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La stratégie d’une entreprise exprime des idées de base sur la façon d’atteindre ses objectifs.
Divers modèles de gestion stratégique ont été utilisés dans la pratique. Parmi les stratégies
qui peuvent être, si nous ne disons pas que c’est, le facteur principal qui permet l’entreprise
de se développer et se faire remarquer sur un marché donné est La stratégie financière.
Définir et élaborer une stratégie financière pertinente pour vérifier l’objectivité d’un
investissement puis comprendre l’importance de celle-ci dans le sens qu’elle joue un rôle
influent le succès de l’entreprise, sont toutes des procédures qu’un gestionnaire ou
financier doit être en mesure d’établir et surtout avoir les sources soit financières, humaines
ou techniques qui lui permettront de canaliser ses efforts vers une fin bien analysée, parmi
les entreprises qui souffrent le plus en ce qui concerne les sources de financement sont sans
aucun doute les pme.
Les petites et moyennes entreprises font l'objet actuellement d'une étude particulière dans
la mesure où elle participe au développement économique et social du pays, c'est l'outil le
plus efficace pour mobiliser la volonté et la création humaine.
L’importance des PME dans le développement économique et social d’un pays n’est plus une
question à traiter. Elles représentent le centre névralgique de toute l’économie en raison de
leur forte capacité de création de valeur ajoutée et à augmenter le taux de croissance. Ils
contribuent également à l’amélioration de la productivité dans un monde caractérisé par
une évolution rapide, une concurrence de plus en plus rude et un changement permanant
des choix des consommateurs présent et futurs. En outre les PME se considèrent comme des
tributaires solides dans le développement économique et social des pays. Cependant, elles
souffrent d’un problème alarmant qui entrave leur croissance, il s’agit bien de la difficulté
d’accès aux différentes sources de financement.
D’une manière générale, ces entreprises représentent plus de 90 % du total des entreprises,
génèrent plus de 55 % du PIB, l’importance des PME dans l’économie marocaine, se
confirme sur le plan statistique. Elles représentent plus 93% des entreprises, créent 50 % des
emplois, contribuent à 20 % au PIB, 30% aux exportations et 40 % à la production. Ainsi elles
se présentent dans tous les secteurs d’activité, et sont essentielles pour la dynamique
économique et sociale des territoires.
En dépit des efforts effectués par les PME, elles chancellent toujours à cause de l’obstacle du
financement.
La problématique du financement de la PME au Maroc est liée à plusieurs facteurs
indissociables dont notamment : l’insuffisance de l’information financière, conjuguée par
une faible maitrise des pratiques financière et des sources alternatives de financement.
Cette situation constitue un obstacle à la prise d’une décision financière optimale.
Lors de cette étude nous visons à tirer l’attention sur le financement des pme vu qu’ils
représentent le plus large pourcentage du tissu marocain des entreprises en répondant à la
problématique suivante :
On opte d’abord une définition universelle en se basant a la définition de pme dans l’UE :
La PME est définie dans l'UE « comme une entreprise qui occupe moins de 250 salariés et
dont le chiffre d'affaire annuel n'excède pas 50 millions d'Euros ou le total du bilan annuel
n'excède pas 43 millions d'Euros. »
Cette nouvelle définition distingue trois catégories d'entreprises différentes, cette distinction
est nécessaire pour obtenir une image claire de la situation économique des entreprises et
exclure celles qui ne sont pas de véritable PME comme retrace le tableau suivant :
En Janvier 1973, le critère a disparu pour être remplacé par trois autres :
- Le plafond du crédit était de 500.000 Dhs maximum.
- Le total actif après investissement était de 2.000.000 Dhs.
- Le chiffre d'affaires était de 3.000.000 Dhs maximum.
Selon l'article premier de la charte, on entend par PME : « toute entreprise gérée et/ou
administrée directement par les personnes physiques qui en sont les propriétaires,
copropriétaires ou actionnaires, et qui n'est pas détenue à plus de 25% du capital ou des
droits de vote par une entreprise ou conjointement par plusieurs entreprises ne
correspondant pas à la
définition de la PME »
- Pour les entreprises nouvellement créées (toute entreprise ayant moins de deux années
d'existence), sont considérées comme PME, les entreprises ayant engagé un programme
d'investissement initial global n'excédant pas 25 millions de dirhams et respecter un ratio
d'investissement par emploi de moins de
250 0 dirhams.
En termes d'exportation, les industries textiles et cuir viennent également en tête (46%),
suivies, cette fois-ci par les industries agro-alimentaires (39%), et les industries chimiques et
para chimiques (10%).
Par contre en termes d'investissement, ce sont les industries chimiques et para chimiques
qui viennent en têtes (34%), suivies des industries agro-alimentaires (30%), et des industries
textiles et cuir (21%).
