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n°4
Complexes
Géométrique
Chapitre n°4 Complexes géométrique
Plan du chapitre et exercices
date Exercices
I) Représentation
géométrique d’un nombre
complexe
A) Image d’un nombre
complexe, affixe d’un point
1) Définition
2) Remarques
2) Remarque
C) Propriétés de l’affixe
d’un vecteur
1) Propriétés
(démontrées)
2) Démonstration
3) Propriété
(démontrée)
4) Démonstration
5) Exemple
2) Exemple
3) Interprétation
géométrique
4) Remarques
5) Propriété
Chapitre n°4 Complexes géométrique
(démontrée)
6) Démonstration
7) Propriété
(démontrée)
8) Démonstration
9) Propriété
(admise)
10) Exemple
11) Inégalité
triangulaire
12) Démonstration
B) Arguments d’un
nombre complexe
1) Définition
2) Remarques
3) Propriété
(démontrée)
4) Démonstration
5) Propriété
(démontrée)
6) Démonstration
C) Forme trigonométrique
d’un nombre complexe
1) Propriété
(démontrée)
2) Démonstration
3) Définition
4) Remarque
5) Exemple
III) Propriétés du
module et des arguments
Chapitre n°4 Complexes géométrique
A) Opérations
1) Propriété
(démontrée)
2) Démonstration
B) Applications à la
géométrie
1) Propriété
(démontrée)
2) Démonstration
3) Corollaire
(démontré)
4) Démonstration
5) Milieu d’un
segment
6) caractérisation
du cercle et de la
médiatrice
Devoirs maison :
Contrôles :
Séances informatiques :
Chapitre n°4 Complexes géométrique
I) Représentation géométrique
d’un nombre complexe
A) Image d’un nombre complexe,
affixe d’un point
1) Définition
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, u, v). a et b
désignent des réels.
A tout nombre complexe z=a+ib, on associe le point M de
coordonnées (a;b)
On dit que M est le point image du nombre complexe z, on le
note M(z).
On dit que z est l’affixe du point M.
2) Remarques
Les nombres réels sont les affixes des points de l’axe des
abscisses.
Les nombres imaginaires purs sont les affixes des points
de l’axe des ordonnées.
Le point M’ d’affixe Òz est le symétrique du point M
d’affixe z par rapport à l’axe des abscisses.
2) Remarque
Le nombre complexe z est l’affixe de tout représentant Ä
AB du
Å.
vecteur w
Ä
En particulier, Si M est le point tel que O Å alors M et w
M= w Å
ont la même affixe.
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Chapitre n°4 Complexes géométrique
C) Propriétés de l’affixe d’un
vecteur
De toutes les propriétés sur les coordonnées de vecteurs, on
déduit les propriétés suivantes.
1) Propriétés (démontrées)
λ désigne un nombre réel. Si les vecteurs Å
u et Å
v ont pour affixes
respectives z et z’,
Deux vecteurs sont égaux si et seulement si leurs affixes
sont égales.
l’affixe du vecteur Å
u +Åv est z+z’.
l’affixe du vecteur λÅ
u est λz.
2) Démonstration
Ces propriétés résultent directement des propriétés sur les
coordonnées de vecteurs.
3) Propriété (démontrée)
A et B sont deux points du plan complexe d’affixes respectives
zA et zB .
L’affixe du vecteur ÄAB est zB zA .
z +z
L’affixe du milieu I du segment [AB] est zI = A B
2
4) Démonstration
Ä
AB =Ä OB –ÄOA. On déduit alors, de la propriété précédente, que
l’affixe de Ä
AB est zB zA .
Ä
OA+Ä
OB =Ä
OI +Ä
IA +Ä
OI +Ä
IB =2Ä
OI .
zA +zB
On déduit alors zA +zB =2zI ou encore zI =
2
5) Exemple
Les points A et B ont pour affixes respectives
zA =–3+4i et zB =5–2i
A(– 3 + 4 i)
v
O u
B(5 – 2 i)
L’affixe du vecteur Ä
AB est
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Chapitre n°4 Complexes géométrique
zB zA =52i(-3+4i)=52i+34i=86i
z +z
L’affixe du milieu I de [AB] est zI = A B =1+i
2
2) Exemple
Le module du nombre complexe z=4+3i est égal à
z = 42+32 = 25 =5
3) Interprétation géométrique
4) Remarques
Si a est un nombre réel, le module de a est égal à la valeur
absolue de a.
z =0 si et seulement si z=0.
