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Introduction à la science

politique :
20/09/2021

La science politique c’est un regard di érent porté sur la chose. Di érent du regard du
citoyen, de journaliste, des acteurs politiques eux-mêmes, prise de distance car eux leur
regard est construit autour de leur fonction. La science politique moins obnubilée par les
citoyens.

Ce regard di érent n’est pas meilleur, pas de jugement de valeur, c’est juste une vision
di érente, absence de jugement de valeur : certaine modestie. Socialement le discours
du politiste n’est pas celui qu’on écoute le plus. Son discours vient après ceux des
hommes politiques professionnels, après le discours du professionnel du sondage etc.
C’est assez paradoxale, si on regarde d’autres secteurs d’activités on fait davantage
con ance aux professionnelles on ne va pas réfuter le discours du scienti que sur le
vivant, celui du juriste sur un point de droit. Le politiste est moins valorisé car en
démocratie on est tous légitime à donner son avis et on a tous une connaissance du
politique. Les questions font partis de notre quotidien donc on connaît après.

On ne fait pas con ance au politiste, regarde contesté mais il y a des travaux sur les
travaux.

Analyse de ce qui est politique. S’intéresser à la politique c’est s’intéresser à l’ensemble


des phénomènes du gouvernement, tous les actes qui consistent à mener la vie politique
de la cité. Dans la relation l’analyse de la science politique s’est développée en
regardant l’état elle naît d’une approche juridique des faits. Le regard porté sur l’état ne
su t pas pour appréhender l’ensemble des faits politique : on laisse de côté les
manifestations, phénomènes plus radicaux attentats terroristes par exemple. Une
approche du politique par l’état c’est une vision trop réactivité. Si on fait du pouvoir
l’analyse de la science politique on tombe sur une dé nition trop vaste.

La science politique tombe sur le fait qu’il n’y a pas de science politique par e et ou par
essence mais des faits sociaux dans des situations dans des circonstances vont acquérir
une dimension politique. Il peut y avoir une évaluation des faits sociaux comme étant
politique. Dimension subjective du politique est extrêmement importante. Ce qui nous
intéresse c’est quand les acteurs se saisissent d’un fait comme la religion par exemple
car c’est un facteur de direction de vote donc la religion devient politique.

Analyse de la science politique porté sur un ensemble d’activités spécialisées mais elle
porte aussi sur des faits sociaux qui ne sont pas explicitement politique mais qui peuvent
aider à comprendre un certain nombre de fait politique comme par exemple l’origine
sociale.

Un champs d’étude qui renvoie à des activités spécialisées, mais s’intéresse à d’autres
faits à caractère social car ils permettent de comprendre ces enjeux politiques.

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La formation de l’état moderne :
Variables : économiques, politiques et culturelles => on peut expliquer toute une série de
phénomènes, se sont des variables socio-économiques

Singularité du monde occidental

Explication macro n’empêche pas que certains auteurs vont insister sur la singularité des
trajectoires étatiques.

On parle d’état moderne pour dé nir le type d’organisation politique qui s’est imposé à
travers le monde. C’est un assemblage institutionnel qui impose des règles de conduites
à une pop déterminée sur un territoire dé nit grâce à la détention du monopole de la
violence physique légitime.

Construction de l’état moderne ne va pas de soit, résultat d’un processus historique, qui
aurait pu ne pas advenir on abandonne le fait que l’état soit le cadre naturel de la
politique.

Comment est apparu l’état en Europe sous la forme que nous lui connaissons
aujourd’hui?

3 critères dé nissent l’état moderne : c’est aussi ce que les anthropologues ont trouvé
l’état moderne dans d’autres civilisations

1)Les invariants de la dynamique de l’Occident :

1.1)Le bouleversement des structures économiques et sociales :

-l’institutionnalisation : l’état moderne est une entité abstraite qui distingue la personne
physique de ceux qui exercent son action. Pouvoir d’une personne physique morte est
transmise à son successeur. Cela veut dire que dans l’état moderne le pouvoir n’est pas
exercé à titre personnel. Ce n’est pas le cas dans les monarchies, le corps organique est
mortel mais le corps mystique est supposé survivre à la disparition de la personne qui
incarne ces pouvoirs. On parle aussi de dépatrimonisation.

di érenciation : L’état à travers le pouvoir qu’il exerce va se mettre à vivre


indépendamment des lois des personnes qui l’encerclent.

-di érenciation : le politique recouvre un espace clos et exclusif. On va assister à une


spécialisation des rôles, alors que pendant longtemps les rôles n’étaient pas di érenciés.
Le politique, économique, religieux vont être di érenciés. Dans l’état moderne il a une
division, spécialisation de la fonction du groupe le roi par exemple, et de l’administration
qui est chargée de faire appliquer les lois. Cela veut dire que se ne sont plus les mêmes
règles qui s’applique au politique, économique et au religieux. Mais certains contestent :
exemple Afghanistan

-monopolisation : de l’exercice de la puissance publique (ou de la domination) par l’état.


Moyen-âge vous n’avez pas les mêmes règles qui s’appliquent d’un compté à un autre,
d’une ville à une autre. Moyen de coercition qui est détenu par des personnes locales.
Directoire dans les villes franches qui ont le pouvoir de lever des troupes pour partir en
guerre ou faire respecter des règles. Capacité qu’ont eu les rois d’imposer leur autorité
aux di érentes personnes vivant sur le territoire.

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Max Weber : « une entreprise politique de caractère institutionnel dont la direction
administrative revendique avec succès, dans l’application des règlements, le monopole de
la contrainte physique ».

Pourquoi cette structuration s’est faite en occident et à un moment alors qu’à d’autres
territoires géographiques et à d’autres périodes cela ne s’est pas fait? Certains
s’appuient sur des variables socio-économiques et d’autres socio-culturelles.

A)le rôle des échanges économiques internationaux (l’analyse d’Immanuel


Wallersteint) :

État moderne apparaît en Europe du fait d’une situation économique, géographique et


sociale qui explique l’apparition de l’état moderne.

Il dit que l’état c’est le produit socio-économique, quand il y a eu un essor de l’économie


marchande c’est ce qui a permis aussi l’expansion de la domination de l’Europe sur le
reste du monde. Transformation économique qui se développe au 16i s, croissance
relativement longue des richesses, capitalisme industriel et nancier, intervention
croissante des états dans l’économie, les échanges commerciaux internationaux.

Il va « penser l’état dans l’économie monde » : passe en revu l’histoire des économies,
formes prises par l’état nation. 15-16 i s : constitution mondiale d’une économie mondiale
qui dépasse le cadre national : capitalisme qui dépasse de très loin les cadres nationaux.
Système mondial qui se met en place qui va entraîner les transformations de la société.

Comment expliquer ce paradoxal quand le capitalisme dépasse les limites nationales


pour que les états se construisent entre eux sur une base nationale ?

Mercantiliste : e ort pour accroître la puissance du roi et de l’état en lui permettant


d’acquérir des moyens nanciers plus importants. Veut développer une base
économique, intensi er la volonté de coloniser le reste du monde.

Le développement de l’économie capitaliste se met en place à travers une division du


travail sur le plan mondial. Les tâches les plus importantes sont réservées aux territoires
proches du centre.

La structure de chaque État est une conséquence de sa place dans cette « économie
monde ».

Dans sa pensée le développement du commerce notamment européen est basé sur les
périphéries. Mondialisation du travail.

Il découpe le monde en trois groupes, zones géographiques :

Première zone : Au centre PB, RU, nord de la Fr => développement des villes
importants, des industries, puissances des marchands qui se développent, libre
circulation des marchandises.

Dans ces états centraux dans le développement de l’économie centre il y a ce qu’il


appelle des états fort : capables d’imposer la domination de leurs commerçants.

Seconde zone : L’état se développe par ce qu’il est fonctionnel, car il sert au
développement du capitalisme marchant. Il va exploiter la périphérie : les colonies, l’est
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de l’Elbe => maintient du monoculture, capable de fournir des matières premières grâce à
une intensi cation, développement du servage, esclavage, qui vont être maintenu et
étendu. Dans cette zone périphérique l’état reste ferme , il ne se développe pas.

Troisième zone : la semi-périphérie : Italie, Espagne situation intermédiaire entre celle du


centre et celle de la périphérie. Pas d’état fort qui se construit, noblesse féodale qui
continue de se faire, situation où il y a une forme de despotisme qui rend ces territoires
faibles. Chaque type d’état qui se crée est sa conséquence dans le développement
mondial et il y a deux voix de développement : fort et faible.

|-> pensée marxiste

État qui a des interêts économiques

Mais cela est critiqué car ça explique la naissance de l’état par ses fonctions. La fonction
n’est pas la cause. Aspects politique laissé de côté. Alors que l’état c’est d’abord une
machine construite pour faire la guerre. Plus un état devient fort plus ses voisins sont
dans une démarche de s’opposer. Oublie du politique et des structures sociales certains
vont s’opposer à cette économie monde. Groupes sociaux qui n’ont aucun intérêt au
développement de l’économie marchand.

Les critiques du modèle :

1)Il explique la naissance de l’Etat par sa fonction, or la fonction n’est pas la cause. NB :
les pays les plus au centre du système (PB, UK) n’ont pas connu d’Etat absolutiste.

2)Il oublie des éléments politiques. Il n’y a pas d’observation des e ets du
développement des États, les uns sur les autres, et des réactions face à ce
développement : quid de la guerre?

B)L’origine féodale de l’état :

Pour P. Anderson, l’Etat est l’instrument de redéploiement des structures féodales


confrontées à leur propre crise, elle-même provoquée par les changements
économiques.

L’Etat n’est pas le résultat des transformations économiques mais un instrument qui
permet aux sociétés de surmonter les transformations économiques et les
bouleversements qui les accompagnent.

On s’accorde pour situer sa naissance à la sortie du Moyen-âge, dans des sociétés ayant
connu une féodalisme extrême; il fait alors gure de centralisation réussie du pouvoir
politico-administratif dont la force est à la mesure de la résistance des diverses
périphéries sociales, religieuses ou encore territoriales.

Il va montrer avec d’autres que l’état est au service des autres.

Mettre l’accent sur la résistance sociale des actions économiques.

« Sociologie de l’état » l’état fort se développe quand il y a des contestations à ce


changement économique. L’aristocratie résiste. Plus la résistance au changement est
forte plus l’état sera fort, si l’état se construit c’est car les constructeurs d’état se
heurtent à la crise féodale.

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Avec des limites : exemple de la Pologne : résistance tellement forte que la Pologne va
disparaître, ils vont empêcher le prince de se doter des moyens bureaucratiques. Les
constructeurs d’états peuvent échouer face aux résistances fortes et cela peut être dû
aux fragilités du pays. Au 18 i s la Pologne disparaît de la carte, partagée entre ces trois
voisins.

1.2)les transformations des structures politiques et culturelle :

A)La di érenciation du politique et du religieux :

Le christianisme aurait joué un rôle majeur dans la formation de l’état moderne.


Pourquoi ?

En Occident, l’Eglise s’installe en proclamant l’autonomie du spirituel par rapport au


temporel. Saint-Augustin distingue la cité de Dieu et la cité des hommes.

Domination du religieux sur le politique.

Pensée de St Augustin : les deux organisations sont possibles, l’individu n’appartient pas
seulement à la chrétienté mais aussi à l’humanité.

Séparation du spirituel et du politique qui permet de comprendre ça, possible distinction


création d’un espace public et complémentaire.

La bureaucratie religieuse, l’église va servir de modèle au développement de l’état


moderne. Donc organisation pyramidale, hiérarchisée, à l’exemple du système monacale.

Légitimation de l’état politique : c’est la volonté de Dieu qui donne son pouvoir au roi
(sacré à Reims)

Concurrence des princes et de l’église qui va conduire à une autonomie croissante des
deux.

Cela ne débouche pas sur une fusion au pro t de l’une ou de l’autre mais une autonomie
des deux.

= constitution d’une identité politique distincte de l’identité religieuse.

Les luttes entre le pouvoir temporel (les rois) et le pouvoir spirituel (le pape) ne
débouchent pas sur la fusion des sphères au pro t de l’un ou de l’autre.

Elles contribuent à l’a rmation de plus en plus nette de la séparation des deux domaines.

B)Les bouleversements religieux (le modèle de Stein Rokkan) :

Construit une carte conceptuelle

Retourne ainsi les trois 3 zones

Intègre le caractère central religieux ce qui l’intéresse c’est l’impact de la révolution


protestante

Variables : socio-économique et socio-culturelle

Il explique des formes di érentes d’organisations politique dans l’Europe

Organisation catholique : supra nationale : contradiction avec les états nations

Existence d’une bande de cités d’indépendances sur l’Europe : développement des cités-
états : puissance commerciale mais incapable d’étendre leur autorité plus loin que leur
territoire : Cologne, Hambourg, Luxembourg, Venise. Le Luxembourg a survécu mais pas
toutes.

Dessine l’Ouest-l’est sur des critères socio-économiques distincts

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L’est : économie rurale et pas touché par le développement des villes, aristocratie qui
reste assez puissante, esclavage aussi

L’ouest : société profondément changée du capitalisme sociale, économie marchande


apporte des ressources nancières, scales importantes aux promoteurs de la
construction de l’état, l’état naît plutôt à l’ouest du développement commerciale

A l’est plutôt des états féodaux, développement des états féodaux impériales : Prusse,
Russie => Aristocratie a besoin d’imposer son autorité à la main d’œuvre agricole

Il y a un axe nord-sud : dé nit à partir du schisme de la réforme protestante : passé par la


lecture de la bible, imprimerie importante pour comprendre cette réforme. Sociétés qui se
structurent autour d’une langue, d’une coutume locale grâce à la bible notamment.

Au sud : catholicisme extrêmement présent, l’église n’intervient pas dans la création des
états.

Mixité sociale

Dans certains pays il n’y aura jamais de super position entre les frontières linguistiques et
territoriales (Belgique)

Spéci cité économique et individuel qui explique les formes prises en Europe

Il y a des formes di érentes

Développement de la chrétienté

Combinaisons de variables économiques et culturelles pour l’expliquer : on essaye de


mettre de l’ordre dans une relation qui est complexe. On n’explique pas comment cela
s’est mis en place donc d’autres travaux se mettent en place en disant qu’il faut regarder
les histoires.

2)La singularité des trajectoires étatiques :


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2.1)Les sorties de la féodalité occidentale :

A)Le féodalisme européen :

Auteurs qui se concentrent sur des pays montrent que la construction des états sont dû à
la di érenciation de la sortie de l’état de la féodale occidentale

Singularité de la féodalité occidentale : domine l’Europe occidentale du 11 i s jusqu’au


début du 14 i s. Début à la mort de Charlemagne : empire divisé entre ces trois ls mais
n’ont pas l’autorité pour s’imposer face aux seigneurs qui revendiquent leur part
d’autorité sur le territoire dont ils ont la chargent. Ils considèrent que cela sont des biens
propres qu’ils peuvent administrés comme ils le souhaitent et les donner à qui ils
souhaitent cad ils ne sont plus une contrepartie de l’aide qu’ils doivent rendre à leur
seigneur ils vont s’approprier les efs. Début du féodalisme européen. Fragmentation du
pouvoir, de l’état politique.

Féodalité : Faible institualisation du pouvoir, grande instabilité du pouvoir. Ce résultat là


qui conduit au régime féodale est important car cela permet de comprendre que la
constitution des royaumes qui apparaissent ensuite, ils apparaissent de la concurrence
des di érents petits seigneurs c’est ce qu’on appelle la loi du monopole.

B)la loi du monopole :

Féodalisme occidentale : système dans lequel les seigneurs se sont emparés pour leur
propre compte des pouvoirs monarchiques et le seigneur va donc gérer son domaine
comme sa maison en exerçant la justice sur son petit territoire. Dans ce système il y a
une faible institutionnalisation mais surtout une grande fragmentation du pouvoir. Il existe
aussi une grande uidité de ce pouvoir puisque les unités varient en fonction des
mariages, guerres, successions, invasions… enfaite c’est une compétition incessante
entre les seigneurs pour préserver et agrandir leurs efs.

Concentration des pouvoirs

Concurrence nécessaire obligatoire à la survie aboutit à la constitution des royaumes

Certains vont gagner cette concurrence sur les petits efs et ils vont continuer jusqu’à ce
qu’il soit en mesure de s’imposer sur un territoire

Norbert Elias : en 1040 il a plusieurs centaines de groupements de domination qu’il existe


sur le territoire qu’on appellera la France. Louis 6 : chef de la maison capétienne : guerre
quasi perpétuelle pour imposer son autorité, pour pas qu’on lui prenne son royaume (idf) :
monopole de la contrainte. Acquiert su samment de ressources utiles : les routes, il a
hérité du titre de roi => légitimité religieuse. Grâce au sacre il est le représentant de Dieu
sur terre. Dès le 13 i s les rois mettent en avant leur sacre.

Au 14 i s les grandes maisons ne sont plus que 5 et au 15 i s Louis 16 n’y a plus de


rivaux.

Norbert Elias dans la dynamique de l’occident va donc développer le cas français et va


donc démontrer que c’est un processus concurrentiel qui met n à la féodalité, se sont
les rivalités guerrières des seigneurs qui provoquent peu à peu la concentration du
pouvoir au pro t des vainqueurs. On a donc une compétition incessante qui nous fait
passer de ce système féodal à la formation d’oligopoles inégaux puis d’un monopole au
sein d’un espace géographique déterminé. La formation des états modernes marque le
terme provisoire de ce processus.

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Loi du monopole renvoie à deux monopoles imbriqués : militaire et scal.

Autorité militaire permet de mettre en place un monopole scal

Deux monopoles imbriqués et qui explique la solidité de cet état

Double monopole : s’assure le soutient de groupes sociaux nécessaire : bourgeois,


commerçants, la petite noblesse : elle craint davantage son voisin, le propriétaire de son
ef proche que le roi qui est plus loin.

De la formation d’oligopole inégaux à la construction d’un monopole (par guerres,


mariages, achats…)

Deux monopoles imbriqués : 1) militaire ; 2) scal :

D’abord le roi détient l’exclusivité de l’emploi interne-externe de la force militaire ce qui le


fait être le maître de la paci cation de la société et puis le monopole scal, la
centralisation de l’impôt qui lui permet de rétribuer en argent et non plus en terre ses
vaisseaux, ce qui évite le morcellement du pouvoir. On peut évoquer un troisième
monopole : le monopole juridique.

Dans ce double monopole, les ressources scales nancent le monopole militaire qui lui-
même garantit le monopole scal, et ces deux monopoles assurent aux rois le soutient de
deux groupes sociaux importants : -des bourgeois d’un côté qui pro tent de la
paci cation pour développer leur activité marchande -et puis la petite noblesse qui
préfère le pouvoir impersonnel et éloigné du roi aux relations de proximité ou de face à
face avec de grands seigneurs.

L’étatisation de la société française se fait à travers de deux processus :

-la naissance de concurrence multiple

-la loi du monopole de l’autorité

Ce cas particulier ne peut pas être généraliser et dans d’autres espaces la sortie de la
féodalité va prendre d’autres chemins ce qui entraine des degrés de concentration du
pouvoir distincts et c’est ce que Charles Tilly a essayé d’expliquer en mettant en avant le
rôle particulier d’autres variables notamment de la guerre et de l’impôt.

2.2)La guerre de l’impôt :

A)Trois parcours de construction de l’Etat (l’analyse de Charles Tilly) :

La formation des États résulte de combinaisons en variation de la concentration du


capital et de la concentration de la contrainte

La principale question que se pose Charles Tilly dans son ouvrage, c’est :

Quelles sont les raisons de la grande variété des formes d’Etats qui ont prévalue à travers
l’espace et le temps en Europe depuis 990? L’histoire de 990 à 1990.

Sa réponse : c’est une critique des résultats focalisés sur les changements d’économie et
également une critique des résultats qui se concentrent sur les variables religieuses ou
culturelles. Même s’il va reprendre cette distincte en trois régions que l’on doit à Stein
Rokkan.

Il va nous dire que la formation de l’Etat c’est un processus qui répond au départ aux
nécessités de la lutte armée et de sa la préparation, mais aussi que paradoxalement cette
préparation de la guerre et la mise en place des con its => conduisent à une civilisation
des gouvernants et à une paci cation de la vie politique interne aux Etats-nations.

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B)La « civilisation » (paradoxale) du gouvernement ?

Les trois parcours de construction de l’Etat selon Charles Tilly : pour lui ces trois parcours
résultent d’une combinaison variable de la concentration de capital et de la concentration
de la contrainte. On a donc dans un premier espace les cités-états, dans les cités-états le
cas type c’est Venise domine le capital. Ces cités-états ne s’engagent pas dans la guerre,
ne créent pas de bureaucratie, se sont les élus, les grandes familles qui dirigent l’Etat et
cela conduit au déclin de la puissance de la cité lorsque les constructeurs d’Etats voisins
mettent en place des armées permanentes, puissantes et s’engagent dans toute une
série de con it. Dans ce type de trajectoire seul la confédération Suisse, les Pays-Bas, le
Luxembourg survivent en tant qu’Etats, les autres grandes cités-états sont absorbées par
les Etats-nations : Florence, Milan, Hambourg.

Deuxième trajectoire : l’Europe orientale :

En Europe orientale domine la contrainte avec deux cas type la Russie d’un coté et la
Pologne de l’autre.

En Russie se sont les tsars qui construisent l’Etats à défaut de capital récompensant les
serviteurs par l’octroie de terre, les serviteurs de l’Etats peuvent posséder des terres et
c’est donc un système féodal particulier qui se met en place et va perdurer au moment où
au contraire il va disparaître à l’ouest. Les nobles sont contraints à une obéissance
inconditionnelle mais ses propriétaires vont imposer la même obéissance et exercer une
pression extrêmement forte sur les paysans jusqu’au servage a n de les empêcher de
quitter leurs terres et donc de pouvoir acquérir le pro t qu’ils en attendent.

