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Université Félix Houphouët-Boigny U.F.R.

Biosciences

LABORATOIRE DE BOTANIQUE

L1-LICENCE BIOLOGIE ET
ÉCOLOGIE VÉGÉTALES

DIVERSITÉ VÉGÉTALE

N’GUESSAN KOFFI
Maître de Conférences
Université Félix Houphouët-Boigny (Côte-d’Ivoire)
U.F.R. Biosciences, Laboratoire de Botanique
6ème Edition, octobre 2012
2

PROGRESSION DES COURS MAGISTRAUX (CM)


I. GRANDES DIVISIONS DU MONDE VÉGÉTAL
1. Tableau synoptique et dichotomique
2. Catégories taxonomiques
3. Quelques notions
3.1. Notion de Botanique
3.2. Notion de binôme linnéen : Nomenclature systématique
3.3. Concept de cellule
3.4. Concept de protophyte
3.5. Concept de métaphyte

II. DIVERSITÉ MORPHOLOGIQUE CHEZ QUELQUES ORGANISMES


1. Chez les Acaryotes ou virus
2. Chez les Protocaryotes
2.1. Bactéries
2.2. Cyanophyceae
3. Chez les Eucaryotes
3.1. Champignons
3.2. Algues
3.3. Bryophytes
3.4. Ptéridophytes
3.5. Spermaphytes

III. DIVERSITÉ DES ORGANES


1. Diversité racinaire
1.1. Différentes parties d’une racine
1.2. Différentes catégories ou systèmes de racines
1.3. Types de racines
2. Diversité caulinaire
2.1. Différentes catégories de tiges
2.2. Types de tiges
2.3. Quelques caractéristiques des tiges
3. Diversité foliaire
3.1. Catégories de feuilles
3.2. Types de feuilles
3
3.3. Phyllotaxie
4. Diversité florale
4.1. Organisation de la fleur
4.2. Différents types de fleurs
5. Diversité de fruits
5.1. Différentes parties du fruit
5.2. Catégories de fruits
5.3. Types de fruits
4
I. GRANDES DIVISIONS DU MONDE VÉGÉTAL

1. Tableau synoptique et dichotomique


Pour classer les plantes, le Botaniste utilise un système qui permet, en opposant les caractères deux
à deux, de séparer un grand ensemble de plantes en deux sous-ensembles homogènes puis chacun de ces
deux sous-ensembles en deux sous-ensembles encore plus petits et homogènes et ainsi de suite jusqu’à
séparer complètement ou individuellement tous les éléments de l’ensemble de départ.

0. Végétaux sans organisation cellulaire………………………………………………….1 Virus


0’. Végétaux à organisation cellulaire
1. Végétaux sans noyau véritable ou Protocaryotes
2. Protocaryotes non chlorophylliens……………………………………..2 Bactéries
2’. Protocaryotes chlorophylliens…………………………………………3 Cyanophyceae
1’. Végétaux à véritable noyau ou Eucaryotes
2. Eucaryotes à thalle ou Thallophytes (sans racine, ni tige, ni fleurs)
3. Thallophytes non symbiotiques
4. Organismes non chlorophylliens……………………….4 Champignons
4’. Organismes chlorophylliens…………………………...5 Algues
3’. Thallophytes symbiotiques…………………………................6 Lichens
2’. Eucaryotes à cormus ou Cormophytes (avec tige ou tronc)
3. Cormophytes sans racine………………………………………7 Bryophytes
3’. Cormophytes avec racines ou Rhizophytes
4. Rhizophytes sans ovule………………………………..8 Ptéridophytes
4’. Rhizophytes avec ovules ou Spermopsides
5 Spermopsides sans graines……………………..9 Préspermaphytes
5’. Spermopsides à graines ou Spermaphytes
6. Spermaphytes sans fruits ou à ovule nu.10 Gymnospermes
6’ Spermaphytes à fruits ou Angiospermes
7. Angiospermes à 1 cotylédon…..11 Monocotylédones
7’. Angiospermes à 2 cotylédons...12 Dicotylédones
5
2. Groupes ou catégories taxonomiques
Les groupes taxonomiques de tous rangs se nomment taxons ou taxa. Chaque individu végétal est
considéré comme appartenant à un certain nombre de taxons de rangs hiérarchiquement subordonnés et
dont l’espèce constitue le rang de base. Les principaux rangs de taxons en ordre croissant sont :
-l’espèce (Species)
-le genre (Genus)
-la famille (Familia)
-l’ordre (Ordo)
-la classe (Classis)
-l’embranchement (Divisio)
-le règne (Regnum).
NB : On note également des superfamilles, des tribus, des sous-ordres, des sous-classes, des sous-
embranchements et des sous-règnes. Il existe des catégories taxinomiques inférieures à l’espèce. Ce sont :
la sous-espèce, la variété et la race.

3. Quelques notions
3.1. Notion de Botanique
La Botanique est la partie de l’histoire naturelle qui a pour objet l’étude des végétaux. La Botanique
s’intéresse donc à la façon les végétaux sont constitués, à la façon dont ils vivent, se reproduisent,
s’organisent et à la façon dont on peut les utiliser.

3.2. Notion de binôme linnéen : nomenclature systématique


La systématique ou reine des sciences botaniques est une subdivision de la Botanique qui s’occupe
de décrire les plantes, de leur donner un nom, de les cataloguer et de les classer dans un système basé
généralement sur la morphologie en soulignant les différences ainsi que les affinités. Les unités de
systématique (espèce, genre, famille, ordre, classe, embranchement) ont été dénommées taxons par
RICKET (1958). Selon cet auteur, un taxon est un groupe d’individus formant une unité formelle à
n’importe quel niveau de la classification hiérarchique. La taxonomie se révèle comme l’étude des taxons.
La nomenclature permet de donner un nom correct aux taxons. L’attribution des noms suit le code
international de la nomenclature botanique ; le dernier code en date étant le code de Tokyo (1994). Ce code
définie les unités de classification et leur hiérarchie.
Selon LINNÉ, Botaniste suédois du 18ème siècle, le nom de l’espèce est une combinaison binaire
formée de deux mots latins. Le premier mot est le genre, un substantif qui prend une majuscule. Le
deuxième mot est l’épithète spécifique, un adjectif qui s’accorde avec le genre et commence par une
minuscule. Dans ces conditions, on parle de binôme linnéen. On peut ajouter au nom scientifique de
l’espèce le nom de l’auteur (la personne qui a découvert et décrit l’espèce pour la première fois) ainsi que
la famille qui est mise entre parenthèses. Le genre et l’épithète spécifique sont soulignés d’un trait
discontinu. Exemple :

Manihot esculenta Crantz (Euphorbiaceae) : Manioc

Genre Epithète
Spécifique

Nom de l’espèce Nom de l’auteur Famille Nom vulgaire en français


6
Remarque :
Le nom de l’espèce, à défaut d’être souligné, peut être mis en italique. On peut donc écrire Manihot
esculenta (Euphorbiaceae) de la façon suivante : Manihot esculenta (Euphorbiaceae).
Si exceptionnellement l’épithète spécifique est faite de deux vocables, il convient de les réunir par
un trait d’union et de les souligner d’un seul trait. Exemple :

Hibiscus rosa-sinensis L. (Malvaceae) : Hibiscus

Genre Epithète
Spécifique

Nom de l’espèce Auteur Famille Nom vulgaire en français

Exercice 1 : Etablir la position systématique du cacaoyer.

3.3. Concept de cellule


3.3.1. Origine du concept
Le mot cellule dérive du latin cellula qui signifie petite chambre, appelée ainsi par le physicien anglais
ROBERT HOOK (1665) qui découvrit, en examinant les coupes de liège, que ce tissu comportait de
nombreuses petites alvéoles juxtaposées auxquelles il donna le nom de cellule. On admet aujourd’hui que
la cellule est l’unité de la vie, unité structurale, fondamentale et fonctionnelle de tout être vivant. C’est
donc la plus petite quantité de matière vivante, capable d’exister en tant qu’élément autonome chez les
végétaux comme chez les animaux. Du point de vue fonctionnel, la cellule est donc spécifique.

3.3.2. Formes et dimensions des cellules


Exercice 2 : observez les figures 1 à 5 : annotez-les et indiquez les différentes formes cellulaires. Qu’en
déduisez-vous ?

3.3.3. Organisation de la cellule végétale


Malgré la diversité de formes et de dimensions des cellules, le plan d’organisation est le même. En effet,
toutes les cellules végétales sont constituées de 3 éléments fondamentaux : la paroi pecto-cellulosique qui
forme une sorte de squelette tout autour de la cellule, le cytoplasme, substance fondamentale où baignent
les organites cellulaires et le noyau. Organite cellulaire de 10 à 50 µm, le noyau est généralement
sphérique ou ovoïde et occupe une position variable dans la cellule. Siège des acides nucléiques (ADN,
ARN), il dirige toutes les activités de la cellule, notamment la synthèse des substances (protéines,
hormones), la régénération des cellules usées, la croissance et les divisions cellulaires.

3.4. Concept de Protophyte


On nomme protophyte tout organisme végétal unicellulaire, microscopique, mobile ou non ; cette cellule
spécialisée, capable d’entreprendre toutes les fonctions vitales (respiration, reproduction, nutrition,
excrétion), est autotrophe, hétérotrophe et parfois parasite. Du point de vue fonctionnel, la cellule est donc
non spécifique. Les protophytes se rencontrent chez les groupes systématiques suivants : les Acaryotes ou
virus, les Bactéries, les Cyanophyceae, quelques Champignons et Algues. Il n’y a pas de protophytes chez
les Lichens considérés comme des organismes double ou organismes symbiotiques, chez les Bryophytes,
les Ptéridophytes et les Spermaphytes dont le corps comporte respectivement 2, 3 et 4 organes (racine, tige,
feuille et fleur) constitués de divers tissus comportant des cellules qui concourent à différentes fonctions.
7

2
2

3 3

Fig. 1 : Fig. 2 : Fig. 3 :

1000Å

Fig. 4 : Fig. 5 :
8
3.5. Concept de métaphyte
Les métaphytes sont des organismes végétaux (microscopiques ou macroscopiques) constitués de
plusieurs cellules. Les métaphytes se rencontrent chez certains Champignons, certaines Algues, les
Lichens, les Bryophytes, les Ptéridophytes et les Spermaphytes. Chez les métaphytes, les cellules sont
assemblées en tissus qui accomplissent une fonction précise.

II. DIVERSITÉ MORPHOLOGIQUE DE QUELQUES ORGANISMES


1. Chez les Acaryotes ou virus
Le terme Acaryote dérive de deux mots : A=Privatif et Karyon (grec)= Noyau. Les Acaryotes sont donc
des végétaux sans noyau véritable ; ils sont représentés par les virus. L’étude des virus est la virologie. Les
virus sont des organismes extrêmement petits, de l'ordre de 10 à 300 nm; il est impossible de les observer
au microscope optique. Du fait de leur taille réduite, ils sont considérés par certains auteurs comme de
simples molécules chimiques, donc appartenant au monde inerte. Les virus ont des formes variables :
cylindrique (virus de la variole), sphérique (virus de la grippe, de l'herpès, VIH / SIDA), allongée ou en
bâtonnet (virus de la mosaïque du tabac). Il existe des formes particulières : forme de roue (virus
responsable des diarrhées), forme d'obus (virus de la rage).

2. Chez les Protocaryotes ou Procaryotes


Le terme Protocaryote dérive de deux mots grecs : Protos = Premier ou primitif et Karyon = Noyau. Les
Protocaryotes sont des végétaux qui possèdent un noyau rudimentaire, c’est-à-dire un noyau sans
membrane nucléaire et un seul chromosome circulaire. Les Protocaryotes sont qualifiés de cellules
imparfaites. En effet, dans leur cytoplasme, on ne distingue ni plaste, ni mitochondrie, ni vacuole. Si la
cellule est chlorophyllienne (cas des Cyanophyceae), le complexe pigmentaire n’est pas contenu dans des
plastes mais dans le chromatoplasme, partie périphérique colorée par divers pigments.

2.1. Bactéries
Ce sont des organismes unicellulaires et microscopiques, pourvus d’une paroi pecto-cellulosique,
caractéristique des cellules végétales. L’étude des Bactéries est la bactériologie. Dépourvu de plastes, le
cytoplasme de la cellule bactérienne est riche en ribosomes ; il contient une masse d’ADN qui forme avec
les protéines, un unique chromosome se présentant sous la forme d’un filament simple ou d’anneau. Leurs
tailles variables de 0,1 à 500 µm voire exclusivement 3000, font des Bactéries les organismes à
organisation cellulaire les plus petits actuellement connus. En fonction de leurs formes, on note plusieurs
groupes. Les Bactéries sphériques ou arrondies prennent le nom de coques. On distingue 4 types de
coques dont la forme la plus simple est constituée par les monocoques (fig.6). Les diplocoques (fig.7)
sont formés de deux cellules accolées, issues de la division, par scissiparité de la cellule mère ; les
gonocoques, méningocoques, pneumocoques, sont des exemples de diplocoques. Les streptocoques (fig.8)
constituent des chaînettes de cellules issues de plusieurs divisions. Les staphylocoques (fig.9) forment des
amas cellulaires provenant de plusieurs divisions. Les Bactéries cylindriques ou bactéries en bâtonnet
(fig.10) se nomment bacilles (bacillus = bâtonnet, en latin). Escherichia coli (fig.11) est un bacille qui vit
dans le tube intestinal de l’homme. Les bactéries spiralées ou en forme hélicoïdale ; on les distingue par
leur longueur, le nombre et l’amplitude des oscillations ; on peut citer le cas des bactéries incurvées ou
recourbées (bactéries en virgule) à l’exemple de Vibrio cholorae (Vibrionaceae), celui des bactéries
sinueuses ou bactéries en spirale courte (fig.12) à l’exemple de Spirillum volutans (Spirillaceae) et le cas
des bactéries en spires ou en forme de tire-bouchon.

