Elle s’appuie sur des outils. Elle regroupe un certain nombre d’outils destinés à aider les
décideurs de l’entreprise ; mais aussi les tiers à « analyser le passé en vue de prévoir l’avenir ».
De manière schématique, les outils d’analyse du passé constituent l’analyse financière
et regroupent les outils d’analyse du bilan et du compte de résultat, du TAFIRE et des ratios
pour aboutir sur le diagnostic.
Les outils de prévision de l’avenir qui constituent la gestion financière sont l’étude de
la rentabilité des investissements et de leur financement.
La finance d’entreprise a considérablement évolué au cours de ces dernières années.
L’environnement économique et financier des entreprises est désormais caractérisé par la
globalisation des marchés de biens, de services et de capitaux. L’intensification de la
concurrence, l’avènement de la société d’information et l’impératif de rentabilité pour les
actionnaires.
De nos jours, il est possible à tout moment de comparer le rendement des placements
entre marches de capitaux intégrés à l’échelle mondiale. L’argent se place où il est le mieux
rémunéré ; d’où une comparaison incessante des taux d’intérêt offerts, des taux de change qui
y sont lies et des participations correspondantes.
Ainsi l’interconnexion des places s’est traduite par l’interdépendance des taux d’intérêt
compte tenu du niveau des taux de change et des taux d’inflation et a contribué à multiplier les
risques.
Risque de change
Risque du taux : Il s’agit de taux d’intérêt.
Les taux d’intérêts sont devenus le principal outil de régulation de la politique monétaire
et ont vu ainsi leur volatilité s’accentuer et ce d’autant plus qu’ils sont liés au taux de change.
Cette volatilité des taux d’intérêt se traduit par un risque : Si l’entreprise s’endette à taux fixe,
elle est sure de son coup mais s’interdit de profiter d’une éventuelle baisse des taux. Si elle le
fait à taux variable, elle anticipe une baisse qui réduira le coût de son emprunt ; mais court le
risque de le voir augmenter en cas de hausse des taux.
L’objectif est double : Améliorer les conditions de financement direct et mettre en place
des outils de couverture contre les risques de change et de taux.
Le diagnostic est différent quand il s’agit d’analyser les comptes d’une entreprise, d’une
association ou d’une commune ou si le destinataire est un investisseur ponctuel, un actionnaire,
un salarié, un banquier ou les gestionnaires de l’entreprise.
Ainsi, s’il existe une démarche générale d’analyse, il existe autant de diagnostics
financiers que de parties prenantes.
Pour maitriser ses outils, il importe de définir certains des concepts sur lesquels se basent
les techniques financières. L’entreprise est une structure humaine organisée, visant à mobiliser
des ressources visant à produire des biens ou services. Pour ce faire, elle réalise différentes
opérations qui sont classifiées selon leur objectif.
Ces opérations peuvent être classées selon divers critères : la fréquence (opérations répétitives
ou opérations ponctuelles), la contrepartie (opérations externes, opérations internes) et la
fonction ou l’objectif. Selon ce dernier critère, les opérations sont classées en trois groupes :
Ils constituent l’ensemble des mouvements ayant un impact sur les liquidités de
l’entreprise (immédiats ou différés).
Ainsi seules les opérations de l’entreprise avec les tiers sont considérées. Ces opérations
entrainent toujours un décalage entre les flux physiques et les flux monétaires qui créent pour
l’entreprise un besoin de financement.
L’un des objectifs de la gestion financière est alors d’optimiser la structure des décalages
des flux monétaires pour permettre à l’entreprise de disposer des ressources suffisantes à son
activité et à son développement.
Les comptables, les économistes ont modélisé l’entreprise en s’appuyant sur la notion de
cycle. En effet dans l’activité de l’entreprise, on observe une certaine périodicité dans la
répétition des évènements intervenant.
Ainsi à chaque type d’opération telle que décrit dans la classification par fonction,
correspond un cycle particulier.
ACHATS ENCAISSEMENT
PAIEMENT
VENTES
STOCKS CREANCES
CLIENTS
Emprunts
Frais financiers
Remboursement d’emprunts
Cycle de financement
L’analyse financière tient une place centrale dans la gestion d’une organisation. Elle vise
à produire une information financière à destination de différents utilisateurs. La finance
d’entreprise peut être définie comme l’allocation optimale des ressources financières rares à
des emplois multiples (Depablens et jobard 1997). Cette définition concise renvoie à l’objectif
fondamental de l’analyse financière : la décision.
L’entreprise est un centre de décision qui vise à atteindre les différents objectifs fixés par
les dirigeants, les actionnaires et de manière plus générale par les différentes parties prenantes.
Pour mieux comprendre le rôle, la place et les objectifs de la finance d’entreprise, il faut
considérer les éléments suivants.
L’entreprise est une organisation, une entité qui exerce deux fonctions. La première est
la production de biens et services utiles. La seconde consiste à créer de la richesse (profit, valeur
ajoutée) c'est-à-dire à générer pour sa croissance propre un surplus de valeur monétaire.
L’objectif premier est la profitabilité ; celle-ci sert plusieurs autres objectifs plus ou moins
interdépendant. Ce 1er objectif qui est la profitabilité peut avoir pour ambition :
de rémunérer les actionnaires au travers de l’augmentation de la valeur de
marché de l’entreprise.
de rémunérer les actionnaires en leur versant des dividendes réguliers.
de favoriser la croissance de l’entreprise en augmentant la capacité
d’autofinancement.
S’interroger sur les objectifs de l’entreprise renvoie à la nature des différentes parties prenantes
dans la vie de celle-ci :
Elles peuvent être définies comme les individus ou groupes qui dépendent de
l’organisation pour atteindre leur propre but et dont l’organisation dépend également. Il est
possible de les classer selon leur proximité avec l’entreprise.
Les parties prenantes internes : Ce sont les dirigeants, les salariés, les
syndicats ;
o Le diagnostic financier pour les dirigeants : lorsqu’il est réalisé pour les dirigeants de
l’entreprise, il a essentiellement pour objectif de les aider à prendre une décision telle
qu’un choix d’investissement, un choix de développement stratégique, la recherche de
partenaires financiers etc.
Le diagnostic sera focalisé donc sur la croissance, la rentabilité économique,
l’autonomie financière avec pour objectif la maximisation des revenus.
o Le diagnostic financier pour les actionnaires : lorsqu’il est réalisé pour les actionnaires,
il a généralement pour objectif la maximisation de la richesse. Il sera donc focalisé sur
la rentabilité financière, le risque financier et l’analyse des choix de gestion des
dirigeants.
o Le diagnostic financier pour les partenaires financiers : le diagnostic financier réalisé
par un banquier se fait généralement dans le cadre d’une demande de prêt. L’objectif du
banquier est le remboursement des capitaux prêtés et donc le diagnostic sera focalisé
sur le risque de défaillance et la solvabilité.
o Le diagnostic financier pour les partenaires industriels et commerciaux de l’entreprise
(clients, fournisseurs) ; ces derniers sont intéressés par la santé financière de l’entreprise
pour s’assurer de la liquidité de l’entreprise (solvabilité à court terme), de son
dynamisme.
La prise en compte des parties prenantes dans la démarche d’analyse financière n’est
pas un élément nouveau mais elle a connu un essor important ces dernières années du fait du
gouvernement d’entreprise.
