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Géohistoire des catastrophes naturelles dans la gestion du

risque en Colombie
Geohistory of natural disasters in risk management in Colombia
Mauricio GONZALEZ RODRIGUEZ. Géographe de l’Université Nationale de Colombie.
e-mail: stmgonzalezro@unal.edu.co

Germán VARGAS CUERVO. Professeur du Département de Géographie Université Nationale


de Colombie. Carrière 45-26-85 Ciudad Universitaria Bat. 212 Of. 327.
e-mail: gvargasc@unal.edu.co

Résumé

La Colombie est un territoire très susceptible aux menaces des phénomènes naturels dû à
son contexte naturel d’un pays tropical et aux complexes caractéristiques, climatiques,
géologiques et géomorphologiques. Dans ce pays, tout au long de son histoire, se sont produites
plusieurs catastrophes naturelles telles que les évènements sismiques, volcaniques, inondations
ou glissements de terrain torrentiels ayant causé plusieurs victimes, des graves conséquences
sociales, économiques et environnementales. Depuis novembre 1985, où l’éruption du Volcan
Nevado del Ruiz a détruit complément la commune d’Armero et donné la mort à plus de 24
000 personnes, la gestion du risque a commencé dans ce pays en donnant des instruments
institutionnels pour la prévention et la gestion des catastrophes naturelles.

Cet article vise à montrer les résultats d’une analyse géohistorique des grandes catastrophes
naturelles ayant lieu en Colombie, en les comparant avec la structure gouvernementale de
prévention et gestion des risques à tous les niveaux de décision (national, régional et local).
Cela afin d’établir les points forts et les faiblesses qui aident à la construction d’une
management intégrée et efficiente des risques.

Mots-clés : Colombia, géohistoire, catastrophes naturelles, gestion du risque

Summary

Colombia is a highly susceptible territory to threatening natural phenomena due to its


natural context of tropical country and its complex climatic, geological and geomorphological
characteristics. The occurrence of disasters caused by earthquakes, volcanic activity, floods,
torrential avenues and landslides have caused throughout history large loss of human lives, and
social, economic and environmental effects. Since the Armero disaster in November 1985,
when an eruption of the Nevado del Ruiz volcano destroyed the population and produced
around 25,000 deaths, an institutional framework for risk management was launched,
responsible for the prevention and response of natural disasters.

The objective of this article is to show the results of a geohistorical analysis of the main
disasters in Colombia, comparing them with the governmental structure of prevention and risk
management in the different levels of decision making (national, regional and local),
determining strengths and weaknesses that support the construction of an integral risk
management.

Key words: Colombia, geohistory, natural disasters, risk management.


I- Introduction

Dans cet article se présente une analyse de la géohistoire des catastrophes naturelles en
Colombie, aussi sa relation avec l’origine et transformation des processus et des structures du
gouvernent à ce qui concerne la gestion du risque dans le pays. Grâce à cette recherche, on a
déterminé l’état actuelle des processus de gestion de risque dans les différents niveaux de prisse
de décision - national, départemental et municipal- en identifiant les forces et les défis à
surmonter à ce qui concerne la prévention de catastrophes, et en ajoutant une série de règles
dirigés vers une gestion des catastrophes naturelles dans le territoire de Colombie.

L’article l’analyse le contexte géologique, géomorphologue, climatique et géographique


que propice la réalisation des événements d’origine sismotectonique et volcanique, ainsi
comme des mouvements de masse et des inondations. Depuis, on fait une révision des
catastrophes les plus significatifs dans l’histoire du pays, les catastrophes avaient une
importance pour ses effets sociales, économiques et d’environnement, en plus les réflexions
qu’on a suscité à propos de la gestion des catastrophes et de la prévention des mêmes.

Dès l’occurrence de ces catastrophes dans le pays s’a donné origine à une structure
institutionnel de gestion de catastrophes, accompagné des actions et normes dirigés à réduire
les effets des phénomènes naturelles menaçants, et à prévenir des nouvelles situations d’urgence
dans le pays. Cette structure a été de caractère dynamique, alors elle a évolué et a été restructuré
de manière parallèle à l’occurrence de nouvelles situations d’urgence dans le pays.

Après se montre les résultats de tout le processus de gestion dans le pays dès son origine
jusqu’à l’actualité, on souligne les principaux progrès, comme par exemple les changements de
paradigme qu’entraîne, grâce à la contribution des Nouvelles réflexions et à des recherches
réalisées autour du sujet dans l’académie et les institutions. Finalement, se propose un ensemble
de lignes orientées à surmonter les principaux défis de la gestion du risque en Colombie, et en
guise de conclusion s’ajoute une série de réflexions sur les besoins de générer nouvelles
techniques-scientifiques que permettent renforcer les procédés de catastrophes dans les
territoires.

II- Contexte géographique

La Colombie se situe dans le nord-ouest de l’Amérique du Sud. Sa position sur la Guinée


équatoriale en fait un pays tropical avec des dynamiques climatiques particulières dans lesquels
prédomine un régime bimodal de précipitations, et les températures varient en fonction du
relief. Son emplacement sur la zone de convergence entre la plaque tectonique du Pacifique, la
plaque sud-américaine et la plaque du caraïbe fait que le pays se trouve sur la cordillère des
Andes, laquelle bifurque en trois cordillères au sud du pays- à savoir : occidentale, centrale et
orientale - ce contexte géologique produit des conditions des menaces à cause des événements
sismiques et aussi par les mouvements en masse.

Selon ses caractéristique physiographiques, biologiques et climatiques, le territoire


colombien est divisé en six régions naturelles: La région Andine, composée de trois cordillères
et les vallées inter-andines des rivières Magdalena et Cauca ; la région de l’Amazonie, qui
comprend les forêts du bassin de la rivière Amazonas ; La région de la plaine du Caraïbe dans
la côte nord du pays ; La région Pacifique, située entre la cordillère occidentale et l’Océan
Pacifique ; La région de l’Orénoquie caractérisée par des savanes sur lesquelles coulent cours
d’eau appartenant au bassin de la rivière Orinoco ; composée des îles de San Andres,
Providencia et Santa Catalina dans la mer des Caraïbes et les îles Malpelo et Gorgona dans
l’Océan Pacifique.

En ce qui concerne la division politico-administrative, Colombie a été divisée en 32


départements (dirigés par des gouverneurs), et 1.123 municipalités (dirigées par des maires).
Étant un gouvernement décentralisé, les départements ont autonomie des budgets autorisés par
l’Etat, et constituent des autorités de coordination entre le niveau national et les municipalités,
lesquelles sont la plus petite entité d’administration du pays.

La Colombie a une population de 49.291.609 habitants, laquelle se concentre


principalement dans la région Andine, avec d’importants noyaux démographiques tels que
Bogota, Medellin, Cali et Bucaramanga. Également, dans la région du Caraïbe se concentre
quelques noyaux de population comme Carthagène et Santa Marta, lesquels ont été générés
grâce aux activités économiques liés au tourisme et aux dynamiques portuaires. (UNITÉ
NATIONAL DE GESTION DU RISQUE DE CATASTROPHES -UNGRD-, 2018)

Figure1a (Gauche) Régions et Départements de Colombie.