Exercice 3 : Annotez les figures 11 et 12


9

Fig. 6 : Fig. 7 :

Fig. 8 : Fig. 9 :
Fig. 10 :

1
2
1

5
6

Fig.11 :
Fig.12 :
10
2.2. Cyanophyceae
Les Cyanophyceae sont des organismes autotrophes, dépourvus de flagelles mais tout de même mobiles.
La cellule comporte un certain nombre de pigments : le pigment prépondérant, la phycocyanine (bleue), la
chlorophylle (pigment vert), les caroténoïdes (jaunes ou rouges), la xanthophylle (jaune) et la
phycoérythrine (rouge). La cellule comporte 3 parties : La paroi, le cytoplasme, partie périphérique
colorée par divers pigments et prenant le nom de chromatoplasme et la partie centrale ou centroplasme
correspondant au nucléoplasme car elle renferme de l’ADN même s’il n y a pas de membrane nucléaire.
Parmi les Cyanophyceae, on note des protophytes, comme c’est le cas de Chamaesiphon incrustans
(Chamaesiphonaceae). Les Cyanophyceae de type métaphytes existent sous 3 formes, toutes à l’état
microscopique. On note les formes coloniales (fig. 13), les formes coenobiales (fig. 14) et les formes
filamenteuses (fig. 15 à 20). La colonie est formée de cellules toutes semblables, maintenue dans une
gelée ; chacune cellule comporte une gaine mucilagineuse qui l’isole des autres et lui permet de mener une
vie indépendante. Les cellules de la colonie vivent donc ensemble mais sans relations entre elles. Un
coenobe est une colonie particulière dans laquelle toutes les cellules semblables ne sont pas en vrac mais
bien ordonnées. Elles ont un arrangement typique caractérisé par une forme bien définie. Les formes
filamenteuses constituent le troisième des métaphytes.
-Oscillatoria sp. (Oscillatoriaceae) : Filament non ramifié (fig. 15), sans gaine, il est composé d’une file de
cellules plates, plus larges que longues ; ces cellules ont la même largeur que le filament. Cette file de
cellules prend le nom de trichome ; les cellules sont arrondies à leur extrémité ou terminées en pointe
tronquée. Ainsi la cellule apicale apparaît plus petite que les autres. On observe sur le filament des zones
plus denses, plus foncées ; ce sont les nécridies qui jouent un rôle dans la reproduction asexuée. Lorsque le
filament se rompt au niveau de ces zones denses, il s’y échappe des hormonogonies ou hormonospores
qui se divisent pour donner naissance à un nouvel individu.
-Anabaena sp. (Nostocaceae) : Le filament (fig. 16) est constitué d’un chapelet de cellules granuleuses,
disposées comme les perles d’un collier. Les cellules, rectangulaires, comportent des extrémités arrondies.
Les filaments se présentent sous la forme de gelée bleu-verdâtre. Le trichome présente deux cellules
particulières : akinète et hétérocyste. L’akinète est la cellule la plus grosse du filament. De forme
cylindrique, l’akinète est bourré de substance de réserve. Il se forme par épaississement de la membrane
durant les périodes de vie défavorables. Ce sont des spores de conservation qui mènent une vie au ralenti et
assurent ainsi la pérennité de l’espèce, par la reproduction asexuée. L’ hétérocyste est une cellule non
granuleuse ; ses parois sont épaisses. Dépourvu de pigments, il donne l’impression d’être vide. Situé en
position terminale ou intercalaire, il intervient dans la fixation de l’azote atmosphérique.
-Nostoc sp. (Nostocaceae)
Filament bleu-verdâtre (fig. 17), ses cellules en chapelet sont arrondies. Comme chez Anabaena, le
trichome présente 3 types de cellules : cellules granuleuses ordinaires, akinète et hétérocyste.
-Lyngbya sp. (Oscillatoriaceae)
Espèce marine, l’enveloppe chez les plus âgées est brunâtre. Le trichome (file de cellules) est
entouré d’une gaine résistante (fig. 18). L’ensemble (gaine + trichome) forme le filament.
NB : le terme trichome ne s’emploie que chez les Cyanophycaeae.

Exercice 4 : Annotez les figures 14 à 20

3. Chez les Eucaryotes


Le terme Eucaryote dérive de deux mots grecs : Eu = Préfixe indiquant l’idée de bien être, d’achèvement
et Karyon : suffixe qui signifie noyau. Les Eucaryotes sont donc des végétaux qui comportent un noyau
véritable avec divers organites cellulaires ainsi que du matériel génétique (ADN et ARN). Ce groupe
compte les Cryptogames et les Spermaphytes. Le terme Cryptogame dérive de deux mots : le mot
Cryptos (Grec) ou Crypticus (latin) qui veulent dire caché et Gamos (grec) qui signifie union, mariage,
soudure. Les Cryptogames sont donc des végétaux dont les organes reproducteurs sont cachés (non
évidents, non manifestes), passant donc inaperçus. Dans ce groupe, il y a les Thallophytes, les Bryophytes
et les Ptéridophytes. Chez les Thallophytes, le corps de l’individu est constitué d’une seule partie
représentée par une masse cellulaire dénommée thalle.
11

2 1

Fig. 13 : Microcystis sp. (Microcystaceae


Cyanophyceae coloniale
1 3
2
2

Fig. 14 : Chroococcus sp. (Chroococcaceae)


Cyanophycaeae coenobiale Fig. 15 : Oscillatoria sp. Fig. 16: Anabaena sp.
(Oscillatoriaceae) (Nostocaceae)

Fig. 17 : Nostoc sp.


2 (Nostocaceae)

Fig. 20 : Scytonema sp.


Fig. 18 : Lyngbya sp. Fig. 19 : Calothrix sp. (Scytonemataceae)
(Oscillatoriaceae) (Rivulariaceae)
12
Les Thallophytes comprennent les Champignons (végétaux non chlorophylliens), les Algues (végétaux
chlorophylliens) et les Lichens (végétaux chlorophylliens) formés par l’association symbiotique entre
Champignons et Algues. Le terme Spermaphyte dérive de deux mots grecques : Sperma = Semence (fruit,
graine) et Phuton = Plante. Les Spermaphytes sont des plantes à fleurs dont l'ovule se transforme en graine
après fécondation. Les plantes supérieures sont dénommées Phanérogames ou Spermaphytes. Le terme
Phanérogame dérive des mots grecs Phaneros = Apparent, manifeste et Gamos = Union, mariage. Les
Phanérogames sont donc des plantes à fleurs, des plantes dont les organes reproducteurs sont manifestes
(non cachés). Même si étymologiquement, les termes Phanérogame et Spermaphyte sont différents, ils
désignent et s'appliquent à un même groupe de végétaux, les végétaux supérieurs ou plantes à fleurs. Lors
de la fécondation, si l'ovule est nu, la graine qui en dérive est aussi nue autrement dit se trouve au contact
direct de l'air et c'est le cas des Gymnospermes; le terme Gymnosperme provient de 2 mots grecques à
savoir Gymnos = Nu et Sperma = Semence (graine à l'occurrence). Les Gymnospermes produisent donc
des graines sans fruits. Si l'ovule est situé à l'intérieur d'un organe particulier, clos (l'ovaire), la graine se
formera à l'intérieur d'un fruit : c'est le cas des Angiospermes; ce terme Angiosperme provient des mots
grecques Aggeion = Récipients et Sperma = Semence. Chez les Angiospermes, d'après les caractères des
premières feuilles de l'embryon ou cotylédons, on distingue 2 grandes divisions ou 2 classes : les
Monocotylédones et les Dicotylédones. Les Monocotylédones se reconnaissent par des feuilles
curvinerves, parallélinerves, palmatinerves. Les racines sont de type fasciculé ; les tiges sont des rhizomes,
parfois des bulbes ; lorsqu’elles sont ligneuses, elles ne comportent pas de bois véritable. Les
Spermaphytes et les Ptéridophytes constituent les Rhizophytes (Rhiza = Racine en grec et Phuton =
plante). Les Rhizophytes sont encore désignées par les expressions de plantes vasculaires, de Xylophytes
(xylon = bois en grec) ou de Trachéophytes (Trachéo = Vaisseaux conducteurs). Les Rhizophytes et les
Bryophytes constituent les Cormophytes (Cormus = Tige ou Tronc en grec).

3.1. Champignons
L'étude des Champignons est la Mycologie. Encore appelés Mycètes ou Fongis, les Champignons sont des
végétaux eucaryotes, hétérotrophes. Leur appareil végétatif est un thalle sans racines ni tiges ni feuilles ni
vaisseaux conducteurs différenciés et qui ne produit ni fleurs, ni graines. Ce sont des Cryptogames non
vasculaires. Ces Thallophytes non chlorophylliens mènent divers modes de vie: le saprophytisme, le
parasitisme, l'épiphytisme, la symbiose. L'habitat des Champignons est extrêmement varié ; ils vivent
partout, sur des supports multiples. Il existe des Champignons microscopiques ainsi que des Champignons
macroscopiques.

3.1.1. Champignons protophytes : cas de Saccharomyces cerevisiae


Saccharomyces cerevisiae (Saccharomycetaceae), levure de bière ou levure de vin de palme, est un
champignon unicellulaire. Champignon ascomycète microscopique, de forme sphérique ou arrondie,
parfois ovée ou ovoïde, il intervient comme ferment des préparations alcooliques, dans les solutions
sucrées. La levure fait lever la pâte. Cette espèce est réduite à des cellules isolées (fig. 21) ou parfois en
chaînette (fig. 23). Deux modes de reproduction caractérisent l’individu : le bourgeonnement
(reproduction asexuée) et la reproduction sexuée. Le bourgeonnement (fig. 22) est le mode de reproduction
habituel de ce champignon. Au cours du bourgeonnement qui se produit dans les conditions favorables, on
assiste à un étranglement de la cellule mère. Les cellules filles sont soit isolées soit accolées les unes contre
les autres sous forme de chaînettes. Cependant, dans les conditions défavorables de vie, deux cellules,
l’une à potentialité mâle et l’autre à potentialité femelle copulent, puis fusionnent. Cette union forme un
zygote (2N) qui reste enfermé dans une paroi épaisse, pour pouvoir mener une vie au ralenti. Dès que les
conditions redeviennent favorables, le zygote subit la méiose. Les 4 spores enfermées dans l’asque (fig.
24) constituent des ascospores (N). La formation des asques est la preuve d’une reproduction sexuée. La
levure de bière, responsable de la fermentation alcoolique, est utilisée dans la fabrication du pain.

3.1.2. Champignons métaphytes


Chez les Champignons supérieurs, le mycélium, ensemble des filaments grêles, rampants ou dressés,
ramifiés ou non, se présente sous deux formes : hyphes et siphons. On appelle hyphes, les filaments
mycéliens cloisonnés transversalement ; les cellules des hyphes peuvent être uni ou plurinucléées. Les
13
Champignons à hyphes prennent le nom de Septomycètes. Les Ascomycètes (Champignons à asques) et
les Basidiomycètes (Champignons à chapeau) constituent deux classes de Champignons à filaments
mycéliens se présentant sous forme d’hyphes. On appelle siphons, les filaments mycéliens non cloisonnés
transversalement. Les Champignons à siphons sont des Siphomycètes. Les Phycomycètes, les
Trichomycètes et les Zygomycètes sont des classes de Champignons possédant un thalle siphoné. Ci-après
nous présentons quelques exemples de Champignons.
-Rhizopus nigricans (Mucoraceae, Zygomycète) est un champignon microscopique ; moisissure du pain,
le thalle de ce champignon (fig. 25) est constitué par des filaments fins, d'aspect blanc cotonneux, porteurs
de grains noirs visibles à l'œil nu. Le filament rampant appelé stolon émet à intervalles réguliers, des
rhizoïdes et du côté opposé, des tubes dressés appelés sporocystophores. Le sporocystophore est terminé
par un renflement, la columelle entourée par un sac ou sporocyste qui contient de nombreuses spores
endogènes.
-Peziza sp. (Pezizaceae, Ascomycète) est un champignon microscopique (fig. 26) qui se présente en forme
de coupe (apothésie) plus ou moins large avec un pied inexistant ou court. La face interne des apothésies
est finement granulée. Les asques renferment 8 spores (ascospores) elliptiques, incolores, à parois lisses.
Entre les asques, on distingue des filaments sans fructification, les paraphyses. Ces champignons
poussent sur les troncs d'arbres en décomposition ou sur les sols humides riches en humus.
-Penicillium sp. (Eurotiaceae), moisissure verte, ce champignon ascomycète (fig. 27) est microscopique. Il
est constitué de colonies vertes sur les agrumes, les carottes, le fromage, le pain et se développe surtout en
milieu acide. C'est à partir de ce champignon que l'on a extrait la pénicilline, un antibiotique. Le genre
Penicillium comporte un filament cloisonné qui se termine par un conidiophore plus ou moins ramifié. Ce
conidiophore porte des phialides (sporocystes) qui produisent des conidies (spores exogènes) disposées en
longues chaînettes.
-Aspergillus sp. (Eurotiaceae, Ascomycète), champignon microscopique (fig. 28), il comporte des
filaments dressés, non ramifiés nommés conidiophores qui se terminent par une vésicule (columelle)
recouverte de phialides, lieu de naissance de longues chaînettes de conidies.
-Psathyrella sp. (Coprinaceae) est un Champignon Basidiomycète (fig. 29) qui comporte un carpophore
(partie constituée par le chapeau et le pied) et un mycélium.
-Volvariella volvacaea (Pluteaceae), espèce comestible, ce Basidiomycète (fig. 30) pousse généralement
sur le palmier à huile en décomposition ; de ce fait, ce champignon macroscopique est saprophyte. Il
possède un chapeau en plate-forme. A l'état adulte, V. volvacaea comporte une volve typique, vestige du
voile primitif qui l'entourait. La face inférieure comporte de nombreuses lamelles libres. Les basides
portent 4 spores (basidiospores) en forme d'œufs.
-Lentinus tuber-regium (Pleurotaceae), chez ce champignon Basidiomycète (fig. 31), la partie basale est
formée d'un tubercule portant le nom de sclérote. Ce sclérote est utilisé en cosmétique traditionnelle dans
la fabrication de poudre servant à rendre les bébés potelés.

Exercice 5 : Annotez les figures 22, 24, 25, 26, 27, 28, 30 et 31
14
1

Fig. 21 :

Fig. 22 :

Fig. 23 : Fig. 24 :

1
5
4
2
3
3

2 4

1
Fig. 25 : Rhizopus nigricans (Mucoraceae)
Fig. 26 : Peziza sp. (Pezizaceae)
15

3
2

4
2
3
1
1
Fig. 27 : Penicillium sp. (Eurotiaceae) Fig. 28 : Aspergillus sp. (Eurotiaceae)

Fig. 29 : Psathyrella sp. (Coprinaceae)

Fig. 30 : Volvariella volvacaea (Pluteaceae)

Fig. 31 : Lentinus tuber-regium (Pleurotaceae)


16
3.2. Algues
Encore appelées Phycophytes, les Algues sont des Thallophytes chlorophylliens dont l'appareil végétatif,
le thalle, ne comporte ni racines, ni tiges, ni feuilles, ni vaisseaux conducteurs. Leurs dimensions sont
extrêmement variables. S’agissant des Algues microscopiques, on note des formes coloniales, des formes
coenobiales et des formes filamenteuses.

