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SOMMAIRE
SOMMAIRE....................................................................................................................................1
INTRODUCTION...........................................................................................................................3
CHAPITRE 1 : ANALYSE DU MARCHE ET CONCURRENCE................................................5
I - ANALYSE DU MARCHE AFRICAIN......................................................................................5
A. CAS DE L’AFRIQUE FRANCOPHONE (Zone CIMA).....................................................5
1- L’état des lieux.........................................................................................................................5
2- Les causes de la stagnation de l’e assurance dans cette zone..................................................5
B. CAS DE L’AFRIQUE ANGLOPHONE..............................................................................6
1. L’approche offensive de la partie anglophone.....................................................................6
2. L’évolution de l’e-assurance dans la zone............................................................................7
II- LA DIGITALISATION EN MARCHE......................................................................................7
A. UNE REVOLUTION AU SEIN DE L’ENTREPRISE D’ASSURANCE............................8
1. Nécessité d’une révolution technologique............................................................................8
2. Nécessité de renforcer le cyber sécurité...............................................................................9
3. Nécessité d’une réorganisation managériale......................................................................12
B. LA TRANSFORMATION DIGITALE DES PROCESSUS..............................................13
1. Choix des processus à digitaliser........................................................................................13
a. Cartographie des principaux processus de l’organisation.................................................13
b. Sélection des processus prioritaires à digitaliser..............................................................14
2. Analyse et implémentation de processus............................................................................17
2.1. Etape préparatoire du projet de digitalisation..............................................................17
2.2. Analyse des besoins.....................................................................................................18
2.3. Formalisation de l’architecture cible et de la feuille de route.......................................18
2.4. Définition et lancement d’un pilote..............................................................................19
3. Conduite du changement et communication autour du nouveau processus......................20
3.1. Impliquer le management et définir l’ambition du changement..................................20
3.2. Communiquer sur la plus-value du nouveau processus................................................22
4. Exemples de processus assurantiel chez Allianz Cameroun : Sinistre et Souscription.....22
4.1. Process de gestion électronique des donnees :............................................................22
a. Cas du sinistre..................................................................................................................22
b. Cas de la souscription.......................................................................................................23
4.2. Zoom sur l’état de la digitalisation de quelques assureurs au Cameroun :...................24
INTRODUCTION
Deux décennies plus tard, bien que les usages et attentes des consommateurs ont
radicalement changé avec l’essor des nouvelles technologies, les annonceurs peinent encore à
opérer la transformation digitale de leurs processus, qu’ils soient liés aux clients ou internes.
Les exemples issus de nombreuses études sur la digitalisation du secteur de la banque et de
l’assurance montrent un réel engouement pour la transformation digitale de l’expérience
client.
Cependant, il en ressort une forte disparité parmi les acteurs étudiés, ainsi qu’une marge
de progression évidente en matière de transformation digitale. Dans le secteur de l’assurance,
Ces opportunités de digitalisation ne se limitent pas uniquement aux services financiers mais
concernent l’ensemble des industries et des processus (services liés aux clients mais aussi tel
que back et middle-office).
Si la digitalisation des processus est une évidence pour la majorité des organisations, elle
reste une réalité difficile à mettre à œuvre. Les freins sont rarement le fait du manque de
compréhension des enjeux mais relèvent plutôt de problématiques d’arbitrage, de
technologies, de données et d’investissements.
Le marché africain n’est pas en reste puisque l’enjeu de compétitivité y est tout aussi réel.
La digitalisation, bien qu’à ses prémices pour la plupart, y est tout de même en marche. Le cas
de l’Afrique francophone et celui de l’Afrique anglophone sont révélateurs de ce que le
niveau d’intérêt et d’engagement dans ce processus de digitalisation n’est pas le même.
Si l’on s’accorde sur le fait qu’il est capital et impératif de digitaliser, d’autant plus dans
le contexte sanitaire actuel, poser les fondements et mettre en place une digitalisation
efficiente et rentable pour la compagnie d’assurance sera la clé pour pérenniser l’activité.
