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politique :
20/09/2021
La science politique c’est un regard di érent porté sur la chose. Di érent du regard du
citoyen, de journaliste, des acteurs politiques eux-mêmes, prise de distance car eux leur
regard est construit autour de leur fonction. La science politique moins obnubilée par les
citoyens.
Ce regard di érent n’est pas meilleur, pas de jugement de valeur, c’est juste une vision
di érente, absence de jugement de valeur : certaine modestie. Socialement le discours
du politiste n’est pas celui qu’on écoute le plus. Son discours vient après ceux des
hommes politiques professionnels, après le discours du professionnel du sondage etc.
C’est assez paradoxale, si on regarde d’autres secteurs d’activités on fait davantage
con ance aux professionnelles on ne va pas réfuter le discours du scienti que sur le
vivant, celui du juriste sur un point de droit. Le politiste est moins valorisé car en
démocratie on est tous légitime à donner son avis et on a tous une connaissance du
politique. Les questions font partis de notre quotidien donc on connaît après.
On ne fait pas con ance au politiste, regarde contesté mais il y a des travaux sur les
travaux.
La science politique tombe sur le fait qu’il n’y a pas de science politique par e et ou par
essence mais des faits sociaux dans des situations dans des circonstances vont acquérir
une dimension politique. Il peut y avoir une évaluation des faits sociaux comme étant
politique. Dimension subjective du politique est extrêmement importante. Ce qui nous
intéresse c’est quand les acteurs se saisissent d’un fait comme la religion par exemple
car c’est un facteur de direction de vote donc la religion devient politique.
Analyse de la science politique porté sur un ensemble d’activités spécialisées mais elle
porte aussi sur des faits sociaux qui ne sont pas explicitement politique mais qui peuvent
aider à comprendre un certain nombre de fait politique comme par exemple l’origine
sociale.
Un champs d’étude qui renvoie à des activités spécialisées, mais s’intéresse à d’autres
faits à caractère social car ils permettent de comprendre ces enjeux politiques.
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La formation de l’état moderne :
Variables : économiques, politiques et culturelles => on peut expliquer toute une série de
phénomènes, se sont des variables socio-économiques
Explication macro n’empêche pas que certains auteurs vont insister sur la singularité des
trajectoires étatiques.
On parle d’état moderne pour dé nir le type d’organisation politique qui s’est imposé à
travers le monde. C’est un assemblage institutionnel qui impose des règles de conduites
à une pop déterminée sur un territoire dé nit grâce à la détention du monopole de la
violence physique légitime.
Construction de l’état moderne ne va pas de soit, résultat d’un processus historique, qui
aurait pu ne pas advenir on abandonne le fait que l’état soit le cadre naturel de la
politique.
Comment est apparu l’état en Europe sous la forme que nous lui connaissons
aujourd’hui?
3 critères dé nissent l’état moderne : c’est aussi ce que les anthropologues ont trouvé
l’état moderne dans d’autres civilisations
-l’institutionnalisation : l’état moderne est une entité abstraite qui distingue la personne
physique de ceux qui exercent son action. Pouvoir d’une personne physique morte est
transmise à son successeur. Cela veut dire que dans l’état moderne le pouvoir n’est pas
exercé à titre personnel. Ce n’est pas le cas dans les monarchies, le corps organique est
mortel mais le corps mystique est supposé survivre à la disparition de la personne qui
incarne ces pouvoirs. On parle aussi de dépatrimonisation.
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Max Weber : « une entreprise politique de caractère institutionnel dont la direction
administrative revendique avec succès, dans l’application des règlements, le monopole de
la contrainte physique ».
Pourquoi cette structuration s’est faite en occident et à un moment alors qu’à d’autres
territoires géographiques et à d’autres périodes cela ne s’est pas fait? Certains
s’appuient sur des variables socio-économiques et d’autres socio-culturelles.
Il va « penser l’état dans l’économie monde » : passe en revu l’histoire des économies,
formes prises par l’état nation. 15-16 i s : constitution mondiale d’une économie mondiale
qui dépasse le cadre national : capitalisme qui dépasse de très loin les cadres nationaux.
Système mondial qui se met en place qui va entraîner les transformations de la société.
La structure de chaque État est une conséquence de sa place dans cette « économie
monde ».
Dans sa pensée le développement du commerce notamment européen est basé sur les
périphéries. Mondialisation du travail.
Première zone : Au centre PB, RU, nord de la Fr => développement des villes
importants, des industries, puissances des marchands qui se développent, libre
circulation des marchandises.
Seconde zone : L’état se développe par ce qu’il est fonctionnel, car il sert au
développement du capitalisme marchant. Il va exploiter la périphérie : les colonies, l’est
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de l’Elbe => maintient du monoculture, capable de fournir des matières premières grâce à
une intensi cation, développement du servage, esclavage, qui vont être maintenu et
étendu. Dans cette zone périphérique l’état reste ferme , il ne se développe pas.
Mais cela est critiqué car ça explique la naissance de l’état par ses fonctions. La fonction
n’est pas la cause. Aspects politique laissé de côté. Alors que l’état c’est d’abord une
machine construite pour faire la guerre. Plus un état devient fort plus ses voisins sont
dans une démarche de s’opposer. Oublie du politique et des structures sociales certains
vont s’opposer à cette économie monde. Groupes sociaux qui n’ont aucun intérêt au
développement de l’économie marchand.
1)Il explique la naissance de l’Etat par sa fonction, or la fonction n’est pas la cause. NB :
les pays les plus au centre du système (PB, UK) n’ont pas connu d’Etat absolutiste.
2)Il oublie des éléments politiques. Il n’y a pas d’observation des e ets du
développement des États, les uns sur les autres, et des réactions face à ce
développement : quid de la guerre?
L’Etat n’est pas le résultat des transformations économiques mais un instrument qui
permet aux sociétés de surmonter les transformations économiques et les
bouleversements qui les accompagnent.
On s’accorde pour situer sa naissance à la sortie du Moyen-âge, dans des sociétés ayant
connu une féodalisme extrême; il fait alors gure de centralisation réussie du pouvoir
politico-administratif dont la force est à la mesure de la résistance des diverses
périphéries sociales, religieuses ou encore territoriales.
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Avec des limites : exemple de la Pologne : résistance tellement forte que la Pologne va
disparaître, ils vont empêcher le prince de se doter des moyens bureaucratiques. Les
constructeurs d’états peuvent échouer face aux résistances fortes et cela peut être dû
aux fragilités du pays. Au 18 i s la Pologne disparaît de la carte, partagée entre ces trois
voisins.
Pensée de St Augustin : les deux organisations sont possibles, l’individu n’appartient pas
seulement à la chrétienté mais aussi à l’humanité.
Légitimation de l’état politique : c’est la volonté de Dieu qui donne son pouvoir au roi
(sacré à Reims)
Concurrence des princes et de l’église qui va conduire à une autonomie croissante des
deux.
Cela ne débouche pas sur une fusion au pro t de l’une ou de l’autre mais une autonomie
des deux.
Les luttes entre le pouvoir temporel (les rois) et le pouvoir spirituel (le pape) ne
débouchent pas sur la fusion des sphères au pro t de l’un ou de l’autre.
Elles contribuent à l’a rmation de plus en plus nette de la séparation des deux domaines.
Existence d’une bande de cités d’indépendances sur l’Europe : développement des cités-
états : puissance commerciale mais incapable d’étendre leur autorité plus loin que leur
territoire : Cologne, Hambourg, Luxembourg, Venise. Le Luxembourg a survécu mais pas
toutes.
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L’est : économie rurale et pas touché par le développement des villes, aristocratie qui
reste assez puissante, esclavage aussi
A l’est plutôt des états féodaux, développement des états féodaux impériales : Prusse,
Russie => Aristocratie a besoin d’imposer son autorité à la main d’œuvre agricole
Au sud : catholicisme extrêmement présent, l’église n’intervient pas dans la création des
états.
Mixité sociale
Dans certains pays il n’y aura jamais de super position entre les frontières linguistiques et
territoriales (Belgique)
Spéci cité économique et individuel qui explique les formes prises en Europe
Développement de la chrétienté
Auteurs qui se concentrent sur des pays montrent que la construction des états sont dû à
la di érenciation de la sortie de l’état de la féodale occidentale
Féodalisme occidentale : système dans lequel les seigneurs se sont emparés pour leur
propre compte des pouvoirs monarchiques et le seigneur va donc gérer son domaine
comme sa maison en exerçant la justice sur son petit territoire. Dans ce système il y a
une faible institutionnalisation mais surtout une grande fragmentation du pouvoir. Il existe
aussi une grande uidité de ce pouvoir puisque les unités varient en fonction des
mariages, guerres, successions, invasions… enfaite c’est une compétition incessante
entre les seigneurs pour préserver et agrandir leurs efs.
Certains vont gagner cette concurrence sur les petits efs et ils vont continuer jusqu’à ce
qu’il soit en mesure de s’imposer sur un territoire
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Loi du monopole renvoie à deux monopoles imbriqués : militaire et scal.
Dans ce double monopole, les ressources scales nancent le monopole militaire qui lui-
même garantit le monopole scal, et ces deux monopoles assurent aux rois le soutient de
deux groupes sociaux importants : -des bourgeois d’un côté qui pro tent de la
paci cation pour développer leur activité marchande -et puis la petite noblesse qui
préfère le pouvoir impersonnel et éloigné du roi aux relations de proximité ou de face à
face avec de grands seigneurs.
Ce cas particulier ne peut pas être généraliser et dans d’autres espaces la sortie de la
féodalité va prendre d’autres chemins ce qui entraine des degrés de concentration du
pouvoir distincts et c’est ce que Charles Tilly a essayé d’expliquer en mettant en avant le
rôle particulier d’autres variables notamment de la guerre et de l’impôt.
La principale question que se pose Charles Tilly dans son ouvrage, c’est :
Quelles sont les raisons de la grande variété des formes d’Etats qui ont prévalue à travers
l’espace et le temps en Europe depuis 990? L’histoire de 990 à 1990.
Sa réponse : c’est une critique des résultats focalisés sur les changements d’économie et
également une critique des résultats qui se concentrent sur les variables religieuses ou
culturelles. Même s’il va reprendre cette distincte en trois régions que l’on doit à Stein
Rokkan.
Il va nous dire que la formation de l’Etat c’est un processus qui répond au départ aux
nécessités de la lutte armée et de sa la préparation, mais aussi que paradoxalement cette
préparation de la guerre et la mise en place des con its => conduisent à une civilisation
des gouvernants et à une paci cation de la vie politique interne aux Etats-nations.
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B)La « civilisation » (paradoxale) du gouvernement ?
Les trois parcours de construction de l’Etat selon Charles Tilly : pour lui ces trois parcours
résultent d’une combinaison variable de la concentration de capital et de la concentration
de la contrainte. On a donc dans un premier espace les cités-états, dans les cités-états le
cas type c’est Venise domine le capital. Ces cités-états ne s’engagent pas dans la guerre,
ne créent pas de bureaucratie, se sont les élus, les grandes familles qui dirigent l’Etat et
cela conduit au déclin de la puissance de la cité lorsque les constructeurs d’Etats voisins
mettent en place des armées permanentes, puissantes et s’engagent dans toute une
série de con it. Dans ce type de trajectoire seul la confédération Suisse, les Pays-Bas, le
Luxembourg survivent en tant qu’Etats, les autres grandes cités-états sont absorbées par
les Etats-nations : Florence, Milan, Hambourg.
En Europe orientale domine la contrainte avec deux cas type la Russie d’un coté et la
Pologne de l’autre.
En Russie se sont les tsars qui construisent l’Etats à défaut de capital récompensant les
serviteurs par l’octroie de terre, les serviteurs de l’Etats peuvent posséder des terres et
c’est donc un système féodal particulier qui se met en place et va perdurer au moment où
au contraire il va disparaître à l’ouest. Les nobles sont contraints à une obéissance
inconditionnelle mais ses propriétaires vont imposer la même obéissance et exercer une
pression extrêmement forte sur les paysans jusqu’au servage a n de les empêcher de
quitter leurs terres et donc de pouvoir acquérir le pro t qu’ils en attendent.
Du sommet jusqu’à la base on a une structure sociale basée sur la contrainte et sur un
appareil militaire puissant.
Le cas type c’est l’Angleterre où une alliance entre propriétaires terriens, marchands et
banquiers limite le pouvoir du roi mais renforce le pouvoir de l’Etat en mettant à sa
disposition des ressources conséquentes. La base du pouvoir va rapidement être le
parlement et plus précisément la chambre des communes. En France, les choses ne vont
pas se passer de cette manière là, puisqu’on va avoir la mise en place d’un régime
absolutiste et c’est la révolution française qui va mettre n à ce régime et qui va réduire la
base politique du pouvoir de la noblesse. On a deux variantes dans cette trajectoire.
Pour résumer :
Jusqu’au XVIIe siècle : l’Etat régalien conduit principalement trois politiques publiques
(maintien de l’ordre, politiques militaires et scales). L’action étatique est une intervention
directe (mise en place d’instruments administratifs : police, armée, justice, et un
production de règles de droit.
À la n du XIXe siècle : les politiques redistributives font leur apparition, elles forment le
socle de l’Etat-providence. La responsabilité est perçue comme collective et non plus
individuelle (mise en place de systèmes d’assurance collective pour les accidents du
travail).
Depuis les années 70 : l’interventionnisme de l’Etat est fortement remis en cause, ce qui
conduit à mettre un accent plus important sur les politiques procédurales. L’Etat devient
un État régulateur qui intervient indirectement et en interaction avec d’autres secteurs.
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Une involution depuis les années 1980 ? L’évidement de l’Etat, Etat creux, Etat en
miette… ou le retour de l’Etat ?
La formation de la Nation :
1)La Nation comme construit social et historique :
Il faut revenir sur ces processus de collectivité politique qu’on appelle : la nation. Ce qui
revient à étudier le nationalisme politique.
Cela permet de comprendre que la nation n’est pas une donnée, n’est pas déjà donnée là
mais comme institution étatique c’est une construction sociale et historique et qui permet
de comprendre la création d’un sentiment subjectif d’appartenance.
La nation on la dé nit souvent par deux idéaux types, classiques, opposés, le cas typique
allemand, le cas typique français illustré par la controverse entre le juriste Heinrich Von
Treitschke et Ernest Renan.
