrétiser ses pratiques et ses fondements, donc cette deuxième
partie sera consacrée aux pratiques du contrôle de gestion dans CARREFOUR BORJ FEZ,
une entreprise qui s’appuie principalement sur l’activité commerciale et qui est installée dans
un secteur qui contient plusieurs concurrents , d’où l’obligation d’une amélioration continue
afin de préserver sa pérennité et sa place sur le marché.
Dans cette partie, nous allons exposer le secteur du commerce moderne au Maroc et en
particulier CARREFOUR BORJ FEZ, ce centre commercial sera traduit par l’effectuation
d’une mission visant à concrétiser le métier du contrôleur de gestion tout en essayant
d’améliorer la situation du rayon Boulangerie-Pâtisserie « BOULPAT ».
Pour mieux décortiquer cela, cette partie sera composé de deux chapitres, dans le premier
chapitre on va présenter le secteur de la grande distribution au Maroc, une présentation
générale de l’entreprise « CARRFOUR BORJ FEZ » où j’ai accompli mon stage durant cette
période ainsi les divers pratiques du contrôle de gestion dans CARREFOUR.
43
Chapitre 1 : La pratique du contrôle de gestion dans la grande distribu-
tion :
Donc, dans ce chapitre on va aborder dans un premier lieu le secteur de la grande distribu-
tion, ensuite on va faire une présentation générale de l’entité dans laquelle j’ai effectué mon
stage « CARREFOUR BORJ FEZ » et conclure par les pratiques du contrôle de gestion per-
mettant d’assurer la bonne gestion dans CARREFOUR.
44
Section 1 : Marché de la grande distribution au Maroc :
Plus encore que d’autres secteurs économiques, la distribution au Maroc est soumise
aux aléas de la conjoncture économique, aux fluctuations du niveau de vie des
consommateurs ainsi qu’aux évolutions de la réglementation.
➢ Offre diversifiée et large des produits répondant aux différents choix des
consommateurs ;
➢ Affichage des prix sur les produits ;
➢ Proposition des prix attractifs,
➢ Pour certains ménages, aller à un supermarché est une occasion pour sortir en famille.
Actuellement, grâce aux accords de libre-échange signés par le Maroc et suite aux
avantages accordées par l’Etat dans le cadre des investissements, le nombre des grandes
distributions a connu une augmentation d’une manière remarquable pour la couverture d’une
grande partie du territoire marocain.
Au Maroc, la grande distribution est représentée essentiellement par les quatre acteurs
suivants :
24
https://www.mawarid.ma/document-1797.html
45
▪ Marjane Holding : filiale du groupe ONA créée en 1990, cette enseigne agit sur 3
secteurs de la distribution : les hypermarchés sous le nom Marjane, les supermarchés
sous le nom Aima, et Electro Planet pour l’électroménager. Marjane holding est
considéré comme étant le leader de la grande distribution au Maroc avec 22 grandes
surfaces étalées sur tout le royaume et 18 millions de clients par an. Marjane holding
emploi plus de 5500 personnes et a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de 7.73
milliards de MAD.
▪ Acima : Apparue en 2002, et appartenant également au groupe ONA, Acima a été
créée en partenariat avec Auchan. En deux ans, Acima a pu ouvrir 11 supermarchés en
maintenant un rythme de croissance de 6 grandes surfaces par an. Aujourd’hui, Acima
est présente sur 14 villes marocaines avec plus de 30 magasins. Acima emploie plus de
1200 salariés et a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de 1.88 milliards de MAD.
▪ Hyper S.A : Plus connue sous le nom Label ’Vie, Hyper S.A a été fondée en 1985 et a
ouvert son premier point de vente en 1986 à Rabat. En 2008, Hyper S.A fait son entrée
en bourse et devient Label ‘Vie S.A. Elle est aujourd’hui présente sur 12 villes
marocaines, notamment sur l’axe Casablanca-Rabat, avec environ 30 magasins. Label
‘Vie S.A est signataire d’un contrat d’exclusivité pour le Maroc avec Carrefour et a
racheté METRO Maroc (un autre grand distributeur) en 2010. Label ‘Vie S.A emploie
plus de 2800 personnes et a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de
MAD.
▪ Aswak Salam : enseigne marocaine appartenant au groupe Ynna Holding, qui est plus
connu sous le nom groupe Chaâbi. Aswak Assalam est présente sur 8 villes
marocaines avec 9 hypermarchés dont la surface varie entre 1600 m² et 6200 m².
Aswak Salam emploie 1800 personnes. 25
25
file:///C:/Users/cyberstar/Downloads/5385d4091f8ec.pdf - « Dossier : La grande distribution au Maroc » -
cloudfront.net.