Du sommet jusqu’à la base on a une structure sociale basée sur la contrainte et sur un
appareil militaire puissant.

En Russie et en Prusse un centre réussit à s’imposer mais en Pologne ou en Hongrie les


nobles conservent une telle partie du pouvoir que cela a des conséquences néfastes pour
l’Etats qui va être conquit, occupé, par ses puissants voisins ou leurs puissants voisins.

Dernière trajectoire : l’Europe occidental où domine ce qu’il appelle la coercition


capitalisé cad une combinaison relativement équilibrée des deux types de ressources.

Le cas type c’est l’Angleterre où une alliance entre propriétaires terriens, marchands et
banquiers limite le pouvoir du roi mais renforce le pouvoir de l’Etat en mettant à sa
disposition des ressources conséquentes. La base du pouvoir va rapidement être le
parlement et plus précisément la chambre des communes. En France, les choses ne vont
pas se passer de cette manière là, puisqu’on va avoir la mise en place d’un régime
absolutiste et c’est la révolution française qui va mettre n à ce régime et qui va réduire la
base politique du pouvoir de la noblesse. On a deux variantes dans cette trajectoire.

Pour Tilly les Etats-nations sont le produit de la poursuite de la guerre et du renforcement


de leurs capacités militaires. Cela conduit à une paci cation dans l’espace européen.
L’Etats moderne se renforce et se construit par la guerre mais il va conduire à une
civilisation du gouvernement et de la politique domestique. L’e ort de construction et de
maintient des forces armées a amené les agents de l’Etats à construire de grandes
administrations composées de fonctionnaire civils pour limiter l’autonomie des forces
armées. En échange d’obligations accrues face à l’Etat (le service militaire par exemple
ou l’impôt) et bien les populations étaient de plus en plus intégrées dans l’espace
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politique, cad les ressources pour faire la guerre ont fait l’objet de négociations entre
l’Etat et les groupes civils. Ce qui leur a permis d’obtenir des droits qui limitent là encore
le pouvoir des forces armées. La capacité administrative des Etats qui augmente en
période de guerre, de con it, est utilisé en période de paix pour éteindre les activités de
l’Etat dans de nouveaux domaines. Là aussi paradoxalement, cet État construit pour faire
et préparer la guerre aboutit à une civilisation du pouvoir.

Pour résumer :

-dans la construction de l’Etat moderne c’est qu’on s’intéresse à « l’être » de l’Etat, à ce


qu’il est aujourd’hui pour comprendre. Pour comprendre ce qu’est l’Etat on s’intéresse
davantage à ce qu’il est, ce qu’il peut faire ou ce qu’il n’est plus en capacité de faire.
C’est une manière de retrouver un peu cette idée de « à quoi sert l’Etat ».

-l’universalisation du modèle étatique, on parle de modèle importé pour reprendre la


formule de Bertrand Badie ce qui va permettre de percevoir tous les phénomènes, les
désordres de ce phénomène induit dans d’autres espaces géographiques : en Afrique, en
Amérique latine où on va importé une forme d’Etat inventé ailleurs et qui correspond plus
ou moins bien aux réalités et à l’histoire de ces espaces.

-la dimension objective de la construction de l’Etat-nation, son institutionnalisation, sa


concentration du pouvoir. Or, il faut aussi ré échir à l’acceptation de cette forme
d’organisation politique, comment expliquer que les Etats quelques soit leur régime, la
contrainte utilisée impose aux populations, béné cient d’une présomption de légitimité ?
Principalement car leur dirigeant justi e leur pouvoir en se réclamant à tort ou à raison
d’une communauté nationale ce qui nous conduit donc à la prochaine séance.

Pour conclure, des gures historiques de l’Etat moderne :

Jusqu’au XVIIe siècle : l’Etat régalien conduit principalement trois politiques publiques
(maintien de l’ordre, politiques militaires et scales). L’action étatique est une intervention
directe (mise en place d’instruments administratifs : police, armée, justice, et un
production de règles de droit.

Au XIXe siècle : les politiques d’intervention directe forment le socle de l’Etat-nation.


D’autres politiques s’a rment : transports (chemin de fer), communication (poste,
télégraphe), éducation (uni er la culture nationale et imposer la langue française).

À la n du XIXe siècle : les politiques redistributives font leur apparition, elles forment le
socle de l’Etat-providence. La responsabilité est perçue comme collective et non plus
individuelle (mise en place de systèmes d’assurance collective pour les accidents du
travail).

Après la deuxième guerre mondiale : l’Etat producteur accroît son intervention


économique a n d’accélérer la reconstruction et étend la couverture des systèmes de
protection social.

Depuis les années 70 : l’interventionnisme de l’Etat est fortement remis en cause, ce qui
conduit à mettre un accent plus important sur les politiques procédurales. L’Etat devient
un État régulateur qui intervient indirectement et en interaction avec d’autres secteurs.

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Une involution depuis les années 1980 ? L’évidement de l’Etat, Etat creux, Etat en
miette… ou le retour de l’Etat ? 

La formation de la Nation :
1)La Nation comme construit social et historique :

« Nous entendons par nation une société matériellement et moralement intégrée, à


pouvoir central stable, permanent, à frontières déterminées, à relative unité morale,
mentale et culturelle des habitants qui adhèrent consciemment à l’Etat et à ses droits ».
Marcel MAUSS, 1920

L’idée c’est que la dé nition juridique et politique de la nation ne su t pas, il faut


expliquer comme s’opère le passage entre un agrégat d’individus isolés, di érents et une
collectivité politique.

Il faut revenir sur ces processus de collectivité politique qu’on appelle : la nation. Ce qui
revient à étudier le nationalisme politique.

Le nationalisme (politique) : « l’ensemble des mécanismes sociaux ou politiques visant à


créer et à entretenir, au pro t de l’Etat-nation, un sentiment d’appartenance et
d’allégeances civiques, su samment fort pour être porteurs de droits et de devoirs ».
Yves DELOYE, 1997, p.69

Cela permet de comprendre que la nation n’est pas une donnée, n’est pas déjà donnée là
mais comme institution étatique c’est une construction sociale et historique et qui permet
de comprendre la création d’un sentiment subjectif d’appartenance.

1.1)Le concept de nation :

A)Deux types idéaux …

La nation on la dé nit souvent par deux idéaux types, classiques, opposés, le cas typique
allemand, le cas typique français illustré par la controverse entre le juriste Heinrich Von
Treitschke et Ernest Renan.

Dans la transition française l’idée de nation est lié au cadre institutionnel et territorial de
l’Etat. On a une conception essentiellement politique du fait nationale on parle d’un
modèle arti cialiste de la nation qui idéalise la volonté du citoyen national c’est ce que
nous propose Ernest Renan dans « qu’est-ce qu’une nation ? » à côté des éléments
objectifs d’appartenance comme la possession en commun d’un héritage, de souvenirs
par exemple. Il va tenir compte du désir de vivre ensemble, cad d’une adhésion volontaire
ré échie. C’est dans ce sens que la nation peut être un plébiscite de tous les jours.

En revanche, la conception allemande de la nation va davantage être centré sur le


peuple, la nation est formée par l’unité organique de culturel, langue, l’ethnie de ces
ancêtres elles reposeraient sur des éléments objectifs et apparaît ainsi comme un fait
ethno culturelle et non politique.

Cette di érence elle se traduit évidement dans le droit de la nationalité, le droit du sol
contre le droit du sang par exemple. Au delà d’être validé pour bien comprendre ces deux
conceptions et pourquoi elles s’opposent il faut réintroduire l’histoire de la construction
de l’Etat damnas ces deux pays.

B)… liés à des histoires (de la construction de la nation) distinctes :


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L’Etat-nation est le produit de nombreux siècle de construction de l’Etat et du
développement progressif d’une conscience nationale dans un cadre spécial et
institutionnel. C’est le cas en France où l’Etat-nation se construit autour d’un centre
unique qui est la matrice historique de cette conception intégrative, assimilationniste de la
nation.

En Allemagne c’est di érent, la nation est fondée par Bismarck hérite bien entendu lui
aussi d’une histoire longue mais on a pas d’unité territoriale comme en France.

Zone plutôt polycéphale avec des villes extrêmement denses et extrêmement riches et
des principautés ecclésiastiques qui empêchent l’extension précoce d’un Etat territorial.
De ce fait, il est impossible d’identi er la nation avec un cadre institutionnel qui est celui
de l’Etat. On a, au contraire, une agglomération d’unités politiques dans une Allemagne
polycentrique qui va associer des populations d’origines diverses.

Finalement, cette conception di érente de la nation elle résulte tout simplement d’une
histoire contrastée. Dans le cas de l’Allemagne on va donc chercher des éléments
linguistiques, culturels, de sang pour caractériser une identité nationale. Alors que dans le
cas de la France on va mettre davantage en avant le rôle joué par l’Etat dans la
construction dans l’identité nationale. Cela va jouer un rôle important dans les con it qui
vont opposer l’Allemagne à la France notamment à la n du 19i siècle, pour l’Alsace-
Lorraine, qui est au début de l’avènement de la troisième république.

1.2)La construction nationale (Nation-Building) :

A)L’approche développementaliste :

Le nationalisme vu comme un processus de « modernisation politique » nécessaire, lié à


l’urbanisation, à l’éducation et à l’industrialisation (R. Bendix, 1964).

Cette approche développementariste elle va d’abord m’être l’accent sur la modernisation


de l’Etat. Modernisation qui est liée à l’industrialisation, à l’éducation, à la
communication, à l’urbanisation. La construction de la nation elle est aussi fonctionnaliste
elle sert à quelque chose notamment chez Bendix.

La modernisation économique exige une « haute culture universelle » que seul l’Etat peut
garantir.

Chez Gellner qui est un anthropologue britannique qui va insister sur la dimension
d’abord économique de la nation : c’est la modernisation économique, c’est le
développement là encore du capitalisme mais du capitalisme industriel qui rend
nécessaire la création arti ciel d’une unité, d’une uniformité culturelle, notamment parce
que à l’âge industriel la société a besoin d’une mobilité professionnelle forte; et cette
mobilité professionnelle elle rend nécessaire une haute culture universelle que seul un
appareil national : le système scolaire notamment, va garantir. Le nationalisme est donc
bien un principe lié à la modernité et qui vise à dépasser les particularismes locaux.
Néanmoins, ce qui est intéressant dans cette vision du développementaliste liée
essentiellement à des besoins économiques et aux transformations du capitalisme, la
présence de l’Etat est nécessaire dans ce processus. L’Etat est situé au cœur du
processus de formation de l’identité nationale, ce qui permet de comprendre que la
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nation c’est une construction collective et pas simplement une construction destinée à
satisfaire un impératif économique. Ce qui permet d’intégrer l’approche politique.

« C’est le nationalisme qui crée la nation et non la nation qui crée le nationalisme » (E.
Gellner, 1982).

Certains auteurs vont aussi nous expliquer que la nation se construit d’abord et avant
tout contre, jusqu’en 1848 le combat pour la nation se confond avec le combat pour la
liberté et la modernité contre l’absolutisme monarchique, contre les vestiges de la
féodalité.

B)L’approche politique (ou stato-centrée?) :

Mais à partir de 1848, lorsque ce combat semble être sur le point d’être remporté,
lorsqu’on a la constitution d’Etat sur une base nationale, la perspective change. Et la
question qui devient majoritaire, dominante c’est : comment dé nir le territoire de la
nation ? Comment xer ses frontières ? Comment homogénéiser nationalement l’Etat ?

On peut le faire l’utilisation de la violence, en expulsant par exemple un certain nombre de


minorité, des minorités ethnies, ça renvoie à l’épuration ethnie. Là aussi il y a toujours une
actualité de cette question et Éric Hobsbawn illustre très bien cela dans son livre
« nations et nationalisme » où il nous explique que le programme d’une nation territoriale
homogène ne peut être réalisé que par les recours à la violence contre des groupes
minoritaires.

Il y a d’autres manières de construire cette unité nationale moins violente mais toute aussi
autoritaire. Tout simplement en niant l’existence de nations diverses au sein d’un même
territoire. C’est le cas par exemple à travers la magyarisation forcée des minorités slaves
dans la partie hongroise de l’empire l’austro-hongrois à partir de 1867.

Il y a aussi un travail d’inculcation du sentiment d’unité nationale. Ouvrage de Pierre Jaket


Helias. On est davantage dans une violence symbolique que dans une violence physique
même si il montre quelque part la nationalisation de la Bretagne il monte évidement que
la violence n’est pas absente du travail mené notamment par les hussards noirs pour
imposer la langue française par exemple à l’école et dans la société en général. Mais
dans cette inculcation du sentiment d’unité nationale ce qui est important c’est qu’on a
pas une éradication des identités locales, territoriales, on a simplement un déclassement
au pro t de l’identité nationale. Peter Sahlins est un historien qui travaille sur la
construction de l’identité nationale en France et en Espagne au 17-18i siècle. Il explique
l’apparition de la conscience identitaire nationale non pas comme le résultat des actions
menées par l’Etat mais à partir, non pas du centre, mais à partir de la périphérie. Enfaite,
ce que lui met en avant, se sont les usages locaux de l’identité nationale. Il travaille sur la
vallée de la Sardaigne qui est partagée entre la France et l’Espagne dans les Pyrénées et
montre comment la frontière montre le clivage identitaire se construit dans le dynamisme
des relations communautaires locales. L’identité nationale devient une ressource utilisée
dans les con its locaux par les villageois où on va s’opposer aux autres et notamment à
leur présent sur les marchés du village en mettant en avant leur identité espagnole et non
pas leur identité locale. Ces ré exions nous entraine à insister sur l’histoire de
l’inculcation du sentiment d’identité nationale et donc non pas simplement sur la
dimension objective de cette identité nationale à travers le partage d’un héritage, d’une
histoire, d’une langue commune mais à travers la construction d’une communauté
subjective d’appartenance. Cela est important car cela nous permet d’entrapercevoir que
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l’Etat ne se caractérise pas uniquement par la revendication du monopole physique de la
violence légitime mais aussi par le monopole du contrôle de la formation de l’identité
civique et nationale se sont des travaux dites des lois.

Au monopole de la violence et de la scalité Norbert Elias, on peut ajouter aussi le


monopole de la fabrication de l’identité nationale. Il y a une dimension subjective de la
nation cad un phénomène de croyance qui est constitutif de la création de l’identité
nationale.

Comment homogénéiser nationalement l’Etat ?


-par le recours à la violence

-par la négociation de l’existence de nations diverses au sein du territoire

-par l’inculcation d’un sentiment d’unité nationale (donc par le déclassement des
autres identités!)

-par les usages locaux de l’identité nationale

2)La communauté imaginée :

A)Le nationalisme comme phénomène de croyance (Max Weber) :

Il ne sert à rien de dé nir l’ethnie ou la nation à partir de critères objectifs hérités par le
groupe (sang, la langue, la traduction).

Ce qui compte nalement se ne sont pas tellement les éléments objectifs : la notion de
culture, d’une langue, d’une religion mais le sentiment d’appartenir à une même
communauté, le sentiment de partager des valeurs, des représentations avec les autres
et puis les sentiments de s’opposer ou d’être di érent de ceux qui ne partagent pas ces
valeurs, ces représentations. Se sont là aussi un certain nombre d’éléments que l’on peut
mettre en avant à travers les travail de Max Weber qui va souligner que le nationalisme
est d’abord un phénomène de croyance : ce qui est important c’est que la nation existe
dans la conscience de ceux qu’elle rassemble et puis cela permet de mettre aussi en
évidence les travaux de Benedict Anderson qui s’inscrit dans la même représentation
même s’il ne cite pas les travaux de Max Weber.

« La possession de dispositions semblables (…) transmissibles par l’hérédité ne conduit à


une communauté que si elle est ressentie subjectivement comme une caractéristique
commune » (p. 411).

Ce n’est pas la ressemblance objective qui fonde le lien national mais la perception
qu’ont les acteurs de la frontières entre le semblable et l’autre.

Bref, c’est parce que la nation fait l’objet d’un investissement de sens et souvent d’une
intense valorisation psychologique qu’elle existe sur le mode de l’allant de soi.

B)Le nationalisme comme représentation du monde et de ses civilisations :

Pour Benedict Anderson qui est plutôt un spécialiste des relations internationales, qui
travaille sur l’Asie du Sud est, sur l’Indonésie. Pour lui le nationalisme c’est une manière
de se représenter le monde et de représenter les autres. La communauté imaginée c’est
la nation considérée comme réunissant mentalement des individus qui ne se connaissent
pas et qui s’en doute ne se connaîtront jamais. Ce qui compte c’est que dans l’esprit de
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chacun cette image de communion existe. Donc la nation est considérée comme
imaginée du fait de cette absence de faire connaissance. Cette nation elle est imaginée
comme étant limitée par des frontières, elle est imaginée comme étant souveraine et elle
est imaginée comme étant une communauté qui ne nie pas les inégalités mais qui les vit
sous la forme de la fraternité, de la camaraderie. Cela est important car ça nous amène à
interroger sur les moyens, les conditions de possibilité de cette imaginaire commun.

Qu’est que le sentiment national qui fait que des individus s’identi ent corps et âme à
d’autres individus qu’ils ne connaissent pas et ne connaîtront jamais ?

Une réponse par l’étude des facteurs historiques dont la conjonction a permis la
naissance de « ces communautés imaginées » que sont les nations.

L’émergence du capitalisme marchand et invention de l’imprimerie.

C)L’édition, la presse et le roman :

Anderson insiste plus particulièrement sur la contribution des techniques de l’édition sur
le développement de la presse, sur le développement du roman. C’est l’essor de
l’imprimée marchandise, là encore portée par le capitalisme qui se traduit par la
publication, par la di usion de roman ou de la presse qui crée de vastes ensembles de
lecteurs. Ces lecteurs savent qu’ils lisent la même chose que d’autres souvent au même
moment et qu’ils partagent donc non pas simplement les mêmes nouvelles mais aussi
tout simplement les mêmes pensées au même moment. La lecture d’un chapitre se fait
seul, en privé, mais le lecteur sait que cela est répété par des milliers d’autres personnes
dont il connaît l’existence mais pas forcément l’identité de la personne. De la même
manière le vote est extrêmement important puisque de manière régulière les membres de
la communauté nationale vont tous voter souvent dans les mêmes endroits : dans les
mairies, dans les écoles … on a des actes qui sont accomplis ensemble que l’on fait tous
sans forcément connaître les autres : et cela est important car cela permet de distinguer
le « eux » et le « nous », le « même » et l’ « autre » => c’est ça cette communauté
imaginée, présentée par Benedict Anderson. Donc là on insiste sur l’édition, la presse, le
roman, sur le vote mais évidement d’autres travaux vont insister sur d’autres moyens
notamment sur le phénomène, système éducatif.

2.1)La nation comme communauté d’appartenance :

« L’Etat-nation, tel qu’il apparaît dé nitivement au XIXe siècle en Europe occidentale peut
être entendu comme une entreprise politique à caractère institutionnel qui revendique
avec succès non seulement le monopole de la violence légitime mais également celui de
la formation de l’identité nationale ».

Les travaux d’Yves Deloye qui va montrer que grâce à l’enseignement primaire la nation
s’inscrit dans les corps et dans les esprits, elle réduit les hétérogénéités internes et elle
accentue au contraire les clivages externes.

2.2)La fabrique de la conscience nationale :

A)L’éducation nationale :
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Pour élites républicaines le contrôle du système pédagogique, la formation des
enseignants, le contrôle de l’élaboration de programme scolaire est absolument
fondamental. On peut expliquer la lutte qui est menée par les républicains contre l’Eglise
comme un moyen de comprendre l’importance de la construction de l’identité nationale
autour des valeurs de la république et donc le rôle joué par l’école dans la construction
de l’Etat et de la nation et tout particulièrement dans les écoles primaires laïques gratuites
obligatoires pour former la nation.

L’enjeu (politique) du monopole de la dé nition de l’identité nationale = monopole de la


fabrication de l’identité nationale

Un con it entre les Républicains et l’Eglise.

Le rôle de l’Ecole républicaine dans la construction de l’Etat et de la nation.

B)La conscription et les moyens de communication :

De la même manière les travaux d’Eugen Weber : 

-la n des terroirs 

-la modernisation de la France rurale

-la n du 19i siècle

Ce qui est intéressant dans l’ouvrage de Weber c’est qu’il montre que ce n’est qu’à la n
du 19i siècle qu’on peut parler en France d’un espace homogène national. La thèse
centrale de l’ouvrage c’est que les paysans de la France rurale sont devenus des français
entre 1870 et 1914. Donc cela veut dire que le succès de la nationalisation de la société
est tardif par rapport aux milles ans d’histoire de construction d’Etat que présente par
exemple Charles Tilly et d’une certaine manière la France n’existe qu’à la n du 19i siècle
du fait du processus de nationalisation qui s’est opéré. L’intégration des paysans au cas
national c’est aussi une intégration à la culture moderne, à la culture urbaine. Donc
intégration nationale et modernisation de la France rurale vont de pair.

La thèse de E. Weber : entre 1870 et 1914 (bornes indicatives), les paysans de la France
rurale sont devenus des Français.

En France, on ne peut donc parler d’un espace national homogène qu’à la n du XIXe
siècle.

L’intégration des paysans au cadre national est une intégration à la culture urbaine et à la
culture moderne, notamment via les migrations.

