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Institut Scolaire Secondaire REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

ESSEIGOU AKA
14 BP 2251 Abidjan 14 Union – Discipline - Travail
isseaabidjan@aviso.ci
Tél. : 24-48-08-83 / 05-42-97-51

Année scolaire : 2018-2019

THÈME :

LA DOMOTIQUE.

ELABORÉE PAR :

YAO KOUASSI THIMOTEE

SANGARE ABOUBACAR

OUATTARA MONICHTA

SIDIBE ADAMA PROFESSEUR : M. DIALLO ABDOUL RAZAK

N’DRIN DIPLO LANDRY


SOMMAIRE.
INTRODUCTION…………………………………………………….P1
I- L’HISTORIQUE DE LA
DOMOTIQUE……………………….……………………..P2
II- LES DOMMAINES DE LA
DOMOTIQUE………………….………..........…………P3
III- L’IMPACT DE LA DOMOTIQUE SUR
L’ENVIRONNEMENT….…………………………………P4
IV- LE COUT DE LA
DOMOTIQUE……………………………………………..P5
V- LES TECHNIQUES DE LA
DOMOTIQUE……………………………….……………..P6
VI- LE SYSTEME
DOMOTIQUE………………………….…………………..P7
VII- LA COMMUNICATION
DOMOTISÉ………………………………………..………..P9
VIII- AVANTAGE ET INCONVENIENT DE LA
DOMOTIQUE…………………………………………….P11
CONCLUSION…………………………………………………….P15
INTRODUCTION
tout d'abord le mot. Domotique est formé de “domo“, auquel on a accolé le
suffixe “tique“. Domus, en latin, signifie “la maison”. Le suffixe “tique” est,
quant à lui, employé pour donner la signification de Décortiquons “science” à
un mot féminin.

La domotique est l’ensemble des techniques de l'électronique, de physique du


bâtiment, d'automatismes, de l'informatique et
des télécommunications utilisées dans les bâtiments. La domotique vise à
apporter des fonctions de confort (optimisation de l'éclairage, du chauffage),
de gestion d'énergie (programmation), de sécurité (comme les alarmes) et
de communication (comme les commandes à distance ou l'émission de signaux
destinés à l'utilisateur) que l'on peut retrouver dans les maisons, les hôtels, les
lieux publics... Cependant qu’elle est sa genèse ?

1
I) L’HISTORIQUE DE LA DOMOTIQUE.

· Les premières applications de domotique sont apparues au début des années


1980. Elles sont nées de la miniaturisation des systèmes électroniques et
informatiques. Le développement des composants électroniques dans les
produits domestiques a amélioré les performances tout en réduisant les coûts
de consommations en énergie des équipements.

· Une démarche visant à apporter plus de confort, de sécurité et de convivialité


dans la gestion des habitations a ainsi guidé les débuts de la domotique.

· Mais le marché de la domotique au début des années 80 a été un véritable


fiasco, puisque d'après certains spécialistes, cette innovation a commencé
beaucoup trop tôt, et le consommateur n'a pas été réceptif.

· Le secteur de la domotique quand à lui, ne cesse de croitre depuis 2000. Les


tendances sont optimistes pour ce secteur, notamment dû au vieillissement de
la population et au durcissement des normes de consommation d’énergie. 200
millions d’euros, c’est le potentiel du marché français de la domotique d’ici à
deux ans.

· Cela fait maintenant plus de 20 ans que la domotique innove sur le marché.
Mais c'est seulement depuis les années 2000 que la domotique semble être
plus intéressante, car certains travaillent sur une maison intelligente et qui
pourrait éventuellement faire naître de nouvelles technologies qui pourraient
attirer d'avantage le consommateur.

· L'avenir de la domotique est assuré. La domotique séduit de plus en plus de


particuliers désireux de mieux gérer les nombreuses fonctionnalités de leur
maison.

· L’un des espoirs sur lesquels se reposent les professionnels de la domotique :


faire de ce concept le meilleur soutien possible pour la réalisation des tâches

2
au quotidien. Depuis 2008, les scientifiques et spécialistes réfléchissent par
exemple sur des robots guidant les gens au quotidien.

· Suite à sa naissance officielle le 10 décembre dernier, la FFD, ou Fédération


Française de Domotique. La FFD souhaite accélérer le développement de la
domotique en soutenant toutes les initiatives existantes, en les relayant auprès
du plus grand nombre et en valorisant les produits et les projets.