46
Section 2 : Présentation générale de « CARREFOUR BORJ FEZ » :
Dans cette section, on va faire une présentation générale sur l’entité où j’ai été accueilli
pour passer mon stage de fin d’études.
Pour l’année 2020, le groupe Carrefour est le seul groupe français occupant le 8ème
classement parmi les tops 10 des enseignes de la grande distribution au niveau mondial avec :
C’est dans les années 80 que l’histoire commence. Trois jeunes ingénieurs rentrent
chez eux, au Maroc, leur diplôme d’informaticien en poche, et des projets plein la tête. Le
secteur est néanmoins très peu développé dans le pays et les opportunités se font rares. Un an
plus tard, ils décident de se réorienter vers un tout autre métier, tout
aussi méconnu : celui de la grande distribution. Ils se lancent avec beaucoup
d’enthousiasme et d’ambition, mais aussi très peu de connaissance du marché et de ses
spécificités, et se heurtent vite à des problèmes de financement face à ce projet un peu fou.
Mais à force de persuasion et motivés par le goût du challenge et leur ambition, ils finissent
par convaincre leurs proches de les suivre dans cette épopée entrepreneuriale. C’est le début
d’une belle histoire.28
Fondée en 1985, Hyper S.A. ouvre son premier point de vente une année plus tard à
Rabat, par la suite elle continue son extension sur l’axe Casablanca-Rabat avec de
26
https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Carrefour
27
https://besthealth.africa/fr/groupe/best-financiere/
28
https://www.labelvie.ma/le-groupe/notre-histoire/
47
nouvelles ouvertures. En 2001, l’ensemble des supermarchés sont renommés Label
‘Vie qui devient le nom commercial de la société.
En 2008, la société fait son entrée en Bourse de Casablanca et change de
dénomination juridique pour devenir Label ‘Vie S.A.
D. Fiche signalétique :
29
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carrefour_Market_Label%27Vie#:~:text=6.2%20Lien%20externe-
,Histoire,nom%20commercial%20de%20la%20soci%C3%A9t%C3%A9.
48
Le groupe Carrefour label’ vie
Raison sociale Hypermarché LV (SAS)
Téléphone 05 35 94 76 76
Surface 6 000 m2
49
E. Organigramme :
L’organigramme ci-dessous indique la répartition des différents postes ainsi les relations
de commandement existant entre eux, appelés les rapports de subordinations, c’est un outil
qui attribue pour chaque personne ses fonctions et ses rôles.
50
F. Missions de Carrefour :
G. Métiers de Carrefour :
- Créer une dynamique commerciale et créer un bon accueil pour inciter les clients à
venir : proposer des promotions, des nouveautés, des occasions saisonnières, le sens de
la fête et de la proximité relationnelle que ce soit en interne et en externe avec les
clients.
- Connaitre bien son produit, son métier.
- Etre vigilant sur tous les détails et être apte de fournir la bonne réponse à chaque
client.
H. Départements opérationnels :
- Il existe deux racines principales qui divise le magasin Carrefour : FOOD et NON
FOOD.
- Chaque racine est répartie en départements qui également contiennent différents
rayons.
51
Alcool
Liquide
Epicerie
Produits de grande
consommation (PCG)
Biscuiterie
Entretien
Rayons Marché*
Boulangerie
Frais Pâtisserie
Traiteur
APLS**
Enfant
Bébé
Femme
Homme
Textile (toutes les
catégories)
Chaussure
Blanc (TDM)
Ménage
Auto-Brico
Non Food
Bazar
Loisirs extérieurs
Loisirs culture
Image et son
EPCS Multimédia
Electroménager
52
Section 3 : Pratique du contrôle de gestion dans CARREFOUR :
❖ Inventaires
❖ Tableau de bord ;
❖ Suivi de la démarque ;
❖ Reporting ;
❖ Suivi des marges ;
❖ SMS
1- L’inventaire :
L’inventaire est une opération correspondant au comptage des articles, il se fait tous
les six mois ; la première c’est durant le mois de Juin et la deuxième pendant le mois de
décembre, c’est un inventaire général du Food et non Food à l’exception des produits
FRAIS dont l’inventaire se fait au début de chaque mois en présence des chefs de rayon et
du contrôleur de gestion vue la spécificité des articles vendus dans ce département. Des
contrôles sont accordés aux écarts calculés entre la quantité théorique et la quantité réelle
par les chefs de rayon pour pouvoir détecter les problèmes qui ont donnée naissance à ces
écarts. Parmi les causes pouvant expliquer ces écarts sont : le vol, la perte ….
Les écarts se calculent entre le stock théorique (c’est le stock initial plus les achats ou
bien la fabrication moins ce qui est vendu) et le stock réel c’est-à-d le stock physique
compté.