Figure 1b (Droit) Densité de la population au niveau municipale.

La topographie du territoire, caractérisée par des contrastes au sein des zones


montagneuses, des vallées et des forêts, cela génère l’existence de tous les climats dans le pays,
favorisant de cette manière une grande biodiversité dans toutes les régions. Par ailleurs, les
dynamiques des systèmes naturels donnent lieu à une diversité géologique, climatique,
géomorphologique et hydrologique qui fait que le pays est aussi un territoire exposé à la menace
des phénomènes naturels. C’est pour cette raison que c’est fondamental que les caractéristiques
du milieu naturel constituent un facteur décisif dans les processus de planification et de
développement territorial au niveau municipal, départemental, régional et national, afin d’éviter
que les manifestations des dynamiques naturelles ne constituent une menace pour les systèmes
socioéconomiques et écologiques pour le pays.
III- Méthodologie

Lors de la réalisation de cette recherche on a utilisé une méthodologie mixte. On a employé


des méthodes qualitatives ainsi comme la recherche et la révision bibliographiques afin
d’obtenir des informations secondaires sur le contexte historique dans lequel a eu lieu les
différentes catastrophes naturelles en Colombie, ainsi que les facteurs naturels et anthropiques
qui ont donné lieu à de tels désastres. De plus, on a développé une recherche et une analyse du
cadre légal et normatif associé au processus de gestion du risque dans le pays allant de ses
origines jusqu’à présent, tout en étudiant également la relation entre l’occurrence des
catastrophes et l’apparition de nouveaux mécanismes et stratégies législatives à l’attention de
catastrophes et donc des urgences à gérer dans le pays.

L’analyse géographique des catastrophes qui ont eu lieu dans le pays, a été réalisée sur la
base de contenus présents dans l’inventaire historique national des catastrophes, disponibles
dans la base de données appelée Desinventar. On a relevé au total 27.826 registres d’urgences
associées aux principales catastrophes naturelles et menaçantes qui se sont produites en
Colombie à partir de 1914 jusqu’à nos jours. C’est ainsi qu’on a pu déterminer des tendances
spatiales qui ont permis d’identifier les zones géographiques ayant le plus de probabilité d’avoir
un de ces types de phénomènes et on a réalisé des études des cas spécifiques des processus de
gestion de risque au niveau municipal, avec, comme objectif, celui de fournir des informations
sur l’état actuel des politiques mises en place pour la gestion du risque dans le pays.

IV- Géohistoire des catastrophes en Colombie

Colombie est un pays que à cause de sa complexité géologique, géomorphologique et


climatique se trouve exposé aux phénomènes naturels menaçants de plusieurs types.
Evénements comme éruptions volcaniques, inondations, glissements, entre autres, ont généré
des catastrophes historiques, causant un fort impact socioéconomique et environnemental.

Ce sont les phénomènes d’origine hydrométéorologique (des crues éclairs, des pluies
torrentielles, des inondations) caractérisés par produire des impacts locaux, mais de haute
fréquence, ceux qui ont généré historiquement la plus quantité de dégâts matériels et de lourdes
pertes en vies humaines dans le pays, dépassant même aux évènements d’origine géologique,
dont l’impact à niveau régional ou national a plus d’ampleur. Aussi, les effets socio-
économiques générés par les phénomènes menaçants se concentrent dans les zones rurales, c’est
plus de 50% de la population se trouve dans des conditions de besoins non satisfaits (NBI) – Le
NBI est une mesure utilisée en Amérique Latine pour caractériser la pauvreté d’une population
– (LA BANQUE MONDIAL, 2012)

Même si les registres sur les catastrophes dans le pays sont datés dès 1914, c’est jusqu’à la
décennie des années 80 -époque dont le pays s’est vu affecté par des multiples catastrophes-
une fois on a commencé à développer des dégâts de pertes à niveau social, économique et
ambiental des populations touchées pour chaque phénomène. Cela a permis dimensionner le
besoin de générer des stratégies appropries à fin d’atténuer les conséquences des catastrophes.
Depuis 1980, l’occurrence de phénomènes d’origine géologique, comme l’éruption du Volcan
Nevado del Ruiz et le séisme de la ville de Popayán, qu’ont a eu des multiples effets à niveau
régional et national, ils ont suscité diverses pensées que signifient un point de commencement
pour le développement des actions institutionnels dirigés vers la gestion du risque, aussi comme
pour l’étude des différents phénomènes naturels menaçants que se passent dans le pays. Les
phénomènes les plus importants que s’expliquent ci-après :
1) Phénomènes d’origine sismotectonique

La Colombie se trouve située dans la zone de convergence des plaques tectoniques de


Nazca, du Caraïbe et de l’Amérique du sud. Les processus associés à l’subduction entre ces
plaques ont donné origine à l’structure des cordillères de Colombie, en plus d’une grande
variété de failles géologiques. Ces facteurs génèrent une haute activité sismique dans le centre
occident du pays, de cette manière le Pacifique Colombien et la région Andine sont les zones
dans lesquelles se passent des mouvements telluriques fréquents. (Fig. 2a)

La concentration démographique des principales villes dans ces régions du pays, fait que
le potentiel de catastrophes associés aux séismes résulte significativement haute en Colombie.
Les villes comme Bogota, Medellin, Manizales, Armenia et Cali sont celles qu’ont dû faire face
à une grande quantité d’émergences causées par ces phénomènes. (Fig. 2b)

Figure 2a (Gauche) L’historial sismique dans le territoire de Colombie. Source : UNGRD


(2018). Figure 2b (Droite) Les émergences enregistrées par l’occurrence de séismes en
Colombie.

Dans l’histoire du pays se sont produits des événements qu’ont généré des effets importants
au niveau social et économique dans le territoire. Les réflexions ultérieures aux séismes ainsi
comme Popayán (1983), Páez (1994) et dans l’Eje Cafetero (1994) ont conduit la construction
des bases conceptuelles et méthodologiques pour le développement des actions institutionnelles
dirigées vers la réduction des risques associés à l’occurrence de séismes dans le pays :

a) Le tremblement de terre de Popayán (1983)

Popayán est une ville capital située dans le sud-occident du pays, dans le vallée inter andine
de la rivière Cauca, entre les cordelières Central et Occidental. Cette zone est caractérisée pour
avoir une tectonique convergente associé à la subduction de la plaque de Nazca sous la plaque
Sud-américaine, laquelle (aussi) a générée deux systèmes de failles géologiques de type
régional qu’augmentent la séismicité du terrain sur lequel s’a établi la municipalité, conduisant
à des scénarios de risque pour l’activité séismique. (MAIRIE DE POPAYAN, 2006)

