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Université Carthage

Faculté de Science Economique et de Gestion Nabeul

Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention du diplôme de licence en


commerce finance internationale

L’effet de l’exportation du bien sur la croissance économique

En Tunisie

Présenté par : Encadré par :

1
Naoui Eya MR. Mustapha
Jouili

Année universitaire 2021/2022

2
Sommaire

Remerciement

Dédicace

Liste des figures

Liste des tableaux

Introduction générale .........................................................................................................1

Chapitre 1  : Cadre conceptuel de l’exportation et de la croissance


économique………………………………………………………………………….….…2
Section 1 : Concept de l’exportation et la croissance économique
…………………………………………………………………………………………....4
Section 2 : Théories de la relation entre l’exportation et croissance
économique……………………………………………………………………………......8

Chapitre 2  : L’effet de l’exportation du bien sur la croissance économique en Tunisie


(2000 – 2021) ………………………………………………………..................................11

Section : l’effet et les causes


…………………………………………………………………………………………......13
Section 2 : Les conséquences de l’effet
……………………………………………………………………………..........................17

Conclusion Générale ………………………………………………………………...……22

3
REMERCIMENT

Mes remerciements les plus sincères à tous mes


enseignants à la Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion de Nabeul.
Mes plus sincères remerciements vont aussi aux
membres du jury pour avoir accepté d’évaluer ce
travail
Je remercie également MR Mustapha Jouili pour
l’aide et les conseils
Enfin je remercie ma famille pour le grand soutien.

4
DEDICACE

Je dédie ce modeste travail à mes parents qui


m’ont toujours soutenu afin de réaliser mon
rêve.
A mon frère Chames, ma sœur Imen, à tous les
membres de la famille.
A mes amis  ; Amen, Amine, Haná qui m’ont
encouragé et m’ont dirigé pour être non
seulement fière de notre amitié mais plutôt de
notre fraternité.

5
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Evolution des exportations des marchandises par secteur (2010-2020)

Figure 2 : Répartition géographique de l’exportation de la Tunisie (moyenne 2010-2O2O)

Figure 3 : L’évolution de l’exportation et la croissance économique (2000-2020)

Figure 4 : Evolution de l’indice des prix à la consommation


Figure 5 : Revenu nationale Brut par habitant en dollars
Figure 6 : Taux d’investissement en% du PIB 2010-2020 Taux d’épargne en% du RNDB

Figure 7 : Taux de chômage global durant 2010-2020

6
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : La valeur ajoutée du secteur agricole, industrie en % du PIB en (2000-2020)

7
INRODUCTION GENERALE

Il est bien clair que le développement économique et social se fonde à des moteurs qui leur
donnent une forte présence comme les exportations de biens et des services et grâce à eux
on dévoile une grande influence sur le secteur économique. En effet tous les économistes
se considèrent la croissance économique comme un processus extrêmement complexe car
il dépend de plusieurs variables comme l’accumulation du capital.

Et selon l’économiste Britannique Keynes en 1936 pour relancer une économie on doit
prendre l’exportation comme un principale moyen de redynamiser la production et en
évitant le taux de chômage.

Et d’après Claude valle « les exportations ce sont des activités économique consistent à
commercialiser une partie des produits ou des services en dehors des frontières territoriales
du pays local et lorsqu’un pays producteur réussit dans l’opération de l’exportation de
biens et des services avec succès il se fabrique une image de fiabilité auprès des
consommateurs. »

Et en Tunisie on constate que la croissance de l’économie durant les trois décennies s’est
caractérisée par une évolution instable et a marqué un essoufflement surtout aux années80.

Dans ce travail donc, on va parler du concept de l'exportation et la croissance économique


et l’effet qui peut entrainer sur l’activité de la croissance.

Pour cela, on doit passer par deux chapitres le premier s’intéresse du cadre conceptuel de
l’exportation et la croissance économique, ce chapitre comporte deux sections, la première
est concerné à la conception de l’exportation et la croissance économique, et la deuxième
sur les théories de la relation entre l’exportation et la croissance économique.
Pour le deuxième chapitre il s’occupe de l’effet des exportations sur la croissance
économique en Tunisie durant 2000-2020. Le chapitre se divise en deux sections, La
première consiste à revoir l’effet de l’évolution de l’exportation du bien en Tunisie et les
causes de la croissance économique, La seconde section montre les conséquences de l’effet
de l’évolution sur les dix années après la révolution.