• Inventaire tournant :
Des inventaires réalisés pour les rayons du département PGC « Produits de grandes
Consommation » (Beauté et Santé, Liquide…) et NON FOOD (Textile, Bazard…). Ces
inventaires sont considérés comme des inventaires de contrôle avant l’inventaire semestriel
afin de s’assurer du bon fonctionnement ainsi pour la détection des grands écarts amenés à
être corrigés ou éliminés.
Ces écarts dégagés peuvent avoir plusieurs sources telles que : le vol, manques non détectés
au moment de la réception des articles…. Ce qui fausse le stock théorique.
Le but de cet inventaire est d’avoir un stock théorique fiable et sain, faire des plans d’action
à priori ainsi que prévenir les chefs de rayon et agir dans le bon moment.
b- Inventaire officiel :
• Inventaire semestriel :
Donc, on peut retenir que l’inventaire est une procédure essentielle au sein de la grande
distribution nécessitant un personnel bien préparé et formé pour assurer le bon déroulement de
cette opération.
2- Le tableau de bord :
Grâce à ses indicateurs ; qui mettent en lumière les objectifs et les réalisations de l’entreprise
ou bien du rayon ; permettent aux décideurs de déterminer les écarts d’une manière rapide et
de mettre en œuvre les actions correctives.
54
Tableau : Quelques Indicateurs du tableau de Bord de CARREFOUR
C’est la moyenne des achats réalisés dans un même point de vente, cette
moyenne s’obtient en valeur, elle se calcule en divisant le chiffre
Panier moyen d’affaire global du point de vente par le nombre de passages en caisse
Prix de vente Prix que le client doit payer en contrepartie pour recevoir le produit.
3- Suivi de la démarque :
a- Démarque connue :
La démarque connue correspond aux pertes dont on peut déterminer la cause et qu’on
constate au cours de l’inventaire, elle est constituée des produits non vendables existant en
55
stock physique et en système d’où l’obligation d’être saisis pour être retranchés afin d’avoir
un stock physique exact contenant que la marchandise à vendre.
b- Démarque inconnue :
La démarque inconnue correspond aux pertes notées mais dont on ne sait identifier les
provenances.
4- Le reporting :
La tâche du reporting consiste d’une façon claire le suivi régulier de la performance de chaque
rayon et plus spécialement, le suivi des ventes réalisées, de ce fait, grâce à la remontée de
l’information, le directeur peut avoir une idée générale sur l’activité et les réalisations des
rayons.
Au niveau du modèle du Reporting, il faut mettre l’accent sur les rayons suivis de leurs
chiffres d’affaires ainsi que ses variations par rapport aux chiffres d’affaires objectif et chiffre
d’affaire Historique. Les sous-performance (c’est-à-dire quand la variation est négative)
devraient être expliquées via un petit commentaire contenant les erreurs et les
dysfonctionnements accompagnés d’un plan d’action afin de pouvoir les corriger et améliorer
la situation.
56
5- Suivi des marges :
Toute entreprise a pour finalité ultime de réaliser une bonne marge d’où un suivi
minutieux et régulier des marges réalisées s’avoue nécessaire. Donc, à CARREFOUR BORJ
FEZ, comme toute grande distribution, réalise des suivis des marges par rayon.
Pour chaque rayon, il faut calculer la marge dégagée, cet indicateur ne correspond pas au
bénéfice du rayon mais plutôt au montant de l’argent amené à la couverture des dépenses et
de dégager un bon résultat.
➢ La marge brute se calcule par la différence entre le prix de vente et le coût d’achat
d’un article.
Par exemple :
Un article est acheté à 60MAD et revendu à 90 MAD, donc la marge brute est de 30 MAD.
➢ La marge nette calcule le résultat dégagé par une entreprise lors de la vente d’un
produit, elle consiste à mesurer la rentabilité finale d’un produit.
6- SMS :
C’est la synthèse des mouvements de stock qui met en lumière tous les
mouvements de l’ensemble des rayons du magasin, elle comprend le chiffre d’affaire, le
stock initial et final, la démarque connue…… et en se basant sur ces éléments, le contrôleur
de gestion mesure la marge nette et la couverture de stock pour chaque rayon , donc la
SMS a pour rôle de résumer les réalisations de chaque rayon.
Donc, on peut retenir que le contrôleur de gestion occupe une place importante au sein
de la grande distribution dans la mesure où il joue un rôle crucial dans la gestion des
différentes tâches quotidiennes afin de faire un suivi régulier de la performance de
l’entreprise et de prendre les bonnes décisions pour pouvoir agir rapidement dans le bon
moment grâce aux divers outils mis à sa disposition pour réussir sa mission.