Le 31 mars de 1983, dans cette zone s’a registré un tremblement de terre d’magnitude 5.5
dans l’échelle de Richter, avec une profondeur de 15 Km de la surface, détruisant près de 2.470
logements et affectant les bâtiments du centre-ville. Malgré n’est pas être un séisme
relativement fort, les accélérations verticales ont dépassé les horizontales générant mouvements
de haute intensité, détruisant une grande quantité de constructions, causant la mort de 283
personnes et laissant 1.200 blessées. (SARRIA, 2005)

Les dégâts causés par le séisme ont été estimés à USD 300 millions de l’époque, affectant
en grande magnitude les sources d’emploi de la région qu’ont renforcé encore plus les dégâts
économiques. En plus, à cause des impacts de cette catastrophe plus de 26.000 personnes, des
villages alentour, ont immigré à Popayán, dépassant la capacité des organismes d'aide que
n’avaient pas des effectives stratégies de réponse, de cette manière s’augmentaient la magnitude
de l’émergence. (MAIRIE DE POPAYÁN, 2012)

L’occurrence de ces évènements a été une des premières expériences dans le pays qu’à
motivé le développement des stratégies et des actions de part du gouvernement national afin de
faire face aux émergences de cette magnitude. De cette manière, s’a créé le Fondo Nacional de
Calamidades, lequel reçoit des budgets destinés à l’attention des catastrophes, en plus, le
Gouvernement a instauré des normes d’ingénierie et architecturales pour le design et
construction des bâtiments ayant accompli les normes antisismiques crées par les associations
d’ingénierie américaines. (GARCIA, 2014)

b) Le séisme et des pluies torrentielles à Páez (1994)


La municipalité de Páez, Cauca se trouve sur la cordillère Central, environ 30 Km au sud
du Volcan Nevado del Huila. Cette population a été conformée historiquement par des ethnies
indigènes Nasa et Guambianos, ce sont eux qui ont développé des liens culturels avec le volcan
et la rivière Páez -un affluent qui prend sa source dans le glacier- se fait sa place sur ses rives
dès l’époque de la colonisation.
Le 6 juin de 1994, un séisme d’magnitude 6.4 s’est passé proche au Nevado del Huila, avec
10 Km de profondeur, détruisant la plupart des établissements autochtones quelques
populations métisses. Le tremblement a constitué un facteur clé, aussi avec les fortes pluies
caractéristiques de la zone, pour l’occurrence de plus de 3.000 glissements de terrain dans les
différents pentes et canons des rivières Páez, Negro, Narvaez et Symbole, comme conséquence
ce sont les avenues torrentiels et les torrents de boue qu’ils ont rasé les constructions situées
dans les rives de ces rivières. (WILCHES-CHAUX, 2005)
Les effets du tremblement de terre et des avenues torrentiels se concentrent dans quatorze
municipalités, ainsi la population de Páez a été la plus affecté (environ 50% de dégâts totales
ont été consacrés à la municipalité). Les événements ont causé la perdre de 1.100 vies humaines,
aussi comme des dommages en 34 peuplements dispersés dans la zone d’affectation ; environ
1.600 maisons ont été détruites et autres 3.000 ont été affectés. En plus, les opérations de
secours et de réponse à l’émergence ont vécu des difficultés pour la perdre total de 5 ponts
viales, et plus de 100 Km de routes. (WILCHES-CHAUX, 1995)
La complexité de la catastrophe a exigé la création des stratégies dirigées vers l’attention,
la réhabilitation et la réparation de chaque communauté ethnique, ainsi comme la récupération
écologique de la zone affectée, environ 40.000 hectares, entre lesquelles un haut pourcentage
se trouvait dans les zones protégées pour leur valeur des services écosystémiques. C'est
pourquoi, cette situation a eu une énorme importance à niveau régional et national, en plus il
fait dimensionner les différents affectations qu’un événement naturel menaçant peut avoir dans
les systèmes écologiques, et comment au même temps, il est nécessaire générer politiques et
des stratégies afin d’améliorer la résilience.
c) Le tremblement de terre de l’Eje Cafetero (1999)
L’Eje Cafetero est une région agricole densément peuplée et localisée dans le côté ouest de
la cordillère Central du pays, dans laquelle se trouvent les villes d’Armenia, Pereira et
Manizales. Dans la zone es possible d’identifier plusieurs groupes de failles, demeure le
système de failles Cauca-Romeral celui d’une plus grande continuité, expression
physiographique et plus d’preuves sur le mouvement dans le quaternaire. (ROSALES ET
MEYER, 2005)
Le 25 janvier de 1999 deux évènements sismiques ont affecté le centre-ouest de Colombie.
L’évent principal s’est passé avec une magnitude de 6,2 sur l’échelle de Richter avec une
profondeur superficiel (10 Km). Quatre heures après l’évent, s’est passé une réplique d'une
magnitude 5,8 sur l’échelle de Richter en augmentant d’une magnitude de la catastrophe. En
dépit d'être un évent d’intensité moyenne, les facteurs telles comme le caractère superficiel de
l’épicentre, lié aux conditions géologiques et géotechniques de la ville d’Armenia, fondée sur
dépôts de cendres volcaniques, permis la génération d’une résonance que dans un moment
donné a affecté les bâtiments avec un certaine violence. En plus, la plupart de l’infrastructure
de cette ville -là plus affecté- manquaient de critères antisismiques, cela a fait que plusieurs
secteurs de la municipalité vont s'effondre quasi immédiatement, augmentant ainsi la quantité
de pertes en vies humaines (COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L’AMÉRIQUE LATINE
ET LES CARAÏBES -CEPALC-, 1999)

Figure 3. Ville d’Armenia après le tremblement de terre le 25 janvier de 1999. Source :