1
CHAPI
TRE I
Le
cadre
concept
uel
De
l’export
ation et
la 2
Introduction :

L’exportation occupe une place importante sans la littérature économique telle que
désigne tout ce qui est échange des biens et services avec un ou plusieurs pays étrangers
qui représentent pour stimuler la croissance économique.

Ce chapitre a pour objectif d’identifier le cadre conceptuel de l’exportation et la


croissance économique. Dans la première section on va voir le concept de l’exportation et
la croissance économique, et à la deuxième section on va voir les théories de la relation
entre l’exportation et la croissance économique.

3
Section 1 : conception de l’exportation et la croissance économique

1-1 Cadre conceptuel de l’exportation

Le cadre conceptuel concerne la définition de l’exportation et ses moyens de


paiements

A. Définition de l’exportation

De façon économique l’exportation est définie comme la livraison d’un produit ou d’un
service vers un pays étranger à des fins commerciales. Ces biens sont réglementes par
une série de dispositions légales et de contrôles fiscaux qui servent le cadre de fond aux
relations commerciales entre les pays. L’exportation peut être effectuée à partir de
différentes méthodes de transport tel que le colis de biens et services qui doit se
déplacer vers un autre pays à plusieurs kilomètres de distance, puis il sera nécessaire de
le transporter par voie terrestre , dans des camions , des voitures , par mer ou par avion.

Il existe de nombreuses raisons d’exporter chaque entreprise car si elle peut pénétrer un
nouveau marché ou au moins augmenter la taille de la part du marché qu’elle opère sur
ce marché ; elle augmentera des ventes et ses bénéfices en plus de la possibilité de
gagner le plus gros part de marché. Marché mondiaux, les entreprises exportatrices
réduisent le poids de leurs risques financières en distribuant leurs produit sur différents
marchés, Exporter à l’étranger réduit le cout d’un seul produit en augmentant le
processus de production pour répondre à une demande de croissante. En plus des
connaissances et de l’expérience acquise par ces entreprises, ces entreprises sont
qualifiées pour découvrir de nouvelles technologies et plans de commercialisation et se
familiariser avec les méthodes des entreprises étrangères concurrentes.

a. L’exportation indirecte :

L’exportation indirecte passe par un intermédiaire ou des sociétés spécialises dans


l’exportation totalement indépendantes de la société productrice et adoptent le
processus de commercialisation du produit a l’extérieure par le bais d’étude, de
communication et de contrat signes avec des importateurs ou de consommateurs sur le

4
marché étrangers. Il existe des vastes réseaux de commissionnaires qui fournissent des
commandes au marché étrangers, participent à des compagnes proportionnelles et
trouvent des débouchés pour une distribution appropriée en échanges d’une certaine
commission.

Les limites de cette méthodes d’exportation est en cas d’une société spécialiser dans le
commerce extérieur ne charge généralement du processus d’exportation. Dans ce cas,
l’exportateur n’a pas besoin d’un capitale important, il ne supporte pas les risques
d’exportation mais ses bénéfices moins important que la méthode exportation directe.

b. L’exportation directe :

Un exportateur direct se produit lorsqu’un exportateur vend directement à un


importateur situé dans un autre pays sans qu’il soit nécessaire qu’une autre personne ou
organisation prenne les dispositions nécessaires pour eux. L’exportateur sera
responsable de la gestion de la logistique de ventes et de l’expédition. L’avantage est
que vous n’avez pas à payer l’un des intermédiaires tels que l’importateur, l’agent ou le
distributeur pour leurs services. L’inconvénient c’est le besoin de la capitale supérieure
au capital dans le cas de l’exportation indirecte, en plus des risques élevés que
l’entreprise exportatrice peut avoir à supporter lors du transfert et de la vente des
marchandises depuis le pays d’origine vers le pays cible.