Il peut être définit comme « l’ensemble des pratiques des structures et des procédures qui
définissent le partage du pouvoir , la répartition des responsabilités et les modes de contrôle
entre les différentes parties prenantes d’une organisation » (Johnson, scholes et fery,
« Stratégies » 2nd éd. publi-union 2003).
I.4. La décision
°Les décisions tactiques : elles sont la suite logique des décisions stratégiques
qu’elles vont détailler et segmenter .Il s’agit du niveau « gestion » de la prise de décision qui
concerne l’optimisation des moyens, l’organisation et le contrôle dans le cadre défini par les
choix stratégiques.
L’information financière produite par l’analyse est destinée à être diffusée. Elle n’est
pas à mesure de répondre à tous les besoins en matière d’aide à la décision.
Fiabilité : Pertinence :
Une information offrant une représentation Une information qui sert la prise de décision :
complète et fidèle de l’activité :
- Valeur prédictive
- Représentation neutre - Valeur confirmatoire
- Représentation exempte d’erreurs
- Représentation prudente
Comptabilité : Compréhensibilité :
Librement adapté de information for better markets_New models for business, ICAEW, 2003
I. LE CONTEXTE DU DIAGNOSTIC
Il peut s’agir :
Tous ces éléments vont aussi contribuer à mettre en évidence les opportunités et les
risques auxquels l’entreprise est confrontée.
II. LA METHODOLOGIE
La pertinence et la justesse d’un diagnostic financier reposent sur la fiabilité des données
comptables utilisées. En ce qui concerne les autres informations, il convient de procéder dans
certains cas à des regroupements permettant de valider les informations obtenues.
Elle repose sur l’observation d’un bilan arrêté à une date donnée donc sur des bases
concernant le passé et constitue le noyau classique du diagnostic financier .Elle permet de
commenter la structure, la liquidité et la solvabilité de l’entreprise. Il existe deux approches :
Elle privilégie le bilan qui donne une image statique des biens dont l’entreprise est
propriétaire et de la manière dont ils sont financés .Cette approche est fondée sur la
confrontation entre la liquidité des actifs et l’exigibilité du passif. Elle est surtout utilisée par
des analystes externes et conduit à la construction du bilan financier ou patrimonial qui est en
réalité la base de l’analyse.
I. LE BILAN
PASSIF
Les provisions réglementées : provisions à caractère fiscale ou réglementaire.
Les provisions financières pour risques et charges : provisions destinées à couvrir
des risques, pertes, charges telles que les pertes de changes potentielles.
Risques provisionnés : ce sont des dépréciations subies par des comptes de tiers
correspondant à des risques à court-terme représentant une dette probable à moins
d’un an et des provisions à caractère financier pour risque à moins d’un an (provision
pour perte de change).
Trésorerie passif : il s’agit de crédit à court terme mise à la disposition de
l’entreprise par le système bancaire.
Ecart de conversion passif : gain probable de change.
Activité d’exploitation
Les achats ne constituent pas des charges en tant que telles. Les véritables charges qui
doivent être prise en compte sont les achats consommés ou cout d’achat. Les variations de stock
viennent corriger la charge relative aux achats : le calcul SI – SF. Cela signifie qu’une partie
des achats n’a pas été consommée et doit donc venir en déduction des achats.
Pour les produits : variation de stock =SF –SI si le stock final est supérieur au stock initial.
Production immobilisée : bien produit par l’entreprise en vue de son utilisation
propre.
III. LE TAFIRE
Il complète, retrace les informations des autres états financiers. Il contribue à améliorer
l’image de l’entreprise. Il est structuré de la manière suivante : 3 sous-ensembles.
1-Informations obligatoires
2-Informations d’importance significative
3-Tableaux
L’adéquation des moyens économiques aux moyens financiers est appréciée à travers
l’analyse financière de l’entreprise. Cette structure financière s’apprécie à travers le bilan de
l’entreprise, il n’existe pas une lecture du bilan, mais des lectures en fonction des objectifs de
l’analyse. En effet, en analyse financière il n’y a pas une approche ou une méthode, mais des
approches et des méthodes. Ces approches ne sont pas exclusives, elles sont complémentaires.
Pour se prêter à l’analyse le bilan comptable doit être remanié de façon à être adapté à ses
différentes approches.
I. L’APPROCHE FONCTIONNELLE
Elle procède à une analyse en terme d’emplois- ressources du bilan ; et découpe ceux-ci
en fonction de cycles (Investissement, financement, exploitation). Le BFE est l’élément central
de cette approche car c’est en fonction de ce besoin que le fond de roulement (ressource
structurelle stable) est déterminé comme nous le verrons. Il s’agit donc d’une lecture horizontale
du bilan puisqu’il repose sur le principe d’une adéquation ressources stables/emplois stables.
Dans le bilan fonctionnel, les postes sont classés d’après la fonction à laquelle ils se rapportent :
- Deux (2) d’entre elles correspondent au cycle long (ressources stables, emplois stables) ;
- Deux (2) autres au cycle d’exploitation (actif et passif circulant, trésorerie)
Ces éléments circulants se trouvent au bas du bilan fonctionnel. La mise en œuvre de l’analyse
fonctionnelle implique normalement l’identification et la séparation dans le bilan fonctionnel
des éléments de l’exploitation de l’entreprise et ceux qui relèvent effectivement du HAO en
particulier au niveau des actifs et passifs circulants. Ainsi, nous avons les masses suivantes dans
le bilan fonctionnel :
ACTIF PASSIF
ACE
PCE
ACHAO PCHAO
TA TP
Les emplois stables sont composés de biens durables et les profits suffisants pour
récupérer leur prix d’acquisition ne seront dégagés qu’en plusieurs années. La théorie financière
classique considère que leur financement doit être assuré par des ressources qui seront elles-
mêmes remboursables sur plusieurs années (cas des emprunts) ou qu’on n’est pas tenu de
rembourser (cas des capitaux propres). Le principe d’affectation des ressources consistent à
affecter les ressources stables prioritairement au financement des emplois stables. La règle de
l’équilibre financier exige que les ressources stables soient suffisantes pour financer les emplois
stables si l’on veut que la structure financière de l’entreprise soit satisfaisante. Cela se traduit
par une inégalité qui est la suivante :
ACTIF PASSIF
ACTIF PASSIF
Emplois stables
Ressources stables
ACE FR > 0
PCE
ACHAO
PCHAO
TA TP
Ce schéma présente la situation où les ressources stables sont supérieures aux emplois stables
et on dit dans ce cas que le fonds de roulement est positif et représente alors un excédent de
ressources stables que l’entreprise utilise pour contribuer au financement des opérations
d’exploitation.
Lorsque les ressources stables sont inférieures aux emplois stables, on dit que le fonds de
roulement est négatif et le schéma devient :
- Haut du bilan
ACTIF PASSIF
Emplois Ressources
Stables stables
- Bilan
ACTIF PASSIF
FR < 0
PCE
ACE
ACHAO
PCHAO
TA TP
Si l’on se trouve dans une situation où les capitaux stables ne financent pas la totalité des
emplois stables, on en conclut que la situation de l’entreprise est critique sauf dans le cas
vraiment particulier et rare des entreprises commerciales de grande distribution par exemple
dans lesquelles on n’observe généralement pas de besoin en raison de la faiblesse des stocks,
de crédit aux clients qui payent au comptant et de l’importance des crédits fournisseurs.