C)Par la fabrique d’une histoire commune :

Ce processus est un processus à la fois subit : les paysans ont été intégrés à cette
communauté imaginée notamment du fait du travail de l’école républicaine, les paysans
vont comprendre que l’absence de maîtrise du français devient un véritable handicap
dans la société de la n du 19i et le début du 20i siècle et vont tout faire pour que leurs
enfants intègrent cette culture. Cela veut dire que le processus est subit.

Mais il est aussi choisit, cela veut dire que les paysans se sont intégrés ou ont fait le
maximum pour que leurs enfants soient intégrés. Donc la on voit le poids de certains
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agents du changement dont l’école républicaine, mais aussi par exemple la conscription,
mais aussi le développement des moyens de communication qui permet de voyager, qui
permet ces migrations périodiques ou temporaires et surtout i-entraine une
interdépendance économique, monétaire, une division du travail également. Donc on a à
travers ces moyens là des outils forts de fabrique de la conscience nationale. Mais il faut
y ajouter aussi la fabrication d’une mémoire commune. Les fêtes nationales sont des
moments durants lesquels les individus font l’expérience de leur appartenance à une
même communauté.

Le maniement des symboles est alors extrêmement important :

-le drapeau

-l’hymne

-les histoires nationales

-les auteurs de références qui font partis du patrimoine national

=> on a tout un travail d’instrumentalisation du passé et des traditions qui renforcent


l’unité des comportements et qui surtout vont les di érencier des entités voisines. La
construction de l’identité nationale c’est à la fois un phénomène d’intégration mais c’est
aussi un phénomène quelque part d’exclusion, de rejet des autres. Elle va notamment
montrer que dès la n du 18i siècle la liste de ces symboles que doit présenter une
véritable nation est établit et relativement identique partout en Europe parce qu’il y a des
phénomènes d’imitations, de transfert d’idées par exemple et donc on va s’appuyer sur la
langue, sur les monuments, sur le folklore, sur des identi cations plus pittoresque : des
spécialités culinaires, les héros de l’histoire. Et cela veut dire que les intellectuels
européens à côté des élites politiques vont jouer un rôle essentiel pour forger un modèle
commun de production des identités nationales distinctes.

A partir des fêtes nationales qui sont des expériences de l’appartenance à une même
communauté.

A partir des symboles de la nation (le drapeau, la Marseillaise, l’hexagone, le Panthéon,


Vercingétorix, les spécialités culinaires…) mais aussi ses outils (les statistiques), les mots
(les noms de rue)…

= un travail d’instrumentalisation du passé et de ses traditions.

Conclusion :

On peut insister sur le rôle central de l’Etat qui apparaît bien être l’agent décisif de
l’intégration voire de l’assimilation nationale. On peut rappeler que ce travail d’intégration
se complète d’une clôture de l’identité nationale qui va exclure évidemment les autres,
di érencier les membres de la communauté nationale devant d’autres communautés. On
peut revenir sur la thèse d’Yves Deloye : l’Etat-nation tel qu’il apparaît dé nitivement en
Europe occidental à la n du 19i siècle peut être entendu comme une entreprise politique
à caractère institutionnel qui revendique avec succès non seulement le monopole de la
violence physique légitime (c’est la dé nition de Max Weber) mais également celui de la
formation de l’identité nationale => on a bien nos trois monopoles : ° scales °militaire °et
de fabrication de l’identité nationale

On peut revenir sur le découplage progressif à partir du milieu du 20i siècle du titre de
citoyens et de son contenu. Quelque part dans des sociétés considèrent de plus en plus
comme des sociétés multiculturelles et bien cette intégration nationale peut être perçue
comme étant remise en cause et comme posant également toute une série de di culté
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du fait des allégeances plurielles des individus aujourd’hui et du fait de la délégitimation
d’identité régionale, religieuse par exemple. Donc on arrive e ectivement à cette idée de
fracture d’Etat-nation qui caractérise peut être nos sociétés aujourd’hui et qui sont aussi
le résultat de la remise en cause de l’Etat-providence.

1°Le rôle de l’Etat, y compris dans le travail de clôture de l’identité nationale.

2°La « dénationalisation » de la citoyenneté comme fracture de l’Etat-nation.

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4/10/21

La structure du pouvoir politique :


1.Le pouvoir (d’Etat) comme menace (contre les libertés individuelles) :

Derrière la structure de l’état va surgir la question d d’la force et de la légitimité incarné


par l’état

Pouvoir : toute chance de faire triomphe au sein d’une relation sociale sa volonté

Dimension du pouvoir : comme autorité, comme capital qui permet d’imposer son
pouvoir, comme interaction entre les individus avoir du pouvoir sur quelqu’un

Capacité pour un homme d’imposer son autorité sur son territoire et éviter au maximum
les négociations, contestations

L’état c’est nous sous entendu c’est la bureaucratie

Appareil bureaucratique peut apparaître comme un appareil con ictuel

Question autour de la sécurité publique et de la priorité qui est accordé par rapport aux
libertés individuelles : tout le débat après les actes terroristes

État d’execption: Remise en cause de l’état de droit cad d’une puissance publique

Il y a des états où l’exception devient la règle, penche dans un sens qui va à l’encontre
des libertés individuelles

Pouvoir d’état envisager comme un menace contre les libertés individuelles : état de droit

1.1)L’Etat de droit :

A.La doctrine du Rechtstaat (XXe-XXe siècle) :

Thème qui s’est mondialisé : tout état qui se respecte doit parler des couleurs avenantes
de l’état de droit

Actualité conforté de cette discussion autour de nos états devenu des états de droit

État de droit : doctrine politique, juridique qui née au cours du 19i s, di usante de cette
doctrine, concomitante à l’état général

Notion d’état de droit s’oppose à la notion d’état de police

L’état doit se soumettre aux régimes de droit

Suppose une existence de loi, ordonnance, doivent se soumettre aux logiques juridiques
et nalement aux textes fondamentaux : confusion entre l’état et le droit

L’état doit se soumettre au lois et l’administration doit se soumettre au droit

Confusion entre l’état et le droit renvoie au positivisme juridique qui dé nit le droit comme
une structuration d’ordre juridique, pyramidale, dans lesquelles les normes s’emboîtent
autour des règles fondamentales qui régissent les libertés naturelles

Hiérarchie des normes qui soumet toute règle au droit, droit fondamentale

Naissance des états libéraux : contexte favorable

On est dans l’esprit révolutionnaire

Prima accordé à l’individu

Puissance de l’état doit être contenu pour pas nuire aux libertés des individus

Cette vision implique une con ance absolue dans le droit, implique une croyance dans
les vertus de la loi pour faire prévaloir les valeurs dans lesquelles elle est attachée

Derrière l’état de droit : culte du droit

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Gouvernant comme n’importe quel citoyen

Gouvernant qui exerce dans un cadre clair

Tout cela c’est le fondement

Croyance dans le droit qui permet de réguler la puissance, le pouvoir des gouvernements

Cela va évoluer car on va apercevoir toutes les limites du positivisme juridique

L’état de doit contre l’état de police

L’état doit se soumettre au droit et l’administration se mettre au service de la loi; l’état se


confond avec le droit!

Un ordre juridique hiérarchisé et pyramidal (H. Kelsen). L’état c’est la loi!

Un contexte libéral (contenir les interventions de l’état au nom des libertés individuelles et
des bienfaits de l’ordre naturel).

Des gouvernants et des citoyens tenus par le droit?

B.Les limites de l’état de droit :

État de droit repose sur une dé nition formelle

Il peut y avoir des lois injustes

Approfondir l’état de droit : soumission de la loi à la constitution

Principe de l’égalité ne garanti que les lois soient justes : nazi donc soumission de la loi à
la constitution

A rmation de la suprématie constitutionnelle : à travers le contrôle de la


constitutionnalité des lois et cela se voit encore aujourd’hui

Étape extrêmement importante mais très rapidement on s’aperçoit que ces principes
peuvent être modi er : par exemple révision de la constitution

On s’aperçoit que la soumission aux droits fondamentaux connaît toute une série de
limite

On pose l’existence de droit de l’homme comme principe positif

On établit des droits sacrés : constitution de 46 par exemple

Droit socio

Déclaration des droits universels de l’homme

Droit des générations futures : on ne peut pas prendre de décision qui peuvent nuire à
ceux qui ne sont pas encore nés

L’état est lié au respectes des droits fondamentaux et de ces droits politiques, les droits
de l’homme

Aujourd’hui cela ne su t plus notamment dans le cas du dvpement de l’état providence

Action de l’état doit être e cace : développement de l’intervention de l’état, du


développement de l’état providence

Aujourd’hui tournant délibératif : intervention de l’état est légitimité si elle repose sur la
libre discussion de tous de ce qui est proposé

Logique représentative : discussions doivent avoir lieu, avec les experts, citoyens, entre
les politiques

Logiques d’encadrement de l’état de plus en plus importante

Les lois qui ont été voté après 2015 notamment l’état d’urgence : remis en cause : toute
une série de droit fondamentaux : sécurités notamment après les attaques du bataclan

Série de mesures prises par l’état qui vont à l’encontre des droits fondamentaux et des
libertés individuelles

Menace sur les libertés individuelles porté par l’état est bien là même si on peut se
justi er et qui a mobilisé tout un tas d’associations

Les limites du principe de l’égalité (des lois iniques)

La garantie et l’extension des droits fondamentaux (l’état d’exception)

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La recherche de l’e cacité (de l’intervention publique)

Le tournant « délibératif »

-le principe de sûreté (les perquisitions administratives sans accord du juge)

-la liberté de circulation (couvre-feu, assignations à résidence)

-la liberté d’association (dissolution de groupements)

-« la caractéristique essentielle de ces mesures est de relever du pouvoir discrétionnaire


de l’exécutif, sans intervention préalable du juge », « l’état d’urgence, c’est la suspension
de l’autorité judiciaire ».

1.2)Le « bon gouvernement » :

A)L’autoritarisme, le totalitarisme et la démocratie :

Vision de ce que doit être le bon gouvernement

Cette vision idéalisée s’est construite par comparaison : régime démocratique et régime
autoritaire et situation totalitaire par exemple mais on n’a pas dans les situations
totalitaires car il n’y a pas de politique

Pas de règle juridique propre à ce mode de gouvernement : situation totalitaire et elle


n’est pas durable, cela épuise la société et s’a aiblit par ses excès jusqu’à être renversé

Ce qui caractérise les situations totalitaires : on a des gouvernements qui cherchent


principalement à dicter tous les aspects de la vie des individus, veulent faire disparaître
toute di érence d’opinion, de comportement. Volonté d’aller chercher une adhésion et un
engagement complète aux objectifs politiques et faire disparaître toute di érence entre
l’état et la société civile.

Régimes autoritaires : ce qui semble rassembler ces régimes autoritaire c’est la volonté
des dirigeants de se soustraire à la remise en cause de leur pouvoir. N’exige pas un
accord des citoyens, ne réclame pas des transformations des mentalités.

Vise surtout les opposants au régime

Usage de la force plus que la persuasion qui est un usage ciblé

Forme de cooptation même dans les démocraties : primaires, organisations politiques,


responsables aux sommets de l’état ne sont pas élus, les conseils des ministres :
catégories d’acteurs déterminants qui sont cooptés

Premier critère de gradation important : pluralisme plus ou moins compétitif du jeu


électoral : est-il truqué ? Concerne-t-il le chef e ectif du régime ? Maroc monarchie
exécutif : le vrai pouvoir est au palais.

Deuxième critère de gradation : critère plus ou moins libre de l’expression dans un régime
autoritaire pas vraiment de liberté d’expression même si ça dépend des sujets

-les régimes autoritaires : un pouvoir non soumis aux aléas de la compétition politique
électorale (pas d’élections pluralistes, cooptation des élites); intolérance à l’expression
des désaccords politiques; usage de la force plus que la persuasion; la terreur d’Etat a les
opposants pour cible.

-les régimes totalitaires : une ambition d’emprise totale sur les esprits (et les corps);
recherche d’adhésion active au projet de société; une violence d’Etat imprévisible et
indiscriminée (hypertrophie de l’appareil policier et insécurité généralisée)

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-les régimes démocratiques : association du principe représentatif (délégation du
pouvoir à des oligarchies élues) et le principe libéral (libre compétition et confrontation
des opinions = pluralisme politique).

B)Le gouvernement représentatif :

Ce qui semble faire consensus en type de bon gouvernement ça semble être le


gouvernement représentatif

Complémentaire à l’état de droit

État de droit et gouvernement représentatif : pilier du bon gouvernement aujourd’hui

Gouvernement représentatif repose sur 4 principes :

-les gouvernements sont élus lors d’élections régulières : l’intérêt c’est qu’on peut faire le
bilan et on peut changer le vote en fonction des travaux e ectué. Le vote sanction est
rare et c’est le vote prospectif qui l’emporte le plus souvent : dans la réalité

-gouvernants qui conservent une indépendance vis-à-vis de la volonté des électeurs : pas
ou peu de révocation permanente des élus

l’élu dispose toujours de marge de main d’œuvre dans son élection : peut toujours
espérer convaincre les lecteurs que ses erreurs ne se reproduiront plus, que les erreurs
sont dû à un contexte particulier. L’élu peut miser sur la mémoire courte de ses électeurs.
Champs des possibles pour les élus.

Vote sanction qui est au cœur de ce principe là n’est pas aussi e cace que le croit
Bernard Manin

-libre expression des opinions : les gouvernes peuvent exprimer leur volonté et leur
opinion sans qu’elle soit soumise au gouvernement. Permet la sanction lors des élections.
Néanmoins pour que cette liberté d’expression soit solide cela impose un accès à
l’information politique donc impose une publicité des décisions gouvernementales. Si ces
décisions ne sont pas connues, il est très compliqué pour les électeurs de se forger une
opinion sur le programme qui a été fait. Mais cela est très di cile, multiples acteurs
interviennent dans le processus. Obligation d’une information de tous est rarement
réalisé.

Libre expression des opinions passe par l’éducation, nécessite une éducation pour
informer, documenter d’égal à égal, il y a toujours des asymétries de l’information qui a
des répercussions sur la vie politique. Relativiser ces principes. L’idée que les décisions
publiques sont soumises à la discussion. Concepteur de gouvernement représentatif est
lié à l’assemblée délibérante : principe de nos assemblées. Par la discussion que l’on va
aboutir à la décision pertinente et c.est un moyen de prendre des décisions justes,
moyens de faire émerger des décisions sages. Vision qui ignore que certains ont
davantage les moyens de faire passer ce qu’ils veulent et d’autres de faire passer ce
qu’ils veulent. Les décisions sont souvent prises en amont. Discipline de vote.

Cela permet de caractériser le bon gouvernement de manière positive par un certains


nombre de principe mais en réalité ils décrivent très mal les institutions politiques et leur
fonctionnement

Des gouvernants désignés par élection à intervalles réguliers

Des gouvernants relativement indépendants vis-à-vis de leurs électeurs (pas de mandat


impératif)

La libre expression des opinions et volontés politiques

Des décisions soumises à l’épreuve de la discussion

2)Le pouvoir comme contrainte sociale :


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2.1)L’état selon Karl Marx (1818-1883) :

Pouvoir d’état qui n’est qu’un leurre

C’est un gpe social particulier qui détient le pouvoir et pas l’état

L’état résulta de l’apparition des classes sociales, appropriation des moyens de


productions qui nécessite un appareil coercitif qui n’est rien d’autre qu’un appareil

Disparition des classes : disparition de l’état car il naît des con its des classes sociales

L’état n’existe pas c’est un outil qui aide un gpe social particulier

Dvpement de l’état et de la bureaucratie on l’explique par la sortie de la féodalité

Pouvoir administratif qui n’est pas totalement soumis à al bourgeoisie et donc pas
seulement l’outil au pro t d’une classe sociale

Le pouvoir d’état n’est qu’un leurre (une critique du pouvoir institutionnel). « Le pouvoir
politique est le pouvoir organisé d’une classe pour oppresser une autre classe ».

L’état (ici assimilé au gouvernement) n’est « qu’un comité qui gère les a aires communes
de la bourgeoisie » (capitaliste)

« La bureaucratie n’est pas l’esprit de l’Etat, mais son manque d’esprit »

« Etat qui n’est qu’un despotisme militaire à armature bureaucratique et à blindage


policier, serti dans une bordure de forme parlementaire avec des mélanges d’éléments
féodaux »

=>L’esquisse d’une sociologie de la bureaucratie

2.2)Dominants, dominés :

A)La domination sociale :

Prolongement de ces ré exions autour des travaux des « dominants et dominés »

Entre en tension des dominants et dominés

Acteurs en lutte au sein d’espaces sociaux qui exigent des capitaux et des ressources
di érentes

On est dans une logique avec une distinction verticale et un champs de pouvoir dan
lequel s’a ronte des acteurs qui peuvent être reproduit et détenu par un certain nombre
de gpe sociaux

Domination par certaines élites : héritage

Pouvoir relativement di us : qui s’exerce au sein des di érentes relations sociaux : Michel
Fouqueau : des institutions vont exercer un pouvoir des individus du fait des avoirs
institutionnels qu’ils possèdent exemple : la prison et les faire se conformer, les travaux
sur la psychiatrie

Rapport de force et de pouvoir entre les individus

Élite politique : The Power Elite : élite du pouvoir : une élite unique, singulière. On est au
milieu des années 50 ans. USA plus grande démocratie du monde

Lutter contre les communistes

Charles Wright Mills va montrer que la démocratie américaine n’en est pas une car ils
sont dominés par l’élite du pouvoir : une 50taine de pouvoir

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Ce qui est intéressant c.est qu’il fuit qu’on a pas trois élites mais une élite homogène :
même valeur, de ce que sont les USA et de ce qu’elles doivent être. Valeurs en
communs : origine social, circulation d’un secteur à l’autre, passer par les mêmes
grandes écoles. La plus grande démocratie du monde dans les années 50, en pleine
guerre froide et dirigée par une même élite : se marient entre eux, passent par les mêmes
secteurs. Remise en cause du caractère démocratique.

D’autres vont faire pareils au niveau local, dans des villes une petite dizaine de personnes
contrôlent. La démocratie dans les villes n’exerceraient pas

Démocratie et pouvoir dans une ville américaine : réponse à Charles Wright Mills, à News
Évents sur le temps long trois gpes sociaux se succèdent à la tête de la ville. En première
les patriciens : ancienneté qui va leur permettre d’acquérir le monopole au niveau local,
monté en puissance des chefs d’entreprise. Cette fois les plébéiens arrivent aux postes
politiques au niveau de la ville avec une seule ressource : le su rage universel et le
su rage de masse qui va leur permettre d’accéder aux postes politiques au niveau de la
ville

Renouvellement des élites sur le long terme

Il va aller plus loin : il va étudier les a aires scolaires, l’urbanisme etc et on montre que ce
ne sont pas les mêmes personnes qui sont en capacités de faire passer des décisions.
Ceux qui peuvent peser sur cette décision : ont des capacités professionnelles

Pluralisme politique au niveau local

Pierre BOURDIEU, une initiation : des acteurs en lutte pour des positions de pouvoir
économique et symbolique au sein de champs di érenciés (politique, artistique,
économique…) qui s’appuie sur des capitaux divers.

Michel FOUCAULT, surveiller et punir : un pouvoir horizontal et di us dans les relations


sociales. Un pouvoir de contrôle et de surveillance des corps lié à des savoirs
institutionnels.

Wright Mills, The power elite :

-une élite homogène tient les rênes des institutions politiques, militaires et
économiques

-un sentiment d’appartenance alimenté par le capital culturel et la circulation des


élites au sein des trois secteurs

-des objectifs et des intérêts communs

Robert A.DAHL, who governs :

Structure polyarchique du pouvoir

Dans une logique diachronique : succession de 3 groupes d’acteurs (patriciens,


entrepreneurs et plébéiens)

Dans une logique synchronique : qui peut faire évoluer ou freiner les dossiers ?

B)Un pouvoir di us :

Le pouvoir n’est pas concentre dans les mains des uns ou des autres

Il est dispersé dans les mains des uns et des autres

Pas d’unanimité

Tension entre le préfet et le corps plus technique d’aménagement du territoire

Mettre en évidence des lieux et points du pouvoir dispersé

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Acteurs qui ne sont jamais totalement contraint : marge de main d’œuvre et d’action un
peu partout

Des marges d’action un peu partout : intervention des casques bleus, agissent sur le
terrain en fonction de mettre de mission qui ont été obtenu entre des diplomates et des
représentants or ces lettres de missions sont tellement diplomatiques qu’elles se relèvent
à ce qui se passe sur le terrain. La décision d’engager le feu ou protéger de une
population : chef de section qui doit la prendre car le contexte l’exige. De cette landiers
on trouve toute une série de marge d’autonomie. Pas de mandat pour agir mais la
position leur permette de prendre des décisions.

Existence de jeu de pouvoir qui sont extrêmement important et en jeu politique peuvent
se relèvent extrêmement déterminant

Lien de dépendance : dans un certain nombre d’administration on ne sait plus quelle est
le degré de la règle qui nous fait agir mais parce qu’on a toujours agi comme ça. Il y a des
juristes prudences locales qui sont bien plus déterminantes que le vote à l’assemblée
nationale par exemple : extrêmement important car le pouvoir politique ne’st pas aussi
rigide et ferme mais il peut aussi être di us

Des lieux et des relations de pouvoir dispersées au sein d’Etat (dans les organisations)

Des acteurs qui ne sont jamais totalement contraints (au sein des organisations)

Des marges d’action contre toute forme de pouvoir venu d’en haut et des liens de
dépendance qui lient les acteurs les uns aux autres = des jeux de pouvoir

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11/10/21

La légitimité du pouvoir politique :


1.La légitimation politique :

La légitimité est « la qualité du pouvoir dont l’acceptation se fonde non sur la coercition
comme ressource première, mais sur le consentement réputé libre de la population qui
s’y trouve soumise ».