B. Les moyens de paiement l’exportation :

Les modes de financement ça vise à sécuriser le vendeur quant à son paiement donc ça
vise à sécuriser l’entreprise.

D’abord on mentionne la remise documentaire : cette opération se réalise entre un


importateur, Exportateur et entre les deux il y a un intermédiaire neutre qui est le
banquier qui a pour rôle de faire l’interface entre les deux. Donc l’Exportateur va
envoyer sa marchandise et va mettre à disposition de l’importateur de sa marchandise,
il va envoyer des documents aux banquiers et l’importateur prend possession de la
marchandise, il va devoir payer le banquier pour obtenir les documents.

Ensuite le Crédit documentaire (Standby lettre of crédit) c’est un outil pour vocation de


sécuriser l’exportateur et l’importateur et d’apporter à ce dernier au moins une garantie

5
commerciale. L’exportateur et l’importateur travaillent normalement. Ce n’est qu’un
cas d’impayés que l’exportateur demandera au banquier de se substituer à l’importateur
pour honorer les paiements.

En fin le virement bancaire qui consiste à un transfert de compte bancaire de


l’importateur vers celui du l’exportateur. C’est le système le moins couteux.

1-2 Cadre conceptuel de la croissance économique

Le cadre conceptuel concerne à définir la croissance économique et ces indicateurs de


mesure

A. Définition de la croissance économique

Dans le langage courant, nous utilisons le mot « croissance » dans le contexte de


l’évolution à court terme, les économistes l’utilisent généralement pour décrire la
croissance de la production à long terme. Par conséquent, la croissance économique
sera un phénomène de long terme, différent de l’expansion économique. Terme utilisé
pour analyser les fluctuations et les cycles. Ainsi pour l’économiste français François
Perroux « la croissance est l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes
longues ». La définition de Simon Kuznets va plus loin, affirmant que la croissance se
produit lorsque la croissance du PIB est supérieure à la croissance démographique,
mais la croissance économique ne doit pas être confondue avec le progrès et le
développement économique . Outre une augmentation des revenus par habitant
implique des changements fondamentaux dans la structure de l’économie selon
François Perroux le développement est la combinaison des changements mentaux et
sociaux d’une population qui le met en forme cumulativement et durablement son
produit réel global.

Dans le cadre de cette étude, il est retenu comme concept de croissance économique
l’augmentation des grandeurs économiques en longue période accompagnée de
transformations des structures économiques.

6
B. Indicateurs de la croissance économique

Habituellement la croissance économique est mesurée par des indicateurs de croissance, le


plus courant est le produit intérieur brut PIB. Il propose des mesures quantitatives de la
taille de la production. Elle représente le résultat final totale de l’activité productive des
unités résidentes il est standard pour le pays. Afin de faire des comparaisons
internationales nous utilisons la parité du pouvoir d’achat (PPA), qui permet l’expression
du pouvoir d’achat de la monnaie dérive. Pour comparer la situation d’un pays à différents
moments on peut aussi faire valoir qu’une monnaie fixe. L’indice du PIB est encore une
mesure standard de la croissance économique.

7
Section 2 : Théories de la relation entre l’exportation et la croissance
économique :

Plusieurs économistes ont fait des études pour mieux savoir le lien entre les exportations et
la croissance économique d’un pays. On prend l’exemple de « Krugman qui a trouvé
qu’une expansion dans le secteur des exportations conduit à un accroissement de la
demande des produits du pays ce qui entraine une augmentation du produit réel. »

Et les études des économistes remontent à des théories de l’avantage absolu du Smith et
l’autre qui est comparatif de Ricardo et celle des dotations factorielles HOSI.

Et ils conclurent donc que le commerce extérieur favorise à la hausse croissance


économique.

De l’autre partie d’après l’économiste et le professeur chinois Shang-Jin le commerce


extérieur permet à une spécialisation dans les échanges, accroit l’efficacité de l’économie
d’où une amélioration de la productivité. Et dans le même volet, de nombreuses littératures
théoriques se montrent pour étudier cette relation.