Dans la transition française l’idée de nation est lié au cadre institutionnel et territorial de
l’Etat. On a une conception essentiellement politique du fait nationale on parle d’un
modèle arti cialiste de la nation qui idéalise la volonté du citoyen national c’est ce que
nous propose Ernest Renan dans « qu’est-ce qu’une nation ? » à côté des éléments
objectifs d’appartenance comme la possession en commun d’un héritage, de souvenirs
par exemple. Il va tenir compte du désir de vivre ensemble, cad d’une adhésion volontaire
ré échie. C’est dans ce sens que la nation peut être un plébiscite de tous les jours.
Cette di érence elle se traduit évidement dans le droit de la nationalité, le droit du sol
contre le droit du sang par exemple. Au delà d’être validé pour bien comprendre ces deux
conceptions et pourquoi elles s’opposent il faut réintroduire l’histoire de la construction
de l’Etat damnas ces deux pays.
En Allemagne c’est di érent, la nation est fondée par Bismarck hérite bien entendu lui
aussi d’une histoire longue mais on a pas d’unité territoriale comme en France.
Zone plutôt polycéphale avec des villes extrêmement denses et extrêmement riches et
des principautés ecclésiastiques qui empêchent l’extension précoce d’un Etat territorial.
De ce fait, il est impossible d’identi er la nation avec un cadre institutionnel qui est celui
de l’Etat. On a, au contraire, une agglomération d’unités politiques dans une Allemagne
polycentrique qui va associer des populations d’origines diverses.
Finalement, cette conception di érente de la nation elle résulte tout simplement d’une
histoire contrastée. Dans le cas de l’Allemagne on va donc chercher des éléments
linguistiques, culturels, de sang pour caractériser une identité nationale. Alors que dans le
cas de la France on va mettre davantage en avant le rôle joué par l’Etat dans la
construction dans l’identité nationale. Cela va jouer un rôle important dans les con it qui
vont opposer l’Allemagne à la France notamment à la n du 19i siècle, pour l’Alsace-
Lorraine, qui est au début de l’avènement de la troisième république.
A)L’approche développementaliste :
La modernisation économique exige une « haute culture universelle » que seul l’Etat peut
garantir.
Chez Gellner qui est un anthropologue britannique qui va insister sur la dimension
d’abord économique de la nation : c’est la modernisation économique, c’est le
développement là encore du capitalisme mais du capitalisme industriel qui rend
nécessaire la création arti ciel d’une unité, d’une uniformité culturelle, notamment parce
que à l’âge industriel la société a besoin d’une mobilité professionnelle forte; et cette
mobilité professionnelle elle rend nécessaire une haute culture universelle que seul un
appareil national : le système scolaire notamment, va garantir. Le nationalisme est donc
bien un principe lié à la modernité et qui vise à dépasser les particularismes locaux.
Néanmoins, ce qui est intéressant dans cette vision du développementaliste liée
essentiellement à des besoins économiques et aux transformations du capitalisme, la
présence de l’Etat est nécessaire dans ce processus. L’Etat est situé au cœur du
processus de formation de l’identité nationale, ce qui permet de comprendre que la
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nation c’est une construction collective et pas simplement une construction destinée à
satisfaire un impératif économique. Ce qui permet d’intégrer l’approche politique.
« C’est le nationalisme qui crée la nation et non la nation qui crée le nationalisme » (E.
Gellner, 1982).
Certains auteurs vont aussi nous expliquer que la nation se construit d’abord et avant
tout contre, jusqu’en 1848 le combat pour la nation se confond avec le combat pour la
liberté et la modernité contre l’absolutisme monarchique, contre les vestiges de la
féodalité.
Mais à partir de 1848, lorsque ce combat semble être sur le point d’être remporté,
lorsqu’on a la constitution d’Etat sur une base nationale, la perspective change. Et la
question qui devient majoritaire, dominante c’est : comment dé nir le territoire de la
nation ? Comment xer ses frontières ? Comment homogénéiser nationalement l’Etat ?
Il y a d’autres manières de construire cette unité nationale moins violente mais toute aussi
autoritaire. Tout simplement en niant l’existence de nations diverses au sein d’un même
territoire. C’est le cas par exemple à travers la magyarisation forcée des minorités slaves
dans la partie hongroise de l’empire l’austro-hongrois à partir de 1867.
-par l’inculcation d’un sentiment d’unité nationale (donc par le déclassement des
autres identités!)
Il ne sert à rien de dé nir l’ethnie ou la nation à partir de critères objectifs hérités par le
groupe (sang, la langue, la traduction).
Ce qui compte nalement se ne sont pas tellement les éléments objectifs : la notion de
culture, d’une langue, d’une religion mais le sentiment d’appartenir à une même
communauté, le sentiment de partager des valeurs, des représentations avec les autres
et puis les sentiments de s’opposer ou d’être di érent de ceux qui ne partagent pas ces
valeurs, ces représentations. Se sont là aussi un certain nombre d’éléments que l’on peut
mettre en avant à travers les travail de Max Weber qui va souligner que le nationalisme
est d’abord un phénomène de croyance : ce qui est important c’est que la nation existe
dans la conscience de ceux qu’elle rassemble et puis cela permet de mettre aussi en
évidence les travaux de Benedict Anderson qui s’inscrit dans la même représentation
même s’il ne cite pas les travaux de Max Weber.
Ce n’est pas la ressemblance objective qui fonde le lien national mais la perception
qu’ont les acteurs de la frontières entre le semblable et l’autre.
Bref, c’est parce que la nation fait l’objet d’un investissement de sens et souvent d’une
intense valorisation psychologique qu’elle existe sur le mode de l’allant de soi.
Pour Benedict Anderson qui est plutôt un spécialiste des relations internationales, qui
travaille sur l’Asie du Sud est, sur l’Indonésie. Pour lui le nationalisme c’est une manière
de se représenter le monde et de représenter les autres. La communauté imaginée c’est
la nation considérée comme réunissant mentalement des individus qui ne se connaissent
pas et qui s’en doute ne se connaîtront jamais. Ce qui compte c’est que dans l’esprit de
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chacun cette image de communion existe. Donc la nation est considérée comme
imaginée du fait de cette absence de faire connaissance. Cette nation elle est imaginée
comme étant limitée par des frontières, elle est imaginée comme étant souveraine et elle
est imaginée comme étant une communauté qui ne nie pas les inégalités mais qui les vit
sous la forme de la fraternité, de la camaraderie. Cela est important car ça nous amène à
interroger sur les moyens, les conditions de possibilité de cette imaginaire commun.
Qu’est que le sentiment national qui fait que des individus s’identi ent corps et âme à
d’autres individus qu’ils ne connaissent pas et ne connaîtront jamais ?
Une réponse par l’étude des facteurs historiques dont la conjonction a permis la
naissance de « ces communautés imaginées » que sont les nations.
Anderson insiste plus particulièrement sur la contribution des techniques de l’édition sur
le développement de la presse, sur le développement du roman. C’est l’essor de
l’imprimée marchandise, là encore portée par le capitalisme qui se traduit par la
publication, par la di usion de roman ou de la presse qui crée de vastes ensembles de
lecteurs. Ces lecteurs savent qu’ils lisent la même chose que d’autres souvent au même
moment et qu’ils partagent donc non pas simplement les mêmes nouvelles mais aussi
tout simplement les mêmes pensées au même moment. La lecture d’un chapitre se fait
seul, en privé, mais le lecteur sait que cela est répété par des milliers d’autres personnes
dont il connaît l’existence mais pas forcément l’identité de la personne. De la même
manière le vote est extrêmement important puisque de manière régulière les membres de
la communauté nationale vont tous voter souvent dans les mêmes endroits : dans les
mairies, dans les écoles … on a des actes qui sont accomplis ensemble que l’on fait tous
sans forcément connaître les autres : et cela est important car cela permet de distinguer
le « eux » et le « nous », le « même » et l’ « autre » => c’est ça cette communauté
imaginée, présentée par Benedict Anderson. Donc là on insiste sur l’édition, la presse, le
roman, sur le vote mais évidement d’autres travaux vont insister sur d’autres moyens
notamment sur le phénomène, système éducatif.
« L’Etat-nation, tel qu’il apparaît dé nitivement au XIXe siècle en Europe occidentale peut
être entendu comme une entreprise politique à caractère institutionnel qui revendique
avec succès non seulement le monopole de la violence légitime mais également celui de
la formation de l’identité nationale ».
Les travaux d’Yves Deloye qui va montrer que grâce à l’enseignement primaire la nation
s’inscrit dans les corps et dans les esprits, elle réduit les hétérogénéités internes et elle
accentue au contraire les clivages externes.
A)L’éducation nationale :
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Pour élites républicaines le contrôle du système pédagogique, la formation des
enseignants, le contrôle de l’élaboration de programme scolaire est absolument
fondamental. On peut expliquer la lutte qui est menée par les républicains contre l’Eglise
comme un moyen de comprendre l’importance de la construction de l’identité nationale
autour des valeurs de la république et donc le rôle joué par l’école dans la construction
de l’Etat et de la nation et tout particulièrement dans les écoles primaires laïques gratuites
obligatoires pour former la nation.
Ce qui est intéressant dans l’ouvrage de Weber c’est qu’il montre que ce n’est qu’à la n
du 19i siècle qu’on peut parler en France d’un espace homogène national. La thèse
centrale de l’ouvrage c’est que les paysans de la France rurale sont devenus des français
entre 1870 et 1914. Donc cela veut dire que le succès de la nationalisation de la société
est tardif par rapport aux milles ans d’histoire de construction d’Etat que présente par
exemple Charles Tilly et d’une certaine manière la France n’existe qu’à la n du 19i siècle
du fait du processus de nationalisation qui s’est opéré. L’intégration des paysans au cas
national c’est aussi une intégration à la culture moderne, à la culture urbaine. Donc
intégration nationale et modernisation de la France rurale vont de pair.
La thèse de E. Weber : entre 1870 et 1914 (bornes indicatives), les paysans de la France
rurale sont devenus des Français.
En France, on ne peut donc parler d’un espace national homogène qu’à la n du XIXe
siècle.
L’intégration des paysans au cadre national est une intégration à la culture urbaine et à la
culture moderne, notamment via les migrations.
Ce processus est un processus à la fois subit : les paysans ont été intégrés à cette
communauté imaginée notamment du fait du travail de l’école républicaine, les paysans
vont comprendre que l’absence de maîtrise du français devient un véritable handicap
dans la société de la n du 19i et le début du 20i siècle et vont tout faire pour que leurs
enfants intègrent cette culture. Cela veut dire que le processus est subit.
Mais il est aussi choisit, cela veut dire que les paysans se sont intégrés ou ont fait le
maximum pour que leurs enfants soient intégrés. Donc la on voit le poids de certains
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agents du changement dont l’école républicaine, mais aussi par exemple la conscription,
mais aussi le développement des moyens de communication qui permet de voyager, qui
permet ces migrations périodiques ou temporaires et surtout i-entraine une
interdépendance économique, monétaire, une division du travail également. Donc on a à
travers ces moyens là des outils forts de fabrique de la conscience nationale. Mais il faut
y ajouter aussi la fabrication d’une mémoire commune. Les fêtes nationales sont des
moments durants lesquels les individus font l’expérience de leur appartenance à une
même communauté.
-le drapeau
-l’hymne
A partir des fêtes nationales qui sont des expériences de l’appartenance à une même
communauté.
Conclusion :
On peut insister sur le rôle central de l’Etat qui apparaît bien être l’agent décisif de
l’intégration voire de l’assimilation nationale. On peut rappeler que ce travail d’intégration
se complète d’une clôture de l’identité nationale qui va exclure évidemment les autres,
di érencier les membres de la communauté nationale devant d’autres communautés. On
peut revenir sur la thèse d’Yves Deloye : l’Etat-nation tel qu’il apparaît dé nitivement en
Europe occidental à la n du 19i siècle peut être entendu comme une entreprise politique
à caractère institutionnel qui revendique avec succès non seulement le monopole de la
violence physique légitime (c’est la dé nition de Max Weber) mais également celui de la
formation de l’identité nationale => on a bien nos trois monopoles : ° scales °militaire °et
de fabrication de l’identité nationale
On peut revenir sur le découplage progressif à partir du milieu du 20i siècle du titre de
citoyens et de son contenu. Quelque part dans des sociétés considèrent de plus en plus
comme des sociétés multiculturelles et bien cette intégration nationale peut être perçue
comme étant remise en cause et comme posant également toute une série de di culté
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du fait des allégeances plurielles des individus aujourd’hui et du fait de la délégitimation
d’identité régionale, religieuse par exemple. Donc on arrive e ectivement à cette idée de
fracture d’Etat-nation qui caractérise peut être nos sociétés aujourd’hui et qui sont aussi
le résultat de la remise en cause de l’Etat-providence.
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Pouvoir : toute chance de faire triomphe au sein d’une relation sociale sa volonté
Dimension du pouvoir : comme autorité, comme capital qui permet d’imposer son
pouvoir, comme interaction entre les individus avoir du pouvoir sur quelqu’un
Capacité pour un homme d’imposer son autorité sur son territoire et éviter au maximum
les négociations, contestations
Question autour de la sécurité publique et de la priorité qui est accordé par rapport aux
libertés individuelles : tout le débat après les actes terroristes
État d’execption: Remise en cause de l’état de droit cad d’une puissance publique
Il y a des états où l’exception devient la règle, penche dans un sens qui va à l’encontre
des libertés individuelles
Pouvoir d’état envisager comme un menace contre les libertés individuelles : état de droit
1.1)L’Etat de droit :
Thème qui s’est mondialisé : tout état qui se respecte doit parler des couleurs avenantes
de l’état de droit
Actualité conforté de cette discussion autour de nos états devenu des états de droit
État de droit : doctrine politique, juridique qui née au cours du 19i s, di usante de cette
doctrine, concomitante à l’état général
Suppose une existence de loi, ordonnance, doivent se soumettre aux logiques juridiques
et nalement aux textes fondamentaux : confusion entre l’état et le droit
Confusion entre l’état et le droit renvoie au positivisme juridique qui dé nit le droit comme
une structuration d’ordre juridique, pyramidale, dans lesquelles les normes s’emboîtent
autour des règles fondamentales qui régissent les libertés naturelles
Hiérarchie des normes qui soumet toute règle au droit, droit fondamentale
Puissance de l’état doit être contenu pour pas nuire aux libertés des individus
Cette vision implique une con ance absolue dans le droit, implique une croyance dans
les vertus de la loi pour faire prévaloir les valeurs dans lesquelles elle est attachée
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Gouvernant comme n’importe quel citoyen
Croyance dans le droit qui permet de réguler la puissance, le pouvoir des gouvernements
Un contexte libéral (contenir les interventions de l’état au nom des libertés individuelles et
des bienfaits de l’ordre naturel).