5) Propriété (démontrée)
Pour tout nombre complexe z, on a
Ò
z =z
-z = z
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Chapitre n°4 Complexes géométrique
6) Démonstration
Pour tout nombre complexe z=a+ib, on a
z = aib = a 2+(-b)2 = a 2+b 2 = z
Ò
7) Propriété (démontrée)
2
z= z
Pour tout nombre complexe z, on a zÒ
8) Démonstration
Pour tout nombre complexe z=a+ib, on a
2
z =(a+ib)(aib)=a 2i 2b 2=a 2+b 2= z
zÒ
9) Propriété (admise)
A et B sont deux points du plan complexe d’affixes respectives
zA et zB Alors, on a AB= zB zA
10) Exemple
12) Démonstration
Cela résulte directement de l’inégalité triangulaire pour les
distances.
3) Propriété (démontrée)
4) Démonstration
Soit un nombre complexe z et M, son image dans le plan
complexe.
Le symétrique de M par rapport à l’axe des abscisses est le point
M′ d’affixe Ò
z
z ) =(Å
On a alors arg ( Ò Ä )=-(Å
u ; OM′ u ;OÄ M )=-arg(z)[2π].
Le symétrique de M par rapport à l’origine du repère est le point
M″ d’affixe -z.
On a alors arg(-z)=(Å Ä)
u ; OM′
=(Å Ä
u ;O M )+π
=arg(z)+π[2π].
5) Propriété (démontrée)
z désigne un nombre complexe non nul.
z est un nombre réel arg(z)=0[2π] ou arg(z)=π[2π]
z est un nombre imaginaire pur arg(z)=π/2[2π] ou
arg(z)=- π [2π]
2
6) Démonstration
z est un nombre réel si et seulement si son image M appartient à
l’axe des abscisses
soit (Å Ä
u ;O M )=0[2π] ou (Å Ä
u ;O M )=π[2π].
z est imaginaire pur si et seulement si son image M appartient à
l’axe des ordonnées
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Chapitre n°4 Complexes géométrique
soit (Å Ä
u ;O M )=- π [2π] ou (Å Ä
u ;O M )=- π [2π].
2 2
2) Démonstration
Soit un nombre complexe z≠0 dont un argument est θ.
Soit M, son image dans le plan complexe. Soit N, le point
d’intersection de la demi-droite [OM) avec le cercle
trigonométrique (de centre O et de rayon 1).
On a zN =cos(θ)+isin(θ)
d’où, on déduit z= z (cos(θ)+isin(θ)).
3) Définition
z désigne un nombre complexe non nul tel que θ=arg(z).
L’écriture z= z (cos(θ)+isin(θ)) est appelée forme
trigonométrique du nombre complexe z.
4) Remarque
Si z=a+ib, alors un argument θ de z vérifie :
cos(θ)= az
sin(θ)= b
z
5) Exemple
On détermine une forme trigonométrique du nombre complexe:
z=4 3 +4i
Pour cela, on calcule d’abord le module de z:
2
z= (4 3 ) +42 = 64 =8
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Chapitre n°4 Complexes géométrique
cos(θ)= 4 8 3 = 2
3
On cherche ensuite un angle θ tel que On
4 1
sin(θ)= 8 = 2
trouve θ= π [2π].
6
Ainsi, une forme trigonométrique de z est
z=8cos π +isin π
6 6
1 = 1 et arg 1 =-arg(z)[2π]
z z z
z z
= et arg z =arg(z)arg(z′)[2π]
z′ z’ z′
2) Démonstration
zz’ = z z’ et arg(zz′)=arg(z)+arg(z′)[2π]
Soit z et z′ deux nombres complexes non nuls.
