Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Elle s’inscrit dans le cadre général des relations entre DSI, Direction générale et direction
métiers.
C’est un concept qui fédère un ensemble de réflexions et de bonnes pratiques sur le thème du
pilotage à long, moyen et court terme des systèmes d’information dans l’organisation afin
d’atteindre les objectifs stratégiques
Autrement dit, Le terme gouvernance des systèmes d'information fait référence aux moyens
de gestion et de régulation des SI mis en place dans une entreprise pour atteindre ses objectifs
stratégiques.
Elle a pour mission fondamentale d’assurer aux dirigeants d’entreprise ainsi qu’aux
actionnaires que la fonction système d’information est parfaitement gérée et clarifie les
rôles et responsabilités des différents acteurs afin de créer des synergies
En effet, tout changement de stratégie d'un métier impacte de façon plus ou moins forte le SI
qui doit réagir rapidement. La gouvernance a pour objectif de s'assurer que le SI réponde tout
en s'adaptant en permanence aux besoins des parties prenantes internes (métiers) et externes à
l'entreprise
Ainsi, avec cette gouvernance des SI, la direction générale et la direction des systèmes
d’information travaillent conjointement pour :
- Réduction des coûts du SI
- Garantir la continuité de l’exploitation
- Formalisation des règles et des procédures
NB : Qu’est ce qu’une stratégie système d’information ? «La stratégie informatique est
l’ensemble des processus de détermination des buts et objectifs à long terme d’un système
d’information en cohérence avec les orientations stratégiques de l’organisation. Elle permet
de planifier et de coordonner les actions en vue d’aboutir à un système d’information
cohérent»
Les principes de bonne gouvernance indiquent que, pour tout projet ou activité, les rôles et
responsabilités doivent être clairement définis entre les parties prenantes.
1
La matrice RACI est un véritable outil managérial d’organisation et de gouvernance
définissant les rôles et les responsabilités des différents intervenants. Elle clarifie, tâche par
tâche les fonctions des différents acteurs.
En ligne : les activités, les tâches, les actions, les livrables, etc.
En colonne : les acteurs, désignés comme des personnes, des entités
organisationnelles, des fonctions, des métiers, des équipes, etc.
Caractéristiques de la gouvernance du SI
2
Gouverner le système d'information suppose :
3
Le principe du système de management
Tout entreprise, pour être performant, se doit de répondre à des objectifs de résultats et de
moyens. Le cycle PDCA s'applique parfaitement à ce double objectif et place le
fonctionnement de l'entreprise dans une logique de système (système de management =
système de gestion).
L'idée ici est de répéter les 4 phases : Plan, Do, Check, Act tant que le niveau attendu n'est pas
atteint.
Les entreprises font face à une augmentation sans précédent des usages et services
numériques. La multiplication des réseaux, des logiciels métiers, des applications et des
plateformes utilisés facilite le quotidien des employés, mais entraînent différents enjeux :
Pour répondre à ces enjeux, et pour construire une stratégie digitale cohérente, sécurisée et
créatrice de valeur pour l’entreprise et ses usagers, la conception d’un schéma directeur du
système d’information est une étape clé.
Une première étape de diagnostic, s’appuyant sur des méthodologies éprouvées, pour dresser
un premier bilan du SI, des besoins de la DSI et des autres directions
Une seconde étape de définition des objectifs à atteindre par cette nouvelle stratégie. Il
convient de définir des objectifs qui répondent aux critères “SMART”
Une troisième étape d’identification des axes stratégiques. Cette étape est décisive : les
axes stratégiques doivent être alignés avec les orientations stratégiques
Une quatrième étape de définition d’un portefeuille de projets. Pour évaluer les différents
projets inscrits au SDSI,
5
1- La création de valeur : Démontrer la valeur et la contribution de ses actions
L’alignement stratégique : Établir une stratégie efficace
2- Définition du concept d’alignement stratégique :
Le concept d’alignement stratégique du système d’information exprime la démarche visant à
faire correspondre les objectifs du système d’information avec ceux de l’organisation
(stratégie globale et stratégie métier). Autrement dit, C’est démarche qui consiste à faire
coïncider les potentialités du système d’information avec la stratégie « métier » définie par
L’entreprise
Il y a interaction entre les deux démarches (choix stratégiques, définition du SI) jusqu'à
ce qu’elles soient en cohérence.