Principe de l’égalité ne garanti que les lois soient justes : nazi donc soumission de la loi à
la constitution
Étape extrêmement importante mais très rapidement on s’aperçoit que ces principes
peuvent être modi er : par exemple révision de la constitution
On s’aperçoit que la soumission aux droits fondamentaux connaît toute une série de
limite
Droit socio
Droit des générations futures : on ne peut pas prendre de décision qui peuvent nuire à
ceux qui ne sont pas encore nés
L’état est lié au respectes des droits fondamentaux et de ces droits politiques, les droits
de l’homme
Aujourd’hui tournant délibératif : intervention de l’état est légitimité si elle repose sur la
libre discussion de tous de ce qui est proposé
Logique représentative : discussions doivent avoir lieu, avec les experts, citoyens, entre
les politiques
Les lois qui ont été voté après 2015 notamment l’état d’urgence : remis en cause : toute
une série de droit fondamentaux : sécurités notamment après les attaques du bataclan
Série de mesures prises par l’état qui vont à l’encontre des droits fondamentaux et des
libertés individuelles
Menace sur les libertés individuelles porté par l’état est bien là même si on peut se
justi er et qui a mobilisé tout un tas d’associations
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La recherche de l’e cacité (de l’intervention publique)
Le tournant « délibératif »
Cette vision idéalisée s’est construite par comparaison : régime démocratique et régime
autoritaire et situation totalitaire par exemple mais on n’a pas dans les situations
totalitaires car il n’y a pas de politique
Régimes autoritaires : ce qui semble rassembler ces régimes autoritaire c’est la volonté
des dirigeants de se soustraire à la remise en cause de leur pouvoir. N’exige pas un
accord des citoyens, ne réclame pas des transformations des mentalités.
Deuxième critère de gradation : critère plus ou moins libre de l’expression dans un régime
autoritaire pas vraiment de liberté d’expression même si ça dépend des sujets
-les régimes autoritaires : un pouvoir non soumis aux aléas de la compétition politique
électorale (pas d’élections pluralistes, cooptation des élites); intolérance à l’expression
des désaccords politiques; usage de la force plus que la persuasion; la terreur d’Etat a les
opposants pour cible.
-les régimes totalitaires : une ambition d’emprise totale sur les esprits (et les corps);
recherche d’adhésion active au projet de société; une violence d’Etat imprévisible et
indiscriminée (hypertrophie de l’appareil policier et insécurité généralisée)
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-les régimes démocratiques : association du principe représentatif (délégation du
pouvoir à des oligarchies élues) et le principe libéral (libre compétition et confrontation
des opinions = pluralisme politique).
-les gouvernements sont élus lors d’élections régulières : l’intérêt c’est qu’on peut faire le
bilan et on peut changer le vote en fonction des travaux e ectué. Le vote sanction est
rare et c’est le vote prospectif qui l’emporte le plus souvent : dans la réalité
-gouvernants qui conservent une indépendance vis-à-vis de la volonté des électeurs : pas
ou peu de révocation permanente des élus
l’élu dispose toujours de marge de main d’œuvre dans son élection : peut toujours
espérer convaincre les lecteurs que ses erreurs ne se reproduiront plus, que les erreurs
sont dû à un contexte particulier. L’élu peut miser sur la mémoire courte de ses électeurs.
Champs des possibles pour les élus.
Vote sanction qui est au cœur de ce principe là n’est pas aussi e cace que le croit
Bernard Manin
-libre expression des opinions : les gouvernes peuvent exprimer leur volonté et leur
opinion sans qu’elle soit soumise au gouvernement. Permet la sanction lors des élections.
Néanmoins pour que cette liberté d’expression soit solide cela impose un accès à
l’information politique donc impose une publicité des décisions gouvernementales. Si ces
décisions ne sont pas connues, il est très compliqué pour les électeurs de se forger une
opinion sur le programme qui a été fait. Mais cela est très di cile, multiples acteurs
interviennent dans le processus. Obligation d’une information de tous est rarement
réalisé.
Libre expression des opinions passe par l’éducation, nécessite une éducation pour
informer, documenter d’égal à égal, il y a toujours des asymétries de l’information qui a
des répercussions sur la vie politique. Relativiser ces principes. L’idée que les décisions
publiques sont soumises à la discussion. Concepteur de gouvernement représentatif est
lié à l’assemblée délibérante : principe de nos assemblées. Par la discussion que l’on va
aboutir à la décision pertinente et c.est un moyen de prendre des décisions justes,
moyens de faire émerger des décisions sages. Vision qui ignore que certains ont
davantage les moyens de faire passer ce qu’ils veulent et d’autres de faire passer ce
qu’ils veulent. Les décisions sont souvent prises en amont. Discipline de vote.
Disparition des classes : disparition de l’état car il naît des con its des classes sociales
L’état n’existe pas c’est un outil qui aide un gpe social particulier
Pouvoir administratif qui n’est pas totalement soumis à al bourgeoisie et donc pas
seulement l’outil au pro t d’une classe sociale
Le pouvoir d’état n’est qu’un leurre (une critique du pouvoir institutionnel). « Le pouvoir
politique est le pouvoir organisé d’une classe pour oppresser une autre classe ».
L’état (ici assimilé au gouvernement) n’est « qu’un comité qui gère les a aires communes
de la bourgeoisie » (capitaliste)
« La bureaucratie n’est pas l’esprit de l’Etat, mais son manque d’esprit »
2.2)Dominants, dominés :
Acteurs en lutte au sein d’espaces sociaux qui exigent des capitaux et des ressources
di érentes
On est dans une logique avec une distinction verticale et un champs de pouvoir dan
lequel s’a ronte des acteurs qui peuvent être reproduit et détenu par un certain nombre
de gpe sociaux
Pouvoir relativement di us : qui s’exerce au sein des di érentes relations sociaux : Michel
Fouqueau : des institutions vont exercer un pouvoir des individus du fait des avoirs
institutionnels qu’ils possèdent exemple : la prison et les faire se conformer, les travaux
sur la psychiatrie
Élite politique : The Power Elite : élite du pouvoir : une élite unique, singulière. On est au
milieu des années 50 ans. USA plus grande démocratie du monde
Charles Wright Mills va montrer que la démocratie américaine n’en est pas une car ils
sont dominés par l’élite du pouvoir : une 50taine de pouvoir
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Ce qui est intéressant c.est qu’il fuit qu’on a pas trois élites mais une élite homogène :
même valeur, de ce que sont les USA et de ce qu’elles doivent être. Valeurs en
communs : origine social, circulation d’un secteur à l’autre, passer par les mêmes
grandes écoles. La plus grande démocratie du monde dans les années 50, en pleine
guerre froide et dirigée par une même élite : se marient entre eux, passent par les mêmes
secteurs. Remise en cause du caractère démocratique.
D’autres vont faire pareils au niveau local, dans des villes une petite dizaine de personnes
contrôlent. La démocratie dans les villes n’exerceraient pas
Démocratie et pouvoir dans une ville américaine : réponse à Charles Wright Mills, à News
Évents sur le temps long trois gpes sociaux se succèdent à la tête de la ville. En première
les patriciens : ancienneté qui va leur permettre d’acquérir le monopole au niveau local,
monté en puissance des chefs d’entreprise. Cette fois les plébéiens arrivent aux postes
politiques au niveau de la ville avec une seule ressource : le su rage universel et le
su rage de masse qui va leur permettre d’accéder aux postes politiques au niveau de la
ville
Il va aller plus loin : il va étudier les a aires scolaires, l’urbanisme etc et on montre que ce
ne sont pas les mêmes personnes qui sont en capacités de faire passer des décisions.
Ceux qui peuvent peser sur cette décision : ont des capacités professionnelles
Pierre BOURDIEU, une initiation : des acteurs en lutte pour des positions de pouvoir
économique et symbolique au sein de champs di érenciés (politique, artistique,
économique…) qui s’appuie sur des capitaux divers.
-une élite homogène tient les rênes des institutions politiques, militaires et
économiques
Dans une logique synchronique : qui peut faire évoluer ou freiner les dossiers ?
B)Un pouvoir di us :
Le pouvoir n’est pas concentre dans les mains des uns ou des autres
Pas d’unanimité
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Acteurs qui ne sont jamais totalement contraint : marge de main d’œuvre et d’action un
peu partout
Des marges d’action un peu partout : intervention des casques bleus, agissent sur le
terrain en fonction de mettre de mission qui ont été obtenu entre des diplomates et des
représentants or ces lettres de missions sont tellement diplomatiques qu’elles se relèvent
à ce qui se passe sur le terrain. La décision d’engager le feu ou protéger de une
population : chef de section qui doit la prendre car le contexte l’exige. De cette landiers
on trouve toute une série de marge d’autonomie. Pas de mandat pour agir mais la
position leur permette de prendre des décisions.
Existence de jeu de pouvoir qui sont extrêmement important et en jeu politique peuvent
se relèvent extrêmement déterminant
Lien de dépendance : dans un certain nombre d’administration on ne sait plus quelle est
le degré de la règle qui nous fait agir mais parce qu’on a toujours agi comme ça. Il y a des
juristes prudences locales qui sont bien plus déterminantes que le vote à l’assemblée
nationale par exemple : extrêmement important car le pouvoir politique ne’st pas aussi
rigide et ferme mais il peut aussi être di us
Des lieux et des relations de pouvoir dispersées au sein d’Etat (dans les organisations)
Des acteurs qui ne sont jamais totalement contraints (au sein des organisations)
Des marges d’action contre toute forme de pouvoir venu d’en haut et des liens de
dépendance qui lient les acteurs les uns aux autres = des jeux de pouvoir
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11/10/21
La légitimité est « la qualité du pouvoir dont l’acceptation se fonde non sur la coercition
comme ressource première, mais sur le consentement réputé libre de la population qui
s’y trouve soumise ».
La domination est « la chance pour les ordres spéci ques de trouver obéissance de la
part d’un groupe déterminé d’individus ».
Légitimité traditionnelle :
Repose sur la croyance selon laquelle des normes coutumières ou des traditions
ancestrales doivent rester intactes, s’appuie sur al délité du passé et repose sur les
relations de types personnelles : princes-sujet
Régime gérontocratie : système politique extrêmement ancien disparu mais cela renvoie
quand même à cela => par exemple Leaders soviétiques extrêmement âgé arrivent au
pouvoir après un parcours assez extraordinaire
Légitimité charismatique :
Domination s’équipe repose sur la soumission des qualités jugées exceptionnelles d’un
individuel
Exemple : napoléon
Mais le plus important n’est pas un phénomène naturel mais résultat d’une image
construite du chef et di usé par des stratégies de communication
Dimension lié à une période crise explique qu’un régime fondé sur une légitimité
charismatique a du mal à survivre après la mort du chef sauf avec un culte de la personne
après sa mort
Extrêmement précaire
Voué à se transformer
Légitimité rationnelle :
Repose sur le fait que les actes accomplis par les dirigeants le sont par des procédures
légales établit sur des exigences qui repose sur la
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Distinction purement conceptuel
Ils se combinent
L’empire s’e orce de créer une noblesse d’empire : noblesse impériale et nouvelle
noblesse
On a aussi des éléments qui suggèrent toute la fragilité du pouvoir politique lorsqu’il ne
s’appuie par sur la légitimité rationnelle et charismatique
Elle demeure car les leaders politiques vont essayer d’asseoir leur autorité politique au
sein d’une coalition, ressort traditionnel du pouvoir politique, le meilleur d’entre nous
L’ensemble des actions par lesquelles les dirigeants tendent à établir leur légitimité, à la
revendiquer, en fonction des représentations qu’ils ont du régime désirable et désiré par
les gouvernés.