3.2.1. Cas des protophytes algaux


3.2.1.1. Algues unicellulaires isolées immobiles ou coccoïdes
-Closterium sp. (Closteriaceae) : La cellule (fig.32), caractérisée par une symétrie bilatérale, est
généralement allongée, en forme de croissant. Chaque demi-cellule est un hémisomate qui se termine en
pointe vers l'extrémité et qui contient un chloroplaste avec une ou plusieurs rangées de pyrénoïdes alignés
en son centre. Le chloroplaste peut présenter un épaississement au centre de la cellule occupé par un
noyau. Les extrémités de la cellule sont occupées par des vacuoles remplies d'eau et de cristaux de sulfate
de baryum prenant le nom de granules trépidants car perpétuellement animés de mouvements.
-Cosmarium sp. (Desmidiaceae) : Petite cellule plate (fig.33), elle présente un étranglement médian très
marqué appelé constriction médiane qui délimite 2 hémisomates. L'isthme est la partie rétrécie centrale où
l'on observe le noyau. Dans chaque hémisomate, il apparaît un plaste avec un ou deux pyrénoïdes. On
observe une vacuole. La membrane apparaît diversement ornementée; elle peut présenter des perforations,
des tubercules, des épines, de simples dépressions appelées scropularations. NB : Euastrum sp.,
Micrasteria sp., Pleurotaenium sp. (fig. 34, 35, 36), sont d’autres exemples d’Algues appartenant à la
famille des Desmidiaceae qui se caractérise par une constriction médiane et une symétrie bilatérale.

3.2.1.2. Algues unicellulaires isolées mobiles ou monadoîdes


-Euglena sp. (Euglenaceae) : Cellules fusiformes (fig.37), elles subissent des déformations métaboliques
et contiennent un élément en bâtonnet plus ou moins creux appelé paramylon. Chaque cellule renferme
une tache rouge-orangé (stigma) qui permet son déplacement. Chez les euglènes (Algue verte), la paroi
cellulaire est parcourue de stries hélicoïdales. La cellule ne comporte qu'un seul flagelle.

-Trachelomonas sp. (Euglenaceae : La cellule (fig.38) contient un ou plusieurs plastes qui comportent des
pyrénoïdes. La paroi lisse peut présenter des granulations, des pores, des épines. A l'intérieur de la cellule
s'observe le stigma. La cellule se trouve dans une coque percée au sommet d'un orifice minuscule qui laisse
dépasser un flagelle vers l'extérieur.

3.2.2. Cas des métaphytes algaux


3.2.2.1. Formes coloniales et cœnobiales
La colonie est formée de cellules toutes semblables, disposées en vrac. Lorsque les cellules sont bien
ordonnées, la colonie prend le nom cœnobe.

-Gonium sp. (Volvocaceae) : métaphyte à statut particulier est une colonie monadoïde (fig. 39) de cellules
disposées en surface plane ; l’intérieur des cellules est creux. Les cellules, de grandes tailles, plus ou moins
déformées par le contact, sont entourées par une gaine. Chaque cellule comporte deux flagelles qui battent
à l’intérieur, pour permettre le déplacement du coenobe.

-Scenedesmus sp. (Scenedesmaceae) : métaphyte à statut particulier est un cœnobe monadoïde (fig. 40) ; il
se compose d’une rangée de cellules elliptiques ou en forme de fuseau. Le cœnobe comporte 4 à 8 cellules
voire 16 ou 32. Les cellules terminales, c’est aussi le cas de certaines cellules intermédiaires, portent des
aiguillons qui assurent la mobilité du cœnobe.
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1
1
2
2
6
3
3
4
5
4

Fig. 33 :
5

Fig. 32 :

Fig. 34 : Fig. 35: Fig. 36 :

Fig. 37 : Fig. 38 :
18

Fig. 39 : Gonium sp. (Volvocaceae) Fig. 40 : Scenedesmus sp.


(Scenedesmaceae)

Fig. 41 : Oedogonium sp. Fig. 42 : Fig. 43 : Fig. 44 : Spirogyra sp.


(Oedogoniaceae) Mougeotia sp. Desmidium sp. (Zygnemataceae)
19
3.2.2.2. Formes filamenteuses
-Oedogonium sp. (Oedogoniaceae) : Les cellules uninucléées sont cylindriques (fig. 41). Les plastes
réticulés renferment de nombreux pyrénoïdes. A la limite de deux cellules, on observe des formations en
forme de disques emboîtés ; ce sont les calottes de reproduction où se forment des zoospores, cellules
intervenant dans la reproduction sexuée.
-Spirogyra sp. (Zygnemataceae) : Les filaments non ramifiés comportent des cellules cylindriques (fig.
44). Le chloroplaste, en forme de ruban plat, spiralé, est appliqué contre les parois internes de la cellule. Le
chloroplaste est sinueux sur les bords. Il renferme de nombreux pyrénoïdes disposés sur un rang, le long de
la région médiane. Le noyau est central. La vacuole est fragmentée. On observe des travées cytoplasmiques
ainsi qu’un cytoplasme périvasculaire.

3.3. Bryophytes
L’expression Bryophyte dérive des termes grecs Bryon = Mousse et Phuton = Plante. Les
Bryophytes sont des végétaux chlorophylliens de dimensions modestes, ne comportant ni racines
véritables, ni fleurs, ni vaisseaux conducteurs différenciés ; leur appareil végétatif est fixé au substratum
par des rhizoïdes. Leur corps constitué de 2 parties comporte tige et feuilles rudimentaires. On considère
les Bryophytes comme des Cryptogames non vasculaires, des Cormophytes primitifs et des
Archégoniates. Les Bryophytes sont surtout connues sous le nom de Mousses ; les Bryophytes se
subdivisent en 3 classes : Mousses ou Muscinées, Hépatiques et Anthocérotées. La classe des Mousses
étant la plus communément rencontrée, donc la plus connue. L’étude des Bryophytes est la bryologie.
Chez la mousse (fig. 45 à 48), la plante feuille est représentée par le gamétophyte (N) prépondérant,
porteur des organes reproducteurs (mâle = anthéridies et femelle = archégone). L’archégone, en forme de
bouteille, présente une partie ventrale renflée, renfermant l’oosphère et un col traversé par un canal. Après
la fécondation de l’oosphère par un anthérozoïde, l’archégone dont le col s’est flétri, réalise autour de
l’embryon fusiforme, une sorte d’enveloppe, la calyptra. La croissance de l’embryon entraîne la rupture
de la calyptra ; le résidu basal, fixé au gamétophyte, forme la vaginule alors que le résidu apical forme la
coiffe que l’on retrouve au niveau du sporophyte. Le sporophyte, éphémère, issu du développement du
zygote (2N), comporte 3 parties : le pédicelle ou base du pied, le pied ou soie et la capsule ou urne.

3.4. Ptéridophytes
L’expression Ptéridophyte dérive de deux mots grecs : Pteris = Aile et Phuton = Plante. Ainsi donc
Ptéridophyte = Plante aileuse. Ces plantes ont été appelées ainsi parce que les feuilles de certaines fougères
ressemblent à des ailes étalées d’oiseau et c’est LINNÉ qui a donné à l’ensemble des fougères le nom de
Ptéridophytes. Les Ptéridophytes sont des Cormophytes, des Cryptogames, des Archégoniates mais aussi
des Trachéophytes ou Xylophytes, des Rhizophytes. Les Ptéridophytes (fig. 49 à 55) sont des plantes
sans fleurs mais possédant un appareil vasculaire différencié. Leur corps, constitué de 3 parties, comporte
racines, tige et feuilles. Les Ptéridophytes ont des formes et des tailles variées. Le sporophyte (2N), la
plante feuillée, autotrophe, est indépendant du gamétophyte ou prothalle (N) sauf pendant une courte
période embryonnaire. Le gamétophyte (lame verte cordiforme) porte les organes sexuels (anthéridie et
archégone). Du point de vue des dimensions des feuilles, on distingue les microphylles (petites feuilles) et
les macrophylles (grandes feuilles). Les microphylles ne possèdent, en général, qu’une nervure non
ramifiée. Elles caractérisent les Lycopodes, les Prêles ou Equisetums, les Sélaginelles, les Isoètes, que l’on
groupe dans la Série des Lycopsida. Les macrophylles sont de grandes feuilles qui caractérisent la Série
des Pteropsida. Chez les Filicinées ou Fougères vraies, les grandes feuilles prennent le nom de frondes.
Sur la face inférieure des frondes, apparaissent, à certaines périodes de l’année, des amas d’éléments
arrondis, de couleur brunâtre ou orangée. Ce sont des sores qui sont formés par les sporanges.
Nephrolepis biserrata (Davalliaceae), Phymatodes scolopendria (Polypodiaceae), Microgramma
owariensis (Polypodiaceae), Microsorium punctatum (Polypodiaceae) et Platycerium stemaria
(Polypodiaceae), sont quelques exemples de Fougères à grandes feuilles.
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1
2
3

2
5

4
5
6

Fig. 45 : Mousse (plante entière) Fig. 46 : C L d’archégone de Polytrichum


formosum (Polytricaceae)

Fig. 48 : Anthérozoide Polytrichum


formosum (Polytricaceae)

Fig. 47 : Anthéridies de Polytrichum


3
formosum (Polytricaceae)

2
Fig. 50 : Spermatozoide de fougère Fig. 51 : Sporophyte en
formation sur le prothalle
Fig. 49 : Prothalle de fougère
21

Fig. 52 : Microgramma owariensis (Polypodiaceae)


Fig. 53 : Microsorium punctatum
(Polypodiaceae)

2
5
4

3
6

Fig. 54 : Phymatodes scolopendria Fig. 55: Nephrolepis biserrata (Davalliaceae


(Polypodiaceae)
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3.5. Spermaphytes
Les Spermaphytes ou plantes supérieures ont un corps comportant 4 parties : racine, tige, feuille et fleur
qui donne naissance au fruit. Racine, tige et feuille forment l’appareil végétatif tant disque les fleurs et les
fruits constituent l’appareil reproducteur. La taille et la consistance des Spermaphytes varient d’un individu
à l’autre. Parmi les types morphologiques, on distingue: arbres, arbustes, lianes et herbes.
Arbre
Grand végétal ligneux d'au moins 7 m de hauteur, sa tige ne porte de branches qu'à partir d'une certaine
hauteur du sol. L'arbre présente 4 parties: racines, base du tronc, tronc, cime. En général souterraines, les
racines chez certains grands arbres, émergent et serpentent hors du sol. On note des formes différentes en
ce qui concerne la base du tronc de l’arbre. On peut avoir une base cylindrique, conique, une base avec
empattements ou bourrelets et une base avec contreforts ou accotements. Le tronc est la partie inférieure
dénudée de la tige ligneuse des arbres, entre la base et les branches maîtresses. La surface externe du tronc,
c'est l'écorce. On distingue les écorces en apparence sans rhytidome et les écorces avec rhytidome. Le
rhytidome est la partie superficielle de l'écorce, partie morte qui, chez certains arbres, se détache. La cime
est la partie haute de la tige; elle comprend les branches, les rameaux, les ramilles ainsi que le feuillage.
Milicia excelsa (Moraceae) : Iroko, Triplochiton scleroxylon (Sterculiaceae) : Samba, Tectona grandis
(Verbenaceae) : Teck, Tieghemella heckelii (Sapotaceae) : Makoré, sont quelques exemples de grands
arbres de Côte-d’Ivoire.
Arbustes
Ce sont de petits arbres à tige ligneuse, ramifiée à la base et dont la hauteur peut atteindre 1-7 m. Annona
muricata (Annonaceae) : Corossol à épines molles, Cassia siamea (Caesalpiniaceae), Citrus aurantifolia
(Rutaceae) : Citronnier, Coffea canephora (Rubiaceae) : Caféier, Crescentia cujete (Bignoniaceae) :
Calebassier, Manihot esculenta (Euphorbiaceae) : Manioc, Abelmoschus esculentus (Malvaceae) : Gombo,
Caesalpinia pulcherrima (Caesalpiniaceae) : Orgueil de Chine, Cassia occidentalis (Caesalpiniaceae) :
Faux Quinqueliba, Hibicus sabdariffa (Malvaceae) : Bissap, Jatropha curcas (Euphorbiaceae) : Purghère,
Ocimum gratissimum (Lamiaceae), Solanum distichum (Solanaceae) : Gnagna, en sont quelques exemples.