Le développement économique s’oriente vers l’exportation pour pouvoir accélérer la


croissance économique. Cette idée de base montre que l’expansion de l’exportation signifie
envoyer un bon nombre de production de biens et de services en quantité et en qualité pour
le vendre à l’étranger.

Pour le courant mercantiliste fonde le développement économique doit se baser sur


l’enrichissement par le commerce (exportations de biens) et l’accumulation des métaux
précieux au détriment des autres nations (fermer les frontières aux importations) alors que
pour Keynes (1936), pour relancer une économie par la demande, l’exportation peut
apparaître comme un moyen plus sûr de redynamiser la production, et en conséquence
l’emploi en exportant le chômage .

En effet, Adam (1776) affirme qu’un pays doit se spécialiser dans la production des biens,
pour lesquels il bénéficie d’un avantage absolu, c’est-à-dire une efficience supérieure à
celle d’un autre pays mesuré par un coût unitaire inférieur et exportant le surplus de ces
biens produits afin d’accroître sa richesse, ce qui condamne un pays qui n’en dispose à
acheter de l’étranger et à vivre en autarcie. C’est Ricardo (1817) qui lèvera cette contrainte

8
dans sa théorie du commerce international en affirmant que pour bénéficier des gains à
l’échange, un avantage absolu dans la production n’est pas nécessaire mais qu’un avantage
comparatif suffit.

Hecksher (1919) et Ohlin (1933), ont prolongé l’approche ricardienne en énonçant que
chaque pays participant au commerce international, se spécialise dans la production et
l’exportation d’un bien qui utilise intensément un facteur dont il est relativement
abondamment doté. La spécialisation stimule la compétitivité et favorise la réalisation des
excédents commerciaux qui assurent le financement des importations des biens
d'équipement, vecteurs de croissance et de la hausse des revenus, conformément à
l’analyse libérale. Il est couramment admis que le commerce des produits de base dans le
processus de développement peut constituer un déterminant important de la croissance
économique à long terme car ils peuvent être à l’origine d’un avantage en termes de coûts
de production et de diffusion pour une économie nationale.

9
CONCLUSION

L’exportation constituent une demande supplémentaire qui s’ajoute à la demande interne


devant l’élargissement des débouchés des entreprises nationales qui seront incite accroitre
leur production ce qui leur permettrait de réaliser des économies d’échelle et la baisse des
couts unitaires qui en résulte améliore la compétitivités-prix.

10
Chapitr
e II
L’effet
de
Introduction :

La Tunisie possède aujourd’hui une économie diversifiée.

l’export Elle est généralement se spécialisé dans l’agriculture (blé,


olives, dattes, agrumes et produits de la mer), industries
manufacturières (textiles, agroalimentaire et

ation du électromécaniques), aux mines et à l’énergie (producteur


de phosphates et dans une moindre mesure
d’hydrocarbures).

bien sur Dans l’exportation des biens les principaux clients


généralement sont les pays européen (Italie, La France, et

la 11

croissan
l’Espagne) avec les pays du Moyen-Orient et les pays d’Afrique subsaharienne (Niger,
Sénégal, et cote d’Ivoire).

Ce chapitre a pour objectif d’analyser les effets de l’exportation sur la croissance


économique en 2000-2020 et les solutions adoptées par l’Etat durant cette période.

Dans la première section on va montrer l’effet et les causes de l’exportation sur la


croissance économique, et la deuxième section ça sera sur les conséquences.

Section 1 : l’effet et les causes

La Tunisie est un pays à faible revenu situé sur la coté méditerranéenne et en bordure du
désert du Sahara. EN 2020 son revenu par habitant selon l’INS registre 9477 MD et son
PIB 110295,4 à prix courant. Ses exportations du bien avec l’extérieur passes de 8004,8 en
2000 MD a 38705,9 MD en 2020 soit un taux d’évolution négation de -11,7% contre
14,9%. Les principaux secteurs qui exporte généralement les produits à faible valeur
ajoutée, le secteur agricole et pèche le secteur industriel et secteur mine phosphate.

