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Stratégie Financière

Résume
Master Sciences de gestion
Option : Finance
Temps normal

Réalise par Encadre par


Elnafir chaimae Mr Kandrouch Abdelkrim

Année universitaire 2021/2022

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Thème : stratégie de financement à M et LT

La stratégie financière correspond essentiellement à un ensemble de processus


permettant d’arriver à un objectif financier pour une entité donnée dans un horizon de moyen
et long terme.  Les leviers utilisés sont essentiellement les ressources allouées et les moyens.
Le choix de financement constitue une activité stratégique pour la pérennisation de
l’entreprise. Il n’y a pas de ressources gratuites toutefois l’entreprise doit optimiser les
options qui se présentent à elle en minimisant ses coûts, et en veillant à maîtriser sa structure
financière, ainsi que de garantir sa solvabilité et sa pérennité par ses choix de financement qui
doivent être retenus en totale cohérence avec les orientations stratégiques de l’entreprise.
À moyen terme, les stratégies de financement peuvent s'appuyer uniquement sur les
bénéfices de l'entreprise, ou à la recherche des financements externes une fois que le projet
existe. L'objectif est donc de financer l’amélioration de l’offre en termes de produits et de
services. En outre, Les financements à moyen terme doivent être réalisés en fonction de la
stratégie commerciale de l'entreprise. Toutefois, les stratégies de financement à long
terme consistent à optimiser la rentabilité pour accroître les résultats financiers
de l’entreprise. Ainsi, elles visent à apporter pour l’entreprise une autonomie
financière importante et un développement organique ou externe de son activité, afin d’éviter
le recours aux financements extérieurs.  
La décision de financement est considérée comme l’une des conditions clé de la
réussite d’un projet ou d’un investissement. Cette décision regorge de multiples sources
de financement parmi lesquelles les entités peuvent faire un choix pour leurs
besoins financiers. Afin d'éviter ou limiter les risques financiers pouvant conduire à
la disparition prématurée de l'entreprise, l'entrepreneur doit déterminer à l'avance le type
et la source de financement adapté à ses besoins en étant attentif au cycle de vie de
l’entreprise ; et au type de projet à financer. L’entreprise peut donc recourir soit au
financement interne, c'est-à-dire aux ressources disponibles à l’intérieur de l’entreprise ;
soit au financement externe, c'est-à-dire aux ressources tierces. 
Le mode de financement interne, comprend les capitaux propres, qui sont constitués par
le capital social apporté par les associés, qui peut être augmenté par l’émission
de nouvelles actions. Par l'autofinancement, qui est l'utilisation des bénéfices
épargnés par l'entreprise pour remplacer ou réparer son matériel. Tandis que le mode
de financement externe, comprend l'appel à l’épargne publique, les subventions,
les emprunts bancaires, les emprunts obligataires, et le crédit-bail. 

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Thème : stratégie d’investissement en contexte d’incertitude