Mettre en avant les qualités personnelles des gouvernements pour renforcer le soutient
politique qu’ils dirigent
Empereurs romains qui vont distribuer le blé au peuple : o ert des services publiques sur
leur fortune personnelle
Représentation paternelle
Dirigeants politiques : héros d’un projet politique particulier : conquête d’un territoire qui
peut conduire à un culte de la personnalité : petit livre rouge par ex
Dernier point la valorisation personnelle des dirigeants dans nos sociétés : le passage à la
télé régulièrement, le développement des voyages o ciels en provinces notamment :
focaliser l’attention sur le dirigeant sur les réactions à chaud, entrer en discussion,
instaurer une proximité avec le citoyen ordinaire
Grand meeting : capacité à tenir une salle entière, montrer un projet et l’étendu des
soutiens
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On met en avant la compétence des dirigeants
Régime soviétique marxiste : l’idée de di user une image du leader comme spécialiste de
marxisme scienti que
Noblesse d’état : dirigeants politiques et co-gouvernants qui sont passés par de grandes
écoles qui ont des capacités acquises par le passage dans des grandes écoles
Pouvoir républicain contre les formes de légitimation dynastique : pas fondé sur le droit
divin, ce pouvoir n’est pas fondé sur la force, n’est pas déterminé par le privilège que
détiendrait certaines personnes et gpes sociaux : pacte
E ets civiques : aller voter donc de répondre à ce rituel régulier de renouvellement, action
de légitimation politique, faire perdurer un pouvoir, fêtes nationales, fêtes révolutionnaires
vont promouvoir l’égalité la fraternité l’égalité
Débat parlementaire : décisions prises avant, image qu’on discute c’est fondamental,
décision prise dans des espaces bcp plus con nés, négliger ce moment là serait
renoncer à la mythologie du gouvernement représentatif, moments fondamentaux pour
nos systèmes politiques et leurs modalités de fonctionnement
Légitimité qui peut s’a aiblît au point d’une rupture voire dû à une crise, même d’une
révolution qui renverse le régime politique en place et y vient lui substituer un régime
politique légitimité
Qui sont liés à des formes d’exaspération, forme de couleur, mais pas pour objectif le
bouleversement, changement politique
Souvent se sont des révolutionnaires modérés qui prennent le pouvoir mais se heurtent à
la contestation des révolutionnaires plus radicaux mais aussi aux conservateurs qui vont
s’opposer à ce gouvernement modéré
Modèle assez peu explicatif des renversements de l’ordre politique et ne peut pas
s’appliquer à tous les mouvements révolutionnaires
http://www.hnp.terra-hn-editions.org/TEDI/article42.html
Il veut répondre aux théories laxistes où la révolution révolutionnaire est censé naître de la
pression croissante de la population ouvrière ou agricole qui va faire émerger la violence
et entraîner le basculement
Davies montre qu’il n’y a pas de niveau mais qu’il y a un écart entre attentes et
satisfactions
1905 : répression brutale des manifestations (Russie) mais en même temps des paysans
sont a ectés par des mauvaises récoltes et armée humiliée par sa défaite face au Japon
On peut l’expliquer à travers l’érosion sur la légitimité qui permet de répondre à une partie
des critiques faites
2.2.L’érosion de la légitimité :
Alternatives ne pèsent réellement que s’il y a des élites politiques qui sont capables de
recourir aux moyens et de mobiliser des personnes
D’autres travaux qui insistent sur la désertions des élites, le basculement révolutionnaire
intervient au moment où les gpes sociaux qui étaient le soutient le plus ferme du
gouvernement désertent, cessent le combat et de défendre le gouvernement mis en
place => on re introduit les variables économiques
L’idée est de rappeler que les facteurs éco vont jouer un rôle essentiel et cela est
envisager à partir du fait que les pays économiques développent sont aussi ceux où les
démocraties sont le mieux fondées
C’est dans les pays économiquement les plus développés que les démocraties pluralistes
vont se développer et se consolider
Derrière cette idée : les changements de conditions de vies sont un des facteurs
essentiels de l’érosion de la légitimité
Passage d’une société agricole, rurale à une société industrielle, marchande va être un
facteur important de l’érosion
Il faut des élites qui portent ou qui désertent mais une explication importante : le
changement des conditions de vie de la pop liés à des mutations sociales et éco
profondes
L’entrée dans une société moderne ne se réalisent que par changement brutal de rapport
de force entre les gpes sociaux
Trois étapes de passage entre le monde rural et moderne : se sont des renversements de
l’ordre politique :
-capitaliste réactionnel
-communiste
-bourgeoise : démocratie
Une seule envoie à une démocratie, les deux autres donnent naissance à la dictature
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C’est en Angleterre que l’état moderne s’impose tôt suite à la guerre civil du 17i s qui va
imposer quelque part dans la violence une forme d’état renouvelé, opposé à
l’absolutisme antérieur
Explique par la naissance d’une bourgeoisie commerçante : vont aussi être avide de terre
et ne se concentrent pas de développer leur commerce
De la même manière au sein de la petite noblesse et des paysans les plus aisés : esprit
mercantile et capitaliste : sont attirés par les capitaux nanciers. Transformation de ces
gpes sociaux dans leurs attentes, revendications, esprits, s’appuient sur la révolution
agricole qui améliore les techniques de prod, accroître l’élevage, faciliter la prod etc
Ces paysans aisés, cette petite noblesse : opposition avec succès à la monarchie qui elle
va se contenter de défendre les petits paysans les plus pauvres quelque part
On est sur des fondements qui sont d’abord économiques et sociaux avant d’être
politiques
Doctrine marxiste cherche un moment révolutionnaire : il faut que la pression sur les
classes soit extrême pour arriver au moment de rupture. La modernisation,
l’industrialisation, les faibles avancés de la démocratie va nir par conduire à une
situation explosive. Davies dit non, ce n’est pas car on opprime un gpe social qu’il révolte
mais parce qu’il se projette sur un moment puis il a un retournement de conjoncture et ce
retournement déclenche la rupture car les attentes ne sont pas satisfaites, attentes qui
sont légitimes
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18/10/21
Cette notion de culture politique est rejeté par les auteurs d’inspiration marxiste qui vont
préférer la notion d’idéologie politique car pour eux cet univers de croyance n’est que la
reproduction des rapports de forces sociales. Ces cultures ne sont pas neutres
Les auteurs qui vont valoriser la notion de culture politique relient à la culture en général,
cette culture est une puissance facteur de lien social, ce qui permet à l’individu de
s’adapter à son environnement immédiat
Ce co,c’est de science social ne donne pas lieu à un consensus mais on peut faire
ressortir certains éléments de dé nitions de permettent de distinguer la notion d’idéologie
et de culture politique
L’idéologie c’est un ensemble d’idée généralement fausses mais qui forment un système
doté d’une cohérence relativement forte et c’est ce qui fait le succès des idéologies
L’idéologie au 19i s s’oppose à la science, refus d’objectivité scienti que mais évidement
l’apport supplémentaire de Marx c’est de noter cet ensemble de représentation fausse
sont produit par les dominants pour justi er l’exploitation de classes
Travaux de GRAMSCI et ALTHUSSER : dans toute idéologie il y’a des éléments de vérités
et c’est important car l’e cacité de l’idéologie repose sur le fait qu’il y ait des éléments
de vérités propre à la science
Mais d’autres eux vont s’e orcer de trouver la démarcation entre le vrai et le faux et
nalement ce qui caractérise l’idéologie c’est le refus de l’objectivité scienti que selon
eux
On ne va pas jusqu’à admettre la contradiction apporté par les travaux scienti ques
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Point d’accord assez large sur ce qu’est l’idéologie : on a a aire à un tout qui est
relativement logique, on a des auteurs qui se sont e orcés de rationaliser leurs croyances
: vrai travail d’explication théorique
Il y a toute une série de penseurs dont les travaux vont être a l’origine du système de
représentation singulière
Volonté de rationalisation
Derrière du marxiste : travail doctrinal de la part de gens sérieux mais on voit très bien où
tout cela a pu nous conduire dans certains espaces particuliers
Un refus de l’objectivité scienti que, mais qui incorpore des éléments de la vérité
Un ensemble d’idées qui forment un tout cohérent et repose sur un travail d’explication
théorique et doctrinal (libéralisme, socialisme, nationalisme, le fascisme… le
communautarisme, le complotisme…)
Re ète l’idée d’un gpe social dominants, impose ses idées par une violence symbolique
Au niveau collectif c’est la même chose : tout ce qui forme la structure dans la pensée
marxiste n’est que le re et perspectif et des classes sociales
L’idée c’est que la classe qui domine l’état impose à la société son hégémonie d’idée, sa
représentation du monde et les classes dominés n’ont pas l’impression d’être dominés,
elles l’acceptent par aliénation
Ensemble d’idée fausse qui permet à un gpe social de dominer un autre gpe social et
d’imposer ses idées aux autres gpes sociaux sans qu’ils n’en ont pas conscience
On ne se rend pas compte de la domination, le fruit de l’aliénation avec ceux avec qui on
n’a pas les mêmes idées
Dans l’état bourgeois occidental le pouvoir est basé sur la contrainte : policière, militaire
mais aussi sur la di usion de l’idéologie démocratique. L’idée c’est que la pop accepte
nalement cette domination du fait de sa croyance en la souveraineté du peuple, en la
force de la participation politique, ces illusions là créent les conditions d’un consensus
des institutions politiques
Cette idéologie va être produit par certains groupes ou certains individus qu’il appelle
« organiques » pour lui chaque classe social va générer ses propres organiques qui l’aide
à prendre conscience de sa classe
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Les organiques vont construire un projet historique ou un projet d’avenir pour les groupes
sociaux
On n’est pas sur une logique naturel mais on est sur une prise en main des intellectuels
Ouvrage « la reproduction » : enjeux des savoirs, organisations, découpage des savoirs
légitimes, l’autorité des enseignants sur les élèves, le rejet des élèves vis-à-vis des
enseignants qui ne sont pas prêts
L’ENA ne recrute que des gens qui sont déjà conformés à l’état : déjà être acclimaté aux
attentes de l’état
Reproduction de l’élite
L’idéologie re ète et préserve les intérêts de la classe dominante qui parvient à imposer
ses idées par la « violence symbolique » (une résignation vécue comme une évidence-
habitus)
L’école, par exemple : inculcation de savoirs, savoir faire et… de l’ordre établit
La culture n’est pas dotée de la cohérence interne qui caractérise les idéologies
Le plus souvent la culture n’implique pas nécessaire l’implication d’un groupe social
Travail de déclassement des cultures régionales par rapport à la langue régionales renvoie
à ce travail de domination
L’entreprise de domination d’un groupe, d’une catégorie sociale n’est pas forcément
présent mais dans la di usion cela est présent
Opposition mais pas forcément cette hégémonie culturelle qui s’impose à tous
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Une dé nition par défaut ?
Pourquoi des systèmes démocratiques ont mieux résisté dans certains pays que dans
d’autres au 19i s
Dimension plus a ective au-delà des savoirs acquis, des jugements rationnels que l’on
peut porté sur nos élus il y a aussi des logiques de rejet, un sentiment d’admiration, de
l’antipathie, du mépris à l’écart des hommes politiques, des courants de pensées => joue
un rôle extrêmement important
Culture paroissiale : renvoie à des régions bien identi ées où on a une harmonie autour
du système politique local, ce qui tourne autour de l’enracinement du candidat de l’élu à
la vie de la commune.
Culture civique : association harmonieuse et équilibre entre ces trois types de cultures
politique. Une culture politique est toujours mixte. La culture civique c’est l’association
entre les trois. Pour eux c’est évidement cette culture civique qui a servi à certains pays à
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mieux faire perdurer le système politique démocratique alors que d’autres sont tombés
dans l’autoritaire.
Les cultures politiques nationales on peut les identi er avec la présence plus ou moins
forte de leur stabilité dans le temps long
En All ils vont expliquer que la culture de sujétion est très présente, l’occupation de
l’après-guerre font que là aussi la démocratie est extrêmement fragile
Au EUA les citoyens sont plutôt investis dans la vie politique mais culture de sujétion
faible, soumission au drapeau, valorisation de la constitution
=> c’est un travail qui a été critiqué : à cause des sondages notamment car ils occupent
une grande place à l’opinion
La principale critique : sa focalisation sur un cadre national, ils vont laisser de côtés les
cultures politiques qui seraient appuyées sur des bases territoriales, sociales, socio-
professionnel, la classe ouvrière … ils postulent là aussi que tous les membres d’Aube
société partageraient une culture proche or cette hypothèse la n’est dans la réalité
intenable, il y a des cultures politiques et la culture civique c’est plutôt le produit des
interactions entre di érentes cultures, groupes sociaux et territoriaux. Le schéma réaliste
de la politique est bcp plus complexe que cela.
Aucune société ne fonctionne sur la base d’une culture homogène, sans tension
Ce qui veut dire qu’une société qui s’empruntent des symboles, représentations …
Cette critique permet de distinguer des sous cultures liés à des activités particulière et
enracinées dans le temps => Cette remise en cause de cette culture homogène
On va par exemple distinguer des cultures sociales qui s’appuient sur des expériences
propres au groupe
La famille, le milieu de vie, l’encadrement de cette vie familiale par des organisations qui
permettent de dé nir ce groupe tout cela va jouer un rôle extrêmement important : culture
ouvrière par exemple : au pluriel aussi car les ouvriers de l’industrie et de l’agricole ne
sont pas pareil
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On peut aussi parler de contre-culture qui elles aussi vont se construire à partir de
système de croyances et des attitudes particulières mais qui vont surtout se construire en
opposition par rapport à la composante culturelles centrales. C’est l’exemple de la culture
de la violence.
Une manière de montrer à la fois des sous cultures et puis aussi des formes de contre
cultures et donc de contestation de l’ordre politique établit. Échappe à une culture
nationale uniforme, comprendre le travail de construction national et donc de
contestation de ces cultures sociales ou territoriales, souligne que la culture l’italique
d’une société c’est d’abord celle des agents sociaux qui la dirigent. Souligne que cette
culture politique d’une société c’est d’abord celle qui légitime l’ordre politique en vigueur,
donc c’est conservateur
Pour autant, à travers l’opposition de sous et contre culture signi e que la culture des
dominés n’est pas sans e et par exemple : la réduction du temps de travail, interdiction
du travail des enfants, autorisation des associations ouvrières …. Des réformes
acceptées progressivement par les gpes dirigeants mais en étant portées par des
groupes dominés. Aujourd’hui ces valeurs là sont devenues des valeurs essentielles dans
nos démocraties, composante essentielle de l’ordre politique dans nos sociétés
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25/10/21
La socialisation politique :
1.L’univers politique des enfants :
Adaptation méthodique de l’enfant à son milieu social où ils sont destinés à vivre : but
ultime de son éducation : BURCKAM => Processus de socialisation intensif ou plus
important pendant l’enfance et l’adolescence : relation au monde se construit
Pendant très longtemps pas de travaux sur ce sujet la à cause du mythe de l’innocence
de l’enfant
Les enfants ont déjà une représentation particulière, souvent simple, mais tout de même
importante de ces représentants politiques
Américains étonnés que leur système tienne toujours et cherchent les facteurs à quoi
Comment les systèmes politiques réussissent à persister à un monde qui est relativement
changeant ?
