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I. Systèmes de coordonnées
En physique, selon la physionomie du problème étudié, on choisit entre trois systèmes de coordonnées.
1) Coordonnées cartésiennes
Les coordonnées cartésiennes sont les coordonnées les plus faciles à manipuler. Un point M de l’espace est
repéré par trois coordonnées : xM, yM, zM.
Le repère est muni de trois vecteurs unitaires ex ,e y ,e z qui donnent l’orientation de celui-ci.
On peut aussi définir une surface élémentaire (dans le plan xOy par exemple) : dS dx dy
Enfin, on peut définir un volume élémentaire : dv dx.dy.dz
II. Champs
1) Les champs en physique
Un champ est une grandeur physique qui dépend de la position et du temps.
Par exemple, à la surface du globe, on définit le champ de température : en tout point M, T(M, t) est la
température à la date t. On définit aussi le champ de pression P(M, t). Ces deux champs sont des champs
scalaires, car la température et la pression sont des scalaires, c’est-à-dire qu’ils ne sont définis que par un
unique nombre.
Le vecteur vM est dit fonction vectorielle de point ou champ vectoriel si:
2.2 Conséquences
• Le vecteur grad U M est orthogonal aux surfaces iso-U c’est-à-dire U=cste (surfaces de niveau).
• Le gradient est orienté dans le sens des U croissants
• Le gradient donne la variation maximum de U avec la distance au point considéré, il pointe vers les plus
fortes valeurs de U.
Exemple
Dans une modélisation très simple, on peut considérer que la température en un point M situé à l’intérieur
de la Terre dépend uniquement de la distance entre M et le centre O de la Terre. Les surfaces isothermes
sont alors les sphères de centre O (en pointillé sur la figure). La température augmente quand on se
rapproche du centre de la Terre. Le gradient de température en tout point M est dirigé vers O. Il est
orthogonal à la surface isotherme passant par M (voir figure 1.6).
En utilisant l’opérateur vectoriel nabla défini par ex e y ez , le gradient d'un champ
x y z
scalaire U s'écrit:
U U U
grad U U ex ey ez
x y z
3) Divergence d'un champ vectoriel
La divergence (notée div) n’est définie qu’à partir d’un champ de vecteurs v M de points et donne un
champ scalaire de points ; en coordonnées cartésiennes la divergence est définie par :
5) Laplacien
Le laplacien scalaire d’un champ scalaire U(M) est un champ scalaire noté ∆U(M).
Par définition: U div grad U
Le laplacien d’un champ scalaire U est indépendant du choix des coordonnées, cependant son expression
dépend du système de coordonnées choisi.
2U 2U 2U
U U 2U 2 2 2
x y z
Par définition:
v grad div v rot rot v
Le laplacien d’un champ vectoriel est indépendant du choix des coordonnées, cependant son expression
dépend du système de coordonnées choisi.
2 v 2 v 2 v
v 2 2 2 e x v x e y v y e z v z
x y z
Lorsque la surface (S) est fermée, le vecteur unitaire est orienté de l’intérieur vers l’extérieur.
2) Théorème de Green-Ostrogradsky
Ce théorème peut être considéré comme une définition de la divergence d’un champ de vecteurs.
- Intérêt : Passage d’une intégrale double (surface) à une intégrale triple (volume)
- Enoncé : « L’intégrale de surface de la composante normale (flux) d’une grandeur vectorielle A à travers
une surface (S) est égale à l’intégrale de la divergence de A sur le volume V défini par la surface S. »
S étant une surface (ouverte) s’appuyant sur le contour fermé (C) et limité par lui, on peut écrire :
C A dl rot A ndS
C S
dC rot A ndS
Si rot( A ) 0 le champ vectoriel possède une composante tournante et les lignes de champ se referment
sur elles même.
Bibliographie et webographie
1) Physique Tout-en-un MPSI/PTSI, Bernard Salamito, Damien Jurine, Stéphane Cardini, Marie-Noëlle
Sanz, Dunod, Paris 2013.
2) Physique Tout-en-un MP/MP٭, Bernard Salamito, Marie-Noëlle Sanz, François Vandenbrouck, Marc
Tuloup, Dunod, 2014.
3) Physique 1ère année ElectroMagnétisme 2014-2015, Constant NIAMIEN, Département Electronique &
Télécom, ESIGELEC
4) http://www.physagreg.fr/electromagnetisme-0-outils-mathématiques.php