Le journal Digital Business Africa nous renseigne qu’une étude sure « l’Etat des lieux de
la digitalisation des compagnies d’assurance de la zone CIMA+ » a été menée de
novembre 2019 à janvier 2020 par les cabinets KARBURA S.A dirigé par Franck
ASSOU et P2A dirigé par Protais AYANGMA, sous l’accompagnement de la FANAF
(Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines). Selon cette étude,
la quasi-totalité des compagnies (96%) ont une application métier d’assurance. A contrario,
presqu’aucune (92%) n’a d’applications mobiles ouvertes aux clients.
Digitalisation
Apllication mobile ouverte aux clients 8%
e-assurance 19%
L’étude a été menée auprès des pays tels que le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la
Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo.
Le taux de retour des questionnaires administrés par Google forms a été de 32,5 %
Inspirée par des start-up, l’Afrique anglophone se distingue par la micro assurance qu’elle a
su susciter à travers des partenariats avec des entreprises de télécommunications qui lui ont
permis de digitaliser son secteur. Selon le journal jeune Afrique, le sud-africain Sanlam s’est
allié en juillet 2020 à MTN pour intégrer ses produits d’assurance-vie aux offres de
l’opérateur de télécoms. Cependant, une autre start-up appelée Bima, créée et installée en
Suède, qui se concentre sur les marchés émergents, dont une dizaine sur le continent. Grâce à
un modèle entièrement basé sur le téléphone mobile, a réussi à séduire 31 millions de clients à
faibles revenus à travers le monde.
Ce cabinet de courtage en assurances, fondé en 2010 par Gustaf Agartson et lancé en 2011 au
Ghana, depuis sa création, Bima a réussi à lever près de 300 millions de dollars, dont
107 millions lors de son dernier tour de table, mené par le géant Allianz.
Le même journal nous indique par contre que sa principale rivale, la britannique MicroEnsure,
présente au Ghana, au Kenya et en Tanzanie, n’a levé que 10,4 millions de dollars depuis
2005. De son côté, la sud-africaine Naked Insurance, fondée en 2016, n’en a levé que
3 millions. En juin 2019, sa compatriote Inclusivity Solutions a, quant à elle, conclu un tour
de table de 1,6 million de dollars. Au total, en 2019, les assurtechs n’ont capté que 0,9 % des
levées de fonds africaines, soit environ 18 millions de dollars, selon un rapport du fonds de
capital-risque Partech.
Le processus de digitalisation pour être efficace ne passe pas seulement par la technologie,
même s’il s’agit de l’outil principal, mais il est question non seulement de révolution
technologique, mais aussi d’une nouvelle organisation des hommes au sein de l’entreprise,
sans oublier la problématique de la sécurisation des données- gage de la confiance des clients.
Cela passe par une numérisation des données et un stockage dans une base de données
centralisée ou dans des réseaux de datamarts. Ces types de systèmes facilitent les analyses
avancées des données notamment pour identifier des tendances qui autrement seraient passées
inaperçues.
L'intégration par les assurances de systèmes d'intelligence artificielle tels que les chatbox
ou les assistants virtuels sera la clé de leur capacité à répondre aux besoins des clients 24
heures sur 24 et 7 jours sur 7. Selon Accenture, 74 % des clients des compagnies d'assurance
sont prêts à communiquer avec des chatbox ou des assistants virtuels pour recevoir de
l'aide personnalisée.
S’appuyer sur l’automatisation des processus robotiques pour les tâches répétitives.
La compromission des emails professionnels est toujours d’actualité, bien que des
formations soient dispensées aux employés pour sensibiliser aux dangers des courriels et
des liens suspects. On parle dans ce cas-là de « phishing », c’est-à-dire un procédé
consistant à compromettre une adresse email professionnelle pour s’en attribuer la
propriété afin de réaliser des opérations frauduleuses avec.
Tous systèmes informatiques comme les serveurs notamment, doivent intégrer des mises à
jour régulières pour maintenir leur bon fonctionnement. C’est donc par le biais de mises à
jour volontairement corrompues qu’il est possible de mettre à mal un serveur initialement
fiable et sécurisé.
L’une des meilleures alternatives pour protéger et prévenir son système d’information face à
toute menace cybercriminelle, reste encore de réaliser en amont un audit de sécurité
informatique complet de son SI.
Cela va permettre de faire le point sur l’état du système et pourra être l’opportunité de
revoir tout ou partie de l’infrastructure afin d’optimiser le niveau de son système de sécurité,
voir rendre son SI plus puissant.