· Encore une fois, les possibilités sont infinies ! Evitons toutefois de tomber
dans l’excès en multipliant les fonctionnalités qui prennent alors la forme de
gadgets totalement inutiles. C’est d’ailleurs l’opinion qu’à une majorité des
personnes à propos de la domotique :

C’est une des principales raisons expliquant le faible nombre de maisons


équipées d’un système domotique. Mais qu’elles sont les domaines dans
lesquelles elle intervient ?

II) LES DOMAINES DE LA DOMOTIQUE.

Les principaux domaines dans lesquels s’appliquent les techniques de la


domotique sont :

 le pilotage des appareils


« électrodomestiques », électroménagers par programmation d'horaires
et/ou de macro (suites d'actions programmées réalisées par les
appareils électroménagers) définis par l'usager. Le déclenchement des
appareils peut être aussi lié à des évènements (détecteurs de mouvement,
télécommandes, etc.) ;
 la gestion de l'énergie, du chauffage (par exemple, il est possible de gérer
les apports naturels (calories, frigories, vent, lumière, eau…) en fonction de

3
l'enveloppe thermique du bâtiment), de la climatisation, de la ventilation,
de l'éclairage, de l’ouverture et de la fermeture des volets (en fonction de
l'ensoleillement ou de l'heure de la journée, par exemple), de l'eau (le
remplissage de la baignoire peut s’arrêter automatiquement grâce à
un senseur, les robinets de lavabos peuvent ouvrir l’eau à l’approche des
mains, etc.). Il est également possible de recharger certains appareils
électriques (ordinateurs, véhicules électriques, etc.) en fonction du tarif
horaire (voir Smart grid). Un compteur communicant peut être intégré dans
un smart-grid et/ou raccordé à un système de télégestion. La
Régulation/programmation du chauffage permet d'importantes économies ;
 la sécurité des biens et des personnes (alarmes, détecteur de
mouvement, interphone, digicode) ;
 la communication entre appareil et utilisateur par le biais de
la « sonification » (émission de signaux sous forme sonore) ;
 le « confort acoustique ». Il peut provenir de l'installation d'un ensemble de
haut-parleurs permettant de répartir le son et de réguler l’intensité sonore ;
 la compensation des situations de handicap et de dépendance.
Dans le cadre des suites à donner au Plan bâtiment du Grenelle de
l'environnement et du PREBAT, un groupe de travail1, doit faire pour 2011 des
propositions concrètes pour favoriser l'innovation (technologiques,
organisationnelle, financière, législative ou commerciale, ainsi qu'en matière de
mesure, vérification, énergies fatales, assurance et certification) dans le secteur
du bâtiment (un rapport intermédiaire2 a été rendu mi-janvier 2001, avec 18
propositions et une incitation à passer du performantiel à l'exigenciel en termes
de performance globale, ce qui nécessite d'impliquer tous les acteurs sur
l'énergie mais aussi la santé, le confort et l'environnement). Une Plate-
forme géothermie et bâtiments intelligents se met en place avec le pôle de
compétitivité S2E2, le BRGM. Mais qu’elle est son impact sur notre
environnement ?

III) L’IMPACT DE LA DOMOTIQUE SUR L’ENVIRONNEMENT.