L’existence d’un FR positif est nécessaire mais en réalité, elle n’assure pas à 100% la sécurité
financière de l’entreprise. En effet, la pratique montre que de nombreuses entreprises
connaissent de sérieuses difficultés financières malgré un FR élevé. A l’inverse, la situation
financière de certaines entreprises (cas rare de l’exemple ci-dessus) est particulièrement
enviable bien qu’elles aient un FR négatif.
Le cycle d’exploitation est constitué par les opérations d’achat, de production et de vente.
Ces opérations donnent naissance à des flux, des flux réels, des flux financiers de décaissement
ou flux de règlement. Les décalages dans le temps entre les flux réels et les flux de règlement
génèrent des stocks, des créances et dettes. Ainsi, l’ensemble des opérations d’exploitation de
l’entreprise génèrent simultanément des :
- ACE et ACHAO qui constituent des emplois donc des besoins de financement ;
- Dettes d’exploitation et HAO qui constituent des ressources de financement.
On observe généralement la situation suivante dans la majorité des bilans (bas du bilan).
ACE BFG
Stocks PCE
Créances clients
Fournisseurs
Dettes d’exploitation et
sociales
ACHAO
PCHAO
BFG = (ACEACHAO)(PCEPCHAO)
Mais la notion de trésorerie est couramment définie comme le montant des disponibilités à vue
ou facilement mobilisables possédées par une entreprise de manière à pouvoir couvrir sans
difficulté les dettes qui arrivent à échéance.
De cette définition fonctionnelle de la trésorerie en deux parties est née la notion de trésorerie
nette ou solde net de trésorerie :
Si TA = TP, TN nulle
Cette trésorerie nette est une résultante qui permet d’apprécier l’ajustement du FR au
BFG. En effet, lorsque FR>BFG, l’excédent de ressources reste à la disposition de l’entreprise
sous forme de ressources excédentaires (trésorerie excédentaire). On dit que la TN est positive.
Lorsque le FR<BFG, le déficit de ressources est comblé par les crédits bancaires à court terme.
Dans ce cas, la TN est négative. La TN permet ainsi l’ajustement entre le FR qui exprime un
besoin de financement. La relation entre ces trois indicateurs s’exprime de la manière suivante :
TN=FR-BFG
Une trésorerie positive trop importante laisse d’importantes liquidités non rémunérées. A
contrario, une trésorerie négative trop importante est coûteuse car les taux d’intérêts à court
terme sont généralement très élevés. Et lorsque le déficit de trésorerie est permanent c’est-à-
dire structurel, il convient de chercher à remédier à la situation en reconstituant le FR par apport
en ressources mises durablement à la disposition de l’entreprise sous la forme :
Ces mesures doivent être accompagnées par des actions sur les besoins de financement en vue
de leur réduction de la manière suivante :
Dans cette appréciation de la structure financière, il ne faut pas perdre non plus de vue que
le bilan est une photo de cette structure à un moment donnée. L’analyse doit donc être relativisée
par rapport au cycle d’exploitation (à quel moment du cycle se situe-t-elle ?), au secteur (quels
sont les résultats de la concurrence ?) et à la conjoncture (Est-elle porteuse ou défavorable ?).
Cette approche ne cherche pas à mettre en adéquation emplois et ressources stables mais
en face du capital économique de l’entreprise, un <<pool de fonds>> distinguant les ressources
propres internes, les ressources propres externes et les dettes financières. En effet l’approche
<<pool de fonds>> est avant tout économique. Elle permet :
de présenter l’ensemble des ressources, qu’il s’agisse de fonds propres ou de dettes, quel
qu’en soit l’échéance, comme un<<pool>> destiné à financer les emplois.
Cette approche exclut le principe d’affectation des ressources durables aux emplois stables.
Elle considère que les ressources de trésorerie utilisées de façon habituelle par l’entreprise et
dont certaines peuvent être réévaluées cycle après cycle font partie aux même titre que
l’endettement à long et moyen terme et les fonds propres d’un ensemble de ressources finançant
globalement les actifs sans affectations particulières.
Cette approche fait ainsi une lecture verticale du bilan. Cette analyse économique suit un
raisonnement qu’est le suivant :
- Toutes les ressources (sauf celles déjà inclus dans le BFG) représentent le <<pool de
fonds>> nécessaire pour financer les emplois.
EMPLOIS RESSOURCES
Ressources propres
Immobilisations internes (réserves,
brutes amortissement et
Capital d’exploitation provisions)
économique
Pool
BFG Ressources propres
externes (capital, de
Immobilisations primes, fonds
Emplois financières brutes subventions)
financiers Titres de placement Dettes financières
Valeurs à (emprunts LMT+
encaisser Trésorerie-passif)
Disponibilités
La place des disponibilités, placée ici en emploi financiers, varie selon les analystes .Elle peut
s’analyser d’après leur fonction et leur montant :
d’un niveau peut élever elles peuvent être considérées comme étant là pour
faire face aux variations du BFE et à ce titre y être intégrées.
Il est double :
Cette conception permet des comparaisons entre composition des emplois et niveau
d’activité ou de résultat .L’approche permet de découper les emplois en fonction
des indicateurs retenus au compte de résultat. Par exemple :
Elle permet une analyse stratégique d’un bilan car il ne s’agit plus de juger d’un
équilibre emplois/ressources mais d’analyser :
d’une part l’évolution des composantes dans les emplois : Priorité à une
stratégie industrielle ou financière, à la croissance ou non, interne ou externe
et avec quel résultat en terme de rentabilité économique.
En fait, l’objectif de cette approche liquidité est de diagnostiquer le risque de faillite (plus
précisément le risque d’illiquidité « et d’insolvabilité à court terme).
A partir du bilan comptable normalisé, le banquier élabore le bilan financier qui est en réalité
le document de base de cette approche.
Il a pour objectif :
de faire apparaître le patrimoine réel de l’entreprise, les postes de bilan étant évalués
à leur valeur actuelle c’est-à-dire en pratique à leur valeur vénale ;
de permettre d’évaluer :
o la liquidité ou la non-liquidité de l’entreprise. Par liquidité, il faut entendre
la capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes à moins d’un an à l’aide
de son actif à moins d’un an ;
o la solvabilité de l’entreprise ; l’actif est-il suffisant pour couvrir toutes les
dettes ?
de mesurer les équilibres entre les différentes masses et prendre des décisions.
Les éléments d’actif figurent dans le bilan financier pour leurs valeurs nettes comptables.
Mais, dans les études financières, on substitue fréquemment aux valeurs comptables les valeurs
actuelles ou vénales des éléments susceptibles d’une évaluation fiable et présentant une plus-
value significative sur la valeur comptable.
Deux (2) masses concernent les éléments dont l’échéance est à plus d’un an. Il s’agit des actifs
à plus d’un an ou actifs immobilisés nets et de capitaux permanents (capitaux propres et dettes
à plus d’un an).
Les deux (2) autres masses concernent les postes dont l’échéance est à un an ou moins d’un an.
