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4ème année
Génie Civil, Bâtiments et travaux publics
Réalisé par :
Soumaya MEHDAOUI
Yassine BENSAMMOT
Reda AFIFI
Encadré par :
DR. Mustapha RGUIG
ANNEE UNIVERSITAIRE :2021/2022
Remerciement :
2. Données fonctionnelles
Conclusion :
Selon les critères précédents on peut exclure :
- Les ponts à câbles (Suspendus et haubanés) ils sont employés à des portes plus
– Les Ponts en arc (Ponts à béquilles et les portiques) grande
– Viaduc VIPP - Les Ponts cadres et Portiques (PIPO et PICF) employés a des
ouverture faibles <12
Alors Les variantes possibles qui vont le mieux avec les contraintes du projet sont :
Ponts à poutres : Précontrainte par Adhérence (PRAD)
Ponts à poutres : Béton Armé (PSI-BA)
Ponts dalles : en béton armé ou précontraint (PSI-DA ou PSI-DB)
Ponts caisson
Ponts mixtes
Les ponts PRAD sont constitués de poutres précontraintes par adhérence (poutres
précontraintes par pré-tension) solidarisées par un hourdis en béton coulé en place
(sur des coffrages perdus non participants). Les poutres sont reliées entre elles par
des entretoises uniquement au niveau des appuis.
Domaine d’emploi :
Pour petites et moyennes portées allant de 10 à 30m,
Pour les sites permettant l’installation de l’aire de préfabrication
.
Avantages et inconvénients :
Conclusion :
La solution PRAD présente plusieurs avantages pour notre projet surtout en termes
d’exécution et aussi une caractéristique très importante pour le choix de cette solution, c’est
le balancement, les ponts PRAD nécessite des travées égales (balancement égale à 1), ce qui
est le cas pour notre pont.
Avantages et inconvénients :
Les ponts à poutres en béton armé ont l’avantage d’être économiques en termes de
matière du béton grâce à la forme en T de leurs poutres porteuses. Voilà une petite
comparaison entre les travées indépendantes et continues :
avantage avantage :
prefabrication des poutres tablier moins epais
faible sensibilite vis a vis des les charges transmises aux
tassements differentiles appuis sont centrees
inconvenients : inconvenients :
epaisseur du tablier Necessite d echafaudage
excentricite des charges Vulnerabilite aus tassements
transmises aux appuis differentiels
Conclusion : Le pont à poutre en béton armé est très pratique dans notre cas, et
suite au tableau précédent, il est préférable de prévoir des travées indépendantes
afin de simplifier l’exécution.
Domaine d’emploi :
Pour petites portées allant de 6 à 15m pour une seule travée et jusqu’à 20m
pour plusieurs travées,
Pour le franchissement des petits cours d’eau,
Pour les passages supérieurs d’autoroutes.
Avantages et inconvénients :
Les ponts dalles en béton armé présentent l’avantage d’être économiques au
niveau du coffrage, car leur épaisseur est considérablement mince par rapport
aux ponts à poutres, ce qui est un avantage sur le plan esthétique et sur le plan
terrassement puisqu'une économie notable peut être faite au niveau des
remblais d'accès, de plus, il est d'une exécution aisée permettant la réutilisation
des coffrages. Et sur le plan technique les ponts dalles ont une bonne résistance
au cisaillement et à la torsion. Par contre les ponts dalles en béton armé ne
peuvent pas assurer des portées importantes, ce qui va augmenter le nombre
d’appuis intermédiaires, et on risque par la suite de dépenser ce qu’on a gagné
dans les remblais d’accès dans la construction d’une pile supplémentaire avec
des fondations profondes.
Domaine d’emploi :
Pour moyennes portées allant de 18 à 30m,
Pour le franchissement des petits cours d’eau,
Pour les passages supérieurs d’autoroutes.
Avantages et inconvénients :
Ce type d’ouvrages est venu pour compléter l’insuffisance d’un simple pont en
dalle armé en termes de portée, en effet Lorsque la portée dépasse 15 m et
jusqu’à 23 m, le tablier en dalle en BP prend la relève de celui en BA. Il est aussi
possible d’envisager ce type de ponts lorsque la portée passe au-delà de 23 m
soit en élégissant le tablier soit en lui donnant une épaisseur variable. Comme
pour les PSI-DA, les longueurs usuelles des travées dépendent de leur nombre et
du type de tabliers. De point de vue capacité, les ponts dalle possèdent une très
grande résistance au cisaillement et à la torsion, c’est pourquoi on les utilise
souvent en ouvrages biais et en ouvrages courbes.
Conclusion : Ce type de pont semble être parmi les solutions les plus adaptées
à notre projet, vu les nombreux avantages qu’ils présentent. (Portée économique et
une grande résistance).
