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DEDICACES
A ma mère
MONTHE Michèle
Et à ma tante
SIEWE Madeleine
REMERCIEMENTS
Le présent projet de fin d’étude est le fruit d’une très longue et éreintante quête de
connaissances. Il marque la fin de nos cinq années d’études. Période durant laquelle plusieurs
personnes nous ont apporté leurs soutiens et des orientations. C’est ainsi que nous exprimons notre
profonde gratitude à :
RESUME
Les produits détergents liquides, notamment les savons et les détergents liquides
connaissent un réel essor. Ils sont de plus en plus appréciés et utilisés par les populations. La
production locale de ces derniers est dominée par la technique artisanale or cette dernière se révèle
être dangereuse et les produits de qualité douteuse. L’entreprise AZUR S.A, dans sa quête de
leader dans le secteur agro-industriel de base a donc décidé d’en produire de façon industrielle. Le
présent mémoire est une contribution à « la conception et dimensionnement d’une unité de
production de savons et de détergents liquides », Pour sa conception, nous avons opté pour la
méthode APTE d’analyse fonctionnelle, qui nous a permis d’élaborer le cahier de charges
fonctionnelles et de ressortir les différentes solutions technologiques à l’aide du diagramme FAST
et de faire une analyse structurelle descendante à l’aide du diagramme SADT. Une analyse
multicritère nous a permis de choisir parmi les différentes solutions technologiques, les plus
adéquates. De ces solutions, nous avons présenté une modélisation du procédé et sa description.
L’unité conçue, nous avons procédé au dimensionnement de ses différents composants. Le
dimensionnement des mobiles d’agitations à savoir les turbines à quatre pales inclinées pour les
détergents et l’ancre périphérique pour le malaxage du savon liquide a été fait en utilisant des
formules empiriques. Le système d’entrainement a été choisi selon le catalogue de l’entreprise
USOCOME SEW. Les cuves de mélanges de détergents liquides et le réacteur du savon liquide,
ont été dimensionnés en utilisant la théorie de plaque et coque et la norme de calcul CODAP. Le
réseau de tuyauterie a été calculé en utilisant les formules générales de mécaniques de fluide. Un
échangeur de chaleur mono tubulaire en forme de serpentin a été calculé, ainsi que les différentes
isolations en utilisant les notions de transfert thermiques reçues. Les machines de conditionnement
et les réservoirs de stockages ont été choisis. Une étude numérique des turbines à quatre inclinées
de 45°C a été faite en utilisant du logiciel ANSYS-Fluent ; elle nous a permis de valider
l’hypothèse de négligence de la pression dynamique sur les parois intérieures des cuves de
mélanges. La simulation de la jaquette (réacteur) sur le logiciel SOLIDWORKS, nous a donné de
valider le dimensionnement fait. L’unité de production destinée à produire 13𝑚3 de savons et de
détergents liquides, est estimée à un coût de réalisation de 284 210 483FCFA. Pour une production
mensuelle de 90𝑚3 , le revenu est près de 22 522 933,3 FCFA. Le temps de retour sur
investissement est de deux ans.
Mots clés : agitateur, réacteur, mélangeur, mobile d’agitation, savon liquide, détergents liquides,
conditionnement.
ABSTRACT
Liquid detergent products, especially soaps and liquid detergents, are experiencing a real
boom. They are also appreciated and used by the population. The local production of the latter is
dominated by artisanal techniques, but the latter turns out to be dangerous and the products of
dubious quality. The company AZUR S.A., in his quest to become a leader in the basic agro-
industrial sector, has therefore decided to produce it industrially. This memoir is a contribution
to"' the design and dimensioning of a unit for the production of liquid detergent soaps''. For
its design, we opted for the APTE method of functional analysis. This allowed us to develop the
functional specifications and to identify the different technological solutions using the FAST
diagram and to make a top-down structural analysis using the SADT diagram. A multi-criteria
analysis allowed us to choose among the most appropriate technological solutions. From these
solutions, we presented a modelization of the process and its description. Once the unit was
designed, we proceeded to dimension its various components. The design of the stirring mobiles,
namely the four-bladed inclined turbines for detergents and the peripheral anchor for mixing liquid
soap, was done using empirical formulas. The drive system was chosen according to the
USOCOME SEW catalogue. The liquid detergent mixing tanks and the liquid soap reactor have
been designed using the plate and shell theory and the CODAP standard. The piping system has
been calculated using the general formulas of fluid mechanics. The packaging machines and
storage tanks have been selected. The numerical study of the 45C four-inclined turbines was done
using the ANSYS-Fluent software; it allowed us to validate the hypothesis of negligence of the
dynamic pressure on the inner walls of the mixing tanks. The simulation of the jacket (reactor) on
the SOLIDWORKS software, gave us the opportunity to validate the sizing done. The production
unit intended to produce 13 m3 of soap and liquid detergents is estimated at a cost of 284 210
483fcfa. For a monthly production of 90 m3, the income is almost 22 522 933,3 fcfa. The payback
period is two years.
Keywords: agitator, reactor, mixer, agitator mobile, liquid soap, liquid detergents, conditionig.
SOMMAIRE
DEDICACES ................................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS .......................................................................................................................ii
RESUME........................................................................................................................................iii
ABSTRACT ................................................................................................................................... iv
SOMMAIRE ................................................................................................................................... v
INTRODUCTION GENERALE..................................................................................................... 1
4.1. PRESENTATION DES PLANS ET DES DESSINS (VOIR ANNEXE 20) ............... 147
ANNEXES ..................................................................................................................................... V
Figure 3-20 : assemblage de l’enveloppe cylindrique et du fond bombé par soudure bout à bout
..................................................................................................................................................... 110
Figure 3-21 : (A) cordons latéral, (B) cordon frontal. ................................................................ 111
Figure 3-22 : organigramme de dimensionnement du réacteur de savon liquide ...................... 112
Figure 3-23 : cuve double enveloppe. ........................................................................................ 117
Figure 3-24 : fond elliptique ...................................................................................................... 118
Figure 3-25 : modélisation de l’enveloppe cylindrique soumise à la pression. ......................... 119
Figure 3-26 : modélisation du fond soumis à la pression.......................................................... 120
Figure 3-27 : ouverture d’une tubulure soudée, normale à la paroi d’une enveloppe cylindrique
..................................................................................................................................................... 121
Figure 3-28 : Assemblage de la chemise extérieure sur la chemise intérieure .......................... 122
Figure 3-29 : modélisation de l’échangeur de chaleur ............................................................... 125
Figure 3-30 : illustration d’un manchon à bride [42] ................................................................. 130
Figure 3-31 : modélisation du tuyau simplement appuyé .......................................................... 135
Figure 4-1 : différentes conditions aux limites .......................................................................... 148
Figure 4-2 : résultats maillage de la géométrie. .......................................................................... 149
Figure 4-3 : résultat pression dynamique sur les parois ............................................................. 149
Figure 4-4 : pression dynamique qui s’applique sur les turbines ............................................... 150
Figure 4-5 : contour de la turbulence dans le mélange en pourcentage. .................................... 151
Figure 4-6 : modèle géométrique de la cuve double enveloppe................................................. 152
Figure 4-7 : maillage volumique de la cuve double enveloppe. ................................................ 153
Figure 4-8 : résultats des niveaux de contraintes et des déformés ............................................. 154
Figure 4-9 : Gamme d’assemblage éclatée agitateur mélangeur 3 ............................................ 163
INTRODUCTION GENERALE
Les entreprises industrielles sont aujourd’hui en phase de pleine fluctuation. Elles sont
confrontées à de farouche concurrence, à un marché de plus en plus incertain et vacillant, une
hallucinante évolution de la technologie et surtout des concurrents qui mettent la barre très hautes
en matière de compétitivité et de maitrise de coût. Cependant, dans ce contexte industriel, au
Cameroun, le secteur de production de produits détergents liquides est très peu développé.
L’entreprise AZUR S.A dans sa quête de nouvelle clientèle mais aussi dans le but d’asseoir
sa primauté en tant que leader dans le secteur agro-industriel de base, a lancé le projet qui consiste
à concevoir et dimensionner une unité de production de savon liquide et de détergents liquides.
Cela favorisera non seulement la minimisation du temps et du coût de fabrication des produits finis
avec un contrôle parfait du procédé, mais aussi éloignera des installations maisons bricolées et
donc des produits de qualités douteuses, comblera le manque à gagner dû aux importations, et
permettra de gagner une part de marché disponible dans les pays voisins. C’est dans ce cadre d’idée
que s’inscrit notre projet de fin d’étude. Afin de le mener à bien, nous avons subdivisé notre travail
en quatre chapitres détaillés comme suit :
Le premier chapitre intitulé revue de la littérature et problématique, présente les généralités
sur les produits détergents en général et ceux liquides en particulier ainsi que les différentes
méthodes de productions ainsi que les généralités sur les unités de production, les principaux
éléments les comportant et sur l’homogénéisation. Elle est clôturée par l’énoncé de la
problématique et des différentes méthodes envisagées.
Le deuxième chapitre est destiné à l’étude de conception plus précisément à l’analyse
fonctionnelle qui nous permettra d’élaborer le cahier des charges fonctionnelles illustrant les
différents critères et leurs niveaux de flexibilités, le choix des solutions technologiques, la méthode
de conception utilisée et sa modélisation.
Le troisième chapitre s’intéresse au calcul et au dimensionnement des différents
composants de notre installation. Une modélisation des différents éléments de transmission et
d’entrainement sera présenté, le calcul des différentes cuves de mélange et d’un réacteur sera fait,
le calcul de l’échangeur de chaleur et de son isolation sera abordé, ainsi que le choix des machines
de conditionnement et le calcul du réseau de tuyauteries.
Le chapitre quatre et le dernier, présente les différents résultats des différentes simulations
et leurs interprétations, l’analyse financière du projet et le dossier technique présentant les plans
et dessins de notre unité.
CHAPITRE I : REVUE
DE LA LITERATURE ET
PROBLEMATIQUE DE
L’ETUDE
1.1.1.1. Historique
La société AZUR S.A a été créée en mai 1996 sous le nom de Complexe Chimique
Industriel du Cameroun (CCIC), par l’initiative de l’Opérateur économique et Homme d’affaires,
M. El hadj NANA BOUBA DJODA et fils ce dernier possède les 65%, et les 35% restant sont
détenus par l’investisseur CENAINVEST (Central Afrique Investissement S.A.)
De nos jours l’ensemble des actions est détenu par El hadj NANA BOUBA DJODA et fils.
L’entreprise débuta par la production du savon au premier semestre 2001, ensuite de la glycérine
et enfin l’huile de palme raffinée. L’entreprise a démarré dans un contexte d’accroissement de
l’offre, donc de concurrence très forte. Consciente du prix à payer pour la réussite, elle s’est
investie dès ses débuts à disposer des ressources financières importantes, des ressources humaines
les mieux qualifiées, du matériel et des ressources technologiques les plus performantes, bref elle
s’est dotée d’une bonne organisation.
Plus précisément les traces d’AZUR S.A. remontent en 1994, lorsque son père fondateur
M.NANA BOUBA établi comme une société commerciale appelée SOACAM, spécialisée dans la
distribution des produits alimentaires tels que le riz, du savon, de l'huile de cuisine, etc. suite à la
demande de plus en plus croissante du marché, eu l'idée de créer une usine de savon comme la
première étape, afin d'assurer l'approvisionnement régulier des produits de grande consommation.
La croissance de l’entreprise au cours des années ultérieures s’est adaptée de façon à répondre
pertinemment aux impératifs des clients notamment avec le raffinage de l’huile et de la glycérine.
AZUR S.A. s’est imposé aujourd'hui comme un acteur majeur dans le secteur des produits
de grande consommation au Cameroun. Elle s'est diversifiée dans le secteur de savon de ménage
de marque AZUR avec une capacité de 200 à 240 tonnes/jour et l'huile alimentaire avec une
capacité de raffinage de 100 tonnes/jour, mettant au point la marque AZUR GOLD qui est un nom
connu au Cameroun et dans la sous-région. L’entreprise a une présence significative et non
négligeable sur le marché. Elle bénéficie d'une importante part de marché au Cameroun ainsi que
dans les pays voisins, où elle exporte, en dépit de la rude concurrence que connaissent ses produits.
AZUR S.A. a également pris ses responsabilités et s'est engagée aujourd'hui en tant qu’entreprise
citoyenne corporative. Elle s'efforce d'étendre les avantages de son succès à l'ensemble de la
communauté. Elle est un employeur important dans la région et cela à un effet multiplicateur sur
les revenus des ménages au Cameroun et en particulier à Douala, où elle est implantée.
La vision d’AZUR S.A. est de bâtir une agro-industrie de base avec réputation sur des
valeurs fortes et durables pour tous les intervenants. L’entreprise pour atteindre cette vision,
définie sa mission autour de trois grands piliers qui sont :
S’orienter vers la satisfaction du client en insistant sur la disponibilité et la qualité du
produit, en étant à l’écoute du client et à la prise en compte de ses exigences ;
Travailler en conformité et dans le respect des règles et règlementations en vigueur et en
protégeant l'environnement, en gardant le bien-être de la communauté et promouvoir une
vie saine ;
Faire de l’entreprise un pôle de bonnes performances.
Pour mettre en pratique sa vision et de réaliser ces missions, l’entreprise à ficelé ces valeurs
autour de 3 points :
Intégrité : L'engagement, la sincérité et les pratiques éthiques dans le comportement est la
pierre angulaire des actions vers la population en général et en particulier les clients, les
actionnaires, les employés, les fournisseurs et les partenaires ;
performance : Pour bien répondre à la demande du marché et d'avoir une valeur de base
axée sur la chaîne de distribution.