Journal El Espectador (2014)
À niveau socio-économique, le séisme affecté à 32 municipalités de la zone, le résultat est
la mort de 1.185 personnes et la destruction de 32.000 maisons. Les pertes économiques directes
et indirectes se calculent en USD 1.857 millions, équivalentes au 2,5% du PIB du pays en 1998,
tandis que les coûts de reconstruction étaient estimés à USD $750 millions financés par l’État,
ainsi que des prêts de la Banque Mondial et la Banque Interaméricaine de Développement.
Finalement, l’impact sur l’économie caféière s'est concentré sur multiples pertes de parcelles
cultivées grâce à l’occurrence de glissements de terrain, qu’aussi ont affecté les voies d'accès
et l’infrastructure pour le traitement du grain. (ROSALES ET MEYER, 2005)
d) Des actions institutionnelles pour la gestion de risques associés aux éveillâtes d’origine
sismotectonique.
Les effets de tremblement de terre à Popayán à niveau régional et national ont occasionné
la création du premier fond pour des catastrophes survenues dans le pays et ont motivé la
réflexion conceptuel et méthodologique sur les risques naturels en Amérique Latine. Dès
l’occurrence de ce séisme, l’Asociación Colombiana de Ingeniería Sísmica (AIS) a commencé
des actions pour donner lieu au premier code colombien de constructions antisismiques qui a
été délivré au cours de l'année 1984 et actualisé dans l’année 1998, ajoutant des nouvelles
exigences de savoir naissantes à propos d’ingénierie séismique. À la suite du séisme dans l’Eje
cafetero en 1998, le Servicio Geológico Colombiano (SGC) et l’AIS, ont développé
le Reglamento Colombiano de Construcción Sismo Resistente, que date de l’année 2010.
Ces événements ont fait noter l’importance de caractériser de manière détaillé le niveau de
menace sismique dans chaque zone du pays, sur l’objectif de générer des stratégies locales et
régionales afin de permettre réduire les effets des séismes. De cette manière, des institutions
comme le SGC et l’Observatorio Sismológico del Suroccidente (OSSO) ont élargi le réseau
sismologiques et accélérographique dans le pays, dont la surveillance a permis le
développement des recherches de la menace sismique à niveau national, en plus l’information
nécessaire pour appuyer la réalisation des études de micro zonage séismique dans les différentes
villes du pays. En autre, les instituts scientifiques et des groupes de géologues continuent leurs
recherches sur le contexte tectonique à niveau local des territoires et d’information que
permettraient la création des nouvelles stratégies de prévention des catastrophes.
2) L’activité volcanique
En Colombie, les volcans sont associés au processus orogénique de la cordillère des Andes.
La plupart de ces structures correspondent aux strato-volcans, associés à une fontaine de magma
acide -composition dacitique-andésitique-, et se trouvent principalement au long de l’axile de
la cordillère Central du pays. Au fil du temps géologique les volcans ont modelé la
géomorphologie au niveau local et régional du pays, et dans l’histoire actuelle, des facteurs
comme les cosmovisions autochtones culturelles et la présence de sols fertiles ont favorisé
l’établissement de multiples communautés proches à ces structures, provoquant les conditions
de risque associés à l’activité volcanique.
Dans l’étude de ROBERTSON, ET AL., (2002), on a trouvé un total de 95 volcans dans le
territoire national, dont 38 sont classifiés comme actifs ou latents, ceux qui disposent d'une plus
grande activité récente : Le volcan Nevado del Ruiz, le volcan Nevado del Huila, et le volcan
Galeras.
Les volcans ont suscité différentes tragédies dans le pays, par exemple la tragédie d’Armero
en 1985, causée par un lahar généré par l’éruption du volcan Nevado del Ruiz qui a coûté la vie
de plus de 22.000 personnes. En autre, la municipalité de Pasto, située sur la région d’influence
du volcan Galeras (Fig. 5) et les municipalités de La Plata y Páez, au sud du volcan Nevado del
Huila, on a eu des émergences tout au long de l’histoire avec une grande quantité de sinistrés
(Fig. 4)
Figure 4. Registre d’émergences (Gauche) et quantité de personnes touchées (Droit) par
activité volcanique en Colombie.

Figure 5. Image satellite du volcan Galeras, et la ville de Pasto vers l’orient. Image registré
par le satellite Sentinel II. Année 2017
a) L’éruption du volcan Nevado del Ruiz (1985)
Armero c’était une municipalité située dans le piémont oriental de la Cordillère Central des
Andes colombiens, dans la zone d’influence du volcan Nevado del Ruiz, un de plus important
du pays, et l'un des plus actifs actuellement.
C'est aux environs de 1984 que l’émission de fumerolles de la part du volcan et l’activité
sismique ont augmenté, ce qui donne à penser la possibilité d’une éruption volcanique de grande
magnitude. Différents groupes de scientifiques ont averti sur la possibilité de l’occurrence de
cet événement, et ils ont averti sur le haut risque de lahares que peut arriver à affecter les
populations des environs. (BARBERI, MARTINI, ROSI, 1990) Malgré les alertes générées de
la part des entités comme l’Instituto Nacional de Investigaciones Geológico Mineras
(INGEOMINAS) (Fig. 6), la Croix-Rouge colombienne et la défense civile colombienne, les
autorités gouvernementales à niveau national, régional et local n'ont pas tenu compte les
recommandations pour le développement des actions préventifs que permettaient l’évacuation
des populations en risque. (MILETI, ET AL, 1991)
Pendant la nuit du 13 novembre 1985, le volcan est entré en éruption fondant la calotte
glaciaire présente dans l'édifice volcanique, cette situation a laissé que les lahars descendent
pour les canons de ses bassins hydrographiques, traînant des grandes pierres, matériel végétal
et décombres. Une fois dans le piémont, le lahar de la rivière Lagunillas a couvert la totalité de
la population d’Armero, plus de 22.000 personnes ont perdu la vie. De même, pour le versant
occidental s’est passé un autre lahar affectant la population de Chinchilla avec la mort d’autres
2.500 personnes.

En raison de l’importance économique à niveau régional de la municipalité d’Armero, les


activités comme le tourisme, les activités agricoles et l’industrie de la pêche ont souffert la
déstabilisation économique affectant la région dans la période après la catastrophe. À niveau
national, les dégâts dépassent les USD $218 millions, et l’affectation d’environ 200.000
personnes, c’est-à-dire, ce qu’on appelle la pire catastrophe naturelle que le pays ait jamais
connue dans l’histoire de Colombie et d’Amérique du Sud. (MILETI, ET AL, 1991)

Figure 6. Carte de risque pour les éruptions volcaniques fait par INGEOMINAS un moins
avant la tragédie de novembre de 1985. Source : WRIGHT Y PEARSON (1992)
b) Les actions institutionnelles pour la gestion de risques associés à l’activité volcanique

La tragédie d’Armero a été l’événement historique qui a marqué le début des processus
institutionnels de gestion de risque dans le pays. Le besoin de générer des stratégies pour la
prévention et les secours en cas de catastrophe a fait que le Gouvernement National a créé en
1988 le Sistema Nacional para la Prevención y Atención de Desastres -SNPAD-, soulevé
comme un organisme de gestion intégral vers la problématique des catastrophes, il cherche
s’approcher non seulement à la réponse aux secours en cas de catastrophe, mais aussi la
prévention et réduction du risque.

Avec le SNPAD, les organisations comme INGEOMINAS (Aujourd’hui Servicio


Geológico Colombiano -SGC-) ont commencé des recherches sur le développement des outils
de surveillance de l’activité volcanique, et d’autres phénomènes naturels menaçants. Avec
l'appui du progrès scientifique et technologiques, et le renforcement institutionnel pour la
gestion du risque, le SGC a mis en œuvre trois observatoires volcanologiques dans les villes de
Pasto, Popayan et Manizales, que sont responsables de surveiller 21 des 38 volcans actifs dans
le pays.

Ce contrôle, fait par des études géophysiques, géochimiques et géomorphologiques, a


permis obtenir des modèles de comportement des volcans les plus actifs, en facilitant les
systèmes d'alerte rapide dans le pays, aussi de descriptions des menaces par des phénomènes
d’origine volcanique par exemple, la projection de cendres, les coulées de lave et lahars, entre
autres. Ces instruments ont été utilisés pour l'élaboration de plans d'évacuation et réduction
des catastrophes dans les populations exposées, minimisant les effets des émergences par
l’activité volcanique dans le pays.