A l’actif : les postes sont classés par ordre de liquidité croissante du haut vers le bas. Un élément
d’actif est dit liquide quand on peut le vendre (cas des biens) ou l’encaisser (cas des créances)
rapidement ou encore lorsqu’il peut être échangé à bref délai contre de la monnaie.
o Stocks
o Créances à moins d’un an d’échéance restant à couvrir
o Disponibilités
Au passif : les éléments du passif du bilan financier sont classés par ordre d’exigibilité
croissante du haut vers le bas du bilan. On dit d’une dette qui est arrivée à échéance qu’elle est
exigible et par extension on dit qu’une dette est exigible quand son échéance est proche.
Les capitaux permanents : ce sont les éléments du passif dont l’échéance est la plus
lointaine. Ils figurent dans le haut du passif du bilan financier et comprennent :
Stocks
Créances à moins d’un an (ou Dettes à court terme (ou à moins d’un an)
réalisables)
Disponibilités
C’est une notion importante calculée à partir du bilan financier de la manière suivante :
C’est un indicateur de surface financière de l’entreprise. Ce qui lui reste quand elle a honoré
toutes ses dettes c'est-à-dire sa garantie ultime. La solvabilité globale de l’entreprise est
appréhendée à travers la notion d’actif net qui correspond à une évaluation du patrimoine de
l’entreprise.
Les non valeurs : ce sont des postes d’actif correspondant soit à des décalages
entre l’imputation de la charge et le décaissement, soit à des actifs « fictifs »
sans valeur en cas de cession. Ces valeurs doivent être éliminées de l’actif du
bilan patrimonial et en contrepartie être déduit des capitaux propres. Certains
postes ont toujours été systématiquement considérés comme des non valeurs
et éliminés du bilan financier. Il s’agit des postes représentatifs des « charges
immobilisées ». D’autres tels que les « frais de recherche et de
développement » sont supprimés en l’absence d’information. Sinon il est
généralement conseillé de les maintenir.
Les biens acquis par crédit-bail dont la valeur figure au bilan comptable. Il y
a eu lieu de les supprimer de l’actif du bilan financier puisqu’ils ne sont pas
juridiquement la propriété de l’entreprise et en contrepartie supprimer au
passif le poste « dette de crédit-bail ».
NB : Les provisions pour risque concernant les pertes probables de change inscrites au compte
<<écart de conversion actif>> sont supprimées, traitées comme des provisions devenues sans
objet.
ACTIF PASSIF
Actif
immobilisé net Capitaux
permanents
FR liquidité
Cette approche est une approche statique menée à partir d’un document qui reflète
le patrimoine à un moment donné. Une dégradation du FR peut être liée à une
variation saisonnière dans le cycle d’activité, donc le jugement doit être nuancé en
tenant compte du moment où le bilan est arrêté.
Dans le bilan financier, le patrimoine de l’entreprise est évalué à travers son actif
net comptable. Ce qui est une appréciation inexacte parce que tous les éléments
nécessaires ne sont pas pris en compte dans cette évaluation. Par conséquent, l’actif
net comptable reflète mal la surface financière de l’entreprise.
La date d’obtention des comptes annuels, à partir desquels le diagnostic est réalisé
se situant au plus tôt 4 mois après la clôture des comptes, fait que le diagnostic
indique seulement si des problèmes existaient à la date de clôture des comptes . Par
conséquent, les données disponibles décrivent une situation dépassée.
CONCLUSION
INTRODUCTION
Ils permettent :
Ainsi, le compte de résultat qui fait apparaître directement les soldes significatifs de
gestion qui sont des indicateurs de la gestion à différents niveau d’analyse permet un diagnostic
plus intéressant que l’appréciation du résultat à travers le seul résultat net comptable qui n’est
pas la résultante d’opérations composites.
Elle est calculée par les entreprises de négoce, de commerce ou industrielle pour leur activité.
Cette marge est obtenue en retranchant des ventes, l’achat des marchandises vendues ou
consommées :
Cette marge correspond à l’excédent dégagé par les ventes de marchandises sur les achats
des marchandises vendues et mesure ainsi l’essentiel des ressources d’exploitation de
l’entreprise de négoce ou de commerce. Elle représente le premier niveau de résultat de
l’activité de commerce, le gain net que l’entreprise réalise sur la revente en l’état des biens
achetés. C’est un indicateur de rentabilité pertinent pour ces entreprises car elle mesure le solde
dégagé pour couvrir les coûts de commercialisation, d’administration et de réaliser le bénéfice.
Dans le raisonnement de gestion comme dans les comparaisons inter-entreprises (entreprises
directement concurrentes) l’utilisation de la MB est pertinente pour apprécier la structure et les
performances qui se révèlent particulièrement utiles lorsqu’on la transforme en taux de marge
(MB/mses rapportée au prix de vente HT). La MB, indicateur fondamental dans le secteur de
la distribution, doit être analysé non pas par rapport à son niveau absolu, mais par rapport à son
évolution.
Avec coût d’achat des matières premières = coût d’achat ± variation de stocks de matières
Cette marge qui est un solde utile aux gestionnaires et aux analystes puisqu’elle permet
d’analyser l’activité économique en prenant en compte les produits que l’entreprise pour elle-
même (ce qu’un indicateur de mesure de l’activité comme le chiffre d’affaire ne le permet pas)
est parfois d’une interprétation difficile lorsque le poids de la ‹‹production stockée›› et de la
‹‹production immobilisée›› est relativement important.
Aussi, est-il un indicateur évalué de manière hétérogène car il regroupe la production vendue
évaluée au prix de ventes et la production stockée et immobilisée évaluée au coût de production.
La VA produite par l’entreprise est partagée entre les différentes parties prenantes appelées
aussi facteurs de production :
C’est le solde jugé le plus significatif car il permet de mesurer la performance industrielle
et commerciale d’une entreprise indépendamment de ses choix d’amortissement et de
provisions, de financement et de désinvestissement. Ce solde constitue l’autofinancement,
épargne nette encaissable à la disposition de l’entreprise. L’EBE est ainsi considéré comme un
critère relativement objectif de comparaison des performances économiques interentreprises.
On parle souvent de‹‹ solde sincère ››à propos de l’EBE.
Il est égal à la somme algébrique des produits HAO ou considérés comme tels et des
charges HAO ou considérées telles.
Ce résultat n’est pas en principe récurrent compte tenu du caractère aléatoire, fortuit ou
non répétitif des éléments entrant dans son calcul. Il important d’isoler opérations non
récurrentes qui n’interviennent pas dans la prévision des exercices ultérieurs. On peut ainsi
mesurer leur poids dans la réalisation du résultat net.
C’est le résultat qui figurera au bilan. Il est donc d’une meilleure diffusion auprès des tiers
à cause de sa présence au bilan. Sa signification économique est cependant altérée par le poids
des éléments à caractère financier, fiscal et HAO. Le résultat non bénéficiaire représente le
revenu qui revient théoriquement aux associés et en partie mis en réserve afin de renforcer les
capitaux propres et laisser des ressources d’autofinancement complémentaires à la disposition
de l’entreprise.
Le RAO, le RHAO et le RN sont trop composites pour autoriser une véritable analyse, en
particulier pour les comparaisons interentreprises. Le suivi de leur évolution pour une même
III.1 La CAFG
C’est la méthode préconisée par le SYSCOHADA qui repose sur la définition même de la
CAFG.
