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GBPress- Gregorian Biblical Press

Review
Author(s): Jean Galot
Review by: Jean Galot
Source: Gregorianum, Vol. 68, No. 1/2 (1987), pp. 396-397
Published by: GBPress- Gregorian Biblical Press
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/23577675
Accessed: 19-04-2016 04:47 UTC

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396 GREGORIANUM, VOL. 68 (1987) FASC. 1-2: RECENSIONES

future et corporelle de la résurrection, continuité ou discontinuité par rapport à la


création.
En complément nous est donnée une intéressante conférence de F. Montagnini
sur les allusione pastorales de 1 Co 15, allusions qui montrent la nécessité de la foi en
la résurrection, et d'une foi qui imprègne toute la vie chrétienne.
Jean Galot, S.I.

Raymond E. Brown, S.S., Biblical Exegesis and Church Doctrine. New York/Mah
wah: Paulist Press, 1985; cm21 x 14,5, pp. 171. $8.95. ISBN 0-8091-0368-0
(cloth). - London: Geoffrey Chapman, 1985; cm 20,5 Χ 13,5, pp. 171. £5.95.
ISBN 0-225-66478-X.

En reprenant, avec des adaptations et remaniements, le matériel de diverses


publications antérieures, l'auteur traite du problème des rapports entre Pexégèse
biblique et la doctrine de l'Eglise. Il veut surtout montrer les limites des données
scripturaires au sujet d'un certain nombre de dogmes. Il analyse particulièrement la
contribution de l'exégèse critique à l'élaboration de la doctrine mariale, en attribuant
une importance primordiale aux si brèves indications de Marc. Il expose la diversité
des vues du Nouveau Testament sur l'Esprit, le fondement néotestamentaire de la
doctrine de l'Eglise locale, et les priorités doctrinales dans la prédication primitive
rapportée par les Actes. Il souligne les difficultés qui demeurent dans le jugement à
porter sur ì'authenticité du suaire de Turin, mais sans avoir fait une étude approfondie
de ce problème. C'est également le manque d'étude approfondie qui apparait dans la
manière de présenter certains aspects de la doctrine de l'Eglise. Ainsi, par exemple,
lorsque Γ A. minimise les données du Nouveau Testament sur l'institution du nouveau
sacerdoce par le Christ, il ne tient pas suffisamment compie de la nature de ce
nouveau sacerdoce et des manifestations des intentions de Jésus dans les évangiles. La
mème présentation sommaire et minimisante s'observe à propos de la virginité de
Marie; elle ne mentionne ni ne discute les apports de certaines études sur les frères et
soeurs de Jésus, et se borne à conclure que le Nouveau Testament n'affirme pas que
ces frères et soeurs sont enfants de Marie. Tout en pensant que la conception virginale
est une doctrine infailliblement enseignée par l'Eglise, Γ A. erode son fondement par
une méfiance à l'égard de la valeur historique des récits de Lue et de Matthieu. Il
critique certes Thomas Sheehan, un «agnostique post-chrétien», qui présente
faussement un «consensus liberal» d'exégétes et de théologiens catholiques, et montre
le peu de crédit qu'on doit attribuer à ses allégations. Mais il s'en prend plus encore à
McHugh et à Laurentin. Il appelle ce dernier «ultraconservateur» et lui adresse
critiques et répliques sur un ton très polémique, qui ne semble pas servir la vérité ni
reconnaitre les mérites de ce mariologue. Quels que soient ses points discutables, la
doctrine mariale de Laurentin semble plus riche et plus valable que celle qui s'exprime
en ce volume.
Jean Galot, S.I.

Samuel Terrien, Till the Heart Sings. A Biblical Theology of Manhood and
Womanhood. Philadelphia: Fortress Press, 1985; cm 23,5x15,5, pp. X + 260.
ISBN 0-8006-0752-X.