Leadership: Prôner la responsabilité de faciliter l'innovation et de contribuer positivement
au développement social et économique. Un sens de la responsabilité sociétale est en train
de se mettre en place dans toutes les activités.
L’ambition principale d’AZUR S.A. est de devenir le leader du marché dans le secteur
agroindustriel de base. Ces ambitions se concentrent effectivement sur :
L’assurance d’une présence quotidienne des produits dans tous les foyers et d'en
faire une habitude de consommation ;
1.1.1.4. Fonctionnement
AZUR fonctionne 24h sur 24, l’usine est ouverte de lundi à dimanche et les horaires de travail
sont repartis de façon suivante :
▪ Le personnel technique hors quart : 09h - 17h avec une pause de 1h20mn ;
▪ La Direction Générale : 08h – 13h et 14h – 18h de lundi à vendredi, puis 08h - 13h les
samedis ;
▪ Les services de la production, de la maintenance et de l’entretien fonctionnent en quarts
07h - 15h ; 15h – 23h et 23h – 07h. Chaque équipe de quart est composée du personnel de
production, de maintenance, et d’approvisionnement et à sa tête un contremaître qui est le
Responsable de l’ensemble du personnel pendant la durée de son quart.
L’entreprise AZUR S.A. dispose au moment de la rédaction de ses notes de deux locaux dans
la ville de Douala dont une usine située à Yassa à l’entrée de la ville, une direction générale et
commerciale au quartier Congo sur la nouvelle route BONADIBONG. Nous présentons ici le plan
de localisation de l’usine dans laquelle nous avons effectué notre stage.
1.1.2Contexte
Avec l’augmentation démographique, l’évolution des consciences, et la quête permanente
du bien être par les populations, les produits d’entretien (savon et détergents) connaissent un réel
essor. Ils sont de plus en plus appréciés par la population camerounaise.
De nombreuses sociétés camerounaises en produisent. Parmi lesquelles Azur, qui en
produit depuis plus de quinze ans notamment ‘le savon dur’. Ces savons durs, sont concurrencés
sur le marché par d’autres produits de nature liquide plus appréciés pour leurs propriétés, surtout
pour leur excellent pouvoir détergent.
Les produits d’entretien (savon liquide, détergents liquides), sont de plus en plus utilisés
aussi bien dans les ménages, les collectivités qu’en industrie. Ils sont utilisés pour la vaisselle, le
ménage et la lessive et l’hygiène corporelle. Cependant, ces produits sont pour la plupart soit
importés, ou produit localement par le secteur informel de façon artisanale. Cette production
artisanale est due au non développement de ce secteur industriel et marque ainsi un frein au
développement économique. Or il faut noter que ces produits fabriqués artisanalement sont
généralement de qualité douteuse et se révèlent être un danger pour les utilisateurs.
Cependant, l’entreprise Azur l’ambition principale, devenir le leader dans le secteur
agroindustriel de base.
Le développement économique et l’industrialisation du Cameroun en général, la
diversification de ses produits et la conquête d’une nouvelle clientèle par ‘’azur’’ en particulier,
Rédigé par Tchamdjie Pouakam Alexandra Page 7
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT D’UNE UNITE DE PRODUCTION DE
SAVONS ET DETERGENTS LIQUIDES : CAS DE AZUR S.A
peuvent se concrétiser par la mise sur pieds d’une installation industrielle permettant de produire
localement ces produits à détergences liquides.
Les produits détergents constituent les produits fondamentaux dans la quête quotidienne
de bien-être de tous les peuples, leur permettant d’éviter les contaminations microbiennes et les
maladies liées à l’hygiène.
1.2.1 Définitions
Les produits détergents sont des produits de nettoyage possédant un pouvoir de
détergence. La détergence est un phénomène par lequel, des souillures adhérentes à des surfaces
sont enlevées et mises en suspension ou en solutions pour éviter leur redéposition Suivant un
processus impliquant une action physico-chimique autre que la dissolution [1].
savon a été introduite en Espagne et en Italie. Au IXe siècle, la savonnerie était sur base d’huile
d’olive s’est développée en France et plus précisément à Marseille. En Afrique, la savonnerie était
une technologie traditionnelle aux temps précoloniaux. Dans la littérature est écrit par exemple
qu’au Ghana, avant l’arrivée des portugais en 1482, les fanti préparaient du savon à partir de l’huile
de palme brute et de la potasse, extraite des cendres de bois. Cette technique s’est vu ralentir du
fait que le type de savon produit était mou, mettait peu long mais surtout, la production de la
potasse était difficile [2].
Les savons sont de sels de potassium ou de sodium d’acides gras hydrosolubles. Ils sont
fabriqués par saponification à partir de graisses et d’huile ou de leurs acides gras, en le traitant
chimiquement avec un alcali fort.
Le savon est utilisé comme tensioactif anionique. Il possède une bonne aptitude à émulsionner
les graisses et les mettre en suspension dans l’eau, mais il présente l’inconvénient de former des
sels de calcium insolubles qui se déposent sur les tissus lors des lavages dans des eaux dures. C’est
pour cette raison que pour le marché du lavage du linge, il est remplacé par les détergents, mais
garde le marché de la toilette [3].
1.2.2.2.2 Définition
Les détergents sont des préparations d’un ensemble d’ingrédients dissous dans de l’eau
dans de doses convenables et se présentant sous plusieurs formes (poudre, liquide, pâte). Ce sont
des produits complexes issus de la synthèse de produits pétroliers chimiques ou naturels. Ils
possèdent uniquement des propriétés nettoyantes. Ils sont le plus souvent utilisés comme produits
de ménage, de lessive et de vaisselle et constituent actuellement la grande majorité des nettoyants
domestiques et industriels.
1.2.2.2.3 Composition
Les détergents peuvent comporter plusieurs produits ou substances selon l’usage qui lui est
destiné. Ils sont généralement constitués de :
Tensioactifs ou surfactants : c’est la matière de base responsable de l’action de nettoyage.
Adjuvants : certains sont destinés à améliorer, démultiplier ou renforcer l’action du
tensioactif. Nous avons entre autres : agents anticalcaire, agent de blanchiment,
enzymes, agents azurants, stabilisateurs, conservateurs, agents anticorrosion, agent
antimousse.
D’autres additifs : ils sont destinés à rendre l’utilisation agréable ou renforcer les ventes
du détergent. Il s’agit : des parfums, des colorants, des charges.
Définitions
Ce sont les composants de base dans la formulation des détergents. Cela leur confère le
pouvoir nettoyant. Ils améliorent la mouillabilité des surfaces pour en facilitant le nettoyage. Du
fait de leur structure, ils ont la propriété de s’adsorber aux interfaces et donc de diminuer les
tensions interraciales et éliminer les impuretés.
C’est la raison pour laquelle le terme détergent est souvent employé pour désigner les composés
tensioactifs [5]. Les tensioactifs sont des molécules amphiphiles constituées de deux parties :
Une partie apolaire, hydrophobe, lipophile, présentant une affinité pour les huiles (soluble
dans l’huile). Elle est constituée par une ou plusieurs chaînes hydrocarbonées (s) issues de
divers produits pétrochimiques (dérivés du pétrole) et/ou de produits chimiques (dérivés
de graisses et d'huiles).
Une partie polaire, hydrophile, lipophobe, présentant une affinité pour l’eau (soluble
dans l’eau). Elle est constituée par un ou plusieurs groupements polaires (s), ionique (s) ou
non ioniques (s).
Les stabilisateurs
La stabilité et la viscosité des produits sont contrôlées grâce à l'introduction d'agents hydrotropes
qui favorisent la solubilisation des ingrédients peu solubles. Ils aident à garder homogène et
translucide le nettoyant liquide et empêche la formation de dépôt au fond du contenant.
Les enzymes
Les enzymes sont des molécules de protéines complexes de nature organique d’origine animale,
végétale ou microbienne. Elles agissent comme des biocatalyseurs (accélèrent le processus de
nettoyage à basse température) permettant de décomposer de grosses molécules organiques en
molécules plus petites facilement éliminées par le détergent.
Les acides
Les acides sont utilisés pour stabiliser le taux d’acidité (neutraliser de taux d’acidité d’un
surfactant acide, ou de donner au nettoyant le pH final voulu afin de le rendre moins agressif pour
la peau), pour dissoudre les dépôts calcaires et, dans certains cas, pour enlever certaines tâches
spécifiques. Les acides utilisés dans les détergents sont entre autres : l’acide acétique, l’acide
citrique, l’acide chlorhydrique, l’acide phosphorique, l’acide oxalique….
Les alcalis
Dans les produits d’entretien, les matières alcalines stabilisent le degré d’acidité des solutions de
lavage ce qui permet entre autre d’augmenter l’efficacité de certains détergents.
Les matières alcalines utilisées dans la fabrication des détergents sont principalement
l’ammoniaque, la soude caustique, le silicate de sodium et le carbonate de sodium.
Les savons liquides et les détergents liquides sont des produits détergents se présentant sous
forme liquide.
1.3.1. Détergents liquides
Un détergent liquide est un produit chimique de synthèse ayant des propriétés nettoyantes
plus développées que celles d’un savon de lessive [7].
Il en existe plusieurs types selon l’usage et le type de surface à nettoyer. C’est ainsi que l’on
distingue des lave mains, des laves vaisselles, des laves vitres et des laves sols, différents les uns
des autres par leur composition et par les étapes de préparation. (Voir annexe 1-9)
Marché
La principale clientèle cible des savons liquides et détergents liquides sont les ménages et les
collectivités (hôpitaux, écoles, entreprises, hôtels etc.)
Evolution du marché
Le marché de savon liquide est en évolution. Il est appelé à remplacer dans un avenir proche les
détergents en poudres et les détergents synthétiques.
- Etape 1 : Les ingrédients secs et liquides sont dosés selon une recette prédéterminée et ils
sont ajoutés à l’eau et mixés en un mélange uniforme dans des mélangeurs d’homogénéisation
d'une grande efficacité émulsifiante qui assurent un mélange complet durant la production à fin
d’obtenir un produit lisse et homogène en apparence.
- Etape 2 : Ensuite le mélange passe par une opération de filtrage pour se débarrasser des
impuretés et des ingrédients qui ne se sont pas solubilisés et sont précipités.
- Etape 3 : Le produit fini est envoyé vers l’opération de conditionnement et d’emballage
Réservoir Réservoir
Produit Produit
fini fini
Dosage Dosage
Conditionnement Conditionnement
Filtre
Cuve de
mélange
ébullition est utilisé pour la fabrication du savon liquide à une plus grande échelle (industrielle).
Les frais d’investissement sont toujours limités. Le même procédé peut constituer également la
première étape dans la production du savon de lessive et le savon de toilette. Il s'agit d'un procédé
de haute intensité de main d'œuvre. Il demande un apport en énergie plus important parce que
pendant la préparation la température est maintenue entre 70 à 90 °C. Ceci facilite la réaction
chimique et par conséquent un plus grand choix de matières grasses est possible ; c’est à dire
l'utilisation des huiles et des graisses qui ne se saponifient moins facilement.
En général, la réaction de saponification sera plus complète avec le procédé par semi-ébullition et
elle garantit une meilleure incorporation des additifs. La glycérine formée reste incorporée dans le
savon.
Quant aux aspects écologiques, ce procédé par semi-ébullition ne déverse aucune eau usée dans
l'environnement.
Lessive ou potasse
Corps gras: huile caustique entre 25 à
ou graisse entre 50 30°C
et 70°C
colorant M
Parfum
Savon
liquide
Malaxage
Chaudière 70 à 90°C
1.5.2. Le dépotage
Ce processus permet le transfert des différentes matières premières vers les bacs de stockage à
l’aide de pompes.
1.5.3. Le traitement de l’eau
L’eau tirée du forage située au niveau de l’entreprise est une eau brute qui va subir un traitement
suivant les normes de Henkel pour avoir une eau adoucie prête à être utilisée et stockée dans des
bacs de stockage.
1.5.4. La préparation
La préparation des produits varie d’un produit à un autre. Selon les produits à obtenir, les phases
peuvent être différentes. Dans le cas général des détergents liquides, il se fait en trois phases : 1
ère phase (tensioactif (acide sulfonique) + soude) ; 2ème phase (ajout d’un tensioactif (AES)) ;
3ème phase (ajout des autres ingrédients (les adjuvants)). L’ajout des matières se fait
automatiquement et manuellement.
Figure 1-6 : Dispositifs de mélange par barbotage de gaz : a) type Mammouth ; b) type Pachuca
; c) à tuyau perforé; d) à injection; e) à agitateur type hélice perforée.
mélange de la masse de fluide peut avoir lieu à la pression atmosphérique, sous vide, ou même à
des conditions de surpression.
La forme constructive (figure, le nombre des dispositifs et leur disposition sont fonction de la
viscosité des produits à mélanger ainsi que d’autres particularités du processus se déroulant
simultanément avec l’agitation.
Ils sont recommandés pour le mélange des fluides de viscosité inférieure à 2,5 Pa · s, l’efficacité
diminuant sensiblement dans le cas des fluides non miscibles ou très visqueux.
L’écoulement radial est produit par les agitateurs de type turbines, les vitesses radiales
étant situées dans des plans perpendiculaires à l’axe de l’agitateur. À chaque instant, elles sont
centrifuges dans certaines régions, centripètes dans d’autres. L’agitation mécanique développe
deux actions lors des mélanges dont au moins la phase dispersante est liquide :
– une action de pompage dont le résultat est un macro mélange ;
– des actions de turbulence et de cisaillement qui assurent le micro mélange, c’est-à-dire la mise
en contact intime des produits à petite échelle.