Le premier objectif d’un audit du SI est de retranscrire une image, un état des lieux du
SI. En inventoriant le fonctionnement du système d’information, les applications hébergées et
les réseaux de connexion par exemple, il devient plus facile d’identifier les impératifs à
respecter et les zones du SI à optimiser.
L’audit doit aussi permettre d’identifier les failles du système d’information, les
niveaux d’accès au réseau ainsi que la sécurité des données hébergées. Il doit définir un seuil
de tolérance en termes de disponibilité et d’inaccessibilité des données.
L’audit aide à la formalisation d’axes d’amélioration visant à pallier les faiblesses d’un
système d’information, tout en s’adaptant aux contraintes matérielles, de ressources ou
humaines. Des tests d’intrusion et de vulnérabilité peuvent être effectués afin d’évaluer le
niveau de sécurité du système, puis l’ajuster en conséquence.
Une fois que l’audit a été fait, la mise en place d’un système de cyber sécurité efficace
doit suivre. L’entreprise peut choisir d’externaliser la gestion de ce risque ou encore d’en
assurer la gestion en interne. Que l’on fasse le choix d’externaliser ou pas, il faut ;
L’étude « The Global State of Information Security » menée par PwC indiquait déjà en
2017, que près d’une entreprise sur trois estimait que ses collaborateurs étaient
involontairement à l’origine de certaines attaques subies l’année précédente.
De nouvelles compétences sont requises pour adresser les nouveaux usages, identifier
les leviers digitaux, faire évoluer les parcours clients et s’outiller de modèles prédictifs.
L’arrivée de la génération Y (grands consommateurs de ces nouveaux services) sur le marché
du travail ouvre la voie à de nouveaux métiers régis selon un nouveau schéma
organisationnel.
La donnée étant devenue un enjeu majeur pour la stratégie de l’entreprise, des profils
analytiques deviennent indispensables pour proposer des axes d’analyse et de restitution à la
Direction Générale.
Les compagnies d’assurance doivent donc envisager de former des experts internes pour
pallier ce manque et qui ont une ou plusieurs des compétences suivantes :
mathématiques, statistiques et computing science.
Une autre méthode consiste également à externaliser cette analyse par le biais d’entreprises
spécialisées (généralement des startups qui exploitent le « filon »). Ces nouveaux modes de
partenariat entrainent de nouveaux enjeux à résoudre comme le travail collaboratif avec des
entreprises de très petite taille (en général une dizaine de personnes) et de culture différente
(plutôt orienté collaboratif).
Assurance
Nous allons ici aborder les meilleures pratiques et applications dans le secteur de
l’assurance.
En pratique, pour initier ou encore accélérer un projet de digitalisation des process, il doit
être articulé autour de trois axes une fois les enjeux stratégiques de la digitalisation ayant été
compris. Nous parlons du choix des processus à digitaliser, de la méthodologie et la mise en
route du processus assurantiel.
Etablir la liste des processus éligibles à une transformation digitale est un travail laborieux
et rarement exhaustif. Tout simplement parce qu’il subsiste toujours des processus
partiellement identifiés. Voilà pourquoi les règles élémentaires suivantes sont recommandées ;
Par ailleurs, pour chaque processus cartographié, il est intéressant d’identifier les facteurs
externes et internes (-externes ; compétitivité, innovation et réglementation –internes ;
efficacité, obsolescence et culture) susceptibles d’influencer et déclencher le processus de
digitalisation. Nous notons qu’un même processus peut être soumis à différents facteurs. Nous
prenons l’exemple de la digitalisation du processus de clôture d’un sinistre peut être à la fois
initiée dans une démarche de compétitivité (offrir une meilleure expérience client), mais aussi
être issue d’une recherche d’efficacité opérationnelle (réduction des coûts et temps de
traitement du sinistre.) L’analyse de l’impact de chaque processus identifié permet de définir une
grille de lecture simplifiée de la priorisation de la transformation digitale.
complexe. Etant donné qu’il peut subsister des contingences difficilement mesurables (par
exemple le surcoût lié à l’implémentation technique), l’objectif est d’obtenir une base de
comparaison pour l’ensemble des processus étudiés sur une échelle de coûts et b le fruit des
coûts sous- jacents, tels que ceux de l’analyse détaillée des processus (vision cible après
transformation digitale), l’impact sur les données existantes et futures à manipuler, les besoins
en licences et logiciels, l’implémentation technique mais aussi le facteur humain lié à
l’accompagnement au changement. Ainsi, la notion de coût s’entend comme une combinaison
du capital financier et humain à investir et de la complexité de mise en œuvre. Cet aspect
mérite donc d’être pris en compte.