Produits
encaissables (sauf Charges décaissables
produits de cession
d’actif immobilisé) +
transfert de charges CAFG
ELEMENTS NO DE COMPTES
CONCERNES
RN
+dotations aux amortissements 68
+dotations aux provisions 69
+dotations HAO 85
-reprises de provisions 79
-reprises HAO 86
+valeur comptable des cessions 81
d’immobilisations 82
-produits des cessions d’immobilisations
a) Intérêt
III.2 L’autofinancement
Il existe des modes en finance comme dans d’autres domaines. La communication financière
utilise des termes non stabilisés et propose rarement une explication sur la signification exacte
des indicateurs choisis.
Au milieu des années 1990, l’internationalisation des entreprises a conduit les analystes
financiers à privilégier l’EBITDA dont le mérite est de mettre en évidence les fonds disponibles
pour la rémunération du capital.
L’intérêt de l’EBITDA réside dans son statut de plus petit dénominateur commun pour la
comparaison des résultats des sociétés de pays différents.
L’analyse des états financiers par la méthode des ratios consiste à utiliser des rapports
entre des grandeurs significatifs pour apprécier ou évaluer l’entreprise.
o Rapport significatif
L’analyste rapproche deux données du bilan ou du compte de résultat dont le rapport permet la
mesure d’un critère (rentabilité, solvabilité, liquidité etc.)
Numérateur et dénominateur doivent être sélectionnés sur la même base (en données brutes ou
nettes, HT ou TTC).
Le calcul d’un ratio en lui-même présente généralement peu d’intérêt. Ce qui importe
c’est :
Son évolution dans le temps dont le suivi est fondamentale pour la gestion
o Sa position par rapport aux performances des concurrents. Pour cela il faut se référer
aux banques de données sectorielles existantes (syndicats professionnels, centrale des
bilans…).
o Sa tenue par rapport à des normes générales principalement bancaires dans la mesure
où elles ont une réelle signification et qu’elles constituent un critère de jugement pour
l’analyste(en occurrence le banquier)
o Sa relativisation par rapport aux autres données de l’analyse.
Leur objectif est de mesurer la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements à court terme.
Leur objectif est d’apprécier les modes de financement choisis par le passé afin de mesurer la
solvabilité de l’entreprise sur le moyen et le long terme et son indépendance financière.
Leur objectif est de mesurer les conséquences en termes de profit d’un capital économique ou
financier mis en œuvre.
L’étude du bilan selon l’approche liquidité est complétée par le calcul des ratios de
liquidité. Ces ratios sont calculés à partir du bilan financier. La liquidité du bilan se défini par
le fait que les actifs à moins d’un an sont supérieurs aux dettes à court terme. La liquidité du
bilan fait présumer ainsi que la vente progressive des stocks et l’encaissement des créances
permettront de payer les dettes dans les mois à venir. Le risque de faillite est donc faible à court
terme.
Ainsi, quand il est supérieur à un, il est considéré comme étant satisfaisant car cela montre qu’il
existe un fonds de roulement positif et donc une ressource structurelle qui pourrait servir
éventuellement à couvrir une partie des dettes à court terme.
Disponibilités
𝐑𝐚𝐭𝐢𝐨 𝐝𝐞 𝐥𝐢𝐪𝐮𝐢𝐝𝐢𝐭é 𝐢𝐦𝐦é𝐝𝐢𝐚𝐭𝐞 =
Dettes à court terme
Il mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme en utilisant
uniquement la trésorerie disponible.
Pour ces trois ratios de liquidité plus le résultat est élevé moins le risque d’insolvabilité est
présent à court terme.
Ce ratio est destiné à mettre en évidence les possibilités de règlements de l’ensemble des
dettes donc du passif exigible pour le cas où l’entreprise viendrait à disparaître. La solvabilité
globale de l’entreprise se définit toujours dans la perspective d’une liquidation de l’entreprise
notamment si elle se trouve en cessation de paiement par suite d’un manque de liquidité du
bilan.
Ces ratios de liquidité et de solvabilité globale sont à l’usage de l’analyste externe qui
souhaite avoir une image approximative de l’entreprise.
Il s’agit d’analyser par ces ratios entre autre la politique de financement de l’entreprise
et le risque financier associé car un recours excessif à l’endettement peut être dangereux.
La norme bancaire veut que les dettes à long et moyen terme soient inférieures aux
capitaux propres c'est-à-dire que ce ratio reste inférieur à 1. En effet au dessus de un, cela
signifierait que les apporteurs de fonds remboursables contribuent plus aux financements à long
terme que les associés ou actionnaires, ce qui aurait une double conséquence :
Ils prennent davantage de risque que les actionnaires alors qu’ils ne sont pas
propriétaires de l’entreprise.
La société devient très dépendante de leur consentement ce qui se traduit par une
autonomie de décision réduite.
Ainsi théoriquement la capacité d’endettement de l’entreprise est saturée lorsque les dettes à
long ou moyen terme arrivent à parité avec les capitaux propres.
Ainsi ils mesurent l’importance de l’endettement global par rapport aux capitaux propres par le
ratio suivant :
Endettement global
Capitaux propres
dont le contenu informationnel est analogue au premier ratio d’autonomie financière ci-dessus
mentionné ; indépendance financière de l’entreprise; résistance aux aléas conjoncturels etc.
𝐂𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭é 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐦𝐛𝐨𝐮𝐫𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭
Dettes à long ou moyen terme(ou dettes à plus d’un an)
=
Capacité d′ autofinancement global (CAFG)
L’affectation totale de la CAFG aux remboursements des Dettes à long ou moyen terme
Le maintien de la CAFG au même niveau pendant la durée de ces remboursements.
On estime généralement que la capacité de remboursement doit être inférieure trois (3) ou
quatre(4) ans.
Ressources stables
𝐂𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭é 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐦𝐛𝐨𝐮𝐫𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 = ∗ 100
Emplois stables
Ce ratio mesure la couverture des emplois stables par les ressources stables et doit être
supérieur à 100 (ou à 1) pour qu’il soit satisfaisant. Certains analystes proposent le ratio de
couverture des capitaux investis, les capitaux investis étant définis comme emplois stables +
BFE.
Ils rapportent une masse (un poste du bilan) à un flux correspondant du compte de résultat
et fournissent une exploitation aux évolutions du BFE et de ses éléments sur plusieurs exercices.
Ce ratio donne la durée moyenne pendant laquelle les matières premières, les
marchandises et autres approvisionnement restent stockés avant d’être respectivement
transformées, vendues ou utilisés.
Stock moyen
𝐃𝐮𝐫é𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐭𝐨𝐜𝐤𝐚𝐠𝐞 (𝐉𝐨𝐮𝐫𝐬) = ∗ 360
Production (ou coût de production)
a) Stock moyen
Ce ratio mesure le délai moyen de crédit obtenu des fournisseurs. Il permet de compenser
celui que l’entreprise accorde à ses clients.
Nous allons mettre l’accent sur les ratios qui décrivent l’activité de l’entreprise qui vont
compléter le diagnostic de l’activité de l’entreprise déjà entamé par l’étude des soldes
significatifs de gestion.
Elle est mesurée par le taux de variation d’un indicateur d’activité de l’entreprise.
CAN − CAN−1
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 = ∗ 100
CAN−1
En effet, une augmentation du CA peut être obtenue par l’appréciation d’une devise par rapport
à la monnaie locale le FCFA.