6
Cette démarche peut conduire à formuler de nouvelles exigences en termes de système
d'information et peut même offrir de nouvelles opportunités amenant à modifier la stratégie de
l’entreprise.
Note :Le tableau de bord prospectif (TBP), ou tableau de bord équilibré (en anglais,
Balanced Scorecard ou BSC)
Bref, il s'agit d'un modèle d'analyse de la performance d'une organisation, intégrant des
indicateurs à la fois financiers et non-financiers (impacts possibles sur les clients, les
employés et les processus internes...).
La mise en œuvre des politiques et outils du référentiel CISM assure un management sans
failles des systèmes d’information et crédibilise votre organisation.
Mettre en place le référentiel CRISC prouve votre capacité à gérer les risques et d’assurer la
continuité des activités en cas d’incidents.
L’externalisation repose sur un cahier des charges, document contractuel où est exposé le transfert
des ressources humaines, des ressources et moyens de production, des éléments matériels et/ou
immatériels... Le résultat à atteindre doit être bien défini. La démarche s’appuie sur une analyse des
coûts et des avantages pour appréhender la valeur du nouveau modèle.
Cela va de la conception d’applications spécifiques à la prise en charge complète du SI, en passant par
des prestations d’audit et de conseil.
Pourquoi externaliser ?
pour se concentrer sur ses compétences clés et son cœur de métier
9
pour acquérir plus de souplesse en évitant d'investir dans des activités périphériques
qui apporteraient de la rigidité à la structure
lorsque la valeur ajoutée d'une fonction n'est pas suffisante pour devoir
développer des compétences
Les compétences nécessaires dans le domaine des TI sont complexes et très évolutives. L’intérêt pour
l’entité qui externalise est de bénéficier de l’expertise du prestataire basée sur l’expérience acquise
auprès de ses différents clients. Le recours à un prestataire spécialisé et reconnu garantit de disposer
des meilleures solutions et pratiques disponibles sur le marché, car le prestataire est confronté en
permanence aux problèmes qu’il doit résoudre pour ses différents clients.
Cette solution permet de mieux maîtriser les coûts, ceux-ci étant négociés dans le cadre d’un contrat.
Le prestataire est en mesure de proposer des coûts inférieurs à ceux d’une solution interne du fait des
économies d’échelle qu’il réalise et de la capitalisation des connaissances liée à la spécialisation dans
son domaine et à la richesse de l’expérience dans ce domaine.
L’externalisation permet de transformer des coûts fixes en coûts variables. Le prestataire peut adapter
les ressources mobilisées en fonction du besoin du client, par redéploiement de ses moyens, aussi bien
en termes de nombre de personnes qu’en termes de compétences.
L’incompréhension DG/DSI peut aussi être un facteur d’externalisation. Elle donne plus
d’indépendance vis-à-vis des informaticiens internes, apparaissant comme un groupe particulier et
étant suspectés d’utiliser leur expertise pour s’octroyer des pouvoirs disproportionnés.
Il ne faut pas confondre externalisation et délocalisation (transfert d’activité dans des pays à bas coût
de main d’œuvre), cependant les deux vont parfois de pair.
Certaines organisations, après avoir externalisé, adoptent parfois une position inverse : le back-
sourcing. Cela consiste à reprendre en interne des activités jugées intéressantes à contrôler. Cette
opération peut se faire soit par rupture du contrat d'externalisation soit à la fin normale de ce contrat.
La prise en compte de la réversibilité dès le début du contrat est indispensable pour permettre la
reprise éventuelle des activités externalisées, y compris pour les confier à un autre prestataire.
Conclusion
L’externalisation en entreprise n’est pas une démarche sans risques. C’est pourquoi il est très
important d’évaluer ses intérêts et de connaître ses inconvénients avant de se lancer dans une
telle action.