Le critère permettant de déterminer le type d’écoulement est le nombre de Reynolds.
Figure 1-8 : écoulement axiale Figure 1-9 : écoulement radiale Figure 1-10 :
écoulement tangentiel
1.3.1.1. La cuve
La cuve est un système destiné à contenir le fluide à mélanger. Il en existe une multitude
d’architecture selon la forme, la disposition et la capacité de l’installation.
Selon la forme l’on distingue
Conique
Cylindrique à fond plat
Cylindrique à fond bombé
Cylindrique à fond conique
1.3.1. Problématique
Un grand nombre de pays ont mis en place des modèles d’industrialisation à travers
différents projets dont le plus important a été le modèle d’industrialisation par substitution
d’importation. Le secteur industriel camerounais notamment celui des produits détergents s’est
peu développé au cours des dernières décennies. Leur principale activité repose sur la production
des savons durs. Or on remarque une consommation réelle des produits détergents liquides, en
raison de leur facilité d’utilisation et de leurs excellents pouvoirs détergents et nettoyants. Ils sont
utilisés aussi bien par les ménages, que les collectivités et les entreprises pour le nettoyage et le
lavage.
La demande en détergents liquides et savons liquides est satisfaite par des importations et
la production locale. Or cette dernière présente de nombreuses limites aussi bien sur le plan de la
production que sur le plan de la sécurité, de par même son procédé.
Les principaux problèmes ou insuffisance qui marque le secteur de production des savons
et détergents liquides, peuvent être exposés sur plusieurs plans comme suit :
Face à ces différents problèmes et limites, l’entreprise AZUR S.A s’est donné donc pour
mission de produire les produits à détergences liquides en mettant sur pieds une unité de
production de ceux-ci.
1.3.2 Intérêt de l’étude
Face à la problématique précédente, il convient pour nous de ressortir l’intérêt du projet.
Pour le Cameroun cette unité palliera en partie au manque des productions locales, permettra le
développement industriel, et réduira les importations des produits.
Pour azur, cela leur permettra de diversifier ses produits et de conquérir une nouvelle clientèle.
Elle leur permettra de produire six gammes de produits de détergents liquides et du savon liquide
suivant les matières premières dont elle dispose.
Pour les potentiels consommateurs, l’implantation et le fonctionnement de cette unité leur fournira
à des prix réduits, des produits détergents liquides (savon liquide et détergents liquides) de bonne
qualités.
Le dimensionnement sera porté sur les lignes de tuyauteries, les cuves de mélanges, la jaquette
double enveloppe, et le calcul des mobiles d’agitations.
Pour le calcul des cuves et de la jaquette double enveloppe, la théorie de dimensionnement
est bien détaillée dans différents codes et normes en vigueur (API, CODAP, CODRESS,) ainsi
les normes de choix des matériaux (EN 10025 OU EN 10028). Outre que ces codes, la théorie de
plaques et coques peut être appliqués, car ces différents éléments ont des épaisseurs relativement
faibles devant leur diamètre, ils sont donc assimilés à des coques.
Le calcul des mobiles d’agitations se fera à l’aide des formules empiriques et vérifié à l’aide
du logiciel ANSYS.
CHAPITRE II : ETUDE
DE CONCEPTION
2.1.1Finalité :
L’idée de conception d’une unité de production de savons et détergents liquides vise à
mettre sur pieds une installation fonctionnelle capable de produire différentes gammes de produits
et d’améliorer les conditions technico-économiques de production de produits détergents liquides
relativement aux conditions effectives de production généralement rencontrées, liées à la
manipulation des produits chimiques à la main.
D'après la norme AFNOR NF X 50-151, l'analyse fonctionnelle est une démarche qui
consiste à rechercher, ordonner, caractériser, hiérarchiser et / ou valoriser les fonctions du produit
(matériel, logiciel, processus, service) attendues par l'utilisateur [15].
Elle a pour but de proposer un modèle de l’usage d’un produit qui permet la simulation de
la satisfaction du client, formuler les caractéristiques intrinsèques qui permettent la compréhension
d’un produit en vue de sa réalisation. Son résultat est un élément d’accord entre le demandeur et
le concepteur.
Dans le cadre de notre projet, nous adopterons la méthode APTE. C’est une méthode
d’analyse fonctionnelle et d’analyse de la valeur. Il sera question donc d’identifier le besoin,
puis de rechercher les fonctions de services, puis de caractériser ces fonctions et enfin les évaluer.
2.2.1.1.ANALYSE DU BESOIN
2.2.1.1.2.1.Expression du besoin
Il s’agit ici, d’exprimer avec rigueur les limites et le but de l’étude. Pour ce faire, la norme
exige de se poser trois questions essentielles pour justifier la conception du produit
A qui le produit rend-il service ? l’unité de production des PDL rend service à AZUR
Sur quoi le produit agit-il ? l’unité de production des PDL agit sur les matières
premières (eau, produits chimiques, huiles végétales…)
Dans quel but ? dans le but de fabriquer et conditionner les PDL (savons et détergents
liquides).
Verbalisation
L’unité de production de produits détergents liquides rend service à AZUR en agissant sur
les matières premières (produits chimiques, acide gras, eau…) pour produire le savon liquide et
les détergents liquides.
Les matières
AZUR
premières
Unité de
production de
savons et
détergents liquides
2.2.1.2.ETUDE FAISABILITE
Emballages Savons et
détergents
Installations liquides
FP2
préexistantes
FC9 FC10 Normes
et Energie
FC8 d’ergonomie
FC1
Sécurité
FP1
Unité de
Azur
FC6 production de
Opérateur savon et détergents
liquides
FC4 Concurrence
FC11
Ambiance
FC7
extérieure
FC2 Maintenance
FC5
FC3
Normes et
réglementations
Encombrement Coût
Les fonctions de service sont classées en deux groupes : les fonctions principales (qui
traduisent obligatoirement l’action à mener) et les fonctions contraintes (qui mettent en relation le
produit et un EME).
Fonctions principales
FP1 : Permettre à azur de fabriquer le savon liquide et les détergents liquides ;
FP2 : conditionner le savon liquide et les détergents liquides ;
Fonctions contraintes
FC1 : Assurer la sécurité.
FC2 : Respecter les normes et réglementations en vigueur.
FC3 : être peu couteux.
FC4 : être concurrentielle.
FC5 : Respecter l’encombrement prévu.
FC6 : être d’utilisation facile.
FC7 : Permettre une maintenance aisée et rapide de ses équipements.
FC8 : être ergonomique.
FC9 : S’adapter aux installations préexistantes et aux sources d’énergies disponibles.
FC10 : résister aux agressions des produits.
FC11 : Résister aux intempéries (vent, climat, température.).
Il s’agit ici de formuler du but visé pour chaque relation, s’assurer du bien fondé et de la
stabilité de chacune des fonctions de service.
But : préparer les différentes gammes de produits et les mettre dans les différents supports
de conditionnements prévus.
Raison : du fiat de la dangerosité des produits mis en jeu, et la difficulté de contrôle du
processus de production, la préparation des produits détergents liquides nécessite des précautions
particulières aux points de vue technique, sanitaire et environnemental.
But : être fonctionnelle quel que soit la saison et le temps qu’il fera.
Raison : l’entreprise fonctionne au courant de l’année entière. Celle-ci est marquée par la
saison de pluie et la saison sèche.
Elle permet d’exprimer les performances attendues par l’utilisateur, de chacune des
fonctions de services. Pour chaque fonction il faut donc définir un critère d’appréciation. Ces
critères permettront d’évaluer la manière dont une fonction doit être respectée [17]. Les fonctions
de service sont caractérisées par leur flexibilité et leur niveau d’acceptation :
« Critères d’évaluation : paramètre retenu pour apprécier la manière dont une fonction
est remplie ou une contrainte respectée. »
Moins de
FC3 Être peu couteux. Coût de réalisation F1
350millions
> au Standard
FC4 Être concurrentielle Qualité de l’installation F1
international
Respecter
FC5 Surface de l’installation 15×13mm2 F2
l’encombrement prévu.
Semi-
Contrôle et commande
FC6 Être d’utilisation facile automatique F1
Formation Formateur
Document technique Concepteur
Coût de la maintenance Test
Permettre une
maintenance aisée et Formation Examinateur
FC7 F2
rapide de ses Facilement
Accessibilité
équipements. démontable
FP1 FP1/0 FP1/1 FP1/1 FP/0 FP1/2 FP1/2 FP1/3 FP1/3 FP1/0 FP1/2 FP1/1 FP1/2 17
FP2 FP2/1 FP2/1 FP2/0 FP2/2 FP2/2 FP2/3 FP2/3 FP2/0 FP/1 FP/1 FP/1 15
FC1 FC1/0 FC1/1 FC1/2 FC1/2 FC1/1 FC1/1 FC1/0 FC1/2 FC1/1 FC1/2 12
FC2 FC2/0 FC2/1 FC2/2 FC2/2 FC2/1 FC2/0 FC2/0 FC2/2 FC2/2 10
FC3 FC3/0 FC3/1 FC3/2 FC3/1 FC3/1 FC3/1 FC3/1 FC3/1 8
FC11 4
102
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
FP1 FP2 FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 FC6 FC7 FC8 FC9 FC10 FC11
POURCENTAGES
Interprétations du résultat
Les fonctions FP1 et FP2 justifient l’existence de l’étude, car elle non seulement répondent
au besoin de l’entreprise mais aussi à l’objectif visé par notre projet qui est celui de la
conception et du dimensionnement de l’unité de production de produits détergents liquides.
La fonction FC1 occupe la première position en tant que fonction contrainte, tout
simplement à cause du fait que de nos jours, le volet sécurité est primordial dans tout
processus de conception, car non seulement la vie des personnes en contact direct du
dispositif en dépend, mais aussi l’environnement se doit d’être protégé des effets néfastes
que peuvent avoir notre conception.
2.2.1.2.6.3.Diagramme de Pareto
Le diagramme de PARETO permet de visualiser l’importance relative des différentes
parties ou catégories d’un ensemble précédemment analysé et chiffré sous la forme d’un
classement et d’une hiérarchisation.
Tableau 2-5: tableau des pourcentages cumules croissant différentes fonctions de services
FONCTIONS FP1 FP2 FC1 FC2 FC8 FC3 FC10 FC5 FC7 FC11 FC9 FC4 FC6
% CUMULES 16,7 31,37 43,13 52,94 61,76 69,60 76,47 81,27 86,27 90,19 94,11 97,05 100
DIAGRAMME DE PARETO
120
100
80
60 % Cumulé
40
20
0
FP1 FP2 FC1 FC2 FC8 FC3 FC10 FC5 FC7 FC11 FC9 FC4 FC6
Quand?
Pourquoi? Comment?
FONCTION
Communiquer
Piloter le avec pupitre
système l opérateur
Gérer le
API
système
Disposer
réservoir
d eau froide
Faire de l eau
distillée
distillateur
Disposer réservoir de
d eau stockage de
Chauffer l eau distillée d eau distillée
Stocker les
matières Bacs stockages
premières
Doser l eau
pipes
chaude
Mélanger l eau
et les autres Doser les
matières produits
pompes
premières
Générer un
Agitateurs
flux
mécaniques
turbulent
Homogénéiser
le mélange
motoréducteur
Générer un
mouvement
d entrainement Moteur avec
variateur de
vitesse
Communiquer
Piloter le avec pupitre
système l opérateur
Gérer le
API
système
Disposer les
Convoyeur
bouteilles
Doser et
remplir les
bouteilles
Disposer de Doseuse
PDL remplisseuse
Conditionner les
PDL
Bac de
Disposer de
stockage de
bouchons
bouchons
Fermer les
bouteilles
Mettre la Injecteur de
colle colle
étiqueter
Mettre les
étiqueteuse
étiquettes
Minimiser le contact
Assurer la sécurité des opérateurs avec
Pompes doseuses
des opérateurs les produits
chimiques
Assurer
la sécurité
Assurer la sécurité
Normes de
des équipements
sécurité
et des produits
Respecter les
Respecter les Normes de
normes et
normes de sécurité
réglementations en
sécurité NF E
vigueur
Respecter les
normes de CODRESS
constructions
CODETTI
CODAP
API
Utiliser des
Matériaux
matériaux moins
locaux
chères
procédés
Être de faible pénibilité à
être peu coûteux d obtentions
la réalisation
classiques
Équipements de
taille moyennes
Respecter
l encombrement
prévu
Bonne
disposition des
équipements
Minimiser
commander à
l intervention de pupitre
distance
l opérateur
API
FC7 : << Permettre une maintenance aisée et rapide de ses équipements. >>
Utiliser des
assemblages Assemblages
Permettre une facilement visés
remise en état démontable
rapide et aisée de
ses equipement
Disposer d un
Guide de suivie
plan de
des équipements
maintenance
Laine de
verre
Isoler
Respecter les
thermiquement les Laine de
normes
sources de chaud ou roche
d ergonomie
de froid
S adapter aux
installations Transformer
Transformateur
préexistantes et aux l énergie électrique
ht/bt
sources d énergie disponible
disponible
Se raccorder aux
lignes et Lignes de
installations tuyauteries
existantes
Équipements
étanches
Empêcher l entrée
des impuretés filtres
dans ses
équipements
Résister à
Résister à la Revêtir les Peinture
l ambiance
corrosion matériaux antirouille
extérieure
Effectuer des
traitements de Traitements
surfaces sur les thermiques
matériaux utilisés
Il permet non seulement de décrire les tâches du projet et leurs interactions, mais aussi de
décrire le système que le projet vise à étudier créer ou modifier, en mettant notamment en évidence
les parties qui constituent le système, la finalité, le fonctionnement de chacune et les interfaces
entre les diverses parties qui font qu’un système n’est pas une simple collection d’éléments
indépendants, mais une organisation structurée de ceux-ci dans une finalité précise. Le modèle de
représentation graphique prend la forme d’actigramme, rectangle basé sur les activités ou les
fonctions du système.