L’on peut constater ici que lorsque les processus sont projetés sur une matrice Investissement
contre l’impact, la décision relative aux processus prioritaires à digitaliser devient plus aisée.
Il en ressort 4 segments de sélection :
Segment prioritaire : processus avec un impact RoI important pour l’organisation et
nécessitant un effort d’investissement acceptable ou minimum.
Segment sélectif : processus impliquant de lourdes transformations technologiques
des systèmes existants lors de leur digitalisation et ayant un impact important.
Toutefois parce que très onéreux, le choix devra se faire de façon sélective en fonction
de la vision et des objectifs courts /moyens termes de l‘organisation.
Segment opportuniste : processus dont la digitalisation est peu onéreuse et présente
un retour sur investissement limité.
Segment abandon : processus dont la digitalisation est très onéreuse mais sans réelles
opportunités de retour sur investissement.
s’agit d’une étape incontournable dans le choix des processus à digitaliser. Cependant,
lors de cette étape clé, l’approche intra-organisation est essentielle pour que les arbitrages se
fassent en fonction de l’organisation dans son ensemble et non métier par métier. S’il est vrai
que l’approche par métier est possible, les choix de priorisation pourraient être davantage
biaisés. Tout simplement parce que des processus pouvant apparaître prioritaires au sein d’un
métier seraient rationalisés une fois comparés à l’ensemble des processus de l’organisation.
Ici quatre étapes permettent d’optimiser la phase d’analyse des processus en vue d’un
effort de digitalisation de processus.
Le process owner doit avoir une large connaissance des enjeux et les contraintes
techniques afin d’informer les processus de décision. Pour garantir une vision transverse et un
niveau d’engagement élevé, il est recommandé de sélectionner un collaborateur capable de
naviguer dans la complexité de l’organisation et idéalement, donc l’activité serait
directement impactée par la mise en œuvre en œuvre du processus à digitaliser.
L’analyse du processus s’avère souvent complexe, surtout si son périmètre n’est pas
bien défini. Il est essentiel de prioriser les sujets qui seront analysés et ceux qui ne le seront
pas. Cet arbitrage n’est pas définitif mais permet de se focaliser sur le cœur du sujet.
Recommandation est faite de capitaliser sur les éléments existants du processus
(notamment les règles métiers et les KPIs) avec pour but d’estimer les efforts et ressources
nécessaires lors de la définition du périmètre.
d’ensemble et un diagnostic du processus actuel. Ils sont une opportunité pour s’aligner sur
les KPIs nécessaires à la mesure des volumes de traitement et de la performance du processus
actuel et futur.
Identifier les alliés sur lesquels s’appuyer et les indécis à convertir par une cartographie des
acteurs qui permettra de définir la stratégie d’implication et d’adhésion.
Incarner la transformation dans l’excellence et l’exemplarité. Il est important d’identifier les
super-users et les ambassadeurs. Ces collaborateurs reconnus pour leurs compétences,
représentant tous les métiers de l’entreprise, auront la responsabilité d’assurer la convergence
des besoins dans la définition de la solution et de faciliter son appropriation par leurs
collègues, lors d’évènements ciblés ou par leur exemple d’adhésion.
Par exemple, un changement d’outil pourra être traité lors d’une séquence de formation alors
que l’introduction de nouvelles notions pourrait être amenée via des livrets explicatifs ou de
réunions de sensibilisation.
En post-déploiement, il est nécessaire d’assurer un support aux utilisateurs pour
sécuriser l’ancrage des nouvelles pratiques dans le quotidien. Ce soutien doit s’appuyer sur les
ressources impliquées dans le projet comme les super-users, maîtrisant les processus et la
solution, qui ont un rôle de support de proximité. Après le déploiement, l’accent sera mis sur
la célébration des succès pour valoriser les efforts et les victoires plutôt que les difficultés. Le
management a un rôle prépondérant durant cette période en identifiant les collaborateurs
ayant des besoins de support spécifiques et dans la remontée des informations.