Pour l’entreprise, investir c’est consentir à décaisser aujourd’hui une certaine somme avec
l’espoir d’encaisser ultérieurement, sur plusieurs exercices, des sommes plus importantes
permettant d’augmenter ainsi la valeur de l’entreprise. Les investissements peuvent être
classés en plusieurs catégories, notamment les investissements de remplacement et
d’extension, les investissements matériels et immatériels, et les investissements industriels
commerciaux et financiers.
Trois critères sont généralement utilisés pour apprécier la pertinence d’un investissement, il
s’agit premièrement de la Valeur Actuelle Nette (VAN) qui mesure la création nette de valeur,
après remboursement de l’investissement initial et rémunération des apporteurs de fonds, elle
est égale à la valeur actualisée, au taux k, à la date de l’investissement (T0), de tous les flux nets
de trésorerie qui vont être dégagés ou engagés (FT), pendant n années, sous déduction de
l’investissement initial (I0).deuxièmement on a Le TIR (Taux Interne de Rentabilité) qui
représente le taux qui rend la VAN nulle. Il mesure le taux de rentabilité dégagé par le projet,
sous l’hypothèse de réinvestissement des flux au taux du TIR, et troisièmement l’indice de
profitabilité (IP) qui nous permet de déterminer le niveau de la création de valeur par Dirham
investi. Il correspond au rapport entre la valeur actualisée du projet (VA) et le montant de ce
dernier.
Dans un avenir aléatoire, il existe deux types de modèles pour la prise en compte du
risque, des méthodes probabilistes ; á titre d’exemple l’espérons mathématique, La
variance et l’écart type, la fonction de répartition, et l’arbre de décision. Et des méthodes
empiriques á titre d’exemple, trouver un équivalent certain, réduire la durée du projet, et
prendre en compte une prime de risque.
Dans un avenir incertain où l'information est totalement absente, il existe deux types de
critères pour faciliter la prise de la meilleure décision, il s’agit notamment les critères
extrêmes tel que les critères de Wald qui est le critère du « pessimisme absolu » et qui
conduit à une mauvaise utilisation de l’information par contre le critère de Maximax ou
critère optimiste, qui est une technique utilisée pour prendre des décisions dans
l'incertitude.
Et les critères Intermédiaires telles que le critère de LAPLACE BAYES qui se base sur la
maximisation de la moyenne des performances, le critère de HURWICZ qui maximise la
somme pondérée de la meilleure et de la plus mauvaise performance, et le critère de
SAVAGE qui est basé sur la minimisation du regret maximal que pourrait entraîner un
mauvais choix. Mais on peut aussi trouver d’autres critères telles que le critère de PASCAL
qui est utilisé en supposant que l’investisseur est neutre vis-à-vis du risque, et qui est
complété par le critère de MARKOWITZ, ainsi que le critère de BERNOULLI qui cherche à
maximiser la moye du logarithme népérien des performances Donc pour ce critère il faut
calculer pour chaque projet la moyenne de l’utilité des performances conditionnelles. Pour
BERNOULLI, l’utilité est définie par la fonction logarithmique népérienne. Pour l’utilisation
de ce critère il faut calculer « Bi = ∑ Pi ln Ri » avec « ln » fonction logarithmique, « Pi »

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probabilité de réalisation associé à chaque état de nature, « Ri » résultat du projet selon
l’état de nature. Ensuite on choisit le projet qui maximise

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Thème : cout de capital et structure de financement
Il existe deux modèles de détermination de coût du capital (est le coût auquel une société
peut attirer davantage de capitaux de la part d’investisseurs externes.) ; notamment Le
MEDAF qui permet une détermination du coût de capital en explicitant la prime de risque par
rapport à un actif sans risque ou CAPM (Capital Asset Pricing Model, Sharpe, 1964). Et les
modèles fondés sur l’actualisation des flux de revenus générés par l’action admettent
l’appartenance à une classe de risque donnée et la prise en compte implicite d’une prime de
risque.

Ces modèles s’intéressent à évaluer le coût des fonds propres dans le cadre d’une structure
de financement donnée, subie ou choisie. Ces modèles d’évaluation du coût de fonds propres
par l’actualisation des flux de dividendes ou de bénéfices s’inscrivent dans le cadre d’une
hypothèse de risque donné. Rajoutant aussi le modèle de Bates qui permet de valoriser une
société en tenant compte des bénéfices futurs et du pay-out ratio et pas simplement du
dividende comme dans le modèle de Gordon Shapiro, et la méthode des Discounted Cash-
Flow (DCF) qui est très utilisée dans la valorisation des entreprises ou des actifs mais il fallait
prendre en considération les limites de cette méthode.

Le coût moyen pondéré du capital (CMPC) est la moyenne pondérée du coût des différents
capitaux utilisés (dettes, actions, autofinancement). Il permet de mesurer ce que l'entreprise
doit à tous ceux qui ont apporté des capitaux. Pour mesurer ce cout moyen pondéré du
capital il existe plusieurs méthodes, notamment la méthode indirecte qui consiste simplement
à définir la moyenne pondérée du coût des fonds propres et de la dette par leur valeur de
marché, la méthode directe qui consiste à déterminer le coût moyen pondéré du capital en
appliquant le MEDAF, et le modèle actuariel. Et pour qu’on mesure ce cout on a besoin des
paramètres telles que le taux sans risque, le coefficient bêta, etc.