Contrôle
Entrée:
Sortie:
Matières œuvres
Fonction d usage
Matière d œuvre
entrantes
+ valeur ajoutée
Énergies
Pertes
Données
énergétiques
Moyen
Données de contrôles :
Les données de contrôle sont nécessaires car elles permettent d’agir sur la matière d’œuvre.
Elles influent sur le comportement du système, celui-ci n’a pas été créé pour les transformer.
Nous recensons comme données de contrôle :
Matières d’œuvre :
La matière d'œuvre, c'est ce sur quoi agit le produit ; d'une manière générale, on rencontre
trois types de matière d’œuvre : la matière, l'énergie, l'information.
Fonction d’usage :
C’est la fonction réalisée par le produit pour répondre au besoin d'un utilisateur donné.
Produit :
Le produit, c'est ce qui est (ou sera) fourni à un utilisateur pour répondre à son besoin, selon
les spécifications du cahier des charges.
Sur cette base notre actigramme global se présente comme suit :
W C R E
Eau froide
Savon liquide conditionné
Produits chimiques
Fabriquer et conditionner les détergents et Détergents liquides conditionnés
Fournitures de conditionnement savons liquides
informations
Dialoguer
Synchroniser les
systèmes de
A1 Gérer les énergies
production
pupitre
supervision A2 Compresseurs A3
réducteurs
Energies
Eau distillée adaptées
A5
Machines de conditionnement
Compte-rendu
Faire l eau
Eau froide distillée
Distribuer l eau
A41 distillée
Distillateur
A42
Pompes
pipes
Autres matières
premières
Distribuer les
Sel et soude prétraités Elaborer le mélange
produits chimiques
PDL
A45
Sel et Prétraitement sel et A44
soude PDL stockés
soude Stocker les PDL
Pompes Mélangeur
Débitmètre
pompes et pipes A43 pipes
A46
Cuves de stockage
A4.FABRIQUER LES PRODUITS DÉTERGENTS
LIQUIDES
R. paramètres systèmes
informations
Piloter le système
A51
PDL supervision
Doser et remplir
bouteilles
A52
Doseuse remplisseuse Mettre les
bouchons bouchons
étiqueteuse A54
Informations
A5. CONDITIONNER LES PRODUITS DÉTERGENTS
LIQUIDES
Pompes
Agiter le mélange
doseuses
PDL
A442
Impuretés
Agitateur Produits non
Mélangeur Filter
dissous
PDL filtrés
A443
A44. ELABORER LE MÉLANGE
FILTRE
W. énergie électrique
pneumatique
informations
Choix de l opérateur
Communiquer avec
l opérateur
A511
Compte rendu
A512
programme
A51.PILOTER LE SYSTEME
La méthode consiste à définir, pour chaque fonction, les solutions technologiques, les critères de
choix. Des critères de pondérations permettent de déterminer l’importance d’une solution par
rapport à une autre suivant une échelle. Le tableau présentant les critères de pondérations est
présenté en annexe 2.
Réservoir en
Coût
pvc
Stocker les Encombrement
Réservoir en
matières La résistance à Réservoir en acier
acier
premières corrosion
Réservoir en
Maniabilité
inox
Coût
Réservoir en
Encombrement
plastiques
La résistance à
Stocker les SL Réservoir en Réservoirs en
corrosion
et DL acier plastiques
Maniabilité
Réservoir en
Hygiène
inox
Mise en œuvre
Coût
Encombrement Pompes
Pompes
doser les La résistance à Pipes en
Pipes en acier
matières corrosion acier
Pipes en
premières Maniabilité
plastiques Pipes en
Hygiène plastiques
Mise en œuvre
Résistance
Disponibilité
Chauffer l’eau chauffante Vapeur
Coût
Vapeur
Motoréducteur Conservation
Générer un Moteur avec du couple
mouvement variateur de Maintenabilité Motoréducteur
d’entrainement vitesse Accessibilité
Servomoteur (coût…)
Manomètre
Thermomètre Manomètre
Thermomètre
Contrôler les Viscosimètre
PH-mètres accessibilité Viscosimètre
PDL
PH-mètres
Régulateurs
Régulateurs
(débit, pression)
Minimiser le
contact des Coût Pipes en inox
opérateurs avec Pipes pour le transport
Maintenance Pipes en
les produits
Résistance acier
chimiques
Agitateurs
mécaniques
rotatifs
Laine de verre
Laine de roche Prix
Isoler
Brique isolante Résistance au Laine de
thermiquement
Fibre de feu et à roche
le réacteur
céramique l’humidité
nappes
2.3.2. Justifications
Nous avons au chapitre 1, que le procédé de production des produits détergents liquides est
le procédé continu. L’opération qui s’y déroule est l’opération unitaire de mélangeage. Il
existe plusieurs moyens d’homogénéisation. Dans le cadre de notre projet nous choisissons
le moyen de mélangeage par utilisation des dispositifs mécaniques rotatifs plus précisément
les agitateurs mécaniques. Dans les cuves de mélange peu profondes, afin de générer un
flux turbulent, les turbines à pales inclinées seront utilisées.
Dans le réacteur de savon liquide, nous emploierons une ancre périphérique.
La génération du mouvement d’entrainement à l’aide d’un motoréducteur est choisie, ceci
au détriment du variateur de vitesse car celui se révèle moins cher et aussi il permet de
conserver le couple transmis.
Les matériaux en INOX seront les plus utilisés ; ceci dû au fait qu’ils résistent mieux aux
agressions chimiques et aussi offrent une plus grande facilité de mise en œuvre plus
particulièrement en mécano soudure.
Nous utiliserons les cuves en fond plat, bombé, conique conformément aux
recommandations de l’entreprise.
Afin d’assurer le confort des utilisateurs, le réacteur de savon liquide sera isolé
thermiquement à l’aide de la laine de roche car celle coûte moins cher, possède un plus
grand pouvoir isolant et aussi une bonne capacité à résister au feu. De plus elle est
imputrescible, très facile à manier et à installer.
SOUDE
Dissolution de la
Autres matières premières
soude
EAU DISTILLEE
distillation conditionnement
2.3.2.2.Schéma technologique
2.3.2.1.1. Description
Nous présentons la liste des équipements présents dans notre unité.
V-34
V-24 V-11
V-9 V-10 V-12
V-8
V-14 V-15
V-6 V-7 V-16
ARRIVÉE MATIÈRES
P PREMIÈRES
P-06 M-04
M-02 M-03
M-01 V-13
V-02 V-20 P-01 V-21
V-05
RE-01
V-01 Retour des
V-18
V-17 condensats
V-19
F-02
F-01 F-03
V-25
Matières premières
V-04
V-03 P-02
P-03
P-01
V-35
VERS MACHINE DE
CONDITIONNEMENT VERS MACHINE DE
CONDITIONNEMENT
V-28 V-29 R-02
P-04
V-36
D-02
P-189 P-97
P-03 R-03
F-04 V-22
L’eau préalablement traitée et transformé en eau distillée sera stockée dans le réservoir en
PVC. Cette eau passera par un échangeur de chaleur, d’où elle sera chauffée et
acheminée dans les différents dispositifs suivant le besoin.
Les matières premières à fort pourcentage dans les compositions, sont stockées dans de
petits tanks de stockages d’où elles seront dosées et acheminées vers les cuves de
mélanges suivant le type de produits à fabriquer et suivant les volumes voulus. Ceci grâce
à un système de pipes (tuyau, pompes, débitmètre, régulateurs etc. …)
Une fois l’eau et les produits chimiques dans les différentes cuves, ceux-ci sont agités au
fur et à mesure grâce à un système mécanique appelé agitateur dans le but
d’homogénéiser le mélange.
Lorsque l’homogénéisation complète, le potentiel d’hydrogène (pH) et la viscosité
atteinte, le produit est acheminé à l’aide de pipes vers les tanks de stockages.
Les produits dans les tanks de stockages, sont acheminés vers les machines de
conditionnement d’où ils seront emballés suivant différents formats selon la politique de
l’entreprise.
Le réacteur présent sert à la préparation du savon liquide.
L’hydroxyde de potassium ou l’hydroxyde de sodium nécessaire à la préparation de
celle-ci est préalablement préparé dans le bac de dissolution.
A l’aide de pipe, les autres matières premières sont acheminées vers le réacteur ou ceux-
ci seront mélangés en continue à l’aide d’une pompe et d’un agitateur.
Une fois l’homogénéisation complète, le produit est transféré vers le tank de stockage
d’où il sera acheminé vers les machines de conditionnement.
L’unité conçue, nous allons dans le chapitre qui suit, procéder au dimensionnement et au calcul
de certains de ses composants.
HYPOTHESES
Sur les propriétés du fluide
Les dimensionnements se feront en tenant compte du produit ayant les paramètres les plus
grands ; ceci dans l’optique que l’installation doit être multifonctionnelle.
Sur le matériau
Le choix du matériau est inéluctable dans toute conception pour une construction durable
et pérenne dans le temps. Le choix sera porté vers les matériaux ayant un succès historique dans
des procédés identiques ou similaires mais aussi vers des matériaux économiques.
Motor
1 éd
z C 3
x
o 4
Nomenclature
1=arbre de sortie du motoréducteur
2=accouplement rigide
3= arbre porte mobile d’agitation
4 = mobile d’agitation
Principe de fonctionnement
Le motoréducteur en fonctionnement transmet le couple et donc la puissance aux différents
mobiles d’agitation monté sur l’arbre porte mobile d’agitation, accouplé à l’aide d’un
accouplement rigide à celui de sortie du motoréducteur.
Début du dimensionnement
Fin du dimensionnement
w
DC
Diamètre de l’agitateur
Le diamètre de l’agitateur D est donné par :
𝟎. 𝟑𝑻 ≤ 𝑫 ≤ 𝟎. 𝟔𝐓 (3.5)
L’espace ∆𝑪 entre les éventuels mobiles
Elle est donnée par :
𝟎. 𝟓𝑫 ≤ ∆𝑪 ≤ 𝟏. 𝟓𝐃 (3.6)
La largeur des pales (W)
Elle est fonction donnée par :
𝑫
𝑾= (3.7)
𝒃
Où : b est une valeur choisie en fonction du concepteur selon le tableau (voir annexe3)
Vitesse de rotation des mobiles
La vitesse de rotation N est fonction du type d’agitation voulu : lent, modéré, rapide.
La hauteur du moyeu : elle est donnée par :
𝑯𝒉 = 𝑾 × 𝒔𝒊𝒏𝜶° (3.8)
1/2
𝑃 𝑓𝐿 (𝐷⁄2) − 𝐷𝑆 ⁄2
𝜒 = 0.981 { } (3.9)
𝑁𝑛𝑏 𝑠𝑖𝑛𝛼[𝑓𝐿 (𝐷⁄2)]𝑊𝜎𝑏
Où :
- fl. : fraction de l'emplacement. Pour une turbine à pales inclinées typique, fL peut être 0,8
; pour une lame plus étroite, il pourrait être plus proche de 0,85.
- Le point de l'instant de conception maximale est au niveau du point de fixation de la lame
d'extension d'une lame de talon ou de la plate-forme centrale, dont le rayon est représenté
par DS /2 [m].
- α: angle de la lame.
- W : la largeur de la lame {m}
- nb : le nombre de lames.
- σb: une contrainte admissible, {N/m2}, (Des valeurs suggérées sont présentées dans
l’annexe 9)
La puissance consommée par le système d’agitation est une fonction des propriétés
physique du fluide, des caractéristiques géométriques du système, de la vitesse de rotation de
l’agitateur et d’autres grandeurs physiques comme l’accélération de la pesanteur. On peut donc
l’exprimer comme fonction de grandeurs telles que suit [19] :
Le nombre de Reynolds du mobile d’agitation, Re, caractérise le rapport entre les forces
d’inertie et les forces de viscosité. Il est donné par [21] :
𝝆𝑵𝑫𝟐
𝑹𝒆 = (3.12
𝝁
Le nombre de Froude Fr caractérise le rapport entre les forces d’inertie et les forces de
gravité. Il est donne par [21]:
𝑵𝟐 𝑫
𝑭𝒓 = (3.13)
𝒈
Où : g est l’accélération de la pesanteur (m/s2)
La puissance consommée par les turbines, est calculée à base des essais expérimentaux
mais des calculs empiriques peuvent être utilisés avec succès dans la plupart des conceptions.
Cependant, pour une bonne méthode de conception, la puissance consommée par les deux turbines
ne doit pas dépasser 85% ou 90% de la puissance du moteur. Mais pour une conception prudente
de certains procédés incertains, cette puissance ne doit pas dépasser 50% [22].
Dans notre cas, puisque le mélangeur doit produire une variété de produit, il est préférable
de mieux laisser une bonne marge de tolérance pour ce mélangeur pour assurer son efficacité. La
puissance de moteur est donc :
𝑷 = 𝑷𝒅 + 𝟎. 𝟓𝑷𝒅 (3.14)
arbre
Moment Couple
fléchissant
Force
hydraulique
Poids Poussée
Pression
Figure 3-5 : charges qui s’appliquent sur l’arbre porte mobile d’agitation
Il s’agit ici de représenter sous forme d’organigramme les différentes étapes nécessaires à la
détermination de la section de l’arbre appropriée.