LIANES
Ce sont des végétaux dont la tige trop longue ou trop flexible pour se soutenir d'elle même, croit le long
d'un support ou traîne sur le sol. Les lianes grimpantes possèdent divers organes de préhension: vrilles,
crochets, épines, crampons adhésifs. Suivant la consistance de la tige, on distingue les lianes ligneuses et
les lianes herbacées. Les lianes sont dites volubiles lorsqu'elles s'enroulent autour de leur support. Ci-après,
nous indiquons quelques exemples de lianes. Abrus precatorius (Fabaceae) : Liane réglisse, liane semi-
ligneuse volubile, Bougainvillea glabra (Nyctaginaceae) : Bougainvillée, liane ligneuse épineuse,
Caesalpinia bonduc (Caesalpiniaceae) : Awalé, liane ligneuse, épineuse et grimpante, Cucumeropsis edulis
(Cucurbitaceae) : Pistache, liane herbacée grimpante munie de vrilles, Dioclea reflexa (Fabaceae) : Toupie,
liane ligneuse grimpante, Disocorea alata (Dioscoreaceae) : Igname bètè bètè, liane herbacée grimpante et
volubile, Eremospatha macrocarpa (Arecaceae) : Rotin, liane ligneuse grimpante munie de crochets,
d’épines et de flagelles, Ipomoea batatas (Convolvulaceae) : Patate douce, liane herbacée rampante,
Passiflora edulis (Passifloraceae) : Fruit de la passion, liane semi ligneuse grimpante munie de vrilles,
Schrankia leptocarpa (Mimosaceae) : liane ligneuse rampante épineuse.
HERBES
Ce sont des plantes non ligneuses dont les parties aériennes meurent, en général, chaque année. Leur
hauteur est comprise entre quelques cm et 5 m. Certaines plantes herbacées sont annuelles ou bisannuelles.
Après germination de la graine, la plante fleurit, fructifie en quelques mois voire 1 an ou 2 et meurt. C’est
le cas de Arachis hypogaea (Fabaceae) : Arachide, Brassica oleracea (Brassicaceae) : Chou, Cymbopogon
citratus (Poaceae) : Citronnelle, Kalanchoe crenata (Crassulaceae), Musa paradisiaca (Musaceae) :
Banane plantain, Musa sapientum (Musaceae) : Banane poyo, Nicotiana tabacum (solanaceae) : Tabac,
Oryza sativa (Poaceae) : Riz, Petroselinum crispum (Apiaceae) : Persil. D'autres plantes herbacées
possèdent une souche (rhizome, bulbe, tubercule) qui dure plusieurs années en terre. Ce sont des plantes
vivaces ou pérennes. On peut citer : Allium cepa (Liliaceae) : Oignon, Colocasia esculenta (Araceae) :
Taro. Il existe de grandes herbes qui ont des tiges pérennes. On peut citer Bambusa vulgaris (Poaceae) :
Bambou de Chine, Chromolaena odorata (Asteraceae) : Indépendance, Saccharum officinarum (Poaceae) :
Canne à sucre.
23
III. DIVERSITÉ DES ORGANES
1. Diversité racinaire
1.1. Différentes parties d’une racine
Elles sont perceptibles lorsqu’on examine une jeune racine, dans une plante en cours de germination ou
l’extrémité d’une racine plus âgée. On remarque 4 parties (fig. 56): la coiffe (étui ou manchon protecteur
de l’extrémité de la racine), la zone subterminale, la zone pilifère et la zone subéreuse. La zone
subterminale ou zone lisse ou encore zone d’élongation correspond à la zone méristématique qui assure
la croissance en longueur de la racine. Située à quelques cm de la coiffe, la zone pilifère est le revêtement
qui assure la nutrition de la plante par l’absorption d’eau et de sels minéraux. La longueur et la position du
manchon pileux restent sensiblement constantes ; en effet, au fur et à mesure que la racine s’allonge, les
poils supérieurs se flétrissent et tombent en même temps que de nouveaux poils apparaissent vers le bas.
Du fait de ce renouvellement, le revêtement pilifère occupe toujours la même position et la même étendue.
Après avoir fonctionné activement, les poils absorbants vieillissent, meurent et disparaissent. A cet endroit,
la racine montre une surface rugueuse, d’aspect brunâtre, qui imprègne ses membranes de subérine ; cette
zone formera la zone subéreuse d’où naîtront les ramifications racinaires.

1.2. Différentes catégories ou systèmes de racines


Il existe trois grandes catégories de racines qui constituent en fait des systèmes de racines ou des modes
d’enracinement : ce sont les systèmes pivotant, fasciculé et adventif.

1.2.1-Racine pivotante
Issue de la radicule, c’est une racine très développée qui s’enfonce profondément dans le sol. On lui donne
aussi le nom de racine principale (fig. 57, 58). Elle produit des radicelles (ramifications de divers ordres)
qui sont moins importantes. Dans le système pivotant ou mode d’enracinement pivotant, le pivot porte les
ramifications secondaires.

1.2.2-Racines fasciculées
Racines de même importance, elles sont disposées en faisceau en divergeant de la base de la tige (fig. 59).
Elles sont superficielles.

1.2.3. Racines adventives


Elles prennent naissance sur un organe autre qu’une racine (tiges ou leurs ramifications, feuilles).

1.3. Types de racines


La variation morphologique des racines, chez les Spermaphytes angiospermiens, est liée au milieu de vie
de la plante mais aussi aux fonctions spéciales de celles-ci. Ainsi, au sein de chaque catégorie de racines,
on définit les types de racines

1.3.3 Racines pneumatophores


Elles caractérisent les espèces vivant dans les vallées forestières marécageuses, les mangroves littorales ;
ayant à subir les conditions asphyxiantes du sol, ces espèces produisent de longues racines spongieuses,
très faiblement enterrées sur lesquelles apparaissent des pneumatophores du grec pneuma = air et phoros =
qui porte. Ces pneumatophores (fig. 60) sont des racines secondaires fortement lignifiées, parfois molles
ou spongieuses qui peuvent atteindre 1,5 m de hauteur. C’est par exemple le cas de Avicennia africana
(Avicenniaceae) : Palétuvier blanc. A l'inverse des autres racines, ces racines secondaires ont un
géotropisme négatif en émergeant de la vase. Des pores leur permettent d'absorber l'oxygène qui est
transmis aux zones les plus profondes du système racinaire, par l'intermédiaire d'un tissu aérifère:
l'aérenchyme.

13.2. Racines échasses


Comparées à des jambes de force, des arc-boutants, ces racines (fig. 61) partent de la base du tronc,
pendent dans l’air avant de toucher le sol.
24

1
2

2 4

Fig. 56 : Différentes parties d’une racine


Fig. 57 : Système racinaire pivotant

Fig. 58 : Système racinaire pivotant Fig. 59 : Système racinaire fasciculé


25
1.3.1. Racines contreforts
Elles caractérisent les espèces arborescentes, ripicoles. Ces racines consolident l’individu, assurant ainsi sa
stabilité (fig. 62).

1.3.4. Racines piliers ou rhizophores


Ce sont des racines aériennes, adventives, présentes chez les espèces de milieu saumâtre comme c’est le
cas chez Rhizophora racemosa (Rhizophoraceae).

1.3.5. Racines lianes ou racines étrangleuses


Elles se rencontrent chez les figuiers (g. Ficus). Ces racines soutiennent les Ficus (fig. 63) qui sont en fait
de faux arbres car sans tronc véritable ; ce tronc est un ensemble de racines étrangleuses anastomosées.

1.36. Racines tubéreuses


Ce sont des réservoirs de substances nutritives, des racines tubérisées (fig. 64).

1.3.7. Racines épiphytoïdes : Il s’agit de racines propres aux épiphytes.

2. Diversité caulinaire
2.1. Différentes catégories de tiges
La tige ou caule est un axe généralement aérien qui porte diverses expansions (branches, rameaux, feuilles,
bourgeons, fleurs et fruits (fig. 65).

2.1.1. Tiges aériennes


Née du développement de la gemmule embryonnaire, la tige aérienne est un axe à croissance basifuge, un
axe orthotrope à géotropisme négatif. Les tiges rampantes et les stolons sont les tiges qui traînent sur le
sol. Les tiges grimpantes s’élèvent grâce à des supports. La tige aérienne prolonge la racine principale à
laquelle elle se raccorde par le collet très visible chez la jeune plante en développement. La tige porte
diverses expansions : feuilles, bourgeons, ramifications de divers ordres et organes reproducteurs. Les
feuilles s‘insèrent sur la tige en des points nommés nœuds séparés par des entre-nœuds. Un bourgeon est
un ensemble de feuilles rapprochées, recourbées, se recouvrant les unes les autres et abritant un méristème.
Le bourgeon terminal ou apical abrite un méristème apical dont le fonctionnement aboutit à la mise en
place des différents organes de la tige. Les bourgeons axillaires émettent soit des rameaux végétatifs soit
des rameaux reproducteurs. Les bourgeons adventifs se forment ailleurs qu’à l’aisselle des feuilles, à un
endroit quelconque de la tige, à la suite d’une mutilation ou d’un abattage. Les organes reproducteurs
(fleurs, fruits et graines) se forment à certains moments de l’année. Certaines tiges portent des épines,
d’autres des aiguillons. Les tiges aériennes peuvent être dressées, rampantes, grimpantes. Les tiges
dressées sont ramifiées (fig. 66) ou pas. Les tiges ligneuses ramifiées se rencontrent chez certaines
Gymnospermes et chez les Dicotylédones. Chez les arbres, le tronc est la partie inférieure et dénudée de la
tige. Les ramifications maîtresses sont les branches. Les rameaux sont les dernières ramifications portant
les feuilles. Les tiges grimpantes sont des lianes qui s’élèvent grâce à des appendices (vrilles, crochets,
épines, crampons etc.) ou s’enroulent autour de leur support ; dans ce dernier cas elles sont dites volubiles.

2.1.2. Tiges souterraines


Lorsqu’elles occupent une position souterraine, les tiges assurent souvent la conservation de l’espèce ;
protégées par le sol, elles peuvent demeurer vivantes pendant la mauvaise saison et donner facilement
naissance à de nouvelles tiges aériennes à partir de leurs bourgeons quand les circonstances redeviennent
favorables. A ce groupe de tiges profondément modifiées appartiennent les rhizomes, les bulbes et les
tubercules caulinaires.
26

R. respiratoire

R. horizontale

Fig. 60 : Pneumatophores de Avicennia africana (Avicenniaceae). A : Système souterrain ; B : A marée


basse, les pneumatophores sortent de la vase ; à marée haute, ils sont, pour la plupart, immergés.

R. pivotante ou
r. principale
A : droites
R. secondaire

B : arquées

Fig. 64 : Racine tubéreuse de


Fig. 61 : Racines échasses Daucus carota (Apiaceae)

Fig. 63 : Racines lianes ou r. étrangleuses Fig. 62 : Racines contreforts


de Ficus religiosa (Moraceae)
27
2.1.3. Fausses tiges
Certains organes donnent l’apparence de tige sans l’être véritablement. Chez le genre Ficus (Moraceae),
le tronc de l’arbre est formé par un ensemble anastomosé de racines lianes ou racines étrangleuses. Les
Ficus sont donc des faux arbres car possèdent un faux tronc formé de racines. Chez le genre Musa
(Musaceae), la tige apparente, le faux tronc, est constitué par l’ensemble des gaines foliaires emboîtées les
unes dans les autres. Le tronc est donc de nature foliaire.

2.1.4. Plantes acaules


Chez les plantes acaules, les entrenoeuds très courts donnent l’impression que les feuilles sont insérées au
même niveau ; les feuilles en rosette (rassemblées au même nœud) sont soit plaquées au sol à l’exemple de
Furcrea seloa (Agavaceae) soit regroupées en bouquet, au sommet de la tige.

2.2. Différents types de tiges


2.2.1. Tiges dressées ramifiées
Tiges aériennes, ligneuses ou non, elles se rencontrent dans tous les types morphologiques suivants :
arbres, arbrisseaux, arbustes, herbes.

2.2.2. Lianes grimpantes


Les lianes sont des tiges minces, longues, flexibles ; dépourvus d’éléments de soutien, elles ne peuvent se
soutenir d’elles mêmes. Les lianes grimpantes s’élèvent grâce à des appendices le long d’un tuteur. Ces
appendices peuvent être des vrilles (fig. 67), des crochets, des épines (fig. 68), des flagelles. Lorsqu’elles
s’enroulent autour de leur support, les lianes sont dites volubiles (fig. 69, 70).

2.2.3. Lianes rampantes


Ce sont des lianes qui traînent sur le sol. Lorsque la liane rampante s’enracine au niveau des nœuds
régulièrement espacés où naissent des rosettes de feuilles, elle est désignée par l’expression stolon (fig. 71,
72).

2.2.4. Stipe
Un stipe (fig. 73) est une tige simple dressée, pérenne, ligneuse, cylindrique, ne comportant pas de bois
véritable ; les stipes sont terminés par un bouquet de feuilles. Les stipes comportent des cicatrices foliaires
laissées par la base des pétioles lors de leur chute. Ils n’ont pas d’écorce distincte.

2.2.5. Chaume
Un chaume (fig. 74) est une tige fistuleuse ou creuse, par résorption de la région médullaire ; cloisonnée ou
pleine au niveau des nœuds, le chaume peut ou non être ramifiée.

2.2.6. Rhizomes
Tiges plagiotropes, les rhizomes (fig. 75, 76) portent des feuilles écailleuses, des racines adventives et des
bourgeons. Ils sont caractéristiques des Monocotylédones.

2.2.7. Bulbes
Tiges orthotropes, les bulbes (fig. 77) portent des feuilles développées dont les parties souterraines sont
achlorophylliennes.

2.2.8. Tubercules caulinaires


Ce sont des portions hypertrophiées de tiges (fig. 78) portant des feuilles rudimentaires (=écailles) à
l’aisselle desquelles se développent des bourgeons appelés yeux.
28

Fig. 65 : Diverses expansions de la tige Fig. 66 : Arbre, plante ligneuse à tige ramifiée, de forme
cylindrique et comportant des contreforts à la base

Fig. 67 Fig. 68 Fig. 69 Fig. 70

Lianes grimpantes, avec vrilles (fig. 67) : liane grimpante épineuse (fig. 68; lianes
volubiles (fig. 69, 70). Vrilles et épines sont des organes de préhension.
29

Fig. 71 : Stolon avec 2 plantes sœurs et 2 bourgeons

Fig. 72 : Rhizome stolonifère


30

A B C D

Fig. 73 : Stipes chez les Arecaceae (A : Elaeis guineensis ;


B : Borassus aethiopum ; C : Cocos nucifera ; D : Raphia sp.)

Rhizome

Fig. 74 : Chaume chez Fig. 75 : Rhizomes de Xanthosoma mafaffa (Araceae) ;


Zea mays (Poaceae) Fig. 76 : Rhizome de Musa paradisiaca (Musaceae)
31
2.3. Quelques caractéristiques des tiges
2.3.1. Port
Le port d’une plante, c’est son allure générale. On distingue les ports dressés, buissonnants, rampants et
grimpants. Le port dressé caractérise les végétaux dont la tige principale est plus ou moins verticale. C’est
le cas des plantes ligneuses (arbres et arbustes). Le port buissonnant caractérise les touffes d’arbustes
comme c’est le cas de Sorrindea warckenei (Anacardiaceae). L’appareil caulinaire des plantes à port
rampant est appliqué contre le sol. Généralement herbacées, ces plantes sont caractérisées par un manque
de consistance de la tige qui est souvent mince, flexible, dépourvue d’éléments de soutien.
Les plantes à port grimpant se développent en hauteur, en prenant appui sur un support, parfois grâce à
des organes de préhension.

2.3.2. Forme, contour de la tige et aspects de l’écorce


Très généralement, la tige est cylindrique ; elle peut aussi être triangulaire (fig.79) comme chez les
Cyperaceae, quadrangulaire (fig.80) comme chez les Rubiaceae, les Lamiaceae ou pentagonale comme
chez les Cucurbitaceae. Les contours sont différents : les tiges peuvent être cannelées, épineuses (fig.81),
sinueuses ou torsadées. Les écorces de tige comportent ou non des rhytidomes (fig. 82).