4
La domotique utilise des TIC qui peuvent être très consommatrices d'énergie et
de matières rares ou précieuses. Elle peut aussi chercher à diminuer
son empreinte écologique (« éco-domotique ») et celle de ses utilisateurs par
une écoconception, en facilitant une meilleure maîtrise de la consommation
énergétique de l'habitat, en améliorant l'efficience énergétique des
installations, ou le pilotage automatique d'installations de production d'énergie
(ex : association de panneaux solaires suivant le soleil, de « petit éolien »
uniquement activé (pour limiter l'usure des pièces) quand les conditions de
vent sont idéales et/ou pompe à chaleur activée quand le différentiel de
température est idéal, etc.).
Les nouvelles normes de construction imposent une meilleure gestion de
l'énergie. Ainsi, en France, depuis 2005, il est obligatoire de couper le chauffage
lorsque l’on ouvre une fenêtre3. Depuis le 1er janvier 2013 la RT 2012 (issue
du Grenelle de l'environnement) commence à imposer aux nouveaux permis de
construire l'affichage et la mesure des consommations d'énergie pour au
minimum les 5 postes suivants : ventilation, climatisation, chauffage, éclairage,
et production d'eau chaude sanitaire, ceci afin d'aider à ce que la norme de
"50kW/(m².an)" ne soit pas dépassée.
La domotique peut - par défaut, ou sur commande - conditionner l'éclairage et
le chauffage d'une pièce, ou la mise en route de certains appareils à la
présence ou non d'un occupant. Un groupe japonais, le Sekisui Chemical Group,
vend déjà des « logements avec zéro frais d’électricité et de chauffage »4.
L'Allemagne est aussi précurseur dans ce domaine avec de nombreux modèles
de maisons passives (Passivhaus) notamment dans la région de la Bavière.
Avec le temps, la domotique tend à sortir de la maison. Elle met par exemple
en relation des unités d'habitation entre elles et avec un immeuble (c'est
l'immotique) et avec la ville (on entre alors dans l'« urbatique » et/ou avec un
gestionnaire / propriétaire et/ou d'autres entités fournissant par exemple des
services (eau, énergie, livraison de nourriture, soins à domicile ou distant,
lavage de vêtements, etc). Si ces services visent prioritairement à moins
dégrader l'environnement, on parle parfois d'« écodomotique urbaine ».
5
En France, dès les années 1990, des bailleurs sociaux (organismes HLM)
utilisaient des outils de veille et de gestion techniques, administrative et
financière à distance, pour leurs immeubles, via des « programmes d'interface
de Domotique Collective ».
Le principal frein était5 le manque d'interopérabilité entre des équipements
produits par des fournisseurs différents (Dans ce cas, les interfaces de
programmation, les interfaces d'immeubles (IDI) doivent pouvoir communiquer
avec les interfaces de logements (IDL) et bientôt avec les smartgrid et autres
réseaux communicants (par exemple dans la perspective de l'« internet de
l'énergie » qui fonde la Troisième révolution industrielle telle que proposée
par Jeremy Rifkin. En France, France Télécom a ouvert différents réseaux
(RTC, TRANSFIX, TRANSPAC, TRANSVEIL, NUMERIS éventuellement câblés)
permettant cette mise en réseau « intelligente ». La ligne téléphonique, puis
l'internet tendent à devenir des support privilégié d'une « méta-domotique »
interconnectée. Dans ce contexte, des questions éthiques et techniques se
posent quant à la protection de la vie privée et des données personnelles.

IV) LE COUT DE LA DOMOTIQUE.

Le prix de l'installation doit prendre en compte :

 l'achat et l'installation de la centrale domotique ;


 l'achat et l'installation des éléments pilotés par le système, ceux-ci devant
être compatibles entre eux ;
 l'installation du système qui relie les différents éléments : Bus de
commande, sur courant porteur ou sans fil ;
 la configuration du service qui peut être faite par l'utilisateur ou par un
domoticien, en fonction de la complexité du système.
Le coût de l'installation dépendra essentiellement du choix du support de
transmission des informations (bus de commande, sur courant porteur ou sans
fil) et du projet (neuf ou rénovation).

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Dans une construction neuve, le filaire est généralement adopté
(solutions Legrand ou Hager, par exemple). En effet, pour des projets dans le
neuf, dans la majorité des cas, le chantier est pris en charge par l'électricien
dont le métier est, traditionnellement, la mise en place d'un circuit filaire. Dans
les projets de domotique réalisés dans une maison neuve d'une taille comprise
entre 130 et 170 m2, en 2011, le coût de la domotique représente entre 4 et
10 % du coût global de la construction (soit entre 5249260 FCFA et 13123149
FCFA pour une maison de 131231488FCFA).
Ces coûts proviennent essentiellement pour 60 % de la partie électrique (main
d’œuvre électricien, nombres d’éléments à contrôler, nombre de capteurs,
nombre de pièces, etc.) et pour environ 40 % de la partie chauffage (nombre de
pièces à chauffer, nombre de radiateurs, etc.). Par ailleurs, le coût d'évolution
est plus élevé, des travaux importants pouvant être nécessaire pour compléter
le réseau.
La solution sans-fil (par exemple, TaHoma) est beaucoup moins onéreuse.
Utilisée dans le neuf ou en rénovation, elle permet de s'affranchir des
contraintes d'installation électrique. Cette solution est donc particulièrement
économique dans les projets de rénovation. Dans les deux types de projets
(construction ou rénovation), une économie importante sera faite si le projet
domotique doit être complété ultérieurement, aucune installation
complémentaire n'étant nécessaire.
Ces solutions sans-fil utilisent une box qui communique par ondes avec les
équipements de la maison. L'absence de réseau filaire nécessite de rendre les
équipements compatibles avec la radio. Le surcoût dû à la nécessité de choisir
des équipements compatibles avec la technologie radio est d'environ 1312315
FCFA, auxquels il faut ajouter l'achat de la box domotique (entre 118108
FCFA et 1954037 FCFA).
Une partie du monde de la domotique est représentée par une communauté
de passionnés de ce type de technologie (geeks), qui à défaut de solutions du
commerce, conçoivent et mettent en œuvre individuellement à prix coûtant,
leur propre solution domotique amateur, à base en général de Mini
PC Raspberry Pi, Arduino, Microcontrôleur, Automate programmable
industriel..., avec des compétences professionnelles ou autodidactes
personnelles
en électricité, automatisme, robotique, électronique, informatique / informatiq
ue industrielle ...