Enfin, il est nécessaire de mesurer l’efficacité du dispositif de conduite du changement au
cours des différentes phases pour vérifier que les objectifs imaginés sont atteints. Il sera par
exemple possible de suivre les niveaux d’information, de compréhension, d’adhésion et de
participation des acteurs pour chacune des phases. Si cela n’est pas le cas, il sera alors
nécessaire de corriger le dispositif en adaptant le contenu des messages, en changeant les
canaux de communication, etc.
a. Cas du sinistre
b. Cas de la souscription
De par ces exemples de processus assurantiel chez Allianz Cameroun, on constate que la
digitalisation y est en marche, la gestion électronique des documents est effective. Ce qui
permet l’instruction des sollicitations des assurés et des tiers sans recours aux documents
physiques. Ceci génère un réel gain de temps pour les collaborateurs et la gestion des dossiers
clients.
Le Cameroun dans la zone Cima s’est nettement démarqué ces dernières années malgré
que le chemin soit encore long. Lors d’un webinaire organisé en Mai 2021 par l’organisation
inter-patronale de référence le GICAM, portant sur l’état de la digitalisation au Cameroun, il
en est ressorti que les meilleurs élèves en matière de digitalisation au Cameroun sont les
compagnies Acam Vie, Activa Assurances et Zenith Insurance.
Ce que confirme le travail mené par Le blogueur Narcisse TAKAM dans son article Les
innovations digitales en assurance au Cameroun. Plusieurs compagnies d’assurance sont
passées à la loupe. C’est le cas de :
Zenithe Insurance
devis, payer des polices d’assurance en ligne et de déclarer le sinistre toujours en ligne. La
plateforme propose 12 produits disponibles en ligne : assurance automobile ; caution de
soumission ; assurance voyage ; individuel accident ; assurance multirisques habitation ;
responsabilité civile chef de famille ; scolaire et des professions libérales ; marchandises
transportées ; bris de machines qui est payable par des opérateurs téléphoniques notamment
Orange money, MTN mobile money et visa card.
Les Mutuelles Réunies est le courtier d’assurance le plus présent sur les réseaux sociaux
au Cameroun principalement sur Facebook, avec le concept LMRBREAKFAST se démarque
parmi les assurances innovatrices dans le secteur du digital. Il donne la possibilité aux
prospects de faire des devis d’assurance automobile directement sur leur site web. Il dispose
d’une application mobile M. Assurance téléchargeable sur Play store et App store, qui permet
d’avoir les informations sur les assurances en temps réel.
ACAM Vie
Activa Assurances
AXA assurances
l’ensemble des clients Africa Internet Group au travers de son écosystème de service
Marketplace.
NSIA ASSURANCES
Cette entreprise dispose non seulement d’une plateforme numérique collaborative
dénommée Orace mais aussi une infrastructure appelée EXPERTA.
Après ce bref état des lieux révélateur de ce qu’il y’a encore beaucoup à faire en matière
de digitalisation sur le marché, il serait judicieux de se projeter et de comprendre les bénéfices
de la digitalisation. Quel est l’intérêt à digitaliser ? son impact dans les structures de
l’organisation ?
Les experts du cabinet Deloitte selon leur opinion pensent que, l’immense potentiel de
développement que recouvre le secteur des assurances en Afrique pourrait être révélé et les
assureurs devront saisir cette perche. Bien que le secteur ne représente qu’1 % du PIB africain
aujourd’hui, on s’attend à une croissance dynamique ces prochaines années.
D’où, la nécessité à notre avis d’accélérer le processus de digitalisation dans les entreprises
d’assurances dans la zone CIMA et ce, afin de rendre concurrentiel ce marché qui tarde à
décoller contrairement à celui du Maghreb ou celui de l’Afrique du sud.
Ceci étant, la digitalisation de l’assurance va avoir des impacts sur les services de l’entreprise
notamment sur la communication et le marketing, mais également sur le plan socio-
économique.
A. MARKETING ET COMMERCIAL
L’internet est un outil facile pour la diffusion des informations, des nouveaux produits par
exemple l’utilisation des news letters, des réseaux sociaux. La digitalisation permet en réalité
de faciliter et de fluidifier le travail des commerciaux et les relations avec les autres services
de l’entreprise au profit de ce qui reste leur cœur de métier ; la vente.