57
Chapitre 2 : Amélioration du Rayon BOULPAT :
Maintenant, on est dans le deuxième chapitre, toutes les caractéristiques, les apports et les
objectifs du contrôle de gestion ont été déjà traité dans les chapitres précédents. On est arrivé
au niveau de conclure que le contrôle de gestion occupe une place importante dans
l’entreprise et qu’il constitue la clé de voûte de l’entreprise et le chemin vers la performance
et justement qui dit performance dit automatiquement : efficacité et efficience.
Au cours de mon stage de fin d’études, j’ai été menée à faire appel à certains ou-
tils et bonnes pratiques du contrôle de gestion afin d’améliorer la situation actuelle du rayon
BOULPAT.
Plan de travail :
I. Analyse de l’existant :
La problématique de la démarque
II. Interventions :
58
2- Traçabilité des matières premières :
59
Méthodologie de recherche : méthode Déductive
Collecte de données :
Constats :
Recommandations :
Résultats de la mission :
60
Section 1 : Analyse de l’existant :
Il est certain que le commerce constitue le cœur du métier des grandes distributions, de
ce fait il faut impérativement suivre d’une manière régulière les réalisations au niveau du
chiffre d’affaires des rayons et les comparer avec le chiffre d’affaires objectif « celui du
budget » et dégager les écarts. Dans le cas d’un écart négatif, il faut donner les explications
nécessaires et procéder aux actions correctives.
Alors pour cela, on est menée à travailler sur cette problématique tout en essayer de trouver
le bon chemin pour le mois de Mai, c’est-à-d, on est amené à améliorer la performance du
rayon BOULPAT.
Alors la réussite de cette mission s’appuie sur les deux notions de base déjà abordées :
Efficacité et efficience.
Donc, réagir en fonction des notions clés de la performance implique l’atteinte des
objectifs fixés préalablement et monter aussi que le contrôleur de gestion est un support
effectif du manager. Alors, ce travail va s’appuyer sur la réalisation de :
o L’efficacité : Pour réaliser nos objectifs, on doit étudier les réalisations du rayon
BOULPAT et son état actuel, également l’identification des points d’amélioration.
61
1- Présentation du rayon BOULPAT :
Boulangerie et Atelier
Viennoiserie Cuisson et
Stock de
Four
matières
premières
Pâtisserie
Les farines (complet, Les boites diverses Les viennoiseries : petit Matériels : batteurs,
spéciale, luxe…), les dimensions, les plateaux pain au chocolat, croissant réfrigérateurs, Four à
œufs, fruits secs, cartonnés, film aux pépites de chocolat, aux cuisson, mélangeurs…
amandes, noix, sucre, alimentaire, les sachets amandes…
chocolat (blanc, noir), en plastique….
Lait, noisettes, levure, Les pains : pain blanc,
complet, semoule.. Personnel : chef de
beurre, les huiles…. rayon, Boulangers,
Pâtisserie : Entremet forêt pâtissiers,
noire, pâtes à glacer, commerciaux…
millefeuilles aux chocolat,
citron, fraise, amandes…
62
Le rayon du BOULPAT est un rayon qui se base essentiellement sur la fonction de
production. Cette dernière nécessite un stock varié de matières premières afin de répondre à
l’ensemble des besoins des consommateurs.
Pour ne pas tomber dans le problème de la démarque des matières premières qui sont en
stock (généralement le périmé), il s’avère nécessaire d’assurer un suivi régulier retraçant sa
situation à tout moment.
A CARREFOUR BORJ FEZ, l’exécution de ce type de suivi est rare chose qui rend la tâche
de réapprovisionnement difficile.
En général, lorsqu’il s’agit du calcul des coûts, les responsables font appel aux fiches
techniques des produits, ces dernières contiennent toutes les informations nécessaires du
produit et sa conception dès l’approvisionnement jusqu'à la commercialisation. Alors, la
méthode de calcul des coûts de chaque produit dans le BOULPAT s’appuie principalement
sur les prix des composants déjà détaillés au niveau de sa fiche technique afin de déduire son
coût de revient.
Ces fiches techniques contiennent les prix d’achat des matières premières et les composants
du produit via une base de données retraçant l’ensemble des prix et des fournisseurs. Au cas
où d’un changement au niveau des prix il faut absolument l’actualiser pour ne pas influencer
négativement la marge bénéficiaire.
Pourtant malgré les avantages des fiches techniques qui facilitent les tâches quotidiennes des
responsables, ces fiches peuvent être source d’erreur vue qu’elles démontrent que les prix
unitaires des charges variables et en négligeant l’imputation des autres charges fixes qui
doivent également prendre part du coût complet ‘coût de revient’ c’est-à-d ils ne prennent pas
en considération l’ensemble des charges.