La domination est « la chance pour les ordres spéci ques de trouver obéissance de la
part d’un groupe déterminé d’individus ».

1.1Les types de légitimités :

Une distinction conceptuelle, mais une combinaison en réalité

Légitimité traditionnelle :

Repose sur la croyance selon laquelle des normes coutumières ou des traditions
ancestrales doivent rester intactes, s’appuie sur al délité du passé et repose sur les
relations de types personnelles : princes-sujet

L’exemple type se sont les monarchies héréditaires : le doit à une lignée

Régime gérontocratie : système politique extrêmement ancien disparu mais cela renvoie
quand même à cela => par exemple Leaders soviétiques extrêmement âgé arrivent au
pouvoir après un parcours assez extraordinaire

Ont le plus disparu

Légitimité charismatique :

Domination s’équipe repose sur la soumission des qualités jugées exceptionnelles d’un
individuel

Exemple : napoléon

Intervient, s’impose plutôt dans les périodes de crises, de rupture

Relation de pouvoir qui repose sur le registre de la séduction : émotionnel important

Mais le plus important n’est pas un phénomène naturel mais résultat d’une image
construite du chef et di usé par des stratégies de communication

Dimension lié à une période crise explique qu’un régime fondé sur une légitimité
charismatique a du mal à survivre après la mort du chef sauf avec un culte de la personne
après sa mort

Extrêmement précaire

Voué à se transformer

Légitimité rationnelle :

Repose sur le fait que les actes accomplis par les dirigeants le sont par des procédures
légales établit sur des exigences qui repose sur la

S’accompagne d’une bureaucratie moderne

Forme principale que prend cette autorité

On est au stade 1 de l’état de droit on a une confusion entre légitimité et conformité

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Distinction purement conceptuel

On en les trouve pas a l’état pur dans la réalité

Ils se combinent

Importance du droit à travers le code napoleon, la mise en place d’une administration


solide, le plébiscite, vient renforcer cette dimension légale et rationnelle

L’empire s’e orce de créer une noblesse d’empire : noblesse impériale et nouvelle
noblesse

Démarche de mise en conformité avec la règle et de routinisation

On a aussi des éléments qui suggèrent toute la fragilité du pouvoir politique lorsqu’il ne
s’appuie par sur la légitimité rationnelle et charismatique

D’une manière général la référence au passé a perdu sa valeur justi catif

Mise en discussion la plus large possible comme légitimation

Légitimité charismatique : apparaît souvent de manière ponctuelle : retour de gaulle en 58


car on est dans une situation de crise et aussi l’histoire qui l’accompagne mais nouvelle
constitution et règles qui sont adaptées à sa personnalité

Elle demeure car les leaders politiques vont essayer d’asseoir leur autorité politique au
sein d’une coalition, ressort traditionnel du pouvoir politique, le meilleur d’entre nous

Nomination légitimation aujourd’hui est légal rationnelle

Distinction purement analytique

1.2.Les pratiques de légitimation politique :

A.L’image de dirigeants aux qualités exceptionnelles :

L’ensemble des actions par lesquelles les dirigeants tendent à établir leur légitimité, à la
revendiquer, en fonction des représentations qu’ils ont du régime désirable et désiré par
les gouvernés.

On peut distinguer certaines tendances de ces pratiques de légitimation

Mettre en évidence les qualités personnelles des dirigeants politiques

Entretenir l’image d’un pouvoir accordé à des valeurs

Mettre en avant les qualités personnelles des gouvernements pour renforcer le soutient
politique qu’ils dirigent

Déi er le pharaon égyptien

Rois qui vont être sacré

Empereurs romains qui vont distribuer le blé au peuple : o ert des services publiques sur
leur fortune personnelle

Représentation paternelle

Dirigeants politiques : héros d’un projet politique particulier : conquête d’un territoire qui
peut conduire à un culte de la personnalité : petit livre rouge par ex

Dernier point la valorisation personnelle des dirigeants dans nos sociétés : le passage à la
télé régulièrement, le développement des voyages o ciels en provinces notamment :
focaliser l’attention sur le dirigeant sur les réactions à chaud, entrer en discussion,
instaurer une proximité avec le citoyen ordinaire

Grand meeting : capacité à tenir une salle entière, montrer un projet et l’étendu des
soutiens

La mitterandolaterie : sur valorisation de celui-ci

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On met en avant la compétence des dirigeants

Dirigeants compétent ou savant

La capacité du candidat à devenir l’auteur d’un ouvrage, utiliser cette forme


d’expression : essentiel pour un candidat

Régime soviétique marxiste : l’idée de di user une image du leader comme spécialiste de
marxisme scienti que

Noblesse d’état : dirigeants politiques et co-gouvernants qui sont passés par de grandes
écoles qui ont des capacités acquises par le passage dans des grandes écoles

B.L’image d’un pouvoir accordé à des valeurs :

Renvoie à la satisfaction qu’on a de gouverner en fonction de principe et non d’intérêt et


non de rapport de force

Nos gouvernements nous gouvernent en fonction de principe

Pouvoir républicain contre les formes de légitimation dynastique : pas fondé sur le droit
divin, ce pouvoir n’est pas fondé sur la force, n’est pas déterminé par le privilège que
détiendrait certaines personnes et gpes sociaux : pacte

Les institutions découlent de la volonté du peuple représenté par l’assemblée originelle


qui nous relie tous les uns aux autres

E ets civiques : aller voter donc de répondre à ce rituel régulier de renouvellement, action
de légitimation politique, faire perdurer un pouvoir, fêtes nationales, fêtes révolutionnaires
vont promouvoir l’égalité la fraternité l’égalité

Débat parlementaire : décisions prises avant, image qu’on discute c’est fondamental,
décision prise dans des espaces bcp plus con nés, négliger ce moment là serait
renoncer à la mythologie du gouvernement représentatif, moments fondamentaux pour
nos systèmes politiques et leurs modalités de fonctionnement

2.La transgression politique :

Légitimité qui peut s’a aiblît au point d’une rupture voire dû à une crise, même d’une
révolution qui renverse le régime politique en place et y vient lui substituer un régime
politique légitimité

Pas perdre de vue la rupture et l’érosion progressive

2.1.Les ruptures de légitimités :

A.Les modèles séquentiels (Crane Brinton) :

Les révolutions n’ont pas toujours pour projet politique la transformation ou le


bouleversement des régimes politiques : ex : révolte urbaine, gilet jaune

Qui sont liés à des formes d’exaspération, forme de couleur, mais pas pour objectif le
bouleversement, changement politique

Ce qui illustre le modèle séquentiel

Les processus révolutionnaires renvoient à une succession d’étape, gouvernement qui


s’e orce de répondre aux contestations, montée de la violence mais il va échouer à
répondre à ces mouvements

Souvent se sont des révolutionnaires modérés qui prennent le pouvoir mais se heurtent à
la contestation des révolutionnaires plus radicaux mais aussi aux conservateurs qui vont
s’opposer à ce gouvernement modéré

Les révolutionnaires radicaux vont a rmer des revendications radicalement nouvelles :


construisent une vie sociale totalement nouvelle et cela peut expliquer que la victoire de
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ces révolutionnaires radicaux débouchent sur des dictatures, besoin d’a rmer leur
autorité face aux modérés et aux conservateurs

Problème c’est que c’est une approche descriptif

Modèle assez peu explicatif des renversements de l’ordre politique et ne peut pas
s’appliquer à tous les mouvements révolutionnaires

B.Les modèles psychosociaux (James Davies) :

« La révolution à plus de chances de se produire quand une période prolongée de


progrès économiques et sociaux est suivie par une courte période de retournement aigu,
devant laquelle le fossé entre les attentes et les grati cations s’élargit rapidement,
devenant intolérable. La frustration qui en résulte, dès lors qu’elle s’étend largement dans
la société, cherche des modes d’expression dans l’action violente ».

http://www.hnp.terra-hn-editions.org/TEDI/article42.html

L’idée c’est que les renversements de


régimes politiques peuvent s’expliquer
par une augmentation soudaine des
attentes de la pop et les satisfactions
de ce qu’elle obtient

Écart entre les attentes des pop


motivés : discours révolutionnaires et
les satisfactions réelles qui sont réduit
par un bouleversement économique
ou politique de la situation

Satisfactions espérées qui augmentent et brutalement il y a un retournement de


conjoncture et brutalement il y a un fossé qui s’accroît entre les satisfactions escomptés
et quand la frustration devient trop insoutenable

Conjoncture économique favorable mais elle se retourne ou répression brutale et c’est


cela qui conduit à une frustration relative et conduit au moment révolutionnaire

1911 : révolution au Mexique

Il veut répondre aux théories laxistes où la révolution révolutionnaire est censé naître de la
pression croissante de la population ouvrière ou agricole qui va faire émerger la violence
et entraîner le basculement

Davies montre qu’il n’y a pas de niveau mais qu’il y a un écart entre attentes et
satisfactions

1905 : répression brutale des manifestations (Russie) mais en même temps des paysans
sont a ectés par des mauvaises récoltes et armée humiliée par sa défaite face au Japon

Extrêmement théorique qui laisse de côté bcp de facteurs : la résistance, degré de


coercition

Pas une approche qui s’intéresse aux acteurs de la mobilisation

On peut l’expliquer à travers l’érosion sur la légitimité qui permet de répondre à une partie
des critiques faites

2.2.L’érosion de la légitimité :

A.Des conceptions opposées de l’ordre politique au rôle des élites :


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Chute du mur qui traduit l’érosion de la légitimité du gouvernement de la RDA depuis
longtemps

Souvent le moment révolutionnaire relève une érosion progressive des soutiens

Di usion de représentation valorisant une autre conception du pouvoir

On a le développement du con it de légitimité

Cas de la révolution française : production intellectuelle qui caractérise le 18i s,


contestation intellectuelle du gouvernement qui vont être di usés par des ouvrages, des
poèmes, assez largement dans la société auprès de la bourgeoisie, des professions
libérales, du clergé qui vont contribuer à l’égard du régime en place

De la même manière il y a eu le marxisme, développement des idées communistes

Alternatives ne pèsent réellement que s’il y a des élites politiques qui sont capables de
recourir aux moyens et de mobiliser des personnes

D’autres travaux qui insistent sur la désertions des élites, le basculement révolutionnaire
intervient au moment où les gpes sociaux qui étaient le soutient le plus ferme du
gouvernement désertent, cessent le combat et de défendre le gouvernement mis en
place => on re introduit les variables économiques

B.Les mutations sociales et économiques :

Il faut aussi renvoyer à des variables sociales

Mise en évidence des facteurs économiques et sociaux

Pour expliquer l’érosion des régimes politiques et le basculement des régimes

Il faut retrouver les 3 variables : sociales, économiques et politiques

Facteurs économiques au-delà de la stylisation vont jouer un rôle essentiel

Pas de régime démocratique s’il n’y a pas de bourgeois

L’idée est de rappeler que les facteurs éco vont jouer un rôle essentiel et cela est
envisager à partir du fait que les pays économiques développent sont aussi ceux où les
démocraties sont le mieux fondées

C’est dans les pays économiquement les plus développés que les démocraties pluralistes
vont se développer et se consolider

Derrière cette idée : les changements de conditions de vies sont un des facteurs
essentiels de l’érosion de la légitimité

Passage d’une société agricole, rurale à une société industrielle, marchande va être un
facteur important de l’érosion

Il faut des élites qui portent ou qui désertent mais une explication importante : le
changement des conditions de vie de la pop liés à des mutations sociales et éco
profondes

L’entrée dans une société moderne ne se réalisent que par changement brutal de rapport
de force entre les gpes sociaux

Trois étapes de passage entre le monde rural et moderne : se sont des renversements de
l’ordre politique :

-capitaliste réactionnel

-communiste

-bourgeoise : démocratie

Une seule envoie à une démocratie, les deux autres donnent naissance à la dictature

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C’est en Angleterre que l’état moderne s’impose tôt suite à la guerre civil du 17i s qui va
imposer quelque part dans la violence une forme d’état renouvelé, opposé à
l’absolutisme antérieur

Ce qui va s’imposer dans cette révolution c’est la suprématie du parlement sur le


gouvernement et le roi

Prise de pouvoir du parlement

Explique par la naissance d’une bourgeoisie commerçante : vont aussi être avide de terre
et ne se concentrent pas de développer leur commerce

De la même manière au sein de la petite noblesse et des paysans les plus aisés : esprit
mercantile et capitaliste : sont attirés par les capitaux nanciers. Transformation de ces
gpes sociaux dans leurs attentes, revendications, esprits, s’appuient sur la révolution
agricole qui améliore les techniques de prod, accroître l’élevage, faciliter la prod etc

Ces paysans aisés, cette petite noblesse : opposition avec succès à la monarchie qui elle
va se contenter de défendre les petits paysans les plus pauvres quelque part

Prise de pouvoir lié à une alliance : bourgeoisie commerçante et la transformation de la


petite noblesse et paysans aisés : aboutissement de la prise de pouvoir du parlement

On est sur des fondements qui sont d’abord économiques et sociaux avant d’être
politiques

Mise en évidence de ces phénomènes de rupture s’explique par la conjonction de


facteurs complexes qui sont : sociales économiques et politiques

Variables qui sont réutilisés par expliquer l’érosion et le bouleversement des


gouvernements

Doctrine marxiste cherche un moment révolutionnaire : il faut que la pression sur les
classes soit extrême pour arriver au moment de rupture. La modernisation,
l’industrialisation, les faibles avancés de la démocratie va nir par conduire à une
situation explosive. Davies dit non, ce n’est pas car on opprime un gpe social qu’il révolte
mais parce qu’il se projette sur un moment puis il a un retournement de conjoncture et ce
retournement déclenche la rupture car les attentes ne sont pas satisfaites, attentes qui
sont légitimes

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18/10/21

Les idéologies et les cultures politiques :


1.L’idéologie :

La culture politique assoit la légitimité des règles et et les assoir

Cette notion de culture politique est rejeté par les auteurs d’inspiration marxiste qui vont
préférer la notion d’idéologie politique car pour eux cet univers de croyance n’est que la
reproduction des rapports de forces sociales. Ces cultures ne sont pas neutres

Les auteurs qui vont valoriser la notion de culture politique relient à la culture en général,
cette culture est une puissance facteur de lien social, ce qui permet à l’individu de
s’adapter à son environnement immédiat

La culture l’italique renvoie à ce socle d’insertion sociale, à l’adaptation des individus à un


environnement qui peut être di cile

La culture politique « l’ensemble des croyances et valeurs partagées concernant la vie


en société et le rôle des activités politiques dans le maintien et l’orientation de la
cohésion sociale (…) permettant l’acceptation d’actes autoritaires tendant l’ajustement
mutuel des comportements »

L’idéologie politique « les représentations, la pensée, le commerce intellectuel des


hommes apparaissent (…) comme l’émanation directe de leur comportement matériel
(…). La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose du même
coup des moyens de la production intellectuelle si bien que (…) les pensées dominantes
ne sont pas autre chose que l’expression idéale des rapports matériels dominants qui
font d’une classe la classe dominante ».

1.1.L’idéologie, l’expression d’un aveuglement :

On essaie de dénoncer à travers une supposition d’idée qui le font agir

Ce co,c’est de science social ne donne pas lieu à un consensus mais on peut faire
ressortir certains éléments de dé nitions de permettent de distinguer la notion d’idéologie
et de culture politique

Dimension plus moderne : l’écologisme radical

Les idéologies sont présentes aujourd’hui encore au sens marxiste du terme

L’idéologie c’est un ensemble d’idée généralement fausses mais qui forment un système
doté d’une cohérence relativement forte et c’est ce qui fait le succès des idéologies

L’idéologie au 19i s s’oppose à la science, refus d’objectivité scienti que mais évidement
l’apport supplémentaire de Marx c’est de noter cet ensemble de représentation fausse
sont produit par les dominants pour justi er l’exploitation de classes

Opposition entre la science et l’idéologie

Il y a une part d’aveuglement dans l’idéologie

Travaux de GRAMSCI et ALTHUSSER : dans toute idéologie il y’a des éléments de vérités
et c’est important car l’e cacité de l’idéologie repose sur le fait qu’il y ait des éléments
de vérités propre à la science

Mais d’autres eux vont s’e orcer de trouver la démarcation entre le vrai et le faux et
nalement ce qui caractérise l’idéologie c’est le refus de l’objectivité scienti que selon
eux

On ne va pas jusqu’à admettre la contradiction apporté par les travaux scienti ques

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Point d’accord assez large sur ce qu’est l’idéologie : on a a aire à un tout qui est
relativement logique, on a des auteurs qui se sont e orcés de rationaliser leurs croyances
: vrai travail d’explication théorique

Il y a toute une série de penseurs dont les travaux vont être a l’origine du système de
représentation singulière

Volonté de rationalisation

Derrière du marxiste : travail doctrinal de la part de gens sérieux mais on voit très bien où
tout cela a pu nous conduire dans certains espaces particuliers

NB : un terme d’usage courant et un concept de sciences sociales

L’ensemble des représentations (fausses) produites par les dominants a n de justi er


leur exploitation de classe

Un refus de l’objectivité scienti que, mais qui incorpore des éléments de la vérité

L’idéologie se caractérise par sa part d’aveuglement

Un ensemble d’idées qui forment un tout cohérent et repose sur un travail d’explication
théorique et doctrinal (libéralisme, socialisme, nationalisme, le fascisme… le
communautarisme, le complotisme…)

Une mysti cation rationnelle opposée à la vérité scienti que

1.2.L’idéologie, l’expression d’une domination :

Re ète l’idée d’un gpe social dominants, impose ses idées par une violence symbolique

On se représente les choses à titre personnel en fonction de qui on est

Au niveau collectif c’est la même chose : tout ce qui forme la structure dans la pensée
marxiste n’est que le re et perspectif et des classes sociales

Derrière cette domination de valeur, norme, d’idée, de croyance on a l’imposition aux


autres de ce système de représentation

L’idée c’est que la classe qui domine l’état impose à la société son hégémonie d’idée, sa
représentation du monde et les classes dominés n’ont pas l’impression d’être dominés,
elles l’acceptent par aliénation

Ensemble d’idée fausse qui permet à un gpe social de dominer un autre gpe social et
d’imposer ses idées aux autres gpes sociaux sans qu’ils n’en ont pas conscience

On ne se rend pas compte de la domination, le fruit de l’aliénation avec ceux avec qui on
n’a pas les mêmes idées

GRAMSCI : développe cette conception de l’idéologie et va montrer que cette hégémonie


de la classe dominante se fonde sur la force et le consentement de la classe dominée

Dans l’état bourgeois occidental le pouvoir est basé sur la contrainte : policière, militaire
mais aussi sur la di usion de l’idéologie démocratique. L’idée c’est que la pop accepte
nalement cette domination du fait de sa croyance en la souveraineté du peuple, en la
force de la participation politique, ces illusions là créent les conditions d’un consensus
des institutions politiques

Démocratique mais qui répètent la domination de certains groupes sur d’autres

Cette idéologie va être produit par certains groupes ou certains individus qu’il appelle
« organiques » pour lui chaque classe social va générer ses propres organiques qui l’aide
à prendre conscience de sa classe

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Les organiques vont construire un projet historique ou un projet d’avenir pour les groupes
sociaux

La bourgeoisie français de 1789 a eu ses avocats, journalistes, philosophes : impose un


certain nombre de direction, d’explication, de justi cation et le combat de ces organiques
c’est d’arracher le contrôle idéologie de la société et de la même manière la classe
ouvrière a créer le Parti communiste : il trace les perspectives d’émancipation

On n’est pas sur une logique naturel mais on est sur une prise en main des intellectuels

ALTHUSSER : appareils idéologies d’état qui doivent perpétuer l’ordre économique et


politique établit. L’appareil idéologie d’état dominant c’est l’appareil scolaire, il a été mis
en place par la bourgeoisie, l’appareil scolaire a remplacé l’église. L’église comme l’école
di use des savoirs, des savoirs êtres et faires mais aussi la di usion de l’ordre établit

Ouvrage « la reproduction » : enjeux des savoirs, organisations, découpage des savoirs
légitimes, l’autorité des enseignants sur les élèves, le rejet des élèves vis-à-vis des
enseignants qui ne sont pas prêts

L’ENA ne recrute que des gens qui sont déjà conformés à l’état : déjà être acclimaté aux
attentes de l’état

Reproduction de l’élite

Logique de la méritocratie cède sa place à la réplication de l’ordre existant

L’idéologie re ète et préserve les intérêts de la classe dominante qui parvient à imposer
ses idées par la « violence symbolique » (une résignation vécue comme une évidence-
habitus)

L’hégémonie de la classe dominante se fonde sur une « combinaison de la force et du


consentement » : contrainte (policière) et di usion de l’idéologie démocratique

Les « intellectuels organiques » (GRAMSCI); les « appareils idéologiques de l’état »


(ALTHUSSER)

L’école, par exemple : inculcation de savoirs, savoir faire et… de l’ordre établit

2.Les représentations politiques :

Notion de culture politique se distingue de la notion de l’idéologie

La culture n’est pas dotée de la cohérence interne qui caractérise les idéologies

Le plus souvent la culture n’implique pas nécessaire l’implication d’un groupe social

La culture politique est bien plus di use que les idéologies

La culture peut englober les idéologies

La culture n’est pas forcément lié à une entreprise de domination

Travail de déclassement des cultures régionales par rapport à la langue régionales renvoie
à ce travail de domination

L’entreprise de domination d’un groupe, d’une catégorie sociale n’est pas forcément
présent mais dans la di usion cela est présent

Opposition mais pas forcément cette hégémonie culturelle qui s’impose à tous

Un ensemble de savoirs, de perceptions, d’évaluations, d’attitudes qui permettent aux


citoyens d’ordonner et d’interpréter les institutions et processus politiques ainsi que leurs
propres relations avec ces institutions et processus (Almond et Verba - 1963)

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Une dé nition par défaut ?