Toutefois, l’on note d’après une étude de Colombus Consulting, 90% des assureurs
proposent sur leur site web une prise de rendez-vous avec un conseiller et, 40% un service de
géolocalisation pour faciliter la venue des clients en agence et ce en réduisant le temps
d’attente. De même, le numérique permet de renforcer la lisibilité des offres des assurances
auprès des utilisateurs.
Selon la même source, 80% des internautes consultent d’abord les avis sur les plates
formes d’entreprise avant tout achat.
1
MALLERAY, Pierre'Alain de. Le marketing dans l’assurance : Le tournant du digital.
transformation digitale ; et plus de 40% des décideurs en assurance estiment que leur
entreprise n’est pas assez mature pour le digital.
Comme dans nombreuses secteur d’activité, le digital est en train de s’imposer au monde
de l’assurance comme le confirme ces chiffres :
En définitive, les assureurs CIMA doivent plus que jamais passer d’une approche
transactionnelle de masse (une action/une cible) à une approche relationnelle personnalisée.
Ce que les professionnelles du marketing digital appellent l’inbout marketing. Ceci permettra
à la compagnie d’assurance d’attirer l’internaute à la recherche d’information sur leur site+-,
ensuite le convertit en lead, puis en prospect et en client ; sans oublier la phase finale qui est
celui de la fidélisation jusqu’à en faire un ambassadeur de la société d’assurance.
Par ailleurs, les tâches administratives confiées sont facilitées par des outils modernes
(tablettes, signatures électroniques). Enfin, le gestionnaire de contrats ou de prestations adopte
les nouvelles modalités de réception et de traitement des dossiers (gestion électronique des
documents) qui prennent une dimension commerciale avec une part croissante de conseils à la
clientèle.
B. IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUE
Sur le plan socio -économique nous observons des impacts tant positifs que négatifs dans le
processus de digitalisation des process en compagnie d’assurance.
a. Impacts Positifs
b. Impacts négatifs
C. PERSPECTIVES
Les acteurs traditionnels ont bien pris conscience de la nécessité de s’adapter et travaillent en
partenariat avec les jeunes pousses afin de rester dans la course et de faire partie de la
transformation du marché.
Enfin cette digitalisation du secteur n’enlève en rien la dimension humaine de la
relation assureur-assuré très importante pour instaurer une relation de confiance et offrir le
meilleur service possible.
Nous allons ici considérer le cas d’une entreprise d’assurance vie en installation. Ainsi
cela aura pour bénéfice d’aborder le projet Digitalisation dans sa globalité et non sur un
processus à améliorer.
Nous faisons le choix de circonscrire ce projet en assurance vie car c’est la branche de
l’assurance qui représente un plus grand vivier en termes de parts de marché. Tout
simplement parce qu’étant dans un environnement averse à l’assurance, ce sont les ventes
d’assurances obligatoires de type IARD qui sont plus dynamiques. D’où l’intérêt au travers de
la digitalisation de susciter plus l’intérêt et la confiance des assurés.
Dans ce projet, nous avons pour mission la mise en œuvre d’un système d’informations
aux normes pour délivrer efficacement les services SI aux différentes entités (Marketing,
Commercial, Technique, Comptabilité, Finance, Paie, Etc.) métiers.