3. Diversité foliaire
Expansions latérales de la tige ou de ses ramifications, les feuilles sont des organes souvent verts, lieu des
échanges de types respiratoire, transpiratoire et photosynthétique. Trois faits caractérisent la feuille : la
symétrie bilatérale, le mode de croissance limitée chez les Spermaphytes, la présence à son aisselle d'un
bourgeon végétatif ou reproducteur. Les végétaux dépourvus de feuilles sont aphylles (Ex.: Cuscuta
australis, Cuscutaceae). On nomme bractée, la feuille particulière, à l'aisselle de laquelle naît la fleur ou
l’inflorescence. Parfois les bractées prennent un grand développement et constituent des spathes qui
entourent des inflorescences entières dénommées spadices (Araceae, Arecaceae).

3.1. Organisation
Une feuille complète comporte 3 parties : la base foliaire, le pétiole et le limbe. La base foliaire ou gaine
est la partie en contact avec le nœud qui est le point d’insertion de la feuille sur son axe ; la gaine est plus
ou moins renflée, en général. Parfois elle embrasse plus ou moins complètement l’axe d’insertion et la
feuille est dite engainante comme chez Canna indica : Cannaceae (fig. 83), Musa paradisiaca : Musaceae,
Zea mays : Poaceae. Le pétiole est un cordon rigide comparé à la queue de la feuille, qui s’étend entre la
gaine et le limbe. Le pétiole peut être latéralement pourvu d’ailes constituées par le prolongement du
limbe ; le pétiole dans ce cas est dit ailé et le limbe quant à lui est décurrent. Les feuilles sans pétiole
sont dites sessiles. Lorsque le pétiole est très court ou presque inexistant, la feuille est dite subsessile. Le
pétiole peut être sillonné ou canaliculé (fig. 84). La feuille amplexicaule (fig. 85) est une feuille sessile
dont la base du limbe embrasse la tige. Le limbe, lame aplatie, est parcouru par une nervure principale
saillante en dessous faisant suite au pétiole et se ramifiant en nervures secondaires qui se divisent en
nervrilles. La nervation est la disposition des nervures. Lame aplatie de la feuille, le limbe peut être
glabre, pubescent, glanduleux.

3.2. Variation morphologique de la feuille


La variation morphologique des feuilles peut toucher chaque partie de la feuille : la gaine, le pétiole et le
limbe. En tenant compte de la bordure du limbe et du mode d’insertion des folioles sur la nervure
principale, on distingue différentes catégories ainsi que divers types de feuilles.

3.2.1. Feuilles simples


3.2.1.1 Feuilles simples entières
Leur limbe ne comporte pas de découpures ou d’incisions (fig. 86).

3.2.1.2. Feuilles simples découpées


Lorsque le limbe est découpé, les découpures même très profondes n’atteignent pas la nervure principale ;
parmi les feuilles à limbe découpé on distingue les feuilles dentées (fig. 87), crénelées et lobées (fig. 88 à
90).
32

Fig. 77 : Allium cepa (Liliaceae) Fig. 78 : Solanum tuberosum (Solanaceae)

Fig. 79 :
Fig. 80 : Fig. 81 : Contour de la tige (A : tige
cannelée ; B : tige épineuse)

A1 A2 A3 B1 B2 B3 B4
Fig. 82 : Aspects de l’écorce : A : Ecorces lisses (A1 : Lisse ; A2 : légèrement fissurée longitudinalement ;
A3 : légèrement rugueuse) ; B : Ecorces avec rhytidome (B1 : rhytidome crevassé longitudinalement ; B2,
B3 et B4 : rhytidome se détachant en plaques)
33
3.2.2. Feuilles composées
La découpure du limbe atteint la nervure principale. Ainsi chaque ramification se termine par un limbe
particulier appelé foliole ; les folioles se détachent individuellement au moment de la chute des feuilles. Il
n’y a pas de bourgeon à l’aisselle des folioles.

3.2.2.1. Feuilles composées pennées


Les folioles sont disposées sur la nervure principale (le rachis) comme les barbes d’une plume. Elles lui
sont rattachées par des pétiolules. Le rachis est ramifié une fois. On distingue les feuilles composées
imparipennées (fig. 91) qui se terminent par une foliole et les feuilles composées paripennées (fig. 92) où
la foliole terminale est remplacée par une pointe ou une vrille. Dans les feuilles composées bipennées (fig.
93), le rachis est ramifié deux fois ; le rachis primaire porte un pétiole primaire et des pennes. Le rachis
secondaire supporte les pétiolules ainsi que les pinnules. Très exceptionnellement il existe des feuilles
tripennées.

3.2.2.2. Feuilles composées palmées ou digitées


Les folioles s’insèrent toutes au même point, au sommet du pétiole principal et sont disposées comme les
doigts de la main ou sous forme de pattes de canard. On distingue les feuilles composées unifoliées,
bifoliées (fig. 94), trifoliées (95) ou n folioles (96).

3.3. Phyllotaxie
C’est la disposition des feuilles sur leur axe (tige ou ses ramifications). Les feuilles alternes ou
isolées sont échelonnées le long de leur axe à des niveaux différents (fig. 86, 91, 96, 97). Les feuilles
opposées (fig. 87) sont insérées par deux aux extrémités d’un même diamètre. Les feuilles opposées
soudées à leur base sont dites connées (fig. 99) ; les feuilles opposées disposées en deux verticilles
successifs ou superposées orientées dans deux plans différents perpendiculairement l’un à l’autre sont dites
décussées (fig. 98, 101). Les feuilles verticillées (fig. 100) sont des feuilles insérées au même niveau, en
nombre supérieur à deux. Les feuilles en rosette sont des feuilles en touffe (fig. 102, 103). On distingue les
feuilles en rosette basilaire et feuilles en bouquet apical. Encore appelées feuilles radicales, les feuilles en
rosette basilaires sont situées au ras du sol. Les feuilles pédalées (fig. 104) ont l’aspect de cyme bipare
scorpioïde ; elles peuvent être simples ou composées.

III- Exercice n°……..Donnez un titre à chacune des figures suivantes


34

Fig. 84 :

Fig. 83 :

Fig. 85 :
35

Fig. 86 : Fig. 87 :

Fig. 88: Fig. 89 : Fig. 90 :

Fig. 91 : Fig. 92 : Fig. 93 :


36

Fig. 94 :

Fig. 104 :
Fig. 96:

Fig. 95 :
37

Fig. 98 :

Fig. 97 :

Fig. 99 : Fig. 100 :

Fig. 101 : Fig. 102 : Fig. 103 :


38
4. Diversité florale
Feuille modifiée apparaissant à divers endroits de la plante chez les Spermaphytes, la fleur (fig. 105)
comporte différentes pièces insérées sur le réceptacle, extrémité élargie du pédoncule, le pied de la fleur.
Le pédoncule peut être inexistant ou très court. La fleur naît d’un bourgeon qui peut être apical, axillaire,
caulinaire ou basilaire. La fleur non épanouie est nommée bouton floral (fig. 106).

4.1. Organisation de la fleur


Organe diversement coloré, la fleur est rattachée à son axe par un pied, le pédoncule. A la base du
pédoncule, au point d’insertion sur l’axe floral, se trouve la bractée. Les fleurs les plus complètes
comportent deux types de pièces (périanthe = pièces stériles et organes reproducteurs = pièces fertiles).

4.1.1. Périanthe
Le terme périanthe dérive de deux mots grecs : Péri = Autour et Anthos = Fleur. Le périanthe est donc
l’ensemble des pièces stériles, pièces qui entourent ou protègent les pièces fertiles, les éléments qui
assurent la pérennité de l'espèce. Il est formé du calice et de la corolle.
Calice
Premier verticille de la fleur, le calice est formé de l'ensemble des sépales, pièces généralement vertes. Le
calice a un double rôle : rôle assimilateur (photosynthétique) et rôle protecteur contre l'action des agents
extérieurs. Chez Hibiscus rosa-sinensis (Malvaceae), il existe un calice supplémentaire nommé calicule.
Les sépales ont parfois la structure des pétales ; lorsque sépales et pétales se ressemblent par leur forme,
leurs dimensions, leur couleur; il est alors difficile de les distinguer ; dans ce cas ils prennent
uniformément le nom de tépales (cas de Bougainvillea glabra: Nyctaginaceae, Musa paradisiaca:
Musaceae). Quand les sépales sont indépendants ou libres, ce sont des dialysépales. Quand ils sont soudés,
ce sont des gamosépales. Le calice peut être caduc (il tombe lors de l’épanouissement de la fleur) ; parfois
il est persistant à la base du fruit (il est alors marcescent) ; on en rencontre chez la tomate (Solanum
lycopersicum : Solanaceae), le gombo (Abelmoschus esculentus : Malvaceae), l’aubergine (Solanum
macrocarpum : Solanaceae), le cocotier (Cocos nucifera : Arecaceae). Le calice peut s’accroître après
fécondation (il est accrescent) comme c’est le cas chez Physalis angulata (Solanaceae). Chez les
Asteraceae, le calice réduit à l'origine, se développe en une aigrette de poils, le pappus qui aide à la
dissémination des fruits.
Corolle
La corolle est l’ensemble des pétales, pièces diversement colorées. Le pétale comporte un limbe élargi et
une partie inférieure plus étroite, l'onglet. Les pétales portent souvent à leur base des nectaires excrétant un
liquide sucré, le nectar recherché par les insectes. On distingue les fleurs dialypétales et les fleurs
gamopétales.

4.1.2. Organes reproducteurs


Organe reproducteur mâle
On le nomme étamine ; l’ensemble des étamines constitue l’androcée. Une étamine comporte trois
parties : le filet, le connectif et l’anthère. Le filet, c’est le pied de l’étamine ; c'est le support grêle par
lequel l'étamine s'insère sur le réceptacle. Lorsqu’il manque, l’étamine est dite sessile. Le connectif est le
prolongement du filet ; c’est aussi la partie médiane de l’anthère. L’anthère est une masse renflée, formée
de sacs polliniques qui peuvent confluer, à maturité, pour constituer une ou plusieurs loges polliniques.
Quand l'anthère avorte ou devient incapable de produire des grains de pollen, l'étamine rudimentaire qui en
résulte est appelée staminode. L'anthère renferme des grains de pollen qui, à maturité, sont libérés grâce à
divers types d'ouvertures ou de déhiscences (fig. 107). Dans la déhiscence longitudinale, les grains de
pollen sortent par une fente. Lorsque la déhiscence est poricide, l'anthère s'ouvre par un orifice (un pore)
situé en position apicale le plus souvent. Dans la déhiscence valvaire, les grains de pollen (fig 109) sont
libérés par le soulèvement d'une sorte de valve ou de clapet. Il existe également une déhiscence
transversale.
Organe reproducteur femelle
On le nomme pistil. L’ensemble des pistils constitue le gynécée ; cependant comme les fleurs connues et
décrites ne comportent en général qu’un seul pistil, l’appareil reproducteur femelle (le gynécée) se confond
à l’organe reproducteur femelle (le pistil) et ainsi on utilise indifféremment les deux termes pistil et
39
gynécée. Situé au centre de la fleur, le pistil comporte trois parties : l’ovaire, le style et le stigmate.
L’ovaire, la partie basale renflée, contient un ou plusieurs ovules. Le style, partie médiane, surmonte
l’ovaire. Le stigmate, partie apicale, est l’extrémité plus ou moins élargie du style ; c'est le stigmate qui
recueille le grain de pollen qui, dans les conditions f1avorables, germe pour donner naissance au tube
pollinique. L'ovaire est supère lorsqu'il est situé au-dessus du point d'insertion des pièces du périanthe et
des étamines. Il est infère lorsqu'il est situé en-dessous du point d'insertion des pièces du périanthe et des
étamines. Dans un ovaire semi-infère, les pièces florales sont situées à mi hauteur de l'ovaire.

4.2. Différents types de fleurs


Les fleurs peuvent être unisexuées ou bisexuées. Les fleurs unisexuées ne comportent qu’un seul type
d’organes reproducteurs (fleurs unisexuées mâles ou bien fleurs unisexuées femelles). Lorsque les deux
types de fleurs se rencontrent sur le même individu même à des niveaux (rameaux) différents, l’espèce est
dite monoïque ; elle est dioïque lorsque les deux types de fleurs se rencontrent sur deux individus (pieds)
différents. Les fleurs bisexuées, encore appelées fleurs hermaphrodites, comportent à la fois les deux
types d’organes reproducteurs (mâles et femelles) et caractérisent les espèces monoïques. Une plante est
dite polygame lorsqu’elle comporte à la fois des fleurs unisexuées et des fleurs bisexuées.

5. Diversité de fruits
Après fécondation, l’ovaire se transforme et donne les parois du fruit tandis que les ovules se transforment
en graines. Les autres pièces de la fleur, en général, disparaissent. Parfois elles persistent et constituent des
organes de dissémination du fruit. D’autres fois elles se transforment comme l’ovaire et forment le fruit.
Du point de vue de l’organisation, le fruit mûr comporte deux parties : le péricarpe et la graine.

5.1. Différentes parties du fruit


Le fruit comporte 2 parties: le péricarpe et la graine.
Péricarpe
Le mot péricarpe provient de deux termes grecs : Péri = Autour et karpos = Fruit. Le péricarpe est donc
l’ensemble des tissus tout autour de la graine. Le péricarpe constitue la paroi du fruit ; il est formé de trois
zones (épicarpe, mésocarpe et endocarpe). Le terme épicarpe dérive de Epi = Extérieur, surface et karpos
= Fruit. C’est le feuillet le plus externe du péricarpe. Le mot mésocarpe vient de Méso = Milieu et karpos
= Fruit. C’est donc la partie médiane des tissus du fruit. L’expression endocarpe vient de Endo ou endon
(Grec) = Intérieur et karpos = Fruit. C’est donc la partie la plus interne du fruit, en contact avec la graine
qui, noyée dans le péricarpe, s’est formée à partir de l’ovule transformé après fécondation.
Graine
Organe de survie et de dissémination des espèces, la graine provient du développement de l'ovule après
fécondation. La maturation de la graine s'achève par une dessiccation très poussée; la teneur en eau
diminue pour atteindre 4-5 % voire 1%. Il en résulte un arrêt de tous les phénomènes biochimiques et
métaboliques. La graine comporte 2 ou 3 parties: le tégument, l'embryon, l'albumen pouvant être absent
dans certains cas.

5.2. Catégories de fruits


En fonction du nombre d’ovaires fécondés, du degré de développement du mésocarpe, de la consistance de
l’endocarpe, du mode de libération des graines ainsi que de la participation des pièces stériles dans la
formation du fruit, nous distinguons différentes catégories de fruits. A l’intérieur de ces catégories, nous
notons différents types.