La culture politique n’est pas dotée de la cohérence interne des idéologies

La culture politique n’implique pas d’entreprise de domination

La culture politique englobe les idéologies

2.1.La culture civique :

Étude par questionnaire : doit permettre de mettre en avant les fondements de la


démocratie

Pourquoi des systèmes démocratiques ont mieux résisté dans certains pays que dans
d’autres au 19i s

Composantes cognitives : renvoie aux connaissances : politique, du fonctionnement, du


système électoral …

Dimension plus a ective au-delà des savoirs acquis, des jugements rationnels que l’on
peut porté sur nos élus il y a aussi des logiques de rejet, un sentiment d’admiration, de
l’antipathie, du mépris à l’écart des hommes politiques, des courants de pensées => joue
un rôle extrêmement important

Composantes évaluation : juger négativement ou positivement certains évènements,


comportements, fonctionnements, capacité du système politique à répondre, d’attentes.
On évalue ce système politique au regard d’idéaux, de valeurs, d’idéologies politique

Le côté bcp plus friable de la notion de rationalité

On a appris des choses et on porte des jugements de valeurs

Il y a tjrs une personnalisation des systèmes politiques : valorisation intense et a ective


de la personne qui incarne ne système politique

Bien montrer le poids de l’évaluation et des a ectes dans la culture politique

Leurs travaux permettent de distinguer 3 cultures politiques :

Culture paroissiale : renvoie à des régions bien identi ées où on a une harmonie autour
du système politique local, ce qui tourne autour de l’enracinement du candidat de l’élu à
la vie de la commune.

Culture de sujétion : régime autoritaire avec une autorité descendante, extérieur à


l’individu, s’imposant à l’individu de manière bien faisante il apporte des prestations, o re
des services, cette culture de sujétion met en évidence la distance entre la politique et
l’individu à travers la contrainte

Culture de participation : qui implique l’adhésion au système politique et qui implique


l’engagement dans le fonctionnement du système, participer aux manifestations,
élections, signatures de pétitions. Cette forme de culture politique qui correspond le
mieux à une structure démocratique du pouvoir.

Culture civique : association harmonieuse et équilibre entre ces trois types de cultures
politique. Une culture politique est toujours mixte. La culture civique c’est l’association
entre les trois. Pour eux c’est évidement cette culture civique qui a servi à certains pays à
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mieux faire perdurer le système politique démocratique alors que d’autres sont tombés
dans l’autoritaire.

Les cultures politiques nationales on peut les identi er avec la présence plus ou moins
forte de leur stabilité dans le temps long

En Italie où le racisme domine à un moment donné, la religion chrétienne, l’association


entre les deux est peu favorable au système démocratique

En All ils vont expliquer que la culture de sujétion est très présente, l’occupation de
l’après-guerre font que là aussi la démocratie est extrêmement fragile

Au EUA les citoyens sont plutôt investis dans la vie politique mais culture de sujétion
faible, soumission au drapeau, valorisation de la constitution

Montrer à la fois les di érentes dimensions de la culture politique

=> c’est un travail qui a été critiqué : à cause des sondages notamment car ils occupent
une grande place à l’opinion

Alternance gouvernementale n’est pas forcément un défaut en démocratie

La principale critique : sa focalisation sur un cadre national, ils vont laisser de côtés les
cultures politiques qui seraient appuyées sur des bases territoriales, sociales, socio-
professionnel, la classe ouvrière … ils postulent là aussi que tous les membres d’Aube
société partageraient une culture proche or cette hypothèse la n’est dans la réalité
intenable, il y a des cultures politiques et la culture civique c’est plutôt le produit des
interactions entre di érentes cultures, groupes sociaux et territoriaux. Le schéma réaliste
de la politique est bcp plus complexe que cela.

Des dimension (cognitives, a ectives et évaluatives)

Des types de culture politique (paroissiale, sujétion et participation)

La « culture civique » comme association harmonieuse, équilibrée des 3 types de cultures


politiques

Des critiques (la méthodologie, l’interprétation)

2.2.Les cultures politiques :

Aucune société ne fonctionne sur la base d’une culture homogène, sans tension

Ce qui veut dire qu’une société qui s’empruntent des symboles, représentations …

Cette critique permet de distinguer des sous cultures liés à des activités particulière et
enracinées dans le temps => Cette remise en cause de cette culture homogène

On va par exemple distinguer des cultures sociales qui s’appuient sur des expériences
propres au groupe

La socialisation politique repose sur des expériences professionnelles : auvergnats qui


l’hiver montent travailler à Paris et dorment dans les mêmes chambrés : culture politique
qui va naître

Participation à certains regroupements vont permettre au Parti communiste de s’étendre

La famille, le milieu de vie, l’encadrement de cette vie familiale par des organisations qui
permettent de dé nir ce groupe tout cela va jouer un rôle extrêmement important : culture
ouvrière par exemple : au pluriel aussi car les ouvriers de l’industrie et de l’agricole ne
sont pas pareil

Solidarité de classe a une certaine période de son histoire

Condition de vie et expériences personnelles : adhésion à un parti, opposition forte,


participation à des moments forts et la mise en place de solidarité qui permettent d’unir le
groupe

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On peut aussi parler de contre-culture qui elles aussi vont se construire à partir de
système de croyances et des attitudes particulières mais qui vont surtout se construire en
opposition par rapport à la composante culturelles centrales. C’est l’exemple de la culture
de la violence.

Une manière de montrer à la fois des sous cultures et puis aussi des formes de contre
cultures et donc de contestation de l’ordre politique établit. Échappe à une culture
nationale uniforme, comprendre le travail de construction national et donc de
contestation de ces cultures sociales ou territoriales, souligne que la culture l’italique
d’une société c’est d’abord celle des agents sociaux qui la dirigent. Souligne que cette
culture politique d’une société c’est d’abord celle qui légitime l’ordre politique en vigueur,
donc c’est conservateur

Pour autant, à travers l’opposition de sous et contre culture signi e que la culture des
dominés n’est pas sans e et par exemple : la réduction du temps de travail, interdiction
du travail des enfants, autorisation des associations ouvrières …. Des réformes
acceptées progressivement par les gpes dirigeants mais en étant portées par des
groupes dominés. Aujourd’hui ces valeurs là sont devenues des valeurs essentielles dans
nos démocraties, composante essentielle de l’ordre politique dans nos sociétés

Distinction entre les ouvriers du monde agricole et de l’industrie

Système de représentation extrêmement vivant, mobile

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25/10/21

La socialisation politique :
1.L’univers politique des enfants :

Adaptation méthodique de l’enfant à son milieu social où ils sont destinés à vivre : but
ultime de son éducation : BURCKAM => Processus de socialisation intensif ou plus
important pendant l’enfance et l’adolescence : relation au monde se construit

Socialisation primaire : enfance et adolescence

Socialisation secondaire : professionnalisation

La socialisation « un processus d’apprentissage permanent par lequel la personne


intègre la culture et s’adapte à la société qui constitue son milieu vital »

La socialisation politique « les mécanismes et les processus de formation et de


transformation des systèmes individuels de représentation, d’opinions et d’attitudes
politiques »

Pêle-mêle de notions : éducation; les instances de socialisation (primaire/secondaire);


les milieux de socialisation; les agents de socialisation

1.1.Les leçons des Etats-Unis :

Comportement politique plus psychologique : travaux anciens mais importants

Pendant très longtemps pas de travaux sur ce sujet la à cause du mythe de l’innocence
de l’enfant

On interroge des enfants sur les personnes politiques

Les enfants ont déjà une représentation particulière, souvent simple, mais tout de même
importante de ces représentants politiques

Notions de racisme et d’anti-racisme plus que gauche et droite mais facteurs de


positionnement importants

Innocence politique qui perdure pour les parents

Américains étonnés que leur système tienne toujours et cherchent les facteurs à quoi

c’est dû => Transmission d’attitude à l’égard du vote et à l’égard des partis

Travaux de HYMAN : socialisions politique est un processus relativement linéaire où la


famille joue un rôle essentiel

C’est d’abord un processus contradictoire

L’enfant n’est pas passif face aux instances et agents de socialisation

Comment les systèmes politiques réussissent à persister à un monde qui est relativement
changeant ?

Enquête par sondage

Importance de l’apprentissage politique avant l’âge adulte

La famille ne détermine pas uniquement des opinions mais qu’elle transmet des
préférences partisanes fortes et durables

Socialisation au cours de cette période de l’adolescence

Socialisation opéré par la famille

Rôle des partis politiques et la famille vont être lié

Fidélité familiale et partisane vont aller de pair et se confondre

Le parti va fournir le cadre de référence fondamental de l’adolescence

Système bipartisan aux EUA avec une opposition bien marqué entre deux partis

En France cela ne fonctionne pas car les partis changent, évoluent, se renomment etc…

En France identi cation : droite, gauche : identi cation partisane proprement dit

Travaux qui vont être remis en cause par d’autres travaux aux EUA qui vont insister que la
socialisation politique c’est d’abord un élément de pérennité du système politique : aux
origines de la légitimité du système politique

Les enfants a rment des préférences partisanes, accélération positive et a ective du


système politique à travers de la personnalisation de ce système politique incarné par le
président

Réduction du système politique à la réduction du président des États-Unis

Socialisation par étape

Dans un premier temps : politisation : sensibilisation au fait qu’il y a un système politique :


gauche, droite : existence d’un système politique particulier

Deuxième étape : personnalisation : président

Troisième étape : idéalisation du pouvoir politique : opposition entre les bons et les
méchants : jugement manichéen

Quatrième étape : institutionnalisation : on saisit les structures existences

A travers cette succession d’étape on peut comprendre que la socialisation politique soit
le développement d’un soutien a ective au système existent

Peut importe que les parents transmettent ou non leurs opinions partisanes ce qui
compte c’est qu’ils apprennent à leurs enfants à voir les partis politiques comme des
gens faisant le lien légitimement entre les institutions et le peuple

Ces deux travaux pionniers conduisent à structurer la sociologie américaine autour de


quelques résultats importants :

Relativement tôt dès 10-11 ans les enfants très majoritairement une préférence partisane

Ces préférences partisanes vont de pair a l’attachement à un parti politique qui est un
rejet de l’autre

Les enfants développent de façon précoce des représentations du système politique :


idéalisé, positive

Ces travaux présentent des limites :

Peu de sens en France et dans d’autres pays

Tout ne se passe pas dans l’enfance

La socialisation de s’arrête pas à l’enfance

Critique de la vision passif des enfants

On va montrer que des travaux spahi seraient menés dans des milieux sociaux di érents
ne montreraient pas forcément des dispositions au sens favorable au système politique
américain

Très compliqué d’universaliser ce système politique

On reproche une vision homogène de la famille : on écarte le fait que les enfants puissent
recevoir des messages contradictoires du milieu familiale

-la socialisation politique comme facteur de stabilité de l’ordre politique; de la pérennité


des systèmes politiques

-un processus uniforme, linéaire où la famille joue un rôle central

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-la socialisation familiale transmet des préférences partisanes fortes et durables
(transmission de l’identi cation partisane par la famille)

-les enfants développent de façon précoce une représentation personnalisée, idéalisée et


positive du système politique

-un modèle di cile à universaliser

1.2.La critique française :

Les enfants vont vivre les évènements pluriels et vont recevoir des messages
contradictoires et donc dans la socialisation il y a des délits

La socialisation enfantine et à l’adolescence c’est surtout l’apprentissage par rapport aux


adultes et au milieu d’appartenance

Insister sur la pluralité des sources de socialisation

L’enfant autour de 7-8 ans pense comme un adulte agit comme un adulte et petit à petit il
construit une relation, puis une relation d’autonomie de sa conscience : 11-12 ans âge
dans lequel il contredit

Progressivement il va percevoir les con its, oppositions, concurrences …

Évolution et rapport complexe des enfants à leur apprentissage

Univers politique des enfants : 1974 : étude réalisée au près d’enfant de 10 à 15 ans avec
un choix d’enquête de prendre deux communes avec des partis implantés depuis
longtemps et di érents

Comparaison entre une ville centriste et une ville communiste

Associer des termes à un certain nombre de terme : hostilité au vocabulaire politique

Les enfants sont hostiles à tout ce qui montre un con it

Les enfants assimilent d’abord et assez largement tout le vocabulaire lié à la communauté
nationale (drapeau, l’état ….) ils accordent une valeur positive

Les institutions sont aussi connues : vote, élus, démocratie ….

Les enfants très tôt connaissent des termes importants pour se situer dans le système
politique et accordent une valeur positive

Mais il y a une moins bonne connaissance et une hostilité a l’égard du vocabulaire de


con it, aussi ceux qui aux partis politiques, vocabulaire moins maîtrisé, cela conduit
identi er à un modèle français de socialisation politique qui serait d’avantage marqué a
l’acceptation et l’attachement de la nation

Les termes valorisés sont connus part les enfants d’ouvrier et de cadre supérieur mais
sont plus importance que chez d’autres milieu : agriculteur par exemple

Les enfants d’ouvriers acceptent mieux le vocabulaire et ont une meilleure constance de
ce vocabulaire con ictuelle que les enfants des cadres supérieurs et plus valorisés dans
ce milieu là que dans l’autre

L’intérêt pour la politique n’est pas également partagé => Les enfants d’enseignants :
plus important que les cadres supérieurs et pour les enfants d’ouvriers ou d’agriculteurs
par exemple

Intérêt pour la politique lié au milieu social

Valorisation de l’ordre existent

Montrer l’importance du con it, qui peut être vu de manière positive ou négative selon les
groupes

Di érences sociales au niveau du contenue qui les associent

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-un processus contradictoire et interactif, où l’enfant n’est pas inactif face aux instances
de socialisation

-la socialisation est enjeu de con its et un apprentissage de l’indépendance par rapport
aux adultes

-une hostilité des enfants, à l’égard du vocabulaire con ictuel, une identi cation et
valorisation forte de la communauté nationale

-des di érences sociales au niveau des contenus connus et valorisés

2.Des instances et des moments de socialisation :

Il y a dans les quartiers des espaces de mobilisation

Une jeunesse peut s’engager politiquement

Les rôles qu’on y occupe peuvent être des facteurs puissants de socialisation politique :
grande sœur …

Quand on parle d’instances de socialisation on parle aussi de milieu de socialisation :


c’est l’idée d’une communauté sociale structurée au sein duquel peut s’opérer la
socialisation

On trouve des agents de socialisation qui peuvent être plus ou moins conscient du rôle
qu’ils ont : les paires, les enseignants …

Distinction : les milieux et les agents de socialisation

Les expériences ordinaires : pas des expériences directement identi é comme étant des
expériences politiques

Expériences de contestations etc… : peuvent être des moments de mobilisation politique


important

Manière de dépasser cette idée des instances de socialisation en mettant en avant ces
événements traumatiques ou pas

Les agents (le maître d’école, les pairs, les parents, la maman) et milieux de
socialisation (la famille, l’école, le travail, le syndicat…)

Les évènements traumatiques (guerres, con its sociaux), l’engagement militant (partis,
associations, campagnes électorales, universités d’été …)

2.1.L’école et la famille :

Des ridicules semblaient être couru envers l’enseignement catholique

Singularité de la transmission père/mère

Di érenciation entre la socialisation : garçon/ lle

École intervient d’abord par le contenu de l’enseignement qui est dispensé

Sur le plan d’enseignement civique : l’école ne produit souvent d’e et signi catif que
dans les familles dépourvus de moyen de donné dans ce domaine

Les familles plus engagées et bourgeoise c’est la famille qui transmet l’information
civique et non l’école

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L’école peut compenser dans un milieu moins favorisé l’enfant pro te plus de
l‘enseignement civique dispensé

Le vocabulaire qui était maîtrisé des classes moyennes et ceux issues de classes
défavorisés n’avait pas le même et l’école peut venir compenser les acquis dans le
monde constitutionnel dans les milliers plus défavorisés

Les enfants d’ouvriers ont une notion bcp plus réaliste

Les enfants des classes moyennes ont une notion bcp plus idéaliste

L’école est d’abord un lieu d’apprentissage concret de la démocratie car il permet


l’apprentissage à la participation de la vie scolaire : élection de délégués … forme qui
sont valorisés

Cet apprentissage de la démocratie est surtout favorable aux enfants en bonne situation
scolaire

En e et une mauvaise situation scolaire et l’école n’est plus un modèle car l’élève sera
dans une position de retrait et pas d’engagements qui lui sont o erts

De la même manière l’école est aussi un milieu important d’apprentissage des inégalités
et c’est aussi un lieu d’apprentissage à la contestation, l’opposition … pas un
apprentissage forcément positif de la pratique civile

L’école permet l’apprentissage de la démocratie plutôt pour les élèves qui vivent bien leur
scolarité, les autres sont plutôt dans le retrait, l’abandon, renforce aussi les situations
d’isolement et de mise à distance

Manière de relativiser le rôle de l’école

En terme d’agent de socialisation, la voix de l’instituteur ne l’emporte que si c’est la


même que celui des parents

La crainte des républicains contre l’endoctrinement des établissements catholiques est


fausse car c’est la parole des parents qui l’emportent toujours

La famille : l’in uence des enseignants en matière de choix idéologique ou politique elle
existe que si elle est en conformité avec celle des parents

Cela était vrai en 1960-1970 et cela est encore plus vrai aujourd’hui

Lorsque qu’il y a désaccords entre parents et enseignants c’est l’opinion des parents qui
l’emporte auprès des élèves

La transmission des préférences idéologiques est d’environ de 50% voire moins aux EUA
c’est encore moins

La transmission de préférence de pratique religieuse est supérieure

La transmission des préférences idéologiques est bien supérieure à celle des goûts :
génération qui vient s’opposer

Cette transmission est d’autant plus forte quand on est dans un milieu homogène :
parents par exemple, et quant ce choix, l’opinion des parents est visible des enfants

Des espaces, des cultures politiques qui sont plus ou moins favorables à des partis
politiques

Aux EAU : deux partis particulièrement stable alors qu’en France et en Italie par exemple
c’est plus des orientations gauche/droite. Le spectre est bcp plus large et donc très très
di cile

La famille c’est un lieu de politisation di érencié entre lle et garçon

Les lles ne rattrapent jamais le retard pris sur l’intérêt politique

Engagement politique de la maman extrêmement important dans le choix de l’enfant

-la prépondérance,ce de l’in uence des par rapport à celle des enseignants

-la famille : un lieu de politisation di érencié entre lles et garçons; une in uence des
pères et des mères (milieux homogènes)

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-la transmission des convictions politiques, religieuses, des goûts…

-tout ne se joue pas dans la famille, tout ne se joue pas dans l’enfance !

-une socialisation à l’indi érence politique ?

2.2.Et les médias ?

Les médias aujourd’hui quelqu’ils soient jouent un rôle dans la socialisation politique et
c’est surtout car c.est une question ancienne et majeure et derrière les médias il y a l’idée
de la propagande

La propagande des foules

Créer des paniques collector grâce aux médias

De la même manière, au Soudan, la première chose qu’ils ont fait c’est de couper internet
: coup d’état ?