Même si, on ne peut pas nier les bons apports des fiches techniques dans la mesure où elles
permettent aux responsables de déterminer d’une manière facile le coût de production et le
coût de revient et fixer ensuite un prix de vente générant la marge bénéficiaire souhaitée.
3- La problématique de la démarque :
63
cas la marge bénéficiaire est influencée négativement. Dans notre cas, le BOULPAT est
influencé négativement vue qu’il s’appuie sur la production et non pas l’achat et la revente.
Néanmoins, quand il s’agit des rayons se basent sur l’achat des marchandises destinées à les
revendre, la démarque ne constitue pas un grand souci vu qu’elle ne constitue pas une perte de
valeur grâce aux contrats signés avec les fournisseurs qui précisent au cas où il s’agit d’une
démarque « casse ou périmé », les chefs de ces rayons profitent de faire retourner les produits
en question.
Pour cela, les chefs des rayons sont menés à connaitre le taux de la démarque afin de réagir
en cas de marges négatives spécialement ceux du BOULPAT vue sa sensibilité.
Périmé Cassé
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
Février Mars Avril
64
Section 2 : Interventions :
Avant de démarrer chaque analyse dans une entreprise, il est important de savoir sa
situation financière, les budgets par rapport aux réalisations pour pointer les zones où on va
réagir. A présent, on est arrivé au niveau d’établir des actions correctives pour atteindre notre
objectif s’appuyant sur l’amélioration de la performance du rayon BOULPAT.
Généralement, les budgets sont élaborés dans le siège existant à Skhirat et ensuite envoyés
aux différents contrôleurs de gestion afin d’effectuer les suivis nécessaires à
l’accomplissement des objectifs fixés. Ces budgets sont décomposés par la suite en objectifs
hebdomadaires, mensuels et semestriels pour chaque rayon. L’ensemble des réalisations des
journées doit donc satisfaire le budget fixé par la direction.
Ecarts
0
Février Mars Avril
-20 000
-40 000
-60 000
-80 000
ecart
65
En se référant sur ces représentations, on constate que les réalisations du rayon BOULPAT
souffrent de la dégradation et de l’affaiblissement, la réalisation des objectifs fixés en se
basant sur les anciens pratiques reste toujours infaisable et inexécutable. Pour cela, notre
mission consisterait tout d’abord d’essayer d’achever le budget du mois Mai pour au moins
couvrir les pertes dégagées en avant.
66
Donc, le calcul de cet indicateur se fait à l’aide du Compte de résultat différentiel ; un
véritable outil utilisé dans le cadre du contrôle de gestion, présenté sous forme d’un tableau
dans lequel la marge sur coûts variables est dégagée et par la suite permet d’identifier le seuil
de rentabilité de l’entreprise. Donc on va utiliser cet outil afin de pouvoir calculer et
interpréter les différents indicateurs.
L’objectif du mois de Mai est de réaliser un chiffre d’affaires de 230 000 DH.
Les charges fixes sont estimées à 80 000DH alors que les charges variables sont estimées à
39% du chiffre d’affaires prévisionnel.
Constats :
En outre, la méthode du seuil de rentabilité est utilisée également lorsqu’on veut avoir
une idée générale, et lorsqu’on veut s’approfondir dans les recherches on peut procéder au
calcul du seuil de rentabilité en quantité en se basant sur la formule suivante :
SR
La quantité = 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒
67
Le rayon BOULPAT fabrique chaque jour de multitudes produits qui sont difficiles à
présenter en totalité, de ce fait on va travailler par familles de produits, ces familles sont
divisées sur trois, chaque famille englobe un nombre différent de produits dont on va prendre
un produit comme exemple pour chaque famille et les nommer X1, X2, X3.
Hypothèse :
Donc, d’après le tableau, pour atteindre facilement le seuil de rentabilité il faut vendre :
Alors, pour dégager des résultats positifs au niveau de ces familles de produits et réaliser
un gain, il sera préférable de respecter ces conditions pour réaliser de bons résultats et
atteindre son objectif.
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2- Traçabilité des matières premières :
Nommée aussi PEPS « Premier Entrée, Premier Sorti », la méthode FIFO « First In
First Out » est une méthode de gestion des stocks ayant pour objet de faire sortir la
marchandise par ordre d’entrée en stock autrement dit, les produits qui sont déjà entrés en
premier seront ceux qui vont sortir, quitter le stock en premier.
Dans la gestion des stocks dans des rayons que se basent principalement sur la
production tel que le rayon BOULPAT ; en utilisant généralement les produits FRAIS c’est-à-
dire les produits ayant une Date Limite de Consommation la méthode FIFO reste la plus
pertinente.
Pour cela, il faut sensibiliser les personnels en leur expliquant les apports et les
bénéfices de cette méthode et les gains qui va générer.