Début de la détermination
Choisir le matériau
Incrémenter la
Pour ce diamètre valeur du diamètre à
standard, calculer celle standard la Choisir l arbre creux qui
la fréquence propre.
non plus proche non répond aux exigences de
le système réponds aux critères de
le système réponds contrainte mécanique
fréquence naturelle?
aux critères de
fréquence naturelle?
oui
Dimensionnement
oui
terminé
Fin de la détermination
𝑷𝜼
𝑻𝑸 (𝐦𝐚𝐱) = (3.15)
𝟐𝝅𝑵
Où :
𝜂 : Rendement du réducteur
𝑇𝑄 : Couple moteur
P : la puissance du moteur
N : la vitesse de rotation
Le moment de flexion maximal pour un arbre en porte à faux est la somme du produit des
forces hydrauliques et la distance qui sépare chaque mobile du palier inférieur dans l’entraînement
du mélangeur (voir la Figure 3.7). L’expression suivante calcule une force hydraulique empirique
liée au couple impulsionnel, agissant comme une charge à une distance liée au diamètre de la roue.
Le moment de flexion maximal est calculé comme suit [22]:
𝒏
𝟎. 𝟎𝟒𝟖𝑷𝒊 𝑳𝒊 𝒇𝑯𝒊
𝑴𝒎𝒂𝒙 = ∑ (3.17)
𝑵𝑫𝒊
𝒊=𝟏
Où :
- Li : la distance entre le mobile i et le palier inférieur de guidage
- fh: facteur hydraulique de service
- N : la vitesse de rotation (tr/s)
La contrainte en traction
2 2
(𝑀𝑚𝑎𝑥 + √𝑇𝑄(𝑚𝑎𝑥) + 𝑀𝑚𝑎𝑥 )
𝜎𝑡 = (3.18)
𝑊𝑟
La contrainte en cisaillement
2 2
√𝑇𝑄(𝑚𝑎𝑥) + 𝑀𝑚𝑎𝑥
𝜎𝑠 = (3.19)
𝑊𝑟
Avec :
I𝑝
- 𝑊𝑟 : le module de résistance 𝑊𝑟 = 𝑑𝑒𝑥𝑡/2 (3.20)
- I𝑝 : Le moment polaire
Selon que l’on utilise un arbre creux ou plein, les valeurs du moment polaire sont :
4 −𝑑4 )
𝜋(𝑑𝑒𝑥𝑡 𝑖𝑛𝑡
- Arbre creux : I𝑝 = (3.21)
32
4
𝜋𝑑𝑒𝑥𝑡
- Arbre plein : I𝑝 = (3.22)
32
-
Figure 3-7 : cinématique de l’arbre et les différents mobiles. [22]
Avec :
- Nc est la vitesse critique ou fréquence naturelle {tr/s},
- d le diamètre de l'arbre {m},
- Em le module d'élasticité {N/m2},
- ρm la densité du métal {kg/m3} (Voir annexe 9 pour les propriétés métalliques typiques),
- L la longueur de l'arbre {m},
- Sb espacement des paliers supportant l’arbre {m},
- We le poids équivalent (masse) des impulseurs {kg} au bas de l'arbre,
- w le poids spécifique (masse) de l'arbre {kg / m}. 𝒘 = 𝝆𝒎 𝑺 (3.24)
- We dans l'équation. (3-23) est le poids équivalent (masse) de chaque roue résolue à
l’extrémité de l’arbre et est définie comme :
n
Li 3
We = ∑ Wi ( ) (3.25)
L
i=1
Avec :
- 𝑊𝑖 : est le poids (masse) des roues individuelles {kg}
- Li la distance entre la turbine et le palier le plus proche.
- L la longueur totale de l'arbre {m}.
Début de la détermination
oui
Côte x<500mm?
oui
Vérifier la
charge radiale (flasque) non
non FR FXl = CF(Bmin)/(FF+x)
Choisir le réducteur de
non
taille supérieure
oui
non
Vérifier
la charge axiale non FR *x/Fa<100 oui Fa /Ma 3
Fa Fa(fBmin)
oui
oui
Exécution des commandes
Contrôler les côtes de spéciales
raccordement
Définir les exécutions complémentaires
nécessaires
Nécessité d une Double étanchéité du réducteur
exécution oui Exécution Dry-Well («exécution spéciale)
complémentaire Capteurs de fuite d huile (exécution spéciale)
Lubrification ultérieure des
roulements(exécution spéciale)
Non
Fin de la détermination
Nomenclature
Le diagramme de choix se présente comme suit :
a=Facteur de conversion (tableau de données annexe 6)
b= Facteur de conversion (tableau de données annexe 6)
CF=constante du réducteur (tableau de données annexe 6)
Fa=charge axiale lors du fonctionnement
FF=constante du réducteur (tableau de données annexe 6)
FR=charge radiale lors du fonctionnement
FRa=charge radiale admissible (pour x≠1000mm) (tableau de données annexe 6)
FXF=charge radiale admissible au niveau du carter (rigidité du flasque)
FXL=charge radiale admissible selon la durée de vie des roulements
X=distance entre l’épaulement de l’arbre et le point d’attaque (voir annexe 6)
Ma= couple de sortie
FAa= charge axiale admissible
La charge radiale admissible selon la durée de vie des roulements se calcule comme
suit :
𝒂
𝑭𝑿𝑳 = 𝑭𝑹𝒂 (𝟑. 𝟐𝟔)
𝒃+𝑿
Propriété du fluide
Viscosité : 4pa.s
Masse volumique : 1026kg/m3
Hauteur de remplissage : 1624mm
Volume : 2500dm3
𝑃𝑑 = 𝑁𝑃 𝜌𝑁 3 𝐷5 (3.29)
Or le nombre de puissance est fonction du nombre de Reynolds et du nombre de Froude.
D’après (3.12) on a :
AN: N= 1.5tr/s; D=0.56m; µ=4 Pa.s; g=9.8 ms-2; 𝜌=1027kg/m3
1027 × 1.5 × 0.562
𝑅𝑒 =
3
⟹ 𝑹𝒆 = 𝟏𝟔𝟏. 𝟎𝟑
Le régime d’écoulement dans la cuve est le régime transitoire car :10 < 𝑅𝑒 < 104
Nous choix repose sur la motorisation de type SEW de désignation DT90L4, de puissance
1.5KW et de vitesse de rotation nominale 𝑛𝑛 = 1400𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛 [25].
Choix du motoréducteur
D’après la méthodologie décrite précédemment nous avons :
Le facteur de service minimal𝑓𝐵𝑚𝑖𝑛 , choisi est 1.5 pour une durée de vie nominale des
roulements 𝐿10ℎ de 10000h
La charge radiale admissible selon la durée de vie des roulements se calcule comme suit :
1047
𝐹𝑋𝐿 = 400 × 47+1660 𝑭𝑿𝑳 = 𝟐𝟑𝟏. 𝟕𝑵
122.4347
- La charge radiale est : 𝐹𝑅 = 𝑭𝑹 =69.56N
1.66
Les conditions 𝐹𝑅 ≤ 𝐹𝑋𝐿 et 𝐹𝑎 ≤ 𝐹𝐴𝑎 étant vérifiées, le réducteur choisi est donc
acceptable.
AN: 𝑓𝐻1 = 𝑓𝐻2 = 1 dans les conditions standard (voir annexe 8),
𝑃1 = 789.48 𝑃2 = 710.51𝑊
1/3
(120.8571 + √154.382 + 122.43472 )
𝑑𝑡 = [ ] ⟹ 𝒅𝒕 = 𝟏𝟏. 𝟗𝒎𝒎
𝜋 × 60 × 106
1/3
(√154.382 + 122.43472 )
𝑑𝑠 = [ ] ⟹ 𝒅𝒔 = 𝟏𝟐. 𝟏𝒎𝒎
𝜋 × 35.9 × 106
D’après 3.23 on a :
AN: 𝜌𝑚 = 8027𝑘𝑔/𝑚3 , 𝐸𝑚 = 0.197 × 1012 𝑁/𝑚2, 𝐿 = 1.86𝑚, 𝑑 = 40𝑚,
𝑆𝑏 = 0.1𝑚, 𝐿1 = 1.76𝑚, 𝐿2 = 1.06𝑚, W1 = W2 = 0.2𝑘𝑔
1.76 3 1.06 3
- We = 5.0 [(1.86) + (1.86) ] 𝐖𝐞 = 𝟓. 𝟏𝟔𝟏𝟔𝒌𝒈
0.197×1012
5.33 × 0.052 √ 8027
𝑁𝑐 = ⟹ 𝑵𝒄 = 𝟓. 𝟏𝟔𝟗𝟕𝐭𝐫/𝐬
10.0870×1.86
1.86 × √1.86 + 0.1√5.1616 + 4
Conclusion : La condition sur la fréquence naturelle est donc vérifiée. Le diamètre de l’arbre
choisi est donc acceptable.
Géométrie de la cuve
Matériau :
Diamètre intérieur (T) : 1090mm
Hauteur totale : 1550mm
Volume : 1367.94dm3
Type de fond : Fond torisphérique
Propriété du fluide
Viscosité : 3pa.s
Masse volumique : 1026kg/m3
Hauteur de remplissage (H) : 1500mm
Volume : 1300dm3
Caractéristique du mobile d’agitation :
Matériau : acier inoxydable 306L : X2NiCrMo 18 10 ;
Type : nous utiliserons nous utiliserons des turbines à quatre (4) pales inclinées à quarante-
cinq degré (45°) ;
𝐻
Nombre de turbine : 2 turbines car le rapport 𝐷 = 1.37 > 1.2
D’après (3.12) on a :
AN: N= 2tr/s; D=0.45m; µ=3 Pa.s; g=9.8 ms-2; 𝜌=1026kg/m3
1026 × 2 × 0.452
𝑅𝑒 = ⟹ 𝑹𝒆 = 𝟏𝟑𝟖. 𝟓𝟏
3
Le régime d’écoulement dans la cuve est le régime transitoire car :10 < 𝑅𝑒 < 104
Le nombre de Froude est
AN: N= 2tr/s; D=0.45m; g=9.8 ms-2;
0.45×22
𝐹𝑟 = ⟹ 𝑭𝒓 = 𝟎. 𝟏𝟖𝟑𝟔
9.8
Le nombre de puissance est donc indépendant du nombre de Froude car Fr est inférieur à 300
[21].
Fr=0.1836<300
On peut ainsi calculer la puissance dissipée par une turbine à quatre pales
Nous avons donc :
AN : 𝑃𝑑1 = 2.4 × 1026 × 23 × 0.455
Puisque l’espacement entre les deux turbines est supérieur à leur diamètre, nous avons donc [24]:
𝑷𝒅𝟐 = 𝟎. 𝟗𝑷𝒅𝟏 = 𝟑𝟐𝟕. 𝟏𝟓𝒘𝒂𝒕𝒕𝒔
La puissance totale dissipée par les deux turbines est donc :
𝑷𝒅 = 𝑷𝒅𝟏 + 𝑷𝒅𝟐 = 𝟏. 𝟗𝑷𝒅𝟏
AN: 𝑃𝑑 = 1.9 × 363.5 = 690.06 𝑷𝒅 = 𝟔𝟗𝟎. 𝟎𝟔𝒘𝒂𝒕𝒕𝒔
La puissance du moteur
D’après l’équation (3.14) la puissance du moteur est :
AN:
𝑃 = 690.06 + 0.5 × 690.05 = 1035.66𝑊 = 𝟏. 𝟎𝟑𝟓𝑲𝑾
Nous penons la valeur standard de 1.1KW
Nous choix repose sur la motorisation de type SEW de désignation DT90S4, de puissance
1.1KW et de vitesse de rotation nominale 𝑛𝑛 = 1400𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛 [25]
Rédigé par Tchamdjie Pouakam Alexandra Page 92
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT D’UNE UNITE DE PRODUCTION DE
SAVONS ET DETERGENTS LIQUIDES : CAS DE AZUR S.A
Choix du motoréducteur :
D’après la méthodologie décrite précédemment en la désignation du motoréducteur est :
RM 57 DT 90S4 BMG/MM11
AN: TQmax = 𝟖𝟒. 𝟗𝟎N.m; 𝑀𝑚𝑎𝑥 =𝟕𝟒. 𝟐𝟓𝟖𝟗N.m; 𝜎𝑡 = 57.9 × 106 𝑁/𝑚2
1/3
(𝟕𝟒. 𝟐𝟓𝟖𝟗 + √𝟖𝟒. 𝟗𝟎2 + 𝟕𝟒. 𝟐𝟓𝟖𝟗2 )
𝑑𝑡 = [ ] ⟹ 𝒅𝒕 = 𝟗𝒎𝒎
𝜋 × 57.9 × 106
1/3
(√𝟖𝟒. 𝟗𝟎2 + 𝟕𝟒. 𝟐𝟓𝟖𝟗2 )
𝑑𝑠 = [ ] ⟹ 𝒅𝒔 = 𝟗𝒎𝒎
𝜋 × 35.2 × 106
1.55 3 0.95 3
AN: - We = 5.0 [(1.65) + (1.65) ] 𝐖𝐞 = 𝟓. 𝟎𝟗𝟗𝟐𝒌𝒈
0.197×1012
5.33 × 0.032 √ 8027
𝑁𝑐 = ⟹ 𝑵𝒄 = 𝟑. 𝟗𝟗𝟏𝟔𝐭𝐫/𝐬
1.41×1.65
1.65 × √1.65 + 0.1√5.0992 + 4
Conclusion : La contrainte de fréquence naturelle est donc vérifiée. Le diamètre de l’arbre choisi
est donc acceptable.