Les médias sont un outil essentiel dans la politisation et donc dans l’appréhension des
phénomènes politiques

Espèce de tradition qui vise plutôt à défendre l’idée majeure que les médias jouent un
rôle sur la perception politique

Travaux qui vont s’e orcer de nuancer cette image du viol des foules

Il existe une sorte d’écran qui ltre les informations, c’est cette idée des deux ots de
communication, cet écran ltre les informations au regard de notre attention, sélection
etc…

Contenu de notre appartenance sociale ou politique on enregistre certaines informations


qui vont renforcer notre perception

On a des médias de masse qui touchent le monde, di usent l’information à tous, chacun
d’entre nous s’expose di éremment à ces informations et la perception est sélective en
fonction de toute une série de facteurs et cela s’accompagne d’une mémoire sélective

On est pas attentif aux mêmes sujets, aux mêmes informations

Nous ne sommes atteints que par des messages qui sont proches de nos opinions :
réseaux sociaux : aspect bulle et renfermement

Cela naît aussi des travaux sur le vote, notamment sur les électeurs ottants et le
basculement de vote qui se passe au dernier moment

Intention de vote de ceux qui se sont orientés le plus tardivement ont été orientés par
leurs contacts personnels

E et limite des médias

Les messages des médias sont toujours relayer par des personnes qui s’y attachent
plus : groupes primaires maintiennent une conformité d’opinion, ils résistance à
l’in uence des médias

L’in uence des médias n’est pas direct elle est relayé par des leaders d’opinion qui ont
des personnalités très di érentes les unes des autres

Les messages atteignent d’abord les plus intéressés, les plus exposés … et ceux à tout
niveau

Le leader d’opinion il se caractérise d’abord parce qu’il incarne parfaitement les valeurs
du milieu du groupe primaire dont il est le porte parole. On va lui accorder un crédit ou
une expertise particulière

Les leaders d’opinions varient d’un domaine à l’autre, ils sont leaders d’opinion car on
leur prête un intérêt particulier de ce fait là. Se ne sont pas forcément des gens dotés
d’un statut particulier mais des personnes dont on leur accorde une légitimité

Manière de relativiser la puissance des médias

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D’autres travaux mettent en évidence que les médias contribuent à construire la réalité et
à construire des opinions

L’importance n’est pas de message mais l’importance c’est la manière dont il est
transmission, le média par lequel il est transmit

Les médias vont avoir des e ets considérables

La modalité de transmission du message va être déterminante et structurante

Les médias construisent la réalité et contribuent a l’homogénéisation des opinions

Les médias mettent en avant dont nous aurions pas connaissance sans eux ou dont nous
ne savons pas la force : réalité sociale

D’autres travaux un peu plus anciens, le phénomène des blousons noirs qui montrent que
dans les années 60, e orts de luttes contre un certain nombre de délit, infraction faites
par la jeunesse. Les médias généralisent ce phénomène et obligent les autorités à
prendre des mesures alors que c’était à un moment et endroit précis

Cette idée d’une réalité construite qui est fausse

Les médias mettent des choses de côté et en prennent d’autres, ils dé nissent l’agenda
politique

Ils nous disent à quoi il faut penser

Travaux sur des e ets de cadrage, on met certains faits en évidences et d’autres non

E et de mise à l’agenda, faits mis en avant car l’opinion publique demandent qu’on s’en
saisissent et qu’on prenne des mesures donc les acteurs publiques s’en saisissent

Une idée disparaît si elle n’a pas de soutien

Les travaux qui ont été mené en Allemagne et EUA montrent que le climat va installer un
climat favorable ou non à certaines idées et les médias donnent une visibilité et une
crédibilité aux opinions majoritaire

Les médias auraient pour impact de marginaliser les opinions qui ne sont pas dans la
norme

Moins on parle des idées que l’on défend moins on est incité à les défendre : spiral du
silence qui renforce les opinions majoritaires car les individus décident de prendre la
parole en fonction aussi de la distribution des opinions telle qu’elle est mise en avant par
les médias

Faire disparaître les opinions les plus marginantes

Une manière de dire que la thèse des e ets limites est quand même solide mais on peut
défendre la thèse d’un pouvoir fort des médias

Amorçage

Mise à l’agenda

Meilleure acceptation de l’ordre politique et n’est pas uniquement de la contrainte, ou la


menace de l’usage de la contrainte mais elle est fondée sur l’intériorisation du système
politique établit

Fragilité de l’acceptation

Travail de légitimation

Comprendre ce travail mis en place autour des cultures politiques, ce travail qui cherche
à renforcer continuellement les croyances des individus. Le renversement politique, tout
cela est aussi conforté par cette idée d’une socialisation politique qui est constamment
remise en cause et rediscutée

-l’in uence des groupes primaires et la « théorie des e ets limités » (Two-step ow of
communication)

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-construction de la réalité et homogénéisation des opinions ‘climat d’opinion et « spirale
du silence »)

8/11/21

Les organisations politiques :

Quand les organisaient politiques sont rejetées cela nous en dit bcp sur l’acceptation

Rejet des parties politiques comme celui des gpes d’intérêts car ils nous en disent bcp de
l’acceptation de l’ordre ptique

Caractère compétitif et pluraliste des systèmes ptiques

Importance des gpes d’intérêts qui au nom d’un projet pèse sur les décisions, cherchent
à in échir les ptiques dans un sens particulier

La constitution lors donne une place importante aux partis : concours à l’expression du
su rage

Des organisations qui, au nom d’un projet global, cherchent à accéder au pouvoir et
assumer des fonctions de gouvernement

Des organisations qui, au nom d’un projet particulier, s’e orcent d’exercer une in uence
permanente o ponctuelle sur les gouvernants

Partis et systèmes partisans :

1.Les systèmes de partis :

Ce qui est intéressant c’est de comprendre le nombre

Choix de partis

Attention au fait que nos partis politiques cachent une multiplicité de partis

Caractère individuel qui va s’intégrer à un ensemble plus vaste

Nbre de parti ptique plus important que ceux lors des élections

Alliances et stratégies très importants

Impact des clivages idéologiques sur la structuration des systèmes de parti

Travaux qui lient le système de partis au système électoral

1.1.Les clivages idéologiques :

Faire naître des partis dans un pays dû à un certains nombres de facteurs mais les
travaux fondateurs insistent sur le poids des clivages ptiques en Europe qui a du sens du
fait de la stabilité des clivages ptiques dans ke temps et aussi de la particularité. Attention
il y a des évolutions non négligeables. Apparition de nveaux clivages idéologiques. Tout
part du travail de Rokatte : division culturelle du 19i s. L’idée de séparation de deux pop
en fct d’un certain nbre de donnés. Ce qui est intéressant c’est que ces clivages sont
remis par des organisations église mais aussi Parti politique. A ectée par les révolutions.
La première c’est la révolution nationale, première rupture se construit autour de la
question de l’état notamment l’état nation, certains gpes vont pousser pour une
centralisation alors que d’autres vont se sentir menacés par cette poussée centralisatrice
et vont considérer que leur identité, leur économie, leurs traditions sont remises en
causes. Révolution qui donne le clivage centre périphérie mais aussi entre l’église et
l’état. France emblématique du clivage église Etat, entre les normes que renvoient
l’église, débat de la réforme et contre réforme qui va être pesé dans un certain nombre de
pays. Europe catholique et protestante, cette dernière ne s’oppose pas à la création
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d’état nation, elle permet une uni cation culturelle. Alors que les endroits où Rome était
présente cela a été retardé.

Deuxième révolution : révolution industrielle donne naissance au capitalisme industrielle.


Opposition rurale urbain, primaire secondaire, entre les propriétaires terriens qui
s’opposent à la bourgeoisie urbaine. Entre la les possédants et le prolétariat. Clivage de
classes. Pensée marxiste avec un clivage qui va rapprocher les pays européens que les
séparateur.

Clivages importants : 4 moments critiques des pays européens.

Révolutions bolcheviques qui va scinder en deux les familles identi er aux intérêts des
travailleurs. Scission au sein du mouvement ouvrier.

Importance de ces clivages traditionnelles qui sont liés à l’histoire du 19 et 20i s

Daniel Seiler s’e orce de raccrocher des familles politiques aux clivages et donc
distingue 7 familles de partis.

Clivage ville campagne oppose les intérêts urbains aux paysans

Naissance de l’opposition entre la droite et la gauche qui donne naissance à notre vie
ptique

Critique de la mondialisation : idée d’une certaine stabilité des entités politiques dans le
temps

D’un point de vue historique un parti n’est jamais marié à vie à la famille politique qui l’a
vu naître

Caricature dans cette classi cation qui pose problème

Deuxième pb : se tenir à cette identi cation d’un parti à une famille, on peut en discuter
aujourd’hui d’une telle proposition de manière objective et sérieuse.

Dans cette tentative de classi cation : tentative d’assimiler à un parti à un sens versant
alors que les partis politiques sont bcp plus complexe que cela. Dans un parti politique
on peut voir coexister des positions plus favorables ou moins, par ex une vision très
jacobine de l’état, les clivages traversent les familles politiques davantage qu’il ne les
distingue.

1.2.Les systèmes électoraux :

L’idée importante : approche moins culturelle et sociologique plus d’inspiration juridique

Mode de scrutin qui tient une place importante dans les lois électorales

Il existe des scrutins majoritaires, mixtes

Débat sur le mode de scrutin : débat politique fort car c’est un instrument légitime de
combat politique. On peut faire basculer une circonscription par un découpage habile.

Cette opposition scrutin majoritaire et proportionnel

Scrutin majoritaire : nombre de siège

Scrutin proportionnel : représentation plus juste

Modes de scrutin : in uence réelle

Maurice du Berger : 1951 : va énoncer trois lois sociologiques. La première c’est l’idée
que la proportionnelle tend à un système de Parti multiple rigide et indépendant. Alliance
pré électoral n’apporte rien, donc le système régicide et parti indépendant. Les petits
partis peuvent se maintenir dans la competition. Système partisan : naissance. Parti
dominant et des petits partis par ex : jeu politique. Partis charnières : pas ceux qui
obtiennent le plus de voix et peuvent faire et défaire les tractations. Notre expérience
historique fait qu’il y a une con scation par le parlement ou les partis politiques.
Deuxième lois : le scrutin tend à un parti souple et dépendant. Au premier tour tous les
partis peuvent y aller séparer et au second tour s’ils sont logiques ils vont se réunir pour
gagner le siège ou les sièges au second tour. Système qui impose des alliances entre des
partis politique, ou pas. Ce système va éliminer les petits partis et partis extreme de la
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victoire électorale car ni les uns ni les autres ne peuvent entrer dans les coalitions.
Troisième lois : les scrutins majoritaires à un tour tend à un bipartisme. Discipline de vote
imposer par les partis. Bipartisme rigide entraîne l’existence d’un clivage fort et
permanent.

Avec ces lois qui sont sommaires et rapides ont perçoit l’importance dans l’enjeu
électoral. Et l’enjeu pour les partis : leur nombre, leurs stratégies etc…

Critique de cette espèce de mécanique juridique et son impact on va reprocher de ne pas


tenir compte des systèmes des partis. Mode de scrutin à peu d’in uence par rapport à
ces grandes variables socio historiques qui existent. Même mode de scrutin au canada et
en UK et les résultats sont di érent. Au Canada : système multipartisan qui n’est pas
interdit. De la même manière, le cas français le scrutin majoritaire à deux tours qui
caractérise notre 5 rep on lui associe la stabilité de la majorité alors que sous la 3 rep était
accusé d’être l’indiscipline des élus. Juste une manière de dire qu’on ne peut pas
ré échir de manière abstraite des e ets sur un mode de scrutin, il faut réintégrer cette
ré exion dans la sociologie et l’histoire.

Tout dépend de la manière dont ils vont être mis en œuvre, il y a d’autres critères
importants comme le nombre de siège, le découpage des circonscriptions. Élections de
86 : 2/3 des circonscriptions o rent moins de 5 sièges donc forcément on est dans un
moment où il y a un cartel politique qui domine la scène nationale il est évident que le
passage au scrutin proportionnel ne change que marginalement. De la même manière
regardons les stratégies des partis politiques ou pas, des multiples candidatures ou pas.
C’est une manière de dire qu’on ne peut pas isoler le mode de scrutin de d’autres
facteurs.

2.Les organisations partisanes :

On n’entre pas dans la boîte noire des partis politiques de cette manière

Il faut aussi donc pour comprendre la place que ces organisations partisanes ont il faut
s’intéresser à ce qu’elles sont.

Critères mis en avant :

Organisation durable : Intérêt de mentionner que c’est une organisation durable : durée
de vie sup au fondateur. Réseaux de clientèle disparaît avec le leader, le parti politique
reste au-delà de ces éléments

Organisation rati ée : se Parti doit avoir une organisation complète continue du Centre à
la périphérie d’un territoire, enracinement territoriale qui permet de distinguer le parti du
gpes parlementaire

Volonté d’exercer le pouvoir

Rechercher du soutient populaire : distinction des partis et des groupes de ré exion

Mais limites importantes :

Tous les partis ne répondent pas à tous ces critères : Lutte ouvrière qui cherche à obtenir
à exercer le pouvoir ? Parti en corse qui n’a pas d’organisation rati ée.

Il y a quand même une autre limite : considérer le parti politique comme une machine
électorale. Pendant longtemps c’est bien autre chose : on se fait des amis, on acquière
des avoirs et compétences. : def de Max Weber : notion de sociation : relation sociale
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fondée sur un compromis d’intérêt : important car permet de comprendre que la parole
o cielle d’un parti c’est tjrs le résultat de transactions internes et tout le monde n’est pas
d’accord. L’idée que le Parti fonctionne au pro l de ses dirigeants : procurer à leur chef le
pouvoir donc pas qu’une lutte pour faire triompher des idées. Obtenir des avalantes
personnelles, donner des chances : renvoient à cette idée que le parti peut faire l’objet
très di érencier de la part de ses membres

2.1.La naissance des entreprises partisanes :

Fin du 19i s c’est aussi un moment de transformation profonde des sociétés


Européenne : passage de l’état moderne à l’état contemporain

Les partis naissent des changements

Les chambres vont avoir un rôle accrue

Formation dans premiers partis : signé avant coureur des partis modernes

Transformation de la participation politique : avènement du su rage universel : nécessaire


d’une machine à gérer l’entrée des personnes en politiques, proposer un argumentaire
etc…

Plus précisément besoin d’une implantation durable pour occuper un territoire qui vont
rendre ces organisations nécessaire : il faut développer une socialisation, il faut former les
élites politiques par ex, tout ça va aussi être un facteur des partis politiques et donc
l’avènement des su rages universels

Remise en cause des sociétés communautaires

Les partis politiques viennent compenser la disparition des anciens corps intermédiaires

Partis : fonction d’organisation du sociale

Capable d’irriguer l’ensemble de la société : de faire société : les partis politiques vont y
contribuer. Cela veut dire que la fonction des partis politiques dépasse la sphère
politique.

Les partis politiques ne se dé nissent pas uniquement en fct des modes de scrutins et
clivages idéologiques et ils prennent aussi sens en fonction des changements socio-
économiques

Il faut bien avoir en tête que le parti politique est à ce moment là une réponse à une
question posé par le développement de la classe ouvrière car il y a à côté des sociétés de
secours, un monde associatif, des syndicats… les partis politiques sont une solution
partis d’autres

D’autres forment d’organisations défendent les intérêts et idées socialistes d’une certaine
manière

Hors c’est bien la forme partisane qui s’impose à travers la essaie philo par ex. Il faut
avoir en tête qu’il y a un débat certaines veulent que se soit le monde partisan qui
s’impose.

Pas d’évidence du tout au développement de la forme partisane

Pourquoi la forme partisane nit par l’emporter ? Échec de la commune de Paris. Débat
de la forme : il faut un développement purement ouvrier ? Intellectuel ? Etccc débat qui
ont lieu et qui n’est pas évidente. Celui qui l’emporte c’est le parti de masse. Le parti de
masse est bien il va s’appuyer sur l’ardeur militante, sur les cotisations des adhérents, il
se caractérise par le fait que son activité ne cesse pas à la n de la période électorale
mais se prolonge et assure au parti politique d’assurer d’autres fonctions. Ressource
collectif pour les élus et ses adhérents. Ce parti de masse est aussi à l’origine du
développement de la contre société ouvrière : enfaite le parti va s’intégrer ou recouvrir
une constellations d’organisation excrément di érente, donc il va créer un univers de vie
qui encadrent les individus dans toutes leurs activités avec une hiérarchie. Structure
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pyramidale qui organise le parti. Le dernier critère : organisation hiérarchisée qui permet
l’émergence de personnes politiques professionnalisées.

Ces changements ils expliquent la mise en place de la forme partisane particulière celle
de Parti de masse qui triomphe n du 19 et début 20i jusqu’aux années 70 pour la Parti
communiste. Comprendre la forme que les partis vont prendre. Laisse de côté toute une
série d’électeur : parti cartel par ex

-changement dans les structures de l’état

-une transformation de la participation politique

-un changement des sujets politiques

-le cas des partis socialistes et socio-démocrates

2.2.Le rôle des partis :

Premier point c’est de repartir des fonctions manifestes : comprises et consciemment


assument par les participants et on peut mettre en évidence trois types de fonction :

-programmatique : le parti assure la def du parti. Cela permet de former l’opinion


publique sur toutes une série de sujet

-sélection : aussi appelé relève. Le parti politique assure le recrutement du personnel ou


d’une parti de ce personnel en désignant des candidats ou en désignants des personnes
à certains postes importants

-encadrement

Opposition aux fonctions latentes :

Fonctions implicites

Fonction de socialisation politique : idée d’apporter aux élus et militants de formations


intellectuelles esquisse oriente les comportements politiques. Ils jouent un rôle essentiel
et c’est autant plus vrai dans le social.

Facilite les relations sociales

Ascension sociale : parti communisme par ex

Filière militante du recrutement du personnel politique

Parti politique se distingue par ses fonctions la tentes qui renvoient à des dimensions qui
ne sont pas explicitent politiques. De plus en plus désertés par les militants.

Fonction de légitimation : le parti politique en faisant des propositions, en participant au


débat politique etc il soutient le régime politique en place. Par son action et sa
participation au jeu électoral il légitime les organisations politiques.

Alternance politique : relève. Les partis permettent l’alternance politique : perdurer

Fonction tribulitienne : certains partis politiques qui malgré toute leur opposition aux
gouvernants ou système politique vont prendre en charge La Défense et la représentation
des gpes sociales les plus marginalisées. Ils ont intégré malgré eux les exclus du système
social et politique. La Parti communiste a fait taire les velléités des gpes sociaux
marginalisées dans la société. Tout ce que le gauchisme va reprocher au Parti
communiste. Le FN dans les années 80 à repris cette fonction au Parti communiste qui
s’a aiblissait dans certaines circonscriptions. Freine la possibilité du renversement de
l’ordre politique.

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Aujourd’hui ces fonctions sont largement en déclin. Évolution extrêmement importante et
qui permet de comprendre que la désinfection à l’égard des partis politiques a un impact
qui va bien au-delà de la sphère politique.

-des fonctions manifestes (programmatique, sélection et encadrement)

-des fonctions la tentes (socialisation politique, intégration sociale)

-fonctions de relève / fonction de légitimation / fonction tribunitienne (G. Lavau)

15/11/21

Groupes de pression, groupes d’intérêts

On les distingue

Dans la réalité quand on parle de groupe de pression on parle de groupe d’intérêt


politique qui renvoie à des critères gaullistes

Tradition dans laquelle a delegitimer les groupes d’intérêt

1.Groupes de pression, groupes d’intérêts

Débat autour du prochain président de l’AMF : vrai enjeu derrière avec des débats qui ont
des répercussions sur les jeux politiques. Est-ce que la liste sera plutôt un soutient pour
le président de la rep où maintiendra l’association dans un contexte d’opposition ?

Défense d’intérêt particulier avec une nuance importante : matérielle ou spirituelle. De ces
membres : tout groupes de pression est un groupe d’intérêt : tout groupe d’intérêt n’est
pas forcément un groupe de pression. Parti politique : ils disposent d’une structure stable
dans le temps : pour distinguer des groupes d’intérêts des regroupements plus
ponctuelles, éphémères (ex : manifestations) mais cela va rester extrêmement réduit et
dans le temps ou l’espace. Le cœur de ce qui les singularise : l’exercice de pression sur
l’activité gouvernementale. Attention certains groupes d’intérêts deviennent des groupes
politiques et participent à l’exercice du pouvoir en disposant de représentants dans des
instances dicisionel par ex.

1.1.Des typologies

Groupes d’intérêts : très divers et donc une partie des travaux de classi cation, mise en
place de typologie, travail préalable. Elles sont instructives sur ce que sont ces gpes de
pression ou d’intérêts. Une première catégorie va s’e orcer de classer ces groupes en
fonction de di érents paramètres : très insu sant car cela ne nous dit rien sur le passage
de l’intérêt au groupe ou l’inversement et ces travaux sont soumis à une subjectivité de
celui qui les placent. Première typologie : met l’accent sur les gpes à caractère identitaire
vs ceux à caractère d’une cause. Ceux à caractère identitaire : vocation de représentation
et d’expression des intérêts communs d’une catégorie sociale préexistante : réf a des
critères socio-économiques. Mais aussi des associations comme ceux d’utilisateurs :
critère socio-économiques. Mais aussi plus socio-culturelle : linguistique ou religieux. Ou
ceux qui ont en commun une histoire historique particulière. Ou alors des gens qui
partagent une formation commune : association d’ancien élève par ex. Ces gpes à
caractère identitaire peuvent se construire via plusieurs choses : passage dans une même
école par ex. C’est important de distinguer ces gpes car ils regroupent des gens qui
nalement ont des intérêts qui peuvent se révéler extrême net divers sont soumis à une
contrainte divers, trouver le plus petit dénominateur commun à l’ensemble du gpe
commun. Ils représentent des catégories sociales assez large : se retrouver avec des
gens qui auront des expériences nouvelles, fonctionnent sur la recherche de petits
dénominateurs communs.

L’autre grande catégorie : gpes supports d’une cause car on a des gpes qui ont une
vocation estiment spécialisée, focalisée autour d’une idée, d’une cause, qui vont valoriser
la recherche dans des milieux sociaux très diversi é et donc su t bcp moins des
divergences internes car ils ont un objectif commun et qu’il ne recouvre pas l’ensemble
de leur vécu et développe des actions précises et cohérente dans laquelle chacun peut
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se retrouver. Et quand il y a des divergences internes elles sont tactiques, stratégiques
etc… ex : associations pour al protection de l’environnement, celles qui luttent contre le
racisme : objectif clair et bien dé nit. Cette classi cation n’est pas juste pour mettre des
associations dans des cases mais mieux comprendre les choix au sien de cette
organisation.

Deuxième typologie : distinction entre gpes institutionnels et gpes associatifs

Ces gpes là n’existent pas pour défendre un intérêt particulier ils ont été créés pour être
au service d elle semble de la collectivité. Très paradoxale les gpes institutionnels :
vocation à défendre, on oublie que ces gpes là on des intérêts propres, particuliers,
corporatistes et qui peuvent diverger par rapport à la collectivité où ils sont. Ces gpes
sont importants car on ne pense pas qu’ils peuvent avoir des intérêts propres et
divergents mais que leur action peut avoir des conséquences. Grands corps de l’etat :
concerner par ce qui concerne les réformes de l’état par ex la suppression de l’ENA. On a
là des gpes a priori discrets mais excrément puissants car au cœur des dispositifs sur
lesquels ils souhaitent agir. Ils contrôlent l’appareil administratif et ils sont impacte par
l’appareil administratif. Dans les états fédérés les associations réunissants des élus
locaux sont excrément puissantes. Importance du fait de leur position. On les oppose aux
gpes associatifs à la fois dans leur mode de fonctionnement et leur nalité : gpes
associatifs sont essentiels du fait de leur prolifération : principe qui est pour défendre des
intérêts il faut s’organiser : les associations de consommateurs extrêmement puissantes
car elles pèsent sur l’acteur avec lequel ils agissent. Nécessité de l’organisation. Mais
aussi la prolifération tient à l’état : intervention de l’état de plus en plus large sur la société
et cela va susciter des gpes de défense : nature, territoriale, culture etc… cela tient au fait
que l’état intervient plus largement sur la société. En n, troisième facteur de la
prolifération : développement des règles, rôle important, l’ouverture d’opportunité,
participation à la prise de décision qui va nécessiter pour se saisir de cette opportunité.

