Audit Des Associations

Cycle d’Expertise Comptable
AUDIT DES ASSOCIATIONS
Professeur: Moutai CHAOUKI

Professeur
Moutai CHAOUKI
Partner à KPMG
Expert Comptable Diplômé par l'Etat

Commissaire aux comptes
Membre de l'ordre des experts comptables du Maroc
Doctorant en Sciences de Gestion
Maître de conférences
Certifié en IFRS et US GAAP
Certifié dans la gestion des associations
Certifié en Audit et controle des comptes
PLAN DE L’EXPOSE
I – SPECIFICITES DU SECTEUR :
1. Aspect Juridique.
2. Aspect Comptable.
3. Aspect Fiscal.
II – FACTEURS DE RISQUES :
1. Facteurs liés aux risques inhérents
2. Facteurs liés au contrôle interne
III – PROGRAMME DE VERIFICATION

SPECIFICITES DU SECTEUR
Aspect juridique
A) Lois régissant le secteur associatif
Le dahir n° 1-58-376 du 15 novembre 1958
Le dahir n° 1-02-200 du 17 octobre 2002 portant promulgation de la loi 75-00 modifiant

et complétant le dahir n° 1-58-376.
Aspect juridique
B) Principales apports de la réforme du secteur associatif
Toutes les restrictions qui accordaient au pouvoir exécutif la prérogative de suspendre ou

d’interdire certaines associations ont été supprimées.
Préciser la notion d’ordre public autrefois ambiguë et laissant la porte ouverte à

l’arbitraire.
Renforcement des moyens financiers des associations, leur permettant ainsi de remplir
plus efficacement leur mission.
Aspect juridique
C) Définition juridique d’une association
Le terme association est celui défini par les dispositions des articles 1 et 14 du dahir n° 1-
58-376 du 15 novembre 1958 tel que modifié et complété par la loi 75-00 réglementant le
droit d'association.
«L’association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun
d’une façon permanente leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager
des bénéfices. Elle est régie, quant à sa validité, par les principes généraux du droit applicable
aux contrats et obligations ».
«Les unions ou fédérations sont soumises au même régime que les associations».
Types d’associations :
-Associations déclarées ou ordinaires ;

-Associations reconnues d’utilité publique.
Aspect juridique
D) distinction entre une société et une association
Société commerciale Association
Personnalité morale. Dès inscription au RC. Dès déclaration aux autorités conformément à
l’article 5 de la loi 75-00.
Objet Commercial Civil (toutefois les associations peuvent exercer
accessoirement des actes de commerce)
Capital Capital selon la forme. Pas de capital.
(exigence d’un minimum
pour les sociétés de
capitaux)
Droits pécuniaires des Oui Néant.
membres.
Responsabilité des membres. Limitée ou illimitée. Néant.
Ressources financières. Capital ; Le droit d’adhésion ;
Compte courant ; Les cotisations ;
Emprunts ; Les subventions publiques et privées ;
Subventions. L’appel à la générosité publique.
Aspect comptable
A) Introduction:
Obligation légale : la tenue d’une comptabilité par les associations une obligation prévue
par le dahir de 1958 réglementant l’activité associative au Maroc, qui précise dans son article
9, alinéa 5 : « les associations reconnues d’utilité publique doivent tenir une comptabilité
dans les conditions fixées par voie réglementaire, permettant de donner une image fidèle de
leur patrimoine, de leur situation financière et de leurs résultats. Les états de synthèse, les
pièces justificatives des écritures comptables et les livres doivent être conservés pendant
une période de 5 ans ».
Intérêt de tenir une comptabilité par les associations :