3) Les glissements de terrain et les coulées de boue

En Colombie, le climat tropical est caractérisé par un régime bimodal en grande partie du
territoire, des fois influencé par des phénomènes de variabilité climatique comme El Niño–
Oscilación del Sur (ENSO), ajouté aux conditions topographiques, géologiques, hydrauliques
et l’occupation et l’usage de la terre font que le pays soit extrêmement sensible aux mouvements
en masse comme les glissements et les coulées de boue. Les zones les plus exposées se trouvent
principalement dans les chaînes montagneuses de la région Andine, lieu où s’a accentué plus
de 70% de la population du pays. (UNGRD, 2018)

Selon l’inventaire historique national des catastrophes de DESINVENTAR (2018), dès


1921 jusqu’à l’année 2015, en Colombie s’a présenté 10.988 phénomènes de mouvements en
masse qui ont affecté un total de 2’695.000 personnes, et ils ont causé des importants dommages
aux villes et dans l’infrastructure routière du pays. C’est pour cette raison que, dès l’année 2011,
le Servicio Geológico Colombiano -SGC- a fait la carte nationale de menace à cause de
glissements de terrain, dans lequel il a identifié environ 50% du territoire national se trouve
catégorisé en cas de menace est faible car l’occurrence de ces phénomènes, 22% en cas de
menace moyenne, 20% en cas de haute menace et 4% en cas de menace assez élevé. (Fig. 7a)
(INSTITUTO DISTRITAL DE GESTIÓN DE RIESGOS Y CAMBIO CLIMÁTICO -IDIGER-,
2018)
Figure 7a (Gauche) Carte de menace par mouvements en masse en Colombie. Source :
(UNGRD, 2018). Figure 7b (Droit) Numéro de glissements de terrain par municipalité.

C’est spécifiquement dans les zones les plus hautes que sont arrivées les catastrophes
associées aux mouvements de masse. Les conséquences des tragédies ont généré des réflexions
et des rétroactions aux systèmes et aux stratégies de gestion du risque en Colombie, favorisant
la construction des nouveaux mécanismes pour réduire les risques naturels. Suivi, on va exposer
les cas les plus représentatifs :

a) Glissement de terrain de Villatina, Medellín (1987)

Le cartier Villatina a été un camp informel situé sur la versant nord-ouest de la colline
Cerro Pan de Azúcar, dans la ville de Medellin, Antioquia. Depuis les années 1940, le camp
informel a commencé s’élargir jusqu’à se consolider dans les années 70 grâce à l’accélération
des processus d’urbanisation, industrialisation, et la croissance démographique de Medellin.
(COUPÉ, ET.AL, 2007)

Le Cerro Pan de Azúcar se conforme par la dunite de Medellin, une formation géologique
que dans la zone se trouvait déchirée et cisaillée par des processus tectoniques, générant des
grands blocs de roche entourés d’une matrice semi-perméable et faible à la météorisation. Ces
zones de cisaillement ont la présence d’altérations dans la roche à minéraux comme chlorite,
talc et amiante, créant ainsi des surfaces d’affaiblissement lisses que des fois coïncident avec la
pente naturelle du terrain. En plus, la topographie de la colline se caractérise par les brusques
changements de pente, dans certaines zones dépassent le 45% d’inclinaison, des zones instables
dans le terrain. (GARCÍA, 2005)

Les éléments intrinsèques dans le terrain s’ajoutent à un temps de fortes précipitations, et


à l’intervention anthropique dans la zone ayant processus de déforestation et construction des
voies irrégulières en augmentant l’humidité du terrain, ont produit les conditions parfaites pour
le 27 septembre 1987 quand plus de 25.000 m3 de terre a glissé sur la partie haute du cartier
Villatina, environ 500 personnes ont perdu la vie et 1700 sinistrés dans une des pires
catastrophes de la ville de Medellin.

Cette catastrophe s’est produite alors que le pays n’était pas totalement rétabli de la
catastrophe d’Armero, quelques années avant. Malgré le commencement des actions
institutionnelles pour créer des groupes techniques dédies à la prévention et l’attention des
secours en cas de catastrophe, dans ce temps-là on n’avait pas les recherches suffisantes pour
déterminer les zones de risques naturels qui ne peuvent être résolus, raison pour laquelle cette
émergence a motivé la réalisation de ces recherches, sous l’objectif de connaître les différents
risques dans les territoires.

b) L’coulée de boue de Salgar (2015)

Salgar est une municipalité située dans le sud-ouest du département d’Antioquia, sur la
cordillère occidentale. Ce territoire possède un climat humide et tropical, la précipitation
annuelle dépasse les 3.000 mm/année ; En plus, se trouve composé d’un relief principalement
escarpé, avec pentes de 30 degrés dans le 40,8% du terrain. Ces conditions et, la localisation
géographique permettent que coulent pour la municipalité plus de 120 cours d’eau dans ses
bassins versants supérieurs et moyens.

Le 18 mai de 2015 dans la soirée, une forte précipitation dans le bassin versant supérieur
de la Quebrada Liboriana, a donné lieu à des pluies torrentielles sur son canal qu’a touché
l’agglomération urbaine de la municipalité, ainsi comme d’autres colonies de peuplement se
situent dans la rivière de la quebrada, le résultat c’est la mort de 78 personnes, 535 maisons
détruites, ainsi comme une partie de l’infrastructure des voies de la municipalité. Le total, 782
personnes directement affectées par l’occurrence de cette catastrophe naturelle. (UNGRD,
2015)

Figure 8. La vue aérienne de l’coulée de boue de Salgar, Antioquia. Source : Cabrera (2015)

Le processus de soins d’urgence et la reprise de la municipalité a impliqué l’activations des


plans de réponse et reprise soulevés par la gestion de risque en vigueur. Différents institutions
locaux, régionaux et nationaux ont commencé les actions respectives pour aider la population
touchée, et aussi commencer la réinstallation des autres 46 maisons qu’étaient en haut risque
de menace. Au total on a destiné USD 20 millions pour reconstruire toute l’infrastructure de la
municipalité. (UNGRD, 2015; ÁLVAREZ, 2018)

c) L’coulée de boue de Mocoa (2017)