Gpes associatifs : leur nombre de l’on peut expliquer pour ce qu’on a dit avant. L’autre
grande caractéristique : tous ne sont pas égaux : ressource, taille, in uence. Ce qui veut
dire qu’il y a certains mastodontes qui dominent le jeu politique : les syndicats etc… et
puis d’autres qui ne parviennent pas à se faire entendre et sont vouer à disparaître.

Première approche par la classi cation qui n’est pas juste un outil permettant de
cartographier mais permet de faire ressortir des in uences, des inégalités par ex.
Cartographier ne permet pas d’expliquer. Pendant très longtemps on a eu le sentiment
d’une espèce de naturalité.

1.2.De l’intérêt au groupe :

Les éléments qui conduisent à un intérêt commun sont excrément disparates et lié à des
évènements socio-économiques. Il faut expliquer la naissance des gpes d’intérêts d’une
autre manière. Il faut expliquer là passage du gpe lente au gpe général par le
mécontentement. Di érents travaux existent qui vont être illustratifs : Comment on passe
d’ouvrier à la classe ouvrière. L’idée qui va dominer c’est que certains acteurs vont jouer
un rôle particulier, au 19i s on va avoir les enquêteurs sociaux qui vont constater des
maladies, conditions de vie particulières, constater des phénomènes particuliers. Jean
Jaurès « les prophètes socialistes ». Si vous êtes paysans vous n’avez pas forcément
conscience d’appartenir à un gpe. Prophètes socialistes vont jouer un rôle important mais
aussi les romanciers : germinal, les misérables etc qui à mettre en évidence des
conditions de vie, des injustices etc… qui vont permettre de constituer le gpe même sous
la menace. Il y a un travail de dé nition. Travail d’ouvriarisation qui joue un rôle très
important : symbolique mais aussi matériel qui va être opérer par un certain nombre
d’acteur. Cela veut dire qu’un gpe d’intérêt ne peut pas se dé nir uniquement par la
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frustration oui la mobilisation, l’émergence d’un gpe d’intérêt doit être envisager comme
le produit de transaction. Les acteurs vont inventer le gpe, vont mettre en scène des
intérêts particuliers. Parmi ces acteurs là, il faut s’intéresser au travail des portes paroles
et qui vont e ectuer de délimitation, légitimation du pouvoir. Une bonne parti du travail de
ces portes paroles romanciers par ex, va être d’abord de dire ce qu’est et ce que n.est
pas le gpe : délimitation du gpe. On va avoir a aire à un travail de légitimation : justi er
l’existence d’un intérêt et d’un gpe autour de cet intérêt. Il faut justi er la raison ‘d’être du
gpe d’intérêt. Travail de légitimation par : Recours à l’histoire, ou la nouveauté : rupture
avec des gpes déjà existants, surface sociale du gpe : anciens combattants de la guerre
et on élargit le gpe aux victimes de guerres mais aussi d’attentats. Il faut mentionner
l’importance du travail de représentation. Représenter c’est exprimer mais aussi traduire
ou taire certaines mentions ou aspects que l’on juge trop compliqué à défendre alors que
cela constitue la base de réf du gpe, derrière ces éléments il y a des concurrences fortes
entre ceux qui revendiquent cette capacité de revendication d’un gpe social. L’état n’est
pas neutre, quand l’état nance certains gpe d’intérêt et pas d’autres par ex.

2.L’insertion politique des groupes

Modalité d’insertion de ces groupes politiques

La question est la légitimité de la mise en avant de ces groupes. L’état : en régulant, à


travers les choix qu’il va faire.

2.1.Quelle légitimité ?

Point de départ : acceptation des gpes dans le système politique di ère de manière
importante selon les pays : en France perçu comme un danger pour la démocratie, pas
d’acteurs intermédiaires entre le peuple et les représentants. Alors qu’aux EUA ce.a est
essentiel, incontournable pour la démocratie.

En France hostilité aux idées fédéralistes mais a rmation à la souveraineté de la nation


donc dé ance culturelle à l’égard des gpes de pression. Derrière il y a l’idée de division
de la nation. L’organisation de la pensée elle est très redevable à la pensée de Rousseau
et donc il y a cette volonté d’écarter les gpes intermédiaires des gpes représentatifs et
vision comme excluants par principe des gpes de pression. Aux EUA vision très
di érente.

Là où on rejette les gpes d’intérêt on va longtemps refuser d’inscrire dans la loi et leur
principe et donc on ne met pas en place d’outil pour encadrer leur activité. Paradoxe :
négation du rôle qu’ils jouent.

2.2.Quel encadrement ?

Poser la question du reconnaissance c’est déjà rappeler que les pouvoirs publics ne sont
pas passifs face à l’activité des gpes de pression : peuvent chercher à les interdire, le
plus souvent on cherche à encadrer par la loi le règlement l’activité de ces groupes :
solutions libérales, manière d’encadrer leur activité : intégration institutionnelle dans une
logique bcp plus corporatiste.

Solutions libérales : xer les règles du jeu pour éviter les distorsions de concurrences,
mettre de l’ordre dans ce qui ressemble à la loi de la jungle, éviter le tra c d’in uence.
EUA : premier à le faire, car il y a eu des a aires de corruption auprès du congrès. Le
texte important c’est celui de 1946 : tenir une comptabilité, fonds distribués etc : toute
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une série d’obligation. Ce n’est pas car il y a une législation qu’elle est parfaite celle des
EUA a longtemps été critiquée : elle se focalise au parlement. Grande marge de main
d’œuvre : super ciel. Aux EUA lobbying sur les agences par ex et le poids au niveau de la
politique plus important que celui du congrès parfois. L’idée c’est que cette législation ne
touche que la dimension émergée l’iceberg. En France, très tardivement : on crée la haute
autorité pour rendre visible les noms, la comptabilité etc mais on se rend compte qu’il y a
des gpes qui sont déclarés comme lobbying mais ne rendent pas compte de leurs
activités.

Deuxième solution : solution corporatiste :

On intègre les groupes dans la prise de décision

Solutions particulièrement développer en Europe et en France cela est très important :


mise en place de multiple commission etc où des représentants sont invités. Cela peut
aller plus loin : à travers des logiques d’agréments. Cela se fait moins au près du
parlement. Dans ce dispositif à côté des élus, fonctionnaires on retrouve ces groupes
d’intérêts.

Cela permet de comprendre la non neutralité de l’état par rapport aux groupes d’intérêts.
Il va faire un choix comme des groupes qu’il considère trop violents par ex, il va récuser
certains groupes et il va promouvoir d’autres groupes. Il va distribuer à label de
représentativité à certains groupes et pas à d’autres : il peut avoir une aide nancière et
l’état attend des groupes d’intérêts une certaine contre-partie. L’état est capable de
dé nir qui sont partenaires et il le faire car il exige de ces groupes qu’ils fassent la police
interne. Avec deux risques : distorsion de la représentativité et risque d’e et de
résurgence. Politique qui reste à risque avec l’état.

Les chambres de commerce et d’industrie : organisme privée mais dirigé par les
représentants du patronat : organismes extrêmement puissant : créer par l’état et il
délègue un certain nombre de responsabilité. Manière d’intégrer les gpes d’intérêts qui
sont pas neutres.

Intégration forte aux pouvoirs publiques. Cela n’empêche pas un maintient d’un modèle
protestataire. Attention à l’e et d’exposition, ré échir aux modalités d’intégration cela ne
doit pas nous faire oublier que bcp de choses vont aussi se jouer dans la mobilisation. Le
modèle protestataire est essentiel.

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22/11/21
La participation électorale :
1.L’acte de vote :

Le vote a plusieurs fonctions :

-moyens de designer les détenteurs du pouvoir : mais parmi d’autres techniques mais ce
qui est intéressant force du vote par rapports aux autres dispositifs car ils témoignent du
consentement du peuple. L’abstention pose problème : refus de désigner les détenteurs
du pouvoir. Les élus consentent aussi à se présenter. Cooptation ne légitime pas celui qui
est désigné.

-permettre de choisir des programmes de gouvernement. Rien ne garanti aux électeurs


que les élus mettront en place leur programme.

-permet le maintien voire le développement d’une allégeance envers le régime politique :


sens de l’appartenance à un gpe. Civilisation qui accompagne le droit de vote. Le fait de
s’engager dans cette démarche c’est un élément qui permet de réactiver et de témoigner
de cette appartenance à un gpe. Le vote à distance pose problème : pas de démarche au
même moment dans un cadre similaire.

-les élections participent d’une forme de régulation sociale. Un moyen non violent de
résolution de con it. Plus de violence physique mais elle peut être verbale. Cette idée est
extrêmement présente : vote apprend la patience. Les fonctions les plus e caces ne sont
pas les plus perceptible. On est sur une institution porteuse de légitimité.

1.1.La naissance de l’électorat (et des entreprises politiques) :

Globalement oui le politisation c’est le développement de la participation à la vie politique

Politisation à l’âge adulte important

Aujourd’hui : valorisation de l’engagement et désengagement du régime

Pas simplement faire une chronologie d’une disposition

Participation régulée

Schéma culturelle et idéologique qui jouent un rôle important : politisation di érence des
gpes et individus

Politisation : Résultat d’un apprentissage historique mais aussi personnel

L’électorat n’ait à travers la formule : un électeur une voix

Il ne faut pas qu’il y a de vote par communauté, village, clans

Hors pendant la révolution : on a un vote communautaire

Il faut que cet électeur qui vote individuellement vote en fonction d’idée, s’exprime en
fonction de principes nationaux

C’est un patronage démocratique portée par les bourgeois mais permet la di usion d’une
conscience qui est importante cela se fait à partir des clubs de pensées, cercle de jeu,
chambré pour la classe ouvrière : endroits où on discute, chante, lit dans journaux.
Chambré ouvrière va peu à peu reprendre les formes de sociabilité bourgeoise

Cela se fait aussi par imitation

Politisation par imprégnation

Poids des événements : révolution de 48 qui permet de di user cette conscience


démocratique, on va discuter, débattre des a aires publiques et donc de fait politique
bcp plus larges

Individualisation et imprégnation d’une conscience démocratique

Eugène Weber : nationalisation des enjeux lentes dans les campagnes : toute n du 19i
s : on o re des biens matériels contre le vote. Les conditions personnelles dominent
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l’échange, l’idéologie joue un rôle mineur. La politique au village reste di érente de la
politique à la vile. Rôle des instituteurs. Morale civique. A aires nationales qui a ectent
les personnes autant que la communauté locale : prise de conscience que les a aires
régionales et nationaux pèsent autant que les a aires locales qui vont permettre cette
nationalisation du vote

=> cheminement vers la politisation qui sont multiples

Importance de mobilisation électorale dans cette imprégnation d’une conscience


démocratique

Matérialité : lutte contre le vote collectif, communautaire, isolement du citoyen électeur,


échapper à la pression exercer par le gpe.

La construction des entreprises politiques :

Idée importante : les premières entreprises politiques qui se développent sont locales et
pas de marche politique nationale, activités qui sont discontinues, ne ‘s’inscrivent pas
dans la continuité et le temps. Échange entre un notable et les électeurs qui permettent
au notable de se maintenir dans cette position. Premiers biens en échange du vote :
biens privées divisible. Peu à peu les élus locaux vont devoir o rir d’autres types de biens
: biens privées indivisibles des faveurs collectives par ex, ou des menaces ou sanctions
immédiates, des biens publiques divisibles (décorations par ex). Évolution importantes de
ces biens dispensés à l’échange du vote. Face à ces notables, patrons, vont apparaître
un autre type de personnel politique, issu du mouvement social qui est totalement dans
l’incapacité d’o rir ces biens. Ils vont donc o rir des biens publiques indivisibles, ils le
font en dénonçant les pratiques de corruption des notables, les politiques publiques par
ex (ce qu’ils o rent). L’électorat nait de ces entreprises rivales.

A côté de cet échange de bien on invente toute une série de technologie électorat qui
permet de façonner l’électorat tel qu’on le connaît aujourd’hui. Isoloirs, urnes etc…

Matérialité du vote : essentiel aujourd’hui au rituel de l’élection sauf que se sont des
techniques qui ne sont pas si vieilles que cela (1913 isoloirs et bulletins)

Derrière ces évolutions là : évolution historique, individualisation du su rage, pratiques


qui sont d’abord des pratiques clientélistes.

Histoire du vote : très peu l’histoire d’une conquête : celle d’un citoyen qui réclamerait et
obtiendrait le vote, mais histoire de l’intériorisation du vote

Montre la Fragilité, éclaire autrement les débats sur l’abstention

Apprentissage long et progressif et ce qu’est le politique

Histoire collective ne doit pas masquer qu’il y a des histories individuelles dans la
politisation

L’âge va jouer un rôle essentiel

« Un intérêt minimal, orienté vers le vote et manifesté par une participation électorale ainsi
qu’une capacité à traduire les enjeux politiques nationaux en termes locaux et
personnels »

1.2.La (dé)politisation des individus :


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Âge n’est pas une variable explicative à elle seule

C’est d’abord un marqueur sociale et en fonction de la position sociale, expériences pro


etc

Taux d’abstention parmi les jeunes extrêmement important dans les dernières élections

Le politique prend une place qu’il n’avait pas : quand on a une famille

Forme de désinsertion politique au bout du 4i âge

Au-delà des phénomènes generationnels : âge

Compétences sociales

Rôle de la famille : dans l’incitation au vote, inscription sur les listes électorales

Ce qui est véritablement contesté : modèle rationnel et activiste qui est sous-entendu
dans ce moyen électoral

Facteurs d’exclusions :

-de droit : en fonction de la nationalité droit ou pas de voter, électeur étranger ne peut pas
participer aux élections locales, de certains représentants (sénateurs élus par de grands
électeurs eux-mêmes exclus), plus certains professions, certaines périodes

-de fait : par ex non inscription sur les listes électorales. Inscription automatique à du
sens mais ne résout pas toute la di culté. Hors ce nombre est relativement important
selon les élections.

-abstention : la France est rentrée dans une certaine forme de normalisation, France
démocratie de l’abstention comme les EUA l’étaient avant (2020 abstention de 56% au
premier tour). Ce phénomène est aujourd’hui bien connu. L’abstention serait une forme
d’incivisme. L’abstention reprise sur di érentes choses : ignorance, paraisse, refus
délibéré, c’est d’abord de l’ignorance, de l’incompétence. C’est peut être d’avantage
encore de l’intermittence électorale, varie en fonction des élections. Ignorance renvoie
aux électeurs qui ne savent pas qu’ils doivent aller s’inscrire, comment, faire une
procuration etc…. Phénomène de pariasse : on y pense et on y va pas, on oublie, on
laisse passer. L’indi érence : on le sait mais on ne le fait pas car incompétence à choisir,
a voter pour tel ou tel. Refus : bcp bcp plus rare, manifestation d’une certaine opposition.
Idée importante : multiplicité des formes d’abstention et donc des attitudes qu’il peut y
avoir derrière ces abstentions

Parler de refus, d’indi érence, de pariasse renvoie à des discussions individuelles, cela
peut masquer que ça à avoir avec des conditions, intégration sociale de l’individu. On
doit aussi concevoir le vote et l’abstention en terme d’intégration et en terme d’isolement.
Ce qui caractérise l’indi érence : pas forcément le refus, faible intégration à la société.
Cela se retrouve d’un point de vue statistique. Les jeunes et très vieux s’abstiennent plus.
Une femme jeune qui travaille va minimiser sa participation. Appartenance à un quartier
ouvrier par ex où il y a une vie communautaire va réduire le taux d’abstention chez les
ouvriers qui sont le plus abstentionniste que dans d’autres catégories. Milieu urbain : taux
d’abstention plus fort, pas d’encadrement local, communautaire.

Ce type de ré exion peut être aussi retrouver sur les non réponses aux sondages.

D’autres travaux vont me,tirer qu’un fort degré de politisation peut compenser les
handicaps sociologiques ou sociaux, à statut social équivalent la participation politique
décroît. Cela est intéressant aussi dans le cadre des travaux qui portent sur la
compétence sociale, politique : engagement politique compensé une moindre
compétence sociale.

2.Les comportements électoraux :


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Modèle d’explication ne se substituent pas les uns aux autres mais sont cumulatifs

2.1.Les explications psychologiques :

Ce travail visant à comprendre les logiques du comportement électoral c’est un travail qui
sou re de moyen d’investigation limitée. Mettre en avant une démarche d’aspiration
géographique pour expliquer le vote. Interpréter les résultats d’élection en les mettant en
perspective par des caractéristiques sociales et géographique. Travaux pionniers car ils
expliquent les travaux qui vont suivre. Le point de départ : prise de conscience de la
disparité des comportements électoraux dans les régions. Deux règles essentiels :
stabilité des comportements électoraux propres à une région particulière, et la deuxième
c’est le primat des caractéristiques sociologiques. Si on veut comprendre le vote il faut
s’intéresser aux catégories sociales. Idée : orientations politiques varient en fonction de la
structure sociale propre à chaque région. Clivage extrêmement fort (en Vendée) : nord
avec binants dispersée, maisons éloignées, catholicisme important, granitique, les votes
sont plutôt orientés à droite mais au sud : calcaire, petites exploitation, catholicisme
moins ancrée, on vote a gauche. Il faut retenir l’approche : explication du vote par des
variables lourdes enracinées dans une histoire et des conditions de vie partagées par
l’électorat. Met en évidence ces variables lourdes : religion, âge, classe sociale. On les
retrouve dans toute une série de travaux sur les résultats électoraux. Ce travail a été
longtemps oublié et redécouverte au lendemain de la seconde guerre mondiale :
permanence de la sensibilité locale (après 50 ans). Il reste des bastions de gauche, droite,
on peut expliquer la stabilité en reprenant ces logiques. Les clivages perdurent même si
les clivages socio-économiques ont changé. C’est intéressant, ça a des limites.

Origine aux grands modèles d’appartenance.

Paradigme de Colombin : sur le poids des médias sur le vote cette enquête av montrer,
con rmer que les orientations politique des électeurs sont stables et conformes à celles
de leur milieu social, culturel et familial. Remise en cause des e ets mécanique des
médias sur l’orientation politique des individus. Et remise en cause de l’idée qu’on aurait
a aire à des individus atomisé, montre que le statut socio-économique, lieu de résidence
permettent de construire certaines pré-dispositions politiques. Il va montrer, con rmer le
poids de ces variables lourdes. Appartenance religieuse, la pratique, les spéci cités des
gpes sociaux notamment ouvriers, le poids des positions sociales sur le vote même si les
travaux ensuite vont a ner ces variables là. Ce qui est important : appartenance sociale
de l’individu alors que le modèle suivant dit modèle de Michigan va réhabiliter un nombre
de facteur politique. Ce travail est moins axé sur les gpes que sur l’idée d’un électeur qui
serait socialisé de manière continue depuis l’enfance. Il y a une dimension psycho
logique forte dans l’attitude des électeurs vis-à-vis des programmes, insister sur cette
double dimension : psychologique et politique et elle est intégrée dans l’identi cation
partisane et considérée comme la principale variable. Traduction d’un attachement
durable, a ectif, d’un électeur à un parti. Cette identi cation partisane pèse sur la
manière dont les électeurs perçoivent les événements, politiques menées, cela veut dire
que ces électeurs vont voir leur société au prisme du parti auquel ils sont attachés.
L’intérêt de ces travaux, c’est de rompre avec une vision avec laquelle on aurait une
opinion personnelle et qu’on choisirait notre candidat ou le parti politique en fonction de
leur proximité avec nos opinions personnelles. On a a aire au phénomène inverse, on a
d’abord une a liation partisane formée très jeune, le milieu familial oriente l’appartenance
et cela est renforcé dans le milieu pro, amical. Constitution progressive d’une conscience
partisane. On va sur cette idée d’un électeur dépendant de sa socialisation politique :
expliquer la stabilité électorale, faiblesse de la mobilité électorale et lorsqu’il y a une
mobilité c’est plutôt le produit d’une faible intégration sociale : les moins socialisés. Cela
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fonctionne aux EUA et cela s’est retraduit en Europe et en France à partir de
l’appartenance à la gauche ou à la droite. Persistance sur le temps long du critère gauche
/ droite. Expliquer la réalité, montrer le caractère plus ou moins captif des électeurs,
attribuer la mobilité électorale plutôt à une forme de désa liation ou faiblesse de
l’a liation politique. C’est ce qui va intéresser l’approche économique en particulier. Qui
sont ces électeurs mobiles, volatiles ?