V) LES TECHNIQUES DE LA DOMOTIQUE.


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La domotique est basée sur la mise en réseau des différents appareils
électriques de la maison, contrôlés par une « intelligence » centralisée.
L'intelligence qui gère ces commandes est une centrale programmable, des
modules embarqués (passerelles domestiques), ou bien une interface micro-
informatique (écran tactile, serveur, ...). Les outils de pilotage peuvent être
un ordinateur de poche, un téléphone portable ou smartphone,
une télécommande (universelle ou non), une interface sur télévision,
un écran + souris ou un écran tactile, pour n'en citer que les principaux.

Ainsi, il est possible de programmer soi-même sa maison grâce à une interface,


(généralement informatique), reliant les appareils connectés :

 enclencher l’arrosage du jardin à 20 h,


 maintenir une température donnée dans la maison,
 ouvrir les volets à 10 h du matin.

De plus il est possible, par une programmation plus complexe, d'adapter le


système à son propre rythme de vie, (scénarios) :

 en partant au travail, un simple clic sur un interrupteur installé dans l’entrée


enclenche le scénario « départ au travail ». L’éclairage s’éteint, le garage
s’ouvre, le chauffage se met en veille au bout de 15 minutes et les volets et le
garage se ferment après 30 minutes.
 en quittant le travail pour rentrer chez soi, on actionne le scénario de retour à
l’aide du téléphone WAP ou depuis l’ordinateur du bureau : les volets s’ouvrent
et le chauffage passe en mode confort.
 quand on est fatigué, on agit sur la télécommande de la maison afin
d’enclencher le scénario « relaxation », les lumières se tamisent, un fond
sonore apaisant se propage dans la pièce.

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Interface de contrôle

Les interfaces permettant de contrôler le serveur utilisent :

 des surfaces de contrôle possédant de nombreux boutons, télécommandes,


souris, clavier avec ou sans fils
 des interfaces tactiles : écrans tactiles (PDA ou UMPC) associés à un logiciel ou
une interface web
 des microphones (téléphones GSM ou VoIP) associés à des logiciels
de reconnaissance vocale.

Modes de transmission1

Les modes de transmission tels que l'infrarouge, le courant porteur,


les ondes radio sont utilisés, mais il est évident que les liaisons filaires
(Ethernet, BUS…) jouent en faveur de la stabilité du système.

1. Par ondes Radio Hertzienne : Bluetooth, Zigbee, X2D, Wireless USB, EIB/Konnex
ou KNX , et autres protocoles 433 MHz, 866 MHz etc.
2. Par infrarouge : RC5 Philips, SIRCS Sony, IrDA etc.
3. Par courant porteur secteur X10™, In One™ Legrand (entreprise), EIB/Konnex
ou KNX , X2D DELTA DORE etc.
4. Par signatures numériques magnétiques
5. Par réseau câblé Ethernet ou BUS (Ethernet, TCP/IP, EIB/Konnex ou KNX , SCS
BUS / OpenWebNet, USB, LonWorks, UPnP, RS485, Jbus, Batibus,
Profibus, ModBus, I2C, 1-Wire etc. (BUS = câblage basse tension de type
Ethernet 8 fils, EIB 2 fils, I2C 2 fils etc.)

VI) LE SYSTEME DOMOTIQUE.


Pour fonctionner une maison « domotique » nécessite trois éléments distincts :
une centrale, des capteurs/actionneurs/périphériques et enfin un système
permettant à tout cela de communiquer.
La centrale est l’élément principal du système domotique, pour faire une
analogie simpliste avec le corps humain, on pourrait parler du cerveau. Cet
élément est un petit ordinateur qui comprend toute la logique nécessaire pour
interagir avec l’utilisateur, et pour piloter les différents éléments présents dans
le système domotique. C’est ce composant qui servira généralement à interagir

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avec le système, soit directement via un clavier ou un écran incorporé, soit
indirectement via un appareil déporté comme une télécommande, ou
carrément via une interface web et un smartphone, une tablette ou un
ordinateur.