Une deuxième proposition s’avère intéressante : coller sur l’entrée du stock l’affiche
suivante pour rappeler les collaborateurs à respecter les normes appliquées.
69
Figure 9 : Consignes importantes : FIFO .
Grâce à cette affiche, tout le personnel concerné seront informés pour respecter et
suivre cette norme et convaincus par ses bénéfices pour l’unité de fabrication du BOULPAT,
grâce à l’application de cette méthode par les collaborateurs ces derniers auront la possibilité
d’accéder facilement aux articles anciennes placés devant et par conséquent les pertes dues
aux démarques seront évitées et donc maitriser les marges.
Une bonne gestion de stock maitrisée est le premier pas vers la maitrise des marges.
De ce fait, il ne faut pas laisser la gestion de la consommation quotidienne des différentes
matières premières au hasard.
70
Donc, un tableau de traçabilité de la matière première utilisée, en cours d’utilisation
ainsi que leur état actuel reste une meilleure solution.
Au fur et à mesure, et parallèlement avec la production quotidienne, ce tableau est rempli par
le chef de production puis vérifié par le chef de rayon pour effectuer les commandes
nécessaires.
Il faut vérifier l’ensemble des données afin de s’assurer s’il n’y a pas une utilisation d’un
article qui est déjà ouvert dans la nouvelle production ainsi que les dates d’utilisation par
rapport aux dates de péremption sont respectées. En outre, ce tableau constitue un outil
important lors des inventaires, grâce à ses informations on arrive rapidement et facilement à
faire un suivi des matières premières quotidien dans n’importe quel moment et les produits en
cours seront déjà pointés avec leur quantité restante.
Les ventes ne sont pas régulières toute l’année, elles subissent des fluctuations
selon les mois et les trimestres ce qu’on appelle variations saisonnières, leur mesure sert à
71
anticiper le niveau des ventes à atteindre sur la base des historiques des ventes afin de prendre
en considération l’ensemble des caractéristiques du mois. Dans notre cas, les prévisions seront
journalières.
Afin de bien planifier sa production, il faut se référer sur les ventes historiques comme
indice de base, cette identification des plannings de production en se référant aux attentes
spécifiques des clients sera le premier repère afin d’éviter la surproduction, source principale
de la démarque spécialement pour le motif périmé.
Sur la base des ventes historiques en quantité du rayon BOULPAT en Mai 2019,2018 (on ne
va pas se baser sur l’année 2021 vue qu’elle était une année exceptionnelle suite à la
pandémie) on va essayer de calculer le coefficient saisonnier de chaque produit des trois
familles (X1, X2, X3) afin d’élaborer un programme de vente prévisionnel de ces produits.
La méthode de calcul :
Ajoutons que afin de profiter de toute opportunité de vente, on va ajouter une certaine
quantité au planning de vente prévisionnel pour le but principal d’alimenter le stock de
sécurité afin de de ne pas perdre ces occasions de ventes. Alors voilà les résultats ci-dessus
obtenus des quantités prévisionnelles journalières du mois Mai 2021.
72
Tableau 5 : Coefficients saisonniers et prévisions des ventes journalières du mois Mai pour le produit Pain choco Margarine*10
Exemple :
73
La méthode des coefficients saisonniers nous a permet de dégager les ventes prévisionnelles
journalières pour le mois Mai sur la base des ventes historiques du mois Mai des deux
dernières années car les ventes dans CARREFOUR BORJ FEZ suivent des tendances
saisonnières. De ce fait, l’objectif de ce planning de vente est d’inspirer le processus de
fabrication et maitriser la production journalière.
La même méthode sera appliquée pour les deux autres produits Mille-feuille chocolat et tarte
chocolat 6 personnes.
Notre proposition consiste à mettre en œuvre une plateforme sur le site de CARREFOUR
destinée pour aux clients pour effectuer leurs commandes sur les différents produits de
pâtisserie, le chef de rayon pâtisserie reçoit les commandes saisies pas les clients et passe à
leurs exécutions pour qu’elles soient prêtes à être livrer aux clients concernés. Cette
procédure a pour objectif ultime de bien maitriser la production, c’est-à-dire le rayon passe à
la production pour des articles juste après la réalisation de la commande auprès du client et
par conséquence les coûts seront maitrisés et le taux de la démarque sera diminué.
Les clients du rayon Pâtisserie sont aperçus comme des clients inconnus puisque les
produits de la pâtisserie se vendent de façon aléatoire à des clients qu’on ne connait pas, la
clientèle n’est pas connue, donc grâce à la mise en place de cette plateforme destinée à
l’exécution des commandes on va mieux connaitre les comportements de nos clients ainsi
que maitriser et optimise la production pour certaines produits.