2.2.L’approche économique :

Cela vient de critère de travaux qui vont considérés comme des électeurs comme étant
dépendants de déterminations sociales par ex

Apparaître des concepts comme l’électeur rationnel

Lié à des périodes

Électeurs qui commencent à avoir du mal à se positionner, à se reconnaître dans un parti


politique plutôt qu’un autre

Les programmes ne sont plus les mêmes

Les enjeux apparaissent

Cela renvoie à des questions sur des questions du vote sur enjeu : un électeur ne vote
pas pour un candidat pour son étiquette partisane mais plutôt sur des enjeux qui
importent aux yeux de l’électeur

Derrière il y a des transformations sociétaires et structurelles : importants

Moyens de communications étendus et diversi és

Trajectoires pro : évolutives

Toute une série de changement sociétaire qui vont relativiser le poids de l’appartenance
sociale ou idéologique

Tout cela va inciter à l’apparition d’un électeur qui serait comme un consommateur et
poivrait orienter son vote en fonction de ses préférences du moment

Tout cela fait écho à des critiques sur la vie politique : insistent sur le déclin de la vie
politique, mobilité électorale croissante, focalisation sur de nouveaux enjeux
(environnement par ex)

Cela a du sens

Attention : cette vision repose sur l’idée que l’électeur est capable de faire un calcul et
d’optimiser ses intérêts. Mais cela est di cilement réunit. Le discours politique : certaines
rhétoriques, discours des candidats : sont opaques

Rationalité n’est jamais pure mais limitée, elle est socialement déterminée. On a une
mémoire relativement défaillante : donc rationalité limité à cause de ces déterminants

Si on mène la logique jusqu’au bout : seul les professionnels de la politiques ne sont


capable de faire ce genre de calcul

Système dans lequel où cette hypothèse n’est pas tenable car les conditions ne sont pas
réunis par contre ce type de ré ection permet : de valider l’idée qu’il peut y avoir une
abstention stratégique, lorsque les scrutins se rapproches l’abstention augmente il y a
bien une abstention calculée, stratégique qui peut se mettre en place. Cela permet de
réhabilité les variables politiques. Ce qui veut dire qu’on peut interpréter l’abstention
comme le résultat d’une décision politique. De la même manière, le rejet par certains
acteurs de droite gauche ne doit plus être vu comme l’incapacité de se positionner, ce qui
est un programme de gauche ou de droite mais au contraire c’est la possibilité de sortir
de cette captivité à l’égard d’une famille politique, de choisir autre chose. De la même
manière cela permet de réhabiliter des éléments de contexte. Cette idée d’un électeur
calculateur consommateur a plus de sens quand les oppositions sont visibles mais cela
peut jouer un rôle pour réhabiliter ce poids du contexte. On reste sur une population
relativement faible et on sait que statistiquement les électeurs abstentionnistes ne
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correspondent pas aux électeurs bien informés. Mais cela permet de mettre l’accent sur
l’o re politique et la conjoncture politique.

Daniel Baxie explique que le vote est une disposition mais explique aussi que c’est une
transaction, échange entre des produits qui sont o erts sur le matches politiques et des
soutiens qui sont apportés par les électeurs. Ce qui se passe sur le marché politique est
important. Le vote n’est pas simplement l’expression d’une opinion politique
préalablement ré échi.

Cette structure de l’o re : nombre de candidature, formation, alliance qui sont opérés
entre les uns et les autres. Attention a al à structure de l’o re essentiel pour modeler les
comportements. Cela permet aussi : certaines questions apparaissent car elles sont
portées par des partis politiques et des candidats et s’ils ne sont pas en liste la portée
n’est peut être pas la même.

Variables extrêmement fortes.

A travers l’o re politique : terme de la compétition idéologique et électoral qui sont dé nit
et se dégage.

Cette attention a al conjoncture politique et o re politique permet d’accorder une


attention plus importante à l’existence d’indécis et aussi à ce qu’on a pu appeler le
nomadisme électoral. Ils ne savent s’ils vont voter ou pour qui ils vont voter. Face à leur
indécision ils vont chercher à s’informer et donc s’investissent d’avantage.

Travaux sur le patrimoine : importance de l’appartenance d’un patrimoine immobilier.


Cette approche qui réhabilite le calcul, les stratégies, intérêts, individuelles des électeurs.
Cele n’a jamais pu être prouver et s’il y a un impact il n’est pas important.

Cela permet de dire que l’analyse de la participation électorale est bien plus complexe
que du temps des pionniers. De la même manière, cela montre c’est que chacun des
modèles permet de rendre compte d’une parti des comportements électoraux, situation
plus complexe et des modèles qui permet de rendre compte des comportements
électoraux. Loin d’être antagoniste, de délégitimer les autres modèle ils doivent être
complémentaires. Acte de vote : pratique complexe dans laquelle intervient une multitude
de facteur. C’est pour cela qu’au lendemain des votes il y a des ouvrages collectifs qui
vont passer en revu l’ensemble des modèles, ce qu’il reste des variables lourdes, ce qui a
été les résultats.

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29/11/21

L’action collective :

On parle d’action collective par un agir ensemble des protagonistes, cela se développe
dans une vie de défense, de cause. Mobilisation du faut d’une minorité de personne. Une
pétition touche un nombre réduit de personne. La participation à des manifestations
légales. D’autres formes tombent encore en-dessous des 10%. C’est une autre manière
d.attester que le non engagement est plutôt la règle et que l’engagement reste plutôt une
exception.

1.Les explications de l’action collective :

1.1.La mobilisation des foules et la lutte des classes :

Toute n du 19i s : psychologie des foules de Gustave Lebon mais son travail s’inscrit
dans une tradition de ré exion qui va mettre l’accent sur le fait que dans les foules les
émotions etc se propagent par contagion. Le deuxième point est le rôle que des meneurs
vont être amenés à jouer et que cette action de la contagion va ramener l’h à son triste
état de nature qui conduit l’h à avoir des actes relativement violent. Il perd la raison,
travaille sur la commune. Il explique comment l’h va être amener à la sauvagerie qui la
nature de l’h. Il fera l’hypothèse qu’une personne bien née sera résister. Il va prolonger
cette ré exion en mettant sur l’idée de contagion mental. Il explique ces phénomènes Par
la pression psychologique que les meneurs exercent sur les foules et que l’anonymat va
donner le sentiment de puissance. Explique pourquoi ces luttes aboutissent à la violence
par ex. Vision extrêmement pessimiste de la nature humaine.

Les mouvements collectifs résultent de la contagion

Contagion qui est existe constamment

Meneurs qui sont des agitateurs pro qui vont se structurer en syndicats, d’associations,
partis politiques

Imitation qui perdure et qui montre le danger produit par ce type de mouvement

La contagion ne gagne pas l’ensemble de la société

E et boule de neige et donc l’ensemble du pays devrait s’embraser et la révolution


française va montre que certaines classe sociales ne sont pas emmener et donc il faut
aussi mettre en avant les groupes sociaux

Analyses marxistes : pour ce courant de pensée l’action collective est une réponse au
mécontentent économique et à certaines groupes

Ressort structurel

Ce qui est important c’est la lutte des classes

Travaux Alain Touraine et son équipe :

Moderniser

Pour Marx la lutte des classes est l’avènement de l’histoire

Violence du prolétariat est lié à la dégradations des leurs conditions de vie

Frustration qui est relative, espoirs grands et balayés : pas de lien mécanique exercer par
les patrons : critique de Marx par Dewis

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Ce qui est important dans cette vison la c’est le gpe social qui est constitué par des
conditions de vie particulières et de travail identique doit débouche à une conscience de
classe. Dans la pensée marxiste la classe en soi car elle partage les mêmes conditions de
vie doit prendre conscience de son identité. Distinction sur les classes formelles et
informelles. Bien qu’ayant désintérêts analogues, conditions de vie similaires les paysans
français ne savent pas agir ensemble ils sont une classe en soi et non pour soi. Pas de
conscience politique déclassé au sein de la paysannerie car il s se sentent plus proches
des petits propriétaires terriens pour qui ils travaillent. La classe la plus opprimée ne
savent pas qu’ils ont un combat à mener avec d’autres.

Lutte pour l’historicité :

Prend en compte que la classe ouvrière n’est plus la classe centrale au sein des
mouvements

D’autres mouvements : les cols blancs par ex montée du tertiaire

Mouvements sociaux s’analysent comme l’action collective organisée par laquelle un


acteur de classe littéraire pour la direction social pour l’historicité

Post-industrielle : le pouvoir appartient aux détenteurs de l’information et du savoir

Enjeu de la lutte a changé, orientation qui convient de donner à l’historicité

Les acteurs principaux : se sont des mouvements à d’avantage culturel, identitaire :


mouvements étudiants par ex

En observant les mobilisations dans les années 70 : quali és de nouveaux mouvements


sociaux qui contestent la société moderne, société de consolation de masse, hostilité à la
bureaucratisation, hostile à la répression de l’état

Donc c’est un combat autour de valeurs, idées, représentations autour de quoi doit être la
société. On reste dans une même logique et dans la prise de conscience que l’on est sur
des luttes inter classiques : qui portent sur la construction d’une société d’une histoire
particulière. Mais elle laisse de côté la dimension stratégique. Elle ne nous dit pas
pourquoi les gens s’engagent. De la même manière que ces approches c’est quand
même une vision relativement dévalorisante car elle est liée à la nature humaine qui n
épousent à la sauvagerie ou par la place que l’on occupe. Donc cela va permettre le
développement de toute une série de travaux qui s’intéressent au fait de pourquoi les
acteurs s’engagent. On ne pense pas à une simple réaction mais tout simplement comme
une demande de participation relativement rationnelle au pouvoir.

Émergence de d’acteurs facteurs d’appréhension.

Revalorisation de l’engagement politique : mobilisation des ressources

De l’opposition capital / travail, de la « classe en soi » à « la classe pour soi »… à la lutte
pour le changement social

1.2.La mobilisation des ressources :

Origine de ces nouvelles analyses

Oslon : mise en évidence ed’u paradoxe, existences d’intérêts communs à de grandes


chances de déboucher sur l’inaction collective : phénomène du passager clandestin ou
ticket gratuit. Individus rationnels : ils ont intérêt à laisser les autres se mobiliser à leur
place. Le non gréviste est aussi classique il va béné cier des augmentations sans rien
faire.

Inaction généralisée dans la plupart des enjeux collectifs

Il y a belle et bien des mobilisations, grèves

Comment expliquer cette mobilisation alors que tout nous pousse à ne pas nous
mobiliser ?

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C’est ce qu’on peut résumer par l’idée d’incitation collectif

Logique calculatrice individualiste

Incite les gens à agir par des rémunérations matériels ou symboliques qui ne seront que
pour les participants

Mise en place de moyens pour mobiliser les gens

Le plus intéressant dans ces travaux c’est la mise en évidence de la taille et de la


composition du groupe

Distinction entre grand et petit groupe

Dans les petits groupes : risque de rejet du passager clandestin donc forcément la
mobilisation est plus facile à développer. Plus facile de déclencher une grève dans une
usine que dans la branche pro

Dans les grands groupes : les individus ne peuvent être mobilisés que par l’avantage qu’à
ceux qui participent : ex mise en place ou création de centre de vacances.

Choses plus di us : conséquences que les syndicats auront sur la carrière d’un individu

Manière d’expliquer que la mobilisation peut devenir rationnelle à partir du moment où le


gpe est en capacité d’apporter des incitations singulières

C’est plus ou moins valable en fonction des secteurs et milieux

Qu’est ce qu’on entend par rémunération ? Véritable enjeu

De la même manière cela ne veut pas dire qu’il fait écarter les dévouements altruistes

Désa liation partisane et syndicale permet de reposer ce type de question

Tous les individus n.agissent pas selon des logiques individuelles et calculatrices :
altruiste

Sentiment d’appartenance

On sait très bien que les organisations de l’environnement : ils ne participaient pas par
intérêts que l’organisation donnait

Mettre l’accent sur la rationalité : permet de comprendre l’attention qui va être portée sur
les structures politique

Dépend du contexte sociétal dans lequel sont les acteurs : apparition de mouvements

Charles Tilly : met l’accent sur l’importance des organisations, réseaux de sociabilité pour
comprendre l’émergence des actions politiques. Mais aussi l’anticipation du succès de
l’action. Ensemble des facteurs conjoncturels favorables ou pas à l’action : soutien de
l’opinion publique par ex ou encore la visibilité ou la mise en œuvre d’alliance possible ….

Joue comme un incitation forte : ex : mouvements étudiants de 1986 il s’explique par le


soutien que les mouvements peut anticiper : les parents, les lycéens et contexte de
cohabitation politique (mitterand et Chirac donc droite / gauche) et donc évidence pour la
gauche à appuyer ce mouvement notamment du président

Mouvement étudiant qui prend de l’ampleur car il est assuré de sortir de la lignée :
mobilisation des acteurs politiques

Mouvements des sans papiers : on est face à un mouvement qui est dans une situation
très compliquée, pop qui est hostile à l’arrivée de nouveaux émigrés, montée de
l’extrême droite, partie de la droite qui est assez réticentes, on a une gauche qui n’a pas
forcément envie de s’engager sur cette question donc mouvement qui aura du mal à
démarrer et à s’imposer. Di culté de trouver des relais

Ce qui apparaît c’est le degré d’ouverture du système politique : capable de prendre en


compte les revendications exprimées. En fonction des états et de leurs organisations, des
périodes c’est plus ou moins facile. Manifester à Pékin c’est di érent qu’à partir.
Revendications des mouvements indépendantistes ont du mal à se faire entendre.

Cela est absolument essentiel

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Deuxième élément : stabilité des alliances politiques, plus les rapports sont gés et
stables moins les mouvements sociaux émergents auront de répercussions. Italie des 30
glorieuses : blocage entre les deux grosses forces qui régissent l’état italien.

Troisième élément : la structure des relais que les mouvements peuvent béné cier et l’état
des élites. Toute la modernisation, monde paysans dans les années 60 va s’expliquer car
au sein d le’ appareil d’état il y a une technocratie issu de l’ena est particulièrement
sensible aux technologies, aux rendements etc… dons oreilles attentives au sein des
revendications

Reforme du monde hospitalier de 1966 : revendications que certains médecins


modernistes portent mais à la 4 rep c’est bloqué

L’état des élites et des relais est important

Dernier élément : capacité du système politique à répondre aux mouvements sociaux


donc développer des politiques publiques

Souvent facteurs d’accélération de la réforme

D’autres secteurs bcp moins structurés : moyens moindre, politiques qui sont bcp moins
structurée

Conjoncture de ces variables qui importent dans la réussite du mouvement social

Travaux qui vont montrer aussi que ce n’est pas la dimension objective d’opportunité que
la représentation subjective

Des acteurs peuvent se tromper

Un moment favorable ou des opportunités alors qu’elles ne sont peut être pas autant
inscrites qu’elles insistent

Réussite d’un mouvement : subjectivité que le mouvement peut réussir

Le degré d’ouverture du système politique :

-la stabilité des alliances politiques

-l’état des élites et la structure des relais

-la capacité du système politique à répondre

2.Les transformations de l’action collective :

2.1.De nouveaux répertoires d’action ?

Charles Tilly : travaille sur les formes de contestations de 1600 à nos jours

Mise en évidence de la notion de répertoire d’action collective

Les individus ne se retrouvent pas pour l’action politique mais pour des formes
particulières d’action collective et surtout d’une forme qui est crédible pour les
participants et attractive

Acteurs sociaux n’ont pas une totale liberté de choix dans la forme que la prendre l’action
collective

Mobilisation pour défendre leurs intérêts

Formes spéci ques d’action collective et perçue comme e cace et adéquate par la
société et le gpe

Permet d’avoir en tête qu’il y a une diversité des pratiques de mobilisation et qu’à priori
que ces moyens sont divers les uns des autres

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Est-ce que vous pouvez tout le temps faire un choix parmi toute les formes qui s’o rent à
vous ? Elles ne sont pas toutes autant pertinentes les unes des autres

Quand il y a une diversité il y a un travail de classement

Trois catégories :

-mobilisation du nombre : ce qui est important c’est le nombre de soutien vous avez
obtenu. Impressionner par le nombre

-recours aux scandales : Greenpeace sur le nucléaire on essaie de marquer les esprits
par des images fortes

-les discours d’expertises : convaincre par la légitimité scienti que de la prise de position

Distinguer les actions tournées vers l’espace publiques ou au contraire des actions qui
sont tournées vers des espaces con nés de délibérations politiques

Avec l’idée que les actions tournées vers l’espace publique sont à destination de
l’extérieur. Elles ont un usage externe

Mais évidement elles ont aussi une fonction interne : entreprendre une mobilisation, le
groupe se resserre et se mobilise ensemble

Formes de mobilisations sont ou peuvent être très visibles du grands publics ne sont pas
les plus e caces ou les plus importantes

Quand un problème arrive dans le débat public c’est souvent un échec des partis
prenantes : ils sont censés gérer ce problème

Point d’expertise est aussi important

Histoire de ces modes d’intervention : les pétitions apparaissent au moment d l’a aire
Dreyfus : produit des intellectuelles et elles vont venir s’ajouter à d’autres formes plus
traditionnelles, classiques

Le fait qu’elles font l’objet : pas utilisés de manière indi érenciée

Pas de pétition avant l’invention de la pétition

Elles vont dépendantes de l’état des rapports sociaux : bipolarisation au seins de Marx

L’identité des gpes mobilisés

Permettent d’expliquer des usages di érenciés

Sur les répertoires d’actions : idée de nouveaux

Charles Tilly : mettre en évidence une succession de répertoire d’action collective

Certains sont anciens (antérieur à la révolution industrielle) marquée par la dimension


politique (avant la révolution industrielle : contestation s’expriment sur le lieu même de
l’injustice, autour du lieu d’exercice ou d’habitation des auteurs du lieu de l’injustice et
donc pas au système au symbole du pouvoir publique)

Gpes qui se mobilisent recherchent le soutien d’un notable

Ensuite il y a un deuxième répertoire qui s’a rme durant la deuxième moitié du 19i s

Développent dans le cadre national : état-nation

Revendications portées vers le ouvroir central

Protestations acquiert une autonomie croissante : elles vont prendre la forme de dé t aux
autorités : insurrections, séquestrations

Elles ne sont plus dérivées de fait sociaux, elles adoptent des formes spéci ques

Elles prennent des formes plus intellectuelles, abstraites avec des slogans et des
discours

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Émergence de nouveaux répertoires d’actions politiques : plusieurs pistes : l’apparition
d’une dimension internationale questions climatiques environnementales ou des
mouvements (Greenpeace par ex), marches européennes pour l’emploi etc…

Montre des logiques d’expertises : nécessité pour les gpes de mobiliser les éléments de
la science

Travail sur l’image sur les symboles, les représentations liés au poids pris par les masses
médias dans nos sociétés

Mobilisation e cace n’est pas celle qui regroupent le plus de participants mais celle qui
passe au journal de 20h, relayent sur les réseaux

Retissant contemporaine à la délégation de pouvoir aux organisations

La diversité des pratiques : (cf O erlé, 1994) : la mobilisation du nombre; le recours au


scandale; les discours d’expertise

Des actions tournées vers l’espace public; des actions con nées aux sphères
technocratiques

Des usages sociaux di érenciés

De nouveaux répertoires ? Internationalisation, expertise, médiatisation, directe

2.2.Les nouveaux mouvements sociaux :

Formes récentes de mobilisations : années 60-70 : luttes inter classiques, naissent à la n


des années 60 autour des questions liés à l’écologie, le féminisme, défense des minorités

Nouveaux au sens qui s’inscrit dans une période « récente »

Ils vont susciter de nouveaux travaux sociologiques et rejette l’approche marxiste ou en la


faisant évoluer

Ils vont aussi ces mouvements sociaux avec des formes non conventionnelles, ils vont
aussi inciter à prendre des manières politiques qui étaient considérer comme illégitimes

La dé ance explicite devant les phénomènes de centralisation au pro te de formes


d’action qui vont essayer de mettre en avant l’assemblée générale, formes
décentralisées, autonomies aux composantes de bases

Manifestations qui s’est banalisée : transformations autour de valeurs

Multiplications des micros manifestations : manifestations de proximité : revendications


très ponctuelles, particulières

Introduire d’autres formes de mobilisations : point de départ d’une mobilisation bcp plus
large

Sur une revendication concrète et pour le coup cela rend l’organisation politique ou
syndicale inutile : renforcement de mise à l’écart organisations habituelles

Transformations des enjeux et de la forme que cela va prendre

Médiatisation

Nombre recherché mais de manière indirecte : ce qui est important c’est ce qu’elle donne
le lendemain dans le journal

Multiplication de ces manifestations : autant de moyens d’interpellation

On voit des candidats se déplacer sur les lieux de grèves

L’autre point de clivage avec les anciens mouvements sociaux se sont les valeurs qui
accompagnent ces mobilisations

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Les mouvements sociaux classiques portaient avant tout sur les redistributions de salaire
et l’accès à la politique maintenant c’est davantage sur des points culturels

Toute une série de transformation qui symbolise le développement de la société

Égalité des droits

Prise en compte de l’environnement et d’une identité particulière

Il y a le choc en retour qu’il ne faut inaugurer

Retour au politique qui se trouve modi é, avant binôme syndicat parti avec la conquête
de l’état et l’accès de la classe ouvrière à l’état et aujourd’hui la valorisation d’une
certaine autonomie et du politique remet tout cela en cause. Le but n’est pas d’obtenir
l’état mais de l’éloigner. C’est une autre manière de faire de la politique qui soit émanciper
des partis politiques, des représentants traditionnels.

Ampli cation sociale

Lié aux identités revendiqués par les acteurs

On est sur des a rmations identitaires, d’une identité culturelle, il y a une religion lié à une
région, une langue liée à une cause particulière

Manière de relativiser le changement : le poids du recours à la violence qui peut amener à


nuancer la réalité du changement sur des valeurs morales

Prise en compte de la part des pouvoirs publiques et parfois aussi violente d’inné certaine
manière

Ces mobilisations et loi menées sociaux sont bien des espaces de mobilisations et
confrontations entre acteurs sociaux on a bien une arène sociale et qui fonctionne
comme un espace d’appel. Et puis appel au sens judiciaire, au sens d’un recours contre
des décisions qui ont été prise. Obtenir une modi cation d’une dé ons ou obtenir une
décision quand il n’y en a pas pu sur un sujet

Arène politique : confrontation entre les autorités publiques et les gpes qui cherchent à
s’adresser à elle.

Des formes récentes de mobilisation ? Nouveaux enjeux, micro-mobilisations, proximité


et inventivité

Nouvelles valeurs et nouvelles revendications ? Rapports au politique, principes


d’identi cation sociale

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