Viennent ensuite les capteurs et actionneurs présents sur le réseau. Pour suivre
l’analogie précédente, ils peuvent être comparés aux muscles et aux organes
des sens du corps humain. Tout comme les yeux ou les oreilles, leur rôle est de
permettre au système domotique d’interagir avec l’environnement dans lequel
il est situé : relever des stores, mesurer la température, détecter la présence
d’une personne, etc.
Enfin, tous ces éléments ont besoin de communiquer entre eux. Différentes
solutions existent pour arriver à ce résultat. La première consiste à utiliser un
câblage dédié. Cette solution est la plus onéreuse, la plus compliquée à mettre
en œuvre, mais la plus efficace, car aucun élément extérieur ne peut venir
perturber les communications. Du point de vue sécurité, c’est également la
meilleure solution, car cela rend les communications entre les différents
éléments difficiles à intercepter ou à perturber.
Malheureusement, cette solution n’est pas toujours utilisable, en particulier en
rénovation ou il est plus difficile de créer un réseau dédié indépendant des
autres. Les constructeurs ont donc mis au point des techniques permettant aux
différents éléments de communiquer en utilisant le réseau de distribution
électrique : technique CPL (Courant Porteur en Ligne). Si de prime abord cette
solution paraît très attrayante, elle présente tout de même quelques
limitations : il n’est pas toujours possible de mélanger plusieurs systèmes CPL
entre eux (domotique et réseau informatique par exemple). En outre, cette
technique est sujette aux perturbations qui peuvent provenir de la maison elle-
même, ou du réseau électrique.
Enfin, une dernière méthode consiste à employer des communications par
ondes radio, ce qui évite d’utiliser un réseau existant, mais présente des
limitations similaires au CPL : risque de brouillage ou d’interférences entre
10
différents systèmes employant les mêmes gammes de fréquences, et
possibilité d’intercepter les communications ou de les perturber.

 La domotique et les objets connectés.


Les solutions actuelles se bornent généralement à des solutions pacagées par
des constructeurs. Cependant, l’engouement actuel du public pour les objets
connectés et pour les smartphones pourrait grandement pousser vers
l’adoption de standards permettant d’assembler des installations sur mesure
selon une logique similaire à celle poussant actuellement au rapprochement de
la télévision, de l’internet et des communications.

Il serait ainsi aisé de faire transmettre les informations collectées sur


l’utilisateur par son smartphone, les capteurs situés sur les vêtements, etc. à la
centrale domotique de l’habitation. En se basant sur le rythme cardiaque et
respiratoire des personnes présentes dans une des pièces de la maison, il est
relativement aisé de déterminer si elles dorment. Partant de là, la centrale
domotique peut prendre d’elle-même la décision de réduire la température de
la pièce et de fermer les volets roulants. Cet exemple basique peut aisément
s’enrichir, mais se heurte toutefois à deux points. Le premier est assez basique :
du fait de la complexité et de la richesse des informations collectées, il est
difficile d’imaginer un système prenant en compte tous ces paramètres qui soit
à la fois : souple, simple d’utilisation et modulaire. Le second est plus insidieux :
il s’agit de la protection de la vie privée. En effet, plus la collecte d’informations
est grande, plus il est possible de « profiler » une personne. Dans les années à
venir, il est fort probable que la CNIL ait pas mal de travail à ce niveau.

VII) LA COMMUNICATION DOMOTISÉ.


1) La communication intra-habitat.

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Le nom donné à la communication intra-habitat est HAN, Home Area Network.
La communication intra-habitat peut être :

 filaire (réseau Ethernet, câblage spécifique) ;


 radio (en bande ouverte) ;
 courants porteurs en ligne (par le courant électrique) ;
 infrarouge.
Pour simplifier, on utilise du filaire dans le neuf (lors de la construction d'une
maison). Le surcoût d'un câblage est de quelques milliers à dizaines de milliers
d'euros. En rénovation, on évite le câblage, et on utilise plutôt des
communications radios (ou Courants porteurs en ligne).
Il existe plusieurs dizaines de protocoles techniques, et seuls sont cités ceux
que l'on peut trouver dans l'habitat résidentiel.
Les technologies filaires sont de type IP (Ethernet). Il existe également de
nombreux « bus de terrain » qui sont plus ou moins propriétaires, par
exemple :

 KNX (standard) ;
 LonWorks ;
 SCS de Legrand ;
 RS485, Modbus, Profibus.
Ces bus de terrain sont plutôt utilisés dans les bâtiments que dans l'habitat
résidentiel. Dans les grands bâtiments, on trouve également BACnet.
Les protocoles radios les plus connus sont :