La famille ne détermine pas uniquement des opinions mais qu’elle transmet des
préférences partisanes fortes et durables
Système bipartisan aux EUA avec une opposition bien marqué entre deux partis
En France cela ne fonctionne pas car les partis changent, évoluent, se renomment etc…
En France identi cation : droite, gauche : identi cation partisane proprement dit
Travaux qui vont être remis en cause par d’autres travaux aux EUA qui vont insister que la
socialisation politique c’est d’abord un élément de pérennité du système politique : aux
origines de la légitimité du système politique
Troisième étape : idéalisation du pouvoir politique : opposition entre les bons et les
méchants : jugement manichéen
A travers cette succession d’étape on peut comprendre que la socialisation politique soit
le développement d’un soutien a ective au système existent
Peut importe que les parents transmettent ou non leurs opinions partisanes ce qui
compte c’est qu’ils apprennent à leurs enfants à voir les partis politiques comme des
gens faisant le lien légitimement entre les institutions et le peuple
Relativement tôt dès 10-11 ans les enfants très majoritairement une préférence partisane
Ces préférences partisanes vont de pair a l’attachement à un parti politique qui est un
rejet de l’autre
On va montrer que des travaux spahi seraient menés dans des milieux sociaux di érents
ne montreraient pas forcément des dispositions au sens favorable au système politique
américain
On reproche une vision homogène de la famille : on écarte le fait que les enfants puissent
recevoir des messages contradictoires du milieu familiale
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-la socialisation familiale transmet des préférences partisanes fortes et durables
(transmission de l’identi cation partisane par la famille)
Les enfants vont vivre les évènements pluriels et vont recevoir des messages
contradictoires et donc dans la socialisation il y a des délits
L’enfant autour de 7-8 ans pense comme un adulte agit comme un adulte et petit à petit il
construit une relation, puis une relation d’autonomie de sa conscience : 11-12 ans âge
dans lequel il contredit
Univers politique des enfants : 1974 : étude réalisée au près d’enfant de 10 à 15 ans avec
un choix d’enquête de prendre deux communes avec des partis implantés depuis
longtemps et di érents
Les enfants assimilent d’abord et assez largement tout le vocabulaire lié à la communauté
nationale (drapeau, l’état ….) ils accordent une valeur positive
Les enfants très tôt connaissent des termes importants pour se situer dans le système
politique et accordent une valeur positive
Les termes valorisés sont connus part les enfants d’ouvrier et de cadre supérieur mais
sont plus importance que chez d’autres milieu : agriculteur par exemple
Les enfants d’ouvriers acceptent mieux le vocabulaire et ont une meilleure constance de
ce vocabulaire con ictuelle que les enfants des cadres supérieurs et plus valorisés dans
ce milieu là que dans l’autre
L’intérêt pour la politique n’est pas également partagé => Les enfants d’enseignants :
plus important que les cadres supérieurs et pour les enfants d’ouvriers ou d’agriculteurs
par exemple
Montrer l’importance du con it, qui peut être vu de manière positive ou négative selon les
groupes
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-un processus contradictoire et interactif, où l’enfant n’est pas inactif face aux instances
de socialisation
-la socialisation est enjeu de con its et un apprentissage de l’indépendance par rapport
aux adultes
-une hostilité des enfants, à l’égard du vocabulaire con ictuel, une identi cation et
valorisation forte de la communauté nationale
Les rôles qu’on y occupe peuvent être des facteurs puissants de socialisation politique :
grande sœur …
On trouve des agents de socialisation qui peuvent être plus ou moins conscient du rôle
qu’ils ont : les paires, les enseignants …
Les expériences ordinaires : pas des expériences directement identi é comme étant des
expériences politiques
Manière de dépasser cette idée des instances de socialisation en mettant en avant ces
événements traumatiques ou pas
Les agents (le maître d’école, les pairs, les parents, la maman) et milieux de
socialisation (la famille, l’école, le travail, le syndicat…)
Les évènements traumatiques (guerres, con its sociaux), l’engagement militant (partis,
associations, campagnes électorales, universités d’été …)
2.1.L’école et la famille :
Sur le plan d’enseignement civique : l’école ne produit souvent d’e et signi catif que
dans les familles dépourvus de moyen de donné dans ce domaine
Les familles plus engagées et bourgeoise c’est la famille qui transmet l’information
civique et non l’école
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L’école peut compenser dans un milieu moins favorisé l’enfant pro te plus de
l‘enseignement civique dispensé
Le vocabulaire qui était maîtrisé des classes moyennes et ceux issues de classes
défavorisés n’avait pas le même et l’école peut venir compenser les acquis dans le
monde constitutionnel dans les milliers plus défavorisés
Les enfants des classes moyennes ont une notion bcp plus idéaliste
Cet apprentissage de la démocratie est surtout favorable aux enfants en bonne situation
scolaire
En e et une mauvaise situation scolaire et l’école n’est plus un modèle car l’élève sera
dans une position de retrait et pas d’engagements qui lui sont o erts
De la même manière l’école est aussi un milieu important d’apprentissage des inégalités
et c’est aussi un lieu d’apprentissage à la contestation, l’opposition … pas un
apprentissage forcément positif de la pratique civile
L’école permet l’apprentissage de la démocratie plutôt pour les élèves qui vivent bien leur
scolarité, les autres sont plutôt dans le retrait, l’abandon, renforce aussi les situations
d’isolement et de mise à distance
La famille : l’in uence des enseignants en matière de choix idéologique ou politique elle
existe que si elle est en conformité avec celle des parents
Cela était vrai en 1960-1970 et cela est encore plus vrai aujourd’hui
Lorsque qu’il y a désaccords entre parents et enseignants c’est l’opinion des parents qui
l’emporte auprès des élèves
La transmission des préférences idéologiques est d’environ de 50% voire moins aux EUA
c’est encore moins
La transmission des préférences idéologiques est bien supérieure à celle des goûts :
génération qui vient s’opposer
Cette transmission est d’autant plus forte quand on est dans un milieu homogène :
parents par exemple, et quant ce choix, l’opinion des parents est visible des enfants
Des espaces, des cultures politiques qui sont plus ou moins favorables à des partis
politiques
Aux EAU : deux partis particulièrement stable alors qu’en France et en Italie par exemple
c’est plus des orientations gauche/droite. Le spectre est bcp plus large et donc très très
di cile
-la prépondérance,ce de l’in uence des par rapport à celle des enseignants
-la famille : un lieu de politisation di érencié entre lles et garçons; une in uence des
pères et des mères (milieux homogènes)
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-la transmission des convictions politiques, religieuses, des goûts…
-tout ne se joue pas dans la famille, tout ne se joue pas dans l’enfance !
Les médias aujourd’hui quelqu’ils soient jouent un rôle dans la socialisation politique et
c’est surtout car c.est une question ancienne et majeure et derrière les médias il y a l’idée
de la propagande
De la même manière, au Soudan, la première chose qu’ils ont fait c’est de couper internet
: coup d’état ?
Les médias sont un outil essentiel dans la politisation et donc dans l’appréhension des
phénomènes politiques
Espèce de tradition qui vise plutôt à défendre l’idée majeure que les médias jouent un
rôle sur la perception politique
Travaux qui vont s’e orcer de nuancer cette image du viol des foules
Il existe une sorte d’écran qui ltre les informations, c’est cette idée des deux ots de
communication, cet écran ltre les informations au regard de notre attention, sélection
etc…
On a des médias de masse qui touchent le monde, di usent l’information à tous, chacun
d’entre nous s’expose di éremment à ces informations et la perception est sélective en
fonction de toute une série de facteurs et cela s’accompagne d’une mémoire sélective
Nous ne sommes atteints que par des messages qui sont proches de nos opinions :
réseaux sociaux : aspect bulle et renfermement
Cela naît aussi des travaux sur le vote, notamment sur les électeurs ottants et le
basculement de vote qui se passe au dernier moment
Intention de vote de ceux qui se sont orientés le plus tardivement ont été orientés par
leurs contacts personnels
Les messages des médias sont toujours relayer par des personnes qui s’y attachent
plus : groupes primaires maintiennent une conformité d’opinion, ils résistance à
l’in uence des médias
L’in uence des médias n’est pas direct elle est relayé par des leaders d’opinion qui ont
des personnalités très di érentes les unes des autres
Les messages atteignent d’abord les plus intéressés, les plus exposés … et ceux à tout
niveau
Le leader d’opinion il se caractérise d’abord parce qu’il incarne parfaitement les valeurs
du milieu du groupe primaire dont il est le porte parole. On va lui accorder un crédit ou
une expertise particulière
Les leaders d’opinions varient d’un domaine à l’autre, ils sont leaders d’opinion car on
leur prête un intérêt particulier de ce fait là. Se ne sont pas forcément des gens dotés
d’un statut particulier mais des personnes dont on leur accorde une légitimité
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D’autres travaux mettent en évidence que les médias contribuent à construire la réalité et
à construire des opinions
L’importance n’est pas de message mais l’importance c’est la manière dont il est
transmission, le média par lequel il est transmit
Les médias mettent en avant dont nous aurions pas connaissance sans eux ou dont nous
ne savons pas la force : réalité sociale
D’autres travaux un peu plus anciens, le phénomène des blousons noirs qui montrent que
dans les années 60, e orts de luttes contre un certain nombre de délit, infraction faites
par la jeunesse. Les médias généralisent ce phénomène et obligent les autorités à
prendre des mesures alors que c’était à un moment et endroit précis
Les médias mettent des choses de côté et en prennent d’autres, ils dé nissent l’agenda
politique
Travaux sur des e ets de cadrage, on met certains faits en évidences et d’autres non
E et de mise à l’agenda, faits mis en avant car l’opinion publique demandent qu’on s’en
saisissent et qu’on prenne des mesures donc les acteurs publiques s’en saisissent
Les travaux qui ont été mené en Allemagne et EUA montrent que le climat va installer un
climat favorable ou non à certaines idées et les médias donnent une visibilité et une
crédibilité aux opinions majoritaire
Les médias auraient pour impact de marginaliser les opinions qui ne sont pas dans la
norme
Moins on parle des idées que l’on défend moins on est incité à les défendre : spiral du
silence qui renforce les opinions majoritaires car les individus décident de prendre la
parole en fonction aussi de la distribution des opinions telle qu’elle est mise en avant par
les médias
Une manière de dire que la thèse des e ets limites est quand même solide mais on peut
défendre la thèse d’un pouvoir fort des médias
Amorçage
Mise à l’agenda
Fragilité de l’acceptation
Travail de légitimation
Comprendre ce travail mis en place autour des cultures politiques, ce travail qui cherche
à renforcer continuellement les croyances des individus. Le renversement politique, tout
cela est aussi conforté par cette idée d’une socialisation politique qui est constamment
remise en cause et rediscutée
-l’in uence des groupes primaires et la « théorie des e ets limités » (Two-step ow of
communication)
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-construction de la réalité et homogénéisation des opinions ‘climat d’opinion et « spirale
du silence »)
8/11/21
Quand les organisaient politiques sont rejetées cela nous en dit bcp sur l’acceptation
Rejet des parties politiques comme celui des gpes d’intérêts car ils nous en disent bcp de
l’acceptation de l’ordre ptique
Importance des gpes d’intérêts qui au nom d’un projet pèse sur les décisions, cherchent
à in échir les ptiques dans un sens particulier
La constitution lors donne une place importante aux partis : concours à l’expression du
su rage
Des organisations qui, au nom d’un projet global, cherchent à accéder au pouvoir et
assumer des fonctions de gouvernement
Des organisations qui, au nom d’un projet particulier, s’e orcent d’exercer une in uence
permanente o ponctuelle sur les gouvernants
Choix de partis
Attention au fait que nos partis politiques cachent une multiplicité de partis
Nbre de parti ptique plus important que ceux lors des élections
Faire naître des partis dans un pays dû à un certains nombres de facteurs mais les
travaux fondateurs insistent sur le poids des clivages ptiques en Europe qui a du sens du
fait de la stabilité des clivages ptiques dans ke temps et aussi de la particularité. Attention
il y a des évolutions non négligeables. Apparition de nveaux clivages idéologiques. Tout
part du travail de Rokatte : division culturelle du 19i s. L’idée de séparation de deux pop
en fct d’un certain nbre de donnés. Ce qui est intéressant c’est que ces clivages sont
remis par des organisations église mais aussi Parti politique. A ectée par les révolutions.
La première c’est la révolution nationale, première rupture se construit autour de la
question de l’état notamment l’état nation, certains gpes vont pousser pour une
centralisation alors que d’autres vont se sentir menacés par cette poussée centralisatrice
et vont considérer que leur identité, leur économie, leurs traditions sont remises en
causes. Révolution qui donne le clivage centre périphérie mais aussi entre l’église et
l’état. France emblématique du clivage église Etat, entre les normes que renvoient
l’église, débat de la réforme et contre réforme qui va être pesé dans un certain nombre de
pays. Europe catholique et protestante, cette dernière ne s’oppose pas à la création
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d’état nation, elle permet une uni cation culturelle. Alors que les endroits où Rome était
présente cela a été retardé.
Révolutions bolcheviques qui va scinder en deux les familles identi er aux intérêts des
travailleurs. Scission au sein du mouvement ouvrier.
Daniel Seiler s’e orce de raccrocher des familles politiques aux clivages et donc
distingue 7 familles de partis.
Naissance de l’opposition entre la droite et la gauche qui donne naissance à notre vie
ptique
Critique de la mondialisation : idée d’une certaine stabilité des entités politiques dans le
temps
D’un point de vue historique un parti n’est jamais marié à vie à la famille politique qui l’a
vu naître
Deuxième pb : se tenir à cette identi cation d’un parti à une famille, on peut en discuter
aujourd’hui d’une telle proposition de manière objective et sérieuse.
Dans cette tentative de classi cation : tentative d’assimiler à un parti à un sens versant
alors que les partis politiques sont bcp plus complexe que cela. Dans un parti politique
on peut voir coexister des positions plus favorables ou moins, par ex une vision très
jacobine de l’état, les clivages traversent les familles politiques davantage qu’il ne les
distingue.
Mode de scrutin qui tient une place importante dans les lois électorales
Débat sur le mode de scrutin : débat politique fort car c’est un instrument légitime de
combat politique. On peut faire basculer une circonscription par un découpage habile.
Maurice du Berger : 1951 : va énoncer trois lois sociologiques. La première c’est l’idée
que la proportionnelle tend à un système de Parti multiple rigide et indépendant. Alliance
pré électoral n’apporte rien, donc le système régicide et parti indépendant. Les petits
partis peuvent se maintenir dans la competition. Système partisan : naissance. Parti
dominant et des petits partis par ex : jeu politique. Partis charnières : pas ceux qui
obtiennent le plus de voix et peuvent faire et défaire les tractations. Notre expérience
historique fait qu’il y a une con scation par le parlement ou les partis politiques.
Deuxième lois : le scrutin tend à un parti souple et dépendant. Au premier tour tous les
partis peuvent y aller séparer et au second tour s’ils sont logiques ils vont se réunir pour
gagner le siège ou les sièges au second tour. Système qui impose des alliances entre des
partis politique, ou pas. Ce système va éliminer les petits partis et partis extreme de la
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victoire électorale car ni les uns ni les autres ne peuvent entrer dans les coalitions.
Troisième lois : les scrutins majoritaires à un tour tend à un bipartisme. Discipline de vote
imposer par les partis. Bipartisme rigide entraîne l’existence d’un clivage fort et
permanent.