-La transparence et la crédibilité dans la gestion des fonds gérés par les associations,
provenant des cotisations des adhérents, des dons, ou parfois des appels à la générosité
publique ;
-La communication des situations financières fiables, à tout intéressé.
Aspect comptable
Pratique comptable jusqu’au 2002: les associations tiennent une comptabilité de caisse,
du fait de l’inadaptation des dispositions du PCGE aux particularités des associations, et
de la limitation de l’obligation légale aux « associations reconnues d’utilité publique ».
Limite de cette pratique : des états financiers ne reflétant pas l’image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et des résultats.
Conséquence : nécessité d’une normalisation comptable pour le secteur associatif, tout en

s’insérant dans le cadre du PCGE, et tout en tenant compte des spécificités du secteur.
Aspect comptable
B) Normalisation comptable
15 juillet 1999 : Décision de la VIème Assemblée Plénière du Conseil National de la Comptabilité
(CNC) de créer une Commission Technique Spécialisée (CTS) pour l’élaboration d’un plan comptable
normalisé spécifique au secteur des associations.
9 février 2000 : Signature de la Décision du CNC par le Ministre Chargé des Affaires Générales du
Gouvernement en sa qualité de Président du CNC
9 novembre 2000 : Élaboration d’un projet de document par la Commission Technique Spécialisée qui
traite des particularités et du mode de comptabilisation des opérations propres au secteur associatif.
17 janvier 2001 : Examen préliminaire du projet par la 7ème Assemblée Plénière du CNC.
Juin 2002 : La CTS a considéré pertinent :

•De maintenir le projet de Plan Comptable pour les grandes associations,
•D'élaborer un modèle simplifié destiné aux associations de petite taille ;
•D'élaborer des modèles d'états de synthèse exhaustifs et simplifiés et le plan de comptes qui
permet de les servir.
Aspect comptable
Les avantages de la normalisation :

-Un référentiel unique et normalisé.
-des outils d’une gestion transparente.
-Étendue du champ d’application aux petites associations, en prévoir un plan
comptable simplifié.
-Garantir la fiabilité des informations financières communiquées aux bailleurs de
fonds et aux adhérents
-Faciliter la supervision et le contrôle des comptes par le commissaire aux comptes,
afin de certifier leurs états financiers
Aspect comptable
C) Les règles comptables spécifiques :

1. Ex cédent ou insuffisance
Du fait de leur caractère caritatif, la notion du résultat s’est trouvée remplacée par la notion
d’excédent (en cas de résultat positif) ou perte (en cas de résultat négatif).
Ce résultat ne peut être attribué aux membres de l’association, sur lequel ils n’ont aucun droit
individuel.
L'affectation de l'Excédent ou l'Insuffisance est effectuée conformément aux dispositions

statutaires de l’association.
Aspect comptable
2. Fonds dédiés :
Ce compte permet de faire un suivi pluriannuel des financements, en affectant les

financements non utilisés sur les exercices ultérieurs.
Après l'inscription en produits des ressources de l'année, le montant correspondant à la

partie non utilisée, à la clôture d'un exercice, fait l'objet d'une inscription en charges sous la
rubrique «engagements à réaliser sur ressources affectées» et au passif du bilan au compte
«fonds dédiés». Cette opération permet de ramener le résultat dégagé en fin d’année à zéro.
Au moment de leur utilisation effective, les fonds sont repris en produits au Compte de
Produits et Charges (CPC) au rythme de la réalisation des engagements à la rubrique
«report des ressources non utilisées des exercices antérieurs » ;
Aspect comptable
3. Subventions de fonctionnem ent :
Leur traitement varie en fonction du caractère définitif de leur attribution et de leur utilisation
dans le temps.
- Caractère définitif ou non : Au cas où les conventions d’attribution de financement
contiennent des conditions suspensives non levées, ceci empêche l’inscription de la
subvention en produits. Par contre, la présence d'une condition résolutoire permet de
constater la subvention en produits, mais doit conduire l'association à constater une
provision pour reversement de subvention dès qu'il apparaît probable qu'un ou plusieurs
objectifs fixés dans la condition résolutoire ne pourront pas être atteints, une dette envers le
«tiers financeurs» est constatée dans un poste «subventions à reverser».
Aspect comptable
- Utilisation de la subvention dans le temps : Une subvention de fonctionnement