Le titre poétique indique dans quel état d'àme l'auteur entreprend une étude de la
Bible sur le thème de la valeur attribuée respectivement à l'homme et à la femme. Il
veut montrer que loin de révéler une mésestime de la femme, déjà l'Ancien Testament
la place très haut dans son appréciation. Ainsi, par exemple, en commentant le second
récit de la création où la femme est fagonnée par Dieu pour devenir faide de l'homme,
il qualifie la femme de couronnement de l'oeuvre créatrice et méme de sauveur de

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GREGORIANUM, VOL. 68 (1987) FASC. 1-2: RECENSIONES 397

l'homme. C'est peut-ètre oublier trop aisément l'imperfection de ce récit primitif, où la


femme est créée en fonction de l'homme, pour son bénéfice. Il est certes possible de
relever bon nombre d'indices de la valeur reconnue à la femme dans les textes
bibliques, mais il reste que Jésus a trouvé un milieu juif marqué par une condition
d'infériorité imposée à la femme; c'est lui qui a réagi contre cette situation et a voulu
rétablir l'égalité des sexes. L'auteur note d'ailleurs le caractère révolutionnaire de
l'attitude de Jésus, qui était entouré de nombreuses femmes. Il observe à bon droit
qu'en s'opposant au divorce Jésus voulait sauvegarder la dignité de la femme, mais on
se demande ensuite pourquoi il critique les Eglises qui condamnent le divorce. Il prend
une position tout aussi arbitraire lorsqu'il affìrme que Paul n'était pas célibataire, ou
encore lorsqu'il prétend que Paul n'a pas voulu prohiber l'homosexualité. L'hypothèse
selon laquelle l'épìtre aux Hébreux aurait été rédigée par Priscilla montre de
l'ingéniosité mais manque de fondement. En faveur du sacerdoce de la femme, l'A.
invoque la mosai'que du Ve siècle qui se trouve en l'église romaine de Ste Praxède,
avec l'inscription: «Theodora episcopa». «Meme à cette date relativement tardive,
écrit-il, une femme a pu étre évéque à Rome » (n. 82). Cette interprétation fait sourire;
elle ne tient pas compte du sens d'«episcopa», qui désigne la mère de l'évéque.
On est heureux que «le coeur chante», mais on a également besoin d'une
théologie solidement fondée.
Jean Galot, S I.

JUDAICA

Louis Η. Feldman, Josephus and Modem Scholarship (1937-1980). Berlin-New


York: Walter de Gruyter, 1984; cm 24,5 x 18, pp. XV+1055. Cloth DM420.
ISBN 3-11-008138-5.

La rilevanza degli scritti di Flavio Giuseppe per la storia del mondo biblico e
giudaico è senza dubbio eccezionale: senza questa documentazione non si saprebbe
praticamente nulla per alcuni periodi e talvolta ci verrebbero persino a mancare le
fonti per ricostruire la storia antica di altri ambienti (si pensi ad esempio
all'importanza di Manetone per la storiografia dell'antico Egitto). È comprensibile
pertanto che Flavio Giuseppe abbia attirato l'attenzione di studiosi appartenenti a
diverse branche della ricerca storica e teologica, e che le monografie su di lui, oppure
le trattazioni che in qualche modo lo coinvolgono, si siano moltiplicate a dismisura in
questi ultimi decenni. Louis H. Feldman aveva già tentato in passato di compilare una
bibliografia sull'argomento (Scholarship on Philo and Josephus ( 1937-1962), Studies in
Judaica 1, New York 1963) e pochi anni dopo Heinz Schreckenberg ne aveva
pubblicato un'altra più ampia (336 pagine), che intendeva raccogliere la produzione su
Flavio Giuseppe uscita dal 1470 al 1968 (Bibliographie zu Flavius Josephus, ALGHJ 1,
Leiden 1968) e a cui una decina di anni dopo aveva fatto seguito un supplemento di
242 pagine, aggiornato al marzo 1979 (Bibliographie zu Flavius Josephus.
Supplementband mit Gesamtregister, ALGHJ 14, Leiden 1979). Ma quanto fosse
necessaria una nuova edizione di questo importante strumento di lavoro lo rivela ora
l'ampio volume di Feldman, che parte ancora dal 1937 (o poco prima) e giunge di per
sé al 1975, ma è stato poi aggiornato con una lunga serie di «addenda» fino al 1980 (o
poco dopo) e supera di gran lunga i volumi di Schreckenberg, per i quali peraltro lo
stesso Feldman ha compilato un ampio supplemento, già elencato qui al nr. 68d
(Josephus. A Supplementary Bibliography, New York - London 1986): in esso si
integrano alcune opere omesse da Schreckenberg, dandone una breve descrizione, e si
offre un indice delle citazioni delle opere di Flavio Giuseppe (pp. 605-623 + 643-683) e
dei termini greci (pp. 625-627 + 655-688), completando cosi quelli analoghi dei due
volumi di Schreckenberg, per ciascuno dei quali si dà anche una lista di correzioni

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