Source : Direction de la politique économique générale
« Ministre de finance »
NB : La participation des PME dans la création de la valeur ajoutée globale est de 21%. Cette
participation est très variable allant de 0,2 pour la branche de la production et distribution
d'électricité, gaz et eau à 73% pour la branche de l'immobilier et service aux entreprises. Elle
s'élève à 20% dans le cas des industries manufacturières.
problemes
Les prêts bancaires et les garanties exigées pour leur consentement constituent l'essentiel
de ces problèmes.
Les montants insuffisants des prêts, ainsi que les garanties exigées par les banques
découragent beaucoup d'entrepreneurs potentiels.
Ces problèmes se traduisent par les défis et les complications coûteuses entrainées par la
lenteur administrative. Ces administrations sont plutôt : les tribunaux commerciaux, les
services administratifs de formalités de création d'entreprises, les banques, la douane, les
chambres de commerce et d'industrie, les municipalités...etc.
Ces problèmes affectent particulièrement les jeunes prometteurs dans leur décision de
création d'un projet « Leur démarrage »
Outre les problèmes causés par l'étroitesse du marché interne et par les aléas de la
conjoncture économique nationale liés aux années successives de sécheresse, les
entrepreneurs trouvent d'autres problèmes commerciaux lors de la création de leur
entreprise à savoir la concurrence des produits Chinois et Turcs. Certains jeunes prometteurs
ne fonds pas d'étude de marché avant la création. La prospection des clients et l'estimation
du marché se font par l'observation et le flair du dirigeant.
Leurs entreprises ne fabriquent souvent qu'un seul produit qui n'est pas nécessairement
nouveau sur le marché intérieur.
- Le critère managérial et comportemental des dirigeants : les PME marocaines ont un aspect
familial, ce qui implique une difficulté au niveau de gouvernance d'entreprise
- Manque de stratégie
NB : Tous ces problèmes entravent la compétitivité des PME dans le marché.
L'effectif
2%
10%
Moins de 4
De 4 à 9
10 et plus
88%
Les difficultés de financement dont souffrent les PME sont multiples, peuvent être de nature,
administrative, lois et réglementations, coûts de financement élevés. Toutefois, même si ces
obstacles peuvent être surmontés, il peut y avoir toujours un coût à supporter. Ainsi les
difficultés dont souvent question en théories financières, sont liées à l’information
asymétrique entre les apporteurs et les demandeurs des capitaux, ce qui conduit à un
rationnement de crédit.
Les PME nationales souffrent d’un manque de liquidité, issu de l’imposition dont elles
doivent s’acquitter auprès du fisc. Cette situation fait que ces entreprises ont du mal à avoir
accès au financement auprès des banques, qui voient en elles des clients à risques, si ce
n’est autre chose.
En effet, selon les données du ministère de l’Économie et des Finances pour les 4 premiers
mois de l’année 2019, les facilités d’accès au financement, dont profitaient les PME, sont
passées de 10 % en 2018 à 8 %. De plus, l’accès au financement destiné à l’équipement a
régressé pour s’établir à 8,1 % au premier trimestre 2019, alors qu’il était de 2,1 %
auparavant.
La difficulté d’accès au financement pour les PME s’explique, selon les organismes de
financement, par le manque, voire l’absence de garanties matérielles dont elles disposent.
En effet, il est difficile de bénéficier d’un quelconque financement si l’on n’est pas capable
d’offrir des garanties de remboursement.
« Peu importe l’originalité ou le potentiel d’un projet, il est presque impossible d’avoir accès
à une source de financement si l’on n’a rien à placer sur la table en contrepartie. Cela est
tout à fait normal, car si l’on prête de l’argent, on s’attend bien à ce qu’il soit retourné après
» dit par un banquier.
C’est donc cette situation qui ferait que les PME peinent à trouver des sources de
financement pour la viabilité de leur activité, que ce soit sur le court, moyen ou long terme.
Dans cette partie on va entamer tous genres de modes de financements accessible pour les
PME sur le marché financier marocain :
Autofinancement
Crédit à court terme :
Crédit par caisse
Découvert bancaire
Facilité de caisse
L’escompte commerciale
La loi crédit ou bordereau Dailly
Crédit spot ou crédit par billet financier
Crédit à long terme :
Crédit-bail
Crédit-bail immobilier
Augmentation de capital :
Par apport en numéraire
Par apport en nature
Par incorporation des réserves
Par conversion de dettes
La cession
a) L’Autofinancement
L’autofinancement est l’action d’acquérir une chose avec ses propres réserves financières
sans avoir recours au crédit ou à l’émission d’obligations pour une personne donnée.
Cela consiste donc à se financer soi-même, par ses propres ressources, ses propres capitaux
et ses fonds propres : c’est un financement interne
b) Financement bancaire(externe) :
On distingue le financement bancaire sous 2 formes :
Crédit bancaire court termes (CT) ou crédit bancaire moyen long terme (MLT)
Le crédit par caisse est disponible en permanence (s’il s’agit d’un crédit de caisse
pour une durée indéterminée).