Figure 1 : l’évolution des exportations par secteur En 2010-2020

12
80

60

40

20

0
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

-20

-40

agricole industrie textile mine phosphate

Source : Valeur Statistique du Commerce Extérieur Tunis

Au cours de l’année 2020 la baisse en volume des exportations a touché la majorité des
secteurs essentiellement, le secteur industrie textiles habillements (-11,9%) et le secteur
mine phosphate (-24,4%).Par ailleurs une augmentation de secteur de l’agriculture de 12%
contre une diminution de (-13%) en 2019.

EN effet L’augmentation perceptible de secteur industrie textile 18,6% et 16,3% en


2018-2017 et même pour le secteur agricole qui enregistre une augmentation massive
en 2015 de 74,52 % (grâce à l’augmentation des ventes de l'huile d’olive et des dattes). en
contrepartie la diminution massive de secteur mine phosphate en 2011 qui atteint le niveau
de record -39,7%. A cause de révolution tunisien, l’entreprise a embauché des milliers
d’employés pour effectuer des travaux environnementaux après qu’une vague de
protestations appelant à l’emploi et au développement a provoqué un arrêt complet de la
production de phosphate pour des périodes allant jusqu’à plusieurs mois.

Figure 2 : Répartition géographique de l’exportation de la Tunisie (moyenne 2010-2O2O)

13
2010-2020

3.02% 14.72%
1.48%
9.02%

81.07%

Pays UE Pays UMA Autre UMA


Pays afrique reste de mande

Source : Valeur statistique du commerce extérieur

La contraction des exportations vers l’Europe de 81, O7% au moyenne pendant 2010-2020
a concerné les principaux partenaires du pays notamment la France, l’Italie et l’Allemagne.
En revanche, ses exportations vers certains pays arabes ont également de l’UMA et hors
l’UMA.

Figure 3 : l’évolution de l’exportation et la croissance économique (2000-2020)

14
30
25
20
15
10
5
0
00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
-520 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20
-10
-15
-20
Exportation % PIB Constant %

Source : Valeur Banque Centrale Tunis

Au début des années 2000, le taux d’exportation a évolué plus vite que le taux de
croissance économique tunisienne telle que 14,89% par rapport 4,7% de PIB à prix
constant. Alors que avec la stagnation de l’économie locale en 2002 le PIB et l’exportation
se diminuer avec un taux positive de 1,3% et 2,2 % après une augmentation de
l’exportation de 19,3 % en 2001. En 2004 après trois années le taux de croissance de PIB
vu une augmentation 6,2% mais reste moins faible que l’évolution de l’exportation de
16,55% cette augmentation de l’exportation grâce à la suite de l’annulation de l’accord
d’association qui réduire le commerce de l’UE en 2004 ce qui fait que la Tunisie fait face à
une concurrence accrue pour ses principales exportations. La contribution moyenne de
l’agriculture au PIB depuis l’année 2000et2004 était 9,38 % et par l’industrie 26,2 %.

Depuis l’année 2009 l’exportation a vu une forte diminution massive de -17,63 en


comparaison avec l’année précédente en raison de l’impact de la crise économique et
financière mondiale de 2008 (marquée par une crise de liquidité et parfois des crises de
solvabilité tant au niveau des banques) avec la diminution de PIB de 3% mais reste moins
importante que la diminution de l’exportation. La valeur ajoutée de l’agriculture s’inscrit
8,68% et par l’industrie 28,38 % durant le période 2005-2009. Après un an la Tunisie a
connu une hausse de l’exportation de 20,8% en 2010 mais bientôt ça tombe en 2011 de
6,68% (diminution massive de secteur mine et phosphate de -39,7% ) à cause de
révolution tunisien , l’entreprise a embauché des milliers d’employés pour effectuer des

15
travaux environnementaux après qu’une vague de protestations appelant à l’emploi et au
développement a provoqué un arrêt complet de la production de phosphate pour des
périodes allant jusqu’à plusieurs mois . Aussi la détérioration de PIB -1,6% contre une
augmentation de 3% en 2010. Durant 2010-2014 La valeur ajoute une moyenne de
l’agriculture en PIB contribue de 7,86% et l’industrie de 29,26%.