Mocoa est une ville située dans la région du piémont amazonien, c’est le capital du
département de Putumayo et elle a 43.700 habitants. Sa position géographique justifie qu’elle
a un régime unimodal de fortes précipitations, avec des précipitations moyennes annuelles de
4130 mm/l’année. Par ailleurs, la transition de pente entre la Cordillère des Andes et la Plaine
Amazonienne, ont donné des cônes de déjection dans les zones baisses des rivières, qu’au même
temps commencent des cours d’eau en tresses ayant un lit majeur où divague le lit mineur.
Pendant la nuit du 31 mars 2017, on a enregistré une précipitation de 129 mm qu’a causé
des glissements dans la partie haute et moyenne des microbassins de rivières Sangoyaco et
Mulato, en plus de cours d’eau, générant une coulée fluvio-torrentielle avec un torrent de boue
et de roches. La catastrophe a causé l’affectation de 48 quartiers de la municipalité, la mort de
332 personnes, 398 blessés, 77 personnes disparues et plus de 22.000 sinistrés. En plus,
plusieurs parties de l’infrastructure routier ont été affectés, aussi que des équipements publics
et sociaux basiques. (DEPARTAMENTO NACIONAL DE PLANEACIÓN -DNP-, 2017)
L’UNGRD a remarqué que les causes principales de cet évènement : la composition
argileuse et sablonneuse des sols, la présence de failles géologiques dans la zone, les hautes
pentes qui dépassent le 45% inclinaison, et les processus de déboisement des forêts primaires
situés sur les parties hautes dès les bassins des rivières. (CRISTO, 2017)

Figure 9. La vue aérienne de l’coulée de boue de Mocoa, Putumayo. Source : Journal El