La « Mise en œuvre du SI » intègre les aspects organisationnels, fonctionnels et techniques
qui suivent :
Budgété (En
ID Poste Chantiers Lots
KCFA)
VieAssur_0 Infrastructure
Lot1 - Câblage réseau 7 772
1 SI
VieAssur_0 Infrastructure Lot2 - Acquisition des équipements
11 000
2 SI réseaux
VieAssur_0 Infrastructure Lot3 - Configuration des équipements
710
3 SI réseaux
VieAssur_0 Infrastructure
Lot6 - Acquisition des serveurs 7 125
4 SI
VieAssur_0 Infrastructure Lot7 - Fourniture des logiciels de
3 580
5 SI base
VieAssur_0 Infrastructure Lot8 - Installation et config des
1 500
6 SI serveurs
VieAssur_0 Infrastructure Lot9 - Acquisition des postes de
7 SI travail
VieAssur_0 Infrastructure
Lot10 - Interco et Internet (Annuel) 5 800
8 SI
VieAssur_0 Intégration
1 - Acquisition des licences Agivie 47 888
9 Agivie
VieAssur_1 Intégration
2 - Intégration de Agivie 16 400
0 Agivie
VieAssur_1 Intégration
3 - Intégration de AgivieWEB 1 200
1 Agivie
VieAssur_1 Intégration
4 - Location de AgivieWEB 2 296
2 Agivie
VieAssur_1 Intégration
1 - Acquisition de Sage Compta 5 859
3 Sage
VieAssur_1 Intégration
2 - Acquisition de Sage Immo 1 458
4 Sage
VieAssur_1 Intégration
3 - Acquisition de Sage Paie 4 625
5 Sage
VieAssur_1 Intégration
4 - Acquisition de Sage Tréso 2 331
6 Sage
VieAssur_1 Intégration
5 - Intégration des Logiciels Sage 4 500
7 Sage
VieAssur_1 Gestion de
1 - Gestion de projet 12 000
8 projet
VieAssur_1 Gestion de
2 - Conseils SI
9 projet
VieAssur_2 Gestion de
3 - Autres Conseils
0 projet
VieAssur_2 Gestion de
4 - Assistant IT 700
1 projet
136 844
S’il est vrai que la digitalisation permet de gagner en efficacité opérationnelle, l’objectif
principal doit rester l’amélioration de l’expérience client. La partie de la population de
l’espace CIMA utilisant peu ou pratiquement pas les services des sociétés d’assurances est
encore méfiante. Ainsi construire une relation de confiance au travers d’une qualité de service
irréprochable est une priorité absolue.
La digitalisation du secteur de l’assurance permet cela. Car elle accroit la capacité de la
société d’assurances utilisatrice de notre solution à s’adapter aux demandes de la population
d’une meilleure façon. C’est en cela que la digitalisation du secteur de l’assurance permettra
de reconstruire cette relation de confiance perdue. Ainsi les parts de marché augmenteront
pour tout le monde, car le marché lui-même sera en croissance. L’idée est donc d’être celui
pour qui cela augmentera plus vite que les autres.
Dans cette quête, il est évident que de vouloir avancer seul c’est se priver
d’opportunités de faire la différence. L’idée est de s’appuyer sur les forces de l’écosystème
pour faire un bond en avant. En effet, même si la digitalisation du secteur de l’assurance ne
fait que commencer, il existe des partenaires sur lesquels les sociétés d’assurances peuvent
s’appuyer. En s’appuyant sur les acteurs de son écosystème, les sociétés d’assurances
augmenteront leur capacité à innover avec vitesse et justesse. Car elles bénéficieront de
l’expertise de leur partenaire.
L’un des reproches faits aux sociétés d’assurance est qu’ils ne sont pas fiables lorsqu’il s’agit
de jouer leur rôle en cas de sinistre. Cependant, il existe de réelles difficultés opérationnelles à
faire des remboursements rapides. En effet, les dossiers papiers et des transferts d’argents non
automatisés ne permettent pas de répondre aux attentes des assurés. La plateforme permet de
digitaliser et donc d’automatiser une partie de ce processus.
La solution que nous apportons permet à une société d’assurance de faire face à cette
demande de fiabilité et de rapidité dans les remboursements de sinistre. Elle permet aussi
d’effectuer des transferts d’argent de masse en temps réel, tout en permettant de garder un
processus de contrôle et de validation sur chaque transfert effectué.
CONCLUSION
gagner en temps et en budget. Parce qu’on ne le dit peut-être pas assez, OUI la digitalisation
peut paraître onéreuse mais bien mené de bout en bout, il génère plutôt des économies de
temps et de budget. Concrètement, des processus digitalisés de fidélisation clients, gestion des
sinistres, souscription etc… vont repositionner les assureurs sur leur métier d’assureur. Le
secteur sera donc plus ‘’consumer centric’’, pour correspondre davantage aux attentes de plus
en plus spécifiques des clients. Ainsi orientée, la digitalisation se met au service de la
productivité et l’attractivité de l’entreprise. Les parts de marché se trouveront augmentées
puisque le marché sera lui-même en croissance.
Références
1. MALLERAY, Pierre'Alain de. Le marketing dans l'assurance: Le tournant du digital.
2. Le journal Digital Business Africa sur « l’Etat des lieux de la digitalisation des compagnies
d’assurance de la zone CIMA ».
3. le journal jeune Afrique.