Ici, il est question de déterminer les différentes épaisseurs de tôles nécessaires pour chaque
cuve d’agitation, de calculer les différents assemblages (soudures des différentes jonctions etc…).
Début du dimensionnement
Choix du matériau
Fin du dimensionnement
Normes de calculs
- CODAP, CODRES
Description de la cuve
Géométrie de la cuve Voir (3.1.4.1)
Matériau
Acier inoxydable316L/ X2 CrNiMo18-10
Limite d’élasticité (𝑅𝑒 ): 220MPa
Résistance à la rupture : 650MPa
Module d’élasticité (d’Young) :200GPa
Masse volumique : 7900Kg/m3
2
Contrainte maximale admissible : 𝑓 = 3 𝑅𝑒 = 147𝑀𝑝𝑎
Produit
Masse volumique : 1027kg/m3
Densité du produit : 1.27
Tension de vapeur : 24mPa
Sollicitation
Pression d’étude : 0.1MPa
Pression hydrostatique :𝑃𝐻 = 𝑃𝑎 + 𝜌𝑔𝐻𝑟 = 105 + 9.8 × 1027 × 1.624 = 0.116𝑀𝑃𝑎
1
Pression dynamique : 𝑃𝑑𝑦𝑛 = 2 𝜌𝑣 2 or d’après [12] la vitesse tangentielle est presque nulle sur les
Di
Z
X
O
Hr
Hrl
𝑚 𝑃𝑅
𝜎11 = 𝑒
𝑚 𝑃𝑅
𝜎22 = (3.31)
2𝑒
𝑚 2−𝜐
𝑃𝑅 2
{𝛿1 = 2𝐸𝑒
Type de fond
Fond plat circulaire soudé.
Figure 3-13 : fond plat raccordé par assemblage soudé à angle vif [28]
𝑃 𝑃
𝑒 = 𝑀𝐴𝑋 {{𝐶1 𝐷𝑖 √ } ; {𝐶2 𝑘2 𝑘2′ 𝐷𝑖 √ }} (3.33)
𝑓 𝑓𝑚𝑖𝑛
Avec :
𝑑 2 𝑑 3
- 𝑘2 = 1 + 𝐴2 (𝐷 ) − 𝐵2 (𝐷 ) . Coefficient relatif aux fonds avec ouverture centrée
𝑖 𝑖
- 𝑑 ≤ 0.6(𝐷𝑖 + 𝑒𝑠 )
- 𝑓𝑚𝑖𝑛 = 𝑀𝐼𝑁[(𝑓); (𝑓𝑠 )]
𝑒𝑠 =Epaisseur admise de l’enveloppe cylindrique au voisinage du fond
𝐷𝑖 =diamètre intérieur
𝑓=contrainte nominale de calcul du matériau du fond
𝑓𝑠 =contrainte nominale de calcul du matériau de l’enveloppe cylindrique
𝐴2 et 𝐵2 : des constantes (CODAP C3.2.2.4)
0.116 0.116
𝑒 = 𝑀𝐴𝑋 {0.4 × 1400√ ; 0.56 × 1 × 0.997 × 1400√ ,}
167 147
𝒆 = 𝟏𝟓mm
En considérant le fond comme une plaque, nous avons d’après la théorie de plaque
et coque :
𝟑𝑷 𝑫𝒊 𝟐
𝝈𝒓𝒓 (𝒓) = 𝟖𝒆𝟐 ((𝟏 + 𝝑) − (𝟑 + 𝝑)𝒓𝟐 )
𝟒
(3.34)
𝟑𝑷 𝑫𝒊 𝟐 𝟐
𝝈𝜽𝜽 (𝒓) = 𝟖𝒆𝟐 ((𝟏 + 𝝑) − (𝟏 + 𝟑𝝑)𝒓 )
𝟒
{
La contrainte maximale se donne par :
𝟑𝑷 𝑫𝒊 𝟐
𝝈𝒎𝒂𝒙 = 𝝈𝜽𝜽 (𝒓) = 𝝈𝒓𝒓 (𝒓) = 𝟖𝒆𝟐 (𝟏 + 𝝑) (3.35)
𝟒
3×0.116×1.3
AN : 𝑒 ≥ 1400√ = 12.8𝑚𝑚
32×167
⃗⃗⃗⃗
L’équation du vecteur position est : 𝑟 = 𝑅(cos 𝜃 sin 𝜑𝑖 + sin 𝜃 sin 𝜑𝑗 + cos 𝜑𝑘)
Les vecteurs de la base orthonormée (𝑒⃗⃗⃗𝑟 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜑 ) sont :
⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑟 = cos 𝜃 sin 𝜑𝑖 + sin 𝜃 sin 𝜑𝑗 + cos 𝜑𝑘)
⃗⃗⃗
{ 𝑒𝜃 = − sin 𝜃 sin 𝜑𝑖 + cos 𝜃 sin 𝜑𝑗
⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜑 = cos 𝜃 cosφ 𝑖 + sin 𝜃 cos 𝜑𝑗 − sin 𝜑𝑘
⃗⃗⃗⃗ ⃗
AN : la pression sur qui s’applique sur le toit, est celle dû à la présence de l’agitateur
La surface occupée par la brise de fixation est : 𝑠 = 𝜋𝑑2 /4
- avec d le diamètre du flasque égal à 200mm [23];
- Le poids de l’agitateur est égal à 98kg [30] ;
On a donc :
𝟏𝟒𝟎𝟎 × 𝟗𝟖 × 9.8
𝒆≥ + 𝟏 = 𝟐. 𝟏
𝝅 × 𝟏𝟎𝟎𝟐 × 𝟏𝟒𝟕 × 𝟎. 𝟕
Nous prenons 𝒆 = 𝟑𝒎𝒎.
Figure 3-16 : l’épaisseur des soudures des pièces obliques selon l’Eurocode 3.
𝑓𝑢
𝛽𝑤 = √𝜎 2 + 3(𝜏 𝑇2 + 𝜏∕∕
2
)≤ (3.39)
𝛾𝑀𝑤
Pour un angle aigu nous avons [31] :
𝑁. √2 + sin 𝜃
𝑎 ≥ 𝛽𝑤 . 𝛾𝑀𝑤. (3.40)
∑ 𝑙 × 𝑓𝑢
𝛽𝑤 𝑓𝑢 𝐹𝑦 𝛾𝑀𝑤
Acier
(MPa) (MPa) (MPa)
X2 NICr18-10 1 530 220 1.25
746.9230×√2+sin 16.26
AN: 𝑎 ≥ 1.25 × ⟹ 𝒂 = 𝟐𝒎𝒎
2𝜋×700×530
L
Z
0 X
𝑃𝑐𝑟⁄
La condition de stabilité s’écrit [32]: 𝑃≤ 𝑛𝑠 (3.42)
Avec :
𝑃 = la combinaison des charges due à :
- Le poids du fluide
- Poids de l’ensemble (robe+ toit ou couvercle + agitateur+ fond+ charge d’exploitation)
𝜋 2 𝐸𝐼𝑚𝑖𝑛
𝑃𝑐𝑟 = 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒; Elle se donne par l’équation d’Euler : 𝑃𝑐𝑟 = (3.43)
(𝜇𝐿)2
On obtient donc :
(𝜇𝐿)2 𝑛𝑠𝑡 𝑃
𝐼𝑚𝑖𝑛 ≥ (3.45)
𝜋2𝐸
⟹ 𝑷 = 𝟑𝟎. 𝟒𝟑𝑲𝑵
(0.7×1400)2 ×3×30.43×103
Le moment polaire est donc : 𝐼𝑚𝑖𝑛 ≥ 3×𝜋 2 ×2.1×105
𝑑 ≥ 26.16𝑚𝑚
Le tube creux ayant les mêmes caractéristiques que celui plein nécessaire est :
- diamètre nominale 𝑑𝑛 = 80𝑚𝑚
- épaisseur 𝑒 = 3.2𝑚𝑚
Hpc
z
o
x
Sollicitation
Pression d’étude : 0.1MPa
Pression hydrostatique :𝑃𝐻 = 𝑃𝑎 + 𝜌𝑔𝐻𝑟 = 105 + 9.8 × 1026 × 1.5 = 0.115𝑀𝑃𝑎
Pression dynamique : négligeable
La norme NF E 81-102 pour les fonds bombé de type GRC (torisphérique) nous donne les
différentes valeurs de 𝐑, 𝐫 𝐞𝐭 𝑯𝒆 (voir annexe12).
Soit : 𝑅 = 1090𝑚𝑚 𝑯𝒆 = 𝟐𝟏𝟎 𝐫 = 𝟏𝟏𝟎𝐦𝐦
𝑃𝑅
𝑒𝑠 = (3. 51)
2𝑓𝑧 − 0.5𝑃
𝛽(0.75𝑅 + 0.2𝐷𝑖 )𝑃
𝑒𝑦 = (3.52)
𝑓
𝐷𝑖 0.550 𝑃 0.667
𝑒𝑏 = 0.0433(0.75𝑅 + 0.2𝐷𝑖 ) ( ) ( ) (3.53)
𝑟 𝑓
𝐫
Puisque𝟎. 𝟏 < 𝐷 < 𝟎. 𝟐, la valeur de 𝛽, se trouve comme suit :
𝑖
𝐫 𝐫
𝛽 = 10 [(0.2 − ) × 1.5253 + ( − 0.1) × 0.5] (3.54)
𝐷𝑖 𝐷𝑖
AN : 𝛽 =0.4776
1090×0.115
- 𝑒𝑠 = 2×0.7×147−0.5×0.115 = 0.6979
1.5161×(0.75×1090+0.2×1090)×0.115
- 𝑒𝑦 = = 1.22
147
⇒ 𝒆 = 𝟐𝒎𝒎
⇒ 𝒆 = 𝟐𝒎𝒎
L’assemblage se fera par boulonnage. Leur désignation est : boulon H, M10× 𝟒𝟓 𝟖.8
𝛽𝑤 𝑓𝑢𝑏 𝐹𝑦 𝐴𝑠
Acier
(MPa) (MPa) (MPa) (mm2)
S235 1 800 220 78.53
Soit 𝒇𝒗 = 𝟎. 𝟔𝟎𝟐𝑲𝑵
𝑭
- le nombre de boulons est : 𝒏 = 𝒇 (3.56)
𝒗
𝒏 = 𝟔𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔
Figure 3-20 : assemblage de l’enveloppe cylindrique et du fond bombé par soudure bout à bout
Les soudures bout à bout ne se calcule pas. On admet qu’il y’a continuité de matières, donc
continuité de pièces. La condition nécessaire est que l’épaisseur du cordon de soudure soit au
moins égale à celle de la plus petite pièce à assembler et que le métal d’apport, ait les mêmes
caractéristiques du métal de base [31].
Le cordon latéral :
𝑁√3
𝑎. ∑ 𝑙 ≥ 𝛽𝑤 𝛾𝑀𝑤 (3.58)
𝑓𝑢
B
A
AN : l’effort auquel sont soumis ces différents cordons est le poids propre de la cuve de mélange
en condition de service, associé à celui de l’agitateur.
La longueur du cordon de soudure est 𝒍 = 𝟐𝟎𝟎𝒎𝒎
La cuve est fixée sur quatre appuis l’épaisseur de chaque cordon de soudure est donc :
𝒂𝒇 = 𝒂𝒍 = 𝟑 𝒎𝒎
Début du dimensionnement
Dimensionnement de la cuve
Fin du dimensionnement
Nous utiliserons un mobile sous forme d’ancre périphérique avec des pales inclinées
soudées horizontalement sur celui-ci. Ce mobile à l’avantage de créer un écoulement tangentiel
(ancre) et un écoulement axial (pales) du bas vers le haut.
Géométrie de la cuve
Matériau : acier inoxydable austénitique 304L
Diamètre intérieur (T) : 1800mm
Hauteur totale : 1900mm
Volume : 5𝑚3
Type de fond : Fond bombé elliptique
Propriété du fluide
Viscosité : 4pa.s
Masse volumique : 1057kg/m3
Hauteur de remplissage (H) : 1800mm
Volume : 4.5m3
𝒑 𝑯𝒉
𝟏𝟎𝟎𝟎 + 𝟏. 𝟐𝑹𝟎.𝟔𝟔
𝒆 𝑯 (𝟎.𝟑𝟓+ 𝑻 )
𝑵𝑷 𝑹𝒆 = 𝑨 + 𝑩𝑹𝒆 ( ) ( ) (𝐬𝐢𝐧 𝜽)𝟏/𝟐 (3.59)
𝟏𝟎𝟎 + 𝟑. 𝟐𝑹𝟎.𝟔𝟔
𝒆 𝑻
ℎ 2 𝐷
- 𝐿𝑜𝑔𝐵 = [1.3 − 4 (𝐻 − 0.5) − 1.14 𝐻] (3.61)
ℎ 𝐷 2 ℎ 4
- 𝑝 = 1.1 + 4 − 2.5 ( − 0.5) − 7 ( ) (3.62)
𝐻 𝐻 𝐻
- ℎ = ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑔𝑖𝑡𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
- 𝐻 = ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑙𝑖𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒
- 𝐻ℎ = ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑙𝑒𝑠
AN:
0.97×1500
- 𝑇 = 2×𝜋×0.617 = 375.3168𝑁. 𝑚
1.5×(789.48×2+710.53×1.2)
- 𝑀𝑓 = = 2090.8𝑁𝑚
0.75×𝜋×0.617×1.2
1
16
- 𝑑 ≥ (𝜋×36×106 √( 2090.8)2 + (375.3168𝑁)2 )3 ⇒ 𝒅 ≥ 𝟎. 𝟎𝟔𝟕𝟎𝒎𝒎
La vitesse est obtenue par combinaison des vitesses critiques des deux pales
Elle se donne par :
𝟗𝟒𝟔
𝑵𝑪𝒊 = (3.67)
√𝜹𝒊
Avec : 𝛿𝑖 =déflection dû à la pale i
𝟐𝑷𝒊 𝒍𝒊 𝟑
𝜹𝒊 = (3.68)
𝟑𝝅𝑬𝑰𝑵𝑫
Le facteur de service minimal 𝑓𝐵𝑚𝑖𝑛 , choisi est 1.5 pour une durée de vie nominale des
roulements 𝐿10ℎ de 10000h.