Avec ces lois qui sont sommaires et rapides ont perçoit l’importance dans l’enjeu
électoral. Et l’enjeu pour les partis : leur nombre, leurs stratégies etc…
Tout dépend de la manière dont ils vont être mis en œuvre, il y a d’autres critères
importants comme le nombre de siège, le découpage des circonscriptions. Élections de
86 : 2/3 des circonscriptions o rent moins de 5 sièges donc forcément on est dans un
moment où il y a un cartel politique qui domine la scène nationale il est évident que le
passage au scrutin proportionnel ne change que marginalement. De la même manière
regardons les stratégies des partis politiques ou pas, des multiples candidatures ou pas.
C’est une manière de dire qu’on ne peut pas isoler le mode de scrutin de d’autres
facteurs.
On n’entre pas dans la boîte noire des partis politiques de cette manière
Il faut aussi donc pour comprendre la place que ces organisations partisanes ont il faut
s’intéresser à ce qu’elles sont.
Organisation durable : Intérêt de mentionner que c’est une organisation durable : durée
de vie sup au fondateur. Réseaux de clientèle disparaît avec le leader, le parti politique
reste au-delà de ces éléments
Organisation rati ée : se Parti doit avoir une organisation complète continue du Centre à
la périphérie d’un territoire, enracinement territoriale qui permet de distinguer le parti du
gpes parlementaire
Tous les partis ne répondent pas à tous ces critères : Lutte ouvrière qui cherche à obtenir
à exercer le pouvoir ? Parti en corse qui n’a pas d’organisation rati ée.
Il y a quand même une autre limite : considérer le parti politique comme une machine
électorale. Pendant longtemps c’est bien autre chose : on se fait des amis, on acquière
des avoirs et compétences. : def de Max Weber : notion de sociation : relation sociale
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fondée sur un compromis d’intérêt : important car permet de comprendre que la parole
o cielle d’un parti c’est tjrs le résultat de transactions internes et tout le monde n’est pas
d’accord. L’idée que le Parti fonctionne au pro l de ses dirigeants : procurer à leur chef le
pouvoir donc pas qu’une lutte pour faire triompher des idées. Obtenir des avalantes
personnelles, donner des chances : renvoient à cette idée que le parti peut faire l’objet
très di érencier de la part de ses membres
Formation dans premiers partis : signé avant coureur des partis modernes
Plus précisément besoin d’une implantation durable pour occuper un territoire qui vont
rendre ces organisations nécessaire : il faut développer une socialisation, il faut former les
élites politiques par ex, tout ça va aussi être un facteur des partis politiques et donc
l’avènement des su rages universels
Les partis politiques viennent compenser la disparition des anciens corps intermédiaires
Capable d’irriguer l’ensemble de la société : de faire société : les partis politiques vont y
contribuer. Cela veut dire que la fonction des partis politiques dépasse la sphère
politique.
Les partis politiques ne se dé nissent pas uniquement en fct des modes de scrutins et
clivages idéologiques et ils prennent aussi sens en fonction des changements socio-
économiques
Il faut bien avoir en tête que le parti politique est à ce moment là une réponse à une
question posé par le développement de la classe ouvrière car il y a à côté des sociétés de
secours, un monde associatif, des syndicats… les partis politiques sont une solution
partis d’autres
D’autres forment d’organisations défendent les intérêts et idées socialistes d’une certaine
manière
Hors c’est bien la forme partisane qui s’impose à travers la essaie philo par ex. Il faut
avoir en tête qu’il y a un débat certaines veulent que se soit le monde partisan qui
s’impose.
Pourquoi la forme partisane nit par l’emporter ? Échec de la commune de Paris. Débat
de la forme : il faut un développement purement ouvrier ? Intellectuel ? Etccc débat qui
ont lieu et qui n’est pas évidente. Celui qui l’emporte c’est le parti de masse. Le parti de
masse est bien il va s’appuyer sur l’ardeur militante, sur les cotisations des adhérents, il
se caractérise par le fait que son activité ne cesse pas à la n de la période électorale
mais se prolonge et assure au parti politique d’assurer d’autres fonctions. Ressource
collectif pour les élus et ses adhérents. Ce parti de masse est aussi à l’origine du
développement de la contre société ouvrière : enfaite le parti va s’intégrer ou recouvrir
une constellations d’organisation excrément di érente, donc il va créer un univers de vie
qui encadrent les individus dans toutes leurs activités avec une hiérarchie. Structure
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pyramidale qui organise le parti. Le dernier critère : organisation hiérarchisée qui permet
l’émergence de personnes politiques professionnalisées.
Ces changements ils expliquent la mise en place de la forme partisane particulière celle
de Parti de masse qui triomphe n du 19 et début 20i jusqu’aux années 70 pour la Parti
communiste. Comprendre la forme que les partis vont prendre. Laisse de côté toute une
série d’électeur : parti cartel par ex
-encadrement
Fonctions implicites
Parti politique se distingue par ses fonctions la tentes qui renvoient à des dimensions qui
ne sont pas explicitent politiques. De plus en plus désertés par les militants.
Fonction tribulitienne : certains partis politiques qui malgré toute leur opposition aux
gouvernants ou système politique vont prendre en charge La Défense et la représentation
des gpes sociales les plus marginalisées. Ils ont intégré malgré eux les exclus du système
social et politique. La Parti communiste a fait taire les velléités des gpes sociaux
marginalisées dans la société. Tout ce que le gauchisme va reprocher au Parti
communiste. Le FN dans les années 80 à repris cette fonction au Parti communiste qui
s’a aiblissait dans certaines circonscriptions. Freine la possibilité du renversement de
l’ordre politique.
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Aujourd’hui ces fonctions sont largement en déclin. Évolution extrêmement importante et
qui permet de comprendre que la désinfection à l’égard des partis politiques a un impact
qui va bien au-delà de la sphère politique.
15/11/21
On les distingue
Débat autour du prochain président de l’AMF : vrai enjeu derrière avec des débats qui ont
des répercussions sur les jeux politiques. Est-ce que la liste sera plutôt un soutient pour
le président de la rep où maintiendra l’association dans un contexte d’opposition ?
Défense d’intérêt particulier avec une nuance importante : matérielle ou spirituelle. De ces
membres : tout groupes de pression est un groupe d’intérêt : tout groupe d’intérêt n’est
pas forcément un groupe de pression. Parti politique : ils disposent d’une structure stable
dans le temps : pour distinguer des groupes d’intérêts des regroupements plus
ponctuelles, éphémères (ex : manifestations) mais cela va rester extrêmement réduit et
dans le temps ou l’espace. Le cœur de ce qui les singularise : l’exercice de pression sur
l’activité gouvernementale. Attention certains groupes d’intérêts deviennent des groupes
politiques et participent à l’exercice du pouvoir en disposant de représentants dans des
instances dicisionel par ex.
1.1.Des typologies
Groupes d’intérêts : très divers et donc une partie des travaux de classi cation, mise en
place de typologie, travail préalable. Elles sont instructives sur ce que sont ces gpes de
pression ou d’intérêts. Une première catégorie va s’e orcer de classer ces groupes en
fonction de di érents paramètres : très insu sant car cela ne nous dit rien sur le passage
de l’intérêt au groupe ou l’inversement et ces travaux sont soumis à une subjectivité de
celui qui les placent. Première typologie : met l’accent sur les gpes à caractère identitaire
vs ceux à caractère d’une cause. Ceux à caractère identitaire : vocation de représentation
et d’expression des intérêts communs d’une catégorie sociale préexistante : réf a des
critères socio-économiques. Mais aussi des associations comme ceux d’utilisateurs :
critère socio-économiques. Mais aussi plus socio-culturelle : linguistique ou religieux. Ou
ceux qui ont en commun une histoire historique particulière. Ou alors des gens qui
partagent une formation commune : association d’ancien élève par ex. Ces gpes à
caractère identitaire peuvent se construire via plusieurs choses : passage dans une même
école par ex. C’est important de distinguer ces gpes car ils regroupent des gens qui
nalement ont des intérêts qui peuvent se révéler extrême net divers sont soumis à une
contrainte divers, trouver le plus petit dénominateur commun à l’ensemble du gpe
commun. Ils représentent des catégories sociales assez large : se retrouver avec des
gens qui auront des expériences nouvelles, fonctionnent sur la recherche de petits
dénominateurs communs.
L’autre grande catégorie : gpes supports d’une cause car on a des gpes qui ont une
vocation estiment spécialisée, focalisée autour d’une idée, d’une cause, qui vont valoriser
la recherche dans des milieux sociaux très diversi é et donc su t bcp moins des
divergences internes car ils ont un objectif commun et qu’il ne recouvre pas l’ensemble
de leur vécu et développe des actions précises et cohérente dans laquelle chacun peut
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se retrouver. Et quand il y a des divergences internes elles sont tactiques, stratégiques
etc… ex : associations pour al protection de l’environnement, celles qui luttent contre le
racisme : objectif clair et bien dé nit. Cette classi cation n’est pas juste pour mettre des
associations dans des cases mais mieux comprendre les choix au sien de cette
organisation.
Ces gpes là n’existent pas pour défendre un intérêt particulier ils ont été créés pour être
au service d elle semble de la collectivité. Très paradoxale les gpes institutionnels :
vocation à défendre, on oublie que ces gpes là on des intérêts propres, particuliers,
corporatistes et qui peuvent diverger par rapport à la collectivité où ils sont. Ces gpes
sont importants car on ne pense pas qu’ils peuvent avoir des intérêts propres et
divergents mais que leur action peut avoir des conséquences. Grands corps de l’etat :
concerner par ce qui concerne les réformes de l’état par ex la suppression de l’ENA. On a
là des gpes a priori discrets mais excrément puissants car au cœur des dispositifs sur
lesquels ils souhaitent agir. Ils contrôlent l’appareil administratif et ils sont impacte par
l’appareil administratif. Dans les états fédérés les associations réunissants des élus
locaux sont excrément puissantes. Importance du fait de leur position. On les oppose aux
gpes associatifs à la fois dans leur mode de fonctionnement et leur nalité : gpes
associatifs sont essentiels du fait de leur prolifération : principe qui est pour défendre des
intérêts il faut s’organiser : les associations de consommateurs extrêmement puissantes
car elles pèsent sur l’acteur avec lequel ils agissent. Nécessité de l’organisation. Mais
aussi la prolifération tient à l’état : intervention de l’état de plus en plus large sur la société
et cela va susciter des gpes de défense : nature, territoriale, culture etc… cela tient au fait
que l’état intervient plus largement sur la société. En n, troisième facteur de la
prolifération : développement des règles, rôle important, l’ouverture d’opportunité,
participation à la prise de décision qui va nécessiter pour se saisir de cette opportunité.
Gpes associatifs : leur nombre de l’on peut expliquer pour ce qu’on a dit avant. L’autre
grande caractéristique : tous ne sont pas égaux : ressource, taille, in uence. Ce qui veut
dire qu’il y a certains mastodontes qui dominent le jeu politique : les syndicats etc… et
puis d’autres qui ne parviennent pas à se faire entendre et sont vouer à disparaître.
Première approche par la classi cation qui n’est pas juste un outil permettant de
cartographier mais permet de faire ressortir des in uences, des inégalités par ex.
Cartographier ne permet pas d’expliquer. Pendant très longtemps on a eu le sentiment
d’une espèce de naturalité.
Les éléments qui conduisent à un intérêt commun sont excrément disparates et lié à des
évènements socio-économiques. Il faut expliquer la naissance des gpes d’intérêts d’une
autre manière. Il faut expliquer là passage du gpe lente au gpe général par le
mécontentement. Di érents travaux existent qui vont être illustratifs : Comment on passe
d’ouvrier à la classe ouvrière. L’idée qui va dominer c’est que certains acteurs vont jouer
un rôle particulier, au 19i s on va avoir les enquêteurs sociaux qui vont constater des
maladies, conditions de vie particulières, constater des phénomènes particuliers. Jean
Jaurès « les prophètes socialistes ». Si vous êtes paysans vous n’avez pas forcément
conscience d’appartenir à un gpe. Prophètes socialistes vont jouer un rôle important mais
aussi les romanciers : germinal, les misérables etc qui à mettre en évidence des
conditions de vie, des injustices etc… qui vont permettre de constituer le gpe même sous
la menace. Il y a un travail de dé nition. Travail d’ouvriarisation qui joue un rôle très
important : symbolique mais aussi matériel qui va être opérer par un certain nombre
d’acteur. Cela veut dire qu’un gpe d’intérêt ne peut pas se dé nir uniquement par la
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frustration oui la mobilisation, l’émergence d’un gpe d’intérêt doit être envisager comme
le produit de transaction. Les acteurs vont inventer le gpe, vont mettre en scène des
intérêts particuliers. Parmi ces acteurs là, il faut s’intéresser au travail des portes paroles
et qui vont e ectuer de délimitation, légitimation du pouvoir. Une bonne parti du travail de
ces portes paroles romanciers par ex, va être d’abord de dire ce qu’est et ce que n.est
pas le gpe : délimitation du gpe. On va avoir a aire à un travail de légitimation : justi er
l’existence d’un intérêt et d’un gpe autour de cet intérêt. Il faut justi er la raison ‘d’être du
gpe d’intérêt. Travail de légitimation par : Recours à l’histoire, ou la nouveauté : rupture
avec des gpes déjà existants, surface sociale du gpe : anciens combattants de la guerre
et on élargit le gpe aux victimes de guerres mais aussi d’attentats. Il faut mentionner
l’importance du travail de représentation. Représenter c’est exprimer mais aussi traduire
ou taire certaines mentions ou aspects que l’on juge trop compliqué à défendre alors que
cela constitue la base de réf du gpe, derrière ces éléments il y a des concurrences fortes
entre ceux qui revendiquent cette capacité de revendication d’un gpe social. L’état n’est
pas neutre, quand l’état nance certains gpe d’intérêt et pas d’autres par ex.
2.1.Quelle légitimité ?
Point de départ : acceptation des gpes dans le système politique di ère de manière
importante selon les pays : en France perçu comme un danger pour la démocratie, pas
d’acteurs intermédiaires entre le peuple et les représentants. Alors qu’aux EUA ce.a est
essentiel, incontournable pour la démocratie.