10
Les bénéfices peuvent être multiples pour l’entreprise mais dépendent de la logique
d’externalisation retenue. Si la démarche est concluante, l’entreprise peut rencontrer les
avantages suivants :
Cependant, l’externalisation possède aussi des revers dont il faut connaître les dangers :
NB : Cloud computing et Infogérance : Il ne faut pas confondre, les deux termes désignent respectivement
deux concepts parfaitement différenciés
ALORS QUE, recourir au Cloud computing, n’est pas synonyme d’externalisation. La totalité de la gestion et de
l’évolution du système d’information n’a pas pour autant obligation à l’être
Conduite du changement
La conduite de changement vise à faciliter l'acceptation des changements induits par la mise en
oeuvre d'un nouveau projet et à réduire les facteurs de rejet. Elle consiste à anticiper les risques,
définir et mettre en oeuvre une démarche permettant la mise en place d'une solution dans des
conditions optimales.
Autrement dit, La conduite du changement est la méthode qu’une entreprise choisit pour corriger
une situation d’insatisfaction et atteindre le but visé
11
Participation/Implication : associer les utilisateurs dès le début du projet, afin notamment
de prendre en compte leur avis et faire en sorte que le produit final corresponde à leurs
attentes ;
Communication : mettre en place un dispositif de communication permettant tout au long
du projet de permettre aux acteurs de l'entreprise de comprendre et d'accepter les
changements à venir, ainsi que d'être informé sur l'avancement du projet ;
Formation : s'assurer que les utilisateurs aient acquis les connaissances théoriques et
pratiques nécessaires.
Le déploiement d’un système d’information et notamment l’ERP est souvent considéré comme un
projet purement technique et les aspects organisationnels et humains sont parfois négligés. L’arrivée
d’un nouvel outil informatique peut cependant profondément modifier la manière de réaliser un
travail et, par conséquent, l’organisation de l’entreprise et les métiers. Ne pas prendre en compte le
phénomène de résistance au changement des collaborateurs et sous -estimer les conséquences
organisationnelles peut donc conduire à l’échec.
L’implémentation d’un ERP ne se réduit pas seulement à un projet technique, c’est surtout un projet
humain ! Les problèmes techniques sont des problèmes souvent résolus à court terme alors que les
problèmes d’adoption du projet par les collaborateurs, ont très rapidement des conséquences sur le
moyen et le long-terme…
Déployer donc un ERP sans préparer le terrain pour les utilisateurs finaux amène forcément à des
problèmes d’adoption et d’appropriation.
L'implémentation d'un ERP génère un tel bouleversement dans une entreprise que la réussite du
projet dépend majoritairement de son acceptation par les collaborateurs. Il est donc préférable de
démarrer la conduite du changement lors d'un projet ERP avant même d'avoir choisi le progiciel et de
la continuer après le démarrage en production.
Pour gérer une situation nouvelle imposée à des collaborateurs, il est essentiel de bien connaître
les sources de résistance au changement. On peut citer :
12
1 - Les collaborateurs concernés ont quelque chose à perdre (Résistance de confort ou d’intérêt).
Il est essentiel dans ce cas de bien cerner les acquis qui vont disparaître pour leur proposer des
alternatives crédibles.
2 - Le changement génère des incertitudes. Pour les réduire, rien ne vaut une information sur les
tenants et aboutissants du projet. Et encore mieux organiser des rendez-vous réguliers de
communication. Les parties prenantes pourront ainsi exprimer leurs doutes, craintes et peurs.
3- Les personnes concernées redoutent de ne pas posséder les compétences requises (Résistance
d’incapacité). Pour les rassurer, il convient d'aborder très rapidement la question de leur formation. Et
présenter un plan précis pour lever toute ambiguïté sur l'implication de la direction à les former.
4 -Opposition liée à la personne ou opposition par principe. L'astuce est d'impliquer ces personnes
dans des décisions collectives, de les placer face aux décisions du groupe.