Le réducteur choisi est : RF47, 𝑎 = 1047 b= 47 , 𝐹𝑅𝑎 = 2380𝑁, 𝐹𝐴𝑎 = 1190𝑁
La charge radiale admissible selon la durée de vie des roulements se calcule comme suit :
1047
𝐹𝑋𝐿 = 2380 × 47+2000 𝑭𝑿𝑳 = 𝟏𝟐𝟏𝟕. 𝟑𝟐𝑵 ;
Chemise
extérieure Chemise
intérieure
0.6 × 1860
𝑒= 𝑒 = 6.5𝑚𝑚
2 × 0.7 × 123 − 0.6
L’épaisseur nominale de commande est 𝒆 = 𝟕𝒎𝒎
𝑫𝒆 ≥ 𝟏𝟐. 𝟓𝒆 (3.72)
𝒍′ é𝒑𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒖𝒓 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆 ≥ 𝟎. 𝟎𝟎𝟏𝑫𝒆 (3.73)
⇒ 𝒆 = 𝟕𝒎𝒎
L
Z
O X
De
Figure 3-25 : modélisation de l’enveloppe cylindrique soumise à la pression.
Déterminons le coefficient A
En fonction des valeurs trouvées on a :
D’après l’abaque C4.9.1 du CODAP, après interpolation 𝐴 = 3.6 × 10−4.
Déterminons le coefficient 𝑩
En fonction de la valeur A et de la température de calcul
Puisque la valeur de A se trouve à droite de la courbe correspondant à la température de calcul, la
valeur de B est [37] : 𝐵 = 90𝑀𝑃𝑎
La pression extérieure maximale admissible 𝑃𝑎 de l’enveloppe par la formule :
4 𝐵
𝑃𝑎 = 3 𝐷 𝐾 (3.74)
𝑒 ⁄𝑒
o
x
P
90
AN: 𝑃𝑎 = 91 × 1 = 0.98𝑀𝑃𝑎
⟹ 𝑷𝒂 > 𝑷
L’épaisseur admisse est donc suffisante
Figure 3-27 : ouverture d’une tubulure soudée, normale à la paroi d’une enveloppe cylindrique
La surface𝑮 𝑮 = (𝑳 + 𝒓𝒆 ) × 𝑹𝒊 + 𝒓𝒊 × 𝒍 (3.81)
AN : 𝑟𝑒 = 17.65𝑚𝑚 𝑅𝑖 = 950𝑚𝑚 𝑟𝑖 = 16𝑚𝑚
⟹ 𝑮 = 𝟏. 𝟐𝟕𝟐𝟎 × 𝟏𝟎𝟓 𝒎𝒎𝟐
La vérification nous donne :
𝑆(𝑓 − 0.5𝑃) + 𝑆𝑡 (𝑓𝑡 − 0.5𝑃) = 1.1079 × 105 𝑁 Et 𝑃𝐺 = 76320𝑁.
⇒ 𝒆 = 𝟐. 𝟓𝒎𝒎
𝑫𝒆 𝟐𝝀(𝜽𝒊 − 𝜽𝑺𝒆 )
𝑫𝒆 𝒍𝒏 = (3.82)
𝑫𝒊 𝒉𝒆 (𝜽𝑺𝒆 − 𝜽𝒂 )
Avec :
ℎ𝑒 = 𝛼 + 𝜉 (3.83)
Description de l’échangeur
Le système de chauffage d’eau choisi est un échangeur monotube en spirale sous forme de
serpentin.
Afin de minimiser les pertes de chaleur, le fluide chaud (vapeur) passera dans le serpentin.
Eau
Condensat chaude
Echangeur de
chaleur
Température d’entrée
20 142
Te (°C)
Température de sortie
60 90
Ts (°C)
Masse volumique
992 2.1636
𝜌 (kg/m3)
Coefficient de
conductivité thermique 0.607 0.03719
𝜆(W/m.K)
Chaleur massique
4.18 2.26
Cp (KJ/Kg K)
Viscosité dynamique
1.002 14×10-3
𝝁(Pa.s) ×10-3
Dans la suite, les indices 1 et 2 seront relatifs respectivement à l’eau froide et à la vapeur
d’eau saturée.
Caractéristique du tube :
Matériau : acier inoxydable 316
Coefficient de conductivité thermique (𝝀𝒑 ):16W/mK
Diamètre nominale 𝑑2 = 31.8𝑚𝑚
Epaisseur : 𝑒 = 1.65𝑚𝑚
Puissance échangée : [39]
𝝓 = 𝒒𝒎𝟏 𝑪𝒑𝟏 (𝑻𝒔𝟏 − 𝑻𝒆𝟏 ) = 𝒒𝒎𝟐 𝑪𝒑𝟐 (𝑻𝒆𝟐 − 𝑻𝒔𝟐 ) = 𝑭𝑲𝑺𝚫𝑻𝑴𝑳 (3.86)
𝑲 : est le coefficient global de transfert défini par rapport à la surface extérieur du tube.
Débit massique de la vapeur [39] :
𝝓
𝒒𝒎𝟐 = (3.87)
𝑪𝒑𝟐 (𝑻𝒆𝟐 − 𝑻𝒔𝟐 )
Coefficient correctif
Il dépend de deux paramètres : le rapport nécessaire de débit de capacité des deux fluides et
l’efficacité de l’échangeur.
Le rapport de débit de capacité
(𝑻𝒔𝟏 − 𝑻𝒆𝟏 )
𝑹= (3.88)
(𝑻𝒆𝟐 − 𝑻𝒔𝟐 )
L’efficacité de l’échangeur [40]
𝒒𝒎𝟏 𝑪𝒑𝟏 (𝑻𝒔𝟏 − 𝑻𝒆𝟏 )
𝑬= (3.89)
𝒒𝒎𝟐 𝑪𝒑𝟐 (𝑻𝒆𝟐 − 𝑻𝒆𝟏 )
Coefficient globale d’échange
𝟏 𝒅𝟏 𝒅𝟏 𝟏 𝟏
= 𝒍𝒏 ( ) + + (𝟑. 𝟗𝟎)
𝑲 𝟐𝝀𝒑 𝒅𝟐 𝒉𝟐 𝒉𝟏(𝒅𝟏⁄
𝒅𝟐 )
Le nombre de Prandtl
𝝁𝒊 𝑪𝒑𝒊
𝑷𝒓 = (3.93)
𝝀𝒊
𝝀
On a donc : 𝒉𝒊 = 𝒅𝒊 𝒂𝑹𝒆 𝒏 𝑷𝒓 𝟏/𝟑
𝒊
Nous choisissons le clavetage car elle permet une bonne transmission de couple. Les
clavettes utilisées sont des clavettes à face parallèle. Ceci se fera au niveau de chaque roue ou
turbine, des différents systèmes d’agitation.
𝟒𝑴
𝝉𝒔 = 𝒂∙𝒍∙𝒅𝒕 ≤ 𝝉𝒂𝒇 , (𝜏𝑎𝑓 = 60~80𝑁/𝑚) (3.99)
𝒂
Où
- 𝑙𝑐 est la longueur de contact de la clavette avec la rainure dans le moyeu.
- 𝑙 est la longueur de la clavette.
Puisque les arbres portes mobiles d’agitation ont des sections constantes, la clavette choisie sera
valable pour les deux turbines à monter sur l’arbre.
𝟖𝑴𝒎𝒂𝒙
𝒅𝟏 ≥ √ (𝟑. 𝟏𝟎𝟐)
𝒂𝒁𝝅𝑹𝒑𝒈
Nous ferons ce calcul sur tous les bouts d’arbre des agitateurs ;
AN :
Tableau 3-7 : tableau de données
Agitateurs a 𝑴𝒎𝒂𝒙
1 45 154.38
2 30 84.90
3 70 375.31
L’arrêt en translation se fera à l’aide de clavette ; en utilisant les relations 3.98 et 3.99 on
obtient les résultats récapitulés dans le tableau 3-9.
𝟒. 𝑭. 𝒉
𝒅=√ (𝟑. 𝟏𝟎𝟓)
𝝅. 𝒇. 𝑬𝒑
Système d’agitation 1
La dureté de l’élastomère est 55HS, elle correspond à 𝑮 = 𝟎. 𝟕𝟖, [𝜎] = 1𝑀𝑃𝑎
1
- ℎ = 0.05 = 20𝑚𝑚
200−60
- 𝑆= = 1.75
4×20
- 𝑜𝑛 𝑎 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝜎𝑚𝑎𝑥 < [𝜎] l’amortisseur est donc conforme à la résistance des matériaux.
De la même façon on obtient pour le système d’agitation 2 et le réacteur des valeurs consignées
dans le tableau ci-dessous.
Dans cette section, il est question de déterminer les diamètres des tuyaux à utiliser, de
déterminer les caractéristiques des pompes.
Le réseau de pipes signifie un réseau complet (pipes, vannes, brides, joints, et autres accessoires).
L’équation de Bernoulli
𝑷𝟏 𝑽𝟐𝟏 𝑷𝟐 𝑽𝟐𝟐
+ 𝒁𝟏 + + ∑ 𝚫𝑯𝒎 − ∑ 𝚫𝑯𝒓 − ∑ 𝚫𝑯𝒔 = + 𝒁𝟐 + (𝟑. 𝟏𝟏𝟓)
𝝆𝒈 𝟐𝒈 𝝆𝒈 𝟐𝒈
𝑃1 𝑒𝑡 𝑃2 : Pressions respectives en A et B, Pa ;
𝑉1 𝑒𝑡 𝑉2 : Les vitesses respectives en A et B ;
𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 : Les altitudes relatives en A et B ;
Paramètre de la ligne :
𝑃1 = 𝜌𝑔ℎ1 , ℎ1 est la position de la tubulure de transfert sur l’échangeur
𝑃2 = 𝑃𝑎𝑡𝑚
𝑉1 = 0.75𝑚/𝑠 , vitesse à l’aspiration; [45]
𝑉2 = 2.5𝑚/𝑠, vitesse au refoulement ; [45]
Le débit volumique 𝑄𝑣 = 7.2𝑚3 /ℎ
Le rendement du moteur est 80%
La longueur de la conduite est : 25m
Sur la conduite d’aspiration, nous avons :
- Un coude de 90
- Une vanne
Sur la conduite de refoulement nous avons :
- 4 tés
- 2 vannes
- 5 coudes
- Un clapet anti retour
Les diamètres des conduites d’aspiration et de refoulement sont donc respectivement :
4𝑄
𝑑𝑎𝑠 = √0.75𝜋 = 58.3𝑚𝑚
4𝑄
𝑑𝑟𝑒𝑓 = √2.5𝜋 = 31.6𝑚𝑚
Les valeurs normalisées d’après les normes SMS et DIN sont donc :
- 𝑑𝑎𝑠 = 60.3𝑚𝑚 𝑒 = 1.65𝑚𝑚
- 𝑑𝑟𝑒𝑓 = 32𝑚𝑚 𝑒 = 1.5𝑚𝑚
∑ 𝚫𝑯𝒓 = 𝟐𝟓. 𝟑𝒎
1
∑ Δ𝐻𝑠 = ∑ Δ𝐻𝑠𝑎𝑠𝑝 + ∑ Δ𝐻𝑠𝑟𝑒𝑓 = [0.752 (0.5 + 0.54) + 2.52 (5.2 + 4 + 2.16 + 7.2)]
2×9.8
∑ 𝚫𝑯𝒔 = 𝟓. 𝟗𝟒𝒎
1 2.52 0.752
Δ𝐻𝑚 = 25.3 + 5.94 + (1 − 0.96) + 2.9 + ( − )
9.8 × 985 2 × 9.8 2 × 9.8
𝜌𝑈𝐷 1026×1.5×0.065
- 𝑅𝑒 = = = 30.88 ;l’écoulement est donc laminaire.
𝜇 3
∑ 𝚫𝑯𝒓 = 𝟏. 𝟐𝟓𝒎
1.142
- ∑ Δ𝐻𝑠 = ∑ Δ𝐻𝑠𝑎𝑠𝑝 + ∑ Δ𝐻𝑠𝑟𝑒𝑓 = [(1.5 + 2.3 + 0.54) + (12.8 + 10.8 + 3 + 1.7)]
2×9.8
∑ 𝚫𝑯𝒔 = 𝟐. 𝟏𝟔𝒎
1
Δ𝐻𝑚 = 2.16 + 1.25 + (1 − 0.16) + 2.34
9.8 × 985
Rédigé par Tchamdjie Pouakam Alexandra Page 139
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT D’UNE UNITE DE PRODUCTION DE
SAVONS ET DETERGENTS LIQUIDES : CAS DE AZUR S.A
𝚫𝑯𝒎 = 𝟓. 𝟕𝒎
- 𝑄 = 13𝑚3 /ℎ
- 𝑑 = 50𝑚𝑚
𝑷𝒏𝒆𝒕 = 𝟎. 𝟓𝑲𝑾
NB : toutes les lignes sont en aciers inoxydables sauf celle de retour condensat et apport
d’arrivée de la vapeur. La ligne 1 celle de distribution d’eau doit être calorifugés.