Heraldo (2017)
Depuis la catastrophe, tant la municipalité de Mocoa comme le département du Putumayo
ont fait les déclarations pertinentes sur leur juridiction territoriale ; L’ex président Juan Manuel
Santos déclaré l'État d’Urgence à cause de l’ampleur de la catastrophe. L’ex président grâce à
l’UNGRD a déclaré, avec les institutions de la municipalité, l’attention et l’aide aux populations
touchées. Pour sa part, la communauté internationale a fourni de personnel technique et
scientifique, de contribution financière qui a obtenu plus de USD 11’650.000 destinés au
processus de reconstruction territoriale de la municipalité. Finalement, grâce aux plans
multisectorielles menés par le Departamento Nacional de Planeación -DNP-, on a fait la
reconstruction territoriale de la municipalité, environ USD 50’000.000.
d) Des actions institutionnelles pour la gestion de risques associés aux mouvements de terrain
et aux coulées de boue
Les catastrophes survenues pour des mouvements de terrain dans le pays ont souligné
l’importance de connaître les risques de chaque territoire. Dès la catastrophe de Villatina, le
Servicio Geológico Colombiano -SGC- et l’Instituto de Hidrología, Meteorología y Estudios
Ambientales -IDEAM- ont développé des outils de surveillance des facteurs de déclenchement
des glissements de terrain, comme les précipitations et les tremblements de terre.
Ces actions ont permis à des institutions comme le SGC et l’Université National de
Colombie produire des recherches de menace à différents niveaux d’analyse, et des guides
méthodologiques ont également été mis au point pour évaluer les risques associés aux
mouvements de masse, appuyant de cette manière les administrations gouvernementales des
niveaux départementales et municipale avec le développement des intrants nécessaires pour la
prise de décision orientée vers la gestion et la réduction de risques.
La gestion des risques associés aux mouvements de terrain ont aussi nécessité de la
création et articulation des politiques orientés vers l’adéquate utilisation des sols dans le pays,
avec les différents stratégies de gestion du risque aux niveaux national et régional, et avec les
plans de développement et d'aménagement du territoire au niveau départemental et municipal.
De cette manière, les villes dans la zone de haut risque peuvent renforcer le plan de réinstallation
d’habitations situées dans des endroits dangereux que ne pouvaient pas être atténués et on a
développé des interventions structurelles afin de réduire le risque. De même, les catastrophes
de Salgar et Mocoa ont fait appelle sur l’importance de réajuster le système de gestion de risque
actuel, sur l’objectif d’identifier ses faiblesses et les corriger par voie d’une cohérence et de
coordination interinstitutionnelle plus efficace, qu’encourage un fonctionnement total de la
structure et des stratégies de gestion de risque dans le pays.
4) Des inondations
La topographie et le régime hydrométéorologique du territoire de Colombie ont fait que
plusieurs parties du pays soient zones exposées à l’occurrence des inondations. Ces événements
peuvent être de deux types : Des progrès lents, quand l’augmentation du niveau d l’eau sont du
type centimètres, normalement dans les zones plaines des rivières et dans les vallées fluviales
longs ; étant des crues éclairs, ont affecté une zone plus petite, mais avec un potentiel
destructeur plus élevé, les crues éclairs sont responsables de la mort de beaucoup plus de
personnes. (IDEAM, s.f.) De cette manière, les inondations de progrès lent passent surtout dans
la région du Caraïbe, sur les plaines alluviales des rivières Cauca, Magdalena et San Jorge,
lesquelles augmentent de son débit en saisons des précipitations prolongées, ou sur des cycles
de variabilité climatique, comme le phénomène La Niña. De son côté, les crues éclairs se
présentent surtout dans les régions Andine et Pacifique, aussi dans les zones du piémont, des
rivières et des quebradas peuvent se déborder à cause des fortes précipitations dans une zone
localisée, cela affecte les populations riveraines. (Fig. 10b)
Figure 10a (Gauche) des zones susceptibles aux inondations en Colombie. Source : UNGRD
(2018). Figure 10b (Droit) Quantité de catastrophes associés aux inondations dans le pays.
Figure 10c (Inférieur) Personnes touchées pour l’occurrence des inondations.
D’après l’inventaire historique national des catastrophes de DESINVENTAR (2018), dès
l’année 1914 à nos jours on a un total de 15.796 inondations en Colombie, cela le fait le
phénomène avec plus de fréquence dans l’histoire de pays. Au même temps, cet évent à généré
un total de 19.234.088 victimes (Fig. 10c), cela a motivé le développement des multiples actions
de gestion de risque dans le niveaux national, régional et local, sous l’objectif de réduire les
effets du phénomène.
L’emplacement du pays dans la zone de convergence intertropicale fait que le régime de
précipitations soit influencé par le phénomène El Niño-Oscilación del Sur (ENOS) ; pour cette
raison, les cas d’affectation les plus forts associés aux inondations ont été présentées dans le
phénomène de La Niña dans les années 1998-1999 et 2010-2011. C’est dans le dernier évent
en Colombie que les pluies ont été sans précédent historique. La situation a généré une forte
émergence environnementale dans tout le pays à cause des inondations, des crues éclairs et des
mouvements en masse. Pour faire face à la situation, le Gouvernement a appliqué de nouvelles
mesures afin de réduire les effets des futures phénomènes naturels menaçants. (UNGRD, 2018).
Suivi, on va décrire les émergences dans les années 2010 et 2011 influencées par le phénomène
ENOS :
a) Le phénomène de La Niña (2010 et 2011)
La Niña es un phénomène de variabilité climatique que fait partie du cycle El Niño-
Oscilación del Sur (ENOS). C’est phénomène est le refroidissement des eaux de l’océan
Pacifique tropical en dessous de la normale, cela fait les changements dans le modèle de
comportement des vents et donc les précipitations, qui augmentent principalement dans les
régions Caraïbe et Andine du territoire colombien. Bien que ce phénomène passe de manière
irrégulière, on a établi une période de récurrence de chaque 4 ou 7 ans. (DEPARTAMENTO
ADMINISTRATIVO NACIONAL DE ESTADÍSTICA -DANE-, 2011)
Selon le rapport de validation de dommages et de dégâts fait par la CEPALC (2012) le
phénomène de La Niña a commencé sa formation dans le mois de juin 2010, quand on a
enregistré des anomalies de température inférieure à à -0.5ºC dans les eaux de l’océan Pacifique
Tropical. Après, le phénomène a arrivé à son degré de maturité en novembre 2010 et janvier
2011 avec des fortes pluies dans le pays, et cela a augmenté la possibilité des inondations et des
autres phénomènes hydrométéorologiques menaçants. Pendant la période 2010-2011, on a
enregistré information totalement atypique sur les indicateurs climatiques -spécialement les
niveaux de précipitations-, lesquels étaient au-dessus des rangs historiques dans le pays.
Les intenses et hautes pluies dans de vastes zones du pays, ont causé la croissance et le
débordement des rivières les plus importants comme le Magdalena, le Cauca et ses affluents,
qui ont inondé de manière prolongée presque la totalité de la région Caraïbe, et quelques zones
des régions Andine et Pacifique. Durant cette une vague hivernale, on a enregistré 2.219 cas
d’urgence, 1.233 à cause des inondations, 778 à cause des glissements, 174 à cause des vents
violents, 24 à cause des avalanches, ainsi comme quelques orages électriques, des tempêtes de
grêle et des tornades. (CEPALC, 2012)
Comme conséquence de ce phénomène, le 5,11% de la population national a été touchée
(2.350.207 personnes), pendant qu’on a registré 869.032 affectés, et 874.464 logements
affectés. En total, 28 de 32 départements du pays s’ont vus affectés par le phénomène, les
émergences registrées les plus importantes sont à Bolivar, Magdalena, Cauca et Cordoba.
Finalement, il y a 1.016 personnes disparues, et 1.374 décédées, tout à cause des inondations
registrés dans la région Caraïbe. (IBIDEM, 2012)
b) Des actions institutionnelles pour la gestion de risques associés aux inondations
Dès l’origine de l’institutionalité d’a gestion du risque en Colombie dans l’année de 1988,
les institutions ont créé diverses stratégies pour la prévention et contrôle des inondations dans
le pays. C’est l’Instituto de Hidrología, Meteorología y Estudios Ambientales (IDEAM) l’e
chargé de la surveillance des conditions climatiques, météorologiques, les variables
hydrologiques du pays ; Pour cela la Colombie compte avec un réseau de 5.171 stations
météorologiques, hydrologiques et hydrométéorologiques que ont permis générer et fournir
donnés d’information environnemental en Colombie, émettant des bulletins d'information et
d'alerte rapide sur les différents menaces d’origine hydrométéorologique. (UNGRD, 2018). Ces
données d’informations ont aussi permis la caractérisation des scénarios de risque à différentes
échelles, de cette manière on appuie la prise de décisions et le dessin de stratégies de gestion
de risques de la part des municipalités et des départements.
En plus, le IDEAM a développé des actions avec les autorités environnementales et
gouvernementales au niveau multiscalaire, avec cela on a créé et mettant en œuvre les plans de
contrôle pour les bassins hydrographiques de Colombie, afin d'harmoniser les différents
processus d’interaction des éléments anthropiques avec les rivières et des autres ressources
naturelles dans le territoire.
V- Discussion des résultats
L’examen sur les catastrophes naturelles importants survenus dans l'histoire récente de
Colombie avec les normatifs et les actions dirigés vers la gestion de risque pour les différents
phénomènes naturelles menaçants, cela a permis observer comme chaque événement a donné
lieu à des avis différents par lesquelles on a connu l’amplitude de la problématique des risques
naturels en Colombie, et illustrant l’exposition des populations à chaque phénomène, et en plus
la vulnérabilité sociale, économique et institutionnel dans les divers régions du pays. C’est pour
cela que les Gouvernements Nationaux ont commencé des actions pour développer mécanismes
et stratégies de gestions de risques dans le territoire, en établissant des structures
institutionnelles et mettre au point des politiques et des normes de la gestion du risque qui sont
devenus de manière parallèle à l’occurrence de nouvelles catastrophes sur le territoire.
Depuis la tragédie de la municipalité d’Armero et la mise en place du Sistema Nacional
para la Prevención y Atención de Desastres (SNPAD), la Colombie a été le premier pays de
l’Amérique Latine en promouvoir une proximité à la problématique du risque des catastrophes,
incorporant des concepts de réduction et d’atténuation des menaces, et en encourageant la mise
en place des mécanismes de décentralisés de participation sociale et d’organisation
institutionnelle. La création du SNPAD a signifié une avance dans l’appropriation du sujet de
la part de l’État de Colombie et des différents secteurs de la société, une fois on s’approche à la
problématique sous les différents niveaux d’organisation et gouvernement territorial (National,
départemental et municipal), cela a constitué un organigramme hiérarchique qu’a facilité la
participation sociale, et la prise en conscience des situations de risque dans la population. En
autre, les recherches de la part des institutions scientifiques et sociaux ont permis de reconnaître
des facteurs comme le caractère social de la catastrophe, et ils ont propitiée un changement de
points clés dominants de la région qu’étaient limités qu'aux soins d’urgence. (CEPALC, 2007.)
Les progrès conceptuels et technoscientifiques au niveau mondial et régional sur les
phénomènes naturelles menaçants et sur la prévention des catastrophes, cela a donné lieu aux
émissions des normes et des plans articulés avec le contexte géographique, économique et social
du pays, avec le SNPAD et en favorisant le développement des études techniques et
académiques au niveau local ont soutenu les processus de connaissance du risque. En autre, ont
encouragé l’articulation des processus de gestion de risque avec les plans et instruments de
remembrement et de développement territorial des communautés, grâce à la formulation des
différentes lois en appuyant la prévention de menaces et risques comme un facteur clé dans le
remembrement et de développement territorial dans le pays.
Depuis des effets sur l’environnement, sur l’économie et la société générés par le
phénomène de La Niña 2010 et 2011, est déjà en cours la restructuration du système national
de risque dans le pays, sous l’objectif d’améliorer les mécanismes de coordination et travail
interinstitutionnel articulés aux stratégies de gestion et prévention de risques.
De cette manière, est devenue l’Unité National de Gestion du Risque de Catastrophes
(UNGRD), comme un spécialiste d'ordre national dont l’objectif principal est d'assurer la
coordination et transversalité dans l’implantation des politiques de gestion de risques dans le
plans et programmes des entités publiques, privés et dans le territoire. L’UNGRD, s’appuie sur
les résultats des politiques de gestion de risque en Colombie, fait par la BANQUE MONDIALE
(2012), pour développer en groupe avec les autres organismes nationaux, la Loi 1523 de 2012,
dans laquelle s'établit des nouveaux mécanismes pour les processus de gestion de risque dans
le pays.
L’origine du nouveau Sistema Nacional de Gestión de Riesgo de Desastres (SNGRD) a
signifié un changement de paradigme dans l’approche à la problématique des risques et
catastrophes dans le pays, étant donné que le système se structure selon une approche de
processus, il a eu besoin de rôles et de fonctions spécifiques à chaque établissement public, et
les instances de représentation de la société des différents acteurs dans le territoire.
Alors, on a planifié la gestion de risque pas seulement comme un produit mais comme une
application de principes, de programmes et des actions pour arriver à la réussite (NARVÁEZ,
ET AL, 2009). L’allocation des rôles spécifiques à chaque institution a impliqué que les
processus de gestion de risque, aussi soient examinées avec les plans de développement
sectoriel et institutionnel, de sorte que on a garanti une adéquate coordination des labeurs
réalisées entre les différentes entités que font partie du système.
Les actions faites pour toute la structure institutionnelle du SNGRD ont encouragé les
processus d’identification des facteurs de risque dans les différents territoires. Dans ce sens,
une de principales réussites du SNGRD a été l'augmentation de la capacité institutionnelle et
territoriale afin d’identifier les facteurs sociaux et naturelles qu’ont donné origine aux scénarios
de risque, et de même, dernier le niveau d’exposition et vulnérabilité des éléments
socioéconomiques et environnementales face à chacun des phénomènes menaçants registrés.
Bien qu’il soit un processus développé massivement en échelles nationales et régionaux, le
principal défi de la part des institutions c’est d’obtenir la caractérisation des scénarios de risque
au niveau local dans tout le pays, pour arriver à cela on a besoin du renforcement des systèmes
de surveillance des phénomènes naturels, la collecte d’informations sur la fréquence, l’intensité,
la zone d’affectation et les impacts sur les systèmes socioéconomiques et naturelles qu'ont
généré chaque évent, processus dans lesquels il faut aussi promouvoir la participation sociale,
dans la mesure que les communautés qui habitent les territoires sont en train de connaître les
dynamiques et évolution historique.
C’est justement, la faute de n’avoir pas reçu la formation requise sur les scénarios de risque
au niveau local qu’un des facteurs qui a difficulté le développement des processus de gestion
du risque dans le territoire, et en conséquence, n’a pas permis l’application des stratégies pour
éviter l’origine des nouvelles conditions dangereuses, et pour réduire les existants, raison pour
laquelle on a produit des nouvelles stratégies comme les crues torrentielles de Salgar, Antioquia
dans l’année 2015, et de Mocoa, Putumayo dans l’année 2017.
L’analyse des catastrophes les plus importants dans l’histoire du pays, ainsi comme la
systématisation de 27.826 registres d'émergences liés aux événements sismiques, volcaniques,
mouvements de masse et des inondations, trouvables dans la base de données DESINVENTAR
(2018), nous a permis aussi d’identifier quelques faiblesses dans les processus d’articulation
des plans d’aménagement du territoire et de l'environnement dans les département et
municipalités du pays, avec les utiles du gestion de risque créés par la réglementation en
vigueur.
Pour cette raison, le SNGRD doit mettre en priorité ces processus d’articulation dans toutes
les municipalités du pays, étant donné que le traitement de la gestion du risque implique
reconnaître que c’est un des éléments essentiels parmi les politiques orientés au développement
territorial, à la planification du développement et la gestion environnemental territorial durable.
Avec le développement de ces réflexions prospectives que peut arriver à éviter l’origine de
nouveaux scénarios de menace, les futures actions pourraient se focaliser sur la réduction des
scénarios de risque présents dans le territoire, et dans le renforcement de la résilience des
populations face à d’éventuels évents naturels catastrophiques dans le futur.
Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de comprendre que la gestion du risque est un
processus dont les résultats ne peuvent pas être observables immédiatement, seulement quand
les phénomènes naturelles menaçantes ont une manifestation dans le territoire c’est possible
capter si les stratégies pour réduire le risque ont été efficaces, et de cette manière, le système
peut recevoir une rétroaction plus utile pour créer des nouvelles stratégies et des utiles à fin
d’empêcher l’apparition de nouveaux scénarios de risque. Dans ce sens, la gestion du risque est
un processus dynamique, qui dépend des thématiques de planification et d’aménagement
territorial et environnemental et que doit se voir de manière multisectorielle pour le
développement des actions qui aident à la sécurité, le bienêtre et la qualité de vie des
communautés.
VI- Conclusions