Soient θ=arg(z) et θ′=arg(z′)
On a zz′= z (cos(θ)+isin(θ))× z’ (cos(θ′)+isin(θ′))
= z z’ [cos(θ )cos(θ ′)sin(θ )sin(θ ′)+ i(cos(θ )sin(θ ′)+sin(θ )cos( θ′))]
zz′= z z’ [cos(θ+θ′)+isin(θ+θ′)]
On en déduit donc zz’ = z z’ et arg(zz′)=θ+θ′[2π]
n
z n = z et arg ( z n ) =narg(z)[2π]
- Pour tout entier naturel n ≥ 0,
On considère la proposition
n n
P(n) : z (cos(θ)+isin(θ)) = z (cos(nθ)+isin(nθ))
On montre, par récurrence, que P(n) est vraie pour tout entier
naturel n.
Initialisation:
0 0
On a z (cos(θ)+isin(θ)) =1 et z ×(cos(0)+isin(0))=1.
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Chapitre n°4 Complexes géométrique
Donc P(0) est vraie.
Hérédité
Soit k un entier naturel quelconque fixé.
On suppose que P(k) est vraie :
k k
z (cos(θ)+isin(θ)) = z (cos(kθ)+isin(kθ))
Montrons que P(k + 1) est vraie :
On a:
k+1 k
( z (cos( θ )+ i sin( θ ))) ( z (cos( θ ) + i sin( θ ))) × z (cos( θ )+ i sin( θ ))
=
k
= z (cos(kθ)+isin(kθ))× z (cos(θ)+isin(θ)) d’après
l’hypothèse de récurrence.
k
= z × z ×(cos(kθ+θ)+isin(kθ+θ)) d’après la propriété
sur le produit
k+1
= z (cos((k+1)θ)+isin((k+1)θ))
Donc P(k+1) est vraie.
Conclusion
D’après le principe de récurrence, P(n) est donc vraie pour tout
entier naturel n,
n n
Soit z (cos(θ)+isin(θ)) = z (cos(nθ)+isin(nθ)).
n
On a donc bien z n = z et arg ( z n ) =narg(z)[2π]
1 = 1 et arg 1 =-arg(z)[2π]
z z z
1= 1
z z (cos(θ)+isin(θ))
= 1 × cos(θ)isin(θ)
2 2
z (cos(θ)) +(sin(θ))
= 1 ×(cos(-θ)+isin(-θ))
z
z = z et arg z =arg(z)arg(z′)[2π]
z′ z’ z′
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Chapitre n°4 Complexes géométrique
z =z× 1 = z
z′ z’ z’
De même, on a arg z =arg z× 1 =arg(z)+arg 1 [2π]
z′ z′ z′
d’après la propriété sur l’argument d’un produit.
D’où, on déduit, à l’aide de la propriété sur l’argument d’un
inverse:
arg z =arg(z)arg(z′)[2π]
z′
B) Applications à la géométrie
1) Propriété (démontrée)
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O; Å v ). A et B sont
u ,Å
des points distincts du plan complexe d’affixes respectives zA et
zB .
Alors, on a ( Å AB ) =arg ( zB zA )
u ,Ä
2) Démonstration
Soit P, un point tel que Ä
OP =Ä
AB . On a zP =zB zA
Ainsi, on en déduit AB=OP= zP = zB zA
On a aussi ( Å AB ) =( Å
u ,Ä O P ) =arg ( zP ) =arg ( zB zA )
u ,Ä
3) Corollaire (démontré)
A, B, C et D sont des points deux à deux distincts du plan
complexe d’affixes respectives zA , zB , zC et zD Alors, on a :
z z
(Ä
AB ; ÄC D ) =arg D C
zB zA
4) Démonstration
(Ä
AB , ÄC D ) =( Ä u ) +( Å
AB , Å C D ) =( Å
u ,Ä C D ) ( Å
u ,Ä AB )
u ,Ä
z z
Soit ( Ä C D ) =arg ( zD zC ) arg ( zB zA ) =arg D C
AB , Ä
Z z
b A
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Chapitre n°4 Complexes géométrique
5) Milieu d’un segment
Soient A et B deux points du plan d’affixes respectives zA
et zB .Alors:
l’affixe de ÄA B est zB zA
z +z
l’affixe du milieu I de [AB] est zI = A B
2
6) caractérisation du cercle et de la
médiatrice
Soient A et B deux points du plan d’affixes respectives zA
et zB dans un repère orthonormé.
M(z) appartient au centre ce centre A et de rayon r
AM=r
zzA =r
M(z) appartient à la médiatrice du segment [AB]
AM=BM
zzA = zzB
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