Dans ce qui concerne le financement d’entreprise, nous distinguerons successivement les


fonds propres (l’autofinancement, la cession d’éléments d’actifs et l’augmentation du capital),
Les quasifonds propres (Les titres participatifs…), le financement par endettement (Emprunts
bancaires…), et les décaissements effectifs. Alors pour décider de financer et crée une valeur,
il s’agit de l’approche traditionnelle pour minimise le coût du capital et maximise la valeur de
l’entreprise, L’approche de Modigliani et Miller qui ont démontré que le coût du capital et la
valeur de l’entreprise sont indépendants de la structure financière.

Une structure financière optimale qui minimise le coût du capital et maximise la valeur de
l’entreprise. Le raisonnement est le suivant : le coût des capitaux propre est supérieur au coût
des dettes, donc le recours à la dette va faire baisser le coût du capital. Mais, si ce recours
devient trop important, le risque encouru par les actionnaires va croître et ceux-ci vont alors
exiger un taux plus élevé. Simultanément, d’ailleurs, les créanciers eux‐ mêmes relèveront
leur exigence. Ainsi, le recours progressif à la dette va d’abord faire baisser le coût du capital
puis le faire remonter. Il existe donc un minimum caractéristique de la structure financière
optimale. Le choix d’une structure de financement optimal peut être schématisé par le souci
de minimiser les coûts de ressources mise à la disposition de l’entreprise. Ce choix intervient
dans le cadre de certaines contraintes qui limite le champ des possibilités. Elles sont issues de
la déontologie financière.

La prise en considération de ces contraintes conduit à éliminer systématiquement certains

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modes de financement. En effet, si ces ratios sont proches de la limite, l’entreprise ne peut
accroître son endettement à moins d’offrir d’importantes garanties ou d’accepter que les
prêteurs exercent un certain contrôle sur sa gestion.

Thème : les outils et méthodes d’évaluation des actifs financiers

Généralement, les actifs financiers se répartissent principalement entre les titres de créance ou
de dette, c'est-à-dire les obligations et assimilés, et les titres de propriété, qui correspondent
aux actions, on peut trouver aussi d’autres sortes d’actifs financiers plus complexes comme les
options, les swaps…

L’évaluation des actifs financiers est un enjeu majeur de la finance du fait que les décisions
financières sont généralement prises en privilégiant les choix qui maximisent la valeur. Pour
cela, il existe des modèles dynamiques se basant sur des démarches quantitatives appelées «
modèles d’évaluations » qui s’agit d’une relation qui exprime, de manière générale le prix de
l’actif ou son rendement en fonction de différentes variables explicatives qui peuvent
influencer le prix de cet actif. C’est les travaux de Markowitz qui ont marqué le point de départ
de la théorie moderne relative à la gestion des actifs financiers et au fonctionnement des
marchés financiers qui ont abouti à la formalisation dans un cadre rigoureux de la relation
entre risque et rentabilité des valeurs mobilières L'idée qui sous-tend ce modèle est que les
fluctuations des cours des valeurs mobilières sont dues à l'influence du marché en général et à
des causes spécifiques à chacune des valeurs mobilières et qui est pour l’utilité de mesurer le
risque systématique et d’anticiper pour l’investisseur le comportement de son investissement
lors d’une phase de marché donnée.
Et aussi le Modèle d’Evaluation des Actifs Financiers (MEDAF), qui est un modèle créé par
Sharpe, Lintner et Mossin dans les années 60 et basé sur des études réalisées par Markowitz en
1952, ce modèle repose sur un certain nombre d’hypothèses dictées par la réalité économique
et le comportement des investisseurs. Parmi les hypothèses avancées, on rencontrera souvent
celle d’un marché parfait où il y’a une information disponible pour l’ensemble des
investisseurs, sans fiscalité sur les rendements des actifs ni coûts de transaction associés aux
actifs financiers, et où les ventes à découvert sont autorisées. Et aussi on trouve le modèle
Arbitrage Pricing Theory (A.P.T) créé par Stephen Ross en 1976 est l'un des plus célèbres
modèles d’évaluation d’actifs financiers, il est fondé sur l’idée de base qu’il n’existe pas
d'opportunités d'arbitrages qui durent dans le temps :
Un actif A aussi risqué qu'un actif B, mais plus rentable, verrait sa demande augmenter
rapidement, jusqu'à ce que sa rentabilité redevienne égale à celle de l'actif B, annulant toute
opportunité d'arbitrage, ainsi, il repose sur le fait que l'on peut modéliser la rentabilité espérée
d'une action par une fonction linéaire de différents facteurs macro-économiques ou propres au
secteur de la valeur, pondérés selon leur impact sur l'action par un coefficient beta spécifique.