accordée pour plusieurs exercices est répartie en fonction des périodes définies dans
la convention, ou à défaut, au prorata temporis. La partie rattachée à des exercices
futurs est inscrite au compte «produits constatés d'avance».
Par contre, si la subvention de fonctionnement inscrite, au cours de l'exercice, au
CPC dans les produits, n'a pu être utilisée en totalité au cours de cet exercice, elle
est imputée à la rubrique 19 « fonds dédiés », en contre partie de la rubrique 68
«engagements à réaliser sur ressources affectées».
Les fonds dédiés enregistrent, à la clôture de l'exercice, la partie des ressources
affectées par les « tiers financeurs » à des projets définis, qui n'a pu encore être
utilisée conformément à l'engagement pris à leur égard.
Aspect comptable
4. Fonds affectés et collectés par appel à la générosité publique :
Les associations peuvent solliciter le financement de certains projets définis préalablement par
appel à la générosité publique.
Les sommes ainsi reçues sont considérées comme des produits perçus et affectés aux projets
définis préalablement.
Pour ces projets définis, la partie des ressources non utilisée en fin d'exercice est inscrite en
charges au compte «engagements à réaliser sur ressources affectées», afin de constater
l'engagement pris par l'association de poursuivre la réalisation desdits projets, avec comme
contrepartie au passif du bilan, la rubrique « fonds dédiés ».
Aspect comptable
5. Ressources en nature :
Elles correspondent au bénévolat, aux mises à disposition de personnes, de biens meubles

ou immeubles.
Les ressources reçues en nature peuvent être soit utilisées immédiatement par
l'association, pour les besoins de son activité, soit stockées, soit vendues.
Les ressources stockées qui représentent une valeur significative, et qu'il est possible
d'inventorier et de valoriser sans entraîner des coûts de gestion trop importants, font l'objet
d'une information dans l'ETIC en engagements reçus.
Les ventes des dons en nature sont inscrites distinctement au CPC sous une rubrique
spécifique.
Aspect comptable
6. Legs et donations :
Les legs et donations sont traités en fonction de leur utilisation et de leur affectation :
- Pour les biens meubles ou immeubles provenant d'une succession, de legs ou de

donations et destinés à être cédés par l'association : à la date de l’acte, les bien sont
inscrits dans l'ETIC parmi les engagements reçus pour leur valeur estimée ; à fur et à
mesure des encaissements liés à la cession de ces biens, le compte de tiers «legs et
donations en cours de réalisation» est crédité des montants encaissés.
lors de la réalisation effective et définitive d'un bien, le compte correspondant de produits est
crédité du montant exact et définitif de la vente par le débit du compte de tiers : «legs et
donations en cours de réalisation», qui est ainsi soldé pour la valeur du bien concerné.
- Pour les legs et donations qui correspondent à des biens durables mis à disposition
de l'association pour la réalisation de son objet tel que prévu par les statuts : sont
considérés comme des apports au fonds associatif (compte «legs et donations avec
contrepartie d'actifs immobilisés assortis d'une obligation ou d'une condition»). Le compte
«legs et donations en cours de réalisation » est débité pour solde lors de la constatation de
ces apports.
Aspect comptable
7. Subventions d’investissem ent :
On fait la distinction entre biens renouvelables par l’association et biens non renouvelables :
- Les subventions d'investissement affectées à un bien renouvelable par l'association sont
maintenues au passif dans la rubrique «fonds associatifs ».
- Les subventions d'investissement affectées à un bien non renouvelable par l'association
sont inscrites au compte «subventions d'investissements affectées à des biens non
renouvelables» et sont reprises au CPC au rythme de l'amortissement de ce bien.
Aspect comptable
8. Apports avec ou sans droit de reprise :
- L'apport sans droit de reprise implique la mise à disposition définitive d'un bien au profit de
l'association. Pour être inscrit en fonds associatifs, cet apport doit correspondre à un bien durable
utilisé pour les besoins propres de l'association. Dans le cas contraire, il est inscrit au CPC.
- L'apport avec droit de reprise implique la mise à disposition provisoire d'un bien au profit de
l'association selon les modalités fixées dans la convention. Cet apport est enregistré en fonds
associatifs ; et en fonction des conditions et modalités de reprise, l'association doit enregistrer les
charges et les provisions lui permettant de remplir ses obligations par rapport au donateur.
Aspect comptable
9. Am ortissem ent des biens apportés avec droit de reprise :
Les biens apportés avec droit de reprise sont enregistrés à l'actif du bilan. La contrepartie est
comptabilisée dans le poste «fonds associatifs avec droit de reprise». Les amortissements sont
comptabilisés conformément aux règles préconises par le CGNC. Si le bien ne doit pas être
renouvelé par l'association, la contrepartie de la valeur d'apport inscrite au poste «fonds
associatifs avec droit de reprise» doit être diminuée pour un montant égal à celui des
amortissements, par le crédit d'un compte «autres produits courants».
Aspect comptable
10 - P rêt à usage ou com m odat :
L'association peut bénéficier d'une mise à disposition gratuite de biens immobiliers, à charge
pour elle d'utiliser ces biens conformément aux conventions et d'en assurer l'entretien pendant la
durée du prêt usage.
Ces biens sont inscrits à un compte d'actif «immobilisations grevées de droit» en contrepartie
d'un compte «droits des propriétaires» qui figure dans les fonds associatifs.
L’amortissement de ces biens est constaté en débitant le compte «droits des propriétaires» par
le crédit du compte «autres produits courants».
Aspect comptable
D) Les états de synthèse :
Ils sont au nombre de 3 :