5.2.1. Fruit simple


Le fruit simple est un fruit qui se forme, après fécondation, à partir de la transformation d’un seul ovaire
unicarpellaire ou d’un ovaire à plusieurs carpelles soudés. La paroi de l’ovaire forme la paroi du fruit
(péricarpe). En fonction de l’importance du mésocarpe et du mode de libération des graines, on distingue
les fruits charnus et les fruits secs.
40

10
3

9
8

5 7

Fig. 105 : C.L. d’une fleur


41

A
B A B
Calicule

Fig. 106 : Fleurs (A : bouton floral pédonculé ; B : bouton floral


sessile ; C : fleur épanouie)

Fig. 108 : Grains de pollen


diversement ornementés Fig. 107 : Déhiscence des anthères

A1 A2 A3

B1 B2 B3 B4

Fig. 109 : Graines - A : Graines de haricot (Phaseolus lunatus : Fabaceae avec A1 : vue de profil ; A2 : vue de
face ; A3 : g. débarrassée de ses téguments) ; B : Graines de ricin (Ricinus communis : Euphorbiaceae avec B1,
B2 : aspect extérieur ; B3, B4 : C.L.)
42
Fruits charnus
Entourés par une peau extérieure ou épicarpe, ils renferment intérieurement de la chair. Autrement dit, le
mésocarpe est développé. En général, ces fruits ne s’ouvrent pas à maturité mais pourrissent pour libérer
leurs graines. En tenant compte de la consistance de l’endocarpe, on note deux types de fruits : les baies et
les drupes.
Fruits secs
Fruits sans mésocarpe charnu, le péricarpe est réduit à une couche mince et dure. Selon qu’ils s’ouvrent ou
non, on distingue les fruits secs indéhiscents ou akénoïdes et les fruits secs déhiscents ou capsuloïdes.

5.2.2. Fruit multiple


Il provient du développement d’un seul ovaire constitué de plusieurs carpelles libres ; chacun des carpelles
donne naissance à une fraction de fruit que l’on nomme méricarpe. L’ensemble des méricarpes constitue le
fruit. Chaque méricarpe (fruit simple ou fruit élémentaire) peut être une baie, une drupe, un akène, une
gousse, un follicule, un caryopse.

5.2.3. Fruits complexes


La formation du fruit fait intervenir d’autres tissus que la simple paroi de l’ovaire. C’est par exemple le cas
chez Anacardium occidentale (Anacardiaceae). Dans ce fruit, le pédoncule se renfle en une masse
charnue ; le fruit proprement dit est un akène situé au plancher du pédoncule hypertrophié.

5.2.4. Fruit composé


Il provient du développement des ovaires d’une inflorescence. On peut les qualifier d’infrutescences.
Chaque ovaire se développe et donne naissance à un fruit simple. Le fruit composé est formé de plusieurs
fruits simples. C’est le cas des poly-baies ou baies composées chez Ananas comosus (Bromeliaceae) et des
poly-baies chez Myrianthus arboreus (Cecropiaceae) ; lorsque les différents fruits sont étroitement soudés
en une seule masse, on parle de syncarpe, comme c’est le cas chez Treculia africana (Moraceae). Chez le
genre Ananas, à maturité, l’axe inflorescentiel et les fleurs qui ont donné autant de baies soudées,
deviennent charnus et constituent l’ananas. L’ananas apparaît donc comme un fruit composé complexe.

5.2.5. Faux fruits


Ils donnent une fausse apparence (apparence de fruits sans l’être véritablement).
Fruits parthénocarpiques
Chez le genre Musa (Musaceae), les fruits sont qualifiés de fruits parthénocarpiques. Ce sont des faux
fruits ; en effet, ils sont dépourvus de graines. Cette absence des graines est due, non pas à une absence
d’ovules, mais a pour cause la stérilité des grains de pollen, ce qui est un cas particulier. Chez le genre
Musa, ces fruits parthénocarpiques sont en vérité des baies.
Figues
Chez le genre Ficus (Moraceae), ce qui à la vue apparaît comme un fruit (fig. 103C) est en réalité une
inflorescence complexe comportant des fleurs enfermées dans un réceptacle. Le vrai fruit est un fruit
composé de type poly-akènes.

5.3. Différents types de fruits


5.3.1. Baies
Les baies sont des fruits simples charnus dans lesquels l’endocarpe est membraneux. Chez les baies
monospermes dérivant d’ovaire uniovulé, il y a une seule graine. Les baies polyspermes renferment
plusieurs graines ou pépins. Les baies particulières chez les agrumes sont dénommées hespérides ; les
péponides sont des baies polyspermes avec un épicarpe dur, coriace ; l’on désigne encore les péponides
par l’expression calebasses.

5.3.2. Drupes
Les drupes sont des fruits simples charnus dans lesquels l’endocarpe dur, osseux, scléreux ou lignifié,
prend le nom de coque. La drupe possède un noyau formé d’une graine appelée amande et de l’endocarpe
(coque).
43
5.3.3. Akènes
Un akène est un fruit simple, sec, indéhiscent (akénoïde) et dont les parois sont distinctes de la graine. Une
samare est un akène particulier, donc un fruit simple, sec, indéhiscent (akénoïde) et dont le péricarpe s’est
prolongé sur le côté en une ou plusieurs ailes membraneuses ; il existe : des samares simples ou samares à
une seule aile, des bisamares (samares à 2 ailes), des trisamares ou samares à 3 ailes et des tétrasamares ou
samares à 4 ailes. Un caryopse est un akène particulier, donc un fruit simple, sec, indéhiscent et dont le
péricarpe adhère étroitement au tégument.

5.3.4. Follicule
Un follicule est un fruit simple, sec, déhiscent s’ouvrant par une seule fente, sur la ligne de suture et
donnant ainsi deux valves. La déhiscence peut être ventrale ou dorsale.

5.3.5. Gousse
Une gousse est un fruit sec déhiscent, s’ouvrant par deux fentes ; les gousses caractérisent les
Légumineuses (Caesalpiniaceae, Fabaceae, Mimosaceae). Elles sont lomentacées c’est-à-dire qu’elles
s’étranglent entre chaque graine, pour former des articles monospermes ; une silique est une gousse
particulière qui s’ouvre par 4 fentes : cette gousse particulière ménage en son centre une cloison sur
laquelle les graines se fixent.

5.3.6. Capsule
Une capsule est un fruit sec déhiscent s’ouvrant par plus de deux fentes. On nomme pyxide une capsule
particulière s’ouvrant par une fente circulaire délimitant un opercule. Il existe également des capsules
particulières qui s’ouvrent par deux fentes.

Exercice : Indiquez le type de fruit et annotez la figure correspondante


44

4
Fig. 112
5

Fig. 110
Fig 113 Fig. 111
Fig. 110 : Baies monosperme chez Persea americana ; fig. 111 : Baie polysperme chez Carica papaya ; fig.
112 : Hespéride de Citrus sinensis (Rutaceae) ; fig. 113 : Péponide de Lagenaria siceraria (Cucurbitaceae)

1
1
2
2
3
3
4
4
5
6
5
A B

Fig. 114 : Drupes de (A : Mangifera indica, Anacardiaceae ; B : Cocos nucifera, Arecaceae)

A B

C D
E

Fig. 116 : Akènes (A : Akène proprement dit de Pissenlit ; B : Samare simple de Triplochiton scleroxylon ;
C : Bisamare ; D : Samare à 4 ailes de Combretum racemosum, Combretaceae ; E : Caryopse de Zea mays)
45

Fig. 116 :

B C D

Fig. 117 : Gousses (A : Arachis hypogaea, Fabaceae ;


B : Abrus precatorius, Fabaceae ; C : Dioclea reflexa,
Fabaceae ; D : Entada pursaetha, Mimosaceae)

B
A

Fig. 118 : Capsules (A : Khaya ivorense, Meliaceae ; B : Hura crepitans, Euphorbiaceae)


46

A B Fig. 120

Fig. 119 : Fruits multiple (A : Poly-baies de Enantia polycarpa : Annonaceae ; B : poly-follicules de Cola
nitida : Sterculiaceae ; Fig. 120 : Fruit complexe de Anacardium occidentale : Anacardiaceae)

Fig. 122

Fig. 121 : Fruits composés (A : Ananas comosus, Bromeliaceae ; B : Myrianthus arboreus,


Cecropiaceae) ; Fig. 122 : Faux fruit de Ficus sur (Moraceae)
47

EXERCICES D'APPLICATION
PREMIERE SÉRIE D'EXERCICES : TITRES - ANNOTATIONS

1-Mettez un titre et annotez complètement chacune des figures 142, 143 et 144.
2-La figure 145 se rapporte à une Bactérie: Escherichia coli. Annotez cette figure selon les indications des
flèches et en fonction des caractéristiques suivantes: 1: coloré en jaune par l'eau iodée ; 2: appliqué contre
l'élément 1 et mis en évidence lors de la plasmolyse ; 3: structures tubulaires ou replis, siège des
oxydations cellulaires ; 4: volume interne ; 5: se colore en rose par la pyronine ; 6: test positif avec le vert
de méthyle.
3-Mettez un titre et annotez la figure 146.
4-Représentez à partir de la figure 146, schématiquement et avec précision, le catalyseur de la réaction de
phosphorylation. Annotez ce schéma.
5-On donne les schémas a, b, c, d, e, de la figure 147. Classez ces schémas dans l'ordre chronologique,
suivant le développement de l'espèce dont vous indiquerez le nom scientifique ainsi que
l'embranchement. Annotez de façon complète le schéma c.
6-Annotez dans les détails chaque élément de la figure 148.
7-Indiquez les différentes parties de l'espèce représentée dans la figure 149. Déterminez son nom
scientifique ainsi que la famille et l'embranchement.
8-Mettez un titre et annotez la figure 150.
9-La figure 151 représente une coupe longitudinale dans une fleur. Annotez-la aussi complètement que
possible.
10-La figure 152 représente une coupe longitudinale dans un fruit. Donnez un titre en indiquant le type de
fruit.

DEUXIEME SÉRIE D'EXERCICES : QUESTIONS – RÉPONSES


Répondez de façon brève à chacune des questions suivantes.
1-Pourquoi dans une solution à une certaine concentration, la plasmolyse n'est-elle pas totale pour toutes
les cellules?
2-Sur quels critères repose la classification des fruits?
3-Quels indices aident à distinguer les types de feuilles?
4-Peut-on dire que la structure représentée dans la figure 153 est une cellule? Justifiez votre réponse.
5-Quels sont les organites cellulaires qui comportent des saccules? Indiquez le rôle des saccules dans
chaque cas.
6-Quelles sont les caractéristiques principales de chaque type d'éléments présents dans la figure 154?
7-Chez certaines Cyanophyceae filamenteuses, on rencontre deux types de cellules particulières:
-Nommez ces deux types de cellules. Qu'est ce qui leur confère cette particularité?
-Comment sur un même filament est-il possible de les distinguer?
8-En quoi le filament chez Oscillatoria sp. Diffère-t-il de celui de Lyngbya sp.
9-Après avoir défini les termes de coccoïde et de monadoïde, citez deux exemples d'espèces d'Algues se
rapportant à chaque cas.
10-A partir d'un exemple précis, justifiez le terme de Ptéridophyte attribué par LINNÉ à ce groupe de
végétaux.
11-A partir d'un exemple précis, justifiez le terme d'akène attribué à certains fruits.
12-Quel est le sens étymologique du mot périanthe?
13-En quoi les Bryophytes semblent-ils se rapprocher des plantes supérieures?
14-A partir d'un exemple précis, montrez que les Bryophytes peuvent aussi se rapprocher des
Thallophytes.
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TROISIEME SÉRIES D'EXERCICES : ÉTUDES EXPÉRIMENTALES

PREMIERE EXPÉRIENCE
Chez la Tulipe, une plante bisexuée ou hermaphrodite, lorsque toutes les pièces florales sont présentes,
il y a possibilité de fécondation. Quand on procède à l'ablation des sépales seuls ou des pétales seuls ou des
sépales et des pétales simultanément (voir figure 155), dans ces trois cas les fleurs amputées donnent des
fruits et des graines.

DEUXIEME EXPÉRIENCE
Procéder à l'ablation des étamines non mûres, ensacher les fleurs ainsi castrées dans un sachet de gaze
fine (figure 156), à maturité des pistils, soulever le sachet de gaze qui recouvre la moitié du nombre de
fleurs ayant subi la castration mâle (ablation des étamines) et déposer à l'aide d'un pinceau, sur leur
stigmate, du pollen prélevé sur les étamines de fleurs normalement développées, l'autre moitié de fleurs
castrées ne recevant rien et leurs pistils restant isolés (ensachage): les fleurs pollinisées au pinceau
fructifient et grainent. Les fleurs maintenues isolées, non pollinisées, ne fructifient pas, ne produisent pas
de graines.

TROISIEME SÉRIE D'EXPÉRIENCE


Procéder à l'ablation du pistil, castration femelle (figure 157), les fleurs ne fructifient pas, ne grainent
pas. Quelle conclusion se dégage dans chacune de ces trois expériences?

QUATRIEME SÉRIE D'EXERCICES : TABLEAU A COMPLÉTER

TABLEAU 1
Faites correspondre au nom vulgaire en français, le nom scientifique de l'espèce, sa famille et une
caractéristique morphologique principale portant sur l'un quelconque de ses organes.

Nom vulgaire Nom scientifique Famille Caractéristique morphologie


Taro

Ail

Samba

Gombo

Cocotier

Parasolier

Petit piment

Pomme de terre

Patate douce

Liane réglisse
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TABLEAU 2
Complétez le tableau, en indiquant, pour chaque espèce, l'embranchement (Bactérie,
Cyanophyceae, Algues, Champignons, Lichens, Bryophytes, Ptéridophytes ou Spermaphytes) ainsi qu'une
caractéristique morphologique.

Nom scientifique Embranchement Morphologie

Scenedesmus quadricauda

Cola nitida

Lentinus tuber-regium

Vibrio cholerae

Polytrichum sp.

Closterium sp.

Nostoc sp.

CINQUIEME SÉRIE D'EXERCICES : QCM


Cochez par une croix la case appropriée de la grille-réponse. Ne cocher qu'une seule case par question.
Ne pas utiliser de crayon. Ne pas barrer les lettres, mais porter une croix devant la lettre correspondant à
la case appropriée.