 ZigBee
 Z-Wave
 Enocean
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 Wi-Fi (pour étendre le réseau IP)
 RFID et NFC (plutôt pour de courtes portées, quelques cm, même si le RFID
868 MHz existe)
 Bluetooth (et ses différentes versions)
 ANT (Garmin)
 CCP
 Io Home Control (gestion de communications radio bidirectionnelles de
868 MHz à 870 MHz, qui garantit la compatibilité du système avec des
appareils de plusieurs marques différentes)
Les protocoles Courants porteurs en ligne les plus connus sont :

 X10, la solution historique (mais dont la fiabilité est très critiquée) ;


 HomePlug, la solution haut débit, avec différentes versions (mais qui doit
être vue comme une extension IP) ;
 des solutions propriétaires bas débit: Insteon, Wattlet ;
 il existe divers projets non totalement aboutis dans le domaine du bas débit
Insteon, une solution propriétaire US, présente l'originalité de s'appuyer
simultanément sur le réseau radio et CPL.
Wattlet, une solution propriétaire française. Protocole fiabilisé avec accusé de
réception et mécanismes d'immunité au bruit sur une fréquence de 110 kHz.
Les protocoles Infrarouge sont la base des télécommandes du domicile :
Sur des signatures propriétaires, il existe des bases de données de signature,
les bases de données pour faciliter l'interopérabilité peuvent également exister
pour d'autres protocoles, notamment IP. Les protocoles peuvent être classés
suivant : leur fréquence, leur portée typique, la notion d'acquittement, de
maillage, de sécurité. Toutes les technologies utilisées dans les Réseaux de
capteurs sans fil peuvent être utilisées dans l'habitat. Il existe également de
très nombreux protocoles propriétaires sur les fréquences 433 et 868 MHz (en
Europe). Exemples : X2D (DeltaDore, France), RTS (Somfy), Nice, Bubbendorf,
FAAC.

2) La communication hors-habita (Extra-habitat).


La communication avec l'extérieur de l'habitat est un prolongement naturel de
plus en plus commun de la domotique originelle.
Elle s'est développé de pair avec l'internet et permet d'accéder à son domicile
depuis tout accès internet, via un protocole qui doit être sécurisé. La centrale
domotique peut alors aussi avoir recours à des services personnalisés ou

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recevoir des instructions des usagers ou propriétaires du bâtiment, ou - de
manière plus ou moins automatisée - des informations utiles de l'extérieur
(alerte météorologique, prévisions météorologiques pour adaptation anticipée
du chauffage ou de la climatisation, alerte sismique ou autre (risque chimique,
industriel, nucléaire…), saturation d'un réseau de distribution, avis de
délestage, etc.) via des protocoles de type PubSub adaptés.
Dans les pays développés, en France notamment, le développement de l'accès
haut débit (ADSL, fibre) permet une communication facilitée avec l'extérieur du
domicile, et sans surcoût, c'est un des supports de développements possibles
aux appliations de l'informatique pervasive. Les opérateurs télécoms offrent
également une connectivité aux réseaux cellulaires (GPRS ou 3G).
La communication avec l'extérieur du domicile s'appuie généralement sur une
passerelle. Les technologies IP permettent maintenant de communiquer
facilement avec internet. Il existe plusieurs manières d'accéder à son domicile
depuis internet :

 soit en direct (une sécurisation particulière, port entrant, doit être mise en
place)
 soit au travers d'un serveur sur internet qui joue le rôle de relais (pour
éviter des configurations manuelles sur les routeurs ADSL).
Ces technologies sont aujourd'hui largement connues et maîtrisées.
La communication hors habitat peut être vue comme s'appuyant sur le Cloud.
La technologie la plus utilisée pour la communication inter-habitat est IP. Les
équipements et services qui souhaitent s'ouvrir au niveau IP publie
généralement une API. La communication - extra-habitat, mais également
intra-habitat - peut ainsi facilement s'appuyer sur des API, en particulier des
API HTTP, mais d'autres protocoles également.

VIII) AVANTAGE ET INCONVENIENT DE LA DOMOTIQUE.

1) Avantage.

 La sécurité.