Là où on rejette les gpes d’intérêt on va longtemps refuser d’inscrire dans la loi et leur
principe et donc on ne met pas en place d’outil pour encadrer leur activité. Paradoxe :
négation du rôle qu’ils jouent.
2.2.Quel encadrement ?
Poser la question du reconnaissance c’est déjà rappeler que les pouvoirs publics ne sont
pas passifs face à l’activité des gpes de pression : peuvent chercher à les interdire, le
plus souvent on cherche à encadrer par la loi le règlement l’activité de ces groupes :
solutions libérales, manière d’encadrer leur activité : intégration institutionnelle dans une
logique bcp plus corporatiste.
Solutions libérales : xer les règles du jeu pour éviter les distorsions de concurrences,
mettre de l’ordre dans ce qui ressemble à la loi de la jungle, éviter le tra c d’in uence.
EUA : premier à le faire, car il y a eu des a aires de corruption auprès du congrès. Le
texte important c’est celui de 1946 : tenir une comptabilité, fonds distribués etc : toute
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une série d’obligation. Ce n’est pas car il y a une législation qu’elle est parfaite celle des
EUA a longtemps été critiquée : elle se focalise au parlement. Grande marge de main
d’œuvre : super ciel. Aux EUA lobbying sur les agences par ex et le poids au niveau de la
politique plus important que celui du congrès parfois. L’idée c’est que cette législation ne
touche que la dimension émergée l’iceberg. En France, très tardivement : on crée la haute
autorité pour rendre visible les noms, la comptabilité etc mais on se rend compte qu’il y a
des gpes qui sont déclarés comme lobbying mais ne rendent pas compte de leurs
activités.
Cela permet de comprendre la non neutralité de l’état par rapport aux groupes d’intérêts.
Il va faire un choix comme des groupes qu’il considère trop violents par ex, il va récuser
certains groupes et il va promouvoir d’autres groupes. Il va distribuer à label de
représentativité à certains groupes et pas à d’autres : il peut avoir une aide nancière et
l’état attend des groupes d’intérêts une certaine contre-partie. L’état est capable de
dé nir qui sont partenaires et il le faire car il exige de ces groupes qu’ils fassent la police
interne. Avec deux risques : distorsion de la représentativité et risque d’e et de
résurgence. Politique qui reste à risque avec l’état.
Les chambres de commerce et d’industrie : organisme privée mais dirigé par les
représentants du patronat : organismes extrêmement puissant : créer par l’état et il
délègue un certain nombre de responsabilité. Manière d’intégrer les gpes d’intérêts qui
sont pas neutres.
Intégration forte aux pouvoirs publiques. Cela n’empêche pas un maintient d’un modèle
protestataire. Attention à l’e et d’exposition, ré échir aux modalités d’intégration cela ne
doit pas nous faire oublier que bcp de choses vont aussi se jouer dans la mobilisation. Le
modèle protestataire est essentiel.
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22/11/21
La participation électorale :
1.L’acte de vote :
-moyens de designer les détenteurs du pouvoir : mais parmi d’autres techniques mais ce
qui est intéressant force du vote par rapports aux autres dispositifs car ils témoignent du
consentement du peuple. L’abstention pose problème : refus de désigner les détenteurs
du pouvoir. Les élus consentent aussi à se présenter. Cooptation ne légitime pas celui qui
est désigné.
-les élections participent d’une forme de régulation sociale. Un moyen non violent de
résolution de con it. Plus de violence physique mais elle peut être verbale. Cette idée est
extrêmement présente : vote apprend la patience. Les fonctions les plus e caces ne sont
pas les plus perceptible. On est sur une institution porteuse de légitimité.
Participation régulée
Schéma culturelle et idéologique qui jouent un rôle important : politisation di érence des
gpes et individus
Il faut que cet électeur qui vote individuellement vote en fonction d’idée, s’exprime en
fonction de principes nationaux
C’est un patronage démocratique portée par les bourgeois mais permet la di usion d’une
conscience qui est importante cela se fait à partir des clubs de pensées, cercle de jeu,
chambré pour la classe ouvrière : endroits où on discute, chante, lit dans journaux.
Chambré ouvrière va peu à peu reprendre les formes de sociabilité bourgeoise
Eugène Weber : nationalisation des enjeux lentes dans les campagnes : toute n du 19i
s : on o re des biens matériels contre le vote. Les conditions personnelles dominent
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l’échange, l’idéologie joue un rôle mineur. La politique au village reste di érente de la
politique à la vile. Rôle des instituteurs. Morale civique. A aires nationales qui a ectent
les personnes autant que la communauté locale : prise de conscience que les a aires
régionales et nationaux pèsent autant que les a aires locales qui vont permettre cette
nationalisation du vote
Idée importante : les premières entreprises politiques qui se développent sont locales et
pas de marche politique nationale, activités qui sont discontinues, ne ‘s’inscrivent pas
dans la continuité et le temps. Échange entre un notable et les électeurs qui permettent
au notable de se maintenir dans cette position. Premiers biens en échange du vote :
biens privées divisible. Peu à peu les élus locaux vont devoir o rir d’autres types de biens
: biens privées indivisibles des faveurs collectives par ex, ou des menaces ou sanctions
immédiates, des biens publiques divisibles (décorations par ex). Évolution importantes de
ces biens dispensés à l’échange du vote. Face à ces notables, patrons, vont apparaître
un autre type de personnel politique, issu du mouvement social qui est totalement dans
l’incapacité d’o rir ces biens. Ils vont donc o rir des biens publiques indivisibles, ils le
font en dénonçant les pratiques de corruption des notables, les politiques publiques par
ex (ce qu’ils o rent). L’électorat nait de ces entreprises rivales.
A côté de cet échange de bien on invente toute une série de technologie électorat qui
permet de façonner l’électorat tel qu’on le connaît aujourd’hui. Isoloirs, urnes etc…
Matérialité du vote : essentiel aujourd’hui au rituel de l’élection sauf que se sont des
techniques qui ne sont pas si vieilles que cela (1913 isoloirs et bulletins)
Histoire du vote : très peu l’histoire d’une conquête : celle d’un citoyen qui réclamerait et
obtiendrait le vote, mais histoire de l’intériorisation du vote
Histoire collective ne doit pas masquer qu’il y a des histories individuelles dans la
politisation
« Un intérêt minimal, orienté vers le vote et manifesté par une participation électorale ainsi
qu’une capacité à traduire les enjeux politiques nationaux en termes locaux et
personnels »
Taux d’abstention parmi les jeunes extrêmement important dans les dernières élections
Le politique prend une place qu’il n’avait pas : quand on a une famille
Compétences sociales
Rôle de la famille : dans l’incitation au vote, inscription sur les listes électorales
Ce qui est véritablement contesté : modèle rationnel et activiste qui est sous-entendu
dans ce moyen électoral
Facteurs d’exclusions :
-de droit : en fonction de la nationalité droit ou pas de voter, électeur étranger ne peut pas
participer aux élections locales, de certains représentants (sénateurs élus par de grands
électeurs eux-mêmes exclus), plus certains professions, certaines périodes
-de fait : par ex non inscription sur les listes électorales. Inscription automatique à du
sens mais ne résout pas toute la di culté. Hors ce nombre est relativement important
selon les élections.
-abstention : la France est rentrée dans une certaine forme de normalisation, France
démocratie de l’abstention comme les EUA l’étaient avant (2020 abstention de 56% au
premier tour). Ce phénomène est aujourd’hui bien connu. L’abstention serait une forme
d’incivisme. L’abstention reprise sur di érentes choses : ignorance, paraisse, refus
délibéré, c’est d’abord de l’ignorance, de l’incompétence. C’est peut être d’avantage
encore de l’intermittence électorale, varie en fonction des élections. Ignorance renvoie
aux électeurs qui ne savent pas qu’ils doivent aller s’inscrire, comment, faire une
procuration etc…. Phénomène de pariasse : on y pense et on y va pas, on oublie, on
laisse passer. L’indi érence : on le sait mais on ne le fait pas car incompétence à choisir,
a voter pour tel ou tel. Refus : bcp bcp plus rare, manifestation d’une certaine opposition.
Idée importante : multiplicité des formes d’abstention et donc des attitudes qu’il peut y
avoir derrière ces abstentions
Parler de refus, d’indi érence, de pariasse renvoie à des discussions individuelles, cela
peut masquer que ça à avoir avec des conditions, intégration sociale de l’individu. On
doit aussi concevoir le vote et l’abstention en terme d’intégration et en terme d’isolement.
Ce qui caractérise l’indi érence : pas forcément le refus, faible intégration à la société.
Cela se retrouve d’un point de vue statistique. Les jeunes et très vieux s’abstiennent plus.
Une femme jeune qui travaille va minimiser sa participation. Appartenance à un quartier
ouvrier par ex où il y a une vie communautaire va réduire le taux d’abstention chez les
ouvriers qui sont le plus abstentionniste que dans d’autres catégories. Milieu urbain : taux
d’abstention plus fort, pas d’encadrement local, communautaire.
Ce type de ré exion peut être aussi retrouver sur les non réponses aux sondages.
D’autres travaux vont me,tirer qu’un fort degré de politisation peut compenser les
handicaps sociologiques ou sociaux, à statut social équivalent la participation politique
décroît. Cela est intéressant aussi dans le cadre des travaux qui portent sur la
compétence sociale, politique : engagement politique compensé une moindre
compétence sociale.
Ce travail visant à comprendre les logiques du comportement électoral c’est un travail qui
sou re de moyen d’investigation limitée. Mettre en avant une démarche d’aspiration
géographique pour expliquer le vote. Interpréter les résultats d’élection en les mettant en
perspective par des caractéristiques sociales et géographique. Travaux pionniers car ils
expliquent les travaux qui vont suivre. Le point de départ : prise de conscience de la
disparité des comportements électoraux dans les régions. Deux règles essentiels :
stabilité des comportements électoraux propres à une région particulière, et la deuxième
c’est le primat des caractéristiques sociologiques. Si on veut comprendre le vote il faut
s’intéresser aux catégories sociales. Idée : orientations politiques varient en fonction de la
structure sociale propre à chaque région. Clivage extrêmement fort (en Vendée) : nord
avec binants dispersée, maisons éloignées, catholicisme important, granitique, les votes
sont plutôt orientés à droite mais au sud : calcaire, petites exploitation, catholicisme
moins ancrée, on vote a gauche. Il faut retenir l’approche : explication du vote par des
variables lourdes enracinées dans une histoire et des conditions de vie partagées par
l’électorat. Met en évidence ces variables lourdes : religion, âge, classe sociale. On les
retrouve dans toute une série de travaux sur les résultats électoraux. Ce travail a été
longtemps oublié et redécouverte au lendemain de la seconde guerre mondiale :
permanence de la sensibilité locale (après 50 ans). Il reste des bastions de gauche, droite,
on peut expliquer la stabilité en reprenant ces logiques. Les clivages perdurent même si
les clivages socio-économiques ont changé. C’est intéressant, ça a des limites.
Paradigme de Colombin : sur le poids des médias sur le vote cette enquête av montrer,
con rmer que les orientations politique des électeurs sont stables et conformes à celles
de leur milieu social, culturel et familial. Remise en cause des e ets mécanique des
médias sur l’orientation politique des individus. Et remise en cause de l’idée qu’on aurait
a aire à des individus atomisé, montre que le statut socio-économique, lieu de résidence
permettent de construire certaines pré-dispositions politiques. Il va montrer, con rmer le
poids de ces variables lourdes. Appartenance religieuse, la pratique, les spéci cités des
gpes sociaux notamment ouvriers, le poids des positions sociales sur le vote même si les
travaux ensuite vont a ner ces variables là. Ce qui est important : appartenance sociale
de l’individu alors que le modèle suivant dit modèle de Michigan va réhabiliter un nombre
de facteur politique. Ce travail est moins axé sur les gpes que sur l’idée d’un électeur qui
serait socialisé de manière continue depuis l’enfance. Il y a une dimension psycho
logique forte dans l’attitude des électeurs vis-à-vis des programmes, insister sur cette
double dimension : psychologique et politique et elle est intégrée dans l’identi cation
partisane et considérée comme la principale variable. Traduction d’un attachement
durable, a ectif, d’un électeur à un parti. Cette identi cation partisane pèse sur la
manière dont les électeurs perçoivent les événements, politiques menées, cela veut dire
que ces électeurs vont voir leur société au prisme du parti auquel ils sont attachés.
L’intérêt de ces travaux, c’est de rompre avec une vision avec laquelle on aurait une
opinion personnelle et qu’on choisirait notre candidat ou le parti politique en fonction de
leur proximité avec nos opinions personnelles. On a a aire au phénomène inverse, on a
d’abord une a liation partisane formée très jeune, le milieu familial oriente l’appartenance
et cela est renforcé dans le milieu pro, amical. Constitution progressive d’une conscience
partisane. On va sur cette idée d’un électeur dépendant de sa socialisation politique :
expliquer la stabilité électorale, faiblesse de la mobilité électorale et lorsqu’il y a une
mobilité c’est plutôt le produit d’une faible intégration sociale : les moins socialisés. Cela
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fonctionne aux EUA et cela s’est retraduit en Europe et en France à partir de
l’appartenance à la gauche ou à la droite. Persistance sur le temps long du critère gauche
/ droite. Expliquer la réalité, montrer le caractère plus ou moins captif des électeurs,
attribuer la mobilité électorale plutôt à une forme de désa liation ou faiblesse de
l’a liation politique. C’est ce qui va intéresser l’approche économique en particulier. Qui
sont ces électeurs mobiles, volatiles ?