1-Parmi les racines suivantes, quelles sont celles qui possèdent un géotropisme négatif?
A=Rhizophore; B=Pneumatophore; C=Racines échasses
2-La racine principale est une racine adventive. A=Vrai; B=Faux; C=Sans avis
3-Plusieurs espèces produisent des tubercules
1: Daucus carotta; 2: Manihot esculenta; 3: Dioscorea alata; 4: Xanthosoma mafaffa;
5: Solanum tuberosum. Quels sont les tubercules qui sont d'origine caulinaire?
A=1,2,3; B=2,3,4; C=1,3,5; D=3,4,5; E=2,4,5.
4-Indiquer parmi les racines ci-après, celles qui ont la même signification.
1: racine adventive; 2: Racine pivotante; 3: Racine latérale; 4: Racine échasse; 5: Rhizophore; 6:
Pneumatophore. A=1,2; B=1,3; C=2,3; D=1,4; E=5,6; F=3,6.
5-Les écailles que l'on rencontre sur certaines tiges souterraines sont des :
A=Feuilles; B=Bourgeons; C=fleurs.
6-Parmi les organes suivants, indiquer ceux qui ont une croissance plagiotrope.
A=Bulbe; B=Stipe; C=Chaume; D=Rhizome.
7-parmi les espèces suivantes, indiquer celles qui ont des racines échasses.
A=Ficus polita; B=Mitragyna sp.; C=Ancistrocladus barteri; D=Uapaca esculenta
8-L'élément représenté sur la figure 158 est : A=Rameau; B=Une feuille simple; C=Une feuille composée
Pennée ; D=Une feuille composée bipennée; E=une feuille composée digitée.
9-Ce qui est encadré sur la figure 159 représente :
A=Un rameau; B=Une feuille; C=Une branche; D=Une tige.
10-Quel nom porte la partie encadrée de la figure 160?
A=Foliole; B=Foliolule; C=Feuille; D=Lobe foliaire.
50
11-Un calice est marcescent lorsque :
A=Il se maintient à la base du fruit; B=Il est caduc; C=Il se développe après la fécondation.
12-L'organe reproducteur chez les végétaux supérieurs se nomme :
A=gynécée; B=Ovaire; C=Carpelle; D=Pistil; E=Stigmate.
13-La quelle de ces 4 définitions s'accorde avec le connectif? A=Prolongement du filet;
B=Pied grêle de l'étamine; C=Partie médiane du pistil; D=loge pollinique.
14-Les différentes parties du fruit sont : A=Epicarpe et graine; B=Mésocarpe et graine;
C=Endocarpe et graine; D=Péricarpe et graine; E=Epicarpe + Mésocarpe+ endocarpe.
15-La figure 161 représente: A=Un caryopse; B=Une samare; C=Un méricarpe; D=Un follicule.
16-L'un des fruits de la liste suivante possède un noyau: A=Persea americana;
B=Triplochiton scleroxylon; C=Mangifera indica; D=Abelmoschus esculentus.
17-Les fruits secs sont: A=Ceux qui libèrent leurs graines par fente; B=Ceux qui, en réalité ne possèdent
pas de mésocarpe; C=Ceux qui deviennent secs après maturation.
18-Parmi les espèces suivantes quelle est celle qui produit des gousses? A=Phaseolus lunatus;
B=Abelmoschus esculentus; C=Cola nitida; D=Peterzianthus macrocarpus
19-La figure 162 représente: A=Deux fruits simples; B=Un fruit simple; C=Deux méricarpes séparés;
D=Deux méricarpes soudés.
20-L'un des fruits de la liste suivante s'ouvre par une fente : A=Caryopse; B=Drupe; C=Gousse;
D=Follicule; E=Baie.
21-Chez les Muscinées, la coiffe est un élément ayant pour origine: A=Le gamétophyte;
B=Le sporophyte; C=Sans avis.
22-Les ribosomes ont une composition chimique semblable à celle de: A=Mitochondrie;
B=Appareil de Golgi; C=Chloroplaste; D=Nucléole; E=Ergastoplasme.
23-Le tonoplaste fait partie: A=De la paroi pecto-cellulosique; B=Du plastidome; C=Du chondriome;
D=Du dictyosome; E=Du noyau; F=De la vacuole.
24-La séparation totale ou partielle des cellules se fait au cours de: A=Lignification; B=Cutinisation;
C=Gélification; D=Minéralisation; F=Subérisation.
25-Il n'y a pas d'organisation unicellulaire chez les: A=Champignons; B=Lichens; C=Algues;
D=Bactéries; E=Cyanophyceae.
26-L'unité de systématique c'est: A=La famille; B=La sous-espèce; C=Le genre;
D=L'épithète spécifique; E=L'espèce; F=L'embranchement.
27-L'une des espèces de la liste suivante possède un aérenchyme: A=Ficus polita;
B=Rhizophora racemosa; C=Avicennia africana; D=Zea mays.
28-On donne 4 définitions; laquelle correspond à la morphologie: A=Etude de l'ensemble des espèces
végétales d'une région ; B=Etude descriptive des différentes parties d'une plante ; C=Etude des
végétaux ; D=Etude des associations végétales.
29-La division du monde végétal en Protocaryotes, Thallophytes et en Cormophytes, repose sur :
A=L'anatomie; B=L'histologie; C=La cytologie; D=L'organographie.
30-Les Rhizophytes et les Trachéophytes désignent le même groupe de végétaux:
A=Vrai; B=Faux; C=Sans avis.
31-L'espèce Oscillatoria platensis fait partie des : A=Phycophytes; B=Cyanophyceae;
C=Ptéridophytes; D=Angiospermes.
32-Les spores de conservation chez certaines Cyanophyceae prennent le nom de :
A=Nécridies; B=Hétérocystes; C=Trichomes; D=Akinètes.
33-La figure 163 représente dans la cellule: A=L'appareil de Golgi; B=Le dictyosome;
C=Les saccules golgiens; D=L'ergastoplasme.
34-La plante feuillée ne débute pas à la formation de l'œuf chez les: A=Bryophytes;
B=Ptéridophytes; C=Spermaphytes; D=Préspermaphytes.
35-Solanum tuberosum et Solanum gilo sont :A=De la même espèce; B=Du même genre;
C=Du même épithète spécifique; D=De familles différentes.
36-On donne dans l'ordre hiérarchique les catégories taxonomiques suivantes: A=Espèce;
B=Genre; C=Ordre; D=Famille; E=Classe; F=Embranchement. L’une des catégories taxonomiques
n’est pas à sa place. Laquelle ?
51
37-On donne 4 pouvoirs séparateurs chez 4 instruments optiques: A=100 µm; B=0,20 µm;
C=0,30 µm; D=0,002 µm. Lequel de ces pouvoirs séparateurs est le plus grand?
38-Une substance chimique de la liste ci-après ne fait pas partie des liquides de montage et de
conservation-: la quelle? A=liquide de Ringer; B=Glycérine; C=Baume de Canada; D=Formol;
E=Acide acétique; F=Vaseline.
39-Dans la liste suivante figure un colorant métachromasique: lequel? A=Vert de Janus;
B=Vert de méthyle; C=Solution de bleu de crésyl; D=Bleu de méthylène.
40-L'élément X de la figure 164 est appelé: A=Carpophore; B=Protonéma; C=Spore;
D=Capsule; E=Apophyse; F=Coiffe.
41-On donne 3 définitions:
1: Etude des espèces végétales d'une région; 2: Ouvrage où sont recensées et décrites les richesses
végétales d'une région; 3: Etude de la flore. Quelle(s) définition(s) se rapportent à la floristique.
A=1; B=2; C=3; D=1,2; E=2,3; F=1,2,3.
42-La figure 165 représente: A=Une feuille enroulée en crosse; B=Un bourgeon; C=Un bouton floral;
D=Une fleur épanouie.
43-On donne les 3 expressions: 1: Nomenclature binomiale; 2: Binôme linnéen; 3; Combinaison binaire.
Ces 3 expressions ont la même signification. A=Vrai; B=Faux; C=Sans avis.
44-Sont dépourvus d'appareil conducteur distinct: A=Angiospermes; B=Ptéridophytes; C=Gymnospermes;
D=Algues. Trouvez la bonne réponse.
45-Détectez le groupe de végétaux ne faisant pas partie de la liste suivante: A=Bryophytes;
B=Monocotylédones; C=Lichens; D=Ptéridophytes.
46-Quel groupe de végétaux ne fait pas partie des Rhizophytes dans la liste suivante. A=Gymnospermes;
B=Bryophytes; C=Ptéridophytes; D=Angiospermes.
47-Bien que les deux expressions Spermaphytes et Phanérogames n'aient pas la même signification, elles
sont, cependant employées pour désigner le même groupe de végétaux. A=Vrai; B=Faux; C=Sans
avis.
48-Les nécridies se rencontrent chez les: A=Mycètes; B=Bactéries; C=Algues; D=Cyanophyceae.
49-On désigne par trichome: A=Les flagelles chez les cellules mobiles des Cyanophyceae; B=Les files de
cellules des Cyanophyceae; C=Les colonies de cellules des Cyanophyceae. D=La gaine entourant
les cellules des Cyanophyceae.
50-La phycocyanine est un pigment que l'on rencontre dans les cellules des Cyanophyceae; elle est de
couleur: A=Verte; B=Bleue; C=Rouge.
51-Les cellules fixatrices d'azote chez Anabaena sont: A=Les hétérocystes; B=Les cellules à pigments;
C=Les akinètes.
52-On distingue un appareil conducteur différencié chez: A=Les Ptéridophytes uniquement; B=Les
Bryophytes uniquement; C=Les Spermaphytes uniquement; D=Les Bryophytes et les
Ptéridophytes; E=Les Ptéridophytes et les Spermaphytes.
53-Le noyau existe chez les: A=Akènes; B=Follicules; C=Baies; D=Drupes.
54-On donne Spondias mombin Linné (Anacardiaceae). Le terme Linné désigne: A=L'espèce; B=Le genre;
C=Le nom de l'auteur; D=L'épithète spécifique.
55-La paroi des cellules n'est pas faite de cellulose chez les: A=Champignons; B=Bryophytes;
C=Ptéridophytes; D=Spermaphytes.
56-Le liquide de Bouin est: A=Un colorant; B=Un mélange de fixateurs; C=Un liquide de montage.
57-Le microscope électronique utilise un système de lentilles de verre grossissant l'image des objets de
1.500 à 500.000 fois et exceptionnellement 1.000.000 de fois. A=Vrai; B=Faux; C=Sans avis.
58-On donne 4 colorants; A=Chlorure de zinc; B=Bleu de méthylène; C=Pyronine; D=Vert de Janus.
Lequel colore la cellulose en bleu?
59-La partie de la paroi pecto-cellulosique qui se met en place lors de la cytodiérèse c'est la: 1: Lamelle
moyenne; 2: Membrane primaire; 3: Membrane secondaire; 4: Membrane tertiaire. A=1,2; B=3,4;
C=1,3; D=1,4; E=2,3; F=3,4.
60-Partie de la paroi pecto-cellulosique qui contient à la fois cellulose, hémicellulose et pectine:
A=Lamelle moyenne; B=Membrane primaire; C=Membrane secondaire; D=Membrane tertiaire.
61-Observez la figure 166 ; il s'agit de: A=Rameau; B=Branche; C=Feuille simple; D=feuille composée
pennée; E=Feuille composée bipennée; F=Feuille composée digitée.
52
62-la figure 167 se rapporte à une feuille: A=Simple; B=Composée pennée; C=Composée digitée.
63-Sur la figure 168, la partie encadrée représente: A=Un rameau; B=Une feuille composée; C=Des
feuilles simples; D=Une branche.
64-Les tépales constituent l'ensemble des sépales et des pétales: A=Vrai; B=Faux
65-Voici différents types de déhiscence de l'anthère. A=déhiscence par fente; B=Déhiscence par pore;
C=déhiscence par clapet. Laquelle de ces trois types de déhiscences est désignée sous l'expression
de déhiscence valvaire?
66-Les différentes parties d'un fruit sont : A=Epicarpe et graine; B=Mésocarpe et graine; C=Endocarpe et
graine; D=Péricarpe et graine.
67-L'enveloppe de la graine est coriace dans les fruits suivants: A=Baies; B=Akènes; C=Follicules;
D=drupes; E=Capsules.
68-Parmi les espèces suivantes, qu'elle est celle qui produit des gousses? A=Phaseolus lunatus;
B=Abelmoschus esculentus; C=Cola nitida; D=Combretum racemosum.
69-Dans la liste suivante figure un type de fruit s'ouvrant par une fente: A=Caryopse; B=Drupe;
C=Gousse; D=Follicule; E=Baie.
70-On rencontre des valves dans les: A=Fruits bacciformes; B=Fruits drupacés; C=Fruits capsuloïdes;
D=Fruits akénnoïdes.
71-On nomme pédoncule: 1:Le pied de la fleur; 2: Le pied du fruit; 3: Le pied de la feuille; 4: Le pied de
l'étamine. A=1,2; B=1,3; C=1,4; D=2,3; E=2,4; F=3,4.
72-Dans les fruits charnus, les termes mésocarpe, chair et pulpe ont la même signification. A=Vrai;
B=Faux; C=Sans avis.
73-Le fruit de Cocos nucifera est un fruit sec: A=Vrai; B=Faux; C=Sans avis.
74-Les pyxides sont avant tout des: A=Méricarpes isolés; B=Capsules; C=Follicules; D=Akènes.
75-Organe souterrain, tubérisé, possédant des bourgeons: A=Bulbes; B=tubercules racinaires;
C=Tubercules caulinaires; D=Rhizomes.
76-On donne les espèces suivantes: A=Musa paradisiaca; B=Daucus carotta; C=Passiflora indica;
C=Solanum tuberosum; L'une de ces trois espèces est apparemment acaule; laquelle?
77-La tige du bananier Musa sp. Est: A=Un stipe; B=Un rhizome; C=Un chaume; D=Un stolon.
78-Quel nom porte la partie encadrée de la figure 169? A=Foliole; B=Foliolule; C=Feuille; D=Lobe
foliaire.
79-Laquelle de ces 4 définitions s'accorde avec le connectif? A=Prolongement du filet; B=Pied grêle de
l'étamine; C=partie médiane du pistil; D=Base de la loge pollinique.
80-Les akènes membraneux portent le nom de: A=Caryopse; B=Nucule; C=samare; D=Schizocarpe.
53
TABLEAU-GRILLE