ERP
C’est un logiciel qui a pour but d’homogénéiser le système d’information d’une entreprise et de lui
permettre d’effectuer sa gestion. Il est composé d’un ensemble de modules interdépendants les uns
des autres connectés autour d’une et une seule base de données Unique
Autrement dit, un ERP est un logiciel qui permet de gérer l'ensemble des processus d'une entreprise,
en intégrant l'ensemble des fonctions comme la gestion des ressources humaines, la gestion
comptable et financière, la relation client, les achats, la gestion des stocks, la distribution,
l'approvisionnement, le commerce électronique ceci autour d’une seule et unique base de données
Caractéristiques
Avantages
13
Intégrité et unicité du Système d’information
Inconvénients
Lé degré d’intégration définit la capacité de ERp à fournir à l’ensemble des acteurs de l’entreprise
une image unique, intègre, cohérente et homogène de l’ensemble de l’information dont ils ont
besoin pour remplir leur rôle
L’ERP et le SCM
L'installation d'un progiciel de gestion intégré (PGI, ou ERP en anglais) est un changement majeur
dans une entreprise. Pour vous assurer la réussite d'une telle démarche, il s'agit de procéder avec
méthode et rigueur. Cela implique différentes phases pour sa préparation et sa réalisation
1- Réaliser un audit/Diagnostic
Ici, on précise Les raisons qui poussent à s’équiper d’une nouvelle solution ERP
2- Cahier de charge
Cette étape est pourtant cruciale... sous peine de faire purement et simplement échouer le
Lorsqu’il est avéré que l’implantation d’un progiciel ERP dans le système d’information constituera
un levier de développement de l’entreprise, il faut mettre en place une équipe en charge de l’étude et
de la réalisation du projet.
Si le chef de projet est dans la majorité des cas issu du département technique et informatique, d’autres
ressources issues d’autres départements sont nécessaires pour garantir la bonne intégration des
différents besoins.
La constitution d’un groupe projet est fondamentale en impliquant la Directions Générale et les
Utilisateurs
D’une manière générale, il faut désigner les référents (Personnes personnes qui vont accompagner le
projet)
Equipe pluridisciplinaire aura un rôle important dans la réussite du projet. Chaque service de
l’entreprise doit y être représenté. Le but est d’obtenir l’adhésion d’un maximum de
collaborateurs.
Donc, l’implication des utilisateurs finaux est essentielle, d’une part, grâce à l’écoute de leurs
Besoins réalistes et de leurs attentes (qui peuvent être recueillis grâce à un mini audit), d’autre part,
en communiquant avec eux de manière régulière et précise, afin d’éviter le rejet pur et simple de
l’ERP.
15
NB : DÉMYSTIFIEZ L’ERP AU SEIN DE L’ENTREPRISE.
Il est important que le groupe projet et la Direction Générale rassurent les futurs utilisateurs en leur
expliquant ce qu’est un ERP, en les informant régulièrement sur l’avancée du projet et sur la façon
dont ils seront concernés. De cette façon, le projet aura une meilleure adhésion au sein de
l’entreprise
Une bonne méthodologie de mise en œuvre de votre ERP est un facteur clé de réussite. il faut
répartir les rôles. Il est donc crucial de déterminer dès le départ et de manière précise qui fera quoi.
Les étapes du projet seront également clairement définies. Cette méthode peut etre Cobit, ITIL ;
CIMM.
Cette complexité croissante a des conséquences sur les coûts, les durées et les risques des
projets d’évolution des SI.
Pour maîtriser progressivement l’évolution des SI avec la réactivité nécessaire et pour réduire
les coûts informatiques, une réponse est apportée par la démarche d’urbanisation des systèmes
d’information. Cette démarche d'urbanisation vise un SI capable de soutenir et
d’accompagner la stratégie d'entreprise dans le meilleur rapport coûts/qualité/délais.
Elle permet d’améliorer la réactivité et de n’investir que dans les produits et services
générateurs de valeur ajoutée, tout en maîtrisant les charges informatiques et le retour
sur investissement. Donc l’urbanisation doit permettre Une meilleure préparation des
projets et un accompagnement facilité des acteurs (Implication de la Direction Générale
et métiers)
Donc :
16
L’urbanisation du SI doit :
17