Des ratios rapprochent certains coûts du CA hors taxe (CA HT). Aussi, il est possible de mettre
en rapport les principales charges et le CA HT. Ce qui permet d’obtenir des ratios du type :
Consommations externes
∗ 100
CA HT
Charges de personnel
∗ 100
CA HT
Charges d′intérêts
∗ 100
CA HT
Ces ratios permettent de suivre en termes relatifs le poids des coûts essentiels.
VAN − VAN−1
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐣𝐨𝐮𝐭é𝐞 (𝐞𝐧 𝐍) = ∗ 100
VAN−1
Ce taux est un précieux indicateur de la croissance qui semble être même le plus approprié.
En premier lieu, le degré d’intégration de l’entreprise qui est mesuré par le ratio suivant :
VA
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐣𝐨𝐮𝐭é𝐞 (𝐨𝐮 𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝′ 𝐢𝐧𝐭é𝐠𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧) = ∗ 100
CAHT
Une entreprise très intégrée (de la fabrication à la vente) aura un taux de valeur ajoutée plus
important.
On peut étudier la structure de la valeur ajoutée de la même manière que pour le chiffre
d’affaire.
En second lieu, on peut mesurer la répartition de la valeur ajoutée entre les différents
facteurs de production (Etat, associés, personnels, préteurs) et l’autofinancement.
- Personnel :
Charges de personnel
∗ 100
VA
- Etat :
Impôts sur le résultat
∗ 100
VA
- Associés :
Dividendes
∗ 100
VA
- Prêteurs :
Charges d′intérêts
∗ 100
VA
c) Les moyens mis en œuvre par l’entreprise
Une entreprise produit des biens et services en utilisant deux facteurs de productions
fondamentaux : le travail (main d’œuvre) et le capital (les équipements productifs).
En ce qui les concerne les éléments généraux comme l’évolution de l’effectif moyen, des
charges de personnels extérieures à l’entreprise ou encore le taux d’absentéisme peuvent être
étudiés. Mais il convient surtout d’analyser la productivité (ou rendement apparent) de la main
d’œuvre qui est donné par le ratio suivant :
Valeur ajoutée
𝐕𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐣𝐨𝐮𝐭é𝐞 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐲é = ∗ 100
Effectif moyen
qui renseigne à ce sujet. Cette productivité peut être améliorée par une nouvelle organisation
du taux ou une meilleure qualification du personnel.
Ils ne sont pas à proprement parlé des éléments du compte de résultat puisqu’ils figurent
explicitement à l’actif dans les immobilisations. Cependant, ils apparaissent à travers certains
éléments du compte de résultat comme les amortissements. En ce qui les concerne, on peut
calculer le taux d’amortissement qui mesure le vieillissement de l’outil de production.
On peut aussi, comme pour le personnel, calculer la productivité ou le rendement apparent des
équipements productifs par le ratio suivant :
VA
𝐑𝐞𝐧𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭 = ∗ 100
Effectif productif moyen
Ce ratio peut également être amélioré par une nouvelle organisation du travail et une
amélioration de la performance des équipements.
Enfin, on peut calculer le rapport de l’équipement productif à l’effectif moyen qui traduit la
structure générale de l’activité d’une entreprise. Il s’agit de l’intensité capitalistique qui est
égale
Ou
Capital économique
𝐈𝐧𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐭é 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 = ∗ 100
Effectif moyen
Ce ratio diffère suivant les secteurs. Il sera très important dans les industries et beaucoup moins
dans les services. Il est possible de calculer une chaîne de ratio rendant compte des facteurs de
productions constitutifs de la valeur ajoutée.
L’analyste financier peut évoluer l’activité de l’entreprise par différents ratios qui
comparent soit uniquement des éléments du compte de résultat (ce sont des indicateurs de
profitabilité) soit des éléments du compte de résultat et des éléments du bilan (ce sont des
indicateurs de rentabilité).
a) La profitabilité
Elle met en relation un résultat ou une marge avec le niveau d’activité. Exemple de ratios
de profitabilité.
Résultat de l′exercice
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐛é𝐧é𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞 = ∗ 100
CA HT
Le taux de marge brute d’exploitation
EBE
𝐓𝐚𝐞𝐱 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐛𝐫𝐮𝐭𝐞 𝐝′𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 = ∗ 100
CA HT
Pour le calcul du taux de marge d’exploitation, appelé aussi taux de marge économique, retenir
l’EBE au numérateur permet d’effectuer des comparaisons inter-entreprises. Le résultat
a) La rentabilité
De façon générale, la rentabilité est définie comme un rapport entre un résultat (un profit)
ou une marge et les moyens mis en œuvre pour l’obtenir.
Ici, l’on cherche à mesurer l’efficacité des moyens économique de l’outil de travail à
travers le résultat que ces moyens génèrent. C’est un point fondamental de l’analyse financière,
car tout se ramène et tout se tient à la performance industrielle de l’entreprise. C’est le reflet
de sa gestion, de ces décisions stratégique, de sa position concurrentielle, de la bonne
adéquation de ses actifs de son activité. L’intérêt de son calcul est d’isoler cette performance
industrielle cède et rien qu’elle indépendamment de l’impact des modes de financement. C’est
d’abord sur ce critère que doit se juger si l’entreprise est saine ou non car la rentabilité
économique traduit la performance de l’exploitation de d’entreprise.
Pour le calcul de ce ratio, il convient de prendre en compte, les chiffres les plus significatifs de
la réalité économique en s’assurant de leur cohérence. Des immobilisations d’exploitation
excluent en fait, toutes les immobilisations financières qui ne contribuent pas au résultat
d’exploitation c’est à dire globalement les immobilisations fines.
Ces résultats étant dégagés grâce à la mise en œuvre des moyens économiques, les
moyens permettant l’activité industrielle et commerciale sont assimilés aussi aux ressources
Ou
EBE
𝐑𝐞𝐧𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 « 𝐛𝐫𝐮𝐭𝐞 » = ∗ 100
Capital économique brut
Ou
Résultat d′ exploitation (RE)
𝐑𝐞𝐧𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 « 𝐧𝐞𝐭𝐭𝐞» = ∗ 100
Capital économique net
Comme précédemment, la rentabilité économique varie dans le temps et suivant les secteurs. Il
est possible de mesurer ces ratios de rentabilité économique « après impôt théorique » en
soustrayant l’impôt sur le résultat calculé, sur le résultat d’exploitation.
Taux de marge
d’exploitation Taux de rotation
Tx de du cap. éco. net
Résultat degagé
par le CA Volume de Ca
généré par le
cap. éco. net
La rentabilité économique est directement fonction de ces deux facteurs. Par conséquent,
assurer une rentabilité économique satisfaisante, c’est :
Assurer une bonne adéquation des résultats aux moyens économiques, c’est déjà pour
l’entreprise remplir la première condition de la rentabilité financière.
Ce ratio permet une 1ère approximation de la bonne utilisation des apports des
actionnaires, apports enrichis au fil des années par les activités. Une rentabilité économique
élevée permettra à l’entreprise d’augmenter plus facilement si cela est nécessaire ses capitaux
propres. Elle est particulièrement étudiée par les actionnaires potentiels. La rentabilité
financière varie dans le temps et suivant les secteurs.
Une approche dynamique en termes de flux intègre bilan et compte de résultat, pour
reconstituer et analyser la cohérence des décisions prises au cours d’un exercice. En effet, un
diagnostic financier serait incomplet s’il ne comportait pas une approche dynamique permettant
d’expliquer l’évolution du patrimoine d’un bilan à un autre (début et fin d’exercice), ce qui
requiert d’intégrer les éléments du compte de résultats puisque l’activité par la CAFG modifie
le patrimoine.