Concernant la sécurité, de nombreux systèmes sont envisageables :

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 une caméra vidéo à amplification de rayonnement et un code personnel
pour contrôler et faciliter les entrées ;
 des détecteurs de présence qui, à l'approche d'un intrus, vont mettre en
mouvement les fermetures de la maison et/ou simuler une présence (en
allumant une lumière, par exemple) ;
 un « bip » d’ouverture automatique de la porte et éventuellement
l'ouverture au moyen d’une carte magnétique ou d’un dispositif
de reconnaissance vocale ;
 en cas de tentative d’intrusion, une synthèse vocale et un système de
lumières peuvent être déclenchés ; un appel téléphonique automatique
peut contacter alors le propriétaire et/ou une entreprise de sécurité. En
France, par exemple, il est interdit de relier les services de police à un
transmetteur téléphonique sauf autorisation spéciale (musée, grand
bâtiment public) ;
 un système de sécurité assuré par des contacts normalement fermés qui se
déconnectent lors d’une ouverture. Il est couplé avec des détecteurs de
vibrations. L’ensemble des contacts est alimenté par un courant de faible
intensité. L’ouverture du circuit est prise en compte par la centrale qui
déclenche l’alarme ;
 d'autres systèmes tels que « tapis contact », radars de détection, etc.

Éclairage et appareils électriques


La domotique permet à partir d'une seule commande de mettre en route ou
éteindre les éclairages et le chauffage (électrique ou non), de gérer l’ouverture
ou la fermeture partielle ou totale des volets roulants, d'activer ou désactiver
les systèmes d'alarme, mais aussi des appareils électroménagers tels que les
machines à laver.
Loisirs et jardin
La domotique peut permettre la gestion et le contrôle d'arrosage via Internet :
un programmateur d'arrosage intégrant un pico serveur de pages web dédiées
permet de gérer et de contrôler l'arrosage à distance via Internet est un
exemple.
Assistance à la vie quotidienne
Des robots d'assistance à la vie quotidienne ou à des malades ou handicapés
sont à l'étude dans de nombreux laboratoires de recherche (2008). Ces robots
domestiques prennent parfois forme humaine et peuvent se déplacer en
évitant tous les obstacles. Ces machines sont actuellement limitées par des
exigences de sécurité. Des robots disposent de dispositifs de sécurité leur ôtant
toute force mécanique dès qu’ils entrent en contact avec une personne par

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exemple, mais ce type de dispositif ne suffirait pas, par exemple, pour la
sécurité d'un enfant de moins de 3 ans.
Des chercheurs travaillent sur des systèmes logiciels et de capteurs de
reconnaissance vocale, de sons et d'images, de visage, ainsi que sur des
programmes permettant au robot d'acquérir les mêmes possibilités
d'apprentissage que les humains.
Quelques robots d'assistance à domicile sont déjà commercialisés,
tel Wakamaru, lancé en 2005 par Mitsubishi Heavy Industries, qui peut remplir
plusieurs services, comme rappeler un rendez-vous important, se connecter à
Internet par le Wi-Fi pour aller y chercher de l'information et la retransmettre
grâce à sa voix féminine ou surveiller la maison.
La domotique pourrait permettre divers usage telle que :

 ménage ;
 cuisine intelligente ;
 Mail/Messagerie instantanée relié au système central ;
 système de surveillance synchronisé ;
 guide de visiteurs.

 La compensation du handicap dans la législation

En permettant la recherche constante d'une meilleure autonomie et


la prévention des exclusions, la compensation des handicaps s'inscrit dans un
double cadre législatif qui rénove l'action sociale et médico-sociale en faveur
des personnes en situation de handicap.

1. La loi de 2004 relative à la politique de santé publique, définit comme


objectifs pluriannuels de santé publique, « l'amélioration de l'état de
santé de la population et de la qualité de vie des personnes malades,
handicapées et des personnes dépendantes ». Cette loi se réfère à
la définition de la santé promulguée par l'Organisation Mondiale de la
Santé, dans sa constitution de 1946 : « La santé est un état de complet
bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une
absence de maladie ou d'infirmité. »
2. La loi de 2002 pour la rénovation de l'action sociale et médico-
sociale : « l'action sociale et médico-sociale tend à promouvoir, dans un
cadre interministériel, l'autonomie et la protection des personnes, la
cohésion sociale, l'exercice de la citoyenneté, à prévenir les exclusions et
à en corriger les effets. Elle repose sur une évaluation continue des
besoins et des attentes des membres de tous groupes sociaux, en
16
particulier les personnes handicapées et des personnes âgées, des
personnes et des familles vulnérables, en situation de précarité ou de
pauvreté, et sur la mise à leur disposition de prestation en espèce ou en
nature. »
3. La loi de 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et
la citoyenneté des personnes handicapées] : « La politique de
compensation des handicaps comporte notamment la mise en œuvre
d'action d'amélioration du cadre de vie prenant en compte tous les
environnements, produits et services destinés aux personnes handicapées
et mettant en œuvre des règles de conception conçues pour s'appliquer
universellement. »