Durant 2015, le PIB reste stable par apport de l’exportation qui tombe de -2,81% par
rapport 2014 en raison de la propagation du phénomène de l’exportation illégale du produit
alimentaire. En effet une augmentation notable des exportations pendant les deux années
2017-2018 de (18,32% et 18,85%), sa part dans PIB est (41,7% et 45,7%) en 2018. Mais
cette augmentation n’a pas duré en 2020 l’exportation réalise un baise de 11,1% en
volume après une augmentation de 7% en 2019, en terme de valeur réalise 38,7 MD contre
43,85 MD en 2019. Alors que le part l’exportation (% PIB) réalise en 2020 35,05% contre
38,15% en 2019. L’économie tunisienne devrait clôturer 2020 avec un taux de croissance
négative de 8,8 % contre une augmentation de 1% EN 2019.

C’est le fait de la pandémie de coronavirus ce qui accentué le déficit avec une baisse
significative des exportations, ce qui était l’une des raisons de la baisse de la croissance
économique.

Tableau 1 : La valeur ajoute de secteur agricole, industrie en % du PIB en (2000-2020)

Année / secteur 2000-2004 2005-2009 2010-2014 2015-2020


Agriculture 9,38% 8,68% 7,86% 9,38%
Industrie 26,2% 28,38% 29,26% 28,22%
Source : Valeur Banque Mondiale

16
Section 2 : les conséquences de l’effet

Les conséquences se réalisent dans les dernières années après la révolution 2010-2020

En effet dans cette période le taux d’inflation enregistre une moyenne annuelle de 5,3% en
2010-2020 avec un pic durant l’année 2018 contre 3,3 % en 2000-2010.

Figure 4 : Evolution de l’indice des prix à la consommation

TCAM IPC

5.30%

3.30%

2000-2010 2010-2020

Source : Valeur Banque Centrale Tunis

L’inflation sur les biens de consommation expliquer par l’augmentation de prix de


plusieurs produit comme l’alimentation 4,4% en 2020 ( légume 5,9% , fromage œufs 5,8%
céréales 4,2%) habillement 1,5. En 2019 Alimentation 5,8%, Alimentation 7,8%.

En 2016 et 2018 on constate une surchauffe des prix évoque comme cause de inflation soit
par les couts (l’augmentation de prix du baril de Brent de (56%))

Soit par la demande la hausse rapide de la masse salariale du secteur public a provoqué un
excès de la demande des ménages aboutissant à un choc sur les prix des biens et services.

Parité du dinar : l’EUR s’est apprécié face au dinar en 2020 de 73%, pour le dollar 88 ,1%,
yen japonais et 48,4%. D’autre part le dinar s’est déprécie de 42,% face à l’euro, 46,8%
face dollar, 32,6% face yen.

17
Figure 5: Revenu nationale Brut par habitant en dollars

RNDB par habitant(en dollars)


4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
/ 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
/3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3
12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12

Source : valeur Banque Mondiale


Le tunisien a enclenché un processus d’appauvrissement amorcé depuis 2014.
Le revenu national brut par habitant en dollar s’est entassé entre 20214-2020

Figure 8 : Taux d’investissement en% du PIB 2010-2020


Taux d’épargne en% du RNDB
30

25

20

15

10

0
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
/ 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
/3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3
12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12

Taux d'investissement (en %du PIB)(3)


Taux d'épargne nationale (en % du RNDB)(3)

Source : Valeur Banque centrale Tunis

18
Selon les statistiques de la banque centrale de Tunisie, le taux d’investissement par
rapport du PIB qui est passé de 24,6 en 2010 a seulement 13,3% en 2020, et le taux
d’Epargne nationale qui chuté de 21,1% à 4% en 2020.
Il va sans dire que les moteurs de croissance économique ont perdu de leur vitesse. Le
faible niveau de l’investissement pour une longue période depuis 2011 et la baisse de
l’attractivité de l’économie tunisienne, témoigne de la fragilité de la situation de
l’économie et qui reste confrontée à plusieurs défis.