Poids 60kg
Surface lisse pour éviter le dépôt et facilité le rinçage.
Revêtement : 1 paroi
3.8.1.3. Processus
Il est question ici de présenter les différentes fonctions de la ligne de conditionnement.
Le nettoyage de la ligne : il doit se faire par commande automatique.
Système de dosage : Il doit s’adapter au système que nous avons choisi, c’est-à-dire
arrivée par pompe
Remplissage : mouvement et vitesse de remplissage librement programmable
Bouchage : il doit se faire de façon automatique
Pesée
Arrivée des récipients : semi et entièrement automatique
Nettoyage des récipients
Étiquetage et codage.
CHAPITRE IV :
RESULTATS,
DISCUSSIONS ET
ANALYSE FINANCIERE
Dans ce chapitre, il est question pour nous d’effectuer la simulation de nos cuves de
mélanges, de présenter des plans de dessin permettant la visualisation de l’unité de production et
d’effectuer l’analyse financière du projet.
Dans notre travail, seuls les dimensionnements des mélangeurs, du système de chauffage, des
réservoirs de stockage, des lignes de tuyauteries et des dispositifs de transferts ont été évoqués.
Les machines de conditionnement ont été choisies suivant le catalogue d’un constructeur.
4.2. Étude numérique de la cuve agitée par deux turbines à quatre pales
inclinées
Le but de l’étude numérique de la cuve agitée est de vérifier l’efficacité de la configuration
du système d’agitation (mélangeur) choisi, de quantifier les pressions exercées par le fluide sur le
mobile d’agitation et sur les parois de la cuve. Nous allons générer le maillage et présenter les
résultats des simulations.
Turbines
On remarque que la pression sur la face avant de la pale est plus importante que celle de la
face arrière. La pression maximale sur la face avant est de 46900 Pa. Ce qui n’engendre aucun
risque sur la résistance des pales des turbines.
Encastrement
Le cash-flow est la différence entre le revenu et les dépenses ; les dépenses sont principalement
dues aux charges d’exploitation elles même constituées de charges fixes et de charges variables.
Les éléments du cash-flow (chiffre d’affaire, coût…) sont évalués de façon prévisionnelle ; ils sont
donc sujets à des incertitudes.
Avec :
- 𝜏: le taux d’actualisation choisi ;
- 𝐶𝐹 : cash-flow
- 𝑛: nombre d’année que dure le projet
Pour qu’un projet soit rentable, il faut que sa VAN soit positive.
Le projet est rentable si son indice de profitabilité est supérieur à 1 ; un projet est d’autant
plus intéressant que son (IP) est grand.
𝐼0 = ∑ 𝑪𝑭 . (𝟏 + 𝑿)−𝒌 𝟒. 𝟔
𝒌=𝟏
Pour qu’un projet soit rentable, il faut que son taux de rentabilité soit supérieur au taux
de rentabilité minimum de l’entreprise, ce taux de rentabilité minimum est alors appelé taux de
rejet. Un projet est d’autant plus intéressant que son taux de rentabilité est élevé.
𝐼0 = ∑ 𝑪𝑭 . (𝟏 + 𝝉)−𝒌 𝟒. 𝟕
𝒌=𝟏
RM 57 DT 90L4
2 pièce 360 000 720 000 SEW
motoréducte BMG/MM15
Agitateurs USOCO
ur RM 57 DT 90S4
2 pièce 260 000 520 000 ME
BMG/MM11
RF 47 DT 90L4
1 pièce 26 5000 365 000
BMG/MM15
turbine1 4 pièce 10 000 40 000
d'agitation
Ancre 1 pièce 20 800 20 800
accouplemen
plateau 5 pièce 20 000 100 000
t
clavette clavette parallèle 20 pièces 4 550 91 000
écrou CHC 8 pièces 100 800
écrou écrou H 40 pièce 75 3 000
vis de vis hexagonale 40 pièce 312 12 480
fixation vis CHC 8 pièce 150 1 196
30 4 mètre 65 000 260 000
Arbre 50 4 mètre 65 000 260 000
75 10 kg 650 6 500
clapet non-
DN 60,3 10 pièce 29 516,5 265 165
retour
Machine de
150 000 150 000 Optima et
conditionne / / 1 ligne
000 000 SGS
ment
Echangeur
serpentin DN32 36 mètre / 1 000 000
de chaleur
Electrodes / / 50 lot 13000 650 000
Revêtement/
peinture / 40 kg 1720 68 800
protection
Réservoir de 1 000 Techni-
3 pièce 3 000 000
stockage 000 contact
Isolation laine de roche 15 𝑚2 8255 123 825
thermique tôle métallique 15 𝑚2 19348 290 220
cuve1 2 pièce 289250 578 500
Cuve de
cuve3 2 kg 280000 560 000
mélange
réacteur 1 pièce 1083550 1 083 550
4.4.3.4.1. Cash-flow
D’après ‘.3 on a : cash − flow = 972 000 0000 − 𝟕𝟎𝟏. 𝟕𝟒𝟐. 𝟐𝟎𝟎
La VAN est positive à partir de la deuxième année. Elle évolue assez rapidement au cours
des années. Le temps de retour sur investissement est de deux ans.
𝑰𝑷 = 𝟏, 𝟑𝟕
L’indice de profitabilité est plus grand que 1 ; le projet est donc rentable.
Le diagramme de GANTT ci-dessus est fait en excluant les samedis et les dimanches. La durée du projet est de 199 jours. Le chemin en rose représente
le chemin critique du projet
Boulons H
12 1 3 1
4
7
motoréducteur
4
Boulons H
1
5 4
Dôme Cuve Agitateur sur
de mélange cuve
7
clavettes
inférieur
Plateau
2
1
Moyeu +
2
turbines
Arbre porte 9
mobile
d agitation
8 8 1
1
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] A. KSOURI, memoire master: mesure de la radioactivité dans les produits détergents par
spectométrie Gamma, Carthage: institut National des sciences appliquées et de technologie,
2010.
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l’environnement et la santé, Montréal: Edition de l'homme, 2010, pp. 7-8.
[5] N. R. Veronique et L. Ho Tan Tai, Formulation des détergents, 2008, pp. 12-36.
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Agro, Éd., Douala: ISF Cameroun, 2014.
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[11] E. KOLLER, Aide-mémoire Génie chimique, Paris: Usine Nouvelle DUNOD, 2005, pp. 98-
118.
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BOUMERDES: Ecole doctorale d'energetique et de développement durable, 2009.
[13] Anne-Archad, D. Marouche et M. Boisson, Hydrodynamics and Metzner-Otto correlation in
stirred Vessels for yields stressfluids, Chimical Engineering Journal, 2006, pp. 12-24.
[14] J. AUBIN et C. SAUDEJAUD, Cuve Agitée, Atélier inter universitaire de génies des
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[15] P. SEVERIN, L’analyse fonctionnelle, de la methode aux l'outils...., Toulouse: Lycée des
métiers de l'hôtellerie et du tourisme de Toulouse, 2009.
[44] c. Mezoue, Cours de Mécanique des fluides, Non publié, Facilté de Génie Industriel,
Université de Douala, 2015/2016.
[45] L. Capitaine TCHAM, Cours de machine hydraulique, Faculté de Génie Industriel,
Université de Douala, 2016/2017.
[46] «RLDISTRIB Racine,» [En ligne]. Available: http://www.rl-distrib80.com. [Accès le 15
Novembre 2018].
[47] B. FRIJA, Etude de conception d'un mélangeur de savon liquide, Projet de fin d'étude,
ENIM, 2014.
[48] D. MYERS, Surfactant Science and Technology, New york: VCH. Publisher Inc, 2006.
[49] TOTAL, Manuel de Formation Exploitation Instrumentation Normes et Symboles EXP-MN-
SI010-FR, 23/10/2008.
ANNEXES
Rendement
- Rendement massique : 99%
- Rendement volumique : 98%
SLES : 5%
Colorant : 0,001%
Parfum : 0,2%
Mode opératoire
Etape 1
PHASE1
Porter à 50°C, 45% de la masse totale d’eau
Y faire dissoudre l’urée puis le LABSA, mettre en agitation jusqu’à
homogénéisation complète (environ 25 minutes)
Une fois le mélange homogène faire dissoudre l’EDTA puis neutraliser le mélange
à l’aide de la solution de soude caustique à 48% (7≤ph≤ 8).
PHASE 2
Dans une seconde cuve portée à 50°C 45% de la masse totale d’eau
Dissoudre SLES et laisser en agitation jusqu’à homogénéisation complété (environ
15 minutes)
Etape2
Introduire la phase 2 dans la phase 1 tout en agitant très lentement
Ajouter le formaldéhyde et laisser le mélange en homogénéisation pendant 10
minutes ;
Vérifier que l’acidité du mélange est comprise entre 7 et 8
- Dans le cas où le ph du mélange est égale à 7 remonter l’acidité de celui-ci
avec une solution de carbonate de sodium à 5% ;
- Dans le cas où le ph est supérieur à 8 abaisser la basicité avec une solution
d’acide citrique à 20% ;
RENDEMENT
- Rendement massique : 99%
- Rendement volumique : 94%
MODE OPERATOIRE
Dans une première cuve introduire la moitié du volume d’eau chauffé à 50°C.
Faire dissoudre l’urée puis ajouter le LABSA puis laisser en agitation jusqu‘a dissolution
complète.
Ajouter l’hydroxyde de sodium puis vérifier l’acidité.
Faire dissoudre dans une seconde cuve contenant le reste d’eau à 50°C la masse de SLES.
Une fois la dissolution complète de SLES après environ 30minutes d’agitation, y ajouter
respectivement l’acide acétique, le carbonate de sodium et l’hypochlorite de sodium.
Après 10minutes d’agitation, y ajouter le colorant puis le parfum dans le mélange
homogène.
Paramètres valeurs
PH 12 ≤ 𝑃𝐻 ≤ 13
Aspect Couleur bleu
RENDEMENT
- Rendement massique 99%
Achat
Conception et
dimensionnement
Promess
Unité de
Produire les
Aptitude du production de
SL et Dl
produit à satisfaire PDL(SL et DL)
les besoins des
NP=2.1
NP=2.4
Annexe6-1choix du réducteur
Une pompe centrifuge est un équipement qui va fournir au liquide une énergie sous forme
de différentiel de hauteur appelé hauteur manométrique de la pompe (ou hauteur manométrique
totale de la pompe HMT)
La grandeur HMT représente la hauteur de liquide qui pourra être obtenue dans la tuyauterie de
refoulement par rapport au niveau du liquide à l’aspiration.
L’expérience montre que la hauteur manométrique HTM de la pompe est fonction du débit, cette
relation est donnée par la courbe constructeur HMT=f (Qv), ce qui veut dire que pour un débit
donné Qv1 la pompe fournira à son refoulement une pression donné qui permettra de monter le
liquide à une hauteur donnée HMT1.
& EST
DEPARTEMENT CONTROLE INTERNE
DEPARTEMENT ACHATS &
APPROVISIONNEMENTS DEPARTEMENT INFORMATIQUE
DIRECTION ADMINISTRATIVE DIRECTION DIRECTION DES DIRECTION COMMERCIALE DIRECTION DIRECTION DE L’USINE
& DES RESSOURCES HUMAINES COMPTABILITE & AFFAIRES FINANCIERES & MARKETING LOGISTIQUE &
CONTROLE DE GESTION TRANSPORT
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................ii
RESUME ............................................................................................................................................iii
ABSTRACT ........................................................................................................................................ iv
SOMMAIRE ........................................................................................................................................ v
1.1.1.1.Historique .................................................................................................................................. 3
1.1.1.2.Les missions d’AZUR S.A. ....................................................................................................... 4
1.1.1.3.Identité de l’entreprise ............................................................................................................... 5
1.1.1.4.Fonctionnement ......................................................................................................................... 6
1.1.1.5.Situation géographique .............................................................................................................. 6
1.1.2 Contexte ............................................................................................................................... 7
1.2.2.1Les savons................................................................................................................................... 8
1.2.2.1.1 Historique et définitions ................................................................................................. 8
1.2.2.1.2 Matières premières pour la fabrication du savon............................................................ 9
1.2.2.2Les détergents ........................................................................................................................... 10
2.2.2.1. ..... DIAGRAMME FONCTIONNEL FAST (Functional Analysis System Technique) (NF EN
1325-1) ................................................................................................................................................ 50
2.2.2.2.DIAGRAMME FONCTIONNEL SADT (structural Analysis design technique) .................. 57
2.3. CHOIX, JUSTIFICATION DES SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET DESCRPTION
DU PROCEDE ............................................................................................................................... 63
2.3.2. Justifications................................................................................................................. 66
2.3.2.1.Modélisation de la solution...................................................................................................... 66
2.3.2.2.Schéma technologique ............................................................................................................. 67
2.3.2.1.1. Description ................................................................................................................... 67
2.3.2.1.2. Principe de fonctionnement .......................................................................................... 69
CHAPITRE 3 : CALCUL ET DIMENSIONNEMENT ................................................................... 71
3.5.2. Accouplement de l’arbre porte mobile d’agitation et arbre de sortie du réducteur ... 130
4.1. Présentation des plans et des dessins (voir annexe 20) ..................................................... 147
4.2. Étude numérique de la cuve agitée par deux turbines à quatre pales inclinées ................. 147
ANNEXES .......................................................................................................................................... V