Tel est le principe de base des tableaux de flux (en terme d’emplois et ressources) dans
lesquels on rapproche les éléments du compte de résultat, des variations des postes de bilan
dans le but de reconstituer les décisions prises au cours de l’exercice (exploitation,
investissement, financement), ce qui permet d’en apprécier l’impact et la cohérence. Ainsi, il
est possible de juger si la croissance de l’entreprise est saine, si elle est effectuée de façon
équilibrée ou au détriment de son indépendance ou de sa solvabilité. Le rapprochement entre
flux patrimoniaux et flux générateurs de résultat peut s’effectuer à partir de la CAFG sous une
première forme appelée TAFIRE.
I.1. Généralités
C’est un tableau qui fait apparaitre et qui explique en termes d’emplois et ressources les
mouvements, les flux ou les variations du patrimoine de l’entreprise au cours d’un l’exercice.
La première partie exprime les opérations qui ont contribué à l’évolution du patrimoine
(emplois et ressources stables), les moyens d’investissement, de désinvestissement et enfin les
moyens de financement utilisés. Cette partie se solde sur la variation du solde du FR net global.
La deuxième partie permet d’apprécier les conséquences des politiques de stockage, de crédits
clients/fournisseurs et de connaître l’évolution de la trésorerie nette.
Nature du TAFIRE
Cette partie prépare la présentation du tableau lui même considéré comme la deuxième
partie. Les éléments ci après y sont calculés :
L’E.T.E. n’est pas utilisé pour l’établissement du TAFIRE, mais sa connaissance apparait
indispensable à tout lecteur des comptes puisqu’il permet de savoir si l’exploitation a permis de
générer de la trésorerie ou si elle a entraîné de la consommation de trésorerie.
La différence constatée entre ces emplois et ces ressources traduit un excédent ou une
insuffisance de ressources qui a sa contrepartie dans la trésorerie.
Emplois à financer
Le premier bloc, souvent le plus important en valeur est formé des emplois dits
économiques, à savoir outre les charges immobilisées :
Comme les cessions d’immobilisations sont fortement corrélées aux acquisitions, le tableau les
associe en les portant côte à côte dans les colonnes « Emplois » (les acquisitions) et
« Ressources » (les cessions) sur la même ligne.
A cet investissement total, s’ajoute la variation du BFE. Le total de ces emplois dits
économiques et des autres emplois (variation du BFHAO et emplois financiers contraints est
égal au remboursement des emprunts et des dettes financières) forme le montant des « emplois
totaux à financer » à caractère durable ou définitif.
1. Soit un excédent de ressources qui se traduit par une augmentation de la trésorerie nette
(emplois) ;
2. Soit une insuffisance de ressources (colonne Ressources) comblée par un prélèvement
sur la trésorerie qui a joué en tant que ressource (diminution de la trésorerie nette =
ressource).
Ainsi l’ajustement entre les emplois et les ressources s’opère par variation de la trésorerie nette.
Le tableau comporte son propre contrôle direct par l’égalité.
- Si la CAFG possède un poids prépondérant dans les nouvelles ressources stables, cela
signifie que l’entreprise dispose d’une rentabilité suffisante et d’un potentiel de
croissance ;
- Si au contraire la CAFG est insuffisante, cela suppose que l’entreprise ne parvient pas
à générer un surplus satisfaisant. Ses problèmes financiers ne sont alors que la
conséquence de ses difficultés économiques. Elle doit donc remettre en question ses
conditions d’exploitation, voire sa stratégie ;
- L’augmentation des capitaux propres est une mesure appréciée des banquiers car elle
renforce la structure financière de l’entreprise en situation de croissance ;
- Les cessions d’immobilisation génèrent des ressources de financement stables nouvelles
et sont les plus souvent concomitantes aux acquisitions d’immobilisations qu’elles
contribuent à financer ;
- Les cessions ou réductions d’immobilisations génèrent des ressources complémentaires
de financement stable ;
- L’augmentation des emprunts et des autres dettes financières : l’endettement à long
terme peut s’avérer nécessaire pour financer un important programme d’investissement
ou remédier à une insuffisance de fonds propres. Le poids des emprunts et autres dettes
financières ne doit cependant pas être trop important par rapport aux capitaux propres
afin que les tiers disposent de garanties convenables .Pour conserver un niveau de
garantie satisfaisant, les gros programmes d’investissement doivent faire l’objet d’un
financement mixte ; par exemple augmentation de capital et emprunt.
- Une augmentation des immobilisations incorporelles et corporelles est généralement
interprétée comme le signe d’une politique d’investissement dynamique ;
- une augmentation des immobilisations financières peut selon le cas être interprétée
comme la mise en œuvre d’une stratégie de croissance externe (cas des prises de
participations) ou comme un simple placement financier dans l’attente d’opportunités
de développement (cas des autres immobilisations financières).
- variation du BFE :
1. Evolution classique : la croissance de l’entreprise entraine une augmentation du
chiffre d’affaires et du BFE puisque ce besoin évolue proportionnellement au chiffre
d’affaire .Il se pose alors le problème de financement de cette variation.
2. Evolution problématique : le chiffre d’affaire est relativement stable et pourtant le
BFE ne cesse d’augmenter. Cette situation peut avoir plusieurs causes :
L’analyse des flux de trésorerie dans l’entreprise s’impose comme un complément utile
du TAFIRE afin de mieux gérer les problèmes de trésorerie.
Les difficultés financières croissantes des entreprises ont conduit les gestionnaires, les
banquiers, les analystes financiers à s’intéresser davantage à la trésorerie dont la « rupture »
peut entrainer la cessation de l’entreprise.
Ainsi, on est passé de la notion de CAFG (solde calculé et non trésorerie) qui est un outil
contesté par de nombreux analystes, principalement comme indicateur de solvabilité de
l’entreprise, au concept d’E.T.E qui est un agrégat de trésorerie réelle des opérations
d’exploitation.
L’analyse des flux de trésorerie nés de toutes ces opérations permet d’apprécier la
capacité de l’entreprise à générer des liquidités et sa faculté à maintenir, après avoir couvert
divers prélèvements non différés, un solde de trésorerie positif.
L’E.T.E est donc la trésorerie générée au cours de l’exercice par les seules opérations
d’exploitation.
En général :
Cette démarche consiste à rectifier l’EBE dans un premier temps des décalages dus aux
règlements et l’influence de la variation des stocks. En effet, dans l’EBE de l’année N, une
partie des ventes ayant servie à son calcul n’a pas été encaissée : elle figure au bilan au poste
«créances clients » et sera encaissée au cours de l’exercice N+1. De même ; une partie des
achats de l’année N ne sera payée qu’en N+1 et figure dans le poste «dette fournisseurs ».
Parallèlement, certaines ventes de l’exercice N-1 ont été encaissées en N (elles constituaient
les créances clients du bilan N-1), de même que certains achats de N-1 ont été décaissés en N
( dettes fournisseurs du bilan N-1) . Pour obtenir ce qui a été réellement encaissé et décaissé
au titre de l’exploitation de l’année N , c'est-à-dire pour obtenir ce qu’on appelle « E .T.E » ,
il faut donc corriger l’EBE de ses différents décalages afin de passer de la conception
« ressources » de l’EBE à la conception « flux de trésorerie » de l’E.T.E. Par ailleurs, la
production immobilisée est venue gonfler l’EBE mais elle n’a pas procuré de recettes à
l’entreprise ; donc pour obtenir le flux de trésorerie, il faut la retrancher de l’EBE.