- Le Bilan (BL) ;
- Le Compte de Produits et Charges (CPC) ;
- L'ETat des Informations Complémentaires (ETIC). (dispense pour le modèle simplifié).
Concernant l’ETIC, les annexes obligatoires prévue par le nouveau plan comptable sont les
suivantes:
- Les modalités de répartition du financement des emplois entre les ressources collectées auprès
du public et les autres ressources,
- La nature et la quantité des ressources en nature de l'organisme,
- L’état des effectifs bénévoles,
- La valeur des immobilisations, des stocks de produits à distribuer et des titres de placement.
Aspect fiscal
Impôt sur les Société
Les associations sans but lucratif et les organismes assimilés, sont exonérés de
l'impôt sur les sociétés pour les seules opérations conformes à l'objet défini dans
leurs statuts. Toutefois, l'exonération ne s'applique pas en ce qui concerne les
établissements de ventes ou de services appartenant aux organismes et
associations susvisés.
Aspect fiscal
Taxe sur la Valeur Ajoutée
Les prestations fournies par les associations à but non lucratif reconnues
d'utilité publique sont exonérées sans droit à déduction.
Toutefois, l’exonération ne s’applique pas aux opérations à caractère
commercial, industriel ou de prestations de services réalisées par les
organismes susvisés.
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs liés aux risques inhérents
Les fonds octroyés par les organismes donateurs font l’objet de critères particuliers
quant à leur utilisation.
Les ressources dégagées par les projets obéissent, dans la plupart des cas, à des
clauses particulières quant à leur affectation.
Des associations exercent des activités sans une autorisation préalable des autorités
compétentes (Distribution de micro crédits, distribution de l’eau potable).
Les statuts peuvent prévoir des dispositions spécifiques conclues entre l’association et
ses membres ou entre l’association et des organes d’administration.
FACTEURS DE RISQUE
Utilisation des fonds dédiés à un projet pour le financement d’un autres.
Des associations possèdent des antennes éloignées géographiquement.
Des associations diversifient leurs ressources en créant des activités lucratives.
La documentation des décaissements peut permettre des manipulations ou des

détournements par le personnel.
FACTEURS DE RISQUE
Les achats ne sont pas faits habituellement chez des fournisseurs importants et
informatisés.
Des virements de fonds sont effectués en devise.
Recours au personnel occasionnel.

FACTEURS DE RISQUE
Facteurs liés au contrôle interne
Système comptable
Le suivi comptable est effectué dans la majorité des cas à l’aide de tableur est non d’un
logiciel spécialisé.
Absence de journaux comptables à partie double.
Projets
Absence d’un suivi des dépenses par projet.
Absence d’un suivi du stock des fournitures relatives aux projets.

FACTEURS DE RISQUE
Paie/personnel
Non-conformité à la législation de travail (Absence d’un livre de paie, Absence de bulletin

de paie, salaire au-dessous du SMIG…)
Absence d’une couverture du personnel au titre des accidents de travail rendu obligatoire
en vertu de la loi 18/01.
Absence des déclarations des salaires à la CNSS.
Les salaires payés sont justifiés uniquement par des reçus.

FACTEURS DE RISQUE
Trésorerie
Manque de pièces justificatives probantes pour des montants importants payés en

espèce.
Absence des bons de commandes et des bons de livraison.
Absence des états de rapprochements bancaires.
Des dépassements budgétaires sont souvent observés.