Avantages et inconvénients :
Les caissons offrent à section égale une meilleure résistance à la torsion, ce qui en
fait une structure de choix pour les ponts courbes. En outre, on peut construire des
caissons de taille importante, puisqu'un caisson bi-cellulaire permet d'utiliser des
hourdis plus épais, donc plus résistants, possibilité qui donne par là-même accès à
des portées plus importantes. Par contre, les caissons sont plus coûteux à la
fabrication, et leur maintenance est plus délicate, parce qu'elle nécessite de faire
intervenir les équipes d'entretien dans l'espace souvent réduit qu'offre l'intérieur du
caisson
Conclusion : En général les ponts caissons ont pour principale avantage les
portées inhabituelles qu’ils peuvent atteindre, au prix d’une difficulté au niveau des
calculs et d’exécution. Or dans notre cas la portée inhabituelle ne présente pas de
contrainte.
Un pont mixte est un pont qui comporte des éléments structurels en acier et en
béton armé ou précontraint, dont la particularité réside dans le fait de faire
fonctionner ces matériaux selon leurs aptitudes optimales, notamment en
compression pour le béton et en traction pour l'acier. Ses éléments présentent une
solidarisation entre eux, sous forme de liaisons mécaniques.
a. Ponts mixtes de type bipoutres
Les ponts mixtes bipoutres sont les ponts standards. C'est ce type de pont que
l'on rencontre le plus souvent car ils ont une construction facile et fiable. Pour les
ponts mixtes bipoutres, les portées sont inférieures à 100 - 120 m. ce type
d’ouvrage nécessite un entretien régulier et coûteux, main d’œuvre qualifiée
(soudeurs).
Conclusion : La variante Pont mixte à bipoutres est à écarter puisqu’elle est
utilisée pour des grandes portées, ce qui va nous conduire à augmenter le coût,
solution qui n’est pas envisageable dans le cas d’un pont de moyenne portée.
Les ouvrages mixtes de type caisson sont beaucoup plus rares que les ouvrages à
poutres. En effet, ils sont plus complexes et donc plus couteux à réaliser et à
entretenir. Toutefois ils peuvent être adoptés pour des considérations
esthétiques ou par rapport à l’espace disponible pour la réalisation des appuis.
Conclusion : Cette variante est à écarter à cause de la mise en œuvre ainsi le
prix de sa réalisation
.
c. Pont mixte de type poutrelles enrobées
5.5. Conclusion
Les variantes les plus convenables à ce projet sont : Les ponts PRAD / Les ponts
dalle en précontraint / Pont à poutres en béton armé
6-Choix des Variantes
Etant donné que notre projet est destiné à offrir un certain niveau de sécurité et
de confort aux usagers, voici une étude comparative qui va permettre d’en
choisir la variante qui réponde techniquement et économiquement aux
exigences du projet. Afin de faire un choix raisonnable, on va procéder à une
estimation des variantes, cette estimation portera essentiellement sur les coûts
des matériaux utilisés pour la réalisation des tabliers.
1. Conception générale
La chaussée est composée de deux voies chacune de3,45m de largeur et limitée par
deux trottoirs de 0,5m chacun de part et d’autre de la chaussée et une séparation de
1,5 m . Donc la largeur du tablier est de 9m.
2. Conception détaillée
e. L’épaisseur de l’âme :
L’âme doit assurer la résistance aux efforts tranchants et permettre une bonne
mise en place du béton :
Sachant que : HP/ 5 ≤ e ≤ HP/ 3
Et L = 24m
On opte pour une épaisseur constante tout au long de la poutre : e = 40cm.
Avec :
Ht : hauteur de la poutre (Hp =1,5 m)
Lt = largeur du tablier (Lt = 9m)
L = longueur de la poutre (L=24m)
Kt = Coefficient sans dimension (950< Kt<1200) on prend Kt = 1200
Alors :
3 conclusions :
Après le prédimensionnement des éléments du tablier, voici un tableau qui résume
toutes les dimensions :
2. Types de piles
Piles à voiles :
Ce type de superstructures se compose d’un ou plusieurs voiles
permettant la transmission des charges issues du tablier vers les
fondations, ils sont favorables mécaniquement et posent moins de
problème en assurant une rigidité transversales importantes. Ils sont
plutôt utilisés dans un pont franchissant une voie routière, où les chocs
de véhicules peuvent affecter des dégâts importants si la rigidité de
l’appui est insuffisante.
3. Critères de choix
Le choix de type de pile dépend de :
La nature et le mode de construction
Les contraintes naturelles du site
Les contraintes fonctionnelles du projet.
4. Choix de pile
Après avoir analysé les deux variantes proposées, et vu que nous avons
supposé que ce pont traverse un cours d’eau. Donc, des piles à colonnes
verticales s’adaptent mieux à notre projet.
En plus l’indépendance des travées du tablier nécessite une largeur
d’appuis importante permettant la mise en place de deux files d’appareils
d’appui. Cette largeur sera assurée par un chevêtre transmettant les
efforts vers les colonnes verticales.
III. Les culées :
Afin de concevoir et de pré-dimensionner nos culées, nous allons suivre le
même raisonnement de la conception des piles, en proposant les variantes
pouvant être adoptées et sélectionner celle qui s’adapte au mieux à notre
cas.