L’étude historique des catastrophes les plus importantes a permis l’identification des
mesures de gestion du risque qui ont été créé en alternance a ces évènements. La concrétisation
des catastrophes comme ce qui a passé à Armero, en 1985 a mis en évidence le besoin de
création d’une politique nationale qui engage une proximité intégrale dans la pratique par
rapport aux problématiques associées aux catastrophes du territoire. Par la même, chacune des
structures et des normatives qui ont été créées pour la gestion du risque a signifié un changement
de paradigme à l’époque et une évolution considérable dans la façon comme les institutions du
gouvernement et la société colombienne ont réagi à la problématique du risque.
La survenue de multiples types de phénomènes naturels de menace dans des territoires avec
des dynamiques historiques, sociales, culturelles et économiques très complexes dans le pays
exige un traitement multisectoriel de la gestion du risque, dans lequel il faut prendre en
considération : D’une part, la compréhension des processus naturels qui donne origine au
phénomène menaçant et d’autre part, l’étude des différentes façons de construction sociale du
risque. De cette façon et à travers le temps, on a entendu avec les réflexions et les expériences
que les catastrophes ont été réduites dans la mesure où les sociétés sont organisées à niveau
local, régional et national. C’est-à-dire, la gestion du risque, c’est un ensemble de processus qui
doivent être liés aux mécanismes d’ordonnément et de développement social. Dans cette
perspective, la compréhension des particularités de chaque territoire qui ont des cas uniques de
scenarios de risque suppose une reconnaissance des méthodologies spécifiques pour son
réduction mais aussi, une coordination interinstitutionnel articulée avec la participation et
organisation communautaire, ceux sont les mécanismes les plus importants pour renforcer les
processus de gestion du risque dans le territoire, donnant lieu à des résultats attendus.
Les dynamiques naturelles en Colombie son bien complexes, cela fait que le territoire soit
susceptible à la survenue des phénomènes naturels menaçants. A travers l’histoire, la société
colombienne a compris qu’il faut gérer des actions qui permettent d’atténuer les impacts de ces
évènements dans la communauté. Les mauvaises expériences ont été une source pour le
renforcement et l’apprentissage constants des risques naturels et au même temps ont donné la
création de nouvelles perspectives au tour de la problématique. Ce qui importe ce qu’on doit
continuer à travailler et à réfléchir sur le sujet, en enrichissant de cette manière les
connaissances technique-scientifiques qui aident dans la retro alimentation des processus
territoriaux de gestion du risque, en offrant des nouveaux outils qui permettent prévenir des
catastrophes.

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