2.2.L’approche économique :
Cela vient de critère de travaux qui vont considérés comme des électeurs comme étant
dépendants de déterminations sociales par ex
Cela renvoie à des questions sur des questions du vote sur enjeu : un électeur ne vote
pas pour un candidat pour son étiquette partisane mais plutôt sur des enjeux qui
importent aux yeux de l’électeur
Toute une série de changement sociétaire qui vont relativiser le poids de l’appartenance
sociale ou idéologique
Tout cela va inciter à l’apparition d’un électeur qui serait comme un consommateur et
poivrait orienter son vote en fonction de ses préférences du moment
Tout cela fait écho à des critiques sur la vie politique : insistent sur le déclin de la vie
politique, mobilité électorale croissante, focalisation sur de nouveaux enjeux
(environnement par ex)
Cela a du sens
Attention : cette vision repose sur l’idée que l’électeur est capable de faire un calcul et
d’optimiser ses intérêts. Mais cela est di cilement réunit. Le discours politique : certaines
rhétoriques, discours des candidats : sont opaques
Rationalité n’est jamais pure mais limitée, elle est socialement déterminée. On a une
mémoire relativement défaillante : donc rationalité limité à cause de ces déterminants
Système dans lequel où cette hypothèse n’est pas tenable car les conditions ne sont pas
réunis par contre ce type de ré ection permet : de valider l’idée qu’il peut y avoir une
abstention stratégique, lorsque les scrutins se rapproches l’abstention augmente il y a
bien une abstention calculée, stratégique qui peut se mettre en place. Cela permet de
réhabilité les variables politiques. Ce qui veut dire qu’on peut interpréter l’abstention
comme le résultat d’une décision politique. De la même manière, le rejet par certains
acteurs de droite gauche ne doit plus être vu comme l’incapacité de se positionner, ce qui
est un programme de gauche ou de droite mais au contraire c’est la possibilité de sortir
de cette captivité à l’égard d’une famille politique, de choisir autre chose. De la même
manière cela permet de réhabiliter des éléments de contexte. Cette idée d’un électeur
calculateur consommateur a plus de sens quand les oppositions sont visibles mais cela
peut jouer un rôle pour réhabiliter ce poids du contexte. On reste sur une population
relativement faible et on sait que statistiquement les électeurs abstentionnistes ne
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correspondent pas aux électeurs bien informés. Mais cela permet de mettre l’accent sur
l’o re politique et la conjoncture politique.
Daniel Baxie explique que le vote est une disposition mais explique aussi que c’est une
transaction, échange entre des produits qui sont o erts sur le matches politiques et des
soutiens qui sont apportés par les électeurs. Ce qui se passe sur le marché politique est
important. Le vote n’est pas simplement l’expression d’une opinion politique
préalablement ré échi.
Cette structure de l’o re : nombre de candidature, formation, alliance qui sont opérés
entre les uns et les autres. Attention a al à structure de l’o re essentiel pour modeler les
comportements. Cela permet aussi : certaines questions apparaissent car elles sont
portées par des partis politiques et des candidats et s’ils ne sont pas en liste la portée
n’est peut être pas la même.
A travers l’o re politique : terme de la compétition idéologique et électoral qui sont dé nit
et se dégage.
Cela permet de dire que l’analyse de la participation électorale est bien plus complexe
que du temps des pionniers. De la même manière, cela montre c’est que chacun des
modèles permet de rendre compte d’une parti des comportements électoraux, situation
plus complexe et des modèles qui permet de rendre compte des comportements
électoraux. Loin d’être antagoniste, de délégitimer les autres modèle ils doivent être
complémentaires. Acte de vote : pratique complexe dans laquelle intervient une multitude
de facteur. C’est pour cela qu’au lendemain des votes il y a des ouvrages collectifs qui
vont passer en revu l’ensemble des modèles, ce qu’il reste des variables lourdes, ce qui a
été les résultats.
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29/11/21
L’action collective :
On parle d’action collective par un agir ensemble des protagonistes, cela se développe
dans une vie de défense, de cause. Mobilisation du faut d’une minorité de personne. Une
pétition touche un nombre réduit de personne. La participation à des manifestations
légales. D’autres formes tombent encore en-dessous des 10%. C’est une autre manière
d.attester que le non engagement est plutôt la règle et que l’engagement reste plutôt une
exception.
Toute n du 19i s : psychologie des foules de Gustave Lebon mais son travail s’inscrit
dans une tradition de ré exion qui va mettre l’accent sur le fait que dans les foules les
émotions etc se propagent par contagion. Le deuxième point est le rôle que des meneurs
vont être amenés à jouer et que cette action de la contagion va ramener l’h à son triste
état de nature qui conduit l’h à avoir des actes relativement violent. Il perd la raison,
travaille sur la commune. Il explique comment l’h va être amener à la sauvagerie qui la
nature de l’h. Il fera l’hypothèse qu’une personne bien née sera résister. Il va prolonger
cette ré exion en mettant sur l’idée de contagion mental. Il explique ces phénomènes Par
la pression psychologique que les meneurs exercent sur les foules et que l’anonymat va
donner le sentiment de puissance. Explique pourquoi ces luttes aboutissent à la violence
par ex. Vision extrêmement pessimiste de la nature humaine.
Meneurs qui sont des agitateurs pro qui vont se structurer en syndicats, d’associations,
partis politiques
Imitation qui perdure et qui montre le danger produit par ce type de mouvement
Analyses marxistes : pour ce courant de pensée l’action collective est une réponse au
mécontentent économique et à certaines groupes
Ressort structurel
Moderniser
Frustration qui est relative, espoirs grands et balayés : pas de lien mécanique exercer par
les patrons : critique de Marx par Dewis
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Ce qui est important dans cette vison la c’est le gpe social qui est constitué par des
conditions de vie particulières et de travail identique doit débouche à une conscience de
classe. Dans la pensée marxiste la classe en soi car elle partage les mêmes conditions de
vie doit prendre conscience de son identité. Distinction sur les classes formelles et
informelles. Bien qu’ayant désintérêts analogues, conditions de vie similaires les paysans
français ne savent pas agir ensemble ils sont une classe en soi et non pour soi. Pas de
conscience politique déclassé au sein de la paysannerie car il s se sentent plus proches
des petits propriétaires terriens pour qui ils travaillent. La classe la plus opprimée ne
savent pas qu’ils ont un combat à mener avec d’autres.
Prend en compte que la classe ouvrière n’est plus la classe centrale au sein des
mouvements
Donc c’est un combat autour de valeurs, idées, représentations autour de quoi doit être la
société. On reste dans une même logique et dans la prise de conscience que l’on est sur
des luttes inter classiques : qui portent sur la construction d’une société d’une histoire
particulière. Mais elle laisse de côté la dimension stratégique. Elle ne nous dit pas
pourquoi les gens s’engagent. De la même manière que ces approches c’est quand
même une vision relativement dévalorisante car elle est liée à la nature humaine qui n
épousent à la sauvagerie ou par la place que l’on occupe. Donc cela va permettre le
développement de toute une série de travaux qui s’intéressent au fait de pourquoi les
acteurs s’engagent. On ne pense pas à une simple réaction mais tout simplement comme
une demande de participation relativement rationnelle au pouvoir.
De l’opposition capital / travail, de la « classe en soi » à « la classe pour soi »… à la lutte
pour le changement social
Comment expliquer cette mobilisation alors que tout nous pousse à ne pas nous
mobiliser ?
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C’est ce qu’on peut résumer par l’idée d’incitation collectif
Incite les gens à agir par des rémunérations matériels ou symboliques qui ne seront que
pour les participants
Dans les petits groupes : risque de rejet du passager clandestin donc forcément la
mobilisation est plus facile à développer. Plus facile de déclencher une grève dans une
usine que dans la branche pro
Dans les grands groupes : les individus ne peuvent être mobilisés que par l’avantage qu’à
ceux qui participent : ex mise en place ou création de centre de vacances.
Choses plus di us : conséquences que les syndicats auront sur la carrière d’un individu
De la même manière cela ne veut pas dire qu’il fait écarter les dévouements altruistes
Tous les individus n.agissent pas selon des logiques individuelles et calculatrices :
altruiste
Sentiment d’appartenance
On sait très bien que les organisations de l’environnement : ils ne participaient pas par
intérêts que l’organisation donnait
Mettre l’accent sur la rationalité : permet de comprendre l’attention qui va être portée sur
les structures politique
Dépend du contexte sociétal dans lequel sont les acteurs : apparition de mouvements
Charles Tilly : met l’accent sur l’importance des organisations, réseaux de sociabilité pour
comprendre l’émergence des actions politiques. Mais aussi l’anticipation du succès de
l’action. Ensemble des facteurs conjoncturels favorables ou pas à l’action : soutien de
l’opinion publique par ex ou encore la visibilité ou la mise en œuvre d’alliance possible ….
Mouvement étudiant qui prend de l’ampleur car il est assuré de sortir de la lignée :
mobilisation des acteurs politiques
Mouvements des sans papiers : on est face à un mouvement qui est dans une situation
très compliquée, pop qui est hostile à l’arrivée de nouveaux émigrés, montée de
l’extrême droite, partie de la droite qui est assez réticentes, on a une gauche qui n’a pas
forcément envie de s’engager sur cette question donc mouvement qui aura du mal à
démarrer et à s’imposer. Di culté de trouver des relais
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Deuxième élément : stabilité des alliances politiques, plus les rapports sont gés et
stables moins les mouvements sociaux émergents auront de répercussions. Italie des 30
glorieuses : blocage entre les deux grosses forces qui régissent l’état italien.
Troisième élément : la structure des relais que les mouvements peuvent béné cier et l’état
des élites. Toute la modernisation, monde paysans dans les années 60 va s’expliquer car
au sein d le’ appareil d’état il y a une technocratie issu de l’ena est particulièrement
sensible aux technologies, aux rendements etc… dons oreilles attentives au sein des
revendications
D’autres secteurs bcp moins structurés : moyens moindre, politiques qui sont bcp moins
structurée
Travaux qui vont montrer aussi que ce n’est pas la dimension objective d’opportunité que
la représentation subjective
Un moment favorable ou des opportunités alors qu’elles ne sont peut être pas autant
inscrites qu’elles insistent
Charles Tilly : travaille sur les formes de contestations de 1600 à nos jours
Les individus ne se retrouvent pas pour l’action politique mais pour des formes
particulières d’action collective et surtout d’une forme qui est crédible pour les
participants et attractive
Acteurs sociaux n’ont pas une totale liberté de choix dans la forme que la prendre l’action
collective
Formes spéci ques d’action collective et perçue comme e cace et adéquate par la
société et le gpe
Permet d’avoir en tête qu’il y a une diversité des pratiques de mobilisation et qu’à priori
que ces moyens sont divers les uns des autres
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Est-ce que vous pouvez tout le temps faire un choix parmi toute les formes qui s’o rent à
vous ? Elles ne sont pas toutes autant pertinentes les unes des autres
Trois catégories :
-mobilisation du nombre : ce qui est important c’est le nombre de soutien vous avez
obtenu. Impressionner par le nombre
-recours aux scandales : Greenpeace sur le nucléaire on essaie de marquer les esprits
par des images fortes
-les discours d’expertises : convaincre par la légitimité scienti que de la prise de position
Distinguer les actions tournées vers l’espace publiques ou au contraire des actions qui
sont tournées vers des espaces con nés de délibérations politiques
Avec l’idée que les actions tournées vers l’espace publique sont à destination de
l’extérieur. Elles ont un usage externe
Mais évidement elles ont aussi une fonction interne : entreprendre une mobilisation, le
groupe se resserre et se mobilise ensemble
Formes de mobilisations sont ou peuvent être très visibles du grands publics ne sont pas
les plus e caces ou les plus importantes
Quand un problème arrive dans le débat public c’est souvent un échec des partis
prenantes : ils sont censés gérer ce problème
Histoire de ces modes d’intervention : les pétitions apparaissent au moment d l’a aire
Dreyfus : produit des intellectuelles et elles vont venir s’ajouter à d’autres formes plus
traditionnelles, classiques
Elles vont dépendantes de l’état des rapports sociaux : bipolarisation au seins de Marx
Ensuite il y a un deuxième répertoire qui s’a rme durant la deuxième moitié du 19i s
Protestations acquiert une autonomie croissante : elles vont prendre la forme de dé t aux
autorités : insurrections, séquestrations
Elles ne sont plus dérivées de fait sociaux, elles adoptent des formes spéci ques
Elles prennent des formes plus intellectuelles, abstraites avec des slogans et des
discours
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Émergence de nouveaux répertoires d’actions politiques : plusieurs pistes : l’apparition
d’une dimension internationale questions climatiques environnementales ou des
mouvements (Greenpeace par ex), marches européennes pour l’emploi etc…
Montre des logiques d’expertises : nécessité pour les gpes de mobiliser les éléments de
la science
Travail sur l’image sur les symboles, les représentations liés au poids pris par les masses
médias dans nos sociétés
Mobilisation e cace n’est pas celle qui regroupent le plus de participants mais celle qui
passe au journal de 20h, relayent sur les réseaux
Des actions tournées vers l’espace public; des actions con nées aux sphères
technocratiques
Ils vont aussi ces mouvements sociaux avec des formes non conventionnelles, ils vont
aussi inciter à prendre des manières politiques qui étaient considérer comme illégitimes
Introduire d’autres formes de mobilisations : point de départ d’une mobilisation bcp plus
large
Sur une revendication concrète et pour le coup cela rend l’organisation politique ou
syndicale inutile : renforcement de mise à l’écart organisations habituelles
Médiatisation
Nombre recherché mais de manière indirecte : ce qui est important c’est ce qu’elle donne
le lendemain dans le journal
L’autre point de clivage avec les anciens mouvements sociaux se sont les valeurs qui
accompagnent ces mobilisations
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Les mouvements sociaux classiques portaient avant tout sur les redistributions de salaire
et l’accès à la politique maintenant c’est davantage sur des points culturels
Retour au politique qui se trouve modi é, avant binôme syndicat parti avec la conquête
de l’état et l’accès de la classe ouvrière à l’état et aujourd’hui la valorisation d’une
certaine autonomie et du politique remet tout cela en cause. Le but n’est pas d’obtenir
l’état mais de l’éloigner. C’est une autre manière de faire de la politique qui soit émanciper
des partis politiques, des représentants traditionnels.
On est sur des a rmations identitaires, d’une identité culturelle, il y a une religion lié à une
région, une langue liée à une cause particulière
Prise en compte de la part des pouvoirs publiques et parfois aussi violente d’inné certaine
manière
Ces mobilisations et loi menées sociaux sont bien des espaces de mobilisations et
confrontations entre acteurs sociaux on a bien une arène sociale et qui fonctionne
comme un espace d’appel. Et puis appel au sens judiciaire, au sens d’un recours contre
des décisions qui ont été prise. Obtenir une modi cation d’une dé ons ou obtenir une
décision quand il n’y en a pas pu sur un sujet
Arène politique : confrontation entre les autorités publiques et les gpes qui cherchent à
s’adresser à elle.
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