1 A B C D E F
2 A B C D E F
3 A B C D E F
4 A B C D E F
5 A B C D E F
6 A B C D E F
7 A B C D E F
8 A B C D E F
9 A B C D E F
10 A B C D E F
11 A B C D E F
12 A B C D E F
13 A B C D E F
14 A B C D E F
15 A B C D E F
16 A B C D E F
17 A B C D E F
18 A B C D E F
19 A B C D E F
20 A B C D E F
21 A B C D E F
22 A B C D E F
23 A B C D E F
24 A B C D E F
25 A B C D E F
26 A B C D E F
27 A B C D E F
28 A B C D E F
29 A B C D E F
30 A B C D E F
31 A B C D E F
32 A B C D E F
33 A B C D E F
34 A B C D E F
35 A B C D E F
36 A B C D E F
37 A B C D E F
38 A B C D E F
39 A B C D E F
40 A B C D E F
41 A B C D E F
42 A B C D E F
43 A B C D E F
44 A B C D E F
45 A B C D E F
46 A B C D E F
47 A B C D E F
48 A B C D E F
49 A B C D E F
50 A B C D E F
54
51 A B C D E F
52 A B C D E F
53 A B C D E F
54 A B C D E F
55 A B C D E F
56 A B C D E F
57 A B C D E F
58 A B C D E F
59 A B C D E F
60 A B C D E F
61 A B C D E F
62 A B C D E F
63 A B C D E F
64 A B C D E F
65 A B C D E F
66 A B C D E F
67 A B C D E F
68 A B C D E F
69 A B C D E F
70 A B C D E F
71 A B C D E F
72 A B C D E F
73 A B C D E F
74 A B C D E F
75 A B C D E F
76 A B C D E F
77 A B C D E F
78 A B C D E F
79 A B C D E F
80 A B C D E F
55

Fig. 145

Fig. 142
Fig. 144

Fig. 143

Fig. 146
56

a b

d
e

Fig. 147
57

Fig. 148

Fig. 150

Fig. 149
58

Fig. 151

Fig. 152
59

Fig. 153
Fig. 154

Fig. 157
Fig. 155

Fig. 156
60

Fig. 159

Fig. 158

Fig. 160
Fig. 161

Fig. 162

Fig. 163
Fig. 164
61

Fig. 165
Fig. 166

Fig. 167

Fig. 168

Fig. 169
62
SIXIEME SÉRIE D'EXERCICES : EXERCICES NON CORRIGÉS
1. Par quel autre terme désigne-t-on les Muscinées ?
2. Qu’elle est l’origine de la coiffe chez les Muscinées ?
3. Par quel phénomène biologique se fait le passage du gamétophyte au sporophyte chez ces plantes ?
4. Indiquez le type de racine chez ces plantes.
5. Quel nom portent encore les cellules imparfaites ?
6. Donnez 3 caractéristiques fondamentales de ce type de cellules.
7. Quelle est la composition chimique de la membrane primaire ?
8. Au cours de quelle modification chimique de la paroi pecto-cellulosique se fait la séparation totale ou
partielle des cellules ?
9. Faites le schéma annoté d’une feuille composée digitée trifoliée
10. Après avoir indiqué les critères de classification des fruits, citez 3 exemples d’espèces de plantes
produisant des fruits bacciformes
11. Qu’est ce qu’un fruit composé ? Citez 2 exemples d’espèces de plantes dans ce cas.
12. Comment distinguez-vous une foliole d’une feuille ?
13. Avec schémas à l’appui, montrez qu’une foliole n’est toujours pas une penne.
14. Que traduit l’expression « Fleur jaune » ?
15. Menez une étude comparative des organites cellulaires comportant de l’ADN.
16. Notions de polymorphisme caulinaire et foliaire chez les Trachéophytes (schémas et exemples de
taxons à l’appui).
17. Quelles sont les caractéristiques morphologiques distinctives des Desmidiaceae ?
18. Pourquoi dit-on que la paroi pecto-cellulosique est une muraille de protection non hermétiquement
fermée ?
19. Schéma annoté d’un rameau à feuilles décussées.
20. Nommez les organites cellulaires qui comportent des saccules et indiquez leurs rôles respectifs.
21. Qu’appelle-t-on en réalité barbe de maïs dans le langage courant ?
22. Citez 3 exemples de taxons angiospermiens à fleurs hermaphrodites.
23. Menez une étude de la morphologie foliaire chez les Cormophytes.
24. En quoi la fleur est-elle comparable à une feuille modifiée ?
25. Notion de faux fruits.
26. Citez par leur nom scientifique 4 exemples de plantes ayant des racines adventives : précisez la
Famille
27. Organographie du palmier à huile.
28. Pourquoi dit-on que la racine pivotante est avant tout une racine adventive ?
29. Citez un type de racine à géotropisme négatif.
30. Après avoir schématisé un filament de Nostoc sp. (Nostocaceae), indiquez : les cellules particulières,
leur morphologie, leur rôle, la nature et les types de granulations cellulaires.
31. Morphologie comparée de Rhizopus nigricans et Aspergillus sp.
32. Les tiges orthotropes : définition et 4 exemples d’espèces de plantes à l’appui (donnez le nom
scientifique et précisez la famille des taxons cités).
33. Quelle différence faites-vous entre racines lianes et racines étrangleuses ?
34. Qu’est ce qu’un stipe ?
35. Qu’appelle-t-on péponide ?
36. Notion de colorants métachromasiques et 3 exemples à l’appui.
37. Qu’appelle-t-on Algue monadoïde ? Citez 3 exemples d’espèces dans ce cas ;
38. Qu’appelle –t-on Mousse acrocarpe ?
39. Les types de racines classées selon leur catégorie : citez un exemple à l’appui.
40. Les tiges plagiotropes : définition et exemples d’espèces à l’appui (précisez la famille).
41. Montrez par un schéma la distinction entre membrane et paroi pecto-cellullosiques.
42. Comment reconnaissez-vous une feuille ?
43. En quoi les Bryophytes semblent-ils se rapprocher des plantes supérieures ?
44. Les lianes : caractéristiques morphologiques.
45. Notion de stolons et 3 exemples d’espèces de plantes à l’appui.
63

CORRECTION DES EXERCICES D'APPLICATION


PREMIERE SERIE D'EXERCICES: TITRES-ANNOTATIONS

1) Titre et annotation des figures 142, 143 et 144.


2) Annotation de la figure 145
3) Titre et annotation de la figure 146
4) Schéma de la sphère pédonculée (page 93)
5) Classification: b, d, c, a, e.
-Nom de l'espèce: Nephrolepis biserrata (Davalliaceae)
-Embranchement: Ptéridophytes
-Annotation du schéma c.
6) Figure 148 : Portion de tige de Adenia lobata (Passifloraceae)
7) Lentinus tuber-regium (Pleurotaceae); embranchement: Champignons
8) Xanthosoma mafaffa (Araceae)
9) Fig. 151 : Coupe longitudinale dans une fleur
10) Fig. 152 : Baie.

DEUXIEME SERIE D'EXERCICES: QUESTIONS-REPONSES

1) C'est parce que le suc vacuolaire n'a pas la même concentration en passant d'une cellule à l'autre.
2) La classification des fruits repose à la fois sur:
-l’importance ou le développement du mésocarpe (f. charnus ou secs)
-le mode de libération des graines
-la consistance de l’endocarpe (membraneux ou dur)
-le nombre d’ovaires fécondés
3) Les indices aidant à distinguer les types de feuilles:
-la présence d'un bourgeon axillaire
-le degré de découpure du limbe par rapport à la nervure principale
-le mode d'insertion des folioles sur le rachis (ou nervure principale).
4) cette structure est une cellule; elle comporte en effet les trois éléments fondamentaux
caractéristiques que sont la membrane, le noyau et le cytoplasme dans lequel baignent les organites
cellulaires (vacuole, paramylon, chloroplaste: voir schéma).
5) les organites cellulaires comportant des saccules:
-le réticulum endoplasmique: réseau de collecte, de transport et de distribution de matière au sein de
la cellule
-l'appareil de Golgi: servant de matière première à l'élaboration du phragmoplaste, il assure
l'exportation de matières vers d'autres cellules.
6) Fig. 154: Zea mays (Poaceae)
Les caractéristiques de chaque type d'éléments:
-racines échasses et fasciculées
-tige creuse (chaume)
-feuilles simples
-fleurs groupées en inflorescences indéfinies ou botrytiques, inflorescences spiciformes ou en épi
-fruit sec indéhiscent (caryopse).
7) cellules particulières chez certaines Cyanophyceae: akinètes et hétérocystes
-Les akinètes, formés par épaississement de la membrane dans les conditions défavorables de vie,
sont de grosses cellules granuleuses.
-Les hétérocystes, en position terminale ou intercalaire, sont des cellules vides, plus petites que les
akinètes.
8) Une gaine protège le trichome ou file de cellules chez Lyngbya alors que chez Oscillatoria, le
trichome est dépourvu de gaine.
64
9) Coccoïde=Immobile. Monadoïde=Mobile.
Exemples d'Algues coccoïdes
-Closterium sp. (Closteriaceae)
-Cosmarium sp. (Desmidiaceae).
Exemples d'Algues monadoïdes
-Euglena sp. (Euglenaceae)
-Chlamydomonas sp. (Chlamydomonadaceae).
10) Chez Nephrolepis biserrata, fougère du palmier à huile, les pennes sont disposées de part et d’autre
du rachis comme les barbes de plumes d'oiseau. Chez les Ptéridophytes, les feuilles ou frondes
ressemblent à des ailes étalées d'oiseau, ce qui justifie le terme de Ptéridophytes constitué de deux
vocables: Pteris (grec)=Aile et Phuton (grec)=Plante; Le terme ptéridophyte signifie donc plante
aileuse.
11) Le fruit de Zea mays ne s'ouvre pas. C'est un akène; Le terme akène dérive de deux vocables qui
sont: A (grec)=Privatif et Klainen (grec)=S'entrouvrir.
12) L'expression périanthe comporte deux mots: Péri (grec)=Autour et Anthos (grec)=Fleur. Le
périanthe c'est donc la partie de la fleur qui entoure ou protège les pièces fertiles.
13) Une Mousse (Bryophyte) semble présenter le même plan d'organisation qu'une plante supérieure;
On distingue en effet une tige dressée, des feuilles régulièrement insérées. C'est une ressemblance
superficielle et purement morphologique.
14) Chez les Hépatiques par exemple, li n'y a pas de tiges feuillées mais un corps aplati, rubané,
comparable au thalle des thallophytes.

TROISIEME SÉRIE D'EXERCICES: ETUDES EXPÉRIMENTALES

PREMIERE EXPÉRIENCE
Sépales et pétales ne sont pas nécessaires à la fructification (donc à la fécondation); ce sont des
pièces stériles (pièces non reproductrices).

DEUXIEME EXPÉRIENCE
La fécondation nécessite des grains de pollen ainsi que leur transfert (transport) sur le pistil
(pollinisation).

TROISIEME EXPÉRIENCE
-Nécessité du pistil pour la fécondation. Pistil=Organe reproducteur femelle. Le pollen et le pistil
sont indispensables à la fécondation donc à la formation des fruits et des graines.
-La pollinisation, arrivée du grain de pollen sur le stigmate, est une condition nécessaire à la
fécondation.
65
QUATRIEME SÉRIE D'EXERCICES: TABLEAU A COMPLÉTER

TABLEAU 1

Nom vulgaire Nom scientifique Famille morphologie

Taro Colocasia esculenta Araceae Tige=Rhizome

Ail Allium cepa Liliaceae Tige=Bulbe

Samba Triplochiton scleroxylon Sterculiaceae Fruit=Samare

Gombo Abelmoschus esculentus Malvaceae Fruit=Capsule

Cocotier Cocos nucifera Arecaceae Fruit=Drupe

Parasolier Musanga cecropioides Cecropiaceae Racines échasses

Petit piment Capsicum frutescens Solanaceae Fruit=Baie


Tubercules caulinaires
Pomme de terre Solanum tuberosum Solanaceae

Patate douce Ipomoea batatas Convolvulaceae Tige=Stolon

Liane réglisse Abrus precatorius Fabaceae Fruit=Gousse

TABLEAU 2

Nom scientifique Embranchement Morphologie

Scenedesmus quadricauda Algues Unicellulaires coenobiales

Cola nitida Spermaphytes Arbres à fleurs

Lentinus tuber-regium Champignons Chapeau, sclérote

Vibrio cholerae Bactéries Bactérie incurvée

Polytrichum sp. Bryophytes Gamétophyte=plante feuillée

Closterium sp. Algues Unicellulaires coccoïdes

Nostoc sp. Cyanophyceae Pluricellulaire filamenteuse


66

Fig. 145

Fig. 142
Fig. 144

Fig. 143

Fig. 146
67

Fig. 148

Fig. 150

Fig. 149
68

Fig. 153
Sphère pédonculée

Fig. 147 : Prothalle de fougère

Fig. 151 : C.L. d’une fleur


69

CINQUIEME SÉRIE D'EXERCICES: QCM

TABLEAU-GRILLE

1 A BX C D E F
2 AX B C D E F
3 A B C DX E F
4 A BX C D E F
5 AX B C D E F
6 A B C DX E F
7 A B C DX E F
8 A B CX D E F
9 A BX C D E F
10 AX B C D E F
11 AX B C D E F
12 A B C DX E F
13 AX B C D E F
14 A B C DX E F
15 A BX C D E F
16 A B CX D E F
17 A BX C D E F
18 AX B C D E F
19 A B CX D E F
20 A B C DX E F
21 AX B C D E F
22 A B C DX E F
23 A B C D E FX
24 A B CX D E F
25 A BX C D E F
26 A B C D EX F
27 A B CX D E F
28 A BX C D E F
29 A B C DX E F
30 AX B C D E F
31 A BX C D E F
32 A B C DX E F
33 A BX C D E F
34 AX B C D E F
35 A BX C D E F
36 A B CX D E F
37 A B C DX E F
38 A B C D EX F
39 A B CX D E F
40 A B C D EX F
41 A B C D E FX
42 A B CX D E F
43 AX B C D E F
44 A B C DX E F
45 A B CX D E F
46 A BX C D E F
70
47 AX B C D E F
48 A B C DX E F
49 A BX C D E F
50 A BX C D E F
51 AX B C D E F
52 A B C D EX F
53 A B C DX E F
54 A B CX D E F
55 AX B C D E F
56 A BX C D E F
57 A BX C D E F
58 AX B C D E F
59 AX B C D E F
60 A BX C D E F
61 A B C DX E F
62 AX B C D E F
63 AX B C D E F
64 A BX C D E F
65 A B CX D E F
66 A B C DX E F
67 A B C DX E F
68 AX B C D E F
69 A B C DX E F
70 A B CX D E F
71 AX B C D E F
72 AX B C D E F
73 A BX C D E F
74 A BX C D E F
75 A B CX D E F
76 A BX C D E F
77 A BX C D E F
78 AX B C D E F
79 AX B C D E F
80 A B CX D E F

.
71
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