PROGRAMME DE VÉRIFICATIONS
 Vérification des clauses statutaires.

 Vérification de la conformité de la procédure de création de l’association aux
dispositions de la loi 75-00.
 Contrôle des conventions réglementées
Contrôle des documents adressés aux adhérents
 Vérification de la cohérence du budget
 Vérification de la sincérité et de la régularité des reportings comptables

adressés au bailleur de fonds.
PROGRAMME DE VÉRIFICATIONS
 Examen des cycles :

-Dons monétaire et en nature ;
-Apports avec droit de reprise ;
-Subventions publiques ;
-Cotisations et droit des adhérents ;
-Charges de fonctionnement ;
-Charges relatives aux programmes ;
-Immobilisations ;
-Paie personnel ;
-Impôts et taxes ;
-Trésorerie.
 Examens limités exigés par les bailleurs de fonds.

Audit Des Associations - 220520 - 092158

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Professeur: Moutai CHAOUKI

Expert Comptable Diplômé par l'Etat

1. Facteurs liés aux risques inhérents

2. Facteurs liés au contrôle interne

III – PROGRAMME DE VERIFICATION

A) Lois régissant le secteur associatif

Le dahir n° 1-58-376 du 15 novembre 1958

Le dahir n° 1-02-200 du 17 octobre 2002 portant promulgation de la loi 75-00 modifiant

B) Principales apports de la réforme du secteur associatif

Toutes les restrictions qui accordaient au pouvoir exécutif la prérogative de suspendre ou

Préciser la notion d’ordre public autrefois ambiguë et laissant la porte ouverte à

-Associations déclarées ou ordinaires ;

Intérêt de tenir une comptabilité par les associations :

Conséquence : nécessité d’une normalisation comptable pour le secteur associatif, tout en

Juin 2002 : La CTS a considéré pertinent :

Les avantages de la normalisation :

C) Les règles comptables spécifiques :

L'affectation de l'Excédent ou l'Insuffisance est effectuée conformément aux dispositions

Ce compte permet de faire un suivi pluriannuel des financements, en affectant les

Après l'inscription en produits des ressources de l'année, le montant correspondant à la

3. Subventions de fonctionnem ent :

- Utilisation de la subvention dans le temps : Une subvention de fonctionnement

Elles correspondent au bénévolat, aux mises à disposition de personnes, de biens meubles

- Pour les biens meubles ou immeubles provenant d'une succession, de legs ou de

7. Subventions d’investissem ent :

8. Apports avec ou sans droit de reprise :

9. Am ortissem ent des biens apportés avec droit de reprise :

10 - P rêt à usage ou com m odat :

D) Les états de synthèse :

Ils sont au nombre de 3 :

Facteurs liés aux risques inhérents

Facteurs liés aux risques inhérents

Utilisation des fonds dédiés à un projet pour le financement d’un autres.

Des associations possèdent des antennes éloignées géographiquement.

Des associations diversifient leurs ressources en créant des activités lucratives.

La documentation des décaissements peut permettre des manipulations ou des

Facteurs liés aux risques inhérents

Des virements de fonds sont effectués en devise.

Recours au personnel occasionnel.

Facteurs liés au contrôle interne

Absence de journaux comptables à partie double.

Absence d’un suivi des dépenses par projet.

Absence d’un suivi du stock des fournitures relatives aux projets.

Facteurs liés au contrôle interne

Non-conformité à la législation de travail (Absence d’un livre de paie, Absence de bulletin

Absence des déclarations des salaires à la CNSS.

Les salaires payés sont justifiés uniquement par des reçus.

Facteurs liés au contrôle interne

Manque de pièces justificatives probantes pour des montants importants payés en

Absence des bons de commandes et des bons de livraison.

Absence des états de rapprochements bancaires.

Des dépassements budgétaires sont souvent observés.

 Vérification des clauses statutaires.

 Contrôle des conventions réglementées

Contrôle des documents adressés aux adhérents

 Vérification de la cohérence du budget

 Vérification de la sincérité et de la régularité des reportings comptables

 Examen des cycles :

 Examens limités exigés par les bailleurs de fonds.

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