L’APT est peut-être un modèle plus réaliste que celui du CAPM car il considère un nombre
illimité de facteurs systématiques influant sur le rendement de l’actif, contre un seul facteur (le
marché) et une seule beta pour le CAPM .il propose une relation multifactorielle entre risque et
rendement. Elle présuppose que le rendement aléatoire, Ri, d’un actif i égale son rendement

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attendu de base, E(Ri), l’inattendu s’expliquant par une combinaison linéaire des sensibilités de
l’actif à des 20 facteurs communs (symboliquement, des βik à des Fk), et par une valeur
résiduelle aléatoire spécifique à la firme de niveau attendu 0 .

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Thème : Stratégie d’investissement en contexte de certitude

De manière générale, un investissement est considéré comme la conversion de ressources


financières en biens et services. Or, cette notion générale d’investissement se définit en tenant
compte du contexte dans lequel on se situe, soit comptable, économique, ou financier
Ces différents types d’investissement sont classés par nature, par objet et par secteur.

Après avoir définir l’investissement et le classer, il s’agit de comprendre le processus


décisionnel en matière de ce dernier, afin de détecter et poser clairement le problème, pour
trouver la bonne décision qui justifie l’investissement, et d’Inventorier les solutions possibles.
Tout en choisissant la solution optimale

Il s’agit de quatre paramètres d’un projet d’investissement, notamment le capital investi qui
comprend l’ensemble des dépenses directes ou indirectes nécessaires à la réalisation du projet.
Les cash-flows qui sont le résultat de prévisions de chiffres d’affaires, des différents coûts
d’exploitation et des impôts. La durée de vie du projet qui excède généralement la durée
d’amortissement fiscal. Et finalement la valeur résiduelle qui est égale à la valeur vénale nette
des impôts sur les plus-values.
Afin de réussir son projet d’investissement, l’entreprise doit tenir compte certain critères
d’évaluations à savoir, les critères sans actualisation et les critères avec actualisation.

Les critères sans actualisation ne prennent pas en considération l’impact du facteur temps sur
la valeur de la dépense initiale. Tandis que l’actualisation, permet de « convertir » les flux
financiers futurs afin qu’ils deviennent équivalents à des flux présents. Celle-ci porte
principalement sur 4 critères. Le première critère La VAN « critère d’éligibilité » qui correspond
à l’excédent envisageable à réaliser après avoir récupérer la totalité du capital investi. Elle est
égale à la différence entre les flux nets de trésorerie actualisés sur la durée de vie de
l’investissement et le montant du capital. On y trouve aussi comme second critère le taux
interne de rentabilité TIR qui se défini comme le taux qui annule la valeur actuelle nette de
l’investissement. Autrement dit ; c’est le taux d’actualisation qui est appliqué aux flux de
trésorerie d’exploitation d’un projet, leur donne une valeur actuelle égale au montant de
l’investissement. Passant maintenant au troisième critère qui est l’indice de profitabilité IP. il
permet une indication de la rentabilité relative par rapport à la  taille de l’investissement et
attenue ainsi la critique faite au critère de la VAN. S’il n’y a pas de restriction en capital, il est
préférable d’utiliser le critère du van pour sélectionner le meilleur projet dans une liste car
l’indice de profitabilité peut éliminer un projet très rentable uniquement parce qu’il est
fortement capitalistique. En effet, bien que la VAN soit considérée plus forte théoriquement, le
TRI reste le critère préféré des décideurs au niveau de la pratique. Ceci est dû au fait que
les directeurs et les investisseurs sont plus familiarisés avec les taux de rentabilité, pour leur
praticité, qu’avec des montants. Puisque les taux d’intérêt, les profits et autres valeurs sont des
données annuelles, la méthode du TRI reste, pour les directeurs, la technique la plus adéquate
pour la prise d’une décision financière et pour la comparaison entre les différents
investissements.
La décision d'investissement en étant l’un des thèmes privilégiés de la finance et de
la stratégie, est donc importante parce qu'elle engage l'avenir de l'entreprise sur le

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moyen et le court terme, en utilisant des critères en avenir certain quel que soit leurs
natures. 