Situation avant :
Production aléatoire
Rayon de
pâtisserie Clients inconnus
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Dans cette situation, le rayon pâtisserie fabrique chaque jour une multitude de produits pour
satisfaire les différents goûts et choix des consommateurs, en se basant sur l’historique des
ventes l’entité de fabrication fait la conception et la décoration du produit fini (tartes, plateau
gâteaux soirée, …) et le met sur le rayon en attendant et espérant une bonne fréquentation de
la clientèle. C’est-à-dire les produits finis ne sont pas destinés exactement à des clients connus
ou sur commande, il s’agit d’une clientèle inconnue à 100% qui peut être intéressée ou non
pour acheter le produit , donc par conséquence le risque de démarque des produits finis peut
être important vue la perte des produits non vendus au jour et peut influencer négativement la
marge bénéficiaire du rayon sans oublier le gaspillage ressources allouées pour la conception
des différents produits chose qui n’est pas en faveur du rayon pâtisserie. Par exemple : le
rayon met en vente 50 produits de pâtisserie et à la fin de la journée on a constaté que
seulement 20 produits qui s’est vendus donc l’écart de 30 produits sera enregistré dans la
partie démarque ce qui va engendrer une perte des ressources, de la marge bénéficiaire et
l’augmentation du taux démarque.
Situation Après :
Après la mise en place d’une plateforme permettant l’exécution des commandes auprès des
clients, autrement dit , en se basant sur les historiques des ventes et de la démarque de la
production , une fraction de la production sera consacrée à être commandée via un système
qui sera instauré et qui aura comme utilité de simplifier la prise de commandes, planifier la
date et l’heure de retrait , commentaire par produit pour sa préparation c’est-à-dire le désir du
client à propos de la préparation et la conception du produit , cette procédure est dédiée
spécialement pour quelques produits de pâtisserie tels que : les grandes tartes pour différentes
occasions : tartes de mariage, d’anniversaire… , les plateaux Gâteaux soirée….. car cette
catégorie de produits est caractérisée par soit disant une faible fréquentation clients par
rapport à d’autres produits de la boulangerie , autrement dit les grandes tartes de différents
goûts et d’autres articles spéciales ne sont vendus aux clients qu’au moment d’une certaine
occasion chez le client, et donc ces produits ne bénéficient pas d’une forte fréquentation de la
part des clients , on peut remarquer qu’un gâteau de chocolat mis au rayon peut rester plus de
2 jours et par la suite démarqué.
75
Pour cela, la mise en place d’une plateforme pour cette catégorie de produits s’avère
bénéfique dans la mesure où le client qui déclenche le processus de fabrication permet au
rayon de maîtriser bien sa production et ses charges et le plus important c’est d’éviter de
tomber dans une mauvaise situation de démarque et de production aléatoire.
Ainsi grâce à cette plateforme les clients deviendront connus pour le rayon vue leurs
identifications au moment de la commande et peuvent être fidélisés grâce à une bonne
réponse de leurs besoins et un bon service auprès d’eux.
✓ Maitrise de la production,
✓ Maitrise des coûts,
✓ Diminution du taux de démarque causé par la surproduction.
✓ Attirer des nouveaux clients,
✓ Elargir la zone des clients connus à travers la plateforme mise en place,
76
Section 3 : Résultats de la mission :
Dans cette section on va présenter les résultats des actions proposés et tester leurs pertinences.
Au cours du mois de Mai, on a mis en œuvre les propositions citées au-dessus dans la section
des interventions.
0
-10 000 Février Mars Avril Mai
77
Analyse des résultats :
➢ Le chiffre d’affaires atteint lors du mois de Mai est de 210 000 DH ce qui implique
une augmentation de 50% par rapport au mois Avril, ce chiffre d’affaires reste le plus
grand chiffre d’affaires atteint dès le mois de Février 2021.
➢ Il est remarquable que le chiffre d’affaires du mois de Mai a enregistré une tendance
haussière contrairement au mois Avril, de ce fait, on a pu atteindre l’objectif de
remédier à sa dégradation.
2- La situation de la démarque :
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Evolution de la démarque Evolution de la démarque
7000 7000
6000 6000
5000
5000
4000
4000
3000
somme
3000
2000
1000 2000
0 1000
Février Mars Avril Mai
0
Périmé Cassé Février Mars Avril Mai
➢ Au mois Mai, la démarque a atteint 2600 DH, soit une baisse de 59,4% par rapport au
mois précédant Avril. L’objectif de faire diminuer la démarque, quelque soit le motif
(périmé, casse), est en cours d’achèvement.