Figure 9 : taux de chômage global durant 2010-2020

taux de chomage
20
18 18.9
16 16.7
15.5 15.5 15.5 16.2
14 15.3 15 15.4 14.9
12 13.3
10
8
6
4
2
0
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
/ 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20 / 20
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
/3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3 /3
12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12

Source :

Depuis l’INS, Le taux de chômage en 2010 resalisse une augmentation de 13,3 % de la


population a 18,9 % en 2011 alors qu’il a rapidement baissé de 2015 (15,4%), il a ensuite
quasi-stagné jusqu’en 2019, pour rendre a augmenté en 2020 de 16,2%.

Les inégalités entre la région de l’intérieur et du sud du pays, plus marginalisées


relativement plus prospère. Certaines régions sont bien plus touchées par le chômage, des
taux atteignant près de 25% en 2019 dans le gouvernorat de Jendouba, Tozeur, Gafsa.

19
Conclusion :

Durant La période 2000-2020 la Tunisie a connu des plusieurs changements dans la


structure commerciale et économique. Durant les dernières années et avec la pandémie de
covid-19 la Tunisie clôture avec un taux de croissance économique et taux d’exportation
fortement négative ce qui a influencé négativement sur le reste de facteur économique,
l’augmentation du PIB par habitant et d’un recul significatif de la pauvreté et des inégalités
des revenus, le chômage reste élevé et la succession des gouvernements n’a pas su réponde
au défi des inégalités territoriales qui reflète à la fois au niveau d’emploi, la pauvreté. Le

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ralentissement du rythme de l’exportation peut entrainer sur la croissance économique des
effets négatifs.

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Conclusion Générale :

Mes travaux exposés dans ce rapport sont dans le cadre de mon projet de fin d’étude
intitulé l’effet de L’exportation du bien sur la croissance économique en Tunisie. Cette
expérience était si enrichissante, le projet a posé une problématique encourageante qui m’a
permis d’obtenir des connaissances théoriques variées mais cela n’était pas sans subir à des
difficultés surtout au niveau des recherches. Au début nous avons été exposés le concept de
l’exportation des biens qui définit comme la livraison d’un produit ou d’un service vers un
pays étranger à des fins commerciales. Ces biens sont réglementes par une série de
dispositions légales et de contrôles fiscaux qui servent le cadre de fond aux relations
commerciales entre les pays. Aussi D’autre concept c’est la croissance économique, les
économistes l’utilisent généralement pour décrire la croissance de la production à long
terme.la croissance économique mesurée par des indicateurs de croissance, le plus courant
est le produit intérieur brut PIB. D’après les théories et la littérature économique
l’exportation est une importance important sur la croissance économique qui occupe une
place dans l’économie. Les premiers ouvrages traitant de ce thème étaient les
mercantilistes suivis par les classiques qui étude les théories de la relation entre
l’exportation et la croissance économique.

Depuis l’année 2000 e jusqu’à nos jours les politiques commerciales de la Tunisie ont
connu des changements remarquables. Après la révolution 2010 les problèmes se sont
aggravés de clôturer les derniers années avec un niveau négative de l’exportation et la
croissance économique.

On constate que les exportations sont trop faibles pour intégrer et concurrencer le marché
extérieur. Cet accès aux marchés étrangers, est la principale alternative à l'étroitesse du
marché tunisienne, il est limité par le manque d'informations sur les marchés potentiels, la
lourdeur des démarches administratives et la non-conformité aux normes internationales
pour beaucoup d'entreprises.

Les principaux solutions proposées par un économiste est de profiter des effets externes
positifs tels que le capital humain, l'économie d'échelle sur les facteurs cumulables (Römer
1986

22
Bibliographie

Livre :

Kounouz Bac : www.kounouz-edition.com

Manuels scolaires d’économie et gestion en Tunisie

Mémoire :

L’impact des exportations sur la croissance économique : cas des Madagascar

Ouverture commerciale et la croissance économique au BF :


www.academia.edu/24510403/ouverture_commerciale.com

Site :

Statistique banque mondiale

Statistique / INS : ins.tn/statistique/50

Statistique commerce extérieure Tunisie

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Table des matières

Remerciement

Dédicace

Liste des figures

Liste des tableaux

Introduction Générale

Chapitre I :

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