Thème : La gestion de la trésorerie internationale et le risque de change

la gestion de trésorerie internationale présente des ressemblances avec la gestion de trésorerie


nationale : prévision des flux, mise en place d'un système d'informations, négociations avec les
banques...elle regroupe des services bancaires et télématiques destinés aux entreprises ayant
une activité internationale significative et désirant gérer l'ensemble de la trésorerie et des flux
commerciaux de leurs implantations ou comptes de centralisation à l'étranger, de façon
sécurisée, automatisée et centralisée.

La trésorerie internationale a pour objectif d’assurer en permanence les échéances en devises


étrangères, utiliser les crédits en devises au coût le plus faible, compte tenu de leur risque,
optimiser les placements, et maintenir une trésorerie minimale en devises. La gestion de la
trésorerie internationale doit, comme toute décision de gestion, viser à assurer une certaine
rentabilité sous une contrainte de risque.

Dans les PME on trouve généralement deux types de gestion de la trésorerie, la gestion de
trésorerie internationale à l'intérieur de l'entreprise qui est souvent exercée au sein du service
comptable par le comptable ou éventuellement par le teneur de positions en valeur, et celle á
l’extérieure d’entreprise dont laquelle l'entreprise peut recourir à l'affacturage et vendre ses
factures en devises à une société de factoring qui permet, moyennant un certain prix,
d'améliorer les délais de paiement des acheteurs étrangers, de supprimer les risques clients et
de simplifier également les procédures de financement export . Alors que dans les groupes on
trouve aussi deux systèmes de gestion de trésorerie, un système de gestion de trésorerie
centralisé qui nécessite un bon circuit d'informations entre les filiales et la société mère, et une
collaboration étroite avec les banques pour effectuer les virements au meilleur coût, et un
système de gestion de trésorerie décentralisé dont laquelle les filiales étrangères assurent la
couverture des risques de taux et des risques de change.

Dans l’autre côté le taux de change est défini comme le taux auquel une monnaie s’échange
contre une autre. La plupart des taux change aujourd’hui flottants, ils évoluent en fonction de
l’offre et de la demande pour chaque monnaie sur le marché. Il s’agit de trois types de risque
de change, notamment le risque de change de transaction, le risque de change patrimoniale, et
le risque de change stratégique. Pour gérer ce taux de change, il existe plusieurs techniques á
savoir les contrats à terme, les Swap de devises, option vanille, et stratégie d’option. Pour gérer
le risque de change, on est censé de suivre ces étapes primordiales :

1. Faire l’état des lieux de l’exposition au risque de change.


2. Choisir la stratégie de couverture qui vous contient ; couverture systématique complète,
Couverture sélective ou partielle, Absence de couverture.
3. Choisir les instruments de couverture ; Il existe plusieurs techniques de couverture contre le
risque de change, Parmi ces instruments de couverture, on distingue les avances et les dépôts
en devises, les contrats d’assurances, le change à terme.
4. Piloter l’exposition au risque en continu.
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Thème : Stratégie de planification et de financement à court terme

La planification financière est un processus continu qui dispose d’un examen régulier des
progrès réalisés par un individu dans l’atteinte de ses objectifs et l’évolution de ses besoins et
de ses priorités. Cette planification là nous permet d’être conscient de tous les atouts de
l’entreprise ; ce qui rend la réponse aux imprévus plus rapide, et avoir une représentation de
la situation financière à court terme qui facilite l’établissement d’objectifs stratégiques clairs,
et aussi de faire face aux risques qui peuvent engendrer des situations défavorables. Alors
pour bien planifier financièrement une entreprise, il est essentiel de suivre un ensemble
d’étapes primordiales ;
Il s’agit d’abord de mettre le point sur la position actuelle de la firme, savoir et comprendre où
on est financièrement et stratégiquement pour déterminer les objectifs.
En deuxième lieu, il faut établir un budget qui met en garde les entrées et sorties des fonds
futurs.
Ensuite, on doit fixer des objectifs et commencer leurs implémentations.
Enfin, la planification financière est un processus continu qui nécessite un contrôle
permanant, révision et ajustement des objectifs selon la réalisation et les fluctuations dans
l’environnement de l’entreprise.