 La réalisation d'un environnement contrôlable à distance, demande


l'installation d'un dispositif complexe, composé de trois parties :

1. Une interface entre l'utilisateur et le système domotique : appelée plus


communément contrôle d'environnement, elle permet à la personne de
contrôler son environnement, en sélectionnant et activant les éléments à
contrôler. Cette interface peut être fixe, mobile ou mise sur un fauteuil
roulant. Suivant les capacités résiduelles de la personne, on peut
proposer d'installer différentes commandes spécifiques (ou contacteurs).
Les contacteurs peuvent être mécanique, pneumatique, musculaire…
2. Le système domotique : il permet de centraliser les informations émises
par l'interface, afin de les organiser et de les adresser à des effecteurs.
3. Les effecteurs : regroupe tous les appareils et moteurs à contrôler à
distance, tels que, par exemple : les fonctionnalités d'un lit (têtière,
plicature de jambes, hauteur), le téléphone, la télévision, les portes, les
lumières, les volets, le chauffage, les prises…

2) Les inconvénients.

Comme nous avons pu le voir, les solutions pour que les différents éléments
puissent communiquer entre eux sont multiples au niveau des médias
employés (champs électromagnétiques, fils de cuivre…). À cela, il faut ajouter le
problème des protocoles employés pour communiquer sur un média donné, ce
qui limite considérablement les possibilités d’inter opérabilité. Pour reprendre
une fois de plus, la comparaison avec l’humain, le protocole de communication
est la langue employée par l’appareil. Dans la pratique, cela se décompose en
un ensemble de couches qui se superposent.
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La couche physique est responsable de la manière dont sont transmises les
informations sur le média, c’est elle qui est responsable de convertir les
données numériques à transmettre en signaux électriques ou radio. Elle est
également responsable de la gestion du média : détecter si un autre appareil
communique pour ne pas interférer, etc.

Au-dessus de cette couche vont pouvoir s’empiler une ou plusieurs couches


permettant de régir les échanges entre les appareils. Dans les systèmes les plus
simples cette couche sera unique, et réduite à un jeu de messages normalisés
que les appareils vont pouvoir échanger directement : « appareil X, active la
fonction Y ». Dans ce genre de configuration, le système de communication est
généralement de type maître/esclave avec la centrale dans le rôle du maître, et
les périphériques dans le rôle des esclaves. Une communication est alors
généralement établie à l’initiative du maître qui va donc régir les
communications entre appareils. Dans des systèmes plus évolués, les
périphériques vont pouvoir prendre l’initiative de communiquer, et plusieurs
couches pourront s’empiler : chiffrement, présentation des données, etc. Ce
type de communications correspond à un modèle qui se rapproche des réseaux
informatiques ou qui emploient carrément ce type de protocoles. Dans ce
dernier cas, on parle alors de modèle IP constitué de quatre couches : couche
physique, couche réseau, couche transport et enfin, couche applicative.
Tout le problème pour mettre en place un système domotique global dans une
maison est donc de sélectionner des composants capables d’interagir entre eux
en utilisant les mêmes protocoles ou en employant des passerelles entre les
protocoles. Actuellement, la méthode la plus sure consiste à employer des
composants provenant d’un même fournisseur, mais des standards sont
progressivement en train d’apparaître, comme dans les débuts des réseaux
informatiques…

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Conclusion

En conclusion, on peut dire que la domotique est un système révolutionnaire


voué à évoluer encore plus dans le futur. Ce système permet de contrôler
l’entièreté d’une maison depuis de simples petits boîtiers disposés un peu
partout dans la maison. La fait de pouvoir relier ces boîtiers à un smartphone
ou autre via wifi est aussi incroyable car cela permet de contrôler sa maison à
distance par exemple depuis le boulot ! Ce système pourra donc s’avérer très
utile dans le futur, et ce pour une question de confort des personnes !

Mais à l’heure actuelle, l’installation d’un tel système est encore très chère
donc peu de gens sont équipés de cela. Mais, dans le futur, les prix vont sans
doute devenir plus abordables et les gens pourront donc peut-être se
permettre d’avoir de la domotique chez eux et on verrait apparaître de plus en
plus de maison équipée de ce système.

Voilà, nous espérons que nous avons pu vous faire découvrir ce qu’était la
domotique et que cela aura été enrichissant pour vous !

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