Aucune justification ou notification préalable n’est requise pour utiliser le crédit. -
L’intérêt est imputé par trimestre sur les montants effectivement utilisés.
Un crédit de caisse peut se révéler plus avantageux qu’un crédit fournisseur s’il est
prévu une remise pour un paiement comptant.
Inconvénients :
Découvert bancaire :
Le découvert bancaire s'applique quand un compte courant est débiteur. Le découvert
s'apparente alors à un crédit de trésorerie que l'institution met à disposition de l’entreprise
pour un moment limité.
La durée maximum de cette dernière est généralement de 1 an sans restriction de durée
minimum. Il est le plus approprié pour certaines entreprises à activité cyclique dont le cycle
d’exploitation exige d’avancer des charges fixes avant de pouvoir percevoir des
encaissements qui sont le plus souvent tardif. Là également une renégociation annuelle des
clauses et modalités du contrat est prévue.
Avantages :
Les taux d'intérêt pratiqués sont assez élevés du fait de l'absence d'adossement à
un bien et à sa garantie correspondante.
Paiement des agios
Facilité de caisse :
Il consiste en une autorisation de découvert en compte transitoire. Il s’agit d’un crédit
utilisable sur une courte période mensuelle prédéfinie. En effet, la signature d’un contrat
stipulant les délais, périodes et taux d’intérêt est obligatoirement ultérieure à l’utilisation
des facilités de caisse.
Les conditions des facilités de caisse convenues sont renégociées chaque année après la
consultation de tous vos justificatifs de comptabilité (Bilan, compte de résultat…) pour
convenir s’il y a besoin ou non de les moduler en fonction d’une évolution de votre activité.
Avantages :
L’escompte commercial :
Un outil de financement ancien, simple, et largement diffusé, car les banques accordent ce
crédit auto-liquidatif rapidement et avec le minimum de formalités, permet à un fournisseur
de mobiliser avant terme les créances qu’il détient en les cédant à son banquier.
Avantages :
Ce sont des crédits d’une période allant jusqu’à 7ans pour les emprunts à moyen terme et
jusqu’à 15 ans, voire 20 ans pour les emprunts à long terme.
Crédit-bail :
Le crédit-bail est une méthode utilisée pour permettre à une entreprise d'acquérir des biens
(mobiliers ou immobiliers) à l'issue d'une période de location. Le crédit-bail est parfois utilisé
dans le secteur bancaire. Il s'agit d'un contrat de location conclu entre un établissement
bancaire qui est le bailleur et une entreprise qui est l'occupant. Ce contrat de location est
assorti d'une promesse de vente à l'issue du contrat de location. Le prix de vente est
généralement faible en fin de contrat. De la sorte, l'utilisateur n'est pas propriétaire du bien
qui est mis à sa disposition durant la période du crédit-bail.
En pratique, le crédit-bail peut porter sur du matériel (voiture, outillage, équipements...)
mais aussi sur des biens immobiliers.
Avantages :
Etant considérés comme des charges d’exploitation, les montants des loyers du
crédit-bail sont déductibles de l'impôt sur les bénéfices
Chaque élément constitutif du contrat de crédit-bail demeure négociable, de la
durée à la périodicité, en passant par le montant des loyers.
Inconvénients :
Crédit-bail immobilier :
Le crédit-bail immobilier porte sur des locaux à usage professionnels loués par une
entreprise. A la fin du contrat de location, elle a le choix entre :
Acheter l'immeuble
Poursuivre la location
Restituer l'usage du bien au bailleur
Avantages :
c) Augmentation de capital
les titres émis sont libérés en monnaie. Cette opération est assimilée à une
restructuration des capitaux propres de l’entreprise. Il ne s’agit dans ce cas
d’effectuer de nouveaux apports mais plutôt : d’augmenter la valeur nominale des
anciennes actions de l’entreprise.
Consiste à transformer cette dette en capitaux propres. Lorsque l’entreprise connait des
difficultés financières, les créanciers acceptent de transformer une partie ou la totalité de
leurs dettes en actions et deviennent alors des actionnaires.
NB : Seulement l’augmentation du capital par apport en numéraire qui peut générer de
nouvelle ressource financière pour l’entreprise. Pour éviter une dilution de pouvoir la
distribution des nouvelles actions aux actionnaires se fait en proportion du nombre des
anciennes actions qu’ils détiennent. Des droits d’attribution sont alors accordés pour
permettre aux actionnaires de maintenir leur part dans le capital social.
d) Cession :
L’entreprise peut obtenir des ressources, occasionnellement, en cédant une partie de ses
actifs immobilisés qui ne sont pas nécessaire à son activité (terrain, immeuble). Cette
cession résulte d’un renouvellement d’immobilisation
Il existe un autre type de cession qu’on appelle la cession de bail : l’entreprise cède ses
immobilisations et elle devient locataire des biens cédés .
Définition de PME au maroc
La PME a toujours été le noyau des débats et des préoccupations des chercheurs et des économistes,