La stratégie de planification financière s’attache directement á la notion de gestion de


trésorerie, ce dernier se définit comme étant l'ensemble des méthodes de financement
liquides ou à très court terme dont dispose une organisation économique pour faire face à ses
dépenses, et qui a le but de Prévenir le risque de cessation de paiement en identifiant des
moyens de financement correspondant et d’optimiser le résultat financier. Cette gestion de
trésorerie nécessite trois étapes ; notamment la gestion prévisionnelle, l’arbitrage, et
l’analyse et le contrôle.
A court terme, la stratégie de financement vise à permettre au projet d'entreprise de voir le
jour. En effet, avant le lancement d'un produit ou d'un service, son développement peut
prendre du temps et nécessiter un financement important. A ce stade, la stratégie de
financement consiste à rechercher les différentes formes de financement qui peuvent être
utilisées pour démarrer l'activité. D'autre part, la trésorerie est un élément crucial pour une
entreprise, mais contrairement à ce que la logique voudrait nous faire croire, plus une
entreprise est prospère, moins elle dispose de liquidités, ce qui entraîne un risque de faillite.
Il est donc essentiel de surveiller la trésorerie et de savoir la gérer à court terme afin de
limiter les risques.

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L’importance des décisions à court terme émane de sa liaison avec la planification à long
terme, mais elle doit prendre un même niveau d’importance du fait que des décisions
cumulatives à court terme seront objet d’un fondement futur de la firme. Ceci dit, une
firme est bien appelée à être consciente de sa situation de financement à court terme, et
toutes les opportunités d’ajustement disponible à elle.

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Thème : Politique de dividendes

La politique de dividendes Considérée comme un ensemble de règles de conduite


permettant à une entité d’assurer un arbitrage efficient entre la rétention des bénéfices et la
distribution en liquidité aux actionnaires, plusieurs auteurs se sont penchés sur les relations
potentielles entre la politique de dividendes, la valeur de la firme étant données ses
décisions d’investissements ainsi que sa structure de financement.
Autrement dit, le dividende est une composante élémentaire de la rentabilité et sa
décision de distribution s’avère parmi les décisions les plus importantes de l’entité. Par
Ailleurs, la politique de dividende permet d’une part de fidéliser l’actionnaire qui a intérêt à
avoir des revenus élevés, et d’autre part de transmettre l’information entre les
intervenants notamment les dirigeants, les actionnaires, l’entreprise et le marché.
La problématique sur la politique de dividendes demeure un sujet controversé qui a fait
L’objet d’intenses recherches au cours de la seconde moitié du 20ème siècle et le début du
présent millénaire. Ces recherches ont tenté non pas seulement d’établir un lien entre la
politique de dividendes et d’autres paramètres économiques et financiers relatifs à la valeur
de la firme et ses différentes décisions et enjeux financiers, mais aussi ont saisi
L’opportunité de croissance et la question relative à l’effet du dividende sur la richesse des
actionnaires. En effet, il n’existe pas de consensus sur ce que devrait être la politique de
distribution de dividendes. Au contraire, malgré une littérature abondante sur le sujet et les
nombreuses études empiriques, la politique de distribution de dividendes reste largement
inexpliquée.
Avec une politique de dividendes en place, les investisseurs savent à quoi s’attendre et
Sont capables de prévoir l’affectation de futurs paiements en fonction des perspectives et
prévisions de la société. Une politique peut aussi aider l’entreprise à mieux planifier ses
dépenses. En revanche, une société qui n’a pas adopté de politique adéquate peut s’avérer
incapable de tenir ses promesses et les actionnaires n’apprécient pas ce genre de volte-
face.
La politique de dividendes la plus efficace semble être une politique résiduelle au sens où la
société distribue les dividendes après avoir entrepris des projets rentables.

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