L’E.T.E permet :
L’E.T.E est aussi un outil d’analyse prévisionnel .En effet, l’entreprise peut déterminer le
niveau d’E.T.E nécessaire pour couvrir le coût de l’emprunt, le remplacement des
immobilisations usagées, la rémunération des associés par exemple.
Si l’E.T.E est négatif, cela traduit une situation critique de l’entreprise et une rentabilité
insuffisante car l’E.T. E négatif signifie que l’exploitation consomme de la trésorerie au lieu
d’en dégager. Une telle situation ne peut se prolonger que dans la mesure où l’entreprise trouve
dans ses autres Operations le complément de trésorerie nécessaires pour faire face à ses
échéances .il est donc nécessaire de contrôler régulièrement l’évolution de l’E.T.E.
Etre efficace c’est pouvoir créer de la richesse, fixe des objectifs et les atteint. Efficience
quand on crée de la richesse en utilisant moins de moyens, on se fixe des objectifs, on les
atteint en utilisant le moins de moyens possible.
La rentabilité est une contrainte fondamentale pour l’entreprise afin qu’elle puisse durer dans
le temps. A tout contrainte est attachée un risque de ne pas pouvoir satisfaire à cette
contrainte. Le risque d’exploitation et le risque financier, sont les deux risques que nous
allons étudier.
Le risque d’exploitation est la résultante des décisions qui sont prises par le dirigeant de
l’entreprise sur la structure des charges de son entreprise.
Le risque financier est lié aux engagements qui sont pris sur la structure du financement de
l’entreprise.
Ces deux options auront des incidences plus ou moins favorables sur le résultat et donc sur la
rentabilité de l’entreprise.
L’activité de l’entreprise est risquée par essence. Risque économique, exprimer la sensibilité
de la rentabilité économique à un changement du niveau d’activité.
Capitaux investis : capital engagé ou capital économique. Il s’agit des moyens qui permettent
l’activité économique et commerciale.
Le résultat dépend de certains facteurs importants comme le prix de vente, le coût de revient,
les quantités vendues. Ils sont soumis aux contraintes de l’environnement, de la position de
l’entreprise au sein de son secteur d’activité. L’entreprise doit chercher l’optimum entre
vendre beaucoup à bas prix ou vendre peu à haut prix. Elle est amenée à examiner ses charges
et à les catégoriser : les charges variables (liées à l’activité et évolue proportionnellement à
l’évolution du niveau d’activité) et les charges fixes (ils sont indépendants du niveau
d’activité, n’évolue pas systématiquement avec l’évolution de l’activité, évolue par paliers).
Il est donc nécessaire que l’entreprise réalise un volume d’activités suffisants pour absorber
les charges de structure.
CA : Chiffres d’affaires HT
M : marge/coût variable
V : coût variable
R : Résultat d’exploitation
M=CA-V
R=CA-V-F
m=(M/CA) x 100
R=m.CA-F
M=7.000.000-5.600.000=1.400.000
m=(1.400.000/7.000.000) x 100=20%
Projection
=0,20CA
=0,20CA-F
Le volume d’activités n’est pas suffisant pour absorber les charges fixes et les charges
variables, le résultat est dont négatif.
Au point mort, le résultat est nul. Et au-delà le résultat est positif, le volume d’activités
devient donc suffisant pour absorber les charges fixes et les charges variables.
Soit :
F=Charges de structure
p x q=(v.q) + F (p x q) – (v x q) – F=0
Exemple les ventes d’un produit sont 100.000Fr avec coût variable=60.000Fr
F=100.000.000Fr
Marge/coût variable=100.000-60.000=40.000Fr
SR=100.000.000/0,40=250.000.000
Pour réaliser son activité, elle doit faire face à des charges fixes annuelles de 30.000.000Fr.
Calculer le prix de vente qui permettra à l’entreprise d’atteindre son seuil de rentabilité.
S.R=CV+CF
S.R=0,537 x SR + 30.000.000
S.R(1-0,537)=30.000.000
S.R=30.000.000/0,463
S.R=64.794.816
Prix=SR/Production annuelle
Prix=64.794.816 / 100
Prix=647.948,16 F
Elle ambitionne de réaliser un chiffre d’affaires de 100.000.000Fr. A quelle date se situe son
point mort ?
La distinction des charges en variables et fixes permet de déterminer la marge sur coût
variable qui aide à prévoir les résultats futurs et le seuil de rentabilité à partir duquel
l’entreprise devient bénéficiaire.
Le seuil de rentabilité permet d’estimer la sécurité dont dispose l’entreprise en cas de baisse
du chiffre d’affaires. Il est un indicateur de risque de perte d’exploitation encourue par
L’utilité de la notion de seuil de rentabilité peut être résumé en deux points principaux :
C’est un outil statique qui permet d’analyser une période donnée. C’est un modèle qui
s’appuie sur des hypothèses de linéarité qui s’appuie sur la réalité.
La position de l’entreprise par rapport au seuil de rentabilité est obtenue en calculant l’écart
relatif entre le chiffre d’affaires actuel et le seuil de rentabilité.
Exemple
X Y
CA 20.000.000 20.000.000
2. Le levier d’exploitation
CAo=9.000.000 CA1=10.000.000
Ro=200.000 R1=400.000
R=m.CA-F
Ce phénomène est exprimé par l’élasticité du résultat d’exploitation par rapport au chiffre
d’affaires. Cette élasticité est également notée levier d’exploitation ou levier opérationnel. Le
levier d’exploitation est aussi le coefficient de levier d’exploitation mesure la sensibilité du
résultat d’exploitation à une variation du chiffres d’affaires. On parle donc de levier
d’exploitation pour désigner la réponse amplifiée du résultat d’exploitation à une variation de
l’activité de l’entreprise. Il est défini comme le rapport entre la variation relative du résultat
d’exploitation et la variation relative de l’activité.
e=CA/(CA – SR)
Cette variabilité est d’autant plus grande que les charges fixes sont élevées.
20.000.000 2.000.000
Plus le coefficient est élevé, plus le risque est élevé pour l’entreprise.
A B
CA 10.650 10.650
SR 7100 5960/70%=8514,29
Si le CA baisse de 10%
A B
CA 9585 9585
R 994 750
3. Le risque d’exploitation
Il y a risque économique lorsqu’un fait aléatoire est susceptible d’affecter l’activité ou les
résultats de l’entreprise. L’entreprise ne pouvant prévoir avec certitude les différentes
composantes de son résultat, elle est soumise à un risque d’exploitation.
Risque d’exploitation est la possibilité qu’il existe un écart entre le résultat d’exploitation
réalisé et le résultat d’exploitation prévu. Cet écart ne peut provenir que de l’écart entre le
chiffre d’affaires réalisé et le chiffre d’affaires prévu. Le niveau du résultat d’exploitation
dépend du niveau de l’activité de l’entreprise, de son CA. On vérifie ainsi que le niveau du
S1 S2 S3
Coefficient 8 5 2
d’élasticité
Le risque d’exploitation est d’autant plus élevé que les charges fixes sont élevées.