1. Morphologie des culées
Les culées sont les appuis extrêmes du pont.
Elles ont le double rôle de :
Assurer l’appui du tablier.
Le soutènement des terres.
Une culée doit remplir sa fonction qui se décompose en une fonction
mécanique (transmission des efforts en sol, limitation des déplacements
horizontaux dues aux poussées, limitation des déplacements verticaux
dues aux tassements), une fonction technique (élément d’accès à
l’intérieur du pont, possibilité d’association d’une chambre de triage en
cas de conduites ou de canalisations à l’intérieur du tablier).
Voici une figure qui montre les différents composants d’une culée :
Figure 1: culée
2. Types de culées
On distingue différents types des culées :
IV. Equipements :
Par définition, ces éléments ne participent pas à la résistance de
l'ouvrage. Leur incidence est par contre majeure sur l'aspect du tablier, en
particulier pour les corniches et les dispositifs de retenue. Ils jouent
également un rôle essentiel du point de vue de la sécurité des usagers et de
la pérennité de l'ouvrage (étanchéité, assainissement). Leur conception est
de ce fait fondamentale pour parachever l’étude.
Les 3 joints seront alors espacés de 40m, ce qui respecte la règle qui dit
que : « Entre deux joints successifs, on ne doit pas dépasser un maximum
de 200m ».
3. Dispositifs de retenue
Les dispositifs de retenue animent la face vue du tablier et présentent
donc une forte incidence sur l’aspect de l’ouvrage. Leur choix doit
satisfaire à la fois à des critères de sécurité et d’esthétique. En ce qui
concerne la sécurité, les critères de choix et d’implantation sont
conditionnés d’une part par la destination de l’ouvrage (pont-route,
pont-rail, ...) et d’autre part par la définition des objectifs à a teindre
(catégories de véhicules et conditions de choc pour lesquels le dispositif
doit être efficace).
4. Corniches
Le document 'Corniches' de la collection du guide technique GC du
SETRA, détaille les éléments nécessaires au choix de la corniche (forme,
matériau ...). Rappelons qu'un des rôles essentiel des corniches est la
protection des extrémités latérales du tablier contre les intempéries.
Aussi que l'aspect esthétique de l'ouvrage. Elles doivent en effet
recouvrir l'extrémité
Figure de la dalle, empêchant ainsi les pénétrations d'eau
2 garde-corps
par la tranche de l’hourdis. Elles jouent également le rôle de larmier, afin
d'éviter le ruissellement de l'eau de pluie sur les parements de la
structure porteuse (pérennité et esthétique).
La fixation des corniches sur le tablier s'effectue classiquement par une
liaison de type béton armé pour les corniches préfabriquées à base de
béton, le réglage étant assuré par un mortier de pose permettant une
certaine latitude de positionnement, autorisant, le cas échéant, un
rattrapage de la ligne de l'ouvrage.
La réalisation de corniches coulées en place demeure rare. Les
corniches métalliques ou à bardage métallique sont généralement fixées
par l'intermédiaire de visseries et de boulonneries sur l'extrémité du
hourdis. La bonne tenue de ces éléments de fixation nécessite une
protection (acier inoxydable ou galvanisation).
5. Appareils d’appui
Chaque poutre repose sur l'appui par l'intermédiaire d'un appareil
d'appui. Compte tenu de l'intensité relativement faible des réactions
transmises par les poutres et du grand nombre de ces appareils, on
utilise habituellement des appareils d'appuis pour qu’elles transmettant
les efforts des tabliers aux appuis et libèrent les déformations au droit
des appuis. Voici une figure qui montre les dispositions des appareils
d'appui
7. Assainissement
L’évacuation des eaux est nécessaire non seulement du point de vue
de la durabilité de la structure, mais également pour la sécurité des
usagers et aussi du côté esthétique.
Les eaux sont recueillies dans un fil d’eau sur les côtés de la chaussée,
puis évacuée par des gargouilles implantées au droit de fil d’eau, le
nombre de gargouilles nécessaire dépendant de la pente longitudinale du
pont. Pour l’efficacité de l’ouvrage, on a choisi une gargouille de
diamètre 150mm tous les 5m.
8. Canalisations diverses
Les réservations pour des canalisations ou conduites diverses peuvent
être faites comme pour beaucoup d'ouvrages, dans les trottoirs, à
condition que les réservations correspondantes ne soient pas trop
volumineuses.
Par contre, il est courant de faire circuler les canalisations volumineuses
(assainissement, conduites d'eau potable ...) sous le tablier, entre les
poutres intermédiaires. Il convient alors de prévoir des réservations à
travers les entretoises.
Le poids de telles canalisations peut être très important (canalisations
proprement dite et leur contenu) et c'est là leur principal inconvénient. Il
convient naturellement d'en tenir compte dans les calculs
Conclusion
En somme, ce projet de fin d’année nous a permis
en premier lieu de nous approcher tout peu du
domaine pratique ainsi que de nous initier avec la
conception et le prédimensionnement des différents
éléments d’un ouvrage d’art.