➢ On constate que la démarque du motif périmé (objet des interventions) a connu une
importante diminution par rapport au mois précédant Avril, soit une diminution de
63,6% ce qui implique que les interventions mises en place ont donné les fruits
désirés et ceci incite à mobiliser plus d’efforts dans les prochains mois pour s’éloigner
de la démarque et ses impacts négatifs.
➢ D’une autre part, le tableau de suivi des matières premières (traçabilité des matières
premières en adoptant la méthode FIFO) a été admis par la direction et serait adopté
également par les autres rayons en l’adaptant à chaque rayon vue ses bénéfices.
79
En se basant sur les résultats de notre mission, on peut conclure qu’on l’a réalisée
avec succès, et les prochains mois vont s'avérer cruciaux.
Cette dernière a contribué davantage dans la détection des dysfonctionnements,
de connaître et expliquer les sources des écarts, ce qui a facilité la prise des décisions
correctives, en attendant les prochains résultats.
Malgré que les réalisations demeurent faibles par rapport aux objectifs (seuil de
rentabilité et coefficient saisonnier), on a pu diminuer la quantité de la démarque, et
grâce au questionnaire, on a augmenté le niveau de fréquentation des clients.
Cela d’une part, d’une autre part, il demeure impératif de mettre en lumière le
système d’information dont dispose CARREFOUR BORJ FEZ, ce dernier nous a
beaucoup aidés lors de l’accomplissement des différentes tâches.
Nommé GOLD, ce logiciel est un outil performant, qui est utilisé au niveau
mondial par de nombreux Grands distributeurs. Gold est accessible aux utilisateurs au
niveau des points de vente et de la centrale de référencement via une ligne spécialisée
qui relie les différents sites.
Il permet de couvrir l’ensemble des dimensions de la grande distribution,
différents menus étant ainsi mis à la disposition des utilisateurs c’est le système
opérationnel qui permet d’effectuer toutes les tâches quotidiennes au Niveau
commerciale : Passation des commandes, valorisation des réceptions, consultation et
ajustement des stocks et bien sûr la réalisation de tous les inventaires.
Donc, il fournit aux intéressés des données très pertinentes sur tous les aspects de
l’activité du magasin.
En définitive, le contrôleur de gestion est devenu indispensable pour la bonne
gouvernance de chaque entité, puisqu’il dispose de toutes les techniques et les qualités
nécessaires de s’adapter avec les missions qu’on peut lui confier et trouver des solutions
optimales pour réaliser les objectifs.
80
Conclusion générale :
L’objectif ultime de mon stage de fin d’études était de se familiariser avec les pratiques
du contrôle de gestion, c’était l’occasion de concrétiser mes connaissances en contrôle
de gestion acquises lors ma formation académique et les adapter selon mes objectifs
tracés : Mission d’amélioration de la performance du rayon « Boul-pat ».
81
Bibliographie :
• Alazard, C., & Sépari, S. (2010). DCG 11 - Contrôle de gestion - 2e éd. (2e édition
(Vol 721). Paris, France : Dunod.
82
Webographie :
• Benjelloun, S. (2016, 1 mai). Contrôle de Gestion - fsjes. Consulté 25 mars 2020, à
l’adresse http://fsjes.usmba.ac.ma/cours/benjelloun/controle-gestion.pdf
•Christian, H. (s. d.). Henri Fayol. Consulté 12 avril 2021, à l’adresse
http://chohmann.free.fr/fayol.htm
•Comment contrôler l’activité commerciale de votre entreprise ? (2014, 13 mai). Consulté
14 Mars 2021, à l’adresse https://www.netpme.fr/conseil/controle-activite/
•Contrôle de gestion - Qu’est-ce que le contrôle de gestion. (s. d.). Consulté 17 avril 2021,
à l’adresse https://debitoor.fr/termes-comptables/controle-de-gestion
•controle2gestion. (2018, 3 août). Accueil. Consulté 15 Février 2021, à l’adresse
https://controle2gestion.net/wp-content/uploads/2018/08/Le-role-du-controle-degestion.pdf
•Href, E. (2014, 12 septembre). Contrôle de gestion - Définition du glossaire - . Consulté
15 avril 2021, à l’adresse https://www.daf-mag.fr/Definitions-Glossaire/Controle-gestion-
245433.htm
•Le secteur de la grande distribution au Maroc. (s. d.). Consulté 20 mai 2021, à l’adresse
https://www.mawarid.ma/document-1797.html
•Mémoire Online - Contrôle de gestion et performance d’une institution financière. Cas de
la banque commerciale du Congo,2008 à 2010. Consulté 3 mars 2021, à l’adresse
https://www.memoireonline.com/01/19/10514/m_Contrle-de-gestion-et-performance-dune-
institution-financiere-Cas-de-la